It's always weird

Voilà un an que j'avais retrouvé Allison et cela était toujours étrange de se retrouver. Je n'avais jamais vraiment fait mon deuil de ma sœur de cœur, ma meilleure amie, mais la revoir ainsi sans souvenir de moi était déroutant et la souffrance était pire. J'avais eu l'impression de la perdre une seconde fois. Mais le pire fut après le combat final contre le collectionneur. L'inconnu faisait rage dans son regard quand elle nous regardait. Scott et moi fûmes les plus touchés face à cela. J'avais mis plusieurs semaines avant de trouver le courage de lui faire face pour lui parler. Je m'en souviens comme si c'était hier.




Je me tenais droite, tremblante face à la porte de l'appartement qu'Allison occupait depuis peu avec Thomas. Nous n'avions pas encore prévenu le père d'Allison de son retour ne comprenant pas nous même si c'était réellement elle. On n'avait pas souhaiter faire de faux espoirs à Mr Argent avant d'être surs qu'il s'agissait bien d'Allison et non d'une pâle copie d'elle. Je savais grâce à Stiles que Thomas n'était pas présent et tant mieux, bien malgré qu'il nous ait aidé je n'arrivais pas à oublier son regard noir quasiment vide d'émotion que j'avais vu le jour où j'étais arrivé avec Stiles et Parrish, ligotés et blessés. Cela faisait plusieurs minutes que je restais face à cette porte tentant de prendre mon courage à deux mains pour frapper.

Puis à force de réfléchir, je ne m'étais pas rendu compte que j'avais enfin frapper à la dîte porte, j'entendais déjà les pas léger de ma meilleure amie disparue se déplacer en direction de l'entrée et quand elle ouvrit enfin je ne trouvais pas les mots. Une première pour moi qui savait toujours quoi dire. Je pouvais voir deux réactions sur le visage de la brune, une surprise non feinte de me voir la sur le pallier et une incompréhension, comme si elle se demandait ce que je pouvais bien venir foutre ici.
" Salut..." dis-je..

FIN DU FLASHBACK

Ce simple mot avait été comme une idiotie sortant de la bouche d'un enfant, et je m'étais littéralement frapper la tête mentalement pour avoir dit ce simple et banal mot. Je me trouvais face à elle et tout ce que j'avais trouvé à dire était salut.
Aujourd'hui encore je trouvais étrange de me dire que je déjeunais avec elle, alors qu'il y a quelques années j'étais à son enterrement réalisant peu à peu que je ne la reverrais plus. Lorsque j'arrivais au "The deer hunter's grill" je pris place à la table où nous avions pris l'habitude de nous installer, un petite table tranquille face à la vitre qui donnait sur la rue. Je fis un signe gentil de la main au serveur qui commençait à me connaître par la force des choses et attendis que miss Argent arrive.

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L'amitié, la vraie est tel le roseau, il se courbe sous les adversités sans jamais se briser.

Une année s'était écoulée depuis la "fin" du Collectionneur. Une année pendant laquelle je m'étais battue ; et me bas toujours ; pour retrouver la mémoire et mes souvenirs, ce qui n'étais pas chose facile. J'avais passé deux ans, captive, entre les quatre murs de l'antre du Collectionneur, les deux années qui avaient suivie ma mort et mon retour à la vie. Si, lorsque j'étais là-bas, mon absence de souvenirs ne me posait aucun problème, depuis que j'étais libre, s'était une autre paire de manches. Tout avait commencé peut de temps avant le combat final contre le Collectionneur, lorsque j'avais revu Lydia et Stiles. La surprise et le choc que j'avais lu sur leurs visage n'étaient pas un mensonge. J'avais tout de suite compris que je devais les connaitre. Mais je ne m'en rappelais pas. Le soir venu, j'avais commencé à avoir des flashs de ma vie passé, des flashs qui s'étaient accentués depuis un an, mais pour autant, j'étais incapable de reconstruire mon histoire. Thomas avait raison, le mieux, pour moi, était de les revoir. Même si ça me faisais peur, même si ça me faisais mal de lire la peine dans leurs yeux. Cette peine que je leur avait involontairement infligée. D'abord en me faisant tuer, ensuite en revenant sans aucuns souvenirs. Je m'en voulais de les avoir fait souffrir, alors que ce n'était pas de ma faute. C'est Lydia la première, qui est venue me voir, à l'appartement que je partageais avec Thomas. C'était il y a un an. J'avais été étonnée de la trouver sur le seuil de l'habitation lorsque j'avais ouvert la porte. J'étais seule ce jour-là. Et je ne comprenais pas pourquoi elle était-là. Son visage était revenue plusieurs fois dans mes rêves, enfin, ce que j'appelle mes rêves, mais je n'étais pas capable de me souvenirs d'elle. Pourtant, elle était mon amie, elle me l'avais dit ce jour-là. Nous avions sympathiser lors de mon premier jour ou lycée de Beacon Hills. La voir et lui parlé m'avait fait du bien, même si j'en avais été chamboulée pendant plusieurs jours par la suite. J'avais d'ailleurs été incapable de la rappeler avant un moment. Jusqu'à cette nuit, dans la cuisine, ou j'avais cassé une tasse après avoir rêver d'un pendentif. Un autre souvenir fractionné. Thomas m'avait indiqué que mes amis seraient sans doute capable de m'en dire plus à ce sujet. J'avais fait semblant de ne pas comprendre et puis, j'avais réfléchis, peser le pour et le contre, et puis, j'avais décider de l’appeler. Je m'en rappelle, la seconde fois ou l'on s'était revue, je m'étais sentie maladroite, comme un enfant qui fait ses premiers pas. Perdue aussi. Je ne savais pas quoi dire, je ne voulais pas paraitre grossière et surtout, je ne pouvais pas m'empêcher de culpabiliser de ne pas me souvenir de notre amitié. Mais au fond de moi, même si j'avais peur de retrouver la mémoire parce que je ne voulais pas perdre l'affection de Thomas, j'avais besoin de me rappeler et j'espérais secrètement que Lydia et les autres, puissent m'aider à me souvenir. Ce jour-là, nous avions rendez-vous au Deer hunter's grill, notre restaurant habituel et lorsque j'arrivais, elle était déjà là. "Salut !" lui dis-je, avec un sourire. J'avais beau avoir une mémoire en gruyère, j'étais contente de la voir.

