Chimère de la nuit | Maleo



 
Recherche de liens ?
Tu as l'idée parfaite d'un lien en tête
mais à la flemme de créer un scénario?
Le sujet de recherche de lien est pour toi !!!
C'est dans ce sujet que tu trouveras ton bonheur!
Scénario coup de ♥️

Rejoins-nous sur Discord
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Chimère de la nuit | Maleo
Malia Tate
Malia Tate
Messages : 492
Ven 30 Sep - 5:04


Chimère de la nuit
Mes paupières sont lourdes, ma tête tombe et je ne cesse de bailler. Quelle idée j'ai eu de prendre des cours de philosophie? Le prof parle en orange et écrit des vagues sur le tableau. Les élèves de la classe marquent et sont suspendues aux lèvres de ce prof, qui semble parler une autre langue. Café est le seul mot qui arrive à rester dans ma tête en ce moment. Mes cauchemars sont de plus en plus violent et j'ai l'impression qu'ils s'éloignent de plus en plus de la vérité. Des fois, j'ai l'impression de rêver réveiller. Comme lorsque je lève la tête vers le couloir et voit Théo passer en me souriant. Je suis tellement dans un état de léthargie totale que je ne pense même pas à me lever pour aller le voir. Certes j'ai un élan de colère qui relance mon système nerveux, mais l'absence de sommeil est bien trop grande pour que je me lève et parte l'étriper. Je finis même par poser ma tête entre mes bras et m'endormir... Enfin j'aurais essayé, puisque la sonnerie retentit avant même que je puisse me laisser aller dans les bras de Morphée. Je range rapidement mes affaires et sors rapidement de la salle à la recherche de la chimère mais ce fantôme n'étant pas là, j'ai du rêver. "Rêver", quel joli mot. Je n'ai pas pu l'utiliser depuis au moins quatre semaines,- un peu après ma découverte de la présence d'un mur entourant la ville... Ces atroces souvenir sont arrivés progressivement et leur dureté n'a fait que croître. J'ai l'impression d'être une sorte de zombie et il va falloir que je règle rapidement ce problème de sommeil avant que ça ne m'empêche trop de vivre. La journée est passée aussi vite qu'un coup de vent dans mes cheveux et rentrer à la maison me fait le plus grand bien. Je pose mon sac dans un coin de ma chambre et me laisse tomber sur mon lit. Je n'aime pas l'état dans lequel ces cauchemars me mettent, j'ai l'impression de n'être que l'ombre de moi-même et ça ne me plait pas. Je sens le sommeil qui arrive et commence déjà à me crisper à l'idée de revivre une fois de plus l'accident où ma vie a basculé. Lorsque j'arrive enfin à me lever afin de faire mes devoirs. Nous n'avons pas encore vue le sommeil en psycho' et c'est bien dommage. J'aurais aimé travailler dessus pour comprendre ce qui ne va pas chez moi en ce moment. L'inconscient et le subconscient me font activer mes neurones jusqu'à ce que mon père rentre à la maison. Je pose tout et descend lui dire bonjour avant de lui demander s'il veut de l'aide pour préparer le dîner. J'ai l'impression d'agir comme un robot répondant à des automatismes qu'on lui a programmés. Je me fais couler un café sous le regard sévère de mon père.

- Tu étudies trop Malia, penses à dormir un peu

Je savais qu'il allait me dire ça avant même qu'il ouvre la bouche. La vérité l'aurait inquiété alors je lui ai fait croire que je prenais de l'avance sur les révisions de mes partiels. C'est d'ailleurs ce que j'aurais du faire au lieu de lui mentir. Mais mon père s'est déjà trop inquiété pour moi, je ne peux pas lui rajouter des soucis supplémentaires. Je lui souris, attrape mon café et l'embrasse sur la joue avant de le rassurer.

- Ne t'en fais pas, je me reposerais quand j'aurais fini.

