• Encore une fête. On m'invitait souvent à ce genre de fête au fond des bois où on passait la nuit au clair de lune à boire et à jouer de la musique. Je ne savais pas que cette fête me serait si nocive, qu'elle finirait si mal pour moi. J'aimais aller à ce genre de fêtes sans prise de tête et il le savait très bien. C'est peut-être pour cela qu'il m'y avait anonymement invitée et que j'y suis allée comme une idiote. J'ai passé un moment devant ma montagne de fringue à me demander ce que j'allai bien pouvoir mettre. J'ai finalement craqué pour une petite robe légère et fluide. Elle m'allait à ravir et elle était sacrément confortable ! J'ai fini de m'apprêter et je me dirige vers le lieu de rendez-vous. J'ai toujours été une fille sympa, celle qu'on aime bien et avec laquelle on a envie d'être ami. Je ne suis pas non plus de ces filles superficielles qui ne pense qu'à coucher et à l'alcool, bien au contraire, j'ai eu ma première relation à 18 ans et je suis resté avec ce gars jusqu'à ce que j'apprenne qu'il m'avait trompée. Je vous laisse imaginer ma réaction, j'étais triste comme je ne l'ai jamais été, même lorsque je voyais une dizaine de femme défiler dans les bras de mon père lorsque j'étais jeune. Car oui, c'est dans un climat chaleureux que j'ai grandit, mais pas dans le bon sens du terme. Mon père est un Don Juan (et il le sera toujours malheureusement) qui n'arrêtait pas de tromper ma mère sans vraiment chercher à le tromper. Petite, il me mettait dans la confidence alors que je ne comprenais pas tout à fait ce qui se passait. Puis j'ai surpris des brides de dispute tandis qu'un de mes frères montait dans ma chambre avec moi dans le but que je ne sache pas ce qui se passe au rez-de-chaussé. Mais je n'étais pas sotte et je savais pertinemment ce qui se passait: mon père n'était qu'un salaud qui abusait de la gentillesse de ma mère. Mais dans ma bonté, je n'ai jamais réellement pu en vouloir à mon père. J'avais un espoir, même infime... C'est en partie pour ça que j'ai attendu d'être majeur avant de faire réellement confiance à un homme même si j'ai toujours eu pas mal de succès chez la gente masculine. Enfin, un homme, je ne sais pas si on peut le définir ainsi puisqu'il m'avait trompée, et avait été trop lâche pour me l'avouer. C'est un de ses amis qui a du m'annoncer la bonne nouvelle et notre rupture. Mais ce n'est pas le plus intéressant dans cette histoire, loin de là ! Cet ex est revenu vers mois quelques semaines plus tard et m'a harcelée de message parlant de mon physique, du manque que lui créait mon absence et j'en passe ! Alors j'espérais de tout mon cœur qu'il ne soit pas présent à cette soirée tandis que j'approchais du point de rendez-vous. Au fur et à mesure, je remarquai qu'il n'y avait pas personne, aucun bruit, pas une lumière et je commençai à paniquer une seule question à l'esprit: "que va-t'il m'arriver?" Mon téléphone n'avait plus de batterie et je pensais à mes frères et à ma mère qui devaient s'inquiéter pour moi. Il fallait que je rentre au plus vite. Je fis volte face afin de regagner ma voiture mais un lampe braqué en plein dans mes yeux m'aveugla. J'étais tombé dans un piège et je me retrouvais prise au pièges. Moi qui avait toujours été une fille très intelligente protégée par deux grands frères contre son gré (puisque oui, je sais me défendre même si je suis une femme) et je n'ai jamais eu de problèmes avec autrui. Mais là, lorsque je vis cette lumière avancer et des bruits de pas s'approcher, j'avais l'impression d'être dans de beaux draps. Ils s'approchèrent de plus en plus. Ils posèrent la lampe au sols. Ils étaient cinq. Ils m'encerclèrent. Un d'entre eux s'accroupit et m'attrapa les cheveux avant de me cracher au visage. Je reconnus mon ex qui ne semblait pas dans son état normal. J'avais peur tellement que j'étais tétanisée. Je tremblai, mais je ne me laissai pas démonter. Je le regardai droit dans les yeux et essuyai ma joue. Cette attitude ne lui plut guère et il devint plus violent en me jetant au sol. Là, ses amis et lui m'envoyèrent de nombreux coups de pieds. Mais je restais fière et tentais de me débattre tant bien que mal. L'un deux me maintenait au sol malgré tous mes efforts pour me sortir de là. Le reste fut trop rapide pour que je puisse tenter de discerner quelque chose. Un hurlement de loup, une ombre noir, une douleur lorsque ma tête heurta le sol et des cris. L'ombre s'approcha de moi, mais je ne pus la voir correctement. Je sentis une sorte de morsure qui me brûla et je perdis connaissance à cette instant précis.
