Tu as l'idée parfaite d'un lien en tête mais à la flemme de créer un scénario? Le sujet de recherche de lien est pour toi !!! C'est dans ce sujet que tu trouveras ton bonheur!
Je venais de franchir la frontière de la ville de Beacon Hills. J'ignorais l'heure qu'il était. Il faisait nuit en tout cas. Je ne savais pas où aller. Alors je me garai devant le premier bar que je trouvai. Je sortis de la voiture de location et soupirai doucement en regardant devant autour de moi. Je ne savais pas trop quoi faire. Cela devait se voir que j'étais totalement perdue. Je descendis un peu mon haut et remis ma petite veste correctement en place avant d'aller vers le bar et de pénétrer dans le bâtiment. Peut-être faisait-il la bringue ou peut-être venait-il ici souvent? Je m'approchai du comptoir et commandai un soda avant de demander au barmaid s'il savait où je pouvais trouver Isaac. Il secoua la tête avant de rapidement aller servir un autre client, avant même que je n'eus le temps de lui répondre. Je soufflai légèrement avant de boire quelques gorgées de mon soda. Je sortis mon téléphone qui s'était mit à vibrer et je souris doucement en voyant un message d'une amie sur un des nombreux réseaux sociaux de la toile. Je lui répondis rapidement avant de ranger mon téléphone dans la poche de mon jean. Je ne savais toujours pas où j'allais pouvoir dormir cette nuit. Ni les nuits suivantes d'ailleurs.
Je terminai ma boisson avant de me lever, de payer et de sortir du bar. Quelqu'un me suivit alors et m'interpella. Il savait où Isaac habitait. Il me donna donc l'adresse et je le remerciai avant de monter dans ma voiture pour conduire à l'endroit où j'étais sensée trouver Isaac. Enfin... Je n'aurais jamais osé venir le trouver comme ça ici mais j'avais tellement besoin de son aide que je ne pouvais pas faire autrement. C'était le seul qui pouvait m'aider! Avec Chris... J'arrivai enfin à destination, pour mon plus grand soulagement. J'espérais juste qu'il serait là... Seul de préférence... Je sortis une nouvelle fois de la voiture pour me rendre devant la porte de la maison. J'avalai difficilement ma salive avant de frapper contre cette porte - avec de la chance le dernier obstacle entre mes retrouvailles avec Isaac - la main tremblante. « S'il te plait Isaac, ouvres... », murmurai-je. Mon angoisse était qu'il ne soit pas là, ou que ce type m'ait raconté n'importe quoi. Ou encore qu'Isaac ne veuille vraiment vraiment plus me voir au point de me laisser sur le seuil de sa porte. Je crois que je ne le supporterais pas s'il m'abandonnait une seconde fois.
Même si plusieurs semaines s’étaient écoulées depuis son retour, Isaac commençait, à peine, à se sentir comme chez lui. Pourtant, Beacon Hills était sa ville natale. Depuis le décès d’Allison, il avait l’impression que cette ville ne représentait plus rien pour lui. Il n’avait plus vraiment de famille, outre Chris et les McCall. Certes, il a toujours ses amis, mais suite à son départ, il a l’impression qu’il s’est éloigné et il n’est pas du genre à s’immiscer dans une conversation. Il était toujours très attentif et pas très bavard. Il n’avait pas vraiment changé. Par chance, Melissa l’avait inscrit à l’université, ce qui lui donnait une chance de passer du temps avec eux. Isaac n’aurait jamais pensé faire de lui, un universitaire, mais pour le moment, il s’en sortait assez bien. Depuis son retour de France, le jeune homme cohabitait avec le père d’Allison. Chris et lui s’étaient énormément rapprochés après la mort d’Allison. Isaac, n’ayant eu qu’une relation plutôt désastreuse avec son père, avait trouvé en Chris, le père qu’il avait toujours souhaité avoir.
Ce soir-là, Isaac était seul à l’appartement. Il avait eu une journée plutôt calme à l’université et il profitait de cette solitude pour faire ses travaux et ses lectures. Chris n’était pas l’être le plus bruyant, mais lorsqu’il était présent, le jeune homme semblait être plus facile à déconcentrer. Il aimait mieux lui parler que d’étudier. Alors qu’il était au milieu d’une lecture très importante, quelqu’un frappa à la porte. Il soupira bruyamment. Isaac se demanda qui pouvait venir chez lui, à une heure pareille. Il n’avait pas reçu de messages de la part de ses amis et Argent n’était pas du genre à oublier ses clefs. De toute façon, la porte était déverrouillée. Le jeune homme se leva péniblement de sa chaise et s’approcha de la porte, en se passant la main dans ses cheveux. Lorsqu’il l’ouvrit, il fut surpris de découvrir la personne qui se trouvait devant lui. « Callie !? » dit-il. Mais qu’est-ce qu’elle faisait à Beacon Hills ? Comment avait-elle fait pour le retrouver ? « Mais qu’est-ce que tu fais ici ? » demanda-t-il à la jeune femme.
J'étais là, devant cette porte, à attendre. Et je me sentais plus vulnérable que jamais auparavant. J'avais l'impression d'être une petite chose fragile dont la vie dépendait d'une seule et unique personne: Isaac. La porte s'ouvrit enfin et je levai mes yeux vers lui. C'était bien lui qui venait m'ouvrir, et dans un sens cela me soulageait. Il n'avait pas changé. En même temps, remarque idiote de ma part. Cela ne faisait que quelques semaines que nous ne nous étions pas vus, et non des années. « Callie !? » Oui, c'était bien moi. « Mais qu’est-ce que tu fais ici ? » Waouh. Quel accueil. Il n'avait donc pas été forcé de partir, il avait choisis de s'en aller. Je pouvais en déduire qu'il avait donc vraiment voulu m'éloigner de lui, me sortir de sa vie. Et il ne semblait pas si ravi que ça de me revoir. A moins que ce ne fut la surprise de me trouver devant le pas de sa porte, peut-être. Je le saurais bien assez tôt de toute façon. Pourtant, une partie au fond de moi regrettait déjà d'être venue. Même si la partie dominante savait que je n'avais pas le choix. Je baissai les yeux une seconde avant de sentir que j'avais de nouveau des griffes qui avaient poussées à la place de mes ongles. J'avais déjà les yeux humides. Cependant, je me retenais. Je ne voulais pas qu'il me voit pleurer.
M'étant ressaisie, je relevai mon regard vers lui. « J'ai besoin de toi Isaac... » C'était le seul qui pouvait m'aider vu ce qu'il m'était arrivé depuis son départ. Le seul parmi mes connaissances qui avait l'expérience pour m'aider à me contrôler, pour m'aider à comprendre ce que j'étais, ce qu'il se passait. C'était bien beau de lui annoncer que j'avais besoin de lui mais ça laissait pas mal de possibilités quant à mon besoin malgré tout. Je pouvais avoir, par exemple, besoin de lui dans ma vie parce que je ne pouvais plus vivre loin de lui comme ça. J'avais d'ailleurs effectivement besoin de lui à mes côtés pour me sentir bien. Se fréquenter durant deux ans ce n'était pas rien. Il avait laissé un sacré vide dans ma vie, et même un vide en moi. C'était indéniable. Mais sans ma transformation ou je ne savais pas trop quoi, je n'aurais peut-être pas eu le courage de partir à sa recherche comme je l'avais fait. Je soupirai très légèrement avant de sortir ma main droite de sous la manche de ma veste pour lui montrer mes griffes. Je dis en même temps: « Jai vraiment besoin de toi... » Je reposai mon regard sur lui, pour guetter sa réaction. Il pourrait aisément lire dans mes yeux ma détresse et combien il me manquait, par la même occasion.
