Running away is a fact, but we always come back on those not | Maleo
Recherche de liens ?
Tu as l'idée parfaite d'un lien en tête mais à la flemme de créer un scénario? Le sujet de recherche de lien est pour toi !!! C'est dans ce sujet que tu trouveras ton bonheur!
Running away is a fact, but we always come back on those not ...
Théo & Malia
Un mois et demi s'est écoulé. Oui, les jours étaient passés cruellement lentement à mes yeux, bien que rapide pour la plupart des autres. Tellement de choses c'étaient produites dans ce mois, mais à mes yeux, ils n'étaient pas aussi rapides que j'aurais souhaité qu'il ne soit. De plus, tout ce qui c'était passé n'était pas du tout ce que je voulais qu'il soit. Rien ne se passait comme je voulais en somme. Rien n'allait comme je le souhaitais et cela commençait sérieusement à me rendre dingue. Pourquoi ? Pourquoi la malchance était avec moi ? Avais-je le mauvais œil après moi, pour avoir trahi des gens qu'on pourrait qualifier de bon ? Ou alors quelqu'un me mettais des bâtons dans les roues dans l'ombre ? Je n'en savais foutrement rien et cela me rendait dingue, dans tous les sens du terme. Oui, une part de folie avait ressurgi et je le voyais, c'est ça sans doute le pire. Je me voyais devenir un peu plus différent, chaque jour qui passaient. Je sentais que j'étais plus violent dans mes réactions, alors que d'ordinaire, j'étais plutôt une personne qui montrait une personnalité calme et inaccessible. Mais ça, c'était avant.
Depuis notre dernière conversation, il faut dire que j'avais tout fait quand même pour tenter de te récupérer. Normal tu avais une certaine importance bien que tu sois clairement ma faiblesse, ma seule et unique faiblesse. Mais comme j'aurais du m'en douter, tu m'en voulais clairement. Tu n'écoutais pas vraiment mes paroles les quelques fois où je t'avais parlé et tu ne voulais bien sur, pas de mon aide pour retrouver ta mère. Mais ce que tu ne savais pas encore, c'est que j'étais déjà en contact avec elle. Ta mère m'avais payé pour que je te livre à elle, ce qui était un bon deal en vue de ce qu'elle m'avais promis. Mais j'étais encore un peu septique : devais-je le faire et réellement mettre un terme aux quelques sentiments qui subsistait encore à ton égard ? Où devais-je être bon pour une fois et sauver ces sentiments et t'avertir du danger ? Une question qui me trottais depuis maintenant deux semaines. Je cogitais encore et il faut dire que je n'étais toujours pas vraiment décidé, sur beaucoup de choses d'ailleurs.
J'étais à la recherche de Deucalion, depuis pas mal de temps. Nous avions enfin mis la main dessus mais ce cher loup aveugle n'était guère coopératif. J'avais demandé à Tracy de tout faire pour le paralyser mais à croire que ce maudit arrivait à voir, vue avec quelle agilité il arrivait à l'éviter. Mes nerfs étaient mis à rudes épreuves, j'en avais clairement marre que tout ce que j'entreprenais ne fonctionnais pas vraiment. Je devais donc passer à des méthodes plus radicales et ma façon d'être en pâtissait bien sûr. Je n'étais pas du tout aimable avec ma meute, avec mes pseudos vrais amis. Je ne supportais plus grand chose et la solitude commençait à me peser, surtout quand je rentrais dans cette maison qui fut jadis, la mienne. J'avais tué mes faux parents,qui n'étaient plus utiles maintenant. Je pensais que la solitude ne me ferrais plus rien, mais de dormir dans ce lit froid, sans vie et sans t'avoir à mes côtés, bah je dois dire que oui, cela me manquais vraiment.Tu avais comblé un peu ce trou noir et béant de solitude que j'avais depuis mes 10 ans. Donc c'est vrai que t'avoir perdu aussi bêtement...