 
 • Je revis le fil de ma vie qui repassait sous mes yeux. Mes deux frères, Alek et Elias tous deux très différents et dont j'étais le parfait mélange. Ils étaient là alors que j'ouvris les yeux pour la première fois en cette douce matinée de février. Il y avait de la neige dehors, enfin c'est ce que ma mère m'avait raconté. Mon père n'était pas là (sans doute avec une de ses maîtresses), mais ma petite famille était heureuse de me voir pour la première fois. J'ai grandit avec cette petite famille pour m'aider à devenir quelqu’un. Elias m'aidait à apprendre à me défendre et à devenir plus forte tandis que Alek développait mon QI et ma culture. J'étais celle qui soigner Elias après ses combats clandestins et celle qui motivait Alex a s'accrocher encore plus à ses études. Je ne sais pas vraiment ce que j'aurais été sans mes deux grands frères, mais une chose est sûre, je n'aurais pas été celle que je suis maintenant. Il y a toujours eu une tension entre eux, une sorte de jalousie que je ne pouvais comprendre puisque pour moi, ils étaient tous aussi doué que l'autre à leur façon. Récemment, Alek était devenu plus protecteur, plus méfiant voir presque étouffant, mais je ne savais pas ce qui a changé chez lui depuis son retour de la forêt. Car oui, mon frère était ce jeune garçon qui avait fait une fugue (même si je n'y croyais pas) et qu'on avait retrouvé des jours après complètement nue et sans souvenir dans la forêt de Beacon Hills. Peut-être est-ce normal chez les jeunes hommes d'avoir des moments où ils sont plus étranges qu'à l'accoutumé, après tout, Elias aussi avait eu une période dans ce style... C'était amusant de voir à quel point mes frères pouvaient être à la fois si différents et si semblables. En soit, je n'ai pas eu une vie très palpitante, mais j'y tenais énormément. Nous avons tous les trois grandit dans une petite ville du Névada, New Washoe City et étions arrivés à Beacon Hills il y a un an environ. C'était une charmante petite ville et j'avais pu y retrouver les Montgomery ainsi que d'autres rencontres plus belles les unes que les autres.  Soudain j'entendis des bruits qui m'extirpèrent de mes pensées et je sentis qu'on me faisait bouger de là où j'étais à un point B. Où m'amenait-on? 
