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a new beginningLes voyages transatlantiques, c’est long. C’est fatiguant. Et ça l’est encore plus lorsque le voyage a été organisé dans la précipitation et à contre coeur. Entre les heures interminables dans la carlingue d’un de ces oiseaux métalliques et celles passées à attendre sa correspondance à New York, Davina n’avait qu’une hâte : arriver à destination. Elle n’était pourtant pas particulièrement pressée de s’installer à Beacon Hills. S’il n’en avait tenu qu’à elle, elle serait restée à Edimbourg avec ses parents et aurait affronté, à leurs côtés, la menace qui planait au dessus de leur tête depuis des semaines. Au lieu de ça, elle se retrouvait exilée à l’autre bout du monde pour une durée indéterminée. Comme promis, elle avait appelé sa mère une fois les pieds posés sur le sol américain, ce qui avait au moins eu le mérite de l’occuper quelques minutes – et l’inconvénient de faire redescendre en flèche son moral déjà bien fragile. Le téléphone raccroché, elle s’était empressée d’aller se trouver quelque chose de comestible à manger. Les compagnies aériennes avaient décidément des progrès à faire quant à la qualité des menus proposés à bord.
Enfin, l’avantage de toutes ces heures de voyage, c’est qu’elle avait au moins eu le temps de sécher ses larmes et de dormir quelques précieuses heures, inconfortablement installée sur son siège, écouteurs enfoncés dans les oreilles. Ce ne fut pas un sommeil très réparateur, et ces quelques heures ne suffiraient pas à rattraper la fatigue du trajet et de la nuit presque blanche et hantée par l’angoisse qui avait précédé, mais c’était toujours ça de gagné. Plus son arrivée approchait et plus elle eut de la difficulté à fermer l’œil. Hâte d’arriver, besoin de se dégourdir les jambes, mais aussi stress étaient de la partie. Davina n’était pourtant généralement pas quelqu’un de nerveux, mais entre cette nouvelle aventure et la situation de ses parents à la maison, elle avait plus que jamais les nerfs à fleur de peau.
Même revoir Elliot l’angoissait. Pourtant, elle le connaissait depuis toujours. Littéralement. Combien de fois lui avait-il répété qu’à sa naissance, il avait été le premier à la prendre dans ses bras après ses parents ? Il était un ami de la famille, son parrain. Il l’avait vu grandir. Et puis ils étaient partis. Oh bien sûr il avait été présent, d’une certaine manière. Il n’avait pas manqué un anniversaire, ni même un Noël. L’ours-garou faisait partie de ce monde pour le moins étrange qui était le sien. Mais elle ne l’avait pas revu depuis ses treize ans et des tonnes de questions tournaient en boucle dans sa tête, resserrant à chaque minute qui passait le nœud qui lui enserrait l’estomac. Résultat, lorsque Davina descendit de l’avion qui l’avait menée jusqu’à Los Angeles, elle était finalement aussi nerveuse que lorsqu’il avait décollé d’Edimbourg. Mais elle était là, et peu importe combien elle mourrait d’envie de foncer dans le premier avion en partance pour l’Europe et de rentrer chez elle, il était à présent trop tard pour reculer. Un peu perdue, elle suivit donc les autres voyageurs à travers l’aéroport et alla récupérer ses deux valises. Pour bien faire, elles avaient été malmenées durant le voyage et les roulettes de la plus lourde des deux avaient rendu l'âme - l'une des deux avait même été arracher, rendant le tout bancal - ce qui ne lui facilitait pas la tâche. Elle parvint malgré tout à traîner son bazar jusqu’au hall et s’arrêta avec un soupir au milieu du flot de voyageurs, cherchant du regard la silhouette d’Elliot.