C'est sur ce que, café à la main, je retourne plancher sur mes cours. Etant donné que j'ai tendance à être à moitié endormie, je ne retiens pas grand chose en ce moment. Mais je sais que si je ne me force pas à les retravailler chez moi, je ne pourrais pas avancer cette année et je vais devoir la recommencer (ce dont je n'ai pas du tout envie). Le temps passe (logique non?) étonnement vite tandis que je me penche sur "la morale", "le subconscients" et des équations que je résous presque mais auxquelles je ne comprends rien. J'entends la voix de mon père, m'indiquant que nous allons passer à table et pose mon stylo. J'ai l'impression d'avoir beaucoup progresser depuis mon retour parmi les Hommes. A cette époque, je n'aurais pas été capable de comprendre la moitié de ce que je viens de faire. Bon j'avoue ne pas tout comprendre encore, mais je vais me sortir et réussirai à valider cette première année. Je ne suis pas vraiment faite pour ce genre d'étude, rester assise et écouter un prof tout en grattant du papier, ce n'est pas fait pour moi. Je serais plus parmi les sportifs ou bien ceux qui aiment travailler avec leurs mains. Mais moi ce n'est pas vraiment ça que j'ai envie de faire. J'ai envie de comprendre les autres, leurs agissements et comment ils pensent. Je n'ai pas d'idée précise sur ce que je veux mais je pense que sociologue ou psychologue (même si j'en ai moi-même eu besoin) pourrait être intéressant. Je suis perdu dans mes pensées tandis que j'avale goulûment une fourchette de spaghettis. En essayant de ne plus penser à mon manque de sommeil. Ça fait bien trop longtemps que je n'arrive plus à dormir et il va falloir trouver une solution. Je passe le repas perdu dans mes pensées et lorsqu'il est fini, je monte afin de me préparer à aller dormir. Une lueur à l'extérieur attire mon regard mais je n'y prête pas plus d'attention que ça et me mets au lit. Peu à peu, les sons, bruits et images que je redoutes tant reviennent et je revis la scène. Enfin, il y a un détail qui est différents de d'habitude, ce détail, c'est un jeune homme brun, qui me fixe tandis que la voiture fonce droit dans le faussé. De la lumière, un crissement de pneu et la sensation de tomber sur quelque chose de dur. Mon rêve est beaucoup trop différent de d'habitude, il y a quelque chose qui cloche... J'entends une voix beaucoup trop familière me parler et j'ouvre les yeux pour m'apercevoir que je suis allongé au milieu de la route, en pyjama (soit un simple short et un t-shirt alors qu'il fait froid dehors) et qu'une voiture s'éloigne. Je regarde autour de moi, paniquée, et m'aperçois que je suis sur quelqu'un. Pas besoin de tourner la tête pour deviner de qui il s'agit, je pourrais reconnaître l'odeur de ce gars à des kilomètres à la ronde. Mais que fait-il ici? Je pensais qu'il était parti... Ne serait-il encore qu'une illusion? Je frotte frénétiquement mes yeux avant d'essayer de me relever quand je m'aperçois que Théo me bloque. Je tourne la tête vers lui et lui demande froidement.

- Pourrais-tu me lâcher?

Je sais, je suis un peu froide alors qu'il vient de plus ou moins me sauver mais après tout ce qu'il a fait, je ne peux plus être chaleureuse avec lui. Théo a brisé ma meute. Théo m'a abandonnée. Théo a brisé mon cœur. C'est pourquoi je ne peux pas l'accueillir à bras ouverts comme si de rien n'était. Un élan de rage m'envahit et je le repousse violemment avant d'éclater.

- Pourquoi es-tu de retour? Tu dois avoir de nouvelles idées pour blesser ceux qui t'entourent ou alors, tout simplement, tu as eu envie de te faire pardonner. Je fais une pause et relève la tête en riant froidement. Comme si c'était pardonnable ! Ce n'est pas comme si tu avais créé un véritable merdier et que tu revenais la bouche en cœur !
J'ai la gorge serrée ce n'est pas la première fois malheureusement et ça commence à bien faire. J'avais extrêmement mal pris le fait que Théo parte du jour au lendemain, surtout après avoir fait autant de dégâts. Mais peu à peu, je me suis mis à comprendre pourquoi je lui en voulais et ça m'a rendu malade. Bien sûr ce genre de sentiments n'est pas contrôlable, mais j'ai réussis à les mettre en silencieux jusqu'à ce qu'il revienne avec ce sourire narquois que j'aime tant et qui m'énerve à la fois. Mais même si je ne laisse rien paraître, Théo reste une créature surnaturelle et il doit sentir aussi bien que moi que mes défenses ne sont pas infaillible. Il ne me reste donc plus qu'à le laisser le moins paraître. Quelque chose émane de Théo, mais je suis incapable de dire de quoi il s'agit de plus, je n'ai jamais senti cette odeur venant de lui.
claude gueuse
Malia Tate
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mer 5 Oct - 18:45
chimère de la nuit
Theo & Malia
Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.