 
 • Lorsque j'ouvris les yeux, j'étais à l'hôpital une trace de morsure et de nombreux bleus recouvrant mon corps. Les médecins m'expliquèrent que je m'étais faite agressée, mais je ne me souvenais de rien. Finalement, après quelques jours d'observations, il me laissèrent rentrer chez moi. Je suis restée enfermée pendant des jours ou des semaines, peut-être bien des mois, je ne sais pas vraiment car le temps passe étonnement lentement quand on reste enfermée. Peut à peu, une cohue de voix a fini pas m'envahir. Elles étaient fortes, mais je n'arrivais pas à comprendre ce qu'elles voulaient me dire ou que je fasse. J'avais envie de crier sans raison apparente, juste une envie d'hurler qui me prenait les tripes sans me laisser d'autres issues. Je me retenais, je ne voulais pas que le monde extérieur m'entende, qu'il sache où j'étais. J'avais peur, extrêmement peur que les événements de l'autre nuit recommencent. Alors je me suis retenue, et j'ai continué à rester enfermée dans ma chambre. Mon père n'a même pas remarqué mon absence tandis que mes frères n'arrêtaient pas de faire des allés-retours pour voir si mon état avait évolué. J'ai finis progressivement à parler à ma mère des voix que j'entendais, mais sans le faire exprès. Un soir, alors qu'elle rentrait du travail, elle m'a entendu leur demander de se taire et elle a bien cru que je devenais folle. Alors, j'ai finis par sortir pour aller voir une psy pour lui parler des voix dans ma tête. J'ai passé un entretiens où chaque question était plus stupide que la précédente. Elle me pensait folle et ça se voyait. Elle voulait me diagnostiquer, mettre un mot sur cette folie étrange qui me touchait. Mais elle n'en n'eu pas le temps. Les voix devinrent de plus en plus forte, de plus en plus étouffantes. J'entendais des bruits de pas, un souffle paniqué. Puis plus rien. Ce fut le silence total. Je regardais la psychologue qui me regardait comme si j'étais un fantôme. Autour de moi, toutes les vitres étaient éclatés et il y avait du verre partout dans la pièce. J'étais encore en train d'hurler. Je ne m'en étais pas rendue compte avant, mais un cri strident sortait de ma bouche tandis que j'essayais de comprendre ce qui se passait.  
 
• J'entendais de plus en plus ces voix et rien ne c'était calmé. Ma mère me prenait pour une folle, Alek m'étudiait comme un simple patient et Elias qui était le seule à me soutenir mentalement m'avait fait atrocement peur. Il m'avait montré des yeux fluorescents bleus, et m'avait parlé de créatures à moitié humaine dont il faisait apparemment parti en tant que "coyote" j'avais l'impression qu'il me parlait d'une secte. Puis il est venu me voir. Cet Alpha, comme il dise, que je connaissais si bien. Aindreas, que je voyais comme le protecteur de mon frère. Il m'a tout expliqué et ma rencontre avec un autre Alpha en plus des suppositions de ma meilleure amie, Emmy, sur l'existence du surnaturel n'ont fait que renforcer la dure vérité de leur parole. Alors j'étais devenue une Banshee? Une folle entendant des voix, criant et trouvant des cadavres ? Je n'étais pas sortie de l'auberge ! Et encore, ce n'était pas la fin de toute cette histoire bizarre, mes frères étaient visiblement bloqués et ne peuvaient pas sortir de la ville. Cela voudrait-il dire qu'ils étaient tous deux des créatures étranges? Enfin, je me doutais bien de la nature d'Elias puisqu'il me l'avaient montrée, mais Alek aussi étaient spécial ? Cette famille étaient de plus en plus bizarre. Une femme hurlante, un coyote et un renard... Je n'avais pas cherché à voir si ce dôme me bloquait aussi, à vrai dire, il fallait déjà que j'arrive à sortir de chez moi pour voir ça... Mais peut-être que ce dôme n'était qu'une illusion, après tout, j'entendais bien des voix, peut-être que cette chose orangé n'était qu'une illusion de mon cerveau détraqué...
