Whether you like it or not... | ft. Peter



 
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Whether you like it or not... | ft. Peter
Violet B. Dawson
Violet B. Dawson
Messages : 359
Jeu 5 Jan - 20:07

Whether you like it or not...

Violet B. Dawson & Peter Hale

A ssise derrière le comptoir de la réception de clinique vétérinaire de son parrain, Alan Deaton, l’attention de Violet passait tour à tout de sa pizza au boulot qu’elle devrait rendre la semaine suivante. Une étude de cas, à la suite de laquelle elle devrait dresser une stratégie de défense pour un criminel quasiment indéfendable. Elle planchait dessus depuis le départ de Deaton, appelé en urgence par le sheriff pour une « attaque d’animal » sur laquelle il voulait son avis, et on pouvait lire tout le désespoir que lui procurait ce devoir auquel elle ne portait pas grand intérêt. Son but premier, en se lançant dans des études de droit, c’était de défendre les victimes, pas les criminels… Elle comprenait l’importance de savoir comment ces deux voies opposées du système judiciaire fonctionnaient, mais il était difficile d’établir la stratégie de défense d’un homme que l’on voudrait conduire en prison par la peau des c… fesses soi-même.

Que faisait une étudiante en droit à la réception d’une clinique vétérinaire, me direz-vous ? Eh bien c’est très simple. Après avoir quitté son poste au Pentacle, elle avait rendu visite à son parrain, vétérinaire de profession, pour poursuivre un apprentissage bien différent. Car Alan Deaton n’était pas seulement un vétérinaire – c’était un druide. Oui, comme dans les légendes celtiques. N’ayant pas de rendez-vous prévu, il avait demandé à Violet de passer ce que, bien entendu, elle avait fait. Si elle prenait au sérieux ses études de droit, il était hors de question qu’elle en vienne à négliger cette autre part de sa vie… Surtout pas maintenant qu’elle vivait à Beacon Hills, ville qui regorgeait de surnaturel et qui semblait attirer les ennuis plus que nulle part ailleurs. Elle qui avait quitté Chicago pour fuir les fantômes qui la peuplait et mettre de la distance entre elle et les chasseurs responsables de la mort de son petit ami – et qui aimeraient accessoirement se débarrasser de la petite rouquine capable de les identifier – elle se retrouvait aux prises de soucis bien pires qu’une traditionnelle guerre entre lycanthropes et chasseurs.

Pour le moment, Violet s’efforçait de ne pas se mêler de tout cela, se concentrant sur ses études, son nouveau travail, prendre ses marques en ville et les deux missions que lui avait confié son oncle. Rien que de ce côté-là, entre Stiles et Thomas, elle aurait de quoi faire, et c’était déjà pas mal pour quelqu’un qui venait de débarquer en ville. Pacifiste, elle n’était pas du genre à se précipiter au milieu d’une guerre sans bonne raison, toutefois si elle le devait, elle le ferait sans la moindre hésitation. Etre pacifique ne signifiait pas qu’elle condamnait n’importe quelles horreurs, ou resterait sur le banc de touche si la situation dégénérait ou que des gens qu’elle connaissait étaient en danger.

Violet n’avait interrompu son travail que le temps de nourrir les animaux qui passeraient la nuit en observation à la clinique et réceptionner la pizza qu’elle s’était commandée lorsque la faim avait commencé à pointer le bout de son nez. La nuit s’était d’ailleurs installée depuis un petit moment quand elle avait céder à la faim et commandé sa pizza. L’heure de fermeture de la clinique étant passé depuis un moment, elle aurait pu choisir de rentrer, mais elle voulait terminer son devoir avant de plier bagages, ainsi qu’attendre Deaton afin d’avoir plus de détail sur ce dont il retournait. Un écouteur dans l’oreille, elle mangeait donc sa pizza tout en griffonnant sur une énième feuille, prenant des notes d’une manière qui aurait certainement été incompréhensible pour quiconque essaierait d’y jeter un œil mais dans lesquelles elle arrivait parfaitement à s’y retrouver.

Pas nécessairement bordélique de nature, elle avait mis un sacré bazar derrière le comptoir en bois de sorbier de la clinique, des feuilles de papier noircies de son écriture s’accumulant dans tous les coins. Après avoir passé un million de fois sa main dans ses boucles rousses, Violet avait finalement attaché ses longs cheveux à l’aide d’un crayon, de sorte qu’ils n’ajoutent plus à l’agacement qu’elle ressentait déjà. Elle avait clairement l’allure de l’étudiante dépassée par les événements, droguée à la caféine et à son insu, elle avait réussi à se coller de l’encre sur le visage. Intérieurement, elle rêvait d’un bon bain, quelques herbes ajoutées à l’eau, afin de la détendre un bon coup… Ou bien une petite séance de sport histoire de se passer les nerfs et son envie de faire manger son dossier à son insupportable professeur. L’un comme l’autre, cela devrait attendre. Ce serait sa récompense une fois ses travaux terminés.  En attendant, elle se contentait de chantonner en chœur avec la musique que diffusait l’écouteur logé dans la meilleure de ses deux oreilles, bon moyen pour décompresser sans pour autant avoir à s’interrompre.

Ne s’attendant pas à la moindre visite à cette heure tardive, elle fit un bond lorsqu’elle entendit la porte s’ouvrir brutalement – elle était pourtant persuadée de l’avoir fermée à clé – et releva le regard vers la porte. Merde... jura-t-elle à voix basse en réalisant que sa part de pizza était allée s'échouer sur sa dernière page de prise de notes. Sur ses gardes, elle glissa sa main dans son sac, duquel elle sorti une dague qu’elle garda dissimulée derrière le comptoir tout en se relevant de sa chaise. Elle n’était pas du genre paranoïaque, mais Deaton lui avait bien fait comprendre qu’à Beacon Hills, il fallait parer à toute éventualité…

© POUPI
Violet B. Dawson
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Jeu 5 Jan - 22:08
là je savais pas quoi mettre
with Violet & Peter (qui a intérêt à être sauvé par Violet /out)

Maudits chiens ! Maudits chasseurs, satanés fils de p…, qu’ils aillent au Diable, qu’ils pourrissent en Enfer, et qu’ils finissent par périr de faim, de soif, ou de tout tourment aussi incrédule qu’horrifiant ! Ils t’avaient surpris ! Et surtout, ils étaient là… Finalement… Finalement, la plus dangereuse famille de chasseurs du monde, les plus sanguinaires, les plus infâmes avaient atterri à Beacon Hills… La famille d’Aaron… Si seulement il avait été là, il aurait peut-être empêché ce tir. Ah, putain, saloperie ! La balle d’aconit n’était pas une simple munition tueuse de loup. La forme d’aconit était bien plus forte, ces chasseurs n’étaient, évidemment, pas aussi douillets que les petits Argents… Alors c’était vrai ? Les Steels avaient une rivalité avec les Argents ? Un concours de queues ? Pourtant, dans l’Histoire, bien que l’on retenait que les Argents avaient débarrassé le monde de la Bête du Gévaudan, l’on craignait plus les battues des Steels… Mais dernièrement, Sharon et ses semblables semblaient silencieux… Trop silencieux…
Et d’un coup, tu crachas du sang… noir… Et merde ! Du sorbier… Ces salops utilisaient des munitions contenant du sorbier, de l’aconit, et peut être même d’autres plantes. Ils étaient clairement là pour vous détruire, vous les loups… vous, les garous… vous, les créatures surnaturelles… Ah putain… Et ce foutu Homachin, ce kanima sensé être le tien ne se montre pas… Génial… Pourtant tu l’appelles depuis tout à l’heure… En boitant… Car non content de t’être fait avoir une fois, le foutu chasseur en a logé une deuxième dans ton mollet…


Tout avait commencé ce même soir, quelques heures auparavant. Dans ta belle porsche noire, tu passais dans les rues de la ville, te rendant au-devant d’une scène de crime d’un « animal sauvage ». Après tout, cet imbécile de Scott McCall – foutu putain de loup – t’avait pris comme consultant… Et tu te demandais si Deaton allait aussi venir… Tu avais bien pensé à aller faire un tour dans sa clinique, ensuite, histoire de voler quelques herbes. Malheureusement, cette attaque d’animal allait devoir attendre, lorsque tu fus forcé de t’arrêter brusquement, une tête inconnue se montrant sur ta route. Il sourit, cet imbécile obstruant ton chemin, avant de retirer son cigare, de souffler une bouffée de fumée, et de cracher par terre. Puis il remit son cigare entre ses lèvres, et s’avança à la lueur d’un lampadaire…
Tiens tiens tiens… Mais c’est qu’on a le Grand Méchant Loup en personne ce soir…
Au moment où tu vis son visage, tu tentas de lui rouler dessus. Logan Steel, sans doute le plus dangereux de tous dans cette famille de chasseur légendaire. Mais lorsque tu appuyas sur la pédale, il sortit son flingue et tira dans tes pneus, avant de les ranger et de prendre son énorme fusil. Il te visa, et tu ne pus que reculer. Mais ses hommes te bloquaient en arrière, et tu dégainas ton flingue kanima – une belle invention de ton œuvre : les munitions étaient remplies avec du venin de kanima et un peu d’aconit, afin de te permettre de te défendre, même avec le dôme –. Tu tiras dans son épaule, avant de tirer dans le lampadaire. Puis tu te servis de l’obscurité pour fuir, mais avant de sentir ses muscles s’engourdir par le venin, Logan te tira dans l’épaule, puis dans le mollet…


