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[FB] Smile, you're alive! [PV Alexander Woodbury]
Invité
Anonymous
Dim 8 Mai - 10:31


Smile, you’re alive !
feat. Alexander Woodbury


5 février 2015, université de Californie.

Après des mois de disparitions inexpliquées, une grande partie des jeunes disparus étaient enfin rentrés chez eux. Depuis un mois, je posais autant que questions que je le pouvais aux kidnappés mais je me heurtai toujours à cette même réponse : ‘’Je ne veux pas en parler, je ne peux pas.’’ Alors, j’étais restée dans l’ignorance, élaborant toutes sortes d’hypothèses dont certaines étaient aussi improbables que moi ayant la moyenne en physique –autant dire qu’elles étaient tout simplement impossibles-. Mais j’étais persuadée que je finirai par obtenir quelque chose.

Ce jour-là, je me rendis au tableau d’affichage, certaine que j’y trouverai un énième mot annonçant l’absence de mon professeur de mythologie. Il avait disparu en même temps que les autres mais n’était pas revenu en même temps qu’eux. Et ses cours me manquaient plus que je ne l’aurai imaginé. Mais ce jour-là, le fameux bout de papier jaune était manquant. Alors, à l’heure prévue du cours, je me rendis jusqu’à la salle où il devait avoir lieu sans grand espoir. Ce devait être un oubli de la scolarité et je n’aurai plus qu’à rentrer chez moi pour travailler sur les peuples amérindiens aux dixième et onzième siècles. Mais, à ma grande surprise, lorsque je passai la porte avec dix bonnes minutes d’avance, il était déjà là. Alexander Woodbury fit son cours comme s’il n’était jamais parti pendant des mois entiers, reprenant le chapitre à l’endroit exact où il s’était arrêté à son dernier cours.

Pendant toute l’heure que dura le cours, j’essayai de me concentrer. Mes pensées étaient tellement dissipées que je passais la plupart du temps le regard perdu dans le vague et mon esprit dans mes hypothèses. Je dus même demander à Stiles s’il voulait bien me prêter ses notes pour que je puisse combler mes blancs –et il y avait bien plus de blancs que de choses écrites-. Une fois ceci fait, je pris mon temps pour ranger mes affaires, faisant attention à ne pas abimer les derniers livres que j’avais été empruntée à la bibliothèque du campus. Alors que la quasi-totalité des élèves de ce cours optionnel avaient quitté les lieux, je me décidai enfin à descendre les quelques marches en boitant. Et puis, comme il m’était arrivé de le faire avant sa disparition, je me dirigeai vers le bureau du professeur. Je le laissai effacer le tableau, regardant avec un certain soulagement les derniers étudiants sortir. Je pourrais être franche dans mes questions sans risquer les murmures sur mon passage dans les couloirs.

-Bonjour professeur Woodbury, dis-je avec un sincère respect. Je suis contente de vous revoir. Vos cours m’ont manquée et je suis sûre de ne pas être la seule. Vous allez bien ? Que vous est-il arrivé pour que vous soyez absent si longtemps ? Est-ce lié aux disparitions de ces derniers mois ?

Bon, j’étais allée un peu trop vite peut-être dans mes questions, mais ce qui est fait est fait. Il ne me restait plus qu’à attendre le résultat de mes actes –enfin de mes paroles-, et j’espérais qu’il était de bonne humeur et qu’il accepterait de me répondre. Ni l’un, ni l’autre n’était gagné d’avance avec lui.
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Alexander Woodbury
Alexander Woodbury
Messages : 148
Mar 10 Mai - 10:24
Smile! You're alive