Pando
HJ: Je te pardonne mais j'espère que tu vas répondre plus vite ce coup-ci :P Et oui, ta réponse m'a plu, et j'espère que la mienne te plaira aussi
Invité
Isaac Lahey
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Lun 29 Déc - 23:13
need some help ft. callie
Lorsque quelqu’un frappa à la porte de l’appartement qu’Isaac partageait avec Chris Argent depuis leur retour d’Europe, il se demandait bien qui pouvait venir chez lui à une heure pareille… Aucun ami n’avait été contacté et Chris avait ses clefs, et même si cela n’avait pas été le cas, la porte était déverrouillée. Lorsque le jeune homme se leva pour aller répondre. Il fut plus que surpris de découvrir Calista Delacour devant lui. Les deux jeunes s’étaient rencontrés lorsqu’Isaac était en France. Ils s’étaient rapidement liés d’amitié et la jeune femme connaissait même son secret. Malheureusement pour leur relation, le jeune loup a quitté sans même un au revoir. Isaac avait ses raisons, mais en voyant Callie devant lui, il comprit qu’elle cherchait certainement des explications et qu’elle l’avait retracé jusqu’à Beacon Hills. Lorsqu’elle baissa les yeux vers le sol, Isaac savait qu’il venait de la blesser. Ne sachant pas vraiment comment réagir, il resta figé sur le pas de la porte. Au bout d’un instant, qui aux yeux du jeune homme, avait paru comme une éternité, le regard de Callie se releva. « J'ai besoin de toi Isaac... » Besoin de lui ? Il ne savait pas quoi lui répondre. Que se passait-il pour qu’elle fasse tout ce voyage pour lui demander de l’aide? Callie soupira et sortit sa main droite de sa manche. « J’ai vraiment besoin de toi... » Les yeux du jeune homme se sont écarquillés. Il y avait des griffes. Il était parti que quelques semaines et voilà qu’elle était comme lui. C’était impossible ! Il l’agrippa gentiment par le bras et l’attira à l’intérieur de l’appartement, où personne ne pourrait les voir. « Mais… Mais qu’est-ce qui s’est passé ? Tout allait bien avant que je… que je parte ? » La transformation de la jeune femme était un sujet assez délicat, mais celui du départ d’Isaac vers la Californie était un autre qui allait certainement faire les manchettes. Le jeune homme, ainsi que Chris Argent avait décidé de revenir à Beacon Hills, après deux ans d’absence. Les deux hommes avaient quitté, suite au décès d’Allison. À cette époque, Isaac fréquentait la jeune chasseuse. Cette disparition l’a beaucoup affecté, tout comme le père de cette dernière. Au début, le jeune loup avait quitté pour l’Amérique du Sud. Il avait passé du temps avec Cora Hale. Après quelques semaines, il avait rejoint Chris en Europe. Isaac et Callie se sont rencontrés lors d’une soirée. Malgré l’incident qui se produisit, ils gardèrent contact et devinrent des amis assez proches. Pour tout vous dire, Isaac a été le premier à Callie, mais ils n’ont jamais franchi la barrière du couple. Lorsque le temps de partir est venu, le jeune homme a tout simplement cru bon pour tout le monde de ne pas dire au revoir. Il avait été blessé par la mort d’Allison, il n’avait pas envie de faire face à cette séparation, qui était déjà très douloureuse pour lui. Mais maintenant que Callie était devant lui, il regrettait son geste. Mais ce qui est fait est fait. Il va devoir vivre avec les conséquences de son geste…
Comment vous expliquer ce que je ressentais à cet instant précis? J'étais heureuse de le voir mais aussi tellement en colère qu'il soit partis sans rien me dire du jour au lendemain et sans jamais me donner de nouvelles! J'avais mon coeur qui s'était mis à battre la chamade quand il avait ouvert la porte d'entrée et dans un temps similaire, j'avais eu l'impression que ce même coeur se fendait, se brisait. J'avalai difficilement ma salive avant de lui dire que j'avais besoin de lui. Vraiment besoin de lui. Je lui montrai mes griffes. Lorsque je vis son regard, je compris très bien qu'il ne s'était pas attendu à une telle chose. Ce que je pouvais parfaitement comprendre parce que, soyons honnêtes: qui aurait pu imaginer que je me pointerais avec des griffes? Il attrapa gentiment mon bras et me guida à l'intérieur. Il ne fallait effectivement pas que quelqu'un puisse voir un truc pareil, même si pour des griffes, je pourrais toujours dire que c'était des fausses, que c'était un nouveau truc sortis en France. Qui saurait si c'était vrai ou non? Mais mieux valait éviter, c'était certain. « Mais… Mais qu’est-ce qui s’est passé ? Tout allait bien avant que je… que je parte ? » Me prenait-il pour une idiote? « Tu penses pas que je t'en aurais parlé si quelque chose n'allait pas, avant que tu m'abandonnes? » Je précisais à son égard que pour moi, ça n'avait pas été qu'un simple départ comme il le disait. Il m'avait abandonnée. Tout bonnement.
Je détournai les yeux pour ne pas croiser son regard qui me faisait tant d'effet. Je préférai observer la pièce. Je fis d'ailleurs quelques pas dans le salon. Ils semblaient bien installés. Je ne pouvais pas m'empêcher de me demander s'il avait refait sa vie. Enfin... Il ne me devait bien sûr rien, nous n'avions jamais été un couple. Mais il avait sans doute de nouveaux ami(e)s... Et comme il avait déjà vécu ici, il avait sûrement retrouvés d'anciennes connaissances. Et il m'avait jartée de sa vie comme si j'avais jamais existé si ça se trouvait. Ma transformation serait un sujet délicat mais son départ serait encore pire. Alors autant commencer par le plus simple, même si je crevais d'envie de savoir pourquoi il m'avait laissée derrière lui comme il l'avait fait. Je me tournai vers lui. « T'as l'air bien ici... » Sans moi, sans Paris... Je soufflai un instant avant de poser mon regard sur lui. Un regard qui trahissait mon anxiété. « Je crois que j'ai subis ma première transformation à la dernière pleine lune... » La dernière pleine lune qui était... La nuit d'avant, si mes souvenirs étaient bons. J'étais un peu perdue en me retrouvant face à lui. « Et... » Ma voix commença à se briser parce que j'avais très envie de pleurer. « Et je crois que j'ai tué quelqu'un... ou peut-être même... plusieurs personnes... » Ça aussi, ça me fendait le coeur. J'étais loin d'avoir les épaules pour commettre des meurtres mais visiblement, j'étais devenue un monstre. Je détournai mes yeux pour laisser les larmes couler. J'avais pas envie qu'il me voit aussi fragile et faible, meurtrie. Mais je ne pouvais pas m'empêcher de pleurer.
La mort d’Allison avait largement affectée le jeune loup. En quittant l’Europe pour retourner chez lui, à Beacon Hills, il pensait que la meilleure solution pour ne pas revivre une situation similaire à celle de son ex-copine décédée était de partir sans au revoir. Maintenant que Calista était devant lui, il se rendit compte assez rapidement que son idée n’avait pas été très intelligente. Qu’est-ce qu’un au revoir, après tout ? Ce n’était pas la fin du monde de quitter ses amis, peu importe la raison. C’est l’histoire de la vie. Des gens partent, d’autres arrivent. Je n’avais pas d’excuses envers Callie, même si nous savons tous les deux que les relations interpersonnelles étaient loin d’être ma tasse de thé. Lorsqu’elle lui montra ses griffes, Isaac entraîna la jeune femme à l’intérieur de l’appartement qu’il partageait avec Chris Argent. Ne voulant pas alerter personne, il préférait garder l’état de son amie secrète. « Mais… Mais qu’est-ce qui s’est passé ? Tout allait bien avant que je… que je parte ? » Ne sachant pas quoi lui dire, Isaac dit la première chose qui lui passa par la tête. La réponse de Callie vint le surprendre. « Tu penses pas que je t'en aurais parlé si quelque chose n'allait pas, avant que tu m'abandonnes? » Il détourna les yeux, un instant. « Tu sais très bien que ce n’est pas ce que j’ai voulu dire ! » Le dernier mot qu’elle avait prononcé « abandonne » vint secouer le jeune homme, mais le moment était mal choisi pour lui faire comprendre sa disparition. Isaac devait aider Callie du mieux qu’il le pouvait, et après ils auront tout le temps du monde pour qu’elle lui en veuille pendant des siècles et des siècles.
Callie détourna son regard et avança vers le salon. La jeune femme semblait observer la nouvelle demeure de Chris et Isaac. « T'as l'air bien ici... » Le jeune homme laissa échapper un petit sourire. Avant même qu'il puisse dire quoi que ce soit, Callie changea de sujet et retourna à la conversation initiale, sa transformation. « Je crois que j'ai subi ma première transformation à la dernière pleine lune... » Isaac hocha la tête positivement. La dernière pleine lune était plus que récente. Il comprit rapidement qu’elle s’était empressée de venir le rejoindre, pour lui demander de l’aide. « Et je crois que j'ai tué quelqu'un... ou peut-être même... plusieurs personnes... » Dit-elle, finalement. Isaac ne savait pas quoi lui dire pour qu’elle se sente rassurée. Il n’avait jamais été le meilleur avec les mots et il n’avait pas envie qu’elle soit encore plus malheureuse. Toutes les créatures pouvant se transformer les nuits de pleine lune ont déjà pensé avoir tué une innocente personne, moi le premier. Calista détourna son regard, afin de cacher ses larmes, mais Isaac le savait. Il prit une chance et s’approcha d’elle. Il prit son bras et l’attira vers lui pour la serrer dans ses bras. « Tout va bien aller, tout va bien aller... » Il ne savait pas comment tout ira bien, mais il allait trouver une solution tôt ou tard.