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Les jours qui avaient suivit notre nouvelle première rencontre, je me souviens avoir passé des jours à culpabiliser pour elle, je ne cessais de répéter qu'elle était morte par notre faute, que nous n'avions pas été assez vigilants, Stiles me rassurait en me disant que cela n'était pas vrai. Il m'avait consolé comme il le faisait à chaque fois, je sais que cela pouvait paraître étrange que je me sente coupable, mais je ne pouvais pas m'en empêcher.  Aujourd'hui de la voir vivante était plus une libération, mais sa perte de mémoire post-mortem me faisait parfois ressentir de nouveau la douleur de la perte, celle ressentie par la banshee. Je l'avais sentie mourir, j'avais senti la lame la traverser, être une banshee avait été une malédiction ce jour là. J'avais appris plus tard qu'une banshee ressentait la mort d'un proche en plus fort que si c'était celle d'un inconnu. Je l'avais compris ce jour là et ce n'était qu'une confirmation. A l'heure actuelle Ali' n'avait toujours pas retrouver ses souvenir d'avant et j'ignorais si un jour elle allait les retrouver, ce qui était à la fois blessant mais une bonne chose. Elle pouvait de ce fait se reconstruire, mais ne pas savoir qui on est pouvait être troublant.  Toujours dans mes pensée, je me souvenais de la seconde fois où nous nous étions vue, elle avait fait la démarche de m'appeler et nous nous étions retrouvé dans le restaurant même où j'étais à cet instant.  Mais rien de bien glorieux n'était ressorti de cela, elle ne se souvenait pas, et sa culpabilité de ce fait ajouté à la mienne avait jeté un malaise entre nous. Ce malaise que je regrettais car après tout ma meilleure amie, ma sœur était vivante, je devrais en profiter au maximum peu importe sa mémoire. Ce jour là j'avais pris la décision de l'aider à se souvenir et aujourd'hui j'allais mettre en pratique cette promesse. Certes cela faisait un an maintenant mais j'avais eu besoin de temps pour y croire. J'avais eu la chance de rencontrer Skyla qui aujourd'hui était plus que précieuse pour moi, elle m'avait aidé pour mon deuil comme Kira. Mais Ali restait et resterait ma sœur.

Je vis entrer la brune dans le restaurant, elle me salua d'un salut qui me fit rire, moi qui venait de repenser à la première nouvelle rencontre.
" Désolée je repensais au premier jour où je suis venue te voir et que j'ai sorti un malheureux salut après avoir passé plus de 10 minutes derrière la porte. " commençais-je en la regardant s'assoir en face de moi.
Elle n'avait pas changé physiquement, et c'était réconfortant, même si ses traits paraissaient quelques peu plus durs, je ne pouvais pas imaginer autre chose, elle avait été captive pendant deux ans sans souvenirs. Même nous, nous avions changer, Scott avait perdu une partie de lui tout comme moi ce jour fatidique, lui son amour, moi ma famille. Mais ma famille je la retrouvais tandis que Scott avoir perdu son premier amour l'avait fortifié et je ne pense pas que cela pouvait changer ce qu'il était devenu qu'Ali soit de retour. " Comment vas tu ? tu te fais à l'hiver made in Beacon Hills? " lui demandais-je, mais je ne la laissais pas me répondre de suite puisque je reçu un message.
" Pardon, je réponds rapidement et je suis à toi" lui dis-je en regardant qui m'écrivit et quand je vis l'émetteur je ne pus m'empêcher de sourire, Stiles.