Quelques jours, quelques heures, quelques minutes, quelques secondes… Il ne suffisait que d’une seconde pour ruiner la vie de quelqu’un. En un instant, tout pouvait arriver et c’était inévitable pour la plupart d’entre nous. Je n’avais jamais pensé à cette fatalité humaine plus que dans les derniers mois. Le dôme nous avait tous fait découvrir une partie de nous que nous avions presqu’oublié, notre humanité. Certains d’entre nous avaient oublié qu’avant d’être des créatures de la nuit, nous étions avant tout humain et que c’était la nôtre plus grande force et notre plus grande faiblesse. En tant qu’ours-garou, je n’allais pas jouir très longtemps du retour à la normale puisqu’avec le temps froid et l’hiver qui arrivait à grands pas, j’allais bientôt perdre ma capacité de me transformer, normalement j’appréciais le petit répit puisqu’il me permettait de passer inaperçu auprès des chasseurs, mais, avec l’arrivée de Davina, j’avais cette impression que ses parents l’avaient envoyée à moi inutilement – je ne pourrai guère la protéger si quelque chose arrivait.
Mes amis avaient devancé l’arrivée de leur fille en sol américain et j’avais à peine eu le temps d’installer un lit dans la chambre, et maintenant, je devais déjà aller la chercher à l’aéroport. Je me remémorais la dernière fois que je l’avais vu, elle était si jeune et encore impressionnable, je ne faisais que faire briller les yeux écarlates et ça suffisait pour illuminer son visage. Beaucoup de choses avaient changé depuis le temps… Dans la voiture, je n’avais pas mis la radio, car j’étais plutôt nerveux et je pratiquais ce que j’allais lui dire lorsque je la verrais – évidemment, rien n’était satisfaisant. J’avais même appelé Derek pour lui demander d’aller s’assurer que je n’avais pas oublié de monter la température dans la chambre de Davina, je n’avais jamais froid et mon appartement était à peine chauffé en hiver – j’allais définitivement voir la différence d’une présence humaine lors de ma prochaine facture d’électricité.
45 minutes de route et j’étais finalement arrivé. J’arrêtai a la boutique de l’aéroport et y acheta un joli bouquet de fleurs et puis me dirigea vers l’air d’arrivée des vols internationaux. Je fermai les yeux et écouta attentivement, humant le parfum des gens qui m’entourait. Certains d’entre eux étaient extrêmement angoissés, d’autres exciter et d’autre tellement fébriles que leurs cœurs battaient à des rythmes irréguliers. Ce ne fut qu’après quelque minute que je sentis le parfum particulier de ma filleule. Elle avait la même odeur depuis la naissance et je la reconnaitrais n’ importe où. J’ouvrais les yeux et aperçu la jeune Écossaise qui semblait avoir des problèmes avec ses bagages. Me faufilant dans la foule, j’arrivai finalement devant elle et lui tendis le bouquet de fleurs sans savoir si je devais la prendre dans mes bras ou pas… « Davina! Je suis si heureux de te voir, le vol s’est bien passé? » Je posai un regard amusé sur les valises. « Un peu d’aide? » Je lui fis mon plus beau sourire accompagné d’un clin d’œil. Je ne voulais rien gâcher, je ne voulais surtout pas que son séjour chez moi débute d’une mauvaise manière – même si la raison de sa visite venait déjà assombrir le tout.
Elliot M. Kane
Davina S. Fraser
Messages : 237
Dim 22 Oct - 18:01
a new beginningDebout parmi la foule de voyageurs allant et venant dans l’aire d’arrivée, Davina observait les allées et venues des gens autour d’elle. Les businessmen au pas pressé, déjà pendus au téléphone. Les touristes un peu perdus, guides touristiques à la main. Les familles, les amis qui se retrouvaient après avoir été séparés pour une durée plus ou moins longue. Et parmi tout ce monde, elle cherchait Elliot, le cœur battant à tout rompre contre ses côtes. Viendrait-il vraiment la chercher ? Elle n’avait pas reçu de message lui indiquant le contraire, mais elle ne pouvait s’empêcher de se poser la question. Des questions, elle s’en posait des tas. Beaucoup trop, sûrement. Viendrait-il ? Avait-il vraiment envie de la voir débarquer et chambouler sa vie ou avait-il accepté parce qu’en tant que parrain, il s’y était senti obligé ? Combien de temps passerait avant qu’il n’en ait assez et ne veuille, à son tour, se débarrasser du boulet qu’elle était persuadée d’être pour ses proches ? Et ses parents, comment allaient-il gérer cette menace dont ils voulaient l’éloigner ? Quand les reverrait-elle ? Car elle les reverrait, n’est-ce pas ? Bien sûr. L’inverse était inconcevable.
