Tu as l'idée parfaite d'un lien en tête mais à la flemme de créer un scénario? Le sujet de recherche de lien est pour toi !!! C'est dans ce sujet que tu trouveras ton bonheur!
J’avais passé la journée à cuisiner, je n’avais jamais été la plus grande des chefs et je voulais que le repas de ce soir-là soit parfait. C’était le premier depuis que Jamison était enfin de retour parmi nous et j’avais l’intention de lui faire son dessert favori, mais moi et les gâteaux – bon moi et la cuisine en général, ça faisait deux. Je venais d’éteindre pour la troisième fois le détecteur de fumée lorsque le téléphone de la maison sonna. Personne n’appelait sur ce numéro, personne sauf le lycée et ce n’était jamais bon signe. Je répondis et ce que la voix au bout de la ligne me mentionna me fit soupirer. Mon fils s’était encore retrouvé dans une situation nécessitant que j’aille rencontrer le directeur avec lui et c’était vraiment la dernière chose que je voulais faire en cette journée parfaite. Je remerciai la secrétaire et raccrocha la ligne. J’allais devoir recommencer le gâteau plus tard, j’ouvris le four et pris le moule avec un gâteau à moitié cuit et le déposa sur le comptoir. Le hic c’est que j’étais tellement concentrer par le discours mental que je préparais pour mon fils que j’avais oublié de mettre les mitaines et que je m’étais probablement brûlé au deuxième ou voir même au troisième degré. Enfin, au moins je ne ressentais rien. Je me dirigeai vers la salle de bain afin de m’occuper de ma main qui me paraissait uniquement légèrement brûlée, un peu de crème et un bandage et puis j’enfilai une veste avant de me rendre au lycée.
J’appelais mon mari et lui laissa un message sur sa boite vocale. Je lui mentionnai que son fils retenait très certainement de lui et qu’il allait devoir faire quelque chose avant que je l’envoie en pension chez mes parents. Je me stationnais et me regardai dans le miroir avant de sortir de la voiture, je me répétais que j’étais une bonne mère et que les gens pouvaient penser ce qu’ils voulaient parce que j’avais eu un fils à un jeune âge, mais j’étais une bonne mère – je travaillais pour que mon fils ne manque de rien et les regards pleins de jugements de la direction du lycée n’allait pas m’atteindre. J’entrai dans le lycée et me dirigea vers l’administration et j’aperçu mon fils assis sur une chaise. « Sam! » Je levai légèrement mes mains en signe d’incompréhension. « Qu’est-ce qui s’est passé? » Je me retins pour ne pas ajouter ; encore.
On lui avait déjà dis plus d'une fois que si la connerie était une discipline olympique il gagnerait surement la médaille d'or. Pour le coup, ça le faisait toujours sourire avec une certaine satisfaction. Chacun sa spécialité après tout non? Il n'était pas tellement doué pour se tenir à carreau ou pour bosser comme un dingue. Ce n'était pas un problème d'intelligence loin de la. C'est plutôt qu'il n'aimait pas tenir en place ou faire le petit élève gentil. Il finissait dans des bagarres sans forcément les provoquer. Disons qu'on l'attaquait et que il avait fini par trouver le courage de répliquer. Etre devenu un loup garou l'avait rendu plus fort, et il en profitait un peu maintenant. Il n'était enfin plus le souffre douleur de quelques crétins de dernière année. En cours il se montrait souvent insolent, ça non plus ça n'avait rien de nouveau dans la mesure ou il avait du répondant et ne supportait pas les critiques ou les remarques. Accepter et serrer les dents ce n'était pas pour lui et il avait tendance à se fâcher très vite. Impulsivité quand tu nous tiens. Il était plutôt fier de lui aujourd'hui, il avait littéralement explosé le nez d'un de ses camarades en lui sautant à la gorge en cour quand celui ci l'avait provoqué, lui frappant la tête contre la table un bon nombre de fois à bien y penser. Ils avaient été envoyés chez le directeur, qui dans le feu de l'action avait été traité de pauvre blaireau par le jeune loup garou qu'il ne fallait surtout pas fâcher un peu plus quand il était dans cet état de nerfs. Mais appeler ça mère.. Ca il n'avait franchement pas apprécié. Il allait encore avoir avoir droit à une leçon de moral. Quelle horreur.