Beacon Hills. Cela faisait un moment que je n'avais pas vu ces maisons, cette ville qui semblait d'apparence si tranquille, mais qui n'était au fond, qu'une ville de monstre, de créatures des plus dangereuses qu'il soit sur cette planète. À mes yeux, tout n'était entouré que de surnaturel, la ville baignant dans une constante brume sombre, de terreur et d'étrangeté. Oui, cet endroit était fait pour moi, dans le fond. Tout me plaisait bien ici, mais je n'avais pas été apte, à mon arrivée, d'y voir le potentiel. Il faut dire que je n'en avais pas eu les moyens, les bonnes compétences pour en profiter pleinement. J'étais prêt, du moins je me sentais bien plus prêt qu'il y a quelques mois de cela. J'avais lamentablement échoué, pensant que de suivre les Dreads Doctors seraient mon salut, mais non. Je n'avais été qu'un vulgaire larbin et il était hors de question que cela redevienne comme ça. Je voulais être capable de faire mes propres choix, de décider qui devait vivre ou mourir. J'avais aussi bien fait de partir, car je savais que ma vie était en danger, sans doute mon sixième sens, je n'en savais trop rien. Mais à peine avais-je quitté les portes de la ville, que ce dôme avait étincellé un court instant, se refermant sur Beacon Hills comme une nuée de poussière. Une chose étrange se produisait là-bas, je le sentais d'ici. Quelque chose d'extrêmement dangereux mais par chance, je n'y étais pas. Je ne reviendrais qu'une fois sur de mon potentiel, et surtout complètement oublié pendant quelque temps pour pouvoir ré-apparaître l'air de rien.

J'avais fais beaucoup de mal, j'avais brisé pas mal d'amitié, de groupe, de personnes. J'avais tué aussi, fait sans doute mourir quelques personnes à cause du ''cadeau'' des Doctors, mais qu'importe. Cela ne m'empêchais pas de dormir. La seule chose qui pouvait éventuellement me faire cogiter le soir, était toi. Je ne pouvais pas constamment me cacher du fait que j'avais et j'aurais toujours, des sentiments pour toi. Tu avais réussi à creuser ton petit bonhomme de chemin jusqu'à mon cœur aussi noir soit-il, et y laisser une marque. Je n'avais jamais été attaché à qui que ce soit avant toi donc forcément...Je n'étais pas très rassuré et j'avais raison dans le fond. Revenir pour te récupérer, qu'importe tes pensées à mon égard, oui. J'y avais songé. Mais je ne savais pas que ce dôme était infranchissable pour les créatures surnaturelles, bien que par la suite, je l'avais compris.
Peu de temps c'était écoulé, au final. Quelques mois, pas plus. J'avais énormément eu à faire durant ce laps de temps, mais je savais parfaitement qu'à Beacon Hills, se trouvait tout ce dont j'avais besoin. J'avais cette capacité d'absorber les pouvoirs des autres, et je comptais bien m'en servir. J'avais déjà la chance d'être moitié-loup, moitié-coyote, mais maintenant, j'avais également des capacités de kitsune et de ivian. Un vrai délice d'avoir de nouveau pouvoir et de se sentir plus fort.

Reprendre les cours, faire comme si tout était normal. Il faut dire que je m'étais quand même fait remarqué, par ta petite meute, par ceux qui m'avais craint et ceux qui avaient survécu aux Doctors. Oui, je sentais la haine de partout, émanant d'eux. J'avais vaguement pu croiser ton regard, je ne pouvais nier le fait que j'avais ressenti un petit quelque chose. Tu n'avais pas changé et je m'en réjouissais, toutefois je redoutais quand même notre première discussion, s'il y en avait une. Je n'étais pas convaincus que tu veuilles me reparler et je pouvais le comprendre.

Mais étrangement, il devait y avoir discussion. Je t'avais donc un peu suivi, sans trop me faire remarquer. J'étais passé par chez-toi, ce fameux soir, n'ayant pas vraiment l'envie de te parler, juste t'observer un peu, entre deux missions mais je voulais aussi savoir ce qui se tramait ici. Je me demandais vraiment pourquoi personne ne m'avais attaqué, pourquoi personne ne c'était transformé face à des attaques. Oui, trop de choses qui restaient en suspens. Je fus cependant surpris, alors que j'allais partir de devant chez-toi, ta jolie personne, en tenue assez légère de nuit, aller je ne sais où. Je me redresse, mais tu me passes à côté, étant dans une grosse crise de somnambulisme. Ouais, c'était pas bon signe tout ça. Je n'eus d'autre choix que de suivre, mais à bonne distance car en général , il n'était pas bon de réveiller un somnambule. Mais quand je vis ces phares, semblables à une même scène que nous avions eue il y a quelque temps de cela, je ne pus rester dans mon coin, me jetant sur toi pour éviter le coup fatal, et avoir ta mort sur la conscience. Dans le fond, ce que je ne savais pas encore, c'est que j'avais réellement sauvé ta vie, car je n'étais pas au courant qu'aucune créature surnaturelle ne pouvait se transformer et donc guérir, pour l'heure à cause du dôme.