Saloperie ! Ton sang coule d’entre tes lèvres, mais aussi beau que les plumes d’un corbeau, il t’inquiéte. Comme ton état. Tu as réussi à parvenir jusqu’ici, jusqu’à cette clinique. Mais Deaton doit être parti non ? Et ce foutu kanima… Pourquoi ne se montre-il pas ? Est-il retenu ? Est-il enchaîné ? T’entend-il avec toute cette merde ? Est-il le fameux animal sauvage ? Oh, c’est bien possible… Et malheureusement, la Reine en a deux… Deux kanimas contre le tien, c’est toujours un de moins… Il est possible, comme les kanimas étaient sensibles à leur propre venin, qu’ils aient immobilisé le tien… Ah, fait chier ! Jusqu’au bout !
Tu dois y arriver… Tu n’as pas le choix… Et… Enfin, la clinique…


Ensanglanté, tu remarquas rapidement, malgré tes pupilles qui semblaient vouloir se fermer, que de la lumière éclairait la clinique. Quelqu’un y était. Un druide probablement. Bien que Scott avait accepté que tu sois son consultant, en revanche, il était possible que tu ne sois pas bien accueilli… Tu étais Peter Hale, après tout… le Grand Méchant Loup… le Jesus Christ des Loups… l’Alpha…
Tu grimaças. Au diable ce qui allait se passer, sans aide tu ne passerais pas la nuit. Alors tu trainas ton corps jusqu’à la porte qui, fermée, finit par céder sous ton coup de pied. Même un humain pouvait entrer par effraction ou défoncer une porte verrouillée…
Tu entras.
Et lorsque tu vis la personne qui t’accueillit, tu ne pus lâcher qu’un Merde… J’te connais pas toi…
Puis tu sentis ton corps être appelé par le sol. Tu lâchas un simple Soigne moi…, ne sachant même pas si elle était comme Deaton ou une simple parente. Ou une amie. Ou une amante – Deaton aimait les jeunes filles ? Il baissait dans ton estime – ou peut-être même une prostituée – non… elle ne faisait pas catin –.
Tu ne savais pas qui elle était. Tu ne savais pas ce qu’elle était. Tu ne pus même pas voir à ses yeux ou son visage si elle te connaissait ou non… Tout ce que tu pus sentir, voir, toucher, ce fut le sorbier, le noir, et le sol. Ton corps s’étala sur le sol de la clinique.
Ah, ces putains de Steels !


electric bird.





- Les Steels sont une famille de chasseurs créée en scénario par moi, et approuvés par le staff
- Aaron, Logan, sont des membres des Steels.
- le kanima de Peter est Wolfgang
- La Reine fait référence à Envy Wirorn
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Violet B. Dawson
Violet B. Dawson
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Ven 6 Jan - 19:03

Whether you like it or not...

Violet B. Dawson & Peter Hale

V iolet avait grandit en ayant toute connaissance du surnaturel, de l’existence de créatures dépassant l’entendement de la plupart des humains, peuplant des œuvres de fiction devant lesquelles ils aimaient à passer leurs soirées. C’était amusant, d’ailleurs, de regarder ce genre de film ou de série. Intérieurement, alors que ses amis étaient plongés dans ce que diffusait l’écran de télévision, elle décortiquait les inexactitudes de chacune des créatures peuplant films, séries télévisées ou romans à l’eau de rose, tous peuplés de jeunes demoiselles effarouchées éperdument amoureuses du grand méchant loup – ou d’un vampire ténébreux aussi brillant qu’une boule disco en plein bal de promo.

Contrairement à ce que beaucoup d’œuvres de fiction dépeignaient, cependant, les créatures surnaturelles peuplant le monde réel étaient – mis à part leurs pouvoirs extraordinaires – comme les humains. Il y avait des méchant et des gentils, des extravagants, des discrets, d’autres qui fuyaient les problèmes tandis que d’autres avaient le don de les attirer. Violet, elle, avait en quelque sorte le cul entre deux chaises, son rôle de druide et d’éventuelle future émissaire la poussant à s’immerger dans un monde peuplé de créatures pouvant, pour la grande majorité, lui faire la peau avant même qu’elle n’ait eu le temps de dire druide. Si elle n’était pas suicidaire, elle n’était pas non plus du genre à s’effrayer du moindre excès de colère. Son rôle était, après tout, de devenir un guide, une conseillère pour ces  créatures, pour une meute quelle qu’elle soit, et comment le pourrait-elle si elle se barrait en courant face à la moindre difficulté ? Ce n’était pas pour rien si ses parents avaient, dès son plus jeune âge, choisi de lui apprendre à se défendre. C’était ces entraînements et ces avertissements mille fois répétés qui l’avaient poussée à plonger la main dans son sac à la recherche de sa dague. Toutefois, c’était son tempérament serviable et son incapacité à ne pas venir en aide à quelqu’un en difficulté qui la poussèrent à la reposer et à quitter l’abri que lui procurait le comptoir en bois de sorbier pour se précipiter auprès de l’homme qui avait pénétré bon gré mal gré dans la clinique.

C’était une clinique vétérinaire. Autrement dit, on n’y soignait pas d’humains… Si un homme était venu ici à la recherche de l’aide c’est qu’il ne cherchait pas Alan Deaton, docteur en médecine vétérinaire, mais Alan Deaton, druide. Il devrait malheureusement se contenter de Violet Dawson, apprentie druide n’ayant jamais pris en charge un blessé sérieux totalement seule. Ses parents avaient toujours été là pour lui montrer les ficelles, pour la guider et l’aider à progresser de sorte qu’elle puisse, un jour, le faire seule.

Soigne-moi furent les derniers mots qu’avait prononcé l’homme avant de s’écrouler. Elle ignorait parfaitement qui il était. Deaton s’était chargé de lui faire un topo sur les lycanthropes qu’elle était susceptible de croiser dans les environs, mais elle n’avait encore eu l’occasion de placer un visage que sur quelques uns. Ces bestioles étaient une plaie à prendre en photo. Dans tous les cas il était hors de question qu’elle reste là à le regarder se vider de son sang sur le carrelage… D’autant que du sang noir, c’était rarement bon signe. Aconit pensa-t-elle tout en s’approchant pour voir de plus près l’état de son patient.  C’était la première fois qu’elle se retrouvait face à ce genre de situation depuis plus de trois mois. Depuis Kieran… Si cette pensée était belle et bien présente, elle s’efforça de la chasser de son esprit tout en s’agenouillant auprès de l’homme. Elle devait garder son calme, et ce n’était pas en repensant à cette nuit maudite qu’elle parviendrait à garder son sang froid.

Sans faire dans le détail, elle usa de sa dague pour déchirer le haut de l’homme afin d’avoir une meilleure vue de la blessure par balle qui marquait son épaule. Aconit… murmura-t-elle, plus pour elle-même qu’autre chose. Sans aucun doute, la blessure qu’elle avait remarqué à sa jambe était du même type. Elle devrait y regarder de plus près afin de voir de quel type d’aconit il s’agissait mais pour cela, elle devrait extraire la balle, ce qui serait plus facile à faire dans le cabinet du vétérinaire que sur le carrelage de la réception. Le problème, c’est qu’elle serait bien incapable de le porter jusque là-bas.

Allez, debout ! Encore un petit effort ! l’encouragea-t-elle, espérant le sortir de la torpeur dans laquelle l’empoisonnement l’avait plongé. D’un sens, cette histoire de dôme avait ses avantages. Certaines formes d’aconit avaient pour effet secondaire de faire changer les lycanthropes de manière assez aléatoire. En l’état, elle risquait moins de se faire bouffer qu’en temps normal. Le problème, c’est que d’après Deaton le dôme ralentissait leur guérison normalement plus rapide. Et jamais elle n’avait eu affaire à des cas pareils. Elle était druide, pas médecin, ni même véto. En attendant, cet homme, qui qu’il puisse être, devrait se contenter de ce qu’il avait sous la main, à savoir… Eh bien, elle. Insistant encore un peu, elle parvint à le faire émerger et l’aida tant bien que mal à se relever, le soutenant jusqu’au cabinet de Deaton, ouvrant elle-même le petit portillon et ainsi, la barrière de sorbier qui bloquait le passage des créatures surnaturelles indésirables. Elle aida l’homme à s’installer sur la table de consultation tout en reprenant la parole. Est-ce que vous pouvez me dire quoi que ce soit d’utile ? A défaut du type d’aconit, au moins qui vous a tiré dessus ? N’importe quoi, tant que ça peut me donner une piste, dit-elle tout en allant fouiller dans le matériel de Deaton à la recherche du nécessaire pour extraire les balles. Au pire des cas, elle pourrait toujours se résoudre à cautériser la plaie afin d’éliminer le poison, mais ce n’était pas un procédé très agréable alors si elle pouvait l’éviter, ce serait préférable. Sa question avait toutefois une double utilité : tant qu’il lui parlait, il ne tombait pas dans les pommes et ça, ça restait un bon signe. Un signe qu’elle avait encore un peu de temps devant elle. Votre nom pourrait être utile, ça sera plus pratique que de vous hurler dessus à coup de Monsieur si vous tombez dans les pommes, ajouta-t-elle, toujours dans le but de le faire parler. Et si elle l'agaçait avec ses questions, et bien tant pis. S'il avait encore la force d'être agacé, de lui râler dessus ou de l'envoyer paître, c'était aussi un bon signe.