« Tu sais très bien que ce n’est pas ce que j’ai voulu dire ! » Ah oui, vraiment? C'était pourtant la fâcheuse impression qu'il m'avait donnée! J'avais eu la sensation qu'il me prenait pour une idiote! Comme si j'aurais été assez stupide pour lui cacher que quelque chose clochait avant son départ, tout en sachant très bien ce qu'il était et qu'il était donc obligatoirement le mieux placé pour m'aider. Alors bien sûr que je lui aurais dit si quelque chose n'allait pas avant qu'il m'abandonne. « C'est ce que tu as sous-entendu. » La conversation dévia. Je fis remarquer qu'il semblait être bien ici. L'appartement était joli. Tout était bien rangé. Il semblait avoir trouvé un chouette petit havre de paix. Chris et lui devaient être réellement bien installés ici. C'était du moins ce que je pensais à la vue de toute cette histoire. J'avais fait le tour de la pièce du regard. Aucune photos de Paris. Rien. C'était comme si toute cette période n'avait jamais existé. J'avais ensuite expliqué à Isaac que je croyais avoir commis un, voir plusieurs, meurtre(s). Puis je détournai mon regard, les larmes coulant sur mes joues. Je ne désirais pas qu'il me voit dans cet état. C'était trop... Je venais de débarquer à l'improviste parce que j'avais besoin de lui comme jamais auparavant mais je refusais qu'il me voit dans un état pareil. Il finit par s'approcher de moi et attraper mon bras pour m'attirer contre lui. Il me serra contre lui et instinctivement, je serrai son t-shirt entre ma main. « Tout va bien aller, tout va bien aller... » Mes larmes continuèrent à couler. Il m'avait abandonné et tout devait bien aller? Sauf que non! Rien n'allait pas bien aller! Pas comme ça! Pas tant que je serais ce... truc! « Non, ça va pas aller... J'ai... Je suis devenue un truc Isaac... » Je pleurais en silence mais en restant tout contre lui. « Et... Pourquoi t'es partis Isaac...? », murmurai-je. Je m'étais posé cette question presque chaque jour qui s'était écoulés entre son départ et ce jour-là. Je ne savais pas si c'était le moment de parler de ça. Mais j'avais eu besoin de ses bras plus d'une fois. Ce n'était pas la première fois qu'il me serrait contre lui pour me consoler et ses bras autour de moi m'avaient manqué. Tellement. Malgré la colère que je pouvais ressentir contre lui, le bien que je ressentais en le sentant tout contre moi prit le dessus et je me blottis encore un peu plus entre ses bras.
Isaac baissa les yeux vers le sol. Il n’a jamais voulu blesser la jeune femme, avec ses paroles. En quittant l’Europe, sans lui dire au revoir, il pensait bien faire. Il pensait même qu’elle serait plus en sécurité entourés d’humains et non de créatures comme lui. Le jeune homme s’était trompé, car malgré son départ, elle s’était fait attaqué, par un monstre comme lui ou tout à fait similaire. « C'est ce que tu as sous-entendu. » Isaac n’avait jamais été très habile avec les mots, et c’était exactement ce qui venait de se produire, une fois de plus. Avant même qu’il puisse ajouter quoi que ce soit, la conversation dévia sur un tout autre sujet. Le jeune homme était maintenant très mal à l’aise, mais il essaya de ne pas trop le démonter. Callie commença à commenter l’appartement qu’il partageait avec Chris. Puis, elle lui avoua qu’elle pensait avoir tué une, voire même plusieurs personnes. Elle pleurait, mais elle ne voulait pas lui montrer. Par contre, elle n’était pas très bonne pour cacher ses émotions. Isaac s’approcha et lui prit le bras, afin de l’attirer vers lui. Il n’avait pas été très brillant dans ses paroles et dans ses gestes, depuis quelque temps avec Calista et il voulait essayer de se rattraper. « Tout va bien aller, tout va bien aller... » Furent les paroles qu’il venait de dire à la jeune femme. Il ne savait pas vraiment ce qui allait se produire, mais il voulait essayer de la rassurer. « Non, ça va pas aller... J'ai... Je suis devenue un truc Isaac... » Un truc ? C’était ce qu’il était… Il n’avait jamais pensé être ce genre de truc à ses yeux… Mais après ce qu’il lui avait fait vivre, il était tout à fait normal qu’elle pense de cette façon. Le jeune homme resta silencieux, car il n’y avait rien à dire. Un silence plana dans la pièce, puis la petite voix de Callie retentit. « Et... Pourquoi t'es partis Isaac...? » Cette question vint le frapper comme si quelqu’un venait de lui donner une claque en plein visage. Il savait très bien qu’un jour, il aurait besoin de répondre à cette question, mais il n’avait jamais vraiment formulé de réponse claire dans sa tête. Callie était toujours blottie contre lui, lorsqu’il se décolla et l’entraîna vers le canapé pour qu’ils puissent être plus confortables pour ce genre de conversation. « Je… Je suis parti, parce qu’on avait besoin de moi… ici ! Je ne pensais pas remettre les pieds ici, l’un de ses jours, mais me voilà… » Isaac s’arrêta quelques instants avant de déposer son regard sur la jeune femme. « Je voulais t’en parler… Je voulais te dire au revoir, mais j’avais peur… Après Allison, j’avais peur que mon cœur se brise encore… mais je me suis trompé, parce que je me rends compte que c’est tout simplement pire de n’avoir rien fait. »
J'avais eu tellement besoin d'Isaac et il n'avait pas été là. J'avais l'habitude de le voir pratiquement tous les jours, de l'avoir quotidiennement à mes côtés. Il faisait partie intégrante de ma vie. Jusqu'au fameux jour où il avait disparu. On s'était encore vu la veille ou deux jours avant. Tout s'était déroulé comme d'habitude, à savoir parfaitement bien. On avait rigolé, on avait parlé. On était allé manger une glace. On avait passé un excellent moment. Puis ce jour-là, je l'avais appelé pour qu'on se voit. Je n'avais pas eu de réponse. J'avais pas compris encore. C'était pas grave qu'il réponde pas. Je lui avais envoyé un texto. Pas de réponse. Le lendemain, je n'avais toujours pas de réponse. Le sur lendemain non plus. Puis les jours étaient passés et je n'avais plus aucune nouvelle. Il avait juste disparu. Disparu de Paris. Disparu de ma vie... J'étais en face de lui, perdue comme jamais je ne l'avais été et il m'avait prise dans ses bras. J'aurais voulu le repousser. J'aurais tellement voulu avoir la force de le faire. Mais j'étais tellement mal et ses bras m'avaient tellement manqué que je n'y arrivais pas. Il avait beau me dire que tout allait bien se passer, j'avais de la peine à le croire. Comment les choses pouvaient elles bien se passer?! J'étais devenu un truc, un monstre! Je ne savais même pas ce que j'étais! Un loup? Autre chose? Je n'avais aucune idée de ce que j'étais devenue alors oui, pour moi, j'étais devenue un truc... Cela ne voulait pas dire qu'Isaac était un "truc", non... J'avais accepté ce qu'il était, j'avais même... Aimer sa partie loup. Je veux dire... Il ne m'avait jamais fait de mal, il avait toujours été Isaac avec moi. Pas un monstre ou un truc. Il avait toujours été lui-même et c'était pas pour rien qu'il était devenu mon ami.
Me blottissant encore plus contre lui, je lui demandai pourquoi il était partis. J'avais besoin de savoir... J'avais besoin de comprendre pourquoi il m'avait abandonnée. Il me guida jusqu'au canapé où je m'installai. « Je… Je suis parti, parce qu’on avait besoin de moi… ici ! Je ne pensais pas remettre les pieds ici, l’un de ses jours, mais me voilà… » Je posai mon regard sur lui. Moi aussi, j'avais eu besoin de lui... « C'est peut-être égoïste mais... Moi aussi j'avais besoin de toi... Pourquoi ils avaient besoin de toi d'ailleurs...? » Il reprit la parole. « Je voulais t’en parler… Je voulais te dire au revoir, mais j’avais peur… Après Allison, j’avais peur que mon cœur se brise encore… mais je me suis trompé, parce que je me rends compte que c’est tout simplement pire de n’avoir rien fait. » Je le regardai un instant, les larmes coulant toujours sur mes joues en silence. « Alors par peur que ton coeur se brise encore... T'as préféré briser le mien... » Je détournai mon regard pour fixer un point au sol. « C'était vraiment très courageux de ta part... » Il s'était battu contre des colosses mais il n'avait pas eu le courage de lui dire qu'il repartait pour Beacon Hills?! Vraiment, très courageux Isaac! Félicitations! Il avait brisé mon coeur en m'abandonnant, c'était certain...