~~ Princesse, tu sais que je t'aime.... Voila j'ai fait une petite bétise, ne m'en veux pas pitié. J'ai voulu laver les fringues que t'avais laisser chez moi pour te faire plaisir mais en triant une chemise blanche m'a échappé, et maintenant elle est bleu. Désolééééééé ~~

Mes yeux sortaient surement de leur orbites en lisant mon message, j'étais en train de lui répondre quand je recevais un autre, puis un autres, ou il m'écrivait sans cesses désolée qu'il m'en rachèterait une autre.

~~ Grrr je devrais te maudire pour cela, mais bon tempis, je la mettrais pour traîner lors de nos grasse mat' tout les deux, comme ca tu verra chaque fois ta bêtise niark niark. Non m'en rachète pas ce n'est qu'une chemise, puis c'est trop chouuuu que tu es voulu me faire plaisir. La prochaine fois penses plutôt à m'offrir une fleur c'est moins risqué. Je t'aime bébé. ~~

Et oui je m'étais assagi quelque peu, pas beaucoup mais un peu, mais seulement avec l'homme de ma vie bien que tous ignore qu'il l'était. " Désolée bref, reprenons notre petit déjeuner entre filles."

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L'amitié, la vraie est tel le roseau, il se courbe sous les adversités sans jamais se briser.

Je ne pouvais pas dire qu'en un an, les choses aient beaucoup changés pour moi. J'étais resté la même Allison, du moins, c'est ce que je pensais, je n'avais pas changé, seulement vieillie, comme tout le monde en soit. Parfois, je pouvais paraitre froide ou dure, mais ce n'était qu’apparence. Je pensais constamment et de ce fait, je pouvais donner une mauvaise impression, mais j’étais toujours la même. Je voulais rester la même. Thomas avait raison, je me devais d'aller vers mes amis, simplement parce qu'ils étaient mes amis. Lydia était la seule, avec Scott, à pouvoir m'aider à me souvenir, j'avais peur de ce que j'allais découvrir, mais j'en avais besoin, surtout si je voulais, un jour, revoir mon père. Lorsque je suis arrivée, la jolie rousse était déjà là, et elle se mit à rire lorsque je la saluais, avant de m'en expliquer les raisons. "Ah, oui ! Mais il faut dire que je n'étais pas accueillante, à ce moment là. J'en suis désolée !" Je ne m'étais pas montrer désagréable ou méchante, loin de là, je ne pense pas avoir été ainsi, jamais, mais j'avais été surprise de la trouver sur le pas de ma porte, encore plus étant donner que peut de temps avant, je m'étais battue avec elle. A ce moment-là, j'ignorais qui elle avait été pour moi. Depuis, je me forçais à me souvenir, mais ce n'était pas facile. Quand à la seconde fois ou l'on s'était vu, on avais passé deux heures entières à se regarder en chien de faïence et rien n'était sortie de notre conversation. Les choses étaient différentes depuis, on réapprenait à se connaitre. Elle me demanda ensuite comment j'allais, mais alors que j'allais répondre, elle reçu un message sur son téléphone, elle s'excusa encore une fois, de devoir répondre. Je lui ai souris, lui indiquant que je comprenais, avant de prendre place sur la chaise, face à elle. Je regardais autour de moi, espérant avoir un dé-clique. "Ça tombe bien, je meure de faim !" dis-je, quand elle eut terminer son message. "Tu vas bien ?" je demandais alors.

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"Ah, oui ! Mais il faut dire que je n'étais pas accueillante, à ce moment là. J'en suis désolée !" me dit-elle lorsque je lui fit remarquer amusée que j'avais dit la même chose lorsque j'étais passé chez elle. Cependant elle me surpris quand elle m'annonça cela, je n'avais pas forcément remarquer qu'elle n'était pas accueillante ce jour-là c'était peut être parce que j'étais si nerveuse que je ne cessais de me répéter de respirer calmement qu'elle n'allait pas me tuer. " Oh il ne faut pas t'en faire, tu sais j'étais pas dans une forme olympique non plus, je dois t'avouer que j'avais eu peur que tu sois toujours emprise avec le machin chose et que tu tente à nouveau de me zigouiller" expliquais-je en faisant le signe du tranchage de gorge avec mon doigt. " Mais ça va on a surmonter cela."
Elle s'installa en face de moi, cette fois j'étais contente que le silence ne nous oppresse pas, comparé au dernière fois où nous nous étions vu. La seconde fois fut la pire, le silence était tel que je m'étais senti mal à l'aise, comme si j'étais en train de faire une sorte de voyage irréel sous ma condition de banshee. Lorsque j'étais une banshee, je ressentais souvent cette sensation, comme si j'étais en transe sans l'être.