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Violet B. Dawson
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Ven 6 Jan - 20:26
là je savais pas quoi mettre
with Violet & Peter (qui a intérêt à être sauvé par Violet /out)

Bon… Le bon côté, c’est que cette fille semble savoir quoi faire pour t’aider. Le mauvais, c’est que tu n’es pas sûr qu’elle soit réellement assez douée. Disons que la nouveauté n’est jamais bon signe dans les affaires de médecine, encore moins de médecine surnaturelle. Mais elle avait de quoi faire une bonne druidesse, vu qu’elle avait l’instinct premier de t’aider à te relever. Ce que tu as du faire en grognant. Elle a peut être compris que tu grognais contre elle, mais ce n’est point le cas. Tu grognes contre ces connards de Steels, et ce salop de stratège. Logan… Logan Steel. Tu revois ce qu’il s’est passé, mais surtout, tu l’examines. Il t’attendait. Mais ne semblait pas t’attendre toi. Peut-être voulait-il un autre ? Un loup ? Ou alors… mais… Putain… oui… Tu as été utilisé en appât. Et cette idée te met en colère, très en colère.
Vraiment très en colère.


En même temps qu’elle te permettait de te relever, tu poussas un rugissement clairement audible, et tes yeux prirent leur teinte bleutée et glaciale, montrant bien à cette petite que tu appartenais aux garous ayant déjà pris une vie innocente. Mais en plus de ce rugissement de colère et de compréhension, ta poigne sur son épaule se fit plus forte, et tu parvins à avancer jusqu’à la table d’opération.
Salop ! Putain mais je vais le tuer ce connard ! Moi ? moi ? Un appât. Pour ton putain de Hellhound ? Mais merde à la fin !
Tu étais blessé, et tu n’avais pas les idées claires. Tu parlais sous l’effet de la colère, sans penser à la pauvre apprentie qui devait sans douter t’écouter et se taire. Mais une fois allongé, elle te posa des questions précises. Tu soupiras, avant de cligner plusieurs fois des yeux et de te calmer. Tes poignes se desserrèrent, tandis que tu la regardais.
Mon nom ? Tss… Vous êtes nouvelle ici. J’avais raison… tu ne t’apercevais pas que tu avais pensé qu’elle était nouvelle sans lui demander. Elle devait mal le prendre, mais tu mesurais d’autant moins la portée de tes propos que tu pissais le sang et souffrais le martyr. Elle allait devoir faire avec.
Peter… Hale… Et tout ce que je sais sur leur satané aconit, c’est qu’ils en utilisent une forme assez rare et extrêmement concentrée. Ces salops sont… à la hauteur de leur réputation… ah et, il y a du sor… tu toussas, et du sang noir se répandit sur ton menton sorbier dans les balles… C’est… Ce… les Steels !
Les Steels étaient une famille de chasseur assez connue. Sans doute la plus connue, et pas pour de bonnes raisons. Ils étaient les chasseurs les plus dangereux de la planète, les plus sanguinaires, et les plus efficaces. En compétition avec les Argents à leurs débuts, désormais, ils n’aspiraient plus qu’à tuer l’unique bête tenant tête à la fameuse Bête du Gévaudan que les Argents avaient supprimés, des siècles auparavant : le Cerberus. Les Steels étaient les traqueurs spécialisés dans la traque des trois têtes, les trois Hellhounds. Ainsi, chacune de leur actions visaient à offrir un appât au Hellhound de la ville, afin qu’il vienne brûler le cadavre. Et parmi eux, le plus dangereux était sans aucun doute Logan Steel. Ce type avait à la fois l’allure d’un bourrin et le cerveau d’un stratège. Il montait des plans de telle sorte à toujours être en supériorité. Il maximisait et optimisait la force de chacune des escapades des Argents, et avec le minimum d’hommes. Il choisissait toujours le bon endroit, le bon moment. Tu serras les poings et frappas la table.
Je les … je les tuerais…
Tu ne voulais surtout pas qu’ils s’approchent de Malia. Non seulement ils étaient dangereux, mais surtout, ils avaient des méthodes peu orthodoxes. Il était dit que certains agissaient dans l’ombres, diffusant de l’aconit dans des endroits choisis avec calculs, tandis que d’autres posaient des pièges malsains. Certains capturaient les personnes les plus aimées des victimes et les obligeaient à se mutiler. Enfin, l’on racontait que la Matriarche n’hésitait pas à faire des alliances avec d’autres créatures dans le but de leurrer les premières…
Avec eux dans la ville, Malia était forcément en danger.

A force de penser, et de maudire les Steels, tu en oublias presque la demoiselle t’aidant, et tu te tournas vers elle, avant de tousser une nouvelle fois pour en sortir encore du sang noir. Tu commençais à transpirer encore plus, et ton corps, en plus d’être en phase de rejet du sorbier, souffrait atrocement de l’aconit.
Et vous ? Vous êtes qui ?
SI tant était qu’elle ne fuyait pas après avoir entendu ton nom, tu voulais savoir le sien. Après tout, une druidesse était toujours utile.
D’autant qu’en étant chez Alan Deaton, elle devait être sacrément prometteuse. Ou juste liée. Tu espérais que ce soit le talent de la petite que les relations et le piston qui l’avaient conduite ici…

Et tu toussas une nouvelle fois, avant de serrer les dents et d’avoir des vertiges. De nouveaux vertiges… Et le seul mot qui sortit de ta bouche fut : Malia…
Et tes mains agrippèrent le bord de la table. Tu te penchas, avant de vomir une bonne flopée de sang d’ébène… Génial…
Putain…
Tu étais vraiment mal…
Tu avais même l’impression de ne plus sentir ta jambe touchée…


electric bird.





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Violet B. Dawson
Violet B. Dawson
Messages : 359
Sam 7 Jan - 21:10

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Violet B. Dawson & Peter Hale

T âchant de faire abstraction du sang qui recouvrait déjà ses mains, Violet continua à chercher le matériel nécessaire pour s’occuper de son patient. La dernière fois qu’elle s’était retrouvée dans une telle situation, c’était son petit ami qu’elle essayait de soigner, avec l’aide de ses parents. En vain, ils n’auraient rien pu faire, mais elle avait dû essayer. Elle avait été incapable de s’avouer vaincue, pas avant que l’évidence ne vienne la frapper de plein fouet. Ce n’était pas sa faute. Elle n’était pas une incapable, elle avait fait tout ce qu’il fallait. Son père et sa mère le lui avaient répété maintes fois. Pour autant, leurs mots n’avaient pas suffit à chasser la culpabilité, la sensation d’échec qui se mêlaient au deuil qui l’accablait alors. Elle avait échoué. Pour la première fois de sa vie, elle avait maudit son impuissance, l’absence de pouvoirs à proprement parler qui lui auraient permis, peut être, de sauver celui qu’elle aimait.

Mais elle ne pouvait pas repenser à tout cela. Pas maintenant. Son esprit devait être focalisé sur son patient actuel, celui qu’elle pouvait encore sauver. Il n’était pas trop tard.

Pinces, gaze, de quoi faire des sutures s’il s’avérait que Deaton avait raison et que la guérison rapide des loups était hors-service… Elle étala toutes ses trouvailles sur un plateau, avant d’aller s’intéresser au cabinet d’herbes de Deaton et d’en sortir tout ce qui pourrait être utile une fois qu’elle aurait extrait les balles, tâche qui demeurait sa priorité. Elle avait déposé quelques flacons et autres sachets sur son espace de travail lorsque l’homme repris la parole, faisant remarquer qu’elle devait être nouvelle. Elle ne s’en offensa pas, trop concentrée sur son travail pour pouvoir être vexée par quoi que ce soit en cet instant. Et puis, il n’y avait pas de quoi jouer les susceptibles : elle était nouvelle, c’était un fait. Ce n’était pas en un mois qu’elle aurait pu coller un visage sur chaque nom qu’elle avait pu entendre, surtout vu l’importance et la diversité de la population surnaturelle de Beacon Hills. L’effet du Nemeton, à n’en pas douter. Ces puissants arbres avaient la fâcheuse tendance d’attirer toutes sortes de créatures.