Je venais à peine d’obtenir la permission de la direction de l’école pour reprendre ma classe. Ils avaient voulu s’assurer que je n’avais pas été traumatisé par les évènements et honnêtement, je ne pouvais pas être honnête avec le psychiatre qu’ils m’avaient demandé de rencontrer. Je n’étais pas pour lui dire que j’avais été kidnappé par un homme qui, comme moi, était immortel et qui avait vécu à Beacon hill avant même la première des grandes guerres. J’aurais été envoyé à Eichen house et là, les gens se seraient demandé pourquoi je n’étais jamais malade. J’avais repris mon cours à l’endroit où je m’étais arrêté et je n’avais pas voulu en faire un cours trop lourd, c’était ma première journée et je voyais bien le regard curieux de la plupart des étudiants – heureusement, ceux au courant de ma situation agissaient comme si rien ne s’était produit et ça avait détendu l’atmosphère. Une fois le cours terminé, je donnai quelques instructions à mes étudiants et commença à nettoyer la classe qui accueillerait dans quelques heures un cours d’histoire du cinéma. Alors que j’effaçais mon tableau, j’entendu une voix que je pouvais reconnaitre sans même me retourner et ça, ça en disait gros sur la personne qui m’abordait à ce moment-là. « Bonjour, professeur Woodbury, je suis contente de vous revoir. Vos cours m’ont manquée et je suis sûre de ne pas être la seule. Vous allez bien ? Que vous est-il arrivé pour que vous soyez absent si longtemps ? Est-ce lié aux disparitions de ces derniers mois ? »

Mais pourquoi est-ce que tout le monde souhaitait savoir ce qui s’était produit? Ce qui avait paru dans les journaux n’était donc pas suffisant? Moi qui trouvais que Stilinski avait trouvé une bonne histoire pour cacher tout ce qui était surnaturel. Je soupirai, mais souri tout de même à Charlie. «J’apprécie beaucoup ce que tu dis, j’aime enseigner cette matière alors de savoir le cours apprécié, ça m’encourage à continuer. »  On aurait pu croire que j’évitais sa question, mais en fait je tentais de gagner du temps pour lui donner une explication qui n’avait pas l’air tout droit sortie d’un mauvais film d’horreur. « Je suis aussi content d’être de retour Charlie. » J’avais pris l’habitude d’appeler mes étudiants par leur prénom par principe que si je me regardais dans le miroir, je n’avais pas l’air beaucoup plus vieux qu’eux. J’observai la jeune femme et réalisai qu’il y avait une curiosité bien distincte à ses questions et j’avais cette intuition que si je ne lui répondais pas, elle allait venir me voir à chaque fin de cours pour me redemander encore et encore si ma disparition avait été liée à celle des autres. Je pris mes livres et les rangea dans mon sac et invita Charlie à me suivre alors que les concierges entraient déjà dans la classe pour en faire le ménage.

« J’ai effectivement fait partie de ceux qui ont été enlevés. » Ma réponse était courte, simple et surtout honnête. Je n’avais pas l’habitude de parler de mes expériences, mais en même temps, cette expérience n’était pas la mienne, mais bien celle de tous ceux qui avait été kidnappés par le collectionneur. « Il voulait de l’argent en rançon. »  Ça c’était un mensonge, mais c’était ce que les journaux avaient mentionné. « Il croyait que parce que je suis un Woodbury que j’avais des millions dans mon compte en banque. »  J’avais effectivement un bon montant d’argent dans mon compte, mais la plupart de mes avoirs avaient été légués à mes enfants lors de ma mort. J’ajustais discrètement mon rythme de marche à celui de Charlie pour qu’elle n’ait pas à courir derrière moi. Si seulement elle savait qu’une simple transfusion de mon sang pouvait lui rendre la vie plus facile. C’est bien pour ça que j’avais été visé par le collectionneur.


acidbrain
Alexander Woodbury
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Invité
Anonymous
Mar 10 Mai - 15:28


Je le vis dans son regard et l’expression qui s’afficha sur son visage à peine ma dernière question posée. Je savais ce qu’il devait être en train de se dire. Pourquoi cela intéressait-il tout le monde à ce point-là ? Les journaux n’en racontaient-ils pas suffisamment pour satisfaire la curiosité des gens ? Peut-être que c’était le cas, mais pour ma curiosité, il en fallait bien plus. Je notai son soupir. S’il n’était pas déjà de mauvaise humeur, il risquait de s’en rapprocher si je poursuivais. J’optai donc pour la sûreté en le laissant parler, l’écoutant sans faire semblant, lui souriant.

