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Finalement après avoir bataillé pendant maintes années, je me décidais enfin à aller voir un psychologue pour parler de ce qui s'était passé dans ma vie. Bien évidemment je ne pourrai pas faire part de tout ce qui me touche, je ne suis pas sûr qu'il apprécie que je balance que mon ex était devenu un loup-garou qui a égorgé ma fille de trois ans. Là je finirai direct en asile psychiatrique ou je ne pourrai plus aider les gens à ne pas vivre ce que moi j'ai vécu. J'avais trouvé ma voie, essayer de sauver les gens de ces créatures assoiffées de sang. C'est Slade qui m'avait entraîné pendant deux longues années, mais je ne faisais pas partit de sa fratrie de chasseurs. Tout simplement parce que je la trouvait trop archaïque, trop rude, trop je tue et je m'en fiche de savoir si tu n'as fais de mal à personne. Bref, ce n'était pas pour moi, je ne souhaitais pas devenir une tueuse sanguinaire sans remords et sans cœur.
Bref me voilà dans le couloir en train d'attendre mon tour anxieusement, les jambes qui se secouaient, moi qui me triturait les doigts signe de stresse... Je n'aimais pas particulièrement les hôpitaux avec leur fragrance bizarre, le bruit, le stresse que l'on ressentait etc... Je respirais profondément tentant vainement de me concentrer sur les battements de mon cœur afin de me calmer ce qui ne fut pas vraiment efficace. Je me dis alors qu'aller dehors pourrait me faire du bien, mais au moment où je me levais, je me sentis vaciller puis plus rien. Je finis alors par me réveiller je ne sais combien de minutes après mon poignet dans la main d'un homme, celui-ci semblait prendre ma tension « Où suis-je ? » demandais-je tout simplement, j'étais dans le coltard, vraiment pas bien. Comme si je me réveillais avec trente-neuf de fière, ma bouche était sèche, je déglutis tout en observant les alentours. Je n'étais plus dans le couloir de l’hôpital en tout cas. « Que s'est-il passé ? » malgré mon état je pouvais très bien discerner que j'étais tombée sur un très bel infirmier. Il pourrait être totalement mon type si je n'avais pas tout bonnement cessé de vouloir aimer une personne. Je me redressais alors tout en me frottant la tête, je m'étais probablement cogner dans ma chute, espérons que je n'ai pas de commotion cérébrale (merci les séries pour ses maux scientifiques)
Passe la souris sur l'image, tu verras c'est magique…
31 avril. Les choses s’amélioraient. Certes, il ne fallait pas crier victoire trop tôt, ce n’était pas le moment encore. De toute façon, ce n’était pas ton genre, des années de travail aux urgences t’avaient appris que rien n’était jamais gagné. Surtout dans un combat pour la survie et c’est ce qu’était cette lutte contre ce mystérieux Gabriel. Bien sûr, tu étais resté en dehors de ça. Tu n’étais pas un héros, tu ne cherchais pas à l’être. Tout ce que tu voulais, c’était protéger les tiens et retrouver le calme d’avant. Enfin, si Beacon Hills avait déjà été véritablement calme un jour.
Quoi de mieux pour une vraie sensation de presque retour à la normale qu’une bonne journée de boulot ? C’était ce que tu avais lancé à Emmy lorsqu’elle t’avait demandé pourquoi tu allais travailler sur ton jour de congé. Enfin pas tout à fait puisqu’elle ne savait toujours pas que tu étais un renard. Milka avait pleuré à ton départ pour t’accompagner mais tu n’avais pas cédé. Comme tu avais tout ton temps, tu décidas d’y aller à pied. Une bonne demi-heure plus tard, tu poussais la porte de l’hôpital. Quelques signes de tête amicaux, une poignée de main ou deux et tu fus dans le service des urgences qui était en pleine effervescence. Tu prêtas main forte à deux internes en train d’essayer de stabiliser un accidenté de la route. Après une heure de bataille acharnée, tu dus déclarer le décès. Un peu frustré, en colère contre la vie, tu errais dans les couloirs à la recherche de ton sang-froid habituel quand tu vis une femme s’effondrer. Aussitôt, tu redevins le médecin urgentiste que tu étais. Tu te jetas sur le sol à ses côtés. « Madame, vous m’entendez ? Si c’est le cas, serrez ma main. » Aucune réponse. Son pouls était un peu erratique mais rien d’affolant. Elle s’était simplement évanouie. Quelqu’un t’apporta un brancard et il t’aida à l’y installer. Tu la conduisis aux urgences où tu étais certain de trouver ce dont tu avais besoin.