Ses propos suivant, eux, eurent le mérite de retenir davantage son attention. Peter Hale. Voilà un nom qu’elle avait entendu. Deaton lui en avait parlé, l’avertissant copieusement quant au danger qu’il pouvait représenter, et lui conseillant de ne jamais lui accorder sa confiance. Elle posa alors plus brutalement qu’elle ne l’aurait voulu la fiole qu’elle avait dans la main, mais ne s’interrompit pas, s’efforçant d’écouter la suite des réponses à ses questions. Il ne lui appris pas grand-chose de très utile quand à la composition des balles, ne faisant que confirmer ce que ses années à traîner dans les pattes de ses parents lui avaient déjà permis de définir. Aconit et sorbier. La seule chose qu’elle n’avait pas devinée d’elle-même, c’était l’identité des chasseurs qui avaient attaqué Peter : les Steels. N’importe qui d’un tant soit peu informé sur le surnaturel et les chasseurs connaissait le nom de cette illustre famille. Dans quel pétrin tu t’es encore fourrée, Violet ? se fustigea-t-elle intérieurement. Elle ne s’était certes pas embarquée là-dedans volontairement, mais se retrouver coincée entre Peter Hale et les Steels, ce n’était pas une position  des plus confortables. Humains ou non, ils étaient tous aussi sadiques les uns que les autres. Leur arrivée n’était pas si surprenante que cela. Le créateur du dôme réclamait un Hellhound, et quelle créature les Steels s’étaient-ils juré de tuer un jour, aux prises de leur folle rivalité avec les Argents ? Un Chien de l’Enfer. La bonne nouvelle, c’est qu’elle avait déjà étudié les poisons qu’ils utilisaient. La mauvaise, c’est que ni elle, ni ses parents n’avaient encore réussi à en découvrir tous les ingrédients, et qu’ils n’utilisaient bien entendu pas les formes les plus courantes d’aconit, comme l’avait confirmé Peter, et qu’il était impossible que Deaton possède tout ce dont elle aurait besoin pour créer un antidote un tant soit peu efficace. Peut être y avait-il de quoi l’aider au Pentacle, mais rien ne garantissait que le loup survivrait assez longtemps pour lui permettre d’effectuer l’aller-retour.

Mais avait-elle seulement envie de sauver un homme pareil ? Sa réputation le précédait, et ce avant même que son parrain ne la tienne davantage au courant de ses agissements à Beacon Hills. La mort de Peter en réjouirait certainement plus d’un et le monde ne s’en porterait que mieux.

Perdue dans ses pensées, elle entendit vaguement Peter parler, mais ce n’est qu’en l’entendant vomir de nouveau qu’elle se décida à lui faire face, l’examinant de ses yeux verts alors qu’il tapissait le sol du sang noir, signe indéniable d’un empoisonnement à l’aconit. Ca, il s’en remettrait… Du lot, l’aconit était bien plus inquiétant. Son patient n’avait pas bonne mine. La sueur était venue s’ajouter au sang carmin et ébène qui tâchait sa peau et ses vêtements.  Pour autant, elle ne bougea pas – il était préférable qu’elle garde ses distances avec ce qu’elle s’apprêtait à lui dire, il était fort probable qu’il n’apprécie pas.

Je connais les Steels. J’ai étudié leurs poisons, ils ont de la ressource, c’est le moins que l’on puisse dire. Sa voix était calme alors qu’elle l’observait, d’un air presque curieux. Discrètement, sa main était allée trouver la poignée de sa dague posée derrière elle, là où elle l’avait déposée en entrant dans le cabinet. Mais dites-moi, Peter Hale… Pourquoi je devrais vous sauver ? Votre réputation n’est plus à faire et dans le fond, vous ne valez pas beaucoup mieux que ces Steels. Pourquoi je devrais prendre le risque de contrarier leurs plans pour sauver quelqu’un qui, clairement, ne le mérite pas ? Je pourrais tout aussi bien rendre service à la communauté et vous achever là, maintenant. Alors j’y gagne quoi, à part une jolie cible dans le dos dessinée par vos charmants ennemis ? le questionna-t-elle, d’une voix anormalement calme pour quelqu’un qui faisait face à un psychopathe reconnu, doublé d’un loup-garou – envers lequel elle n’avait pas la moindre obligation.

© POUPI
Violet B. Dawson
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Invité
Anonymous
Sam 7 Jan - 22:20
là je savais pas quoi mettre
with Violet & Peter (qui a intérêt à être sauvé par Violet /out)

La douleur te tord, tu as mal, c’est atroce. Tes mains se crispent, et tu ressens cette haine d’avoir été utilisé comme simple appât par ce Steel. Tu les hais, tous autant qu’ils sont. Ces salops de chasseurs, et leur traque à la con. S’ils trouvent le Hellhound, ils ne le remettront pas à la voix, ils le tueront. S’ils le tuent, tu seras coincé. Ah putain ! Et cette pimbêche qui  ne semble pas apte à te soigner. Bordel, mais pourquoi Deaton a laissé la clinique à une jolie rousse plutôt qu’à une bonne druidesse.
Alors qu’elle apprend ton nom, elle semble désorientée, et plus féroce. C’est simple, encore un coup des rumeurs. Le Grand Méchant Loup. Elle doit avoir peur. Ou avoir envie de te tuer. Oh putain, génial… Une druidesse incapable de faire son boulot correctement et qui cherche à tuer son gentil patient qui n’a commis que quelques meurtres dans sa vie. Bon… pas mal de meurtres, mais on n’est pas obligé de ressasser le passé, n’est-ce pas ?
Et au fur et à mesure, tu comprends que cette salope ne va pas te soigner. Tu vomis du noir, et tu souffres du poison… C’est vraiment dégueulasse de ne plus avoir tes capacités régénératives. Au moins, tu aurais eu plus de chances de survivre, bien que tu te doutes que le poison des Steels peut tuer un loup au top de sa forme…

Bordel ! Putain ! Tu risques de ne plus voir Malia ! Tu risques de perdre la vie et cette connasse commence à te parler avec sa foutue dague dans la main… Quel genre de druide est-elle ? QU’elle aille au diable, si elle ne peut ou ne veut pas te soigner…


Elle se tenait, là, juste au dessus de toi, avec ce regard de tueuse. Elle te disait qu’elle avait étudié les poisons des STeels. Bien évidemment, qu’elle les avait étudiés, ils étaient le fléau du surnaturel depuis tellement longtemps.
Mais ce fut la suite qui t’impacta directement. D’une voix froide, elle te demanda tout simplement pourquoi elle te sauverait, et pourquoi elle ne te laisserait pas mourir ici… Tu la regardas, avec le plus de dangerosité que possible, très vite remplacée par la douleur du poison et une autre giclée noire. Tu fermas les yeux… Et d’un coup, ton bras bougea. Et d’un coup, tu réunis assez de force pour lui attraper le col de son haut pour la ramener de force contre toi, et tu relevas la tête pour lui parler. Et là, tu avais l’air menaçant, combien même tu souffrais le martyr sur une table.
Parce que je suis l’Alpha…
C’était idiot, mais tu n’avais pas fini. Bien entendu, tu n’avais plus les pouvoirs d’un alpha, et elle devait le savoir, mais tu continuas avec Crois le ou non, j’ai un bêta… Et elle viendra tuer tous ceux qui te sont chers si tu ne me soignes pas… De plus…
Tu toussas sur son oreille et sa joue, couvrant sa peau de sang noir.
Tu étais bien mal en point, et ta main qui la tirait contre toi tremblait.
Et j’ai un kanima… Tu ne voudrais pas que mon dernier ordre soit de faire la même chose que ma bêta ?
Pourquoi lui révélais tu ces informations ? Parce que tu devais instaurer la frayeur. Et si on ne pouvait avoir peur d’un loup en ce moment, surtout blessé comme tu étais, le kanima restait une arme mortelle. Enfin, tu ajoutas le fleuron de tes menaces, et ce qui te rendait aussi intimidant malgré ta force perdue, ou ta faiblesse comparé aux autres alphas.
Tu te penchas alors, et tu lui dis Et puis… Sais tu que je suis déjà mort ? Tué par Derek Hale ?
Tu souris, malgré ton faible état, et toussas une nouvelle fois sur elle.
J’ai réussi à ressusciter une fois… Je pourrais le refaire… Alors dis moi… Que préfères-tu ? Avoir, potentiellement, les Steels à dos ? Ou avoir, avec assurance, un loup ressuscité sur ton dos ? Et sache que la prochaine fois que je te verrais, si tu m’as laissé crevé sur cette table, je t’enfoncerais cette dague que tu tiens dans la nuque, devant le cadavre de tes amis que je t’obligerais à regarder avant de te poignarder…
Tu serais sûrement capable de renaître une nouvelle fois. La Lune des Vers, les Banshees. Il y en avait plusieurs en ville, dont une qui te voyait comme un héros. Tu l’utiliserais, et tu reviendrais à la vie. Tu défiais la Mort. Tu l’avais déjà fait, et tu le referais sans hésiter…

Tu finis par lâcher l’apprentie, vomissant de nouveau du sang mais sur son pantalon cette fois ci… Puis tu toussas, et frappas la table d’opérations. Tu commençais à avoir de nouveaux vertiges, ce n’était en aucun cas une bonne chose ? Tu serras les dents, hurlas, avant de te prendre la tête dans les mains… Et tu murmuras, oubliant que l’apprentie rousse pourrait entendre, Je ne laisserais pas ma fille seule… Malia a besoin de moi…
Puis tu perdis conscience. Cela ne dura pas longtemps, tu te réveillas quelques minutes après. Tu mordis alors subitement ta main, avant de crier. Cela te maintenait éveillé. Tu regardas alors la druidesse et lui crachas : J’espère que tu as compris qu’il est dans ton intérêt de me sauver…
Pétasse !


electric bird.