 
• Le dôme avait bel et bien la capacité d'agir sur moi, mais ce fut progressif, malheureusement. Un soir, je m'étais éveillée devant un mort bien frais en pleine forêt sans avoir fichtre aucune idée de ce que je pouvais bien faire là. C'est ce soir là que je fis la connaissance de Cade Lewis, mon actuel alpha. Nous fumes suivi par des chasseurs, enfin à ce moment là, j'étais persuadée qu'il s'agissait de policiers comme Cade me l'avait dit. Nous nous sommes retrouvés pris au piège mais à l'abris: ils ne pouvaient point nous attraper ou nous voir mais nous étions bloqués. Tout a été très vite à partir de ce moment là, nous nous sommes embrassés et avons commencé une sorte de relation. Je me sentais mieux avec lui, je n'étais plus qu'une simple folle découvrant le monde surnaturel, j'étais une fille normale avec un compagnon tout aussi normal. C'est à cette période là que j'ai décidé de commencer les cours à la maison afin de pouvoir faire autre chose à côté, et de forger mon expérience professionnelle. J'ai donc arrêté la médecine car ce n'était pas ma voie et que de toute façon j'avais trop de choses à rattraper. Puis je me suis réorientée sur une filière portant un peu plus sur le commerce et le droit. Lorsque j'ai cherché un stage, je suis tombée sur la boutique de Cade et depuis je ne l'ai pas quittée. Tout allait bien, puis le dôme disparut par je ne sais quel mystère. J'étais de nouveau spéciale. J'étais de nouveau folle. Il était donc temps que j'en parle à Cade, il était temps que je passe pour une folle au près de lui aussi. Pourquoi? Et bien parce que je lui avais caché car le dôme annihilait mes "crises", mais maintenant qu'il n'est plus là, je pourrais me remettre à hurler n'importe quand... Alors je m'étais rendue chez lui dans l'espoir de parvenir à lui dire et puis un bruit, un coup, et tout devin noir.
 
• Cette situation me sembla familière. J'avais perdu connaissance et mon corps était tout endolori. Mes yeux s'ouvrirent peu à peu et je vis un visage familier. J'avais déjà croisé cette femme devant la boutique de Cade en allant travailler. Elle était brune et son regard n'avait rien de doux, elle semblait un peu blaser en fait. A côté d'elle, un homme se pencha vers moi, un couteau de chasse à la main. La lame brillante resta immobile contre ma gorge tandis que je commençai à paniquer. La dernière fois, ils n'avaient que leur corps pour me faire du mal et ils ont réussis à me blesser énormément physiquement. Cette fois, ils sont armées et je ne sais pas si je pourrais m'en sortir. Ma gorge se noua mais je n'allais pas pleurer. J'essayais tant bien que mal de soutenir le regard de mes ravisseurs. Je n'avais plus envie de fuir. J'en avais plus qu'assez de ne pas regarder mes problèmes en fasse. Je n'étais pas ce genre de personne, j'étais beaucoup courageuse. Ils commencèrent à me poser des questions du style "comment fais-tu pour aimer un monstre comme Lewis". Un monstre? Mais de quoi parlaient-ils? Je ne comprenais pas pourquoi j'étais là et ce qu'ils attendaient. J'étais tout simplement perdue. Je ne sais pas combien de temps j'ai passé avec eux car il n'y avait aucune fenêtre et la seule lumière de la pièce était celle du plafonnier. J'envoyais mentalement des appels sos mais à qui ? Est-ce qu'on allait réellement me retrouvait là? La jeune femme que j'avais vu au départ était partie, elle ne semblait pas vouloir jouer les baby-sitteur. Les gardes étaient des clichés. Vous voyez dans les films les mecs un peu étranges avec une barbe de trois jours et de la crasse sur le visage? C'était la description exacte de celui qui s'amusait avec son couteau de chasse. A ce qui semblait être des intervalles réguliers, il s'approchait de moi et caressait ma peau avec. Il n'appuyait pas, enfin pas à chaque fois, mais je voyais quand même des stigmates rougeâtre apparaître sur mon corps. Il me restait encore quelques bleus, ou alors c'était mon imagination. Pour