Isaac n’avait jamais voulu lui briser le cœur. À l’époque, il pensait que partir sans au revoir serait la meilleure solution pour lui, mais aussi pour Callie. Il n’avait jamais été bon avec les mots et il n’aurait qu’aggravé la situation. C’est ce qu’il avait longuement pensé jusqu’au moment où la jeune femme avait frappé à la porte de son appartement. C’est-à-dire quelques minutes auparavant. « C'est peut-être égoïste, mais... moi aussi j'avais besoin de toi... Pourquoi ils avaient besoin de toi d'ailleurs...? » Ils étaient maintenant tous les deux assis sur le canapé, et ils discutaient ou essaient de discuter afin de comprendre… Comprendre ce qui s’était vraiment passé dans la tête d’Isaac, mais aussi ce qui avait mené Calista Delacour à venir à Beacon Hills. La jeune femme avait eu besoin du jeune loup, quelques jours plus tôt, voire même quelques semaines et il n’avait pas été présent. Il était plutôt entré à Beacon Hills, avec Chris pour le mariage de Melissa et du Shérif, mais aussi pour aider ses amis à vaincre les forces du mal qui régnait sur la ville californienne. « Ce n’est pas égoïste du tout… Je pense que c’est tout à fait normal. Je veux dire… Tu avais besoin de moi et je n’étais pas là… J’aurais dû, mais j’étais ici… Ma famille avait besoin de moi ici, parce qu’il y avait et il a toujours des problèmes ici… » Le cœur d’Isaac s’était finalement brisé, même s’il avait essayé de ne plus y penser. Il avait passé de très bons moments avec Callie, lors de son séjour, en France. Elle lui avait même fait oublier Allison et tout ce qu’il avait perdu, mais à la fin de la journée, il n’était pas chez lui là-bas et il avait eu besoin de revenir. « Alors par peur que ton cœur se brise encore... T'as préféré briser le mien... C'était vraiment très courageux de ta part... » Le jeune homme laissa échapper, un lourd soupire, de sa bouche. « Il ne faut pas chercher à comprendre comment je fonctionne… Je ne voulais pas briser mon cœur, oui, mais je ne voulais pas briser le tien. Je pensais faire le bon choix. Je pensais qu’en partant sans dire quoi que ce soit, ça serait plus facile, mais il faut croire que ce n’était pas le cas. Je n’ai jamais été bon avec les mots… Je n’ai jamais eu une très grande confiance en moi, surtout lorsqu’il s’agit de filles… » Isaac ne savait plus quoi dire ou faire. Les dommages étaient déjà faits. Il ne pouvait pas s’excuser pour ce qu’il avait fait, parce qu’il était tout simplement trop tard.
Je ne savais même plus quoi penser de ce qu'il s'était passé. J'avais l'impression d'avoir été trahie par Isaac. Deux ans. On s'était fréquenté pendant deux ans, on avait apprit à se connaître. J'avais toujours été là pour lui, je ne l'avais jamais rejeté même après qu'il m'ait annoncé sa véritable nature! Je ne lui avais jamais rien demandé en retour... J'avais juste été sa meilleure amie... Et peu de temps avant le moment où j'avais eu le plus besoin de lui... Il était partis. Comme ça. Du jour au lendemain. Comme si je n'avais jamais existé, comme si nous n'avions jamais existé... Comme si tout ça n'avait été qu'un rêve que j'aurais pu faire une nuit... Et lorsqu'il était partis, ça avait été la fin du rêve, avec le réveil qui sonne et une nouvelle journée banale qui commence... Pourtant... Tout ça avait bel et bien était réel, tout comme la douleur que j'avais ressentis dans mon coeur quand il était partis. Tout comme la douleur que je ressentais maintenant en étant en face de lui, assise à ses côtés sur ce canapé.. Et dire que nous ne nous serions peut-être jamais revus de notre vie si je n'avais pas été mordue... Terrifiant. « Ce n’est pas égoïste du tout… Je pense que c’est tout à fait normal. Je veux dire… Tu avais besoin de moi et je n’étais pas là… J’aurais dû, mais j’étais ici… Ma famille avait besoin de moi ici, parce qu’il y avait et il a toujours des problèmes ici… » Sa famille... Il n'avait plus de famille. Je savais comment c'était avec son père. Je soupirai doucement. Non... Il avait toujours une famille. Ses amis, Chris... Ils étaient tous sa famille. Et puisque sa famille avait eu besoin de lui, je suppose que je ne devais donc pas en faire partis. J'avais à nouveau envie de pleurer. Non mais c'était dingue ça! Pourquoi j'avais tout le temps envie de pleurer hein?! Je pouvais pas juste... Me contenir non? Il fallait que je sois tout le temps submergée par mes sentiments?! Je prenais sur moi autant que possible pour pas craquer. « Ta famille avait besoin de toi... T'as raison... T'as bien fait... Après tout, la famille c'est ce qu'il y a de plus important... », murmurai-je. J'étais sincère. La famille était ce qu'il y avait de plus précieux. Vraiment de plus précieux. Ce qui me cassait et me brisait encore plus le coeur c'était de comprendre que je n'étais que sa meilleure amie, grand maximum, à l'époque - mais que je n'avais jamais été considérée comme un membre de sa famille...
« Il ne faut pas chercher à comprendre comment je fonctionne… Je ne voulais pas briser mon cœur, oui, mais je ne voulais pas briser le tien. Je pensais faire le bon choix. Je pensais qu’en partant sans dire quoi que ce soit, ça serait plus facile, mais il faut croire que ce n’était pas le cas. Je n’ai jamais été bon avec les mots… Je n’ai jamais eu une très grande confiance en moi, surtout lorsqu’il s’agit de filles… » Je secouai doucement la tête. C'était trop facile tout ça. « J'étais ta meilleure amie depuis deux ans Isaac! Alors ne me parles pas de confiance en toi surtout lorsqu'il s'agit de filles parce que j'étais ta meilleure amie! Tu m'as tout dit sur toi, donc la confiance en toi et en moi, tu les avais! » Je soupirai doucement. C'était dur. Encore plus dur que ce que j'imaginais. « Et t'as raison... C'était plus facile... Pour toi, ça a même dû être très facile... » Il avait juste eu besoin de partir après tout. Rien de plus, rien de moins. Je me levai pour aller à la fenêtre regarder dehors. J'hésitais encore à rester. J'allais dormir où d'ailleurs? Je n'en savais rien. J'avais débarqué en ville à la recherche d'Isaac sans penser aux détails parce que ma nouvelle condition était la plus importante à gérer pour le moment. Je mis une mèche de mes cheveux derrière mon oreille en fixant le ciel étoilé à travers la vitre.
Avoir Callie, assied à ses côtés, faisait beaucoup réfléchir Isaac. La jeune femme avait tout ce chemin pour le retrouver, afin qu’il lui vienne en aide. Était-il capable de faire une telle chose? Il avait aidé ses amis à de nombreuses reprises, mais il avait l’impression que tout était différent avec elle. Certes, elle avait été sa meilleure amie pendant plus de deux ans, mais c’était différent. Le jeune homme lui avait déjà brisé le cœur… Voulait-il vraiment lui briser de nouveau ? Jamais de la vie. Ils avaient tous les deux assez souffert. Isaac l’avait quitté sans rien dire, en pensant que ce serait la meilleure des choses pour leur relation, mais il s’était trompé. C’était beaucoup plus douloureux qu’il l’avait imaginé. Maintenant qu’elle était devant lui, il regrettait… Mais ce qui avait été fait ne pouvait être changé. Même s’il avait des doutes sur ses compétences de leader et d’aidant, il voulait aider Callie à s’en sortir. Isaac avait essayé d’expliquer à la jeune femme, les raisons de son départ, mais ce n’était pas tout à fait facile. Il bafouilla comme toutes les fois qu’il essayait de mettre un mot devant l’autre. Sa famille avait eu besoin de lui. C’était un fait plutôt véridique, mais était-ce une raison pour abandonner sa meilleure amie, voire même celle qu’il aime derrière et agir comme si elle n’avait jamais existé… Pas vraiment. « Ta famille avait besoin de toi... T'as raison... T'as bien fait... Après tout, la famille c'est ce qu'il y a de plus important... » Comprendre Isaac, c’était beaucoup plus difficile… En fait, c’est ce qu’il n’arrêtait pas de se dire, mais il n’avait jamais été aussi proche d’une personne, qu’il l’a été de Calista. « Il ne faut pas chercher à comprendre comment je fonctionne… Je ne voulais pas briser mon cœur, oui, mais je ne voulais pas briser le tien. Je pensais faire le bon choix. Je pensais qu’en partant sans dire quoi que ce soit, ça serait plus facile, mais il faut croire que ce n’était pas le cas. Je n’ai jamais été bon avec les mots… Je n’ai jamais eu une très grande confiance en moi, surtout lorsqu’il s’agit de filles… » Des amies filles, d’accord, mais ce qu’Isaac pouvait ressentir pour la jeune femme, c’était beaucoup plus fort que de l’amitié. « J'étais ta meilleure amie depuis deux ans Isaac! Alors ne me parles pas de confiance en toi surtout lorsqu'il s'agit de filles parce que j'étais ta meilleure amie! Tu m'as tout dit sur toi, donc la confiance en toi et en moi, tu les avais! » Elle soupira puis ajouta « Et t'as raison... C'était plus facile... Pour toi, ça a même dû être très facile... » Callie se leva du canapé et s’approcha de la grande fenêtre qui décorait le salon de l’appartement qu’Isaac partageait avec Chris Argent. De son côté, le jeune loup resta sur place, ne sachant pas vraiment s’il devait s’approcher d’elle ou pas. « Pour moi, tu étais plus qu’une meilleure amie… » Finit-il par dire, sans la regarder. Est-ce qu’il l’avait vraiment dit ? La réponse est oui ! Il n’avait jamais vraiment osé le dire et ce n’était peut-être pas le meilleur moment pour lui en faire part, mais voilà.