Alors que l'on allait discuter tranquillement, je reçu un message de Stiles qui me disait qu'il avait fait une bourde et que ma superbe chemise blanche avait déteint, certes ça m'avait blasé mais bon qu'est ce que je pouvait y faire. Je savais que dorénavant je devais faire plus attention en laissant mes fringues chez mon copain. Je ne savais pas qu'il était si pas doué en lessive. Je répondis rapidement et repris mon déjeuner avec ma meilleure amie."Ça tombe bien, je meure de faim !" me dit elle, avant de me demander comment j'allais. " J'ai super faim aussi, ici il font de tellement bon menu que je dévorerait le restau' en entier. " lui dis-je de bonne humeur.
"Oui je vais bien, et toi as tu réussi à récupérer des souvenirs de ta vie avant que tu ne te fasse quick" lui dis-je en miment encore la mort. On me disait souvent que je craignait en faisant mes mimes, mais je préférais parler ainsi que d'y penser sérieusement.
" Tu as repris contact avec ton père ?"

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L'amitié, la vraie est tel le roseau, il se courbe sous les adversités sans jamais se briser.

Il est vrai que la situation entre Lydia et moi avait été bizarre lorsque j'avais repris contact avec elle, mais je pense que c'était normal. Surtout après avoir essayer de la tuée. "Non, c'est terminé maintenant, j'ai dépassé ce stade et je suis normal. Enfin aussi normale qu'on peut l'être après ça." fis-je, en utilisant le même geste qu'elle, pour parler du moment ou j'étais morte. Elle avait raison, nous allions surmonter tout ça, on avait déjà commencé d'ailleurs. il n'y avait plus de silence sinistre entre nous. Certes, il y avait toujours cette absence de souvenirs, mais peut-être que je n'en aurait pas besoin en fin de compte. Mais je crois que j’essayais surtout de m'en convaincre. Je m'étais assise face à elle, mais elle reçu un message auquel elle du répondre. Avant, peut-être que j'aurais chercher à savoir de qui il provenant, c'est ce que font les meilleures amies, non ? Là, même si j'étais curieuse, je ne disais rien, je ne voulais pas avoir l'air de m’immiscer dans sa vie. "Ne m'en parle pas, je pourrais avaler un éléphant !" fis-je, sans aucune exagération, lorsqu'elle m’avoua après avoir reposer son téléphone, qu'elle aussi avait faim. et puis, elle avait raison, les menus étaient bon dans ce petit restaurant. Je lui demandais si elle allait bien, ça avait l'air d'être le cas, j'en étais ravie, puis elle me demanda on j'en étais avec mes souvenirs. "Pas vraiment. Juste des petites choses par-ci par-là, des images, mais j'arrive pas à en trouver le sens, et ça me prends la tête. J'ai envie de me souvenir !" dis-je, avec un soupir, puis, elle en vint à parler de mon père. Nouveau soupir. J'avais envie de le voir, je voulais le voir, mais je repoussais sans arrêt parce que j'avais peur. "Pas encore. Pourtant, je veux le faire, mais j'ai peur. Peur qu'il ne m'aime plus comme avant." C'était étrange de dire enfin ces quelques mots à haute voix, car jusqu’à présent, j'avais garder tout ça pour moi.

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Se retrouver ainsi était encore bizarre, j'avais tant de fois rêver me retrouver à boire un simple café avec elle quand je la pensais morte. Juste un instant banal qui me paraissait tellement important, et aujourd'hui je pouvais le faire, beaucoup imaginais que j'allais la détester pour ne pas se rappeler de moi après tout ce que nous avions traverser. Mais le contraire m'avait paru le mieux, après tout la vie était bien trop courte pour ne pas profiter des personnes que l'on aimait.
"Non, c'est terminé maintenant, j'ai dépassé ce stade et je suis normal. Enfin aussi normale qu'on peut l'être après ça." me répondit-elle.
" Tu n'as jamais été normale Allie, tu as toujours été spéciale, après tout tu es une chasseuse hors pair et puis ingénieuse." dis-je en repensant aux diverse fois où elle avait réussi à se sortir d'affaire en trouvant des idées malignes, telles qu'un paralysant liquide sur une flèche qui avait terrasser Erica, ou les fameuse têtes de flèches contre les soldat du Nogitsune. "Mais tu n'es pas seule, bon okay je ne l'apprécie pas beaucoup mais tu as Thomas, puis tu nous as nous. " la rassurais-je avant de lire la carte des plats, cherchant ce que j'allais commander. Je fus interrompu par mon téléphone qui m'indiquais un message et après avoir répondu, je repris le cous du repas avec Allison. Elle m'avoua avoir elle aussi une faim de loup, terme que j'utilisais qu'en présence d'humain, pour ne pas jouer avec les mots en face des loups que je côtoyais.
Je lui demandais tout de même si sa mémoire lui était un peu revenu, ce à quoi elle me répondit qu'elle n'avait que quelques flash.
" Je pense que c'est normale, quoique je n'ai jamais cotoyé de personne revenue d'entre les morts, mais si jamais t'a des question sur un flash qui t'es venu et que tu veux des précision n'hésite pas à venir me voir."