aller voir Cade, j'avais mis une robe blanches. Je trouvais que le blanc m'allait bien, mais je pense que je ne serais plus capable d'en porter. Heureusement que j'avais laissé tomber la médecine. Après ma mésaventure dans la forêt, j'avais brûlé cette robe à fleur main dans la main avec mes deux frères. C'était la première fois depuis un bon moment que j'avais l'impression que nous étions unis. Quand je me suis sentie prête, ils m'avaient aidé a faire partir en cendre cette mauvaise étape de ma vie. De nos vies. Nous avions tous trois découvert que nous étions beaucoup plus liés que ce que nous pensions. Effectivement, nous étions maintenant liés par le biais du surnaturel. Mes frères, que faisaient-ils à ce moment? Étaient-ils en train de s'inquiéter ? Je ne le pensais pas. Elias travaillait jusqu'à très tard et Alek devait réviser alors il s'enfermait dans sa chambre se coupant de tous contacts extérieurs. De toutes façons, je leur avais dit que j'allais rentrer tard voir pas du tout alors ils ne me chercheraient pas. Un des chasseurs attira mon attention. Il n'avait rien fait depuis le depuis et était resté sagement assis dans son coin, mais là, il s'était levé et venait droit vers moi. Il attrapa une mèche de mes cheveux et me dit "T'as beau être un monstre ma jolie, si tu promets de ne rien dire à personne de ce qu'il s'est passé et que tu nous ramènes gentiment ton cher Lewis, on te relâchera pour de bon. Ne t'amuses pas à essayer de nous doubler par contre, nous te surveillerons." Mon visage pris une expression étonnante empli de haine et de colère et je leur crachai froidement "Il en est hors de question. Vous me retenez dans un endroit insalubre sans que je sache réellement pourquoi ou même qui vous êtes puis vous me demandez de trahir l'homme que j'aime ? Vous lui voulez quoi exactement? Il n'est pas monstrueux, c'est quelqu'un de tout à fait normal ! Laissez moi partir !" Je n'aurais peut-être pas du m'adressait à lui comme ça, enfin selon ses normes, puisqu'il s'est approché furibonde et laissa s'échapper entre ses dents "Tu n'es qu'une pauvre fille. Généralement, bien que mon frère et moi détestons les Banshees, nous ne pouvons rien leur faire. La grande patronne dit que vous ne faites pas de mal alors autant ne pas vous en faire, après tout, vous êtes presque humaines. Manque de peau pour toi, la matriarche n'est pas là pour nous empêcher de te faire ce que l'on veut alors à ta place, je coopérerais et vite." De fines larmes coulaient le long de mes joues à cause du choc de sa main contre ma joue. Mais mon regard était toujours aussi dur, je n'allais pas céder. Il le compris vite puisqu'il sorti un couteau (semblable à celui de son frère) de sa poche et me fit une grande entaille sur la cuisse. J'étouffai un cri. Combien de temps pourrais-je tenir comme ça? Après l'incident, je pensais que je ne pourrais plus jamais avoir aussi mal physiquement, allaient-ils me prouver le contraire. On a tous un point de rupture, une limite à ne pas franchir. Et bien je pense que je venais d'atteindre la mienne. Je me débattais, j'essayais de faire céder mes cordes. L'homme A, celui au couteau qui restait silencieux tenta de m'approcher, mais je lui envoyai un coup de pied dans le ventre qui le mis à terre. L'homme B (celui qui m'avait menacée) lui était plus coriace et m'attrapa par les cheveux. Il me plaqua la tête contre le bitume derrière moi. Je senti sa respiration très proche de moi. Trop proche. Soudain un bruit lourd se fit entendre derrière la porte. A se plaça derrière, une sorte de pistolet à la main tandis que B me mis une main devant la bouche tout en me maintenant contre le mur froid. Au fur et à mesure que le boucan se rapprochait j'entendais des gémissements, des "carcks" et des cris. Quelqu'un approchait et je ne savais pas vraiment s'il s'agissait d'un allié ou non. La porte s'ouvrit d'un coup sec et se fracassa contre le mur, assommant légèrement A dans