THE GESTURE OF FAULT.
Un mal de crâne monumental me réveilla, un léger rictus de douleur se dessina sur mes traits fins et prononcés. Oye, quelle excellente idée avais-je eue de boire autant à cette soirée... Je me souvenais à peine de ce qui s'était passé mais surtout, de comment j'étais rentré. Sans doute, un camarade de ma promotion qui m'avait déposé, car j'habitais vraiment pas à côté de l'université. Enfin bref, ce n'était au fond, qu'un détail qui m'importait peu. J'allume mon téléphone qui s'était éteint la veille, voyant quelques messages non lus. Je les ouvre, avant de plisser des sourcils. Des SMS de nargue pour la plupart. J'écarquille les yeux en les lisant, voyant pas mal de " Tu t'es pris un râteau quand même hier, c'était trop drôle". Quoi ? Qu'est-ce que j'avais fichu ? Je râle alors, tout en me levant pour aller à la douche, après avoir pris un cachet pour la tête. J'avais beau réfléchir à qui, à comment mais rien ne me venais. Je me demandais vraiment si je n'avais pas pris de la drogue car jamais je n'avais eu des trous de mémoire pareil. Oui, clairement. J'avais du prendre quelque chose sans le vouloir, ayant quelques camarades très ferrue de ce genre de truc. J'avais beau avoir quelques pouvoirs surnaturels, je n'avais pas cette chance, comme certaines créatures, d'être immunisé face aux effets de ces produits illicites. Je verrais bien une fois à la faculté, si j'avais fais tant de conneries que ça.
J'observe ma montre, m'indiquant une heure encore confortable avant d'entamer ma journée de cours qui s'annonçait un peu chargée. Je te cherche alors du regard, puisque nous avions des projets à travailler à la bibliothèque, même si nous ne bossions pas sur les même choses. Tu étais sans doute la seule amie que je m'étais faite ici, pour le moment. Oui, je ne sais pas trop pourquoi toi en particulier, sans doute que tu avais réussi à contrer un peu mon côté fermé par ta jovialité et ta sympathie qui me plaisait grandement ou ce secret que tu me cachais, concernant, toi aussi, ton petit côté différent des autres.Oui, car j'avais parfaitement remarqué cette aura que tu avais, sans trop savoir qui tu étais. Je ne voulais pas t'en parler, car je voulais te l'entendre dire de vive voix. Qu'importe, ce n'était pas le plus urgent. Après avoir tenté de t'envoyer un énième SMS, je dois avouer que je m'inquiétais un peu. J'essaie donc de me souvenir de la veille, savoir si j'avais vue, comment tu étais rentré et si tu n'avais pas fait de bêtise. Cela m'étonnerait, je ne te pense pas comme cela, du genre à finir complètement torché à un after non. Enfin..j'espérais.
La sonnerie me fait me bouger des casiers, allant donc dans la bibliothèque . Je remarque très rapidement ta chevelure rousse, au milieu, face à ton ordinateur. Tu détournes rapidement le regard quand nos regards se croisent. Je suis surpris. Qu'est-ce que j'avais fait ? Je monte donc, venant m'asseoir à côté de toi, tout en posant mon sac :
« Salut.» Oui, ce n'était pas vraiment l'idéal surtout en vue de ce baiser que je t'avais donné hier, mais bien évidemment, je m'en souvenais pas vraiment. Mais étrangement, je me sentais nerveux face à toi, et je compris que j'avais du faire une connerie. De plus, ta non-réponse me fait vite comprendre que oui, il y avait un truc qui clochait :
« Tu es rentré tard hier ? » Ouais, j'osais pas vraiment aborder le sujet, j'avais du mal à être déjà très bavard alors déjà deux questions, c'était pas mal. Allais-tu aborder le sujet ? J'espérais, car j'avais de plus en plus le coeur qui tambourinait dans ma poitrine et ce n'était pas que du à ta présence qui m'intimidait toujours un peu.
CODAGE PAR AMIANTE