Je repensais souvent à ce jour où j'avais compris qu'elle ne se souvenais pas de moi et bien que j'eus l'impression que l'on m'enfonçais un poignard dans le ventre, je m'étais promis de l'aider à retrouver la mémoire, à récupéré ce que la vie lui avait offert avant tout ce bordel. Le premier souvenir qu'elle avait eu de moi était lorsqu'elle m'avait entendu crier, elle m'avait avouer m'avoir entendu le jour où elle est morte, le cri qui m'avait arraché le cœur en même temps que la vie s'échappait d'elle. Elle m'avait dit qu'elle se souvenait des derniers instants avec Scott, et je savais par Kira que cela avait été particulièrement difficile pour le loup. Ce qui m'avait été confirmé par Stiles dont Scott lui avait raconté. Ce jour nous l'avions tous en mémoire, et nous nous retrouvions à chaque fois pour honorer la miss Argent, on passait voir Chris, et on profitait de ce jour pour se rappeler des souvenirs. Et la date approchant je me renseignais auprès d'elle pour savoir si elle avait reprit contact avec lui.
"Pas encore. Pourtant, je veux le faire, mais j'ai peur. Peur qu'il ne m'aime plus comme avant." m'avoua t'elle
" Tu ne devrais pas penser cela, je t'assure qu'il t'aimera encore plus qu'avant, tu es sa fille et bien que tu sois adulte maintenant, il va te surprotéger. On a tous peur de te perdre à nouveau."

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L'amitié, la vraie est tel le roseau, il se courbe sous les adversités sans jamais se briser.

Même si j'avais toujours de nombreux blancs concernant mon passé et mes souvenirs, en un an, j'avais fais beaucoup de progrès. Je n'étais pas toujours capable de reconnaitre une personne que j'avais côtoyer, mais je m'améliorais. Par exemple, j'avais été capable de reconnaitre la voix de Stiles, alors que je ne lui avais pas parler depuis la fin du Collectionneur. Il n'avait pas été rassuré de me voir, mais je le comprenais. J'avais tout de même un peut changé, on ne sort pas indemne d'une telle épreuve. "C'est pas faut, mais toi aussi tu es spéciale, comme les autres." Il y à certaine choses dont j'étais capable de me souvenir, en fait, tout ce qui était lier, de prêt ou de loin, à mon père. Je trouvais ça bizarre, mais c'était peut-être normal, comme mon absence de souvenirs. J’essayais de me montrer optimiste, de me dire qu'un jour ou l'autre, j'allais retrouver une vie normale, ma vie d'avant, enfin presque. Tout ce que je voulais, c'était ne pas affronter ça toute seule, même si je ne le disais pas, j'étais trop fière pour l'avouer. Mais Lydia l'avait deviner puisqu'elle me rappela que je n'étais pas seule, qu'il y avait Thomas, bien qu'elle ne l'appréciait pas ; je commençais à me dire que peut de gens de ma vie d'avant, de mes amis, le voyait de manière positive, tout le contraire de moi, je ne voyais pas ses défauts ; et qu'ils étaient là, pour m'aider. "Oui, je sais. C'est bon de se savoir écouté. Tu vois, la nuit, je ne dors pas ou très peut, je fais toujours le même cauchemar ou d'autres rêves. Il a le sommeil léger, à chaque fois, je le réveille." Oui, il était là pour moi, malgré tout les défauts qu'il semblait avoir aux yeux des autres, moi, je savais que je pouvais compter sur lui, même si, parfois, j'avais cette impression qu'il ne disait pas tout. J'ai ensuite avouer que j'avais quelques flash, parfois sans intérêt, de ma vie d'avant, des flash que j'essayais d'assembler pour pouvoir écrire mon histoire. "Non, en effet, ça ne doit pas être courant, même ici !" dis-je, avec un petit rire. Surtout, que, contrairement à d'autres, j'étais rester la même. Je veux dire que j'étais toujours la même fille, une part d'ombre en plus, mais je n'étais pas devenue une meurtrière ou autre chose du genre. "Justement, il y a quelque chose. Un collier. Ça à duré quelques secondes, mais je ne sais pas ce que c'est et je me suis dit que peut-être, tu aurais une idée ! Il ressemble à ça !" Dis-je, avant de griffonner un dessin le représentant. "Je suis presque certaine que ça à un lien avec ma famille, mais je ne l'ai jamais retrouver !" Et puis, le sujet le plus délicat vint sur le tapis. Mon père. Là encore, un jour ou l'autre, je savais que je devais me décider à le voir. Le seul dont je me souvienne de tout, je me rendais compte qu'il me manquait et j'osais à peine imaginer ce que lui, il pouvait ressentir. "Je vous rassure, j'ai pas l'intention de ... de ... enfin, tu vois !" Je ne voulais pas mourir une seconde fois, parce que, maintenant, je savais que je ne risquais pas de revenir. Il n'y aurait pas de retour possible, comme il y a trois ans. "De toute façon, j'ai envie de le voir, il saura m'aider à comprendre ce qu'il m'arrive !"

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Bien que notre conversation était assez complexe, car on devait bien l'avouer, deux filles qui parlaient de revenir d'entre les mort il y 'avait de quoi nous faire envoyer à Eichen House. Mais peut nous importait nous avions besoin de se retrouver et de parler de tous ce qui nous avions manqué en quelques sortes. De plus mon amie se souvenant de rien, je ne pouvais que l'aider à tenter de se sentir mieux. "Oui, je sais. C'est bon de se savoir écouté. Tu vois, la nuit, je ne dors pas ou très peut, je fais toujours le même cauchemar ou d'autres rêves. Il a le sommeil léger, à chaque fois, je le réveille." me dit-elle lorsque je lui parlais de Thomas, le druide que je n'appréciais pas beaucoup au contraire d'Alli' et Stiles qui passait beaucoup de temps avec le jeune homme. Mais en entendant ces paroles, je me revoyais moi, comme si mon reflet me parlait. Les cauchemars je connaissais et souvent Stiles venait à me calmer, il était le seul qui arrivait à m'apaiser, à me faire oublier les atrocités que l'on avait vécut. Il savait calmer mes angoisses et m'aider à retrouver un sommeil moins agité. " Je connais, depuis mon kidnapping bien qu'aujourd'hui ils sont moins présents, les cauchemars peuplaient mes nuits, je dormais chez Stiles tout le temps et à chaque fois il se réveillait à cause de mes crise de panique nocturnes." lui avouais-je, bien que peu de personne connaissait ses évènements de ma vie. " Dans un sens ça fait du bien de se savoir épauler, et en sécurité que ce soit dans un endroit ou avec quelqu'un. Mais je te promet qu'à la longue ça va s'atténuer, certes je ne te mentirais pas en te disant que ça partira car c'est faux."

Je ne comptais pas mentir à celle qui fut ma meilleure amie, cela avait toujours été tabou entre nous, pas de mensonge. Quand enfin nos commandes arrivèrent je me ruais presque sur le muffin que j'avais commandé, j'avais tellement faim que cela avait été instinctif. Je rassurais mon amie en lui disant que si elle avait besoin de quoique ce soit pour l'aider dans ses souvenirs j'étais là et elle m'indiqua qu'elle ne cessait de voir un collier dans ses flash-back, et une fois qu'elle l'eut dessiner je le reconnus. " C'est un collier familliale, je ne pourrais pas exactement te dire à quoi il correspond puisqu'à l'époque où tu m'en a parler je n'étais pas encore adepte du surnaturel et en dehors de t'avoir traduit des passages de latin ancien, je n'ai pas trop compris. Je me souviens que c'était ta psychotique de tante qui te l'avais offert." lui avouais-je un peu déçu de ne pas pouvoir l'aider. " Il me semble que Derek en sait plus sur ce collier il pourrait peut-être t'aider" dis-je sans me soucier je l'avoue de savoir si elle se souvenait ou non de le big bad wolf.
Le sujet de son père fut un moment pénible pour elle je le sentis bien mais je savais aussi qu'elle n'avait d'autre choix que d'aller le voir. " Tu sais la date où tu es, bah, morte approche et on se retrouvait souvent pour évoquer des souvenirs, pour le soutenir depuis qu'il était de retour. Je pense que tu ne sais pas à quel point revoir sa fille le rendra heureux. Puis oui il sera surement le plus enclin à t'aider pour comprendre les choses que nous on ne peut pas t'expliquer. Des choses en rapport avec les chasseurs et tout. "

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L'amitié, la vraie est tel le roseau, il se courbe sous les adversités sans jamais se briser.

Il ne le pensait peut-être pas à cent pour cent parce que je savais qu'il voulait que je reste auprès de lui, qu'il en avait besoin, mais Thomas avait eut raison de me pousser à reprendre contact avec mes amis et surtout avec Lydia. Car elle comprenait pour les cauchemars, Thomas aussi, mais c'était différent. Ce n'est pas le même genre de confidences, pourtant, elle était rester beaucoup moins longtemps que moi là bas, mais c'était suffisant pour en garder des traces. "Et tu arrive quand même à dormir un peut ?" je lui demande, parce que moi, je n'y arrivais pas. Le poindre bruit me tirait des bras de Morphée et j'étais souvent dans l'impossibilité de me rendormir. Alors, je regardais la télévision, je lisais, mais rien n'y faisait, parce que dès que je fermais les yeux, les cauchemars revenaient, encore plus nombreux et effrayants à chaque fois. Ou alors, les souvenirs. Les souvenirs qui me réveillait, parce que je voulais absolument les démêler pour en connaitre le sens. Mais une fois éveillée, je ne savais jamais quoi en faire. Elle finit par me dire qu'à la longue, ça finirait par s'atténuer, même si, ça ne partirait pas. Ça, je le savais. Je ne pourrais jamais être en paix à ce niveau là, ça me hanterais tout le reste de ma vie, comme pour beaucoup d’entre nous. C'est pour cette raison que je devais pas rester seule, mais je ne l'étais plus désormais. J'ai finis par évoquer le dernier "souvenir" que j'avais eut, à savoir ce fameux collier, que je m'étais empresser de dessiner sur une serviette en papier, mais pas de chance, si elle le connaissait, elle ne pouvait pas me dire grand chose à son sujet, car à cette époque, elle ignorait ce qui se passait en ville. Ça me disait vaguement quelque chose, beaucoup ignorait ce qui se passait, en dehors de quelques uns d'entre nous. C'était étrange, compte tenu du fait qu'aujourd'hui, tout le monde savait. Ou presque ? "Ma tante ... Je ne me souviens pas de tout à son sujet. Mais ce n'est pas grave, je sais au mon qu'il m'appartenait, c'est déjà beaucoup !" avouais-je, avec un sourire léger. J'avais fais quelques rêves à ce sujet, comme quoi elle aurait fait des choses pas très recommandables, pour rester gentille, mais j'ignorais encore ce qui était vrai et ce qui était faux, dans tout ça. Encore une fois, seul mon père pourrait répondre à toutes ses questions. Du moins, c'est ce que je croyais, car Lydia évoqua Derek Hale, que selon elle, il pourrait sûrement m'en dire plus sur ce collier. "Oui, sans doute, mais je ne sais pas s'il voudra vraiment m’apporter son aide !" dis-je alors, en fronçant les sourcils. J'avais essayé de le tuer, ça, je m'en souvenais. Pourquoi, je ne pouvais pas le dire, il y à certaines choses que je savais, d'autres pas, c'était assez bizarre quand on y songe. On en vint ensuite à parler de mon père. Mon père que je n'avais toujours pas contacter, malgré de nombreux essais. Lorsque j'y serais enfin arriver, j'imagine que me souvenir de ses fois ou je me suis dégonflée me fera sourire, voir même rire, en attendant, un an après mon retour à la réalité, j'étais toujours au même point. "Est-ce qu'il sait que je suis ... euh ... toujours là ?" je demande alors. J'avoue que ça me chicottais de ne pas savoir. Il serait tout de même idiot de lui causer un gros choc en me matérialisant soudan devant sa porte. A l'évocation de cette journée ou j'étais morte, mon cœur se serra, mais je fis de mon mieux pour le cacher. Je me souvenais de tout ce qui s'était passé, le reste était flou, mais pas ça, c'était normal, je pense, mais en entendre parler était toujours aussi douloureux.

It's always weird

"Et tu arrive quand même à dormir un peut ?" me demanda-t-elle lorsque nous évoquions nos cauchemars respectifs. " Je ne dors pas tellement quand je suis seule mais je sais que lorsque Stiles n'est pas loin j'arrive mieux à dormir, je me sens plus en sécurité. Tu as essayé de dormir près d'une personne, et quand je dis personne j'entends Thomas, des fois ça aide de savoir qu'une personne veille sur notre sommeil. " lui avouais-je.
Après tout cela fonctionnait pour moi, peut-être que cela pourrait l'aider, même si je n'étais pas fan de son ami. " Puis tu sais si tes rêves, cauchemars ou souvenirs se mélangent tu devrais inscrire ce que tu te souviens dans un carnet et nous demander à nous si cela est un souvenir de toi pré-mortem. " lui conseillais-je bien que certains souvenirs de sa vie nous étaient inconnus et que seul son père pourrait répondre à ses questions. Elle me fit cependant par d'un élément qui l'avait marqué, un collier, le collier que sa tante lui avait donné, je lui répondis que malheureusement sur ce sujet là je ne pouvait pas tellement l'aider. "Ma tante ... Je ne me souviens pas de tout à son sujet. Mais ce n'est pas grave, je sais au mon qu'il m'appartenait, c'est déjà beaucoup !" me dit-elle au sujet de Kate, ce qui me fit grimacer, le genre de grimace de dégout qui s'apparentait toujours à Kate Argent.
" Ta tante était une psychopathe, du moins je crois qu'elle l'est toujours, on sait pas bien si elle est encore en vie ou pas. Ce que je peux te dire sur elle c'est ce que Scott, Stiles et les autres ainsi que toi m'aviez raconté. commençais-je, elle a torturé Derek, essayé de t'enrôler dans sa folie meurtrière, et tenté de tuer Scott. En dehors de cela je ne pourrais pas te dire qu'elle était du genre adorable ça serait te mentir." finissais-je avec toute la sincérité bien que peut être un peu trop franche, que je possédais.