Tes paroles me remettent alors les idées en place, alors que je voyais un peu de sang sur tes genoux et ton bras qui était éraflé. Pourquoi ne guérissais-tu pas ? Je finis toutefois par te lâcher, en voyant que tu étais bel et bien réveillé et que tu me le demandais. Je me redresse donc, époussetant légèrement ma veste, avant de porter mon regard verdâtre sur ta personne, écoutant tes paroles sans te couper. Une fois ton monologue terminé, je prends le temps, essayant de trouver les bons mots pour ne pas te froisser et surtout, mettre un terme à la conversation trop rapidement :
« Apparemment, il n'y a pas besoin de ça pour être blessé. Pourquoi tu ne guéris pas ? »Lançais-je tout d'abord, en faisant un petit signe du menton vers tes plaies, pas grave mais quand même.
« Je suis revenus simplement parce que j'en avais envie, et pour régler quelques petites choses, mais qui apparemment, ont été terminés. Je suis parti aussi car oui, lâchement je jugeais que je pouvais pas faire le poids avec ce qui arrivait et je n'ai pas eu tort. Tu vas me dire, pourquoi je te l'ai pas dis, et bien parce que même si je t'avais expliqué, tu n'aurais pas compris mes motivations et si je t'avais demandé de venir avec moi, tu n'aurais pas accepté, car tu aurais voulus protéger tes amis. » J'avais raison, tu n'aurais jamais accepté de partir d'ici, même si t'a propre vie était en danger. Tu étais ce genre de personne que j'aimais pas trop la philosophie, du genre penser aux autres avant soi, ce que moi je n'aimais pas vraiment. Égoïste, voilà ce que j'étais.
« Je ne cherche pas à me faire pardonner, Malia. Je sais parfaitement que tu ne le ferras pas, que tu n'est pas du genre à accepter des paroles dans le vent. J'ai fais une connerie, pas vis-à-vis de ta bande d'amis, j'assume parfaitement pour cela, mais vis à vis de toi. »
Made by Neon Demon
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Malia Tate
Malia Tate
Messages : 492
Ven 4 Nov - 20:49


Chimère de la nuit
Me réveiller dans les bras de Théo n'a pas été très agréable. Enfin si. Mais je préfère me dire que non, c'est plus moral. Théo est aussi dérangé que mes parents. Il est comme eux. Je ne dois pas me laisser avoir par ces doux airs ou il apporte de nouveau un trouble indescriptible dans la meute. Et je ne parle pas de ce qu'il a chamboulé dans la tête et dans mon coeur. Hmm... Non, je ne préfères pas en parler. Théo prend la parole, son petit air narquois sur le visage. Il argue que je n'ai pas besoin de lui pour être blessée et ne me laisse pas le temps de chercher une réplique tranchante à lui retourner car il pique ma curiosité. Paniquée, j'observe mes plaies et m'aperçois en grimaçant qu'il a raison. Mes plaies ne cicatrise pas... Enfin dire "plaies" est peut-être exagéré, ce sont de grosses égratignures qui saignent. Mais tout de même, ça fait mal. Je serre les dents. Théo enchaîne sur une autre phrase disant qu'il est revenu parce qu'il le voulait et qu'il avait des affaires à régler. Le petit Stiles en moi trouve ces paroles louches. Des affaires à régler? Il doit cacher quelque chose. Le Stiles dans ma tête commence à dresser plusieurs hypothèses en rapport avec le dôme. Théo est revenu ici pour certaines raisons et tant que ça ne touche pas mes amis, je ne veux pas savoir. Je sais très bien que Théo ne cherche pas à m'éliminer, il m'a même sauvé la peau ce soir... Pour du pouvoir. Voilà pourquoi il est parti. Alors pourquoi ne serait-il pas revenu pour la raison de son départ? Théo chercherait donc encore plus de pouvoir qu'il semble avoir acquis. Enfin, je pense que le Stiles en moi devrait arrêter de créer des théories stupides. Je ne suis pas Stiles et je n'ai pas sa capacité d'analyse. Il a du me refiler un truc comme un brin de sa paranoïa pour que je réagisse ainsi devant Théo. Stop Malia. Il faut vraiment que tu dormes et que tu arrêtes de déblatérer de telles idioties. Je serres de plus en plus les dents en entendant ce que me dit Théo. Même si d'un côté il n'a pas tord (surtout en ce qui concerne le fait que je n'aurais pas abandonné ma bande d'amis) je ne peux m'empêcher de me dire qu'il est parti sans rien dire. J'aurais aimé savoir pourquoi et quand il partait. Pas forcément pour avoir le droit à des adieux dignes d'une comédie à l'eau de rose démodée, mais surtout pour ne pas me sentir aussi trahie. J'étais plus ou moins aveuglée et n'ai pas fait attention à l'ampleur des "dégâts". J'ai été franchement conne sur ce coup là, mais je ne le regrette pas totalement. Ça m'a permis d'avoir l'impression d'être proche de Théo et j'ai appris de cette erreur là. Lorsque Théo reprend la parole, ce sont mes points qui se crispent. Il ne cherche pas à se faire pardonner donc il ne s'excusera pas pour tous ce qu'il nous a fait. La blessure physique de Scott, sa "séparation" avec Stiles, ce dernier qui s'est éloigné de moi et Kira qui ne passe plus de temps avec l'Alpha. Théo va un peu loin là. Oui, je ne pourrais pas lui pardonner tout ça aussi facilement, mais ce n'est pas comme ça que ce... De quelle connerie parle-t-il ? Est-ce de la culpabilité dans sa voix? Je fuis son regard et pose le lien dans le vide. Non, il ne peut pas dire ça comme ça aussi facilement et que ce soit vrai. Cette drôle d'odeur qui émane de lui, est-ce de la culpabilité ? Théo connaît donc ce sentiment... Non, impossible. Il ne faut pas que je me laisse avoir. Mais au fond de moi, j'ai envie d'y croire. J'ai envie de me laisser porter par mes sentiments. Alors, le regard toujours perdu dans le vide, je lui demande.