Tout propos insultant est la pensée de Peter, pas celle du joueur. merci de m'en excuser xD
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Violet B. Dawson
Violet B. Dawson
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Mer 11 Jan - 20:43

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Violet B. Dawson & Peter Hale

V iolet était beaucoup de choses. Elle était serviable, généreuse, gentille, aimait aider les autres et n’était pas du genre à passer devant quelqu’un dans le besoin sans lui porter assistance. Elle était aussi bavarde, jalouse, bavarde, sarcastique, maladroite et parlait parfois sans réfléchir… Ce qu’elle n’était pas, par contre, c’était quelqu’un qui se laissait aisément impressionner. Elle connaissait sa valeur, avait conscience de ses capacités et faisait confiance aux connaissances qu’elle avait emmagasiné depuis qu’elle avait commencé à étudier le druidisme, et n’avait pas peur de prendre des risques si elle estimait qu’ils en valaient la peine… Et empêcher un psychopathe tel que Peter Hale de faire plus de mal qu’il n’en avait déjà fait tenterait certainement n’importe qui.

Malgré le dôme et le fait que celui-ci limite fortement les pouvoirs des lycanthropes, Violet ne s’attendait pas à ce que ses hésitations soient sans conséquences. Pouvoirs ou non, Peter Hale restait Peter Hale. Les Hale étaient une famille célèbre pour quiconque s’y connaissait dans le surnaturel et surtout, quiconque s’intéressait de plus près aux loups-garous. Peter Hale, lui, s’était fait sa propre réputation, bien éloignée et beaucoup plus sinistre que celle du reste de la famille. Elle ne fut donc pas étonnée que, malgré son état, il trouve la force de venir attraper le col de son t-shirt pour attirer la jeune femme vers lui. La menace était clairement affichée sur son visage et Violet resserra sa prise sur la dague alors qu’il approchait dangereusement son visage du sien.

Violet ne broncha pas. Oh bien sûr, son cœur battait la chamade dans sa poitrine, et sa mâchoire fermement serrée suffisait à trahir la tension qui l’habitait, et quand elle se serait tirée de ce mauvais pas, quand elle serait loin de ce cinglé, le contre coup risquait d’être désagréable. Pour le moment, toutefois, elle gardait cet air de défi plaqué sur le visage alors qu’il lui énumérait les raisons pour lesquelles elle ferait mieux de ne pas mettre sa menace de le laisser mourir à exécution. Dotée malgré tout d’un minimum d’instinct de survie, elle se contenta de l’écouter en silence, se retenant de commenter à haute voix chacune de ses affirmations, même si son cerveau, lui, tournait à vive allure.

Violet ne commenta pas lorsqu’il affirma être l’Alpha – pas seulement un alpha, non, l’Alpha, comme s’il était le seul et l’unique. Elle se retint de lui faire remarquer qu’en réalité il n’en était pas un. Que ses yeux bleus, qu’elle avait vu briller un peu plus tôt, en étaient la preuve. Elle ne lui fit pas non plus remarquer que n’était pas un alpha, il ne pouvait pas avoir de béta, pas réellement, qu’il était impossible d’établir le même lien, qu’il y ait ou non une relation de dominance entre les deux. En y réfléchissant, il s’agissait davantage d’un oméga, soumis à un  autre oméga. Violet demeura également silencieuse lorsqu’il aborda le sujet de son kanima, sur lequel son emprise s’évanouirait quand il passerait de vie à trépas.

Elle ne se risqua pas plus à lui assurer que ni l’un ni l’autre de ses alliés ne lui inspiraient la terreur qu’il essayait de lui faire ressentir, que ce n’était de toute façon pas la première fois qu’elle prendrait des risques pour contrer quelqu’un de mal intentionné. Elle l’avait déjà fait, elle y avait déjà perdu des plumes, mais cela ne l’avait pas rendue lâche pour autant. Elle savait se battre, ses parents s’en étaient assurés dès son enfance. Et elle était druide. Son savoir pourrait la protéger et s’il n’était pas suffisant… Au moins, elle quitterait ce monde avec la conscience tranquille. Et puis, si elle ne doutait pas que Peter Hale ait réussi à se trouver des alliés, Violet aussi possédait quelques amis puissants vers lesquels se tourner en cas de gros problèmes. Elle devait d’ailleurs bien avouer que voir Thomas débarquer à cet instant ne lui aurait pas déplu… Contrairement à Peter, qui continua à vanter ses exploits et son retour d’entre les morts après avoir été tué par son propre neveu, elle n’était pas du genre à abattre toutes ses cartes dès le départ. Elle préférait garder quelques as dans sa manche et lui laisser croire qu’elle n’était qu’une apprentie druide inoffensive.

La jeune femme n’avait pas plus bronché face aux actions du loup qu’elle ne l’avait fait à ses menaces. Son visage était à présent taché du sang noir que Peter ne cessait de recracher, son corps tentant de se débarrasser de l’aconit qui l’empoisonnait. Elle avait vaguement conscience du goût métallique du sang qui avait envahi sa bouche, alors qu’elle avait inconsciemment mordu jusqu’au sang l’intérieur de sa joue, la douleur l’aidant, paradoxalement, à ne pas perdre pied face à cette situation. N’importe qui de sain d’esprit aurait tenté de prendre ses jambes à son cou, aurait imploré la pitié du loup… Pas elle. Elle était bien plus coriace que ses airs fragiles ne lui en donnaient l’air. La seule et unique chose qui parvint à lui tirer une réaction fut quand, après une dernière menace, Peter se mis à vomir à nouveau du sang noir… Sur son pantalon. Ses chaussures prirent également une douche, bien entendu, et elle fit un pas en arrière dans une vaine tentative d’échapper au flot de liquide noir qui allait ruiner ses vêtements.

Etonnamment, plus que les menaces qu’il proférait depuis le début de son soliloque, ce furent ses mots suivants qui poussèrent Violet à prendre sa décision. Je ne laisserais pas ma fille seule… Malia a besoin de moi… murmura-t-il avant de perdre connaissance, faisant, pour la première fois depuis son entrée dans la clinique, preuve d’intérêt pour quelqu’un d’autre que lui-même. Plus que de choisir entre l’éventualité de se mettre les Steels à dos, ou la certitude que Peter trouverait un moyen de lui faire payer son manque d’assistance, c’était la perspective d’arracher un père à sa fille qui la décida. Deaton lui avait parlé de Malia et si elle n’avait pas eu les détails de la vie de la jeune femme, elle savait que sa vie n’avait pas été des plus simples. Qui était-elle pour prendre la décision de la priver d’un membre de sa famille, aussi tordu, mégalomane et égocentrique soit-il ?

Sa décision prise, Violet retourna vers le matériel qu’elle avait sorti un peu plus tôt, un regard de dégoût pour ses vêtements. Elle glissa sa dague à sa ceinture et rapprocha le plateau de la table sur laquelle elle avait abandonné le loup, qui commençait à reprendre connaissance. Pas décidée à faire dans la dentelle, elle n’avait même pas pris la peine de concocter quoi que ce soit qui pourrait apaiser la douleur qu’il allait devoir endurer. Après tout c’était Peter Hale, l’Alpha, psychowolf en chef. Un peu de douleur, il n’était pas à ça près. Il était déjà mort, il en avait vu d’autres, n’est-ce pas ?

J’espère que tu as compris qu’il est dans ton intérêt de me sauver… lui lança-t-il d’un air mauvais après avoir mordu sa propre main, certainement pour se garder éveillé. Si c’était de la douleur qu’il voulait, il allait être servi. Sans le moindre avertissement, Violet le plaqua contre la table, avant de plonger dans sa blessure le bout d’une pince recourbée afin d’aller récupérer la balle logée dans son épaule. Des deux, elle était la plus proche du cœur, et donc celle à traiter en premier. Désolée, je vous ai fait mal peut être ? demanda-t-elle d’un ton faussement inquiet, retirant la balle qu’elle déposa dans un petit récipient. Elle plaqua sans ménagement une compresse sur la plaie du loup, prenant la main de celui-ci pour la remplacer par la sienne. Vous n’êtes pas le premier loup que je croise. Et vous n’êtes pas non plus le premier à me menacer, ce n'est pas toujours la meilleure stratégie quand on veut obtenir quelque chose de quelqu'un. Alors la prochaine fois que vous frôlez la mort et avez besoin d’aide… Trouvez vous un autre druide, parce que je vous regarderai crever lentement sur le carrelage de la réception, l’averti-t-elle, approchant son visage de celui du loup. Et je ferai en sorte de m’assurer que cette fois, vous restiez mort. Je suis certaine qu’il doit bien y avoir une recette quelque part pour se débarrasser des ordures telles que vous. Les loups avaient la facheuse tendance à sous estimer les druides. Grave erreur. Ils n’étaient certes pas les plus puissants de ce monde, mais ils avaient accès à un savoir, à des rituels, qui sans en faire des armes sur pattes, faisaient d’eux bien plus que de simples guérisseurs.

