Maman ? _ Oui mon ange ? _ Tu m'aides à mettre les patins ?

C'était un samedi après midi, et ta fille avait envie de patiner. Alors, parce que tu n'étais pas capable de résister à sa bouille d'ange quand elle s'y mettait réellement, tu l'avais emmenée à la patinoire, malgré tes talents quelques peu... absents dans ce sport. Et alors qu'elle était assise sur le banc, elle avait vraiment du mal à mettre ses patins. ALors dans un Oui ma puce, attends... tu lui enlevas ses chaussures, avant de tenter de mettre le premier. Lorsqu'ils furent passés à ses pieds, elle te remercia, avant de te demander de la porter jusqu'à la zone. Tu souris, avant de lui demander pourquoi elle n'a pas voulu mettre ses patins juste devant, et elle te répondit Parce que je voulais que tu me portes.
Cette petite...

Alors tu la pris dans tes bras, alors qu'elle tenait tes patins à toi, et une fois que tu fus fin prête aussi, tu te lanças.
Et c'était un spectacle charmant et à voir. Une mère tentant tant bien que mal de se détendre, laissant les lois de la physique gérer ses mouvements, aux côtés d'une enfant survoltée en train de patiner le plus vite possible. Une terreur avec l'aisance d'un chat sur un fil. Dingue. Etait-elle vraiment ta fille.
Attention Alycia. Ne va pas trop vite, d'accord ? _ Oui maman. te répondit-elle, avant de s'élancer encore plus vite, produisant chez toi un soupir long comme la manche. Etait-elle seulement irrécupérable ? Tu te surpris à rire en y pensant, alors que tu voyais le dos de ton enfant. Elle avait son fameux haut d'un bleu pétant et la tête d'Ariel la petite sirene dans le dos de celui ci. Ses cheveux étaient attachés en queue de cheval, tenue par un chouchou hello kitty, tandis que son pantalon avait le visage de Bloom des Winx marqué sur sa cuisse gauche. Toi, quant à toi, tu avais ton chemisier blanc, et un pantalon noir. Un classique dans les couleurs.

Soudain, tu sursautas, en entendant le cri de ta fille. Alertée et en mode "super maman", tu oublias presque ta peur et ton inexpérience, et tu t'élanças sans savoir freiner, pour aller à la rencontre de ta fille, cul à terre, qui n'avait pas si mal que cela - fort heureusement- et qui tendit les bras pour que tu la prennes contre toi. TU la gardas dans tes bras, tout en tendant ta main à la personne renversée.
je suis vraiment désolée pour ma fille. _ hey ! _ Chut Alycia. marmonnas-tu à ton enfant, avant de te ré adresser a cette personne évanouie. Vous allez bien ?

Ta main était toujours tendue.