Le ciel était sombre, pesant, lourd. Un orage allait éclater, je le sentais. Je me redressais alors du Nemeton que j'avais enfin trouvé en ayant fouillé dans les souvenirs de Lydia. Cette chose était tout bonnement gavée d'énergie, je savais que cela pourrait être utile, un jour ou l'autre. Mais je n'étais pas forcément là pour ça, de base. Je devais retrouver quelqu'un pour des infos. Mais sentir ton odeur, s'approchant de moi et non celle de la personne qui devait être là, me rendis un peu nerveux. Je tourne légèrement la tête de côté, te voyant enfin. Je garde un visage purement neutre et pâle, n'ayant pas vu beaucoup le jour récemment. J'étais surtout crevé mais ça, je m'en foutais un peu. Toi, tu n'avais pas vraiment changé, tu avais toujours cette même expression quand tu me regardais, toujours partagé entre l'envie de m'en foutre plein la figure et la peine parce que je t'avais trahis. Ouais, tu n'étais pas du tout prête à me pardonner, je n'étais pas stupide pour te croire capable de me pardonner si facilement. C'est ce qui rendait la chose un peu stimulante. « Tien donc, tu me surprends à venir à moi. Tu dois vraiment avoir un problème pour être là, je me trompe ? » Lançais-je en posant mon regard de vipère sur ta personne, gardant cette mine pincée que j'abordais depuis pas mal de temps. Je me redresse en appuyant sur mes genoux pour me redresser, te faisant face, à une bonne distance qu'on avait faite. Je t'observe un court instant de la tête au pied, avant de lancer : « Que veux-tu Malia ? Car je ne pense pas que tu sois là, parce que je te manquais.»
“If I was talking to you, I'd say you're an idiot for trusting him. But obviously, I'm not talking to you.”
Cela faisait un moment que je n’étais plus réellement aller en cours. Les raisons à cela était d’ailleurs simple. Premièrement, je n’avais en aucun cas envie de croiser, sentir, entendre Theo, et, je savais que lorsque je me retrouvais à l’Université, j’étais instinctivement attirée par lui. Mais, la réelle raison à cela, à ces absences répétitive, était surtout lié à ma mère biologique, ou, plus communément appelé la Louve du Désert. Cela faisait un petit moment que j’étais à sa recherche, celle qui avait tué ma seule et unique famille. Nous n’étions à présent que mon père et moi par sa faute, et oui c’est vrai, j’avais des envies de vengeance. Evidemment, cela personne de la meute ne pouvait être au courant, mais, j’avais besoin d’aide, car, à moi seule, mes recherches n’aboutissaient à rien. Je me disais alors souvent que Theo avait peut-être un moyen de m’aider, si ce n’était pas encore un mensonge de sa part, car, il avait menti pendant si longtemps et sur tellement de choses que je ne savais alors pas si je pouvais lui faire confiance sur ce sujet ou non. Du moins, faire confiance était une grande chose. Il était clair que la confiance que je pouvais porter à son égard, il l’avait perdu à jamais. Néanmoins, je me disais que peut-être parfois, ne serait-ce qu’une petite fois dans sa vie, il avait dit vrai. Je m’étais donc résignée à lui demander de l’aide, et, pour en arriver à ce point-là, c’est que j’étais réellement désespérée. J’aurai pu demander de l’aide à Scott par exemple. Cependant, même en lui disant que j’étais à la recherche de la Louve du Désert, celui-ci ne devait en aucun cas savoir jusqu’où j’étais prête à aller. Je ne pouvais donc pas me permettre de lui demander de l’aide, ni à personne d’autre de la meute. Je savais bien que le seul qui n’allait pas me juger, c’était Theo. Il était bien assez fou pour ne pas voir cela comme quelque chose de grave. J’avais d’ailleurs quelque peu peur pour moi. Non pas peur de ce qui pouvait m’arriver, mais plutôt peur de devenir comme ces gens qui