Elle s’éloigna à nouveau, s’emparant de sa dague pour déchirer le bas du pantalon de Peter avant de le débarrasser cette fois de la balle logée dans son mollet. Les lignes noires qui ornaient sa peau, suivant le tracé de ses veines, indiquaient qu’elle n’avait déjà plus beaucoup de temps pour trouver une solution au poison des Steels. Pas le temps de retourner les placards de Deaton à la recherche des différents types d’aconit utilisés par les Steels. Même si elle trouvait tout ce qu’il lui fallait, Violet ne pourrait concocter qu’un antidote approximatif, tant le poison utilisé était complexe. La solution la plus rapide serait aussi beaucoup plus douloureuse… Ca, elle s’en moquait pas mal. Elle commença alors à retourner les placards. Si Violet se doutait que Deaton préférait les méthodes plus douces, il devait avoir le nécessaire pour parer à une urgence. Ah, voilà ! s’exclama-t-elle, trouvant finalement son bonheur, se redressant avant de se retourner vers Peter. Il paraît que vous adorez le feu, lança-t-elle à Peter, un petit chalumeau à la main. Car quand on n’a pas l’espèce d’aconit exacte sous la main, la meilleure façon de soigner un loup blessé avec cette plante était de la brûler… Mais habituellement, le loup en question avait la capacité de se remettre rapidement, ce qui ne serait pas le cas de Peter.  

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Spoiler:
Violet B. Dawson
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Ven 3 Fév - 21:19
là je savais pas quoi mettre
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Tu ne sais pas si tu as réussi à la convaincre. Tu ne sais plus ce qu’il se passe pendant un instant. Deux instants ? Trois instants. Plusieurs instants. Tu oublies presque où tu es, et tu sens la blessure et le poison te mordre et t’emmener de l’autre côté. Tu sens presque que tu te perds dans cette lumière, cette fameuse lumière que tu vis des années auparavant, mourant pour la première fois. Cette fois ci, cependant, la mort semble te tirer méchamment, car tu n’as pas souvenir d’une telle douleur. Tu n’as que ce souvenir de mort rapide après les délectations des flammes ardentes. La mort est-elle jalouse que tu sois parvenu à la quitter ? La Mort est elle une entité ou une fatalité ? A quoi penses tu ? Ah oui, c’est vrai, le poison te fait perdre la boule, lentement. Tes yeux se sont fermés, et tu ne sembles plus te réveiller… encore. Mais là c’est pire. Tu te sens mourir, c’est atrocement désagréable. Car c’est long. La dernière fois, avant d’en être là, tu as certes brûlé, mais ensuite on a mis fin à tes souffrances. Là ce sont tes souffrances qui veulent ta fin.
Alors, en train de délirer, tu murmures dans ta nouvelle inconscience : La Mort… est-elle… vivante ?. Tu n’es pas bien. Tu n’es plus bien depuis longtemps, mais les minutes d’inconscience qui ont précédées la décision de sauvetage de la druidesse te font complètement délirer et te poussent dans les profondeurs de la non-vie. Tu vas mourir. Tu le sais. Tu n’aimes pas cela. Tu tentes de te réveiller, en vain… Ta tête tourne. Tu n’as pas oublié la dernière chose que tu as dite avant de sombrer, mais tu ne réfléchis pas – on te pardonnera, dans ton état – et il te semble presque impossible que tu aies parlé de Malia… pourtant, depuis que tu la sais ta fille tu ne peux pas te l’enlever de la tête. Elle est comme une drogue. Elle EST une drogue. Mais une drogue qui, surprenant, te touche aussi. Avant, en voyant les parents dans les rues, tu te demandais pourquoi… Maintenant tu sais, et c’est d’autant plus dur qu’elle ne t’a connu qu’en monstre – selon elle, car tu n’es absolument pas un monstre, tu es l’Alpha – et ne t’aime pas. Tu pourrais alors décider de la laisser de côté, de ne pas t’en occuper, de l’oublier, mais tu ne peux tout simplement pas… C’est nouveau. C’est étrange. Tu as beau vouloir, désirer retrouver ta puissance, écraser Scott, ce petit insecte, et sa petite clique, en vrai, au fond de toi, la première chose que tu sembles vouloir est l’amour de ta fille… La présence de ta fille… Tu veux qu’elle vive avant tout. Tu veux la protéger avant tout. Tu veux qu’elle t’aime pour pouvoir l’aimer encore plus. Pourtant, durant de nombreuses années après sa naissance, elle n’était qu’une parfaite inconnue. Pire, un coyote. Un coyote sauvage,
une sauvage, une sauvage, même pas un être humain – tu reconnais la référence ?  –. Une vie lambda d’un animal désirant faire sa vie normalement loin des humains… Un simple loup du Désert. C’était une étrangère. Une complète et insignifiante étrangère. Et pourtant une fois que Lydia t’annonça la vérité tout changea. Une fois que le secret de Talia fut révélé, ta perception changea du tout au tout… Et Malia devint une obsession car un simple nom… Une fonction associée… Et lorsqu’enfin tu pus mettre un visage dessus, elle devint ta fille. DU moins de ton côté, ton ressenti… Elle devint importante. Elle était importante. Elle EST importante. Car la famille est quelque chose d’important pour toi. Tellement important que tu es capable de porter le fardeau d’un grand pouvoir en échange de la vie de ta nièce, que tu es capable d’affronter sans ménagement ton neveu, quitte à le tuer, s’il le faut, pour restaurer l’honneur de la famille, pour venger le sort de tes frangins, le sort de tes neveux, le sort de ta sœur, le sœur de la maison des Hale… Oui…
Oui… La famille est importante. Pas au point de ne pas la sacrifier quand il le faut, mais à un tel point qu’elle est devenue ta faiblesse, qu’elle est devenu ton centre. Après tout, il te faut bien un centre, au vu de ton esprit quelque peu différent – anormal –… Ainsi, Malia est importante, précieuse… Sa vie t’es même inestimable. Plus que cela, elle est ta chaire, elle est ton sang, elle est l’ensemble de tes os, ta puissance, ton enfant. Et s’il le fallait, tu n’hésiterais pas, en réalité, à mourir pour lui sauver la vie. Ou à endurer les pires tortures mentales ou physiques afin de la protéger... C’est étrange. Un sentiment complètement nouveau depuis son « existence officielle ». Un sentiment que tu soupçonnes être le même pour tous les parents existants... quand ils aiment leur enfant bien entendu. Tu es prêt à la mettre avant toi. Tu la mets déjà avant toi. Combien même elle te rejette, combien même elle te méprise, combien même elle te hait…
Mais tu veux son amour…
Tes poings se serrent.
Tu ne peux pas mourir maintenant.
Tu ne peux pas laisser le sombre voile de la Mort te recouvrir. Tu ne peux pas laisser ta fille seule, malgré le fait qu’elle ne veuille pas de ton aide. Tu ne peux pas accepter un tel destin. Et tu ne peux pas ne pas la revoir une dernière fois.
Alors tu cries.
La druidesse en herbe parlait peut-être, mais le cri arrive, tu n’entends pas la demoiselle.
Et la douleur s’amplifie. Tu gémis. La balle est retirée et tes esprits se reprennent quand la plaie doit être compressée.
Et soudain, tu ouvres les yeux, ceux-ci illuminés de ta lueur bleutée de garou ayant retirer la vie d’une innocente personne… Dans ton cas, ces lumières devraient peut-être s’intensifier plus que pour quiconque alors. Et au même moment où tes yeux s’allument, ton corps se redresse d’un coup, avant d’être plaqué de nouveau contre la table.
Le choc de ta tête est assez dur pour te réveiller…


Tu grognais. Tu dormais ? Non, tu mourrais avant de l’entendre, la conscience de n’être plus que l’ombre de quelque chose…, la souffrance était suffisante pour t’en empêcher, et c’était une bonne chose ? Cela signifiait que tu étais encore vivant, pour le moment. La douleur, la gelée noire, le poison… Tout semblait se mélanger, et tu faisais des efforts surhumains – bonne chose que tu sois supérieur aux humains – pour ne pas crier. Tu serrais les dents, ta mains appuyant la compresse, alors que la jolie disciple parlait. Tu levas les yeux au ciel, exaspéré. Alors elle ne prenait pas ce genre de menace ? Quelle menteuse. Tu essaies de te convaincre que tu n’as pas eu peur ? Tu toussas, crachant encore ce liquide noirâtre, avant de te crisper de douleur. Elle s’occupait toujours de tes blessures après tout… Et elle n’y allait pas de main morte. Enfin une bonne chose. Si le prix du rétablissement était la douleur, alors il n’y avait pas  à hésiter. Tu irais ensuite tuer ce maudit Logan et sa clique…
Après tout, tu avais été surpris par leur arrivée en ville. Mais tu ne te ferais plus prendre au jeu…

Et si tu ne sais pas comment je suis revenu, tu ne sauras pas comment… comment… tu toussas encore comment me stopper de revenir une seconde fois d’entre les morts…

