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Magnus • Magnus est un peu perdu dans sa vie. Il cherche tant bien que mal à completer cette partie de lui qui lui manque. La seul chose qui lui rappelle encore sa mère. Cette ville pourras t-elle le soulager
Résumé du post • Première activité de Magnus dans la ville, première prestation depuis son arrivé. Rien ne se passe comme prévus depuis son arrivée en ville et donc il décide de boire un coup. Pour oublier qu'il est encore vivant.
Allison • Toujours inconnue du charmant jeune homme. Une amie, une histoire, une source d'inspiration que réserve cette jeune femme magnifique
❝ Laisse-moi raconter ❞
Je me demande encore ce qui m’avait passé par la tête cette journée-là pour plier bagage et partir pour Beacon Hills. Je recherche un endroit où développer cette soif de connaissance, c’est certain, mais, inconsciemment ai-je besoin de changer d’air. M’enfuir loin de tout pour aucune raison ai-je simplement peur de perdre la seule chose qui me reste de ma mère. Je pris dans ma main ce collier, qui ne quittait jamais mon cou, que ma mère m’avait légué. Après avoir retrouvé mon courage, je pouvais enfin grimper sur scène. Guitare en mains, j’escaladai les trois petites marches avant de me diriger au banc que l’on m’avait préparé. Pour la première chanson, je préférais la jouer assis pour des raisons vocales. L’effet que l’on ajoutait à ma voix pouvait rapidement tournée au drame si ma voix n’était pas stable. Après une rapide présentation de moi-même, et de mon premier choix. J’exécutai enfin ma première prestation de Skinny Love Après les brefs applaudissements, je pris un moment pour animer ma foule. Je discutais de tout et de rien avec les gens tout en mettant en place le clavier que j’avais besoin pour ma deuxième chanson.
Elastic heart. Comme c’était un spectacle ou plusieurs artistes du coin, je ne pus pas m’éterniser bien longtemps sur scène. Étrangement, ce soir cela tombait très bien, car j’avais la tête bien ailleurs. Toujours ce maudit sentiment d’être perdu et étrangement seul. Dix minutes suffire pour ranger mon équipement et aller le porter à ma voiture. Je pouvais enfin retourner chez moi me reposer et passer à une autre journée maudite de mon enfer.
Puis merde à la fin. Je vais me soûler ca me feras du bien pour cette nuit au moins.
Je fis volte-face et retournai à l’intérieur d’un pas déterminé. J’aboutis finalement au bar après avoir traversé la foule qui était hypnotisé par le groupe qui m’avaient remplacé. Après une grande respiration, je demandai au serveur de me servir pas une, mais, deux bières. Que je bus une à la suite de l’autre. Connaissant ma capacité à tenir l’alcool d’ici une vingtaine de minutes, je serais totalement ivre. Une bonne chose de faite.
Les nuits se suivent, peuplées d'effrayants cauchemars ...
Une fois encore, je me réveillais en sursaut, tremblant de tous mes membres et le visage couvert d’une sueur glacée. Le cauchemar du soir ou j’avais perdu la vie, j’avais cessé de le faire, mais depuis quelques jours, il recommençait, et c’était à chaque fois, plus difficile encore que la nuit précédente, c’était comme si, toutes les nuits, je mourrais une nouvelle fois. D’ordinaire, dès que je faisais un cauchemar, Thomas arrivait presque aussitôt pour me calmer, mais c’était terminé tout ça. Il n’était plus là. Il m’avait laissé, soi-disant pour mon bien et je ne le supportais pas. De retour chez mon père, au lieu d’être à l’aise, je me sentais comme une étrangère et je quittais rarement ma chambre, sauf pour manger. Et encore, quand je le faisais, je veillais à ce qu’il n’y est personne à proximité. La chambre avait beau m’être familière, comme si, maintenant que je n’avais plus mon ami pour veiller sur moi, les souvenirs revenaient peu à peu, mais pour autant, ce n’était pas ma chambre. Cette chambre était la chambre d’une fille qui n’aurait jamais dû revenir, cette fille était la chambre d’une fille morte, d’une fille courageuse, et je n’étais pas cette fille-là, je ne l’étais plus. Si j’étais encore cette fille, je n’aurais jamais accepté de me terrer dans la maison de mon père, comme un louveteau apeurer, je n’aurais pas écouté Thomas, je serais allé avec lui et je me serais battue. Cette nuit, la maison était silencieuse, pourtant, il n’était pas tard. A peine 23 heures. Est-ce que tout le monde dormait ? J’en doutais. Mais ne voulant croiser personne, je décidais de m’esquiver en passant par la fenêtre. Ce n’est pas comme si je n’avais jamais fait ce genre de choses. Une fois dehors, je me dirigeais vers le centre-ville, je serais incapable de me rendormir par peur de voir revenir le cauchemar. Je préférais me rendre dans un bar, non pas pour me saouler, mais pour avaler un café bien fort, un café qui m’empêcherait de dormir, un café qui empêcherait les cauchemars. Je tombais sur un bar, le Hurts, je n’y avais encore jamais mis les pieds et c’est sans doute le genre d’endroit où je ne serais jamais aller de mon plein grès, le genre d’endroit où personne ne penserait à venir me chercher. Je posais mes fesses sur un tabouret de bar et commandait ma boisson chaude. Le barman me regarda d’un drôle d’air, ça devait être la première fois de sa vie qu’il servait un café à une heure pareil, mais il faut bien une première fois à tout.
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