- Tu es vraiment revenue juste pour ça ? Tu as du être déçu quand tu as du voir que ce pour quoi tu t'étais déplacé étais résolu. Je parle comme pour moi même vue que je sais très bien qu'il ne répondra pas à une affirmation ou qu'il ne fera que la valider. Je relève le regard jusqu'à lui et le fixe droit dans les yeux. Tu n'es revenu que pour ça et pour rien d'autre? Qu'est-ce que j'espère, qu'il me réponde qu'il est revenu pour moi et seulement pour moi? Non... enfin je ne sais pas et il vaut mieux que je ne chercher pas à savoir. Je me mets à rire nerveusement. Je suis bête, pour quoi d'autre serais-tu revenu? Le pouvoir est tout ce qui t'importe après tout. Mais dis moi, est-ce que Beacon Hills, ou même quelque chose t'as manqué ou tu es tellement parti sans te préoccuper de ce qui s'y passé et sans même repenser à ce que tu y avais laissé ? Je m'arrête un instant et me calme un peu. Il ne faut pas que je m'emballe, cette histoire me touche déjà assez comme ça. Oui, je ne t'aurais pas suivis. Mais, est-ce que tu as essayé de te mettre à ma place et d'imaginer ce que j'ai pu ressentir en découvrant que tu étais parti sans rien me le dire? Bien sûr que non. Alors arrête de me sortir des phrase sur le ton de la culpabilité alors que ce n'est pas vrai.
claude gueuse
Malia Tate
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Sam 5 Nov - 14:08
chimère de la nuit
Theo & Malia
Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.

Le pardon n'était plus vraiment ce que je cherchais, en étant ici. Peut-être qu'à une époque, c'est ce que j'aurais voulu, mais qu'importe. Maintenant, le mal était fait et le pire, c'est que je n'étais pas désolée en fait, de tout ce qui c'était passé. J'avais une pointe de regret surtout envers toi, car je savais que je t'avais déçu toi. Les autres je m'en moquais un peu, que Stiles ou tes amis est été blessé par mes actes, qu'importe. Je ne m'étais que réellement attaché à toi, je savais que je faisais de mauvaises choses, qui pourrait avoir des impacts sur notre avenir. À quoi avais-je pensé hein ? Pourquoi étais-je tombé dans ce piège délicat qu'étaient les sentiments et vraisemblablement, l'amour. Je ne pourrais pas nier ne pas t'avoir aimé, c'était clairement me mentir à moi-même. J'avais vraiment été mal de savoir que je me jouais de toi, que je me voulais gentil, que tu faisais tout pour défendre que je l'étais auprès de tes amis alors que non, je n'étais pas un gentil. Mentir faisait parti de mon quotidien, je faisais toujours cela et ce, depuis ma transformation avec les Dreads. Même pas ! J'étais déjà un très bon menteur et ce, depuis mes premiers mots.

« En effet, je suis déçu mais toutefois content de voir que les Doctors ont été détruits. Mais je sais aussi que ce qui les remplace, c'est encore pire. Donc je ne sais pas si c'est vraiment de la déception ou non. » Lançais-je en me redressant donc, te faisant signe de bouger de la, car oui, tu étais au milieu de la route et cela compliquait un peu la chose. Je n'avais pas envie qu'un second accident n'est lieu.
« Pourquoi tu me demandes ça Malia ? Pourquoi me poser une question, qui de toute manière, te ferra plus de mal qu'autre chose. Tu attends quoi, que je te dise que je suis revenue pour toi aussi ? De toute manière que je te le dise ou non, tu seras toujours en colère. Mais oui Malia, je suis aussi revenus pour toi. » Mes paroles chocs risquaient de faire quelques étincelles, mais je m'en moquais. De toute façon, je ne m'attendais pas à ce que tu me sautes au cou en me disant que tu me pardonnais et que tu m'aimais, il ne fallait pas rêver. Mais au moins, tu voyais bien que j'étais sincère sur un tant soit peu de chose et que je le serais vis-à-vis de mes sentiments pour toi.
« L'autre raison de ma venue est tout simplement que oui, j'ai envie d'avoir plus de pouvoir, pour ne plus jamais me retrouver en bas de l'échelle, pour pouvoir dormir sur mes deux oreilles et n'avoir a craindre personnes. Si je le pouvais, j'irais le tuer et lui prendrais ces pouvoirs, mais même moi, j'en suis incapable. Ils faut que toutes les créatures encore aptes à se battre, à sortir leurs pouvoirs se réunissent pour pouvoir le détruire, si vous voulez survivre. »