Et puis finalement, alors que ses yeux bruns scrutaient toujours la foule, la silhouette d’Elliot se détacha de la foule, se dirigeant droit sur elle. Soulagée, elle soupira, réalisant seulement à ce moment que dans son angoisse, elle en avait presque oublié de respirer. Le nœud qui lui serrait les entrailles se desserra légèrement lorsqu’elle vit l’expression ravie de son visage et le bouquet de fleur qu’il avait dans la main. Soit il était très bon comédien, soit il était réellement heureux de la voir… Davina ! Je suis si heureux de te voir, le vol s’est bien passé? lui demanda-t-il une fois qu’il l’eut rejointe. Davina s’empara du bouquet qu’il lui tendait et le remercia d’un sourire. Parce que malgré la situation, malgré cette sensation d’être le boulet de la famille, malgré la peine que lui donnait ce qu’elle ressentait comme un abandon de la part de ses parents, elle était heureuse de revoir Elliot, après toutes ces années. Elle avait toujours adoré passer du temps avec lui et son départ avait laissé un grand vide dans sa vie. Ca va. Très long, j’ai cru que ça n’allait jamais en finir, se lamenta-t-elle. C’est ce moment que choisi sa valise, déséquilibrée par l’absence d’une roulette, pour tomber à ses pieds. Davina soupira. Fichue valise. Un peu d’aide? proposa Elliot, accompagnant ses mots d’un sourire et d’un clin d’œil. Je dis pas non ! Elle pèse une tonne en plus… Je me suis un peu laissée emporter. Je savais pas quoi emmener, quoi laisser… Du coup, je crois que j’ai légèrement abusé, avoua-t-elle avec une grimace en baissant le regard sur ses deux grosses valises et le sac plus petit qu’elle avait pu emmener avec elle en cabine. Et encore, c’était là le résultat d’un passage de sa mère, qui l’avait aidée à trier un peu ses bagages. Si elle n’était pas passée par là, elle aurait pu y ajouter une troisième valise. Si elle avait pu, Davina aurait certainement pris toute sa maison avec elle. Et ses parents, tant qu’à faire. D’ailleurs, en parlant de ses parents, elle était censée leur envoyer un message lorsqu’elle aurait retrouvé Elliot. Elle s’empara donc de son téléphone et tapa un message rapide qu’elle envoya à sa mère, l’informant au passage qu’elle l’appellerait plus tard avant de remettre son téléphone dans sa poche. On peut s’arrêter prendre un truc à manger ? La nourriture dans l’avion était immonde et je meurs de faim, demanda-t-elle finalement à Elliot tout en cherchant du regard une boutique qui lui permettrait de trouver quelque chose de potable pour calmer son estomac qui avait commencé à grogner il y a un moment déjà.
Si elle avait abusé sur les valises, j’avais probablement abusé sur la chambre que je lui avais préparée et l’armoire-penderie que j’avais déjà garni de vêtements avec l’aide de sa qui m’avait donné une liste de truc et surtout dans quelles tailles acheter le tout. Je me doutais bien que le linge de Davina était probablement trop chaud pour la température de la Californie et je m’étais permis de lui acheter quelques morceaux plus légers pour qu’elle n’étouffe de chaleur en classe. Nos hivers n’avaient rien de ceux d’Édimbourg – la seule chose similaire était que je ne pouvais pas me transformer... Je fixai la jeune femme alors qu’elle contactait ses parents et je la suivis vers le restaurant de son choix. Évidemment, l’aéroport n’offrait que très peu de choix, c’était majoritairement du fast-food, mais je pouvais la comprendre – c’était plutôt pénible ce type de vols. « Tu prends ce que tu veux ». Mon téléphone vibra et je le fixai quelques secondes, relisant quelques fois ce qui était inscrit et puis l’appareil retourna dans ma poche. J’étais plutôt heureux que Davina soit arrivé après toute cette histoire de dôme, je n’aurais pas pu venir la chercher et elle aurait dû faire toute la route seule… Impossible de rester de marbre face au message texte que je venais de recevoir, je ressortis mon téléphone et répondis à Derek. Je ne comprenais pas ce qu’il voulait dire concernant cette rencontre d’alpha et encore moins pourquoi il voulait que j’y sois. C’était très tentant pour moi de répondre non – avec Davina chez moi, je ne voulais pas me mêler à toutes ces histoires – mais en même temps, c’était le seul moyen de vraiment la protéger. Je posai les yeux de nouveaux vers elle. « Tu as choisi ?»
Spoiler:
poot poot poot même chose que le sujet Violet/thomas. Je fais court pour rattraper le retard
Elliot M. Kane
Davina S. Fraser
Messages : 237
Lun 6 Nov - 18:40
a new beginningSans même réfléchir, Davina se dirigea vers le snack le plus proche, tout en traînant sa valise, laissant à Elliot le soin de porter celle qui n’avait pas survécu au voyage transatlantique. Quoi qu’elle choisisse, ça serait toujours meilleur que ce qu’on lui avait servi dans l’avion. Tu prends ce que tu veux, lui dit Elliot avant de s’intéresser à son téléphone. Davina lui jeta un bref coup d’œil avant de s’intéresser au menu affiché derrière le comptoir du fast-food. Elle ignorait ce que pouvait bien raconter le message qu’il avait reçu, mais il avait semblé comme interloqué. Peut être un peu contrarié aussi. Enfin, ce n’était pas en analysant l’attitude de son parrain qu’elle allait se remplir l’estomac.
Elle était occupée à faire sa sélection en silence lorsqu’Elliot reprit la parole, lui demandant si elle avait fait son choix. Davina acquiesça d’un signe de la tête et passa sa commande à la serveuse qui venait de les saluer. Un sandwich, une boisson, et un muffin en guise de dessert. Ca ferait l’affaire. Ca lui remplirait l’estomac, et ça aurait toujours plus de goût que le carton qu’elle avait refusé d’avaler durant son vol. Oh, et un café, aussi, après ce long voyage elle ne disait pas non à un peu de caféine. Si ça pouvait lui permettre de garder les yeux ouvert durant le trajet jusqu’à Beacon Hills, alors un café serait le bienvenu.
Elle venait d’ouvrir son porte monnaie lorsqu’elle réalisa qu’elle avait totalement oublié d’échanger ses livres contre des dollars. Boulet. C’était sur la liste faite par sa mère pourtant mais ces derniers jours avaient été bien difficiles à gérer pour elle. Elle avait eu la tête ailleurs. J’ai que des livres… soupira-t-elle, fouillant son porte-monnaie comme dans l’espoir de voir y apparaître quelques billets verts. Tous ces changements soudains, c’était décidément trop pour sa petite tête. Même pas le temps de dire qu’elle allait filer échanger son argent ou en retirer dans la bonne devise, que déjà, Elliot avait réglé à sa place. Merci, Elliot, dit-elle. Remerciant la serveuse, elle s’empara de sa commande et s’éloigna du snack en compagnie de son parrain vers la sortie de l’aéroport. Ton message… C’est rien de grave, j’espère. T’avais pas l’air ravi en le lisant. Curieuse, Davina ? Totalement. Parfois un peu trop, même, ou en tout cas c’est ce que lui disait souvent sa mère.
Je me suis permis de faire agir Elliot un tout petit peu, je me suis dit que de toute façon t'avais sûrement prévu de le faire payer et que ça serait pas gênant
Davina S. Fraser
Elliot M. Kane
Messages : 132
Lun 12 Mar - 21:56
A New Beginning
D’avoir Davina près de moi, c’était comme si j’étais avec ses parents. Je voyais tant d’eux en elle. C’était un baume de savoir que malgré tout, elle avait accepté de venir chez moi et qu’elle me faisait confiance – moi, un homme qu’elle n’avait pas vu depuis plusieurs années et qui n’avait rien d’un homme normal. Je payais pour la commande de ma filleule qui avait clairement oublié de changer son argent – compréhensible vu les conditions de son déménagement dans la petite ville de Beacon hills. Si j’avais pu empêcher le déracinement de la jeune femme, je l’aurais fait – mais c’était pour sa sécurité – avoir sue qu’elle arriverait au moment où la ville était encore une fois aux prises avec un psychopathe, j’aurais moi-même fait des démarches pour aller vivre ailleurs. Elle ne méritait pas de quitter une situation merdique pour se retrouver dans une situation encore plus merdique. « Ton message… Ce n’est rien de grave, j’espère » décidément, elle était très observatrice. Mais ça ne me surprenait pas du tout. Élevée dans un univers totalement différent des autres humains dits normaux, elle n’avait pas le choix de s’adapter. « C’est Derek – je t’avoue que ce n’est pas le meilleur moment pour être à Beacon hills. » Je réalisai soudainement qu’elle ignorait qui était Derek – à moins qu’elle ait entendu parler des Hale par ses parents, après tout, ils étaient une famille bien connue parmi les créatures-garou… « C’est un ami, un alpha. Il veut que je le rencontre ce soir » Pas la peine de lui mentir – elle connaissait l’univers et n’était plus une gamine. Même si à mes yeux, elle serait toujours cette petite fille de 4 ans vêtus d’un tutu le jour de son anniversaire.
Alors qu’on arriva tout près de mon véhicule, je déverrouillai le tout et cherchai comment faire rentrer tous les sacs de la jeune femme dans ma voiture. Lorsque tout fut méticuleusement placé, je pris place sur le siège conducteur et nous prime la direction de Beacon Hills. 45 minutes de route avant le début de la nouvelle vie – pour quelque temps de Davina. J’ignorais ce qu’elle faisait généralement en voiture, je lui proposai de prendre le contrôle de la musique et tira même une petite couverture de laine de sur le siège arrière au cas où le décalage serait de trop et qu’elle voudrait dormir. « Demain, je pensais inviter des amis pour le diner – te présenté à tout le monde, tu en penses quoi ? » C’était plutôt logique pour moi – de cette manière mes amis sauraient tous qu’ils devaient garder un œil sur elle et surtout parce que Davina saurait à qui faire confiance…
Elliot M. Kane
Davina S. Fraser
Messages : 237
Lun 19 Mar - 17:58
a new beginningComment avait-elle pu oublier de changer ses livres en dollars ? Vraiment ? Quelle idiote. Bon, elle avait quelques excuses, quand même. Son départ avait été tellement précipité et tellement chargé en émotions qu’elle avait un peu perdu le fil de ses pensées. Mais elle ne voulait pas non plus qu’Elliott la prenne pour une espèce de petite princesse pourrie gâtée qui allait lui gâcher la vie et profiter de son argent. Sa simple venue devait avoir entraîné pas mal de changements pour lui, elle ne voulait pas avoir l’impression d’être un poids dans sa vie. D’autant que visiblement, il avait d’autres choses à gérer. C’est Derek – je t’avoue que ce n’est pas le meilleur moment pour être à Beacon hills. Davina arqua un sourcil interrogateur. Derek ? Etait-elle censée savoir qui c’était ? Et puis comment ça, pas le meilleur moment ? C’est un ami, un alpha. Il veut que je le rencontre ce soir. L’expression de Davina changea. Un alpha. C’est bon, elle avait compris. Oh, Derek Hale ? demanda-t-elle, comme pour confirmer que ses déductions étaient correctes. Elle apprécia le fait qu’Elliott ne cherche pas à lui mentir. Ses parents avaient toujours essayé de la protéger de tout, de l’éloigner du monde dans lequel elle avait dû grandir bon gré mal gré. Ils ne voulaient jamais rien lui dire, de sorte que sa vie soit la plus normale possible. Mais sa vie n’aurait jamais pu être normale… Tu sais, si ma présence est un problème… Enfin, t’aurais dû le dire, on aurait fait autrement. Davina baissa la tête, le suivant jusqu’à sa voiture. Elle croqua distraitement dans son sandwich, son appétit soudainement envolé. Elle avait été un poids pour ses parents, la pauvre humaine qu’il fallait protéger, à tel point qu’ils l’avaient envoyée à l’autre bout du monde, chez un Elliott qui avait visiblement d’autres choses à gérer que les états d’âme d’une adolescente. Quoi qu’il arrive, elle finissait toujours par avoir l’impression que sa nature d’humaine faisait d’elle un boulet qu’on devait trimballer, bon gré mal gré.