Le directeur ne se priverait surement pas de dire à sa mère qu'en ce moment ça n'allait pas franchement au niveau de sa scolarité. Insolence, absentéïsme.. Ouai bon il faisait l'école buissonière comme on dit. Devoirs non rendus, examens médiocres, dessins morbides et j'en passe. C'était un ras le bol général face à l'école. Un besoin de souffler. Les vacances il les attendait avec grande impatience maintenant. En soupirant il s'était installé devant le bureau, les bras croisés contre son torse. Il s'était blessé tout à l'heure, mais forcément il avait déjà été guerri. Injustice, lui aussi il voulait être plaint mais il ne pouvait plus jouer sur ça pour le coup. Quand enfin sa mère arriva près de lui il se releva, lançant son sac en travers de son épaule pour pouvoir avancer vers elle. Il attrapa d'ailleurs ses poignets pour regarder ses mains. « Maman! Tu t'es brûlée! T'avais promis que tu ferais attention, c'est pas parce que tu le sens pas que ta peau va pas crâmer! C'est pas bon pour toi! » Il s'inquiétait pour elle, il l'avait toujours fait. Et déjà tout petit il soignait avec un grand soin la moindre de ses blessures, et veillait à ce qu'elle ne se fasse pas mal. « Le.. directeur veut te parler.»
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Lun 11 Jan - 20:19
Samuel&Nina ₰ your fight is my fight
Comme je m’y étais attendu, il ignora ma question aussitôt qu’il se rendit compte que je m’étais brulé. Ce n’était pas normal qu’un enfant s’inquiète pour un parent, ce devrait plutôt être l’inverse. Je balayai son inquiétude rapidement. « Ce n’est rien, je m’en suis occupé. C’est bien moins pire que ce que ça aurait pu être. » Il ajouta que le directeur voulait me voir, comme si je ne m’en doutais pas déjà. J’allais ajouter un truc lorsque la secrétaire du directeur nous fit signe d’entre dans le bureau. Nina, pour avoir été mariée avec un loup-garou, savait très bien que son fils avait probablement reçu quelques coups, mais que déjà, les traces avaient bien disparu. Comment expliquer au directeur que mon fils était Superman. C’était la question que je me posais la plupart du temps lorsque j’étais convoquée...
Je serai la main du directeur en entrant dans le bureau et m’assoyait rapidement. J’avais toujours détesté jouer à se petit jeu ou un homme se croyait supérieur à moi à cause de sa position de pouvoir – Pff, je suis adjointe shérif alors au moindre commentaire déplacer je t’embarque…Si seulement les choses étaient si simple. « Donc si j’ai bien compris, mon fils se serait battu avec un autre étudiant? » Je regardai Sam et puis le directeur « il est fait en quoi l’autre étudiant, de guimauves? Si mon fils s’était battu, je crois qu’il serait beaucoup plus amoché que ça, non? » Le directeur me corrigea en disant que Samuel avait frappé l’étudiant et pas le contraire. Je sautai directement au fait. « L’autre étudiant porte plainte ou pas? Si vous voulez, je peux l’amener directement au poste, j’ai les clés des cellules. » Je me levai et fis signe à Samuel de me suivre, c’est alors que j’entendis le commentaire sur le fait que mon fils avait insulté le directeur. Pauvre blaireau, et bah, il était plutôt doux dans ses insultes mon fils. « Il m’a déjà traité de pire. Vous l’expulsez ou pas? »
Le service de police de Beacon Hill avait régulièrement porté secours au lycée et à l’université et si la carte de la pitié ne fonctionnait pas, j’allais utiliser celle de la menace. Il eut à peine le temps de répondre que j’ajoutais. « Son cousin – votre capitaine de l’équipe de Lacrosse - vient tout juste d’être retrouvé après six semaines prisonnier quelques part. Alors j’espère qu’on peut laisser passer. Surtout que le service de police à été à votre entière disposition offrant plus de sécurité pendant certains moments de panique. » J’aggipai ma sacoche et ouvris la porte. Une fois bien loin du bureau du directeur, je regardai Samuel. « Honnêtement, qu’est-ce qu’il t’a fait l’autre & surtout, qu’est-ce que tu lui as fait ?– j’espère qu’il n’est pas à l’hôpital. »
HJ:
Haha, désolée, c'est pas mon meilleur et je devrais arrêter de regarder des émissions d'avocats je me suis lancer dans un discours trop con.