Une dizaine de minutes s’étaient écoulées depuis son évanouissement quand la jeune femme reprit finalement conscience. Tu étais en train de prendre son pouls qui était redevenu parfaitement régulier. Tu lui adressas un sourire amical. « Ne vous inquiétez pas, vous êtes au Beacon Hills Memorial, aux urgences. Je suis le docteur Woodbury. Vous avez fait un petit malaise, rien de grave. Pouvez-vous me dire votre nom ? Quel jour sommes-nous ? » Ton discours était rodé même si tu essayais de le rendre un tant soit peu vivant à chaque fois. D’autres ne se donnaient pas cette peine mais si tu étais devenu médecin, c’était pour aider les autres, tu n’étais donc pas indifférent à leurs inquiétudes, loin de là.
Les hôpitaux me rendaient toujours extrêmement nerveuse, mais je devais absolument parler à quelqu'un de ce qui s'était passée cette fameuse nuit. Malheureusement je ne pourrai pas détailler tous les faits au risque de finir dans un hôpital psychiatrique où je ne pourrai plus aider personne. Mais au moment de me lever pour aller prendre l'air, je vacillais puis tombais dans les ténèbres. Je ne me réveillais que quelques minutes plus tard mon poignet dans les mains d'un infirmier plutôt séduisant. Je me sentais comateuse, sans parler de mon mal de tête, je m'étais probablement cogné la tête dans ma chute. J'entendis alors sa voix douce me réconforter, suite à mon questionnement. Je ne me souvenais pas du tout de ce qu'il venait de se passer. « Ne vous inquiétez pas, vous êtes au Beacon Hills Memorial, aux urgences. Je suis le docteur Woodbury. Vous avez fait un petit malaise, rien de grave. Pouvez-vous me dire votre nom ? Quel jour sommes-nous ? » Son regard était emplit de douceur, il avait son métier dans la peau ça on peut le dire. « Je me nomme Artémis Sutton et on est... » Aie moi et les dates, j'avais toujours du mal à me situer dans le temps, sûrement parce que je ne dormais peu et que je ne voyais donc pas réellement le temps passé trop sur le qui-vive. « Malheureusement si je n'ai pas un téléphone dans les mains j'ai tendance à vite oublier le jour actuel »
Je tentais vainement de me relever pour quitter ce lit, je n'aimais pas ces lieux, moins j'y restais mieux je me portais. Mais je vacillais une fois de plus me tenant la tête, j'avais dû prendre un sérieux coup dans ma chute. « Je ... Il faut vraiment que je rentre chez moi docteur ! » J'avais pas vraiment envie qu'il sache pourquoi j'étais ici. Je ne voulais pas paraître faible, je ne supporterai pas l'idée qu'on me regarde avec de la pitié c'est pour ça que je ne parle jamais de ce qui m'est arrivée... Je dis juste que je n'ai pas eu de chance dans la vie. Il devait percevoir ma panique, du moins si c'était un bon médecin se serait le cas. Les hôpitaux ne me rappelait que ce que j'avais vécu quand... Bref... « Merci pour... Euh pour avoir vérifié que tout allait bien » Je tentais une énième fois de me lever sans avoir envie de tomber, cette fois-ci se fut la bonne même si ma tête me lançait à chaque pas.