Sans dire un mot, elle le laissa charger tant bien que mal tous ses bagages dans la voiture et s’installa sur le siège passager. Elliott lui offrit de prendre le contrôle de la playlist, ce qu’elle aurait fait avec grand plaisir en temps normal. Mais ses inquiétudes et la tristesse du départ avaient fait leur retour. Mettant ça sous le compte de la fatigue, elle se blotti sous la couverture qu’il avait attrapé derrière pour elle et demeura silencieuse, regardant le paysage défiler au dehors. Son Ecosse lui manquait déjà… Demain, je pensais inviter des amis pour le diner – te présenter à tout le monde, tu en penses quoi ? Le regard toujours perdu sur le paysage, Davina considéra un instant cette proposition. Pourquoi pas, oui, finit-elle par approuver. Ca me permettra de connaître au moins quelques personnes ici. Parce qu’à Beacon Hills, elle ne connaissait qu’Elliott. Personne d’autre. A Edinburgh, elle avait sa vie, son cercles d’amis, elle savait vers qui elle pouvait se tourner en cas de besoin. Ici, elle n’avait pour le moment que son parrain. Et c’était un peu intimidant, cette sensation de faire face à l’inconnu.
La conversation n’alla pas beaucoup plus loin puisque Davina, épuisée par son voyage et les journées difficiles qui l’avaient précédé, fini par sombrer dans le sommeil, roulée en boule sous la couverture. C’était l’un des avantage de sa petite taille, elle pouvait dormir à peu près n’importe où sans trop de problèmes. Ce n’est que lorsque la voiture s’arrêta qu’elle commença à remuer. onestarrivés ? balbutia-t-elle, plissant les yeux pour les protéger de la lumière avant de porter une main devant sa bouche pour étouffer un bâillement. Elle se redressa pour regarder autour d’elle et s’étira à la manière d’un chat, délassant son dos malmené par sa position peu adaptée à la sieste.
J’aurais voulu lui dire que sa présence n’était pas un problème, qu’elle était toujours la bienvenue et que jamais je n’allais regretter d’avoir accepté qu’elle soit pensionnaire chez moi. C’était pourtant le cas, jamais je n’allais tourner mon dos sur g, jamais je n’allais laisser tomber sa famille et surtout, elle ne serait jamais une nuisance pour moi. Cependant, je voyais bien que peut-importe ce que je dirais à la jeune femme, elle ne me croirait pas. La mine déconfite de la jeune femme me fit changer d’idée, je finirais bien par lui dire – mais pour le moment, peu importe ce que je lui disais, elle continuerait de penser qu’elle est une nuisance. C’était son état d’esprit actuel et je savais bien que ça ne servait à rien d’insister sur le fait qu’elle était la bienvenue – je ne l’aurais pas accueilli si ça n’avait pas été le cas et elle le savait probablement très bien. Je n’étais pas du genre à faire ce qui ne me plaisait pas – au contraire, j’étais généralement plutôt du genre à être de mauvaise humeur, lorsque pousser vers des situations qui me rendaient mal à l’aise ou anxieux. Son manque d’enthousiasme quant au contrôle de la musique me fendit le cœur – je savais qu’elle avait été abruptement arrachée à sa famille et qu’elle ne voulait pas se retrouver avec un vieil ours comme moi dans une ville qui lui était complètement étrangère, mais c’est ce que ça prenait pour la protéger. Elle se retrouverait dans la même situation qu’elle ait hérité du gène de loup de son père ou non, j’avais bien l’impression que ses parents avaient négligé de lui expliquer ce détail si important – le fait qu’elle soit humaine n’était pas les soucis, c’était plutôt le fait qu’elle était leur bébé, enfant unique, leur possession la plus précieuse. Je l’observais du coin de l’œil alors qu’elle s’enroula dans la couverture que je lui avais donnée et en quelques minutes à peine, je pus constater qu’elle était profondément endormie. « Bidh àite agad an-còmhnaidh air mo thaobh cho brèagha » Je pouvais enfin utiliser ma langue natale – si peu de gens encourageaient les jeunes à apprendre le gaélique de nos jours que de savoir que cette tradition ne s’était pas perdu dans la famille de Davina, me rapprochait un peu de mon enfance. Évidemment, elle n’entendit pas ce que je lui dis – peut-être que mon message se transporterait jusqu’à son rêve et la rassurerait.
Lorsqu’on se retrouva sur l’autoroute, en direction de la petite ville de Beacon Hills, je me questionnai à savoir si je devais continuer tout droit vers San Francisco ou éventuellement prendre des petites routes pour retourner dans cette ville de l’enfer. Je ne pouvais cependant pas abandonner tout le monde, je ne pouvais pas m’enfuir comme un lâche. Si cette envie de laisser les habitants de la ville avec leurs petits problèmes était ancrée en moi, l’arrivée de Davina faisait que la balance penchait vers l’option du départ – mais, je savais qu’elle m’en voudrait si parce qu’elle était présente dans ma vie, je décidais de fuir les dangers. Si seulement elle savait que les dangers avaient tendance à me suivre – je n’étais plus un alpha et les gens avaient tous entendu parler de l’ours garou qui avait survécu à sa perte de pouvoir. C’était presque silencieux dans la voiture, tout ce que j’entendais, c’était le souffle léger de Davina qui dormait profondément. Je me garai finalement après 1 heure de route et celle-ci se réveilla automatiquement.
« onestarrivés ? » Elle était à moitié endormie et tenta d’étouffer un bâillement. J’hochai positivement la tête, lui tendis ses clés et pointa vers la porte du bâtiment « Tu peux prendre l’ascenseur, mon appartement est au dernier étage, porte 5266. Ta chambre est la deuxième pièce sur la droite lorsque tu entres. » Je lui fis un clin d’œil et me dirigeai vers l’arrière pour récupérer ses bagages.
Elliot M. Kane
Davina S. Fraser
Messages : 237
Mar 3 Avr - 17:36
a new beginningSe retrouver ainsi, soudainement déraciné, privé de tous ses repères, ça aurait perturbé n’importe qui. Davina, elle aimait son Ecosse. Elle aimait ses parents. Elle avait sa vie là-bas et pour des raisons indépendantes de sa volonté, elle avait dû dire au revoir à tout ça. Partir à l’autre bout du monde, sans savoir si elle reverrait un jour ses parents. Parce que le danger était réel, elle le savait. Et au fond d’elle-même, elle savait que ses parents ne voulaient que son bien. Mais ça ne l’empêchait pas de se sentir abandonnée, délaissée. Comme si en l’envoyant ici, ils se déchargeaient d’un poids, leur pauvre humaine de fille, incapable de faire face aux dangers qui rodaient autour d’eux. Peut être qu’un peu de sommeil suffirait à lui insuffler à nouveau un peu de bonne humeur. Elle ne voulait pas qu’Elliott pense qu’elle n’était pas heureuse de le voir. C’était son parrain, et même si elle ne l’avait pas vu depuis longtemps, elle n’avait que de bons souvenirs de cet homme qui, pour elle, faisait partie de sa famille.
Fatiguée, elle s’était vite endormie et n’avait pas vu l’heure de route qui les séparait de Beacon Hills défiler. Et elle dormait bien, en plus, si bien qu’elle eu de la difficulté à émerger lorsqu’Elliott arrêta la voiture. Une fois descendue de l’habitacle, son ours de parrain lui tendit un trousseau de clés. Tu peux prendre l’ascenseur, mon appartement est au dernier étage, porte 5266. Ta chambre est la deuxième pièce sur la droite lorsque tu entres. Toujours enroulée dans sa couverture, elle le remercia d’un sourire, s’empara tout de même de son sac à dos et du bouquet de fleurs qu’il lui avait offert, et se dirigea vers l’entrée de l’immeuble. Suivant ses indications, elle ne tarda pas à arriver face à la porte portant le numéro 5266. Cet appartement qui serait son chez elle, pour une durée indéterminée. Elle déverrouilla la porte d’entrée en pénétra à l’intérieur, regardant vaguement autour d’elle avant de prendre la direction de la pièce qu’il avait indiquée être sa chambre. A peine eut-elle poussé la porte que déjà, l’odeur de la peinture encore récente sur les murs vint lui chatouiller les narines. Ce n’était pas entêtant, les travaux devaient dater de quelques jours mais Elliott avait pris soin de lui faire une chambre digne de ce nom. Aux dernières nouvelles, il vivait seul, ce qui signifiait que cette chambre, il l’avait faite spécialement pour elle. Pour qu’elle se sente chez elle, qu’elle ait un espace qui lui appartienne. Peut être que sa présence ne le dérangeait pas tant que ça, au final.
L’entendant arriver avec ses bagages, elle déposa son sac par terre et laissa son bouquet sur le lit pour le rejoindre. Il eut à peine le temps de parler ou de poser les valises dans l’entrée qu’elle venait déjà se blottir dans ses bras. Elle n’était pas chez elle, et ses inquiétudes concernant ses parents n’étaient pas prêtes de s’envoler, certes. Mais elle n’était pas non plus seule au monde. Merci… souffla-t-elle. Pour la chambre. Elle est parfaite. Mais t’avais pas besoin de te donner autant de mal. Parce qu’encore une fois, elle en voulait pas le déranger. Elle ne voulait pas qu’il dérègle toute sa vie parce qu’elle était là. Davina, elle ne voulait être un poids pour personne.
Merci pour la trad de toute façon Google traduction, faut pas compter sur lui pour traduire des choses trop compliquées
Davina S. Fraser
Elliot M. Kane
Messages : 132
Jeu 5 Avr - 13:43
[quote="Elliot M. Kane"]
A New Beginning
Je me fis attaquer sournoisement les pieds tout juste dans l’appartement. Je fus surpris par Davina qui me serra dans ses bras, je laissai tomber le plus délicatement les valises sur le sol et l’entoura de mes bras. « Merci… Pour la chambre. Elle est parfaite. Mais t’avais pas besoin de te donner autant de mal » Je la serrai un peu plus fort dans mes bras – sans toutefois que ce soit une étreinte trop étouffante et déposa un baiser sur sa tête. « Ce n’est rien, j’ai eu beaucoup de plaisir à travailler sur ta chambre. » Je n’avais jamais eu d’enfant, ne pensait pas en avoir un jour et Davina serait pour une période de temps, ce qui se rapprochait le plus d’une fille pour moi. Cette responsabilité me paraissait énorme oui, mais j’avais déjà été l’alpha d’une meute, je pouvais très bien gérer une adolescente – même si celle-ci se retrouvait dans la ville la plus dangereusement peuplée de chasseurs et de créatures surnaturelles de tous les États-Unis. En serrant Davina d’un seul bras, je lui pointai un tas de canevas vide ainsi que mon chevalet qui se trouvaient tout près du canapé. « Tu oublies que c’est mon métier de peindre. » Ça me détendait de voir les couleurs former des silhouettes, ou alors de simples formes qui ne semblaient rien dire, mais qui transposaient clairement mes émotions. Un bras toujours autour de la jeune femme, je la guidai à l’intérieur de l’appartement – ce n’était pas énorme, mais on avait de la place – un grand air ouvert servait de salle à manger et de salle de séjour avec un plafond très haut, la cuisine était située dans un coin et un grand îlot séparait l’espace. Des escaliers menaient à ma chambre qui était maintenant fermée par de grands murs vitrés agrémentés de rideau. Je la dirigeai vers la salle de bain et ouvris un tiroir de la vanité – « Je jamais utilisé ce tiroir dont tu peux te servir pour tes choses si tu n’as pas suffisamment de rangement dans ta chambre. » Je relâchai mon étreinte et me dirigea vers l’ilot de la cuisine sur lequel j’avais déposé une clé que j’avais fait faire pour Davina et un post-it avec un code d’accès pour ma galerie. Je donnai la clé à ma filleule et puis récupérant les valises je le déposai dans la chambre. « Je te laisse t’installer. Fais-moi signe si tu as besoin de quelques choses. » Je quittai la chambre de la jeune femme et me dirigeai vers une toile que j’avais commencée.
@Davina S. Fraser je propose de clore le sujet et d'en refaire un plus d'actualité ?