Je me pinçais les lèvres tout de même en regardant sa main, je n'aimais pas du tout quand ça lui arrivait, ce n'était pas faut de lui dire de faire attention. Elle prenait soin de moi en tant que maman, et je tenais à faire de même. Depuis petit je veillais à ce genre de choses comme elle ne pouvait pas ressentir la douleur de la brulure. J'avais caressé tout doucement la brulure pour m'assurer qu'une grosse cloque ne se formait pas, un peu de crème, du froid, un bandage, et ça irait déjà bien mieux. Je m'étais redressée en rangeant mes mains dans mes poches en voyant le directeur. Quelle tête de con ce gars la, il m'insupportais. Je gonflais mes joues en signe d'agacement, ou plutôt de flemme, avant de consentir à suivre ma mère pour retourner dans ce bureau trop bizarre. Ca sent les pieds la dedans. J'aime pas. Je suis sur que c'est le genre de type qui enlève ses chaussures quand il est seul dans son bureau, ce qui expliquerait l'odeur rendue très perceptible par mon flair de loup que je maudissais la tout de suite.
Je jetais un regard desespéré à ma mère en priant pour sortir de la au plus vite, je n'avais pas envie de m'attarder. Ni qu'il lui parle de mes résultats ou du soucis que se faisaient mes professeurs à mon sujet. J'avais soupiré une nouvelle fois en me fichant bien que ça fasse du bruit et que ça semble tout à fait impoli. Si je l'agaçais, il nous garderait moins longtemps. Ben quoi, l'espoir fait vivre il parrait! Oh se battre, ça oui je l'avait fait ! Je lui avais même fichée une sacré raclée, et j'en étais fier aussi d'ailleurs. Et quand il avait essayé de répliquer j'avais quasiment broyé son poignet pour lui faire passer l'envie de me cogner. Maintenant que j'avais enfin un avantage, autant en profiter non? Je levais doucement les yeux au ciel en entendant ma mère, elle avait regardé New York police Judiciaire ou quoi? Elle se prenait pour une avocate? J'avais bien envie de rire quand même, surtout quand il lui fit part de ma petite insulte. Blaireau ça m'était venu surtout à cause de l'odeur, et l'image de l'animal qui reste enfermé dans son terrier. Faut l'enfumer pour l'en sortir ! J'avais pire en tête mais je m'étais admirablement restreint donc j'étais plutôt fier de moi. Un avertissement comportement.. Mouai, j'aurais pu avoir pire! Ca serait moins joyeux quand elle aurait mon bulletin en main, puisqu'il lui avait donné par la même occasion un relevé de notes comme il en était coutume lors de visites des parents.
Aie aie aie, ce n'était pas bon pour moi ça! Je l'avais suivie hors du bureau en reprenant mon sac bien sur mon épaule, la suivant avec plaisir. Liberé, délivré...Non promis je ne citerais pas plus de paroles mais c'était un peu mon état d'esprit du moment! J'avais ouvert la porte pour sortir du batiment et cherchait du regard la voiture de ma mère avant de me retourner vers elle. « Il m'a insulté, il m'a cherché! Tu sais parfaitement que les terminales m'avaient pris comme souffre douleur au départ, ben il a essayé d'avoir le dessus, sauf que j'ai réagis! Et... Si il est a l'hopital mais .. C'est que le nez..Et le poignet..Puis il doit faire un scanner parce que je lui ai éclaté la tête contre la table.. Ca va aller faut pas s'en faire pour lui. Fallait pas qu'il commence! J'étais en colère! J'ai pas réussi à .. Me calmer..»