Je lui fis part tout de même que Derek en connaissais plus au sujet du fameux collier et lui conseillais d'aller lui en parler. Elle m'avoua n'être pas certaine qu'il l'aiderai. " Dis lui de faire cela pour moi, il t'aidera" dis-je simplement. J'étais assez proche de Derek et il comptais aujourd'hui parmi les personne chère à mon coeur.
Nous continuâmes de discuter au sujet de son père, je ne pouvais pas m'empêcher de penser au choc que cela ferait à M. Argent de voir sa petite fille toujours vivante, je savais qu'il avait vécut l'enfer, et qu'il était parti avec Isaac avant de revenir à Beacon Hills par la suite. Aujourd'hui encore on pouvait voir les marque du deuil sur son visage, bien qu'il restait toujours amicale avec la bande, autrement dit, Scott, Stiles, moi même, Isaac bien sur et qu'il acceptait sans hésiter de nous apporter de l'aide lorsque l'on en avait besoin. Je savais qu'il n'avait pas pu se liberer des Calaveras, un clan de chasseurs, pour venir à la rescousse des kidnappés du collectionneur, et je pense que c'était mieux ainsi. Il n'aurait pas supporté de voir Alison comme elle était ce jour là. Je l'avais par moi même mal vécut et avait du me battre contre elle. J'avais remercié ma bonne étoile de m'avoir permise de m'entraîner davantage ayant de meilleures connaissances en self-défence car contre Ali' je n'aurais pas fait le poids sans ça.
"Est-ce qu'il sait que je suis ... euh ... toujours là ?" me demanda-t-elle au sujet de son père. J'haussais les épaules doucement. " Je ne sais pas, je ne lui en ai pas parler, estimant que tu irais le voir quand tu te sentira prête à le faire. Quand aux autres je ne sais pas s'ils lui en ont parlé." confessais-je.

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It's always weird

L'amitié, la vraie est tel le roseau, il se courbe sous les adversités sans jamais se briser.

Je demandais à Lydia si elle arrivait quand même à dormir en sachant quelqu'un auprès d'elle. C'était le cas, du moins, elle parvenait à mieux dormir car elle se sentait d'avantage en sécurité, je comprenais ce qu'elle voulait dire, mais malheureusement, je ne pouvais pas en faire de même. Lorsque je m'endormais dans le canapé du salon ou sur le lit de Thomas, soit il me ramenait à ma chambre, soit il allait lui même dormir ailleurs. Il craignait de m’attaquer pendant son sommeil. Je le savais, même s'il n'en parlait pas. Quand je me réveillais, j'étais seule et la fatigue était toujours-là, bien sûr, je savais que j'étais en sécurité dans l'appartement, que personne ne viendrait me faire du mal dans la nuit, que personne ne pouvait entrer chez nous, du moins, personne de surnaturel, Thomas y avait veiller avec de la poudre de sorbier, mais il n'empêche que peut être que Lydia avait raison, je trouverais d'avantage la paix en le sachant à côté de moi. "Je ne suis pas certaine qu'il accepte !" avouais-je, sans toute fois dire que je ne lui avais jamais demander. Je voyais bien que comme tout mes anciens amis, elle ne le portait pas dans son cœur. Pourtant, il avait traversé la même chose que moi, ce qu'il avait fait, il l'avait fait à cause du Collectionneur, pas parce qu'il le voulait. Ou alors, j'étais devenue aveugle et je ne voyais que ce que je voulais voir : celui qui m'avait sauver. Lydia me conseilla ensuite de noter sur un carnet tout ce dont je pouvais me souvenir, pour ensuite en parlé, à elle ou à un autre de mes amis. Sans doute que cela pourrait aider. "Oui, pourquoi pas. Ça ne coute rien d’essayer, surtout si ça marche !" J'en venais ensuite à parler de mon collier. Collier que m'avait donner ma tante, bien que je ne souvienne pas de tout les détails. Cependant, je ne m'étais pas adressé à la bonne personne, Lydia ne la connaissait pas, elle ne l'avait sans doute jamais vu. Tout ce qu'elle savait c'est ce dont moi, ou encore Scott, lui avait raconter. J'écoutais toute fois ce qu'elle me disait avec attention et je fronçais les sourcils. Elle serait toujours vivante ? Je ne devrais pas en être surprise vu ce que ce passe en ville, mais bizarrement, c'est un détail dont on ne m'avait jamais parler. Si je n'avais pas mis le sujet sur le tapis, il est probable qu'on ne m'aurait jamais rien dit de tel. "Je crois qu'on à tous un grain de folie dans ma famille. Même moi. Sinon, je ne me serais jamais fais embarqué par ma tante ou par n'importe qui d'autre." Par n'importe qui, je voulais parler du Collectionneur. J'avais travaillé pour lui, sans le vouloir, mais je l'avais fais. Je n'avais peut-être pas de sang sur les mains, mais je devrais vivre avec ce souvenir jusqu'à la fin de ma vie. "J'ai été faible." La jeune rousse me conseilla alors d'en parlé à Derek, à propos de mon collier. Je dois dire que l'idée ne m'avait pas effleurer l'esprit, mais selon Lydia, il devrai accepter. Je devinais qu'ils étaient devenus assez proches tout les deux. Si j'avais eut tout mes souvenirs, sans doute que j'aurais trouver ça étrange. Puis, mon père était venu se glisser dans la conversation. Pas physiquement bien sûr, mais je savais que tôt ou tard, il faudrait que j'en parle. Seulement, la peur de le décevoir, la peur qu'il n'ai pas envie de me voir, était toujours présente. "Le problème, c'est que je ne sais pas si je serais prête un jour." J'avais mis du temps avant de reprendre contact avec Lydia. Plus encore avec Stiles ou Isaac. Mais je n'avais pas encore revu Scott, quand à mon père, j'imagine que ça sera encore plus difficile.