Puis elle s’éloigna, avant de revenir te triturer, te creuser le mollet. Tu finis par lâcher un petit cri de rage et de douleur, avant de tenter, par réflexe, de bouger la jambe. Impossible. Elle semblait déjà trop loin, hors de ta portée. Tu ne la sentais pas. T ne sentais que la douleur répercutée dessus… Si tu sais comment gérer un loup et une menace, pourquoi tu continues à me soigner, hein ? tu ricanas, mélangeant rires sinistres et liquide sinistre. Mélangeant l’horrible à l’horreur. Tu ne pensais pas du tout que Malia t’avait sauvé la vie en apparaissant entre tes lèvres. Après tout, vu que tu ne voulais pas t’avouer que ta fille était plus importante que toi, il t’était difficile d’admettre qu’elle était la raison pour laquelle tu étais soignée, qu’elle était la raison pour laquelle Violet avait choisi la guérison à la destruction. Surtout que les Steels sauront…
Les Steels savaient toujours. Ils n’étaient pas constitués que de guerriers comme Logan, d’assassins comme Aaron, ou d’impitoyables comme Sherihane et Lyana. Non, il y avait aussi, chez les Steels, un flot d’information bien trop important pour oser tenter de le démanteler, et chaque personne aux coins des rues pouvaient faire partie du clan ou l’aider, faire partie de la famille ou le voulant…
Ainsi, Violet était réellement en train de risquer sa vie pour toi. Tu étais bien heureux, mais désormais tu voulais savoir pourquoi… Pour ne pas rester dans l’ombre…

Et d’un coup, tu poussas un hurlement, alors que la balle était extraite, avant de souffler comme un essoufflé fatigué. Comme si tu venais de passer la pire épreuve de ta vie… Avant de penser aux flammes, et soudain, tout se calma. Tu avais affronté le feu, tu avais brûlé pour être envoyé en enfer, tu pouvais bien tenir quelques soins, non ?
Mais la demoiselle, aussi sadique dans son devoir que toi dans… non, tu restais bien plus sadique, mais tout de même. Elle tenait un chalumeau à la main, adorant alors te rappeler – on avait dû lui raconter, malheureusement – que tu adorais le feu. Tu hurlas de rage, un bruit proche d’u grognement d’un animal tueur et furieux sortant d’entre tes lèvres, avant de sentir la brûlure. Et le gronement devint plaintif…
Quelle garce. Tu l’aimais de plus en plus cette petite, tout comme tu la haïssais du plus profond de ton cœur. Elle était comme Stiles. Aussi intéressante que perverse et détestable…


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Tout propos insultant est la pensée de Peter, pas celle du joueur. merci de m'en excuser xD

(PS : pardon pour le retard. Si je dois modifier, n'hésite pas à me le dire)
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Violet B. Dawson
Violet B. Dawson
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Sam 4 Fév - 18:39

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Violet B. Dawson & Peter Hale

T u essaies de te convaincre que tu n’as pas eu peur ? lui demanda Peter entre deux toux et autres grognements de douleur, alors que Violet s’occupait d’extraire les balles. Son regard ne dévia de sa tâche qu’un bref instant, se posant sur le visage de Peter avant de revenir sur sa blessure. Pas du tout. Je sais que vous êtes un homme dangereux et que vous n'hésiterez pas à mettre vos menaces à exécution. J’ai seulement pas pour habitude de me rouler en boule dans un coin dès qu’un truc un tant soit peu effrayant me tombe dessus. Je préfère garder mon sang-froid et les idées claires. Une chance pour vous, ou vous n’auriez eu personne pour vous soigner ce soir. La peur n’était pas une émotion étrangère pour Violet. Elle avait beau être une druidesse, elle était avant tout humaine. La peur faisait partie du quotidien, que l’on soit confronté régulièrement à des créatures bien plus fortes que soi ou non et chacun y réagissait de manière différente. L’accepter et y faire face étaient la première étape si l’on voulait être en mesure de garder son sang-froid quand une menace se présentait. Elle avait conscience de ses forces comme de ses faiblesses, de ce qui jouerait en sa faveur ou lui poserait problème, et cela lui permettait de garder son calme et l’esprit alerte dans à peu près toutes les situations.

Et si tu ne sais pas comment je suis revenu, tu ne sauras pas comment… comment… comment me stopper de revenir une seconde fois d’entre les morts… commenta Peter tandis qu’elle continuait de s’occuper de ses blessures. Violet ne commenta pas, demeurant concentrée sur ce qu’elle avait à faire. Elle aurait pu lui dire qu’en cherchant bien, tout fini toujours par se savoir, ou que Deaton serait surement en mesure de tout lui raconter, mais il aurait été stupide de lui avouer sa proximité avec le vétérinaire, son parrain, qu’elle voyait comme un membre de sa famille même s’ils ne partageaient pas le même sang. Stiles pourrait aussi très certainement l’informer, mais Peter n’avait pas non plus besoin de savoir qu’ils se connaissaient, que Deaton lui avait demandé d’aider le jeune homme à en apprendre davantage sur le druidisme. Inutile d’abattre toutes ses cartes, ou de mettre qui que ce soit d’autre au milieu de toute cette histoire.

Si tu sais comment gérer un loup et une menace, pourquoi tu continues à me soigner, hein ? demanda finalement le loup, ricanant au passage comme s’il ne croyait pas un mot de ce qu’avait pu lui dire Violet. Surtout que les Steels sauront…

Violet, à présent occupée à retourner les placards à la recherche du nécessaire pour traiter cette plaie infernale, n’eut pas le temps de répondre à Peter que déjà celui-ci poussait un hurlement. Elle le laissa évacuer sa douleur, et tout ce qui allait avec, allant certainement de la colère à la frustration de devoir mettre sa vie entre les mains de quelqu’un d’autre. La vue du chalumeau ne sembla pas l’enchanter – pour être honnête, elle n’aurait certainement enchanté personne – mais comme on dit, il faut ce qu’il faut. Les veines noires qui parcouraient sa peau suffisaient à faire comprendre à la jeune druide que le temps pressait et malheureusement pour Peter, le moyen le plus rapide d’éliminer le poison, c’était de le brûler.

Le temps d’un instant, elle reposa sa trouvaille pour sortir d’un placard de quoi traiter la brûlure qu’elle allait infliger à Peter. Je ne continue pas de vous soigner parce que vous m’avez menacée. Je le fais parce que, aussi incroyable que cela puisse paraître, vous m’avez montré qu’il reste encore quelque chose d’humain en vous. Et que quelle que soit votre relation avec votre fille, c’est à elle de décider si elle veut ou non de vous dans sa vie, pas à moi, expliqua-t-elle, revenant vers la table où reposait Peter. Quant aux Steels, je me débrouillerais. Vous ne serez pas la première de leurs proies à qui je viens en aide et pourtant, je suis toujours là. A croire que Violet avait un don pour mettre des bâtons dans les roues des chasseurs. Elijiah en Ecosse, un jeune Steel en France, un gamin, vraiment… Concernant Elijiah, elle en avait déjà payé les conséquences mais elle était jusque là passée entre les mailles du filet concernant les Steels. Pour combien de temps, ça, elle l’ignorait. Au moins, le premier loup qu’elle avait sauvé des assauts des Steels était un innocent… On ne pouvait pas vraiment en dire autant de Peter Hale.

Maintenant qu’elle avait tout sous la main, elle alluma le chalumeau, la flamme bleue et menaçante de l’engin apparaissant au bout du tuyau métallique. Elle jeta un coup d’œil à Peter, comme pour s’assurer qu’il était prêt, ou qu’il n’avait pas changé d’avis et ne préférais pas crever plutôt que d’affronter la flamme… Quoi, on ne sait jamais ! Finalement, elle se décida et approcha la flamme de la première plaie du loup, commençant une fois de plus par celle de son épaule, la plus à risque des deux. L’odeur de chair brûlée ne tarda pas à envahir la pièce et Violet fronça légèrement le nez. SI elle n’était pas vraiment désolée pour Peter, on ne pouvait pas non plus dire qu’elle prenne un quelconque plaisir sadique à lui infliger pareil traitement. Elle espérait quelque part qu’il perde connaissance, cela lui éviterait une quelconque réaction incontrôlée de la part du loup face à la douleur insupportable qu’elle lui infligeait.  