J’étais sincèrement contente qu’il aille bien et qu’il ait pu reprendre ses cours. De tous ceux qui m’étaient donnés de suivre, c’étaient ceux que je préférais, sans vraiment de raison d’ailleurs. Je respectais ces professeurs qui savait enseigner sans jamais être ennuyants et Alexander Woodbury en faisait partie. Aussi, ce fut sans un mot que je le regardai ranger ses livres et que je le suivis dans les couloirs de l’université. Je pouvais comprendre qu’il ait besoin de temps avant de me répondre, mais je pense que je lui avais déjà posé suffisamment de questions pour qu’il sache que je ne lâche pas l’affaire tant que je n’ai pas eu ce que je voulais. Et il finit par me donner une réponse qui n’était évidemment pas celle qui m’intéressait. J’allais lui répondre lorsque je remarquai son manège. Il avait ralenti le pas. Bien sûr, c’était pour que je puisse le suivre. Cela faisait des années que les autres essayaient de se mettre à mon rythme et j’étais devenue plutôt douée pour le remarquer presque à chaque fois désormais. Je souris et je lui dis ce que j’en pensais sans détour.

-Vous savez, je suis tout à fait capable de vous suivre. Me prenez-vous pour l’une de ses grands-mères que les années ont abîmées et ralenties ?

Et, sur ce, j’accélérai le pas, ignorant mon boitement qui se faisait plus prononcé et la douleur qui l’accompagnait. Il n’y avait eu aucune méchanceté dans ma voix, ni à son intention, ni à l’encontre de ces personnes qui ont vécu et qui poursuivent leur chemin plus lentement qu’elles ne le faisaient auparavant. Je savais qu’un jour ou l’autre, on finirait tous par leur ressembler et j’espérais pouvoir être encore capable de marcher à ce moment-là. Je voulais poursuivre, lui dire que ses réponses n’étaient pas toutes honnêtes mais mon souffle était trop court pendant que je boitais de plus en plus, essayant tant bien que mal de garder bonne figure. Après une longue et interminable minute de lutte silencieuse, je finis par ralentir un peu la cadence pour pouvoir reprendre mon souffle et parler.

-Je ne vous crois pas. Enfin, je veux dire que je pense qu’une partie de ce que vous dites n’est pas vrai. La police n’a jamais mentionné de demande de rançons pendant toute la durée des disparitions pour aucune d’entre elles. Je l’aurai su sinon.

Dire que j’avais passé des après-midi entiers devant le poste de police à décrypter sur les lèvres des lieutenants, inspecteurs et autres les conversations aurait été un pâle reflet de la réalité. Il m’était même arrivé de m’y rendre sur ma pause au travail.

-Dites-moi, pensez-vous pouvoir être honnête avec moi et me répondre la vérité ? Je pense que les habitants de cette ville méritent de savoir ce qui est arrivé à leurs enfants, leurs frères et sœurs, leurs amis, vous ne croyez pas ?

J’affichais toujours ce sourire sincère, plein de respect, qui contrastait avec mes paroles. Oserait-il me mentir ? J’allais vite le savoir. Et j’espérais que non. Ce serait dommage qu’il baisse dans mon estime pour cette raison.

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Alexander Woodbury
Alexander Woodbury
Messages : 148
Mar 10 Mai - 15:57
Smile! You're alive


« Vous savez, je suis tout à fait capable de vous suivre. Me prenez-vous pour l’une de ses grands-mères que les années ont abîmées et ralenties ? » Je la regardais s’éloigner d’un pas assurer, assumant que j’allais la suivre. « Tu veux voir ma canne? » marmonnais-je tout bas avant d’accélérer le pas.  J’avais utilisé une canne pendant les 10 dernières années de ma première vie, ignorant que je pouvais guérir mes genoux  et mes hanches d’un seul geste. Elle était dans le porte-parapluie de mon hall d’entrée. J’observai la jeune femme, décidant de la laisse agir en gamine – il n’y avait rien à faire de toute manière, elle était têtue, ce n’était pas difficile à voir. Je souris discrètement lorsque je remarquai qu’elle ralentissait et qu’elle avait du mal a prendre son souffle. Elle ne méritait rien d’autre – j’avais depuis très longtemps appris que ça ne sert à rien d’aller là où l’on veut aller trop rapidement. La vie est courte – enfin pour certains d’entre nous. Mais ça ne sert à rien de la vivre en accélérer. « Je ne vous crois pas. Enfin, je veux dire que je pense qu’une partie de ce que vous dites n’est pas vraie. La police n’a jamais mentionné de demande de rançons pendant toute la durée des disparitions pour aucune d’entre elles. Je l’aurai su sinon » évidemment qu’elle ne me croyait pas – mais je ne pouvais pas la blâmer. Je ne savais que trop lui répondre, car si je lui disais la vérité, si je lui dévoilais le monde dans lequel on vivait, elle perdrait toute son innocence, et ça, je ne pouvais pas me le permettre. Elle était si jeune et si pleine de vie – connaitre notre univers était une véritable malédiction. « Dites-moi, pensez-vous pouvoir être honnête avec moi et me répondre la vérité ? Je pense que les habitants de cette ville méritent de savoir ce qui est arrivé à leurs enfants, leurs frères et sœurs, leurs amis, vous ne croyez pas ? »