Bien sur qu'il fallait envisager toutes les possibilités. Je n'avais pas envie de mourir à tenter de lui voler ses pouvoirs, si je pouvais le faire discrètement quand ce dernier était à deux doigts d'y passer, ça serait top.Mais pour l'instant, c'était complexe et cet homme enlevait les pouvoirs, comme s'il était capable de tout. Je voulais avoir cette chance, ce pouvoir. Avoir tout et ne plus avoir à me poser de questions, ne plus être un larbin.
Tes dernières paroles me firent un peu mal au cœur. Te prévenir aurait changé quoi ? Tu aurais peut-être tout fait pour m'en empêcher ou peut-être que non. Je ne voulais pas savoir en fait et je préférais fuir. De toute façon, j'étais fini, à l'époque. J'allais avoir des problèmes avec les Doctors, et il valait mieux que je fuis en sachant ce qui allait arriver. Oui, de l'égoïsme pur. Je ne pouvais le nier.
« Tu es vraiment sur de cela ? Que de te le dire, aurait changé quelques choses ? » Dis-je en faisant quelques pas pour combler le vide entre nous. Oui, j'avais beau être réfléchi et maître de mes actes, avec toi c'était encore autre chose. Je faisais les choses instinctivement et voilà. Je voulais me rapprocher de toi et te soigner, car tu saignais certes de façon minime, mais je n'aimais pas te savoir mal.

« Crois-moi ou pas Malia, mais oui, je culpabilise vis-à-vis de ce que je t'ai fais, je me fiche un peu de ce que j'ai fais pour le reste, mais que cela te touche toi, c'était pas mon but. De toute manière, je savais que tu souffrirais, et je savais que le mieux, c'est que je parte un temps, quitte à ce que tu me détestes et c'est bel et bien le cas. Autant qu'on en soit là, c'est mieux pour toi de devoir me détester plutôt que de souffrir à cause de qui je suis. »
Dis-je d'un ton très neutre, très direct. Je ne passerais plus par quatre-chemins, et même si je comptais bien te récupérer un jour ou l'autre, pour le moment, je ne pouvais pas.
Made by Neon Demon
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Malia Tate
Malia Tate
Messages : 492
Sam 5 Nov - 18:20


Chimère de la nuit
Un élan de faiblesse. C'est la seule chose qui peut qualifier ce que je suis en train de faire. Malheureusement, j'ai l'impression que ces moments de faiblesse sont de plus en plus fréquents au fur et à mesure que mes sentiments pour Théo grandissent. Je ne pense pas que ce soit une bonne chose. Je ne peux pas me permettre d'être comme ça trop longtemps puisque je ne suis pas assez vigilante. C'est un peu idiot mais un sourire passe rapidement sur mes lèvres quand il m'annonce qu'il est revenu pour moi. Je sais très bien qu'au fond, je n'attendais que ça, même si j'essayais tant bien que mal d'étouffer cette pulsion. Il n'a pas tord, je suis toujours en colère, mais un peu moins. D'un côté, je suis contente qu'il soit revenu pour moi, parce qu'il regrettait de m'avoir laissé. C'est ce que je lui ai premièrement reproché et ce qui a commencé à me mettre en rogne. Mais s'il revient et qu'il s'excuse pour cette partie en arguant qu'il regrette ça me permet de me dire qu'il est peut-être sincère. Après je ne vais ni le croire, ni lui pardonner si facilement. Mais j'ai raison, il est venu aussi par quête de pouvoir. En soit, je comprends ses motivations, mais pour moi, la force collective prône sur la puissance individuelle. A plusieurs, nous sommes plus forts. Et ça, Théo l'a compris, à sa façon bien sûr, mais il l'a compris. D'une certaine façon, il cherche à créer une meute pour sa puissance personnelle, mais cette force vient du fait qu'il est entouré de ses bétas. Mais fait-il cela afin de se sentir moins seul ou bien, comme il le dit, pour avoir plus de pouvoir tout simplement ? Je n'ai pas le temps d'élaborer cette théorie puisque la chimère parle d'un nouvel ennemie apparemment tellement dangereux qu'il faudrait que tous les surnaturels de la ville s'unissent pour le vaincre. Est-ce de la désinformation? Je ne préfère pas en demander plus, ma confiance en Théo étant proche de zéro. Mais c'est le genre d'information qui plairait à Stiles, même s'il n'y croirait pas vue qu'elles viennent de Théo... Ce dernier me demande si le fait qu'il me parle de son départ aurait changé les choses... Enn théorie, non. Mais en pratique, ça m'aurait permis de me préparer mentalement à cet "abandon" qui m'a malheureusement touchée plus que je ne l'aurais voulu et imaginé. Il fait un pas vers moi, et je ne bouge pas. Nous nous sommes décalé du milieu de la chaussée et nous sommes seuls dans la rue déserte. Il pourrait arriver n'importe quoi. Mais comme dit précédemment, si Théo voulait me voir morte, il m'aurait laissée me faire renverser par la voiture de tout à l'heure. "tu me détestes" cette phrase suffit à me faire réagir. Non, je ne le déteste pas, c'est un sentiment bien trop fort négativement par rapport à ce que je ressens pour lui. 