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Lun 8 Fév - 15:47
Samuel&Nina ₰ your fight is my fight
« Il m'a insulté, il m'a cherché! Tu sais parfaitement que les terminaux m'avaient pris comme souffre-douleur au départ, ben il a essayé d'avoir le dessus, sauf que j'ai réagis! Et... Si il est à l'hôpital mais. C'est que le nez. Et le poignet. Puis il doit faire un scanner parce que je lui ai éclaté la tête contre la table.. Ca va aller faut pas s'en faire pour lui. Ne fallait pas qu'il commence! J'étais en colère! J'ai pas réussi à Me calmer..» Samuel avait eu mot juste. Il n’avait pas réussi à se calmer et c’était exactement ça le problème. Il n’était plus qu’un simple humain et ses colères devaient être contrôlés. J’avais demandé à Derek de l’aider, mais de toute évidence, mon fils avait des choses à régler par lui-même. Je savais très bien qu’il s’était fait visé plusieurs fois par les plus vieux du Lycée et j’avais demandé à Jamie de s’assurer que tout allait bien pour Samuel, mais mon cousin ne pouvait pas faire des miracles, ni être constamment présent auprès de son petit cousin. J’avais pensé plusieurs fois avertir le directeur de l’école, mais avec le boulot et toutes ces histoires de collectionneur, j’avais un peu négligé cette situation. Le fait qu’il me mentionne qu’il ne fallait pas s’en faire pour l’autre m’agressa un peu. Ce genre d’attaque pouvait mener un homme majeur en prison pour quelque temps. Je crois que Sam n’avait pas réalisé qu’il aurait pu faire de véritable dommage au jeune homme et c’est ce qui me dérangeait un peu. Que ce soit quelqu’un qui l’ait mérité ou pas. « Je comprends, il l’ai cherché…par contre, la prochaine fois que tu dois te défendre, pense au fait que comparer à un jeune de ton âge, tu es dix fois plus puissant. »
Une fois devant la voiture je balançais tous les documents que le directeur m’avait remis sur le siège arrière et m’assis derrière le volant. Je considérais même demander à Jordan de trouver une solution pour aider mon fils à faire sortir les émotions négatives. Peut-être un petit entrainement ou un truc du genre. J’avais aussi entendu parler qu’un jeune homme avait ouvert un centre d’entrainement et d’autodéfense en ville. Après avoir fait des recherches, j’avais réalisé que c’était un loup-garou alpha. Je ne lui ferais jamais autant confiance que Derek, mais au moins il pourrait comprendre mon fils et l’aider à canaliser son énergie. Je démarrai la voiture et regardante dernière pour reculer, j’aperçu le relevé de notes de mon fils. Il n’avait définitivement pas sauté de joie lorsque j’avais pris les feuilles des mains du directeur et il ne m’avait pas supplié de regarder ses formidables notes. Cela ne voulait dire qu’une chose. Il ne voulait pas que je le regarde immédiatement. Normalement, je regardais ce genre de chose avec James, mais la situation était si particulière que je me surpris et je lui demandai : « A quoi dois-je m’attendre en ce qui concerne tes notes? »
Je peinais de plus en plus à contrôler nimporte quelle emotion, c'était plus que compliqué en tant que loup garou tout semblait tellement plus agaçant, et fort surtout. Lors de mes transformations je pouvais péter un plomb et il fallait me tenir pour ne pas que je laisse la violence prédominer, je ne savais pas d'ou venait toute cette colère mais une chose était sure ça ne demandait qu'à sortir et ce n'était bon pour personne. Du coup aujourd'hui, ce petit crétin en avait fait les frais mais au fond il l'avait bien cherché donc peut être que maintenant il y réfléchirait à deux fois avant de revenir me chercher des poux. Je soupirais doucement en croisant mes bras face à l'air fâché de ma mère, me renfermant un peu sur moi même. Elle était drôle elle aussi, elle ne connaissait rien à la condition de loup garou! C'était une chasseuse et mon père avait lutté pour devenir un simple humain lui aussi. Alors non elle ne pouvait pas savoir ce que je ressentais et se fâcher contre moi c'était vraiment pas fair play! Puis moi je n'allais pas traîner dans les pattes de Derek sans arrêt, je m'étais rapproché de lui en tant qu'alpha parce que mes parents et lui étaient amis mais je me me sentais plus de trop qu'autre chose. Alors non je n'allais pas lui demander de l'aide dès que quelque chose clochait et pourtant la liste était vaste. « Si il l'avait pas mérité il se la serait pas pris la raclée de sa vie! Ils vont vite comprendre que me provoquer est une mauvaise idée et ils vont arrêter. »
Je soupirais en m'installant côté passager dans la voiture, bouclant ma ceinture en regardant dehors. Bon, au moins je rentrerais à la maison un peu plus tôt. Ma journée aurait été bien plus longue sinon. Je posais ma tête contre la vitre fraiche en fermant les yeux, me frottant doucement les yeux. Si elle me le permettait je partirais surement courir un peu pendant la soirée, j'avais besoin de me défouler. Mais bon, il y avait des chances que je finisse puni et donc privé de quelque sortie que ce soit. En l'entendant je déglutissais doucement, oups, ça ce n'était pas vraiment pour m'aider dans ma situation malheureusement. Elle s'était rendu compte que le relevé de notes était dans le tas de feuilles, et disons que dernièrement j'avais totalement laissé mes études de côté et je ne m'en cachais pas d'ordinaire mais la elle ne pourrait que voir à quel point mes notes avaient baissé, et pas qu'un peu. J'allais me faire totalement dégommer par mes parents. Je me passais alors une main dans les cheveux et me pinçais les lèvres l'une contre l'autre, tournant la tête vers sa mère avant de prendre une profonde inspiration. « Hum.. Tu devrais.. ouvrir ton esprit à une surprise.. Enfin.. une mauvaise surprise dans ce cas. J'ai pas vraiment fait des étincelles.. C'est plutôt une chute libre la.»