Elle n’avait pas tort, mais la population de Beacon hills connaissaient la vérité. En tout cas, personne ne croyait plus en ces nombreuses attaques animales et tout le monde se souvenait des samurais qui avaient décimé l’hôpital, mais personne n’en parlait. C’était la règle non écrite à Beacon hills. « Je ne peux que parler de mon expérience personnelle Charlie. Je n’étais pas avec les autres pendant notre captivité. J’étais seul dans une pièce sombre. » J’arrêtais de marcher net. C’était encore traumatisant de penser à tout ce sang qui m’avait été prélevé et à ce que le collectionneur avait l’intention d’en faire. « Pour tout dire, je connaissais l’homme qui nous a enlevés. Il a tenté de me soutirer tout ce que j’avais, la rançon, il me l’a demandé directement à moi. » Évidemment, je faisais référence à mon sang, mais ça, c’était une histoire pour un autre jour. Encore une fois, la police avait gardé l’identité du collectionneur secrète, mais ils n’avaient pas non plus tenté de cacher l’information. Le sociopathe était maintenant enfermé à Eichen house – bien que ce soit dans l’unité spéciale et il y passerait le reste de ces vies. « C’était horrible, je ne te le cacherai pas. J’ai tenté à plusieurs reprises de négocier la libération des autres. Mais sans succès. » Je repris la route pensant au jeune lycéen qui avait malgré lui été contraint de découvrir l’univers du surnaturel, car il se trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment.  Je me surpris un instant à être reconnaissant que Charlie n’ait pas été à cette soirée.


acidbrain
Alexander Woodbury
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Invité
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Mar 10 Mai - 16:41


Il y avait bien longtemps que les disparitions étranges, les attaques d’« animaux sauvages » et autres inventions des autorités pour cacher ce qui se passait vraiment à Beacon Hills ne trompaient plus personne. Mais je ne voulais pas me contenter de savoir qu’il se passait des choses, je voulais savoir ce dont il retournait vraiment. Alors peut-être que j’allais trop loin avec toutes mes questions, mais je ressentais ce besoin de savoir -tout comme je ressentais le besoin de m’asseoir, là, tout de suite, bien que je n’en fis rien-.

C’est alors que le professeur de mythologie se décida à parler. Enfin, il ne dit pas grand-chose mais je sentais qu’il s’agissait de la vérité, je m’en contenterai. Soudain, il s’arrêta de marcher et je l’imitai, posant sur lui un regard où se mêlait curiosité et tristesse. Qu’avait-il donc vécu pour qu’à simplement y repenser, il semblait s’être transformé en statue. Je me tournai, patiente. Il me fallait me taire et le laisser continuer. Il en avait sans doute besoin autant que moi. J’ignorais ce qui se passait dans son esprit, quelles pouvaient être ses pensées mais je tins, presque aussi immobile que lui malgré la douleur qui irradiait ma hanche et ma jambe après ma gaminerie quelques instants. S’en voulait-il de ne pas avoir pu aider les autres prisonniers ?

Je ne m’attendais pas à ce qu’il reprenne son chemin aussitôt et je restai un instant sans bouger. Je n’avais pas imaginé qu’il est pu vivre de telles atrocités qu’elles le hantent de cette façon. Et dire que je m’étais plainte de sa trop longue absence. Je m’en voulais, j’en venais presque à me détester pour ça. Ce que je pouvais être idiote! Comment n’avais-je pas compris après tant de refus ? J’avais été aveugle. Je ne devais plus l’être et il me fallait réparer les torts que j’avais pu faire. Je finis par essayer de le rejoindre et je lui attrapai le bras pour qu’il s’arrête. Nous nous faisions face et je savais que je ne devais plus poser les questions que j’avais tournées et retournées dans ma tête pendant des semaines. Elles lui feraient plus de mal que les réponses ne me feraient du bien et mon bonheur ne valait pas la tristesse et le malheur des autres. Je soutins son regard, consciente qu’il le méritait après m’avoir offert une partie des réponses que j’attendais.