m’entourent. C’est vrai, j’étais malgré tout la fille biologique de deux tueurs psychopathe, et voilà que mon ex petit-ami l’était lui aussi. J’allais finir par me poser des questions si d’autres personnes de mon entourage s’avérait être eux-aussi des personnes de la sorte. J’avais donc passée presque ma journée à suivre Theo. Oui j’avoue que sur le coup, c’était moi qui agissais comme une psychopathe, mais, à chaque fois que je voulais le rejoindre, que je me disais que j’allais le voir, je changeais d’avis à la dernière minute. Bien sûr, je ne comptais pas faire cela éternellement. Alors, une fois le soleil tombé, la lune levée, j’avais pris mon courage à deux mains pour le rejoindre. Je me retrouvais alors à marcher dans la forêt de Beacon Hills, tout en essayant de tracer son odorat. Après quelques minutes de marche sous le froid qui commençait à s’installer, je le trouvais là, planté devant le nemeton. Je me demandais alors ce qu’il faisait ici, seul. Cependant, je n’eu pas le temps de beaucoup réfléchir avant qu’il ne remarque ma présence. Je sentais alors mon coeur s’accélérer. Je commençais à être nerveuse à l’idée d’être ici, seule avec lui, à l’idée de devoir lui demander de l’aide. J’avançais alors pour être suffisamment près, mais tout en restant éloignée de lui. Avant que je ne puisse expliquer ma présence ici, Theo se mit à prendre la parole. « Tien donc, tu me surprends à venir à moi. Tu dois vraiment avoir un problème pour être là, je me trompe ? » A ces paroles, j’avais l’impression qu’il prenait un ton assez moqueur, je ne comptais donc pas être si tendre à son égard. Bien qu’il fallait l’avouer, je m’étais malgré tout radoucis depuis les dernière fois que l’on s’était parlés. « Un problème non. Mais j’ai besoin de toi. Ce qui est sûr c’est que je ne suis pas là pour recoller les morceaux avec toi. » dis-je d’un ton sec. Je préférais mettre les choses au clair dès maintenant qu’il ne se fasse pas des idées. « Que veux-tu Malia ? Car je ne pense pas que tu sois là, parce que je te manquais.» Au moins, je savais à ces paroles qu’il n’allait pas se faire de films et là j’étais assez rassurée. Je pris alors une profonde respiration avant de devoir lui demander de l’aide. Effectivement, ce n’était pas si facile pour moi de venir lui demander de l’aide, car, avant tout je n’aimais pas que l’on m’aide en règle général. Ma fierté me poussait à tout faire seule. Mais, le fait que ce soit Theo, que j’avais juré de ne plus lui adresser la parole, et tout ce qui s’en suivait, cela rendait la chose d’autant plus difficile. Je pris alors la parole, tout en sentant que je n’étais pas réellement sûre du choix que je faisais de lui demander ceci. « Ce n’est pas un secret, je suis à la recherche de la Louve du Désert, ma mère biologique. Et pour tout te dire, je ne l’ai toujours pas retrouvée. Dès que je suis sur une piste, elle disparaît. Du coup je viens à toi puisqu’apparemment tu as un moyen de m’aider ? » demandais-je tout en essayant de rester calme et sereine. Je ne savais pas s’il allait accepter de m’aider après l’avoir envoyé baladé de nombreuses fois, mais, il fallait que j’essaye.
Running away is a fact, but we always come back on those not ...
Théo & Malia
Oh ça oui, que je savais que si tu étais ici, ce n'était pas pour qu'on se rabiboche, pour que tu me dises que tu étais désolée d'avoir été ainsi et de ne pas avoir compris une seule seconde mes raisons. C'était de toute manière pas vraiment compréhensible, mes raisons ne regardaient que moi, même mes larbins n'étaient pas réellement au courant de ce qui me passait derrière la tête. Ils ne savaient sans doute pas pourquoi je faisais tout ça, hormis ce que je voulais bien leur dire, c'est-à-dire la survie.