Désolé pour le retard ! La vie de forum est difficile pour moi, ces temps-ci, mais je me rattraperai !
Isaac Lahey
Invité
Ven 27 Fév - 14:58
❝Need some help...❞ Isaac & Calista
Est-ce-qu'on pouvait vraiment faire ça? Fréquenter quelqu'un pendant deux longues années et disparaître du jour au lendemain, comme si rien ne s'était jamais passé? Comme si cette relation n'avait jamais existé? Je ne savais pas. Sans doute que des gens en étaient capable, après tout.. Ce dont j'étais sûre c'était que jamais je ne pourrais faire une telle chose. Je ne pourrais jamais m'en aller en abandonnant un ou une ami(e) derrière moi comme Isaac l'avait fait. C'était clair et net. Surtout en sachant ce qu'un abandon tel que celui-ci pouvait faire... J'avais ressentis tellement de peine, de l'incompréhension... C'en était affligeant et pourtant tellement réel... Sa famille avait eu besoin de lui... Ah oui... Bien sûr. Alors hop, on dégage Calista à la poubelle! C'est tellement logique! Je ne devais plus compter pour lui puisque sa chère "famille" avait eu besoin de lui! Pourquoi j'insistais pour essayer de le comprendre alors que c'était si simple que ça?! J'avais finit par aller à la fenêtre après avoir que oui, ça avait dû être très facile pour lui. Partir, c'était tellement... Simple et... Je trouvais ça même lâche... De ne pas avoir au moins dis au revoir avant de s'en aller... Je regardais dehors. Il faisait nuit. Le ciel était dégagé. Les étoiles brillaient. J'avalai difficilement ma salive. Tout ça était tellement compliqué mais je n'avais personne d'autre à qui parler de mon problème.. Isaac était le seul qui pouvait m'aider. C'était un fait. Même si c'était tellement douloureux d'être à ses côtés en cette soirée.
« Pour moi, tu étais plus qu’une meilleure amie… » Mon coeur rata un battement. C'était déplacé.. Je secouai doucement la tête. « Dis pas ça... » Je ne voulais pas qu'il dise quelque chose pour me rassurer, pour se racheter. Je ne voulais pas qu'il me brise le coeur à nouveau, même si je rêvais tout au fond de moi qu'il puisse avoir ressentis quelque chose pour moi. Quelque chose de plus que de la simple amitié... « Parce que j'ai un peu de mal à te croire... Sinon, tu serais pas partis comme ça... En tout cas une chose est sûre, j'ai jamais fait partis de ta famille moi... » Je retenais mes larmes. J'avais développé des sentiments pour lui mais je ne pouvais pas imaginer qu'il ait ressentis la même chose pour moi. Alors je parlais à nouveau de famille parce que je n'arrivais pas à croire que ce fut possible que je sois plus que juste sa meilleure amie. « Y a... Y a un hôtel dans cette ville...? » J'allais pas dormir dans la rue. Enfin, s'il n'y avait pas d'hôtel, j'aurais toujours la voiture pour passer la nuit en attendant de trouver quelque chose. Je parlais de ça parce que j'avais peur qu'il me confirme qu'il me mentait, qu'il me dise qu'en réalité je n'avais jamais été aussi importante pour lui que lui l'avait été pour moi.
Callie avait été beaucoup plus qu’une meilleure amie pour Isaac, et c’est exactement ce qu’il lui avait fait peur. Ça lui fait toujours peur, d’ailleurs. Elle avait été la seule relation qu’il avait entretenu après le décès d’Allison, et même si Callie connaissait la vraie nature du jeune homme, il avait tout de même peur de la perdre, comme il allait perdu Allison, et il ne voulait pas revivre le même type de situation. Ce n’était pas acceptable, ce qu’il avait fait et il s’en rendait compte. Il aurait tout de même pu l’avertir de son départ, voire même lui demander de le suivre, mais il ne l’avait pas fait. « Dis pas ça... » La réponse de la jeune femme le fit réagir. Ne pas dire qu’il l’aimait plus que tout… Il croyait qu’elle avait des sentiments semblables, il croyait que c’était réciproque. « Parce que j'ai un peu de mal à te croire... Sinon, tu ne serais pas parti comme ça... En tout cas une chose est sûre, je n’ai jamais fait partis de ta famille moi... » Lorsque Callie termina sa phrase, il comprit ce qui la blessait… Isaac se leva et s’approcha d’elle, qui était toujours près de la fenêtre. « C’est peut-être étrange à croire, mais j’ai fait une erreur. Je ne pourrais pas dire que j’ai fait exprès… parce que ce n’est pas le cas. Ce que je viens de te dire, je le pense et je l’ai toujours pensé. Ma famille, tu en fais partie… Tu as toujours été là pour moi, dans les deux années que j’ai passé avec toi et j’ai eu peur. Peur de m’engager, peur de te perdre… Je ne sais pas… » Calista avait été plus qu’une famille pour lui. Elle avait été la personne avec qui Isaac pouvait parler de tout et de rien et il n’avait aucune gêne. La jeune femme connaissait tout de lui, ce qui pouvait être assez étonnant. Callie lui posa une nouvelle question, ce qui le fit sortir de ses pensées. « Y a... Y a un hôtel dans cette ville...? » Isaac soupira légèrement. Il était certain qu’elle n’avait pas envie de passer un instant de plus avec lui, mais ce dernier n’allait certainement pas baisser les bras aussi facilement. « Il y a un motel, oui ! Mais… tu seras beaucoup mieux ici. Si Chris apprend que tu es ici et que tu dors dans un motel, il voudra me tuer… et j’aimerais bien que tu restes ici. »
Est-ce-que les choses auraient pu être différentes? Oui. Est-ce-que s'il m'avait dit qu'il partait, ça aurait modifié des trucs? Evidemment. Comment j'aurais réagis s'il m'avait demandé de le suivre? Je n'en savais rien. Et puis... Pourquoi m'aurait-il demandé de le suivre de toute façon? Je n'étais que sa meilleure amie... Avec des si et peut-être, on referait le monde. Mais ça n'arrangeait rien pour la situation actuelle. La situation actuelle n'était pourtant pas au top du top et elle aurait bien besoin d'un peu de baume pour améliorer ça. Quand il m'annonça que j'avais été plus que sa meilleure amie, je ne réagis sûrement pas comme il l'aurait voulu mais j'avais beaucoup trop de mal à croire ce qu'il disait. Je n'avais pas été un membre de sa famille sinon il ne m'aurait pas laissée derrière lui comme ça. Et s'il avait eu le moindre sentiment plus fort que de l'amitié, il ne m'aurait pas non plus laissée sans rien dire. « C’est peut-être étrange à croire, mais j’ai fait une erreur. Je ne pourrais pas dire que j’ai fait exprès… parce que ce n’est pas le cas. Ce que je viens de te dire, je le pense et je l’ai toujours pensé. Ma famille, tu en fais partie… Tu as toujours été là pour moi, dans les deux années que j’ai passé avec toi et j’ai eu peur. Peur de m’engager, peur de te perdre… Je ne sais pas… » Il s'était levé et s'était approché. Je continuai à regarder dehors, préférant éviter son regard. Je n'arriverais pas à me contenir, à retenir mes larmes, si je plongeais mes yeux dans les siens. Ce serait trop difficile. « Parce que me dire au revoir, c'est un engagement pour toi? Et... Tu m'as perdue Isaac. T'es partis. Tu ne me voyais plus, tu ne me parlais plus. Alors tu m'as en quelque sorte perdue. Alors ne dis pas que t'avais peur de me perdre... Parce que ça a pas eu l'air de te poser le moindre problème quand t'as disparu... » Si je n'avais pas eu ce problème et si je ne l'avais pas retrouvé, il m'aurait totalement perdue. Alors qu'il ne me dise pas un truc pareil. J'arrivais pas à le croire...
Je lui demandai s'il y avait un hôtel dans cette ville. Il commençait à se faire tard. « Il y a un motel, oui ! Mais… tu seras beaucoup mieux ici. Si Chris apprend que tu es ici et que tu dors dans un motel, il voudra me tuer… et j’aimerais bien que tu restes ici. » Je ne savais pas trop si c'était une bonne idée. Rester ici avec celui que j'aimais secrètement? Mais en même temps... Je n'aurais au moins pas besoin de dépenser d'argent pour la nuit et puis... C'était pas un drame même si ça me fera sûrement encore mal le lendemain. « Ok... Mais je trouverais un logement pour le temps où je resterais, je vais pas m'imposer... » Je ne savais pas combien de temps j'allais rester, ce qui allait se passer. Je devais déjà commencer par régler mon problème de transformation avant de penser à quoi que ce soit d'autre. Et je ne voulais pas taper l'incruste dans cette maison d'hommes non plus... Même si je savais que Chris voudrait sûrement que je reste aussi longtemps que je serais en ville. « Je prendrais le canapé... » Je n'étais pas sûre qu'il y avait une chambre d'amis et si déjà je restais chez eux, je n'allais pas piquer le lit de Chris ou d'Isaac. C'était certain. Le canapé me conviendrait parfaitement de toute façon.