son élan. Un autre homme entra dans la pièce et une lueur rouge luisait dans ses yeux. En à peine quelques secondes, A était déjà au tapis et sa tête heurta le sol. B se dressa d'un bon sur ses deux pieds un sourire carnassier déformant ses traits. Il regarda froidement l'homme aux yeux rouges qui n'était nul autre que Cade. Quoi ?! Ce n'était pas possible... Cade ne pouvait pas être un alpha... Ils avaient dons raison, Cade aussi été particulier. Quoi qu'il en soit, ce n'était pas le moment de s'inquiéter pour ça, il fallait que j'agisse. Mais je n'eu pas le temps, il m'attrapa par le bras, me releva et plaqua son couteau contre ma gorge. J'avais peur, mais j'en avais assez d'avoir peur, c'en était trop pour moi. Rapidement, je glissai une main entre l'arme et moi avant de me tourner et de me mettre à hurler. B sonné, tomba au sol à quatre pattes à mes pieds. Il tenta de se lever afin de peut-être riposter mais il n'eu pas le temps puisque je lui distribuai un énorme coup dans le dos avant qu'il puisse faire quoi que ce soit. Malheureusement pour lui, j'avais visé les lombaires et avais fait en sorte de frapper assez fort pour qu'il puisse avoir des séquelles par la suite. Cet adversaire au tapis, je me tournai vers Cade. Son visage était déformé par la colère et ses traits de loups. Je me mis à lui sourire et pose une main sur son torse. Son coeur qui battait si vite et sa chaleur qui m’inondait tout entière me fit ressentir un sentiment de sûreté. Cade était venu pour moi, il était venu me sauver de ces barbares. "Tu es venu... Merci..." il ne répondit rien et me pris dans ses bras. De toute façon, je n'étais pas en étant de comprendre ses paroles, alors peut-être que oui, à cet instant, il m'avait répondu. C'est là que mes barrières cédèrent. Je fondit en larme comme une enfant plaquée contre le torse de l'alpha. Je n'avais pas peur avec lui, même s'il m'avait montré son apparence animale. Peut-être parce qu'il avait toujours dégagé la même chose, cette puissance, et que je m'y étais faite.
 
• Finalement, nous sommes rentré chez Cade, je me suis lavée et j'ai désinfecté mes plaies. Je n'avais passé que deux jours enfermée là-bas, mais ça m'a suffit. Cade avait retrouvé mon sac et c'est ce qui l'avait alarmé. Après avoir envoyé un message à mes frères pour les rassurer et leur dire que je leur expliquerai tout en rentrant, je suis allée voir Cade pour des explications. En bref, il m'a plus ou moins tout raconté, comment les chasseurs l'avaient traités lui et sa famille, son départ de Beacon Hills, comment il était devenu Alpha et sa volonté de permettre aux créatures surnaturelles de ne plus avoir à se cacher ou bien d'être persécuté comme ce qui venait de m'arriver. J'ai tout de suite adhéré à ce qu'il me disait. La Nila d'il y a quelques mois l'aurait pris pour un fois et serait resté chez elle, mais je n'étais plus cette fille, j'avais changé. Peu à peu, j'ai pris une place importante dans cette nouvelle meute. J'étais devenu son alliée, son bras droit mais aussi la médiatrice (ou bien la diplomate entendez le comme vous le voudrez) entre Cade et les autres Alphas, cherchant peu à peu des alliés à rallier à notre cause. Concernant ma maîtrise de moi-même j'ai l'impression de m'être améliorer, d'être moins incontrôlable, et j'en suis totalement redevable à Cade pour tous ces efforts qu'il m'a permis de faire.

• Et puis je me suis séparée de Cade. Ce n'était pas une séparation normale. Il a kidnappé un Steel mais je n'étais pas d'accord et ne voulais pas avoir les répercutions de cet acte sur la conscience. Alors Cade a fait sa vie de son côté, et moi j'ai commencé une nouvelle vie, continuant mes études dans le commerce.

Ton pseudo/Prénom Lya Ton âge 19 ans
Comment as-tu connu le forum? cf Malia
As-tu déjà été sur le forum? Si oui, qui étais-tu? Malia/Maiween/Jezabelle
Quest-ce qui t'as convaincu de t'inscrire sur Every monster? cf Malia XD
Le mot de la fin ? love