Scott était assis, seul, au bar. Il ne buvait pas d’alcool, ce qui l’attendait nécessitait du sérieux. En effet, Malia avait donné rendez-vous à Scott au bar, mais pas pour la voir elle. Non, elle voulait que Scott rencontre quelqu’un, un Alpha jaguar, d’après ce qu’il avait compris. Il ne savait pas à quoi s’attendre. En fait il connaissait assez mal les autres espèces de créatures garou. Il avait déjà rencontré un ours, mais c’était tout pour le moment. Il ne savait pas trop ce qui se trouvait en ville il fallait dire.
Apparemment c’était ce fameux Jared qui avait souhaité faire sa rencontre, mais Scott devait bien avouer que s’il estimait que c’était quelqu’un de bien, ça leur ferait peut-être un nouvel allié et avec les temps qui courraient, ça ne leur ferait pas de mal. Scott n’était pas. Il savait se défendre, il savait montrer qui il était, il était confiant. Cet homme était nouveau en ville, Scott ne comptait pas montrer les dents, mais il voulait bien lui faire comprendre que la ville était protégée par des meutes complètes de créatures et d’humains prêts à tout pour sauver les innocents. Il n’avait pas intérêt à essayer de prouver qu’il était le plus fort ou ce genre de choses, parce qu’il allait être accueilli, par Scott le premier d’ailleurs.

L’Alpha savait que lorsque cet homme entrerait, il le sentirait. C’était ce fameux aura des Alphas, des chefs. On les sentait. Il le sentirait donc aussi en entrant. Ça ne rata pas. La porte grinça comme à chaque fois que quelqu’un entrait et Scott leva les yeux. Il ne se tourna pas, il voulait voir ce que cet inconnu, comment il agissait, et il n’avait pas besoin de ses yeux pour ça. Ses autres sens lui indiquaient que ce garçon marchait vers lui. Si bien qu’il sut exactement à quel moment il viendrait s’asseoir. Quand cet inconnu eut pris place à ses côtés, Scott tourna la tête vers lui.

-Tu dois être Jared j’imagine ?

Scott se demandait ce que cet homme savait de lui, ce que Malia avait bien pu lui dire, ou ce qu’il avait pu entendre. Scott savait que les rumeurs à son sujet étaient fréquentes.