Aujourd’hui, c’était la fête. Aujourd’hui, c’était Halloween, et il était hors de question que tu laisses ta colère habituelle gâcher ce moment. Aussi t’étais tu déguisé, avec la panoplie de Firestorm des DC comics, et tu t’étais lancé en quête d’amusement, surtout après avoir souri en ayant vu Sibel en Sansa Stark, suivie par un cerbère (Dawn).
Tu marchais tranquillement dans la rue, les mains dans les poches, et tu regardais les autres. Certains ne venaient pas déguisés, mais ils n’étaient que peu nombreux.
Tu cherchais instinctivement Thomas, ou Jared, ou Sibel, et même Nila – tu ne pouvais décidément pas arrêter de penser à elle –, mais ce fut une toute autre personne que tu crus reconnaître, déguisée avec un manteau noir et une faux en carton – du moins, tu espérais qu’elle était en carton – : Envy Wirorn. Mais alors que tu voulus aller la saluer, tu sentis une odeur étrange et familière, et aussitôt, tu te lanças à sa poursuite, pour finalement ne tomber que sur un amas de personne en train de se rassembler pour discuter. Tu ne savais même pas qui tu avais senti, mais, déçu, tu décidas d’aller fourrer ton nez dans le buffet au moment où tu faillis lui marcher dessus.
Décidément… Tu n’avais pas de chance. Déjà que le reste de ta journée avait eu l’air d’être poursuivie par la malchance, alors que tu avais perdu tes clés dans une bouche d’égout et que tu avais dû pénétrer chez toi comme un voleur, un rat, par effraction. Ensuite il avait fallu que tu perdes ton costume et que tu te dépêches d’en trouver un autre chez le vendeur – à l’origine, tu voulais être déguisé en Flash, mais il n’y avait plus aucun costume –.
Tu avais ensuite marché dans de la merde de chien en revenant, et tu t’étais pris un poteau en te dépêchant de rentrer lorsque tu avais vu à quel point tu étais en retard.
Bref. Journée de merde… Enfin… tu avais connu bien pire, mais le simple fait que même lors des fêtes tu trouves un moyen de te mettre en colère t’avait mis… eh bien… en colère.
Mais tu devais faire fi de tout ceci, et t’excuser pour cet homme que tu avais faillis privé de pied droit, avant de te diriger vers le buffet. Là, tu trouvas de quoi te réjouir, jusqu’à ce que tu tombes sur une crevette avariée. Et… Catastrophe.
Tu courus, comme tu n’avais jamais couru avant. Ton ventre bloblotait, tes intestins se demandaient pourquoi tu leur faisais subir une chose pareille. Et tu avais même l’impression que ton colon allait exploser – super l’image… –.
Tu te dirigeas vers les toilettes, où tu pus lâcher quelques bombes atomiques et une fois revenu dans la salle, léger comme un saint, tu finis par voir quelque d’autre s’approcher des crevettes.
Alors, tel le héros que tu représentais, tu te ruas vers la table, avant d’attraper la main de cet homme inconscient, et tu l’empêchas de manger son met, pour finalement dire, tout essoufflé : « C’est un piège… elles sont avariées… N’en mangez pas, vous aller finir par mourir au chiottes !! »
Evidemment, tu avais crié.
Evidemment, tout le monde te regardait…
Evidemment tu devais t’excuser… Mais tu ne le fis pas.
Et ce fut dans un silence de mort que tu attendis la gratitude du pauvre homme…