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Lun 22 Fév - 21:31
Samuel&Nina ₰ your fight is my fight
Mon fils. Je tentais de ne pas être un véritable tyran lorsqu’il s’agissait de son éducation. Mes parents ne me voyaient plus aujourd’hui et c’était bien parce qu’ils n’avaient pas compris que des jeunes de 16 ans, ça fait des erreurs et qu’ils avaient besoin de leurs parents. Moi je le savais et je ne voulais pas repousser mon fils – je ne voulais pas qui s’éloigne de moi et surtout je ne voulais pas le voir en danger. C’est pourquoi sa réponse m’avait un peu dérangé concernant les autres jeunes. « Tout ce que je demande, c’est que tu ne tues personne. » J’avais soupiré – je n’en revenais pas que j’avais besoin de préciser. Je comprenais très bien que pour lui, le fait d’avoir une nouvelle force c’était comme la réponse magique à tous ses problèmes. J’étais adjointe shérif et je ne voulais pas apprendre un jour que mon fils allait m’être enlevé par les services sociaux pour avoir manqué de jugement. « Hum.. Tu devrais.. Ouvrir ton esprit à une surprise.. Enfin.. une mauvaise surprise dans ce cas. J'ai pas vraiment fait des étincelles.. C'est plutôt une chute libre là.» Je stoppai la voiture nette et le fixai. Je ne savais pas trop comment réagir face à cette nouvelle, est-ce que je devais être en colère ou comprendre que tout ce qui s’était passé pouvait être une raison plutôt raisonnable pour ce comportement. Mais le fait qu’il ne soit pas venu nous en parler à James et moi, c’était ce qui me préoccupait le plus. Sans rien dire, je regardai droit devant moi et redémarrai la voiture. Après quelques minutes de silence, je repris enfin la parole. « Je connais quelqu’un qui pourrait t’aider pour les cours. » Lydia Martin était un véritable génie. Je pouvais lui demander de revoir certain truc avec Sam. « Et si tes notes sont si horribles que ça. C’est pas discutable. Elle t’aidera un point c’est tout. » J’étais prête à oublier toute cette histoire de bagarre s’il ne ruinait pas ces chances d’être accepté à l’université.
Je croisais doucement mes bras contre mon torse alors qu'une moue se dessinais sur mes lèvres. Ce n'était pas facile tous les jours avec mes parents loin de la. J'étais bien conscient que depuis toujours ils avaient du se plier en quatre pour moi, pour m'offrir une vie digne de ce nom comme j'étais arrivé bien plus tôt que prévu dans leurs vies. Ma mère était tellement jeune, j'avais du mal à m'imaginer d'ailleurs ce que ça pouvait être. Mais elle avait fait le choix de me garder et j'avais l'impression de faire tout de travers. Elle aurait sans doute préféré avoir un enfant humain, tout à fait normal, plutot comme elle. Enfin, mon père aussi maintenant était bien plus normal et du coup je me sentais un peu plus seul que prévu. Et je me sentais depassé par tout ça, je ne savais pas comment aborder les choses la plupart du temps. « Je comptes tuer personne. Je sais ce que je fais.. Tu crois que j'ai envie d'aller en prison ou quoi?» Je n'étais pas cinglé non plus, si j'avais du mal à contenir mon impulsivité je prenais garde de ne pas aller trop loin quand même. J'étais digne de confiance, mais visiblement ma propre mère doutait de moi. Je soufflais doucement en appuyant ma tête contre la vitre fraiche, fermant les yeux quelques instants en crispant ma machoire. J'avais tellement hâte de rentrer à la maison, pouvoir m'isoler un peu dans ma chambre. Je n'avais justement pas envie de parler plus que ça et en sentant la voiture s'arrêter je savais que nous n'étions pas arrivés et que donc ce n'était pas spécialement bon signe. Je rouvrais les yeux et croisais mes bras contre mon torse pour me donner un peu de confiance, mais visiblement la leçon de morale ne serait pas pour maintenant tout de suite. « Ca sert à rien de me forcer, j'ai pas envie de prendre des cours avec qui que ce soit, et si j'écoute pas ça sera du temps perdu! J'en ai pas envie c'est tout. Désolé d'être une telle déception dans ta vie. » Conclut finalement le brun en un soupire, reportant ses yeux sur le monde exterieur qui défilait, c'était ce qu'il ressentait tout simplement. Etre ado n'avait rien de simple et tous ceux qui prétendent le contraire sont de sacrés menteurs. Jamais ça n'avait tant été flou dans sa tête.
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Lun 7 Mar - 12:13
Samuel&Nina ₰ your fight is my fight
« Ça ne sert à rien de me forcer, j'ai pas envie de prendre des cours avec qui que ce soit, et si je n’écoute pas ça sera du temps perdu! J'en ai pas envie c'est tout. Désolé d'être une telle déception dans ta vie. » Les dernières paroles de Samuel m’avaient très rapidement blessé. Je ne connaissais peut-être pas la douleur physique, mais je ressentais très bien les émotions et cette fois je suis persuadé que j’avais ressenti la même chose que si quelqu’un m’avait transpercé le cœur à plusieurs reprises. Si seulement il pouvait lire dans mes pensées, il ne dirait pas de telles choses. Heureusement que la voiture était déjà arrêtée, car je n’aurais de toute évidence pas été en mesure de continuer de conduire pour lui dire ce que j’avais à dire. « Sam » Je le regardais sans vraiment savoir comment aborder la chose, il y avait des jours ou je préférais que James s’occupe de ce genre de discussions, car il pouvait un peu plus comprendre notre fils. Certes, il avait décidé qu’il n’était pas assez fort pour être un loup-garou, mais il était la seule personne à qui je ferais confiance pour me soutenir en cas d’apocalypse. « Tu crois peut-être savoir ce que tu fais. Mais, ça ne veut pas dire qu’un accident ne pourrait pas arriver. Ton père a commis des erreurs, Derek aussi. » Je soupirai et puis enchaina rapidement – je n’avais pas envie de m’attarder sur un sujet qui devenait à mes yeux de moins en moins important si on considérait ce que mon fils venait tout juste de me dire. « et deuxièmement, tu n’es pas une déception. Jamais tu ne seras une déception. Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma vie. » Je repris la route en espérant que ça me calme un peu, pas que j’étais fâché, mais plutôt blessé. « Tu veux parler de déception parentale – parle à tes grands-parents. Ils vont te dire à quel point ils auraient préféré avoir un garçon normal et non une fille atteinte d’une insensibilité congénitale et qui tombe enceinte à 15 ans. » La meilleure chose que j’avais faite dans ma vie c’était de quitter l’Angleterre avec James et de ne plus vraiment parler à mes parents, leur permettant de voir leur petit fils lorsqu’ils visitaient.
Heureusement, les parents de James avaient été un peu plus positifs dans cette histoire et aujourd’hui, on avait une meilleure relation qu’autrefois – même si ça leur avait pris du temps avant de comprendre qu’on ne pouvait pas effacer un bébé de notre histoire. En Amérique, j’avais mon oncle qui nous avait beaucoup aidés à nous intégrer bien qu’il était à Beacon Hills et nous à New York. Ça avait d’ailleurs facilité notre décision de venir y vivre lorsque j’ai fait mes études. Pour l’instant j’allais laisser passer cette histoire de notes – j’allais probablement en reparler avec son père de toute manière et je n’aimais pas prendre de décision sans lui en avoir glissé un mot avant.
C'était définitif, il n'aimait pas du tout l'adolescence et avait tellement hâte que tout ça se finisse pour peut être se sentir moins en colère contre le monde entier. Pour le moment il regardait dehors, les sourcils à moitié froncés sur ses petits yeux sombres alors que le paysage défilait. Ca semblait tellement long, tout ce qu'il voulait c'était rentrer à la maison et pourtant le trajet semblait interminable. Il avait dis à sa mère ce qu'il pensait, ni plus ni moins. Son but n'était aucunement de lui faire de la peine mais pour une fois il avait décidé d'être sincère. Il l'avait toujours senti, que malgré les apparences il avait foutu un bordel monstre dans la vie des deux familles. Et plus d'une fois il avait souhaité ne jamais être né pour que sa mère ai peut être une vie plus facile et soit plus heureuse. C'était surement trop tard maintenant de toute façon, on ne pouvait pas revenir en arrière. C'était impossible. Sam soupira en laissant tomber sa tête contre la vitre de la voiture, fermant quelques secondes les yeux. « C'est pas parce qu'ils ont fait des erreurs que je vais en faire aussi, et que tout le monde doit être sur mon dos comme si j'étais le plus grand crétin de l'univers! C'est bon, pas la peine de m'étouffer ou m'attacher! » Murmura simplement le long garou avant de fermer les yeux à nouveau, finissant par tourner les yeux vers elle en l'entendant, un faux sourire aux lèvres alors qu'il croisait ses bras contre son torse. « Je suis sur que tu t'es déjà dis au moins 10 fois dans ta vie à quel point tout serait plus simple si vous aviez pas fais la connerie de pas vous protéger. Pas vrai? Puis un loup comme fils pour une chasseuse. Ca pouvait pas être pire. J'ai gâché vos vies à tous les deux.» L'âge ou la lucidité faisant, il y pensait et pas qu'un peu. Il se sentait coupable même certains jours, et était absolument convaincu qu'ils auraient pu être bien mieux sans lui. Pour faire de longues études ou avoir une vie plus sympa. Et une meilleure relation avec leurs parents respectifs en ne leur faisant pas de la peine avec tout ça.
Ayant désormais plus que l'âge de sa mère quand elle était enceinte de lui et même au moment de sa naissance, il avait toutes les peines du monde à s'imaginer avec un gamin. Il ne savait pas vraiment s'il en voulait un jour de toute façon. Passer des gênes de loup garou, ou même avoir la responsabilité d'une vie, ce n'était pas rien. A l'heure actuelle de toute façon, la réponse était non. C'était aussi simple que ça. Il ne ferait jamais la même erreur en prenant ce genre de risques. L'adolescent se frotta les yeux, gardant les bras croisés contre son torse. « Je veux juste rentrer à la maison.. »
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Mer 13 Avr - 15:13
Samuel&Nina ₰ your fight is my fight
Ah ben, il tenait vraiment de son père. Faut croire que tout ce que je lui disais, il n’enregistrait rien du tout. Et puis, j’étais sa mère et à son âge c’était probablement la norme. Il osait dire que j’aurais eu une vie meilleure sans lui? Il ne réalisait pas que j’aimais ma vie? « Si tu n’étais pas venu au monde Samuel, moi et ton père, on ne serait pas ensemble aujourd’hui. Si tu n’avais pas existé, je serais encore en Angleterre à chercher un sens à ma vie. » J’avais dit tout ça, sans vraiment attendre de réponse en retour. Il démontrait clairement qu’il ne voulait pas me parler et j’allais respecter ça, même si j’avais envie de le secouer jusqu’à ce qu’il réalise que ce qu’il disait ne faisait aucun sens. Jerry était définitivement la personne avec qui j’allais finir ma vie – et pas uniquement parce que mes parents m’avaient obligée à l’épouser. Si je n’étais pas tombée enceinte, j’aurais une vie totalement différente et je ne voulais pas d’une vie différente. J’avais des amis que j’adorais et une famille pour qui je donnerais tout. Il mentionna qu’il voulait juste rentrer à la maison et je le comprenais trop bien – j’avais envie de prendre un bon bain avec de la mousse et des chandelles un peu partout. Je gérai normalement très bien le stress, mais là c’était trop. Je ne savais plus quoi faire pour aider mon fils – je comprenais que le fait que son père disparaisse pendant un an avant de revenir un simple humain était difficile à comprendre, surtout lorsque lui-même commençait à peine à connaitre l’existence de ces pouvoirs. J’allais dire à Sammy que s’il courait jusqu’à la maison, il arriverait probablement avant moi – je semblais tomber sur tous les feux rouges de la ville. « Si je pouvais me téléporter, crois-moi – on serait déjà à la maison. » C’était peut-être immature, mais moi aussi je souhaitais mettre un terme à cette conversation, elle était trop difficile à avoir, surtout dans une voiture. On se sentait prisonnier et ça n’aidait jamais pas a avoir une discussion saine.
Parfois je me disais qu'avoir une mère chasseuse c'était un comble pour un loup garou comme moi. Pourquoi me laissait elle en vie alors qu'elle en traquait d'autres? Au fond c'était injuste, j'aurais surement mérité la même chose que d'autres loups garous. Je faisais de mon mieux pour ne pas faire le moindre mal aux gens mais qu'est ce qui garantissait que ce serait toujours le cas? C'était plutôt aléatoire. « T'en sais rien du tout! Je vois pas en quoi j'ai pu aider votre couple. T'aurais fini par rencontrer quelqu'un d'autre sinon, et avoir une autre famille, une autre vie. » Soufflais-je simplement en me passant une main dans les cheveux, évitant un maximum son regard. Ce n'était vraiment pas la journée. Que croyait elle? Que j'avais une vie parfaite? Je n'aimais pas ma vie tous les jours, et maitriser cette part de moi était loin d'être simple! Ma soit disant meute ne me servais aucunement, et je comptais bien en changer pour me sentir à ma place. C'était important, pour un Bêta, d'avoir un alpha en qui avoir confiance et sur qui compter dans les moments délicats que je pouvais rencontrer. Du moins, c'était mon point de vue à moi. « Ben non, on a pas assez de chance pour avoir un pouvoir utile et chouette. A la place on m'a donné le don d'être un monstre. Et la personne a cause de qui je suis ce que je suis a été tellement lâche qu'il nous a laissé tomber pour se débarasser de ça. C'est rien qu'un égoïste! » Grognais-je en crispant mes ongles dans le creux de mes mains. C'était vraiment égoïste oui, comme réaction et j'avais la rancoeur tenace, ce n'était rien de nouveau. Je posais ma tête contre la vitre de la voiture, le regard perdu dans le vide. Je me frottais légèrement les yeux avant de les fermer. j'avais juste envie d'oublier cette sale journée, tout oublier à vrai dire. Quand enfin la voiture se stoppa devant la maison, je ne me fis pas prier pour descendre et rentrer directement à la maison, envoyant mon sac dans les escaliers je me rendais ensuite dans la cuisine pour me prendre à manger.
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J’avais passé la journée à cuisiner, je n’avais jamais été la plus grande des chefs et je voulais que le repas de ce soir-là soit parfait. C’était le premier depuis que Jamison était enfin de retour parmi nous et j’avais l’intention de lui faire son dessert favori, mais moi et les gâteaux – bon moi et la cuisine en général, ça faisait deux. Je venais d’éteindre pour la troisième fois le détecteur de fumée lorsque le téléphone de la maison sonna. Personne n’appelait sur ce numéro, personne sauf le lycée et ce n’était jamais bon signe. Je répondis et ce que la voix au bout de la ligne me mentionna me fit soupirer. Mon fils s’était encore retrouvé dans une situation nécessitant que j’aille rencontrer le directeur avec lui et c’était vraiment la dernière chose que je voulais faire en cette journée parfaite. Je remerciai la secrétaire et raccrocha la ligne. J’allais devoir recommencer le gâteau plus tard, j’ouvris le four et pris le moule avec un gâteau à moitié cuit et le déposa sur le comptoir. Le hic c’est que j’étais tellement concentrer par le discours mental que je préparais pour mon fils que j’avais oublié de mettre les mitaines et que je m’étais probablement brûlé au deuxième ou voir même au troisième degré. Enfin, au moins je ne ressentais rien. Je me dirigeai vers la salle de bain afin de m’occuper de ma main qui me paraissait uniquement légèrement brûlée, un peu de crème et un bandage et puis j’enfilai une veste avant de me rendre au lycée.