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Violet B. Dawson
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Mer 22 Mar - 17:14
là je savais pas quoi mettre
with Violet & Peter (qui a intérêt à être sauvé par Violet /out)

Finalement, elle a la tête sur les épaules, et elle tient bien mieux que ce que tu aurais pu penser. La douleur est toujours présente, mais à force de te concentrer dessus et de te laisser souffrir, tu parviens à maintenir la conscience de ton être la plus éveillée possible. Tu ne veux pas t’endormir, mais sans doute n’est-ce que la simple peur – ben quoi ? même l’Alpha a le droit d’avoir peur – de remettre ta vie entre des mains inconnues. Bien qu’elle semble assez douée dans son domaine, elle n’en reste pas moins, à  vue, qu’une apprentie. Tu aurais préféré tomber sur Deaton, au moins, lui avait la renommée qui accompagnait son œuvre, son travail.
Cris tant d’épouvante que de souffrance, tu laisses la mélasse noire comme la Mort s’étaler encore sur ton menton, et sur ton vêtement, du moins, ce qu’il en reste ? Tu as ce sourire pervers au visage, mais l’on ne se leurre pas, tu as mal, extrêmement mal. Tu es en train de te faire fouiller les plaies, tu es en train de subir un châtiment que tu aurais très bien pu infliger à Kate Argent, pour la faire souffrir, pour te venger de son affront, lorsqu’elle avait brulé les Hale…

Ensuite vient la peur du feu. Mais n’est-ce pas tout à fait normal d’avoir la phobie des flammes depuis que tu as vu toute ta famille mourir, dévorées par les crocs affamés des flammes ardentes d’un incendie criminel, avant de mourir une première fois, arrosé de feu et de braises, d’alcool soufflé par la chaleur et de la sensation de fondre lentement… Le feu et toi êtes de vieux amis, mais ce n’est pas une amitié que tu aimerais ramener d’entre les morts, et c’est pourquoi durant un instant tu te demandes si tu ne veux pas affronter le poison d’une autre façon… Mais c’est en voyant le regard désapprobateur de Violet que tu comprends qu’elle n’aime pas cela, et que ce doit être la seule façon…

Si seulement tu avais pu demander à la Mort de te prendre plus tard, ç’aurait été plus simple. Comment cela, on ne peut pas parler à la Mort ? Dans ton état, je pense qu’il est normal que tu débloques complètement, tant la douleur te laisse dans une semi inconscience, alors que les hurlements du loup que tu es retentissent entre les murs, avant de s’enfuir dans la forêt, dans la ville, et surtout de parvenir aux oreilles de la plupart des autres créatures du hameau, ce qui, étrangement, est un nombre de surnaturel assez conséquent…


La chaleur des flammes, et la réaction de ton corps, chauffant, brûlant avant de presque fondre, te permit sans le vouloir de finalement tomber dans l’inconscience, et ton esprit sentit qu’il était tiré vers la lumière, chose que tu ne voulais absolument pas. Pourtant, dans ce monde inconscient, tu n’étais plus dicté que par les lois biologiques, et seul ton cœur, ton corps, et ton cerveau avaient besoin de fonctionner pour te laisser en vie. Auquel cas, c’était avec l’anti vie que tu allais passer un long moment…
Alors que tu sombrais finalement, laissant ton corps aussi calme qu’endommagé aux mains de la rouquine, un visage t’apparut, un rictus effrayant sur le visage, une vue perçante sur ta détresse, une bouffée d’adrénaline encore affichée à ses lèvres, armées d’un sourire pervers. SLade. Il était la faute de tout cela, il était l’homme que tu devais tuer, dont tu devais te venger, que tu devais écraser, et dont tu devais protéger ta fille, ton unique enfant… mais lorsque tu pensas à elle, un autre visage t’apparut, le sien. Cette belle forme, ce beau visage, qui te souriait. Oh, tu savais que dans la réalité abritant ton corps inconscient, elle ne te souriait jamais, mais cette terrible envie, ce désir permanent de la voir te considérer comme un être à aimer, comme son père, et de te livrer l’un de ses charmants sourires, ces rayons de soleils si chauds et agréables, t’embrasait d’un espoir incroyable. N’était-ce pas dénué de sens de ne vouloir de ta fille que son bonheur, et de ne désirer qu’un simple sourire, qui pourtant te mettrait, tu en étais, au fond de toi, sûr, dans tous tes états ? Après tout, tu n’étais, à l’origine qu’un vrai, qu’un pur égoïste, égocentrique et inhumain personnage non ? DU moins, c’était apparemment un sentiment accepté par tous ceux que tu croisais. Et bien que généralement tu n’en avais cure, là, tu devais avouer que tu ne savais pas réellement comment te comporter avec ta fille… Si rien que l’idée d’un sourire de sa part te faisait autant de bien, n’y avait-il pas lieu de s’inquiéter ? Ne valait il pas mieux qu’elle décède sous les coups de son horrible mère ? Ton cerveau, ton esprit te criaient que oui, qu’il fallait la livrer à Corinne, pour gagner une alliée et perdre ta seule vraie faiblesse, mais ton cœur criait, pour la première fois depuis si longtemps, hurlait, comme jamais, lorsque tu pensais à cette idée. C’était ta fille… Malgré le fait que tu ne sois pas réellement un bon père – apparemment – tu restais un père. C’était un instinct… Tu ne pouvais juste plus espérer ta vie dans un monde où elle n’existerait plus… C’était juste… Impossible…

Alors contre toutes attentes – à moins que vous n’ayez espéré que cela –, tandis que ton corps dormait, subissant le tourment des flammes pour brûler le poison en toi, ton esprit revoyait le visage de ta fille, de cette Hale qui n’avait découvert ce fait que depuis peu…

Et lorsque tu te réveillas, après quelques… combien de temps ? Tu n’avais aucune idée, tes yeux cherchèrent ta « sauveuse ». Ne la trouvant pas au début, tu remarquas bientôt – wow, ta tête était vraiment en compote – que sans ouvrir les yeux, en gardant tes paupières fermées, tu ne verrais rien. Tu grognas, avant de laisser tes pupilles couleur saphir observer la rouquine. 2tait-ce fini ? Avais tu la chance d’avoir évité de subir le pire ? Ou n’étais-tu que trop optimiste ?
Tu toussas pour toute réponse, mais le noir qui coulait quelques temps auparavant ne semblait plus se déverser de ta gorge. Surpris, tu tentas de parler, avant de gémir de douleur, ta peau brûlée ne te voulant pas du bien…
C’est fini ?
Tu avais murmuré. Tu avais chuchoté, sans même savoir si l’on t’entendait…
Peut-être rêvais tu ?
Et si tu étais mort ?

electric bird.





Tout propos insultant est la pensée de Peter, pas celle du joueur. merci de m'en excuser xD

(PS : pardon pour le retard. Si je dois modifier, n'hésite pas à me le dire)
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Violet B. Dawson
Violet B. Dawson
Messages : 359
Ven 24 Mar - 13:27

Whether you like it or not...

Violet B. Dawson & Peter Hale

S ans grande surprise, Peter ne tarda pas à perdre connaissance. Même les loups-garous n’étaient pas immunisés contre la douleur et le dôme ne faisait qu’empirer les choses. Il ne pourrait pas guérir aussi rapidement qu’il l’aurait fait en temps normal et si elle n’avait aucune sympathie particulière pour cet Alpha autoproclamé, Violet n’était pas sadique. Le torturer ne lui apportait aucun plaisir et elle n’avait qu’une hâte : en finir avec cette tâche, et pas seulement parce qu’une fois terminé, elle serait débarrassée du loup et pourrait rentrer chez elle et prendre une douche aussi nécessaire que méritée. Elle devait vraiment penser à amener un change à la clinique, pour parer à ce genre d’imprévus…

Silencieuse, elle en termina avec la plaie à l’épaule du loup avant de passer à celle à sa jambe, lui faisant subir le même traitement. Une fois la teinte noire des veines de Peter disparue, elle éteignit le chalumeau et le déposa sur le meuble le plus proche, avant d’aller ouvrir la fenêtre. Ce serait un miracle si elle arrivait à se débarrasser de l’odeur de chair brûlée qui avait envahi la clinique. Les clients de Deaton risquaient de poser de drôles de questions le lendemain, il serait peut être sage de lui laisser une note avant de partir afin qu’il ne se pose pas trop de question à l’ouverture le lendemain matin. Peter toujours inconscient, elle s’en alla fouiner dans les cabinets de Deaton – ceux qui ne contenaient pas de matériel pour les animaux – à la recherche d’un onguent pour apaiser ses brûlures.

C’est fini ? entendit-elle murmurer derrière elle, alors que perchée sur la pointe des pieds, elle attrapait le bocal contenant ce qu’elle recherchait. Presque. Elle ouvrit le couvercle tout en revenant vers Peter. Juste le temps de vous tartiner avec ça et je pourrais vous mettre dehors, annonça-t-elle avant de joindre le geste à la parole et d’étaler un peu du contenu du bocal sur les brûlures du loup. De ce qu’elle en savait, il était plutôt efficace pour soulager la douleur, et permettrait aussi de favoriser la cicatrisation et d’éviter une infection. Elle l’avait utilisé sur elle-même à quelques reprises lorsque la maladroite qu’elle était s’était brûlée  en jouant les apprenties pâtissières, mais jamais elle n’avait été brûlée à ce point-là. Elle s’occupa donc de sa plaie à l’épaule, qu’elle couvrit d’une compresse avant d’aller en fait autant à celle de sa jambe. Une fois fait, elle referma le bocal. Terminé. Prenez ça. Et gardez le bocal, comme ça vous n’aurez pas à revenir et je n’aurais pas à vous revoir, dit-elle, avant de s’occuper de ranger le bazar qu’elle avait mis dans le cabinet. Après cela, elle devrait s’occuper du bazar que Peter avait mis, et qui recouvrait le carrelage de la salle de consultation – et sur elle… Elle n’était pas prête d’aller se coucher !

© POUPI
Violet B. Dawson
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