Nous étions samedi, ce qui voulait dire grasse matinée. J'étais encore dans mon lit alors qu'il était dix heures du matin, je n'avais pas arrêté de penser à Derek. Au fait, que le jeune homme repoussait toutes les personnes qui souhaitaient devenir proches de lui... Dont moi ! « Pourquoi toi Derek hein ? Pourquoi j'ai dû m'enticher d'un homme si inaccessible » je parlais souvent à voix haute toute seule, ma mère se marrait bien quand je le faisais à la maison. D'ailleurs, elle se foutait de moi même si bien évidemment elle faisait pareil. Donc nous nous charrions souvent sur celle qui parlait le plus à monsieur Casper, du moins avant qu'elle ne meure à mes quinze. Je regardais le plafond, qu'est-ce que j'aimerai que Derek soit là dans mon lit... « Tu as finis espèce de vicieuse ! » ricanais ma conscience, mais cela était vrai... Je faisais souvent des rêves érotiques avec le jeune loup, il m'attirait tellement c'était affolant. Presque flippant au final ! Je finis par me lever pour aller me doucher, je pense que de l'eau froide ne me ferai pas de mal ! Je jetais un coup d’œil à mon mobile avant de partir en direction de la salle de bain, pas de textos que ce soit de Lydia, Derek ou même Stiles. J'avais l'impression de perdre mon ami d'enfance depuis la nuit de l'enlèvement. Je ne l'avais pas vu depuis ce fameux moment traumatisant pour nous tous.

Une fois douchée puis habillée je partis me préparer à manger. Rien de bien équilibré j'en ai peur, j'optais pour un pain au chocolat ainsi qu'un chocolat chaud. Je filais par la suite sur le canapé pour zapper sur les chaînes télé, comme d'habitude seule des conneries circulaient sur la toile. J'allumais alors mon ordinateur tout en éteignant la télévision, je devais bosser sur une recherche en biologie. Mais aussi répondre à quelques mails, dont un de mon père. J'avais quitté le domicile pour mes études mais aussi parce que je souhaitais prendre mon indépendance. Je travaillais bien pendant deux heures sur mon projet de science avant de décoller mes yeux de l'écran. Midi s'affichait sur ma pendule du salon quand j'entendis la sonnette retentir. Qui pouvait bien venir me voir un samedi, surtout à l'heure du déjeuner. Quand j'ouvris je fus étonné de trouver mon voisin, enfin qui ne l'était plus depuis des années. Tony l'était quand j'étais petite, un jour il m'emmena à l'hôpital, j'avais fais une mauvaise chute en jouant et mes parents étaient absent. Depuis, il était un peu devenu mon preux chevalier, du moins avant que je rencontre mon magnifique bad boy du nom de Derek Hale. « Salut toi ! ça fait un petit moment qu'on s'est pas vu ? Entres je t'en pries » Je le fis alors entrer dans ma demeure, même s'il avait onze ans de plus que moi nous nous entendions bien, il était devenu un peu comme un grand frère pour moi !

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Bien que nous étions samedi, je n'avais pas pour autant fait de trop grosse grasse matinée. J'avais du mal de dormir beaucoup, mon corps avait prit pour habitude d'être réveillé à sept heures du matin. Aujourd'hui était exceptionnel, rare était les fois où j'étais encore au lit à dix heures du matin. Mais je n'avais pas particulièrement bien dormis cette nuit là ! Il était dans mon esprit vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Je ne savais pas quoi penser de lui, de nous, de ce que je ressentais à son égard. J'avais finalement décidé de bouger mon gros popotin de feignasse, je devais absolument travailler mon devoir aujourd'hui. Si je ne le faisais pas j'aurai un zéro pointé, ce qui faut bien l'avouer ne ferai pas nickel sur mon relevé de notes. Ce fichu devoir allait m'agacer grandement, il fallait faire des recherches approfondit et autant dire que ma motivation était au stade zéro aujourd'hui. J'entendis alors ma sonnette retentir, il était un peu près midi. Je me demandais alors qui pourrait bien venir me rendre visite à l'heure du déjeuner. Je me surpris à penser à Derek, mais je doute que celui-ci vienne me voir pour manger avec moi, par exemple... « L'espoir fait vivre mais l'attente fait mourir ! » ironisais ma conscience, je la giflais d'un revers de la main mentale avant d'ouvrir.

Mais ce n'était que mon voisin, je le connaissais depuis mes onze ans. Il m'avait un jour secouru. Depuis, il était devenu en quelque sorte mon sauveur, petite je m'imaginais surtout me marier avec lui une fois adulte. Tous les rêves de petites filles quand il s'agissait d'un mec qui était venu à leurs secours. Je lui souriais alors tout en lui laissant le passage libre. Il entrait alors puis je fermais la porte à double tour. Depuis mon enlèvement, j'avais tendance à verrouiller systématiquement ma porte d'entrée. Alors oui cela ne servirait pas beaucoup si je tombais malencontreusement sur un être pas humain ! "Je suis vraiment content de te voir ma chère Skyla, et pour répondre à ta question, ça fait longtemps, mais je suis vraiment content de te revoir, qu'est-ce que tu deviens depuis notre dernière rencontre?... Un homme dans ta vie, raconte moi, j'ai hâte d'en savoir plus" Le jeune homme ne perdait pas le nord c'est le moindre qu'on puisse dire. Je l'invitais alors à me suivre dans la cuisine, je sortis de mon frigo du thé glacé. « Tu en veux ? » questionnais-je en sortant deux verres sans attendre sa réponse, s'il ne voulait pas de thé ce n'était pas grave. Cette boisson était pas la seule dans mon frigo ou mes placards ! « Et bien écoute, je suis toujours seule actuellement. On ne semble pas vouloir frapper à ma porte pour me séduire » riais-je, je me servis un verre tout en attendant la réponse de mon ami avant d'ajouter. « A ton tour ! Une jeune femme en vue ? » Le jeune homme était pas particulièrement difficile avec les filles, je l'avais vu maintes fois en compagnie de belles jeunes femmes, cela ne signifiait rien pour autant. Je m'asseyais sur une chaise tout en attendant les réponses à mes deux questions posées.

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