- Malheureusement, je ne te déteste pas car je m'en sens incapable. Je ne sais pas pourquoi j'aurais aimé savoir que tu partais... Peut-être parce que j'aurais pu m'y préparer. Le regard un fois de plus dans le vide, je cherche à ne pas montrer quelque chose d'indésirable. Je fronce légèrement les sourcils et continue. Est-ce que je peux vraiment te croire quand tu dis que tu es revenue en partie par regret et que tu culpabilises? Parce que je t'avoue que je ne sais plus trop quoi croire avec toi et que je n'ai plus envie de me fourvoyer. Le soucis avec toi, c'est que tu es un bon locuteur, mais qu'il ne faut pas tout le temps t'écouter. A ton avis, est-ce que je peux avoir confiance en toi ? Parce que sincèrement, qu'est-ce qui me dit que tout ce que tu me dis depuis une bonne dizaine de minutes ne sont pas que des mensonges afin que tu puisses manipuler et blesser à nouveau ceux que j'aime?

Tout ça commence à ressembler à un vieux feuilleton ou à une scène de théâtre classique... "Va, je ne te hais point" j'aurais pu lui dire (même si ça se rapproche énormément de mes paroles) si j'avais été Chimène et lui Rodrigue. Mais je veux un avenir meilleur que ces deux là. C'est pourquoi je ne referais pas les mêmes erreurs avec Théo. 
claude gueuse
Malia Tate
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mer 9 Nov - 19:11
chimère de la nuit
Theo & Malia
Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.

Tu me posais vraiment des questions difficiles, car je n'y avais pas franchement songé, je ne m'étais pas vraiment attendus à ça, en venant te voir. Je te connaissais plus vive, plus dans l'action que la réflexion et là...je dois dire que tu t'étais posé pas mal de questions, ce qui m'étonnait un peu. Bien sûr que j'aurais dû t'en parler, mais dans le fond, je me serrais pas vue à venir frapper chez toi, pour te dire que je me cassais après avoir foutu mon bordel et que ma raison première de partir, était simplement que je voulais aller tuer des gens avec du pouvoir et hors d'ici, pour éviter de me faire tuer par ce type étrange aux drôles d'idéaux. Qu'est-ce que tu aurais dit hein ? Et bien tu m'aurais vue tel l'ordure que j'étais et peut-être que cela aurait été pas plus mal.

Je ne voulais pas te donner de faux espoirs, que je pourrais être une meilleure personne ou quelque chose comme ça, ce pourquoi je ne m'excusais pas. Je n'allais pas m'excuser d'avoir décimé ton groupe d'ami, d'avoir tué des gens et fait transformer des jeunes en chimères, d'avoir commis tout ces actes qui étaient pleinement assumés. Oui, je ne comptais pas m'excuser, alors quoique tu en dises, je voyais que tu espérais un peu que si, dans le fond.
« Je ne vais pas t'y répéter à nouveau Malia. C'est déjà pénible pour moi de dire ce genre de choses alors voilà. Je suis surtout revenu pour détruire ce type et tester ces pouvoirs que j'ai acquérie et je ne me priverais pas à en avoir d'autre ici, une fois tout ceci terminé. Je te promets , si c'est ce que tu veux entendre, que je ne toucherais pas à tes amis. » Dis-je en glissant mes mains dans mes poches avant de jeans, regardant brièvement les alentours et les quelques voitures qui passaient dans les environs. Le silence. Il n'y avait que du silence, seul quelques malheureux grillons qui chantait faiblement au fond des broussailles. Je les écoute un court instant, te laissant parler toutefois, écoutant que d'une oreille ce que tu disais. Ouais, c'était peut-être le seul truc qui m'avais pas manqué, ça. De devoir se justifier continuellement auprès de la personne qui partageait un tant soit peu votre vie. Je tourne mes yeux grisâtres sur ton visage, avant d'ajouter :