-Je suis désolée, je suis stupide. Je n’ai pensé qu’à moi en vous posant toutes ces questions et je veux vous présenter mes excuses pour le mal que je vous ai fait. Mais j’aimerai vous dire une chose. Vous n’avez pas à vous en vouloir. Si vous avez fait tout ce que vous pouviez pour aider les autres, il n’y a aucune raison pour que vous vous en vouliez. Je pense d’ailleurs qu’aucun d’eux ne vous blâmera parce que vous n’avez pas réussi à les libérer plus tôt.

Je marquai une pause. Je parlai trop, encore une fois. Mais je voulais réparer mes bêtises et c’était la seule façon que je connaissais.

-Vous êtes quelqu’un de bien, je n’en doute pas, comme je ne doute pas que vous ayez tout fait pour les faire libérer.

Pourquoi avais-je dit tout ça ? Je n’en savais trop rien. Tout ce dont j’étais sûre, c’était que j’avais envie de le prendre dans mes bras, là, maintenant, au milieu de ce couloir rempli d’étudiants. Mais ç’aurait été déplacé alors je contraignis mes bras à rester bien sagement le long de mon corps. Je devais paraitre un peu crisper mais je ne m’en souciai pas vraiment, j’avais bien trop peur de bouger et de céder à cette envie étrange et déplacée.
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Alexander Woodbury
Alexander Woodbury
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Mer 1 Juin - 18:20
Smile! You're alive


« -Je suis désolée, je suis stupide. Je n’ai pensé qu’à moi en vous posant toutes ces questions et je veux vous présenter mes excuses pour le mal que je vous ai fait. Mais j’aimerai vous dire une chose. Vous n’avez pas à vous en vouloir. Si vous avez fait tout ce que vous pouviez pour aider les autres, il n’y a aucune raison pour que vous vous en vouliez. Je pense d’ailleurs qu’aucun d’eux ne vous blâmera parce que vous n’avez pas réussi à les libérer plus tôt. » Maintenant, c’est moi qui étais désolé, je ne voulais pas qu’elle se sente mal d’être curieuse ou alors de vouloir découvrir la vérité sur les événements, les gens comme elle était généralement ceux qui faisaient avancer la société. « Vous êtes quelqu’un de bien, je n’en doute pas, comme je ne doute pas que vous ayez tout fait pour les faire libérer. » Je réalisai bien qu’elle semblait soudainement mal à l’aise et dans mes souvenirs, ce n’était jamais arrivé, elle avait toujours semblé convaincue par ses opinions et ne revenait que très rarement sur ce qu’elle disait. Involontairement ma main se retrouva sur son épaule en signe de réconfort et je lui souris. « Merci, j’apprécie beaucoup Charlie ». Je retirai rapidement ma main et haussèrent les épaules « Je tente d’accepté que c’est passé et que je ne peux pas changer une seule chose de ce qui est arrivé. Je suis seulement heureux que tout soit rentré dans l’ordre. »

Je repris mon chemin vers mon bureau pour aller porter mes choses tout en invitant Charlie à me suivre. J’avais cette envie soudaine de passer du temps avec la jeune fille – j’ignorais si c’était sa curiosité qui me rappelait ma défunte femme ou alors sa chevelure de feu, mais pour une fois, depuis des années, j’avais cette envie de passer du temps avec quelqu’un d’autre que mes livres de mythologie et d’histoire. Je savais que c’était une des pires idées que j’avais eues dans ma longue vie. Une fois devant mon bureau je déverrouillai la porte et déposai mes livres dans ma bibliothèque. Je me retournai vers Charlie tout en passant ma main dans mes cheveux. « C’est peut-être étrange, mais je voulais savoir si tu serais intéressé par un café ou un truc du genre? Disons que je ne connais que mes étudiants dans la ville et ça me ferait le plus grand bien de me ne pas être enfermé chez moi à faire de la correction ce soir… » Bon Woodbury, tu viens de faire une erreur – mais quel genre de prof invitait l’une de ses plus brillantes étudiantes à prendre un verre.

Spoiler:

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