Plus il parlait, plus Isaac se rendait compte qu’il n’avait pas d’excuses pour le geste qu’il avait posé. Même s’il savait qu’il s’enfonçait de plus en plus, il ne pouvait s’empêcher de parler. Après lui avoir parlé, Isaac s’est levé du canapé et pris une chance, en s’approchant de la jeune femme. Le jeune homme ne savait pas comment Callie allait réagir lorsqu’il serait plus près d’elle, mais il prit une chance. Isaac avait rapidement compris qu’elle n’avait pas envie de le regarder et il ne pouvait pas lui en vouloir… L’unique personne en qui il devait être en colère, c’est lui-même. Ce qu’il disait à Callie était vrai, mais les gestes posés disaient le contraire. « Parce que me dire au revoir, c'est un engagement pour toi? Et... Tu m'as perdue Isaac. T'es partis. Tu ne me voyais plus, tu ne me parlais plus. Alors tu m'as en quelque sorte perdue. Alors ne dis pas que t'avais peur de me perdre... Parce que ça a pas eu l'air de te poser le moindre problème quand t'as disparu... » Que voulez-vous répondre à ces paroles. Calista avait totalement raison. Qu’est-ce qu’Isaac pourrait bien dire qui changerait l’attitude et les pensées de la jeune femme? Absolument rien. Pour la première fois, depuis qu’elle était entrée dans l’appartement, Isaac décida de rester silencieux. Puis, la jeune femme s’informa s’il y avait un hôtel tout près. Le jeune homme n’allait certainement pas la laisser dormir dans un hôtel, alors qu’il avait un appartement à lui… Ou plutôt un appartement qu’il partageait avec Chris. Ce dernier ne lui pardonnerait jamais, s’il apprenait que la jeune femme était en visite à Beacon Hills et qu’il ne l’avait pas invité à rester. Du même coup, si Isaac voulait se faire pardonner, il ne pouvait pas la repousser… De toute façon, il n’en avait pas envie. Lorsqu’elle accepta, il fut soulagé de l’entendre. « Ok... Mais je trouverais un logement pour le temps où je resterais, je vais pas m'imposer... » Comme si elle s’imposait vraiment. Isaac n’avait pas vraiment une vie très palpitante depuis qu’il avait fait un retour dans sa ville natale. Il allait à l’université et il passait que très peu de temps avec ses amis. « Je prendrais le canapé... » Dit-elle, avant même que le jeune homme pu ouvrir la bouche pour lui répondre. Ce dernier soupira légèrement avant de lui répondre. « Je ne peux pas te laisser le canapé. Ma chambre est au bout du couloir, tu peux prendre mon lit. Je n’ai aucun problème à dormir ici. » Isaac tenait à ce qu’elle soit confortable lors de son séjour à Beacon Hills. En plus, le jeune homme avait dormi dans des endroits pires qu’un salon et un canapé.
Le voyage m'avait fatiguée. Après avoir clairement fait comprendre à Isaac qu'il racontait n'importe quoi puisque d'une certaine façon, il m'avait perdue en partant et que ça ne semblait pas l'avoir dérangé plus que ça, je m'informai sur un éventuel hôtel. Je ne connaissais pas la ville et je n'avais pas réellement prit le temps de m'informer sur cette dernière avant de partir en catastrophe de chez moi. Les circonstances étaient assez importantes et graves pour que je zappe la partie recherches sur la ville de ma destination. Isaac me dit de rester, que Chris le tuerait s'il apprenait que j'étais en ville mais que je dormais dans un hôtel. Il ajouta qu'il voulait que je reste aussi. Je choisis de ne pas répondre à cette dernière phrase pour finalement accepter mais que pour la nuit. Je ne voulais pas m'imposer. Isaac ne voulait peut-être pas m'avoir dans ses pattes après tout... « Je ne peux pas te laisser le canapé. Ma chambre est au bout du couloir, tu peux prendre mon lit. Je n’ai aucun problème à dormir ici. » J'avais demandé le canapé parce que je me tapais quand même l'incruste chez eux, c'était normal que je prenne le canapé... Le beau brun refusa cependant. J'hochai doucement la tête en répondant calmement: « Comme tu veux... » J'étais fatiguée, je n'avais pas envie de discuter ou d'insister. « Je vais chercher mon sac dans la voiture et j'irais me coucher, le trajet a été long... » Je n'avais plus envie de parler de notre histoire pour le moment. Je sortis et pris mon bagage dans la voiture pour revenir. Je n'avais prit qu'un sac, laissant l'autre dans la voiture. Je n'aurais pas besoin de grand chose pour une nuit. Je retournai à l'intérieur. « Bonne nuit alors... » J'allai dans la fameuse chambre du bout du couloir qu'il m'avait indiqué. Je fermai la porte derrière moi et soufflai un instant avant de faire le tour de la pièce pour finalement me laisser tomber assise sur le lit. Je restai comme ça quelques secondes avant de me relever pour me déshabiller et mettre une nuisette puis je m'allonger sous les draps où régnait l'odeur d'Isaac. C'était tellement bizarre de me retrouver dans son lit mais le sommeil vint très vite me gagner, les bras de Morphée m'appelant.
Je dormis un peu puis mon sommeil devint agité. J'avais dû dormir deux ou trois heures à peine. Je commençais à bouger dans tout les sens. C'était une catastrophe. Je murmurai de petits "Non" et des "Pas ça" ou encore des "C'est pas moi"... Durant mon sommeil, quelques larmes coulèrent le long de mes joues. Je me réveillai en sursaut, essoufflée. Je soupirai doucement en réalisant où j'étais. Je me levai et pris dans mon sac un gilet pour ensuite aller dans le salon. Je m'installai sur la table basse et je regardai un instant Isaac. Il était toujours aussi beau, il n'avait pas changé... Je murmurai doucement: « Isaac...? Tu dors...? » Je souris doucement. « Tu crois que tu pourrais venir dormir avec moi s'il te plait...? J'ai fais un cauchemar... » Cela ne voulait pas dire qu'il était tout pardonné. Mais je m'étais toujours sentie en sécurité entre ses bras et je crois que c'était de ça dont j'avais besoin pour réussir à dormir correctement: me sentir en sécurité et rassurée. Avoir l'impression que rien de mal ne pourrait m'arriver. A chaque fois que j'avais eu besoin de lui et que ses bras s'étaient trouvés autour de moi, je me sentais apaisée. Je doutais que cela ait changé entre temps. Je n'étais pas forcément à l'aise à l'idée qu'il vienne dormir avec moi dans son lit mais j'avais besoin de mon meilleur ami, de l'homme que j'aimais tout au fond de moi. J'avais besoin d'Isaac, de ses bras autour de moi...
Spoiler:
Je me suis permise de passer à la nuit et à faire le truc du cauchemar pour faire avancer le truc, j'espère que ça te dérange pas?
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Isaac Lahey
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Mar 31 Mar - 19:50
need some help ft. callie
Après avoir compris qu’il s’enfonçait de plus en plus, Isaac décida qu’il était temps d’arrêter d’essayer. Il n’y avait rien à faire et seul le temps pourrait arranger les choses… si c’était encore possible. Le jeune homme avait même réussi à convaincre Callie de rester dormir ici. Cependant, la jeune femme voulait prendre le canapé à tout prix. Isaac se vit refuser cette demande et lui offrit de prendre sa chambre, qui se trouvait au bout du couloir. Le jeune loup pouvait très bien s’installer dans le salon de l’appartement pour quelque temps. Il avait connu bien pire. « Comme tu veux... » Callie semblait fatiguée. « Je vais chercher mon sac dans la voiture et j'irais me coucher, le trajet a été long... » Les derniers mots qu’elle prononça firent comprendre à Isaac que la conversation qu’il avait débuté à l’arrivée de la jeune femme était maintenant terminé. Il hocha la tête positivement et l’observa s’éloigner vers la porte. Quelques instants plus tard, la jeune femme passa devant Isaac et lui dit : « Bonne nuit alors... » Le jeune homme sourit, avant de lui souffler les mêmes paroles et de se laisser tomber sur le canapé derrière lui.
Après avoir regardé la télévision pendant plus d’une heure, Isaac décida qu’il était temps pour lui de dormir un peu, même s’il n’avait pas sommeil. Il s’étendit alors. Il n’était pas très surpris de voir qu’il n’avait pas sommeil, et ce, même après plusieurs heures. Il déposa ses mains contre son ventre et fixa le plafond. « Isaac...? Tu dors...? » Finit-il par entendre. Je me redressai pour regarder Callie, qui avait pris place sur la table basse du salon. « Tu crois que tu pourrais venir dormir avec moi s'il te plait...? J'ai fait un cauchemar... » Il tendit ses mains vers les siennes, un sourire collé aux lèvres. Il se leva et l’entraîna avec lui. Isaac savait très bien qu’il n’était pas à 100 % pardonné par la jeune femme, mais s’il pouvait la protéger et lui remonter le moral, il était là. Il l’avait toujours été, même s’il avait pris la fuite, en quelque sorte.