« C'est ce que tu crois, Malia. Mais si on recommençait et que je venais te prévenir, tu aurais jamais été préparé à quoique ce soit. Peu importe, crois-moi ou non, tu sais parfaitement quand je suis sincère avec toi, je l'ai plus ou moins toujours été. Oui, je ne te mentais pas, je ne te disais juste pas tout. Je me suis promis de ne pas te mentir et je le fais maintenant. Alors croit moi ou non, je ne t'en tiendrais pas rigueur. Tu ne devrais pas me faire confiance avec ce que j'ai fais, mais j'espère que tu le ferras, même si c'est minime. » Soufflais-je d'une voix presque éteinte, avant d'observer ta personne. Je remarque que maintenant que tu étais en petite tenue, un long tee-shirt qui s'arrêtait à mi-cuisses et rien de plus. Il faisait frais et tu n'avais plus de pouvoir, je prend finalement ma veste, que je te tend, sans pour autant entrer en contact avec toi. Peureux ? Non. Respectueux et pas brusque. Je ne voulais pas te brusquer en m'approchant de toi, te touchant et que tu partes, je n'en avais pas envie.

« Bon, ce n'est pas que je n'aime pas être avec toi, mais on est au milieu de nul part, tu es à moitié nue et blessée. Laisse moi au moins te raccompagner jusqu'à chez-toi, comme ça tu auras un œil sur moi plus clairement que si j'étais ailleurs, n'est-ce pas ? » Un peu d'humour n'allait pas tuer après tout ? C'est donc avec un ton léger et avec un bref petit sourire en coin, que je lâche ceci, en te regardant de la même manière que j'avais toujours fait, avec toi : intensément, presque avec une passion inconditionnelle.
Made by Neon Demon
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Malia Tate
Malia Tate
Messages : 492
Ven 23 Déc - 23:49


Chimère de la nuit
Je ne soutiens plus son regard, préférant baisser les yeux seadmettant ainsi à moitié qu'il avait raison, me prévenir n'aurait servit à rien. J'ai la chaire de poule et de la fumée blanche s'échappe de la bouche de la chimère lorsqu'elle parle et cela lui donne des allures de dragons. Imaginer Théo en dragon cracheur de feu me fait esquisser un sourire que je ne peux effacer de mes lèvres. Théo fais parti de ce genre de personne qui arrivent à me faire sourire sans que je puisse le contrôler. Mais il est aussi capable de me faire sortir de mes gongs comme personne. Théo exploite toutes les facettes de ma personnalité et même certain auxquelles je ne souhaiterais pas qu'il ait accès... Un coup de vent me parcourt l'échine et mon corps se raidit. Alors mes pouvoirs ne marchent vraiment plus ? Je remarque du coin de l’œil que Théo bouge et me tend quelque chose. Je me méfie tout d'abord, puis lorsque je comprends de quoi il s'agit, j'accepte avec grand plaisir en le remerciant avec un chaleureux sourire. J'enfile doucement la veste pour ne rien faire tomber des poches ou bien même risquer de l’abîmer. Une fois emmitouflée dans le doux manteaux emplie de chaleur et sentant merveilleusement bon... Non Malia. Donc, une fois emmitouflée dans la veste en cuire de la chimère, je me décide enfin à faire un pas vers lui. J'ai une dernière question à lui poser qui me trotte dans la tête et qui pourrait faire taire les battements de mon cœur raisonnant dans ma tête. Cependant, je n'ai pas le temps de formuler ma phrase que Théo propose de me raccompagner afin que je puisse garder un œil sur lui. De plus, je suis blessée au flanc et je vais avoir du mal à la désinfecter correctement sans l'aide d'un tiers. Pourquoi pas, mais je vais vraiment devoir le garder à l’œil.

- Si tu ne fais pas de bruit et que tu ne réveilles personne, pourquoi pas.
Je me dirige vers la porte d'entrée sans faire attention à la chimère. Lorsque j'arrive sur le palier, je remarque que la porte est grande ouverte. Sans doute, ne l'ai-je pas fermée pendant ma crise de somnambulisme. Je soupire et entre en laissant la porte ouverte pour que Théo puisse entrer s'il le veut ou non. J'ai plus urgent à faire puisque mes blessures commencent à me brûler. J'entre délicatement dans la salle de bain et attrape de quoi me soigner. Finalement de retour dans le salon, j'interpelle la chimère et lui demande gentiment en relevant mon t-shirt pour lui montrer mon flanc.

- Pourrais-tu m'aider à désinfecter cette plaie s'il te plait ?

claude gueuse
Malia Tate
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut Page 1 sur 1
Sauter vers: