J'aime ces souvenirs aléatoires, qui me font sourire. Peu importe ce qui se passe dans l'instant présent. [ft. All]
Recherche de liens ?
Tu as l'idée parfaite d'un lien en tête mais à la flemme de créer un scénario? Le sujet de recherche de lien est pour toi !!! C'est dans ce sujet que tu trouveras ton bonheur!
"Et elles se retrouvèrent et eurent beaucoup de souvenirs."
Je suis celle qui te tiendras les veuches quand tu seras en train de manger. Je serais celle à qui tu pourras te confier. Je serais l'épaule sur laquelle tu pourras pleurer. Je serais la première à te pardonner. Because, you are my best friend. My story. My heart. My life.
before.
« Allé Tess, lèves toi maintenant ! - Noon ! »
Tirée par le pied, Tessa prit un encrage auprès des barreaux de son lit. Elle les tint de manière ferme et hurla à la lune son mécontentement. Hors de question de sortir. Pas maintenant, elle était beaucoup trop crevée. Cette nuit fut la plus longue de l'année. La plus chiante des chasses. Et Tess réclamait du repos. Mais c'était sans compter sur son oncle, Ben, qui souhaitait rendre visite aux Argent.
« Tu peux pas y aller tout seul ? C'est pas toi qui a couru toute la nuit pour, au final, rater une journée de cours ! »
Ben leva les yeux au ciel. Parfois, cette mioche avait le don d'avoir le comportement... d'une mioche. De 3 ans. Ses pleurnicheries ne rimaient à rien, et la rendaient plus gamine encore. Mais Ben Harris était loin d'avoir l'envie d'agiter son drapeau blanc, en signe d'abandon. Dans un élan emplit de fureur (de la bonne férocité, pas bien méchante et assez habituelle envers Tess), il la tira par les pieds jusqu'au salon, la traînant sur le sol. Dans le couloir, corbeille en main, Tante Sun observait la scène. Son souffle coupé l'empêchait de pouvoir articuler un seul mot. Si il y avait bien un mot, en quelque sorte, pour décrire son visage, ce serait... de l'incompréhension face à cette scène des plus pitoyables.
« On a une nouvelle serpière ? - Tante Suuun ! Aides-moi ! Je veux dormiiir ! - Tu vas venir avec moi ! - Jamais ! »
after.
La tête couchée sur la vitre de la portière, j'observe en silence le paysage qui défile sous mes yeux. Je boude. Enfin, pas vraiment. Loin de moi l'idée de vouloir éviter les Argent, puisque je ne les connais pas vraiment, mais je suis fatiguée. Je crois que si je n'avais pas mon anti-cernes, ces dernières marqueraient mon visage de manière plus visible que la cicatrice d'un bouton hormonale... Désolée, je m'éloigne...
Je tourne la tête vers Oncle Ben, de mon regard noir. Il rit. Je souris. Il sait bien que je ne peux pas lui faire la gueule. Même en me volant une frite, Oncle Ben a cette expression peu crédible du grand méchant. Mais sous ses airs durs, il est un ange. Enfin, je crois.
« On est arrivés ! »
J'observe le bâtiment, silencieuse, et sors de la voiture. Mon cœur se serre. Je n'aime pas aller chez des inconnus, cela me rend mal à l'aise. Je pris pour que mon côté explosivement joyeux se fasse ressentir, ou du moins, plus que l'angoisse. Qu'est ce que j'ai dis ? J'angoisse ? En même temps, je ne connais pas ces gens. Je me suis toujours méfier des inconnus, dans un sens. C'est ce que j'ai fais suite à ce que j'ai vu d'Isis. Ce que j'ai appris sur Raven.
« Mais, je les connais même pas ! »
Au moment où Oncle Ben toque à la porte, celui-ci affiche un sourire moqueur.
« Rappel à l'amnésique qui sommeille en toi : Allison Argent était l'une de tes amies d'enfance, hein ? »
Allison ? C'est qui déjà ?
On nous ouvre. C'est une brune, aux boucles magnifiques, aux yeux luisant de sagesse, aux mains fines et aux gestes raffinés. Mon dieu, mais je la connais.
« All ? »
Suite à ça, Oncle Ben s'éclipsa avec son vieil ami, Chris Argent, tandis que je suivais All. All ? C'est un surnom que je lui donnais dans l'enfance. Je me souviens de toutes ces fois où je pleurais, sans cesse, suite à la mort de maman. Quand je voulais parler, j'avais beaucoup de mal parce que mon poux s'accélérait à chaque fois. Je faisais des crises d'angoisse, j'avais beaucoup d'hallucinations avant. All était un surnom qui me permettait de l'appeler, sans avoir à trop utiliser ma salive. Sans avoir à trop articuler lorsque je pleurais comme une vieille gosse.
« Alors, All ? Comment vas-tu depuis l'temps ? »
Mes mains se croisent, et mes doigts s'emmêlent entre eux. A vrai dire, je ne sais absolument pas ce que je dois faire. C'est bizarre de laisser comme seul souvenir de soi, des pleurnicheries pitoyables. Je me demande si elle se souvient de moi, en fait. Je vais m'asseoir sur son lit (enfin, je crois que c'est le sien). J'observe silencieusement la pièce, essayant de retenir chaque détail. Le plus petit peut devenir le plus important. C'est Sun qui me l'a appris.
« On m'avait dis que tu étais... morte ? Je chuchote ; Enfin, j'ai plutôt écouté une conversation entre mon oncle et ma tante... »
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Allison Argent
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Mer 27 Juil - 7:22
En une semaine, les évènements avaient bien évolués pour moi. Certes, je n'avais toujours pas récupéré l’entièreté de mes souvenirs, mais j'avais retrouver mon père et ça,c'était énorme. Je le devais à Thomas,qui m'avait laissé chez mon père et même si il était de retour aujourd'hui, j'étais resté chez mon père. C'était assez étrange de se dire que je vivais sous le même toit qu'un garçon avec qui j'étais sortie mais étant donner que je m'en souvenais à peine, il n'y avait pas d’ambiguïté entre nous. J'étais rarement seule dans la maison, il y avait toujours l'un ou l'autre. de toute façon, je ne sortais pas. Ça aussi, c'était étrange, car j'étais tout le temps dehors au temps ou je vivais à l'appartement avec Thomas. Allais-je y retourner un jour ? Je ne saurais le dire, pour le moment, j'avais de la peine à lui redonner ma confiance. Oui, il n'avait pas manqué à sa parole et il était revenu. Pour moi. Mais il m'avait aussi promit qu'il ne me laisserait pas tomber et c'était pourtant ce qu'il avait fait. Enfin, pour le moment, j'étais en sécurité, chez mon père et ce jour, il recevait la visite d'amis à lui. Amis dont la nièce, d'après mon père, était mon amie d'enfance. Ma meilleure amie. Sauf que je ne me souviens pas d'elle. J'ai toujours honte d'avouer que malgré mes efforts, il y a toujours des morceaux de mon amitié avec Lydia ou Stiles ou de mon histoire avec Scott, dont je ne me souviens pas. Alors comment avouer sans crainte que je ne me souviens d'une amie d'enfance?d'une personne que je connais depuis des années ? Lorsque la porte sonne, je suis la première à ouvrir. Je puise dans ma mémoire, il me revient le visage d'une fillette éplorée après la mort de sa mère. Serais-ce Theresa ? C'est possible. Le visage qui je dessine sous mes yeux lui ressemble. En plus âgée. Le surnom qu'elle me donne en me voyant me rappelle de vagues souvenirs lointains. Les deux personnes qui l'accompagne rejoignent mon père et je lui fais signe de me suivre. Je vais devoir lui dire que mes souvenirs sont flous et presque inexistants. Je me sens moche, mais je ne peut rien y faire, c'est comme ça. Elle me demande comment je vais depuis tout ce temps. On ne peut pas dire que ça aille mal, alors je hausse les épaules. "Pas trop mal. Et toi ?" je demande, hésitante. Je pousse la porte de la chambre qui est devenu la mienne il y a une semaine à peine et je m'appuie contre le bureau, tandis qu'elle pose ses fesses sur le lit. La question qui suit, j'aurais du la voir venir, pourtant, je ne m'y attendais pas et je ne peut retenir un frisson lorsque le souvenir de cette affreuse nuit me revient en pleine face. "J'ai été ramenée à la vie par les pouvoirs d'un druide." j'explique alors, sans parler du rôle jouer par le Collectionneur. Je préfère oublier ce détail.
Allison Argent
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Mer 27 Juil - 8:20
"Et elles se retrouvèrent et eurent beaucoup de souvenirs."
Je suis celle qui te tiendras les veuches quand tu seras en train de manger. Je serais celle à qui tu pourras te confier. Je serais l'épaule sur laquelle tu pourras pleurer. Je serais la première à te pardonner. Because, you are my best friend. My story. My heart. My life.
« Pas trop mal. Et toi ? »
Pas trop mal. Tu parles. Je vois à sa tête qu'elle ne va pas bien. C'est si voyant. En fait, ça me brise le cœur. En même temps, elle est censée être morte. Enfin, je crois. A vrai dire, je ne comprend plus rien.
« Comme d'hab, je pète la forme. »
En oubliant ma fatigue, oui, je pète la forme. Il le faut bien. C'est important de relativiser dans les moments durs. S'imaginer que tu n'es pas fatigué, que tu vas bien, que tu n'as pas faim ni rien, c'est apaisant. Tu as l'impression d'avoir une vie presque parfaite. Tu arrêtes de te plaindre et tu vis. Tout simplement.
« J'ai été ramenée à la vie par les pouvoirs d'un druide. »
Waouh. Comment vous dire. Quand on vous sort ça comme ça, c'est difficile de ne pas paraître impressionné. Pendant une seconde, j'ai l'impression qu'elle me charrie. Que tout ça n'est qu'une bonne blague, comme à l'époque. Mais en fait, pas du tout. Je le vois, dans ses yeux. Tout ça est réel.
« Ah oui ? Il est comment ? Beau gosse ? Musclé ? Blond aux eu bleus ? J'voudrais pas que tu sois tombée sur un pédophile, hein. »
Je rigole tout seule. De toute manière, je n'ai besoin de personne pour rire. Je me suffis, on va dire. Mais All semble... déroutée. C'est vrai qu'à l'époque, je n'avais pas le temps pour les blagues tant je pleurais.
« C'est une blague All. »
Je me met à rire à nouveau. Je crois qu'avoir été ramenée à la vie a touché une partie d'elle-même. Peut-être son caractère ? Peut-être ses souvenirs ? Ses manières et sa délicatesse ? Je ne sais pas, je ne suis pas dans sa tête. Mais je ne veux pas en parler, ni lui poser de questions. Je crois que ça doit déjà être assez dur pour elle.
« Mon dieu. C'est quoi ça. »
J'attrape un cadre photo que j’aperçois sur la commode, et l'observe un long moment. C'est une photo d'All quand elle était toute petite, avec ses parents. J'ai appris que sa mère était morte il y a un an, ou plus, je ne sais plus. Elle aura vraiment récolté toutes les merdes qu'on puisse avoir en une seule vie.
« Regardez-moi cette tête. T'étais minuscule. »
Je me met à rire, de manière moqueuse. C'est de la taquinerie, rien de bien méchant. Je sais qu'elle sait, je n'ai pas besoin de m'excuser sur ce coup-là.
« Enfin tu devrais voir la mienne. Je n'ai plus aucune photo de moi avant mon arrivée dans cette ville. Et les seules que j'ai, ce sont des photos prises où moment où je chiale. »
Je souris, bêtement, et repose le cadre à sa place. Je me laisse tomber sur le lit, exténuée, et roule de sorte à être sur le ventre. Je souris, tout en balançant mes jambes d'en bas à en haut, de manière enfantine :
« Je pleurais tout le temps après la mort de mam's. Je crois que j'étais à l'origine de bon nombre d'inondations à cette époque. »
Je ris à nouveau. All... n'a pas l'air trop en fort. Je crois qu'elle est amnésique. Peut-être... Je tente une sorte d'approche en lui souriant, et en lui expliquant de la manière la plus normale qui soit :
« A cette époque j'oubliais tout le temps tout. Quand je voyais le visage d'une fille que j'étais persuadée d'avoir déjà vu, je ne trouvais jamais d'où je la connaissais. C'est quand je n'y pensais plus que je me rappelais de tout. »
Je gonfle mes joues, de manière enfantine, et les presse de mes indexs :
« Je me forçais toujours à me souvenir de là où j'avais posé mon portable, puisque que je le perdais souvent. Et quand je n'y pensais plus, je le retrouvais toujours. C'est chiant quand on y pense... »
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Allison Argent
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Ven 29 Juil - 6:08
Je préférais rester neutre en toute chose, je n'allais ni bien, ni mal. J'étais vivante, alors que je devrais être more, alors on pouvait dire que je m'en sortais bien, pour ma situation. Si j'avais tout mes souvenirs, c'est certains, que j'irais bien, mais encore une fois, je devais m'estimer chanceuse, j'étais vivante. Grâce à Thomas. Quand mon amie d'enfance me parla de ce qui m'était arriver il y a trois ans, j'ai pris le parti de dire la vérité. A quoi bon tourner autour du pot ? J'étais effectivement morte et j'étais revenue, il ne servait à rien de le cacher. J'ai donc parler de mon "sauvetage" par un jeune druide et les questions de Tessa m'arrachèrent un sourire. "Comment as-tu deviner ?" dis-je alors. "Je veux dire, oui. Non. Enfin si il est mignon, mais là, n'est pas la question. Il m'a sauvé et je lui en serait à jamais reconnaissante." Ajoutais-je, bien vite. Je ne savais même pas comment définir notre relation aujourd'hui. Enfin si. Un mot résumait tout : compliqué. C'est sans doute pour cette raison que je devais lui paraitre aussi étrange. Pourtant, je n'avais pas l'impression d'avoir changer. Mais elle semble passé à autre chose en avouant qu'elle plaisantait, puis une photographie attire son attention. Lorsqu'il a su que j'étais toujours en vie et en bonne santé, papa à ressorti tout les objets que je conservais dans ma chambre. Des bibelots, des bijoux, des souvenirs, des photos. Tout ce qui, selon-lui, pourrait me rappeler qui j'étais avant. Il y a des choses qui me parlent, mais pas toutes. Je souri. "J'avais quoi ? Cinq ans ? Six ans. Je savais déjà me servir d'un arc à cet âge !" dis-je, en plaisantant. Pour ce que ça m'avait servit. Malgré mes qualités d'archère, j'étais quand même morte. "Pour tout te dire, je ne me souviens pas de cette photo." En soit, ça n'avait rien de surprenant, quel adulte peut se vanter de se souvenir des premières années de sa vie ? "Celle-là,en revanche, oui !" dis-je, en montrant une autre photo. Étrangement, je me souvenais du soir ou elle avait été prise. Je savais depuis à peine quelques jours le secret de ma famille, que j'étais une chasseuse. Ce soir-là, j'ai découvert que Scott était un loup-garou. Je me souvenais pas de notre relation, ou du moins, très peut, mais je me rappelle très bien de ce qui a suivit. Sur la photo,je porte une robe argenté qui me vas plutôt bien et je pose à côté de mon père et de ma mère. Sans doute la dernière photo ou on est tout les trois, puisque quelques moins plus tard, elle se "suicidait". Après ça,m'avait expliqué mon père, j'avais été manipulé par mon grand-père et j'avais voulu me débarrassé de Derek, même Isaac n'avait pas échapper à ma fureur. Elle m'avoua qu'elle n'avait plus de photos d'elles depuis son arrivé en ville. Les seules qu'elle possède, elle est en larmes dessus. Cela correspond avec ce que je me souviens d'elle. "Oui,je m'en souviens. J'espère que tu te sens mieux depuis." J'étais passé par-là moi aussi et je n'avais pas choisit la meilleure des méthodes pour me sentir mieux. Je ne sais pas ce qui se serait passé si j'avais choisit de pleurer sur mon sort plutôt que de chercher à me venger. Je fronçais les sourcils quand elle reprit la parole. Ainsi, elle avait deviner. Au fond, ce n'était pas difficile, je n'avais sans doute pas les réactions que j'avais étant enfant. Logique, puisque je ne m'en souvenais pas. "Moi, c'est quand je dors que je me souviens. Des images me reviennent en mémoire et c'est pas facile de toutes les réassemblées. Surtout que ça ne fais qu'un an que je commence à me souvenir." expliquais-je.
Allison Argent
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Sam 30 Juil - 5:17
"Et elles se retrouvèrent et eurent beaucoup de souvenirs."
Je suis celle qui te tiendras les veuches quand tu seras en train de manger. Je serais celle à qui tu pourras te confier. Je serais l'épaule sur laquelle tu pourras pleurer. Je serais la première à te pardonner. Because, you are my best friend. My story. My heart. My life.
« Oui, je m'en souviens. J'espère que tu te sens mieux depuis. »
C'est clair que la mort de maman m'avait brisé. Tuée par suicide... Tout ça parce que le code lui interdisait de continuer de vivre en tant que chasseuse si elle devenait loup-garou... Le gros point commun qu'on a, désormais, All et moi, ce sont nos mères. Ou du moins, la façon dont elles sont mortes. C'est peut-être horrible à dire, mais c'est vrai. On se comprend vraiment. Enfin, on se comprendra vraiment lorsqu'All aurait retrouvé sa mémoire.
« Il le faut ! On ne peut pas vivre de pleurnicheries toute sa vie ! »
Revenir de la mort n'était pas chose aisée. Au fond, je ne sais pas si j'aurais supporté voir ma mère... ne pas se souvenir de moi. De plus, elle est morte il y a 6 ans déjà, et ce serait trop déroutant pour moi d'appeler un druide pour l'amener à la vie.
« Moi, c'est quand je dors que je me souviens. Des images me reviennent en mémoire et c'est pas facile de toutes les rassemblées. Surtout que ça ne fais qu'un an que je commence à me souvenir. »
Je lui souris. J'ai bien compris qu'elle ne se souvenait pas de tout. C'est instinctif, je crois. Moi et mon instinct, on fait la paire.
« Pourquoi tu n'irais pas chez tes amis ? Peut-être qu'ils pourraient t'aider, si tu leur en parlais. »
Je dis ça sans vraiment savoir si elle l'a déjà fais. Ou même si elle a revu ses amis. Si elle parlait de ce qu'elle a vu en rêves, ils pourront sûrement l'aider à rassembler ces souvenirs flous.
« Ou tu pourrais aller chez Allan. C'est un bon druide, il saura quoi faire. »
Allan Deaton était le meilleur ami à ma mère. Aujourd'hui, nous nous revoyons plus, et ce depuis longtemps. Ce serait étrange de le revoir, mais si c'est pour aider All, je suis prête à tout.
« Je sais pas vraiment si tu te souviens de lui. En tout cas, moi, je ne suis pas allée chez lui depuis longtemps. »
Je soupire. Si All n'est pas prête à aller chez Allan, il faudra improviser d'autres idées. Pour l'instant, je n'ai que celle-ci... Ou alors...
« Ou alors on va chez ton sauveur beau gosse. Peut-être qu'il pourra utiliser sa poussière de fée pour ramener tes souvenirs. »
Je ris. Je n'ai jamais vu ce bonhomme, mais il semble faire du charme à All. Elle a bien dit qu'il était mignon, tout à l'heure ! Je serais curieuse de le voir à mon tour. Je m'assois sur le lit et rebondit un peu. Le matelas est plus confortable que ceux qu'on a à la maison. Quelle chance ! J'avoue que je m'égare un peu, mais je ne suis pas la psychologue d'Allison. Et elle doit déjà avoir des soucis plus graves et chiants à régler.
« On pourrait faire une journée "shopping" un d'ces quatre, hein ? »
Je fais les guillemets de mes doigts, l'air d'une peste de manière volontaire. Je n'aime pas trop le mot shopping, il me donne l'impression d'être une groupie d'première de la mode. Alors que je suis loin d'en être une.
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Allison Argent
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Mar 2 Aoû - 4:46
Elle semblait aller bien. D’après ce que je me souvenais, j’avais perdu ma mère de la même façon qu’elle. Ce n’était pas évident de vivre en étant dépendante d’un code. Pas certaine que j’aurais eu le cran d’agir de la sorte si j’avais été mordue. Et dire que ma famille était l’instigatrice de ce code idiot. Enfin bref, c’était comme ça, on ne pouvait rien y changer. Quoique, je l’avais fait. J’avais instauré un autre code, un code qui m’avait rapprochée de mon père, mais on avait à peine eut le temps de s’y habitué et j’étais morte. Enfin, ça aussi, c’était le passé et un jour viendra, je me souviendrais de tout et on sera à nouveau proches lui et moi. J’ai finis par avoué à mon amie d’enfance que j’avais perdu la mémoire. Elle ne chercha pas savoir pourquoi, de toute manière, je l’ignorais, mais elle m’indiqua que je devrais en parler avec mes amis. « C’est déjà ce que j’ai fait ! » dis-je, en souriant. « Ça m’a pris du temps, mais j’ai revu la meilleure amie que je me suis fait ici, elle m’a donné pleins de conseils. Je suis aussi retourné à Oak Creek, là où je suis … enfin tu sais bien. » dis-je, sans parvenir à prononcer le mot ‘morte’. « Là-bas, je suis tombée sur Stiles, un très bon ami. Il se croyait responsable de ce qui s’était passé là-bas. Ça m’a fait du bien de lui parler et de renouer un lien avec lui. » continuais-je en m’approchant de la porte. « La porte, face à la mienne. C’est celle d’Isaac, un ami également. Bon, je suis sortie avec lui et je ne m’en rappelle pas vraiment alors c’est assez bizarre de prendre mes repas avec lui, surtout que sa copine vit aussi ici, mais il m’a aidé lui aussi. » ajoutais-je en plissant le nez. « Il n’y a que Scott que je n’ai pas encore revu et je sais pas si j’en suis capable. » terminais-je, avant de me dire qu’elle ne savait sans doute pas de qui je parlais. A moins que je ne lui ai parler de lui, avant. Mon amie me parla ensuite de Deaton, le vétérinaire. Il y a encore quelques semaines, je me souvenais à peine de lui, maintenant, j’avais d’avantages de souvenirs des nombreuses fois ou il nous avait aider. J’ignorais s’il savait que j’étais à nouveau vivante. « Je sais. Thomas travaille pour lui ! » dis-je, tout en me disant qu’elle n’avait pas tort, il pourrait m’aider lui aussi et étrangement, je n’y avais jamais pensé. Elle ajouta ensuite que l’on pouvait toujours aller voir mon sauveur, ce qui me fit éclater de rire. Ce n’est pas nécessaire ! Je vis avec lui ! » dis-je alors. Parce que même si actuellement, j’étais chez mon père, j’allais forcément revenir dans l’appartement que j’occupais avec Thomas. S’il voulait toujours de moi bien sûr. « Je ne sais pas s’il sait comment m’aider à me souvenir mais je crois pas qu’il le fera. J’ai l’impression qu’il a peur que je m’éloigne de lui pour de bon si je viens à me souvenir. » Expliquais-je en me posant à mon tour sur le lit, attrapant une peluche que je sers contre mon cœur. Elle change ensuite de conversation pour me parler shopping. Il me revient à l’esprit les conversations que j’avais avec Lydia à propos de mon style qu’elle n’appréciait pas. « Oui, pourquoi pas, j’ai besoin d’une nouvelle paire de chaussures et d’un manteau. » dis-je alors, tout en sachant que j’allais sans doute passé des heures à chercher sans trouver quelque chose de plaisant. J’avais plus de facilité à choisir une arme qu’une paire de chaussures. Sans doute un truc de chasseuse.
Allison Argent
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Dim 7 Aoû - 9:16
"Et elles se retrouvèrent et eurent beaucoup de souvenirs."
Je suis celle qui te tiendras les veuches quand tu seras en train de manger. Je serais celle à qui tu pourras te confier. Je serais l'épaule sur laquelle tu pourras pleurer. Je serais la première à te pardonner. Because, you are my best friend. My story. My heart. My life.
« C’est déjà ce que j’ai fait ! Ça m’a pris du temps, mais j’ai revu la meilleure amie que je me suis fait ici, elle m’a donné pleins de conseils. Je suis aussi retourné à Oak Creek, là où je suis … enfin tu sais bien. - Ah oui ? »
C'est bizarre mais au fond, je jalouse un peu la fille en question. Ou du moins, je crois que je la jalouse un peu... Je me sens complètement inutile à côté. Après tout, je n'ai pas revu Allison depuis des lustres, et elle semble avoir vécu beaucoup de choses depuis 6 ans. Je l'observe, l'air idiote, et hausse les épaules.
« Là-bas, je suis tombée sur Stiles, un très bon ami. Il se croyait responsable de ce qui s’était passé là-bas. Ça m’a fait du bien de lui parler et de renouer un lien avec lui. »
Le Stiles en question doit être un sacré pour se penser responsable de la mort d'All. Enfin, je n'étais pas là bas, je ne sais rien de ce qu'il a pu se passer, mais j'espère au moins que ce petit bonhomme va mieux. Moi, à ça place, ça me tuerais de me sentir responsable de la mort d'une amie.
« Il n’y a que Scott que je n’ai pas encore revu et je sais pas si j’en suis capable. »
Scott ? Je ne sais pas qui c'est, mais il doit être bien important pour qu'elle n'ose pas aller lui parler...
Je lui parle en suite de Deaton, et de son mystérieux sauveur beau-gosse à tout casser.
« Je ne sais pas s’il sait comment m’aider à me souvenir mais je crois pas qu’il le fera. J’ai l’impression qu’il a peur que je m’éloigne de lui pour de bon si je viens à me souvenir. »
Peur de s'éloigner ? Au final, ce doit être dur pour Allison. Mais le meilleur choix serait celui de retrouver la mémoire. Et si ce jeune homme ne veut que le bien de sa protégée, il devrait sans doute comprendre. Enfin, c'est sans doute All qui panique pour rien. A ce que je vois, elle n'a pas encore osé lui parler de ça.
« All... Si il veut vraiment ton bien, il acceptera de t'aider. Essais au moins ! Et puis, c'est ta mémoire, c'est toi qui choisis ! »
Par la suite, afin de changer de conversation, je lui propose d'aller faire du shoppping. Soit une prochaine fois, sois de suite. Enfin, je me vois mal partir de suite, mais si elle le veut, je le fais ! Mon but premier est de lui changer les idées pour l'après-midi qui suit.
« On se fixe une date ? Ou on y va de suite ? »
Sans lui laisser le temps de répondre, je souris et me lève, toute excitée, en allant rejoindre oncle ben. Je cri à travers l'appart, histoire qu'All m'entende :
« T'as raison, on y va de suite ! »
Je cours chercher de l'argent chez Oncle Ben, et va enfiler ma veste ainsi que mes baskets. Je me relève et sautille en appelant All, histoire de la presser.
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Allison Argent
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Mar 9 Aoû - 5:58
Quelle idiote ! J’évoquais les personnes que j’avais connu ici, à Beacon Hills, devant une fille qui était mon amie d’enfance, elle ne les avait jamais vu, elle ne les connaissait pas et moi je parlais de ça, de ces gens qui comptaient pour moi. Je voyais à ses yeux qu’elle était un peu jalouse, et je m’en voulais. Je devais me souvenir d’elle. A ce jour, si Lydia était une très bonne amie, elle n‘était plus la meilleure de toutes. Tout comme moi, je ne l’étais plus. J’étais morte, il avait bien fallu qu’elle se face de nouvelles amies et même si j’étais revenue grâce à Thomas, elle ne devait pas laisser tomber les personnes qui comptaient pour elle. Surtout que moi, je ne laisserais pas tomber celui qui comptait le plus à mes yeux, après mon père. Et cela, même si le fait qu’il m’est abandonné chez mon père me faisais souffrir. Elle reste silencieuse après mes explications, mais elle ne cherche pas à en savoir plus. J’en suis soulagée, car je ne savais pas trop comment évoquer Scott devant elle. Je lui aurais dit quoi ? Qu’il était mon premier amour et que j‘étais morte dans ses bras ? Que ce soir-là, je lui avais dit que je l’aimerais toujours alors qu’aujourd’hui, je ne me souvenais pas de l’avoir aimé ? J’avais tout autant honte de ne pas me souvenir de notre histoire que d’avoir oublié mon amie d’enfance. Alors oui, j’étais soulagée qu’elle ne cherche pas à en savoir plus sur lui. Elle évoque ensuite Thomas et je lui explique que je ne suis pas certaine d’obtenir son aide, car il craint que je ne m’éloigne de lui. Si je suis persuadé de ne pas me tromper sur ce point, je n’avoue pas que j’ai peur qu’il s’éloigne de moi lui aussi. Je n’avoue pas non plus que j’ai le cœur en miette depuis qu’il est partie en me laissant chez mon père, pour ma sécurité. Je hausse simplement les épaules, en guise de réponse. Je sais bien qu’elle a raison, mais Stiles aussi avait raison quand il me disait de faire le premier pas avant qu’une autre, moins farouche, le face à ma place. Et on connait le désastre que ça à provoquer quand je l’ai fait. Si je n’étais pas morte, qu’en serait-il aujourd’hui ? Impatiente de changer de conversation, je suis, encore une fois, soulagée, lorsque Theresa me propose de faire les boutiques. Je ne suis pas une modeuse comme Lydia, mais j’avoue que cette proposition tombe à pic ! Eviter les sujets qui tourmente, c’est encore ce que je préfère. Elle me demande si je souhaite y aller tout de suite ou plus tard mais ne me laisse pas le temps de répondre. La voilà qui se lève et quitte la chambre. Etait-elle comme ça quand nous étions enfants ? Je reste là sans bouger et puis, presque aussitôt, la voilà qui m’appelle, ou plutôt qui me cris de venir de suite. Je n’ai plus qu’à enfiler une veste et prendre mon sac et à la rejoindre. Faire les boutiques. Je n’ai plus fait cela depuis … depuis des années en fait. Mais ça va me changer les idées.
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