J'étais totalement perdue. Pour être franche, je ne savais plus où donner de la tête avec cette histoire. Ou plutôt ces histoires. Entre ma nouvelle nature, mon passé avec Isaac, l'incompréhension du pourquoi il était partis sans rien dire... Je ne savais plus où donner de la tête. Le voyage m'avait fatiguée en plus de ça alors je crois qu'il ne me restait plus qu'à aller me coucher en espérant passer une nuit relativement agréable. J'avais besoin de repos. J'étais donc allé chercher ma valise avant de retrouver Isaac et de lui souhaiter une bonne nuit. J'étais allé me coucher après m'être changée. Je crois que si je ne m'étais pas endormie aussi rapidement, j'aurais probablement passé mon temps à sentir l'odeur du jeune homme. Il n'avait pas changé de parfum, ses draps sentaient toujours la même chose que lui quand je me glissais entre ses bras. C'était agréable de réaliser que certaines choses n'avaient pas changées entre temps malgré tout... Mon sommeil aurait dû s'avérer paisible. J'aurais dû me sentir bien et en sécurité. Mais ça ne fut pas le cas puisqu'un cauchemar vint troubler ma tranquillité. Je rêvais de moi en train de tuer tous ces pauvres gens la nuit de la dernière pleine lune, celle qui m'avait fait découvrir ce que j'étais devenue... C'était horrible pour moi. J'allais devoir vivre avec ça mais pour être honnête avec vous... Je ne savais pas si j'allais en être capable. C'était beaucoup pour ma conscience. C'était difficile à supporter. Savoir qu'on avait tué des gens... Même si au moment de le faire, on était pas forcément soi-même, c'était dur. Très dur.
Je m'étais levée pour aller demander à Isaac s'il pouvait dormir avec moi. J'espérais qu'avec lui à mes côtés, j'arriverais à mieux dormir. Il avait toujours su me rassurer, même quand il ne disait rien. Être entre ses bras me suffisait pour me sentir mieux. Il tendit ses mains vers les miennes pour les prendre et m'entraîna avec lui jusqu'à la chambre. Il souriait. Pas moi. Enfin, un léger sourire était affiché sur mes lèvres mais mon regard était un peu effrayé. Allais-je être hantée par ce que j'avais fait cette nuit-là? A vie? Sans doute... Je retirai mon gilet et m'allongeai à ses côtés sous les draps. J'hésitai avant de me blottir contre lui, ma tête sur son épaule et ma main sur son torse, près de mon visage. J'avais besoin de le sentir près de moi. Quelques instants plus tard, je demandai au jeune loup: « Tu crois... que je serais hantée par ce que j'ai fais...? Pour toujours...? » Je fermai les yeux. J'avais peur des mots qu'il allait prononcer. Peur que ça rende cette hantise encore plus réelle qu'elle ne l'était déjà.
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Isaac Lahey
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Mer 1 Avr - 11:34
need some help ft. callie
Isaac n’avait pas hésité un instant lorsque Callie lui avait demandé s’il pouvait dormir avec elle, car elle avait fait un mauvais rêve. Même si le jeune homme l’avait quitté sans dire un mot, Isaac avait toujours été présent dans ce genre de moment. Il était très protecteur envers ses amis et sa famille, et Callie était beaucoup plus que ces deux termes aux yeux d’Isaac, même s’il avait de la difficulté à lui démontrer. N’arrivant pas à dormir, Isaac se redressa lorsqu’il entendit la voix de la jeune femme. Cette dernière était assise sur la table basse, près du canapé. Elle n’allait pas, il pouvait le voir, mais aussi le ressentir. Il s’empressa de lui faire un petit sourire et de prendre ses mains dans les siennes. Isaac se leva et l’entraîna dans la chambre pour qu’elle puisse se rendormir. Le jeune loup n’était pas tout à fait pardonné, mais ce n’était pas ce qui était important. C’était le bien-être de la jeune femme. Elle vivait des moments difficiles, et même s’il n’était pas l’aise avec les êtres humains en général, Isaac se devait de l’aider. Le jeune homme s’allongea sur son lit, et Callie fit de même, quelques instants plus tard. Elle sembla hésitée un moment, mais la jeune femme se blottit contre Isaac, qui referma ses bras autour d’elle. « Tu crois... que je serais hantée par ce que j'ai fais...? Pour toujours...? » Suite à cette question, ce fut autour d’Isaac d’hésiter ce qu’il pourrait lui dire. Il ne voulait pas l’effrayer, et il ne voulait pas lui mentir. « Je ne te dirai pas de mensonges, si je te dis que c’est difficile au départ... Tu sais de quoi je parle, parce que tu le vis présentement. Je ne sais pas pour les autres, mais j’ai passé par là, moi aussi. Ça m’arrive de penser à mes premiers moments en tant que loup, mais je ne crois pas que tu seras hanté pour toujours. Tu as seulement besoin de temps… Mais je suis là pour toi, je ne partirai pas, je te le promets ! »
J'avais peur. J'avais peur de ce que j'étais devenue. Je ne savais même pas ce que j'étais. Je ne savais pas ce qui était le plus terrifiant dans cette histoire. Savoir que j'étais incontrôlable aux pleines lunes, et même quasiment tout le temps vu mes griffes qui poussaient sans que je ne demande quoi que ce soit ou si c'était d'ignorer ce que j'étais devenue... En tout cas, tout ça me faisait peur. Vraiment peur. Après un affreux cauchemar relatant ce que j'avais fait, en version sans doute modifiée puisque je n'avais pas de souvenirs précis de cette nuit-là, j'avais demandé à Isaac s'il pouvait dormir avec moi. Une fois dans le lit, après une hésitation, je m'étais collée à lui. Il m'entoura de ses bras et même si je refuserais de l'admettre à voix haute, je me sentis soulagée. J'avais cette impression que rien ne pourrait m'arriver tant que je serais avec lui, entre ses bras. Je voulais savoir s'il pensait que je serais hantée pour toujours par ce que j'avais fait. Je sentis son hésitation. « Je ne te dirai pas de mensonges, si je te dis que c’est difficile au départ... Tu sais de quoi je parle, parce que tu le vis présentement. Je ne sais pas pour les autres, mais j’ai passé par là, moi aussi. Ça m’arrive de penser à mes premiers moments en tant que loup, mais je ne crois pas que tu seras hanté pour toujours. Tu as seulement besoin de temps… Mais je suis là pour toi, je ne partirai pas, je te le promets ! » Il était là à cet instant précis oui, mais pour combien de temps? Qui me disait qu'il ne reprendrait pas la fuite tôt ou tard? « J'ai tué des gens Isaac... Comment je pourrais oublier une chose pareille...? J'étais... pleine de tout ce sang et je me sentais tellement... sale... Même après m'être lavée je me sentais toujours autant sale... » J'avais peur d'être hantée. J'avais peur de tant de choses... « Ne fais pas de promesse si tu n'es pas sûre de la tenir... » Je voulais y croire. Je voulais croire qu'il ne me laissera plus jamais tomber mais j'avais encore un peu de mal. J'allais sûrement avoir besoin de temps et il allait sans doute devoir faire pas mal d'efforts et de choses pour me prouver que ce n'était pas une promesse en l'air, pour me prouver que plus jamais il me laissera seule... Notre relation allait être compliquée, je le sentais... Mais j'aimais Isaac - plus que je n'aurais jamais pu imaginer - et même si j'étais fâchée et blessée, je n'avais pas envie de quitter ses bras, le seul endroit où je me sentais un minimum bien depuis le début de cette histoire.
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Isaac Lahey
Messages : 399
Mer 10 Juin - 17:22
need some help ft. callie
Isaac n’avait pas toujours tenu ses promesses envers Callie, mais cette fois-ci, il n’irait nulle part. Il regrettait tellement d’être parti d’Europe pour revenir à Beacon Hills. Il avait dû la laisser derrière, sans explication. C’était la moindre des choses de s’occuper d’elle maintenant qu’elle avait fait tout ce chemin pour lui demander son aide. Lorsque la jeune femme demanda à Isaac si elle allait être hantée par ce qu’elle avait fait, il ne pouvait qu’essayer de la rassurer. Il comprenait comment elle se sentait. Il avait tout de même passé par le même chemin, quelques années auparavant. Le jeune homme ne pouvait pas lui mentir. Il lui expliqua alors qu’il était normal au début de se sentir ainsi, et que ça pouvait être différent d’une personne à une autre, mais qu’elle allait s’y faire et qu’elle arrêterait d’y penser constamment après un moment. « J'ai tué des gens Isaac... Comment je pourrais oublier une chose pareille? J'étais... pleine de tout ce sang et je me sentais tellement... sale... Même après m'être lavée je me sentais toujours autant sale... Ne fais pas de promesse si tu n'es pas sûre de la tenir... » Isaac soupira légèrement. Avait-elle vraiment tué des gens ? Si c’était le cas, le jeune homme devait trouver des solutions, et peut-être même de l’aide auprès de ses amis, même s’il n’avait pas vraiment envie de le faire. Il ne voulait pas les déranger avec ses problèmes, mais peut-être qu’il n’aurait pas le choix. « Es-tu vraiment certaine d’avoir tué des gens ? Je veux dire… Lorsque Derek m’a mordu et que j’ai subi ma première transformation, je croyais avoir tué mon père… Et je n’étais pas le seul à le croire. J’ai même été arrêté pour meurtre… » Isaac s’arrêta de parler pendant un instant. « Nous avons finalement découvert que ce n’était pas moi et que j’avais été utilisé… » Le jeune homme soupira légèrement. « Je ne t’abandonnerai plus jamais » souffla-t-il. Il pouvait sentir qu’elle était toujours en colère, mais ceci ne l’empêcha pas de la tenir dans ses bras.