Tout un mystère se faisait autour de moi, depuis bien des années. Pourquoi avais-je fait tel et tel choses ? Pourquoi avoir décidé de tuer ma sœur pour lui prendre son cœur et accepter de devenir la première chimère des Dreads alors que je n'étais qu'un gosse ? Pourquoi voulais-je devenir super puissant alors que j'avais déjà énormément de pouvoirs même si cela ne se remarquait pas encore ? Oui, toutes ces questions, je les entendais plus d'une fois depuis que j'étais ici, autant de la bouche des personnes les plus proches de moi et ceux qui m'entouraient et qui m'avais plus vraiment comme ami maintenant. Enfin ami. Le mot était vite dis. J'avais joué ce rôle mais je n'avais pas entièrement réussi à rendre toute la meute de Scott complètement confiante vis-à-vis de moi. Tu m'avais pas mal aidé, mais Stiles avait toujours conservé cette part de non-confiance qui dans un sens, démontrait bel et bien l'intelligence qu'il avait et d'un instinct plus que bon. Heureusement dans un sens, qu'il n'était pas une créature surnaturelle, car il serait sans doute l'élément le plus difficile à vaincre, bien plus que Scott qui était alpha, un vrai alpha. Oui, à mes yeux, Stiles était dangereux, beaucoup plus dangereux qu'on ne voulait le croire. Toi aussi, tu étais dangereuse. Tu étais très puissante malgré que tu sois un peu à l'écart de la meute mais après tout, tu étais une coyote et les coyotes étaient plutôt solitaire...
Un grondement sourd se fit entendre dans les bas-fonds de la forêt. J'aimais plutôt l'orage, et puis l'air était déjà assez électrique entre nous, que cela apportait une petite touche en plus qui me fis légèrement sourire en coins, d'amusement.Un grondement sourd se fit entendre dans les bas-fonds de la forêt. Mon regard te suit un court instant, alors que je tourne légèrement autour du Nemeton, laissant un silence s'installer, pour mettre un peu de suspens avant de répondre à tes paroles : « Comme c'est étonnant. Je ne m'attendais pas vraiment à ce que tu viennes pour ça. » Dis-je en restant un peu pincé. Bien sûr que la déception était là, mais je m'y attendais un peu. L'espoir d'un jour te retrouver diminuait de jour en jour, et je ne pouvais pas nier le contraire. Je n'étais pas du genre à abandonner mais là, je savais que cela serais dur, très dur de te retrouver. La confiance était chose difficile à obtenir et j'avais malheureusement perdu la tienne à tout jamais, je te connaissais. Je souffle doucement en levant les yeux au ciel, observant les nuages sombres. Que devais-je faire ? Te dire clairement la vérité ou encore une fois, passées en travers les mailles du filet ? Devais-je te dire que je savais parfaitement où elle était et que j'avais déjà eu deux discussions avec elle ? Où devais-je t'aider et te laisser te jeter dans la gueule du loup ?
« Que décides-tu ? Tu préfères la méthode la plus simple et tu essaies de me faire confiance en écoutant mes paroles où tu préfères le découvrir par toi-même mais la méthode risque plus d'être...douloureuse ? » Demandais-je en faisant quelques pas vers toi, gardant quand même une bonne distance pour le moment, mais que je comptais bien combler. Je t'observe sans gêne, de la tête au pied. Un petit sourire en coins se dessine. Bien sûr que je savais déjà ce que tu allais choisir, car je comptais pas vraiment à ce que tu choisisses la première option. Je ne comptais pas enfiler ce masque pour que tu croies que je cherchais, alors que je savais parfaitement où la louve se trouvait. « Mais je te préviens immédiatement. Tes amis ne devront pas savoir que je t'ai..comment dire... fourni quelque chose qui peux être utile pour beaucoup de choses. J'ai gardé le secret pour toi, alors tu tairas l'objet que j'utiliserais pour t'aider, on est d'accord ? » Lançais-je plus sérieusement, me rapprochant un peu à nouveau.
Accueil 
Rechercher 