J'étais sûre d'avoir tué tout ces gens. J'avais subis ma première transformation et Isaac voudrait me faire croire que je n'avais peut-être rien fait à toutes ces personnes? Se moquait-il de moi? Comme par hasard, un massacre aurait été exécuté mais ce ne serait pas moi la responsable d'une telle atrocité? J'étais sûre, au fond de moi-même, que j'avais commis une horreur comme celle dont ils avaient parlé aux infos le lendemain... C'était moi et je le savais, même si j'aurais tout fait pour me tromper. « Es-tu vraiment certaine d’avoir tué des gens ? Je veux dire… Lorsque Derek m’a mordu et que j’ai subi ma première transformation, je croyais avoir tué mon père… Et je n’étais pas le seul à le croire. J’ai même été arrêté pour meurtre… Nous avons finalement découvert que ce n’était pas moi et que j’avais été utilisé… » Je soupirai doucement en secouant légèrement la tête de droite à gauche. C'était bien beau et bien gentil de sa part de vouloir me rassurer. Mais le fait était que tout ça était beaucoup plus compliqué que ce qu'il n'y paraissait. A mon humble avis en tout les cas. « Sauf que je ne suis pas toi Isaac... Toi tu n'as peut-être rien fait mais moi je sens au fond de moi que je l'ai fait... Y avait trop de coïncidences pour ce ne soit que le hasard... » Je retenais mes larmes. Je revoyais souvent les photos diffusées à la télé des cadavres qui avaient été retrouvés. Et je revoyais sans cesse mes mains et mon corps nus couverts de toute cette quantité de sang... J'en faisais des cauchemars, ces images me hantaient littéralement. Combien de temps encore est-ce-que ça allait durer? Je n'avais pas la réponse. Mais me connaissant, ça n'allait pas partir du jour au lendemain, au contraire... Cela risquait de prendre un long, très long moment. « Je ne t’abandonnerai plus jamais » J'avais envie de le croire. J'avais vraiment envie de croire à ses mots. Mais je ne lui faisais plus confiance pour le moment. Il m'avait abandonnée une fois, pourquoi ne le ferait-il pas une seconde après tout? Je déposai juste un très léger baiser sur sa joue avant de me réinstaller correctement dans ses bras. Je fermai les yeux et finis par trouver le sommeil. Je passai la nuit dans ses bras. Je dormais encore quand les rayons du soleil commencèrent à filtrer à travers les volets de la chambre...
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Invité
Isaac Lahey
Messages : 399
Mar 21 Juil - 11:58
need some help ft. callie
Isaac aurait bien voulu continuer de discuter avec Calista, mais cette dernière embrassa la joue du jeune homme avant de s’endormir dans ses bras. Il comprenait que ce n’était pas facile à vivre. Il avait, en quelque sorte, passé par là. Bon, il n’avait jamais eu le sentiment d’avoir tué des gens comme Callie, mais il avait toujours été transformé, voire sauver, par Derek. Les premières pleines lunes n’avaient pas été faciles… Surtout la première. Il avait été accusé d’avoir assassiné son père, alors qu’il ne se rappelait de rien. Isaac eut de la difficulté à fermer les yeux ce soir-là. Il pensait à la jeune femme. Celle qui était présentement dans ses bras, mais qu’il avait abandonnée en Europe. Comment pouvait-elle être là? Certes, elle était toujours en colère contre lui et c’était tout à fait normal, mais elle était tout de même dans ses bras. Le jeune loup ne trouva malheureusement pas le sommeil. La première chose qu’il a sue… Le soleil passait au travers des volets de sa chambre. Il avait passé la nuit à fixer le plafond. Il décida de se lever tranquillement du lit. Il ne voulait pas la réveiller. Il se dirigea vers la cuisine et regarda ce qu’il pouvait y avoir à manger. À sa grande surprise, le frigo était vide. Mais qu’est-ce qui pouvait bien préparer comme petit déjeuner lorsqu’il n’a rien. Isaac traîna les pieds jusqu’à sa chambre pour enfiler un jean et un t-shirt. Il avait eu l’idée de sortir quelques minutes pour aller acheter quelque chose. Le jeune homme n’allait certainement pas laisser Callie mourir de faim. Au bout d’un instant, Isaac est revenu à l’appartement avec des viennoiseries.
J'avais peur. Peur d'être devenue un monstre. Peur de ne plus être la Calista qu'Isaac avait connu, celle d'avant la morsure. Et si je n'étais plus la jeune femme pleine d'entrain, de peps, d'envie de vivre? Et si au lieu de ça j'étais devenue un monstre qui n'avait qu'une envie - à savoir celle de tuer des gens qui seraient pour la plupart innocents? Je ne voulais pas être un monstre... Je ne voulais pas être une louve ou que savais-je d'autre qui terroriserait les habitants à chaque pleine lune sans même qu'ils ne s'en rendent compte puisqu'ils penseraient à des attaques d'animaux. Je ne voulais pas devenir une meurtrière. Alors oui, la seule solution que j'avais trouvé c'était de chercher Isaac parce qu'il n'y avait que lui et Chris qui pouvaient m'aider. Chris parce qu'il connaissait les loups comme sa poche et Isaac parce qu'il était lui-même passé par là. J'avais besoin qu'on m'apprenne à me contrôler, qu'on me dise ce que j'étais...
J'avais finalement trouvé le sommeil dans les bras d'Isaac, même si je ne lui avais pas encore pardonné son abandon en Europe. J'étais toujours fâchée contre lui, et surtout j'étais blessée. En partant comme il l'avait fait, je m'étais sentie trahie. J'avais eu l'impression de n'être rien pour lui. D'être comme un animal qu'on abandonne au bord des routes quand on en veut plus parce qu'on désire partir en vacances... Alors c'était sûr que je n'étais pas encore prête à lui pardonner ça. Je ne l'entendis pas se lever au petit matin, profitant du sommeil que j'avais enfin trouvé et qui semblait être des plus calmes. Je n'entendis pas Isaac revenir dans la chambre pour s'habiller, ni la porte d'entrée se refermer sur lui. Mais pendant son absence, je me réveillai et ouvris doucement les yeux. Je me tournai vers la place qu'occupait normalement Isaac et je découvris une place vide. Je soupirai doucement. Allait-il m'éviter en espérant que je m'en aille...? Cette pensée traversa son esprit, malgré les paroles qu'il avait prononcé la veille et qui s'étaient voulues réconfortantes. « Je ne t’abandonnerai plus jamais », qu'il disait. Pouvais-je le croire? Je ne savais pas.
La porte. La porte d'entrée venait de s'ouvrir et de se refermer. Isaac était donc rentré. Je sentais son odeur parce que je l'avais mémorisée hier soir alors je savais que c'était lui et pas Chris qui revenait ou qui que ce soit d'autre. Je me redressai en l'entendant dans la cuisine. Je restai simplement vêtue de ma nuisette, sans gilet ni quoi que ce soit d'autre sur moi. Pieds nus, je me rendis dans la cuisine et m'arrêtai juste à la porte de la pièce. « Bonjour... » Je ne savais pas réellement comment me comporter. C'était une situation relativement étrange et quelque peu compliqué mine de rien. Passer la nuit avec Isaac, dans ses bras, dans son propre lit à lui, me lever et le trouver dans la cuisine en train de préparer le petit déjeuner... On aurait presque pu croire à une scène de couple. Non Callie, tais-toi. Laisses tomber ça. S'il éprouvait quoi que ce soit pour toi, il ne se serait jamais enfuis comme un voleur. Je souris doucement en l'observant. Il était beau mine de rien... Tellement beau... « Je croyais que tu t'étais de nouveau enfuis... » Je souris doucement. Cette remarque était plus pour le taquiner qu'autre chose, même si j'avais effectivement réellement pensé à ça durant quelques instants. Je pris soin de regarder un peu la pièce puis je m'approchai. « Je peux t'aider à faire quelque chose? » Autant proposer mon aide, non? Je n'avais rien à faire alors au cas où, je demandais.
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