Discussion sur l'avenir, à deux heures du matin ! Thomas



 
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Discussion sur l'avenir, à deux heures du matin ! Thomas
Allison Argent
Allison Argent
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Sam 9 Jan - 4:30

 
Discussion sur l'avenir
J'arrive pas à dormir, l'université, ça fait peur, puis je saigne, c'est bizarre. Je ne devrais pas saigner. Enfin, je crois.

 
Un rêve ou un souvenir ? Peut-être bien les deux. voilà la question que je me posais tandis que j'ouvrais les yeux. Je ne me souvenais pas grand chose de ce que je venais de voir, simplement quelques images. Celle d'un pendentif représentant un loup. Je sais qu'il m'appartient, je sais ce qu'il représente, l'histoire de ma famille, mais je ne me souviens plus en quelle circonstance on me l'a donner. Je ne peut malheureusement pas vérifier si je possède encore, puisque mes seules possessions date de mon retour à la vie, dans le monde réelle. Avant ma captivité, ou je suis rester pendant deux longues années, je suis morte. De ce fait, je ne possède plus rien et la seule personne qui pourrait avoir encore des affaires à moi, c'est mon père. Mais je suis pas prête à le revoir. Bien sûr, il me manque, mais il s'est fait une raison à ne plus me voir auprès de lui, surgir de nouveau, comme ça, ça risquerait de lui faire un choc. Et puis, si ça se trouve, ce collier, je ne l'avais même plus avant de mourir. J'en sais rien du tout en fait. Je regarde le réveil. Deux heures du matin ! Je grogne. J'éteins la lumière, espérant retrouver le sommeil. Je me tourne sur la gauche, et ferme les yeux. Mais bien vite, je me pose des questions. Dans le salon, une bonne dizaines de brochures universitaires trainent sur la table basse. Je me souviens même pas d'avoir passé et obtenu mon baccalauréat, mais après avoir passé deux années enfermée, l'envie de retourner sur le banc de l'école s'est faite sentir. De plus en plus forte. Sauf que voilà, je ne sais pas quoi choisir, ni quoi faire. Des mathématiques ? Je n'étais pas si mauvaise, du moins, je le crois, mais je ne suis pas certaine que sur le long terme, ça me plaise. De l'économie ? Même pas en rêve, je ne sais pas d’où je le tiens, mais je crois que c'était loin d'être ma matière fétiche. De l'histoire ? de la biologie ? Du sport ? Je suis perdue et ça m'empêche de dormir. Une semaine que ça dur déjà. Je me tourne de l'autre côté, puis sur le ventre, de nouveau à gauche, sur le dos. Rien y fait. Je rejette brutalement la couverture et je m'extirpe du lit.

Je vais me rendre à la cuisine et me faire une tisane. L’appartement que j'occupe avec Thomas est silencieux. Normal, vu l'heure. Je sort de ma chambre, le parquet grince. Je m'arrête nette, un pied en l'air, il ne manquerait plus que je le réveille et je tend l'oreille. Pas un bruit ne filtre de sa porte, il doit dormir profondément. La chance qu'il a ! Je reprends marche en direction de la cuisine, en étouffant un bâillement. En passant , je lance u regard noir aux brochures universitaires, comme si ça allait changer quoique ce soit ! J'allume la lumière de la cuisine, et je me met en quête de la bouilloire, que je remplis d'eau, avant de la mettre à chauffer. J'ouvre ensuite le placard, à la recherche d'une tasse, que je fais malencontreusement tomber. Depuis que je revenue à la vie, j'ai parfois des petit problèmes de coordination, rien de grave, mais je fais tomber des objets sans raison. Avec le silence qui règne dans la pièce, le bruit est vif. A coup, j'ai réveillé Thomas, j'espère qu'il parviendra à se rendormir. Je m'agenouille, pour ramasser les morceaux, mais bien sûr, je suis maladroite et je me coupe. Le sang goutte sur le parquet et je suis surprise, choquée même, de voir que je saigne. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que c'est pas normal, que je ne devrais pas saigner. Pourtant, je suis vivante, pour de bon, mon cœur bat, d'ailleurs, je pourrais presque l'entendre. Mais je suis incapable de bouger, comme fasciner par la coupure rouge vif sur ma main droite. J'entends à peine le parquet craquer dans mon dos. Je suis là, à quatre pâtes dans la cuisine à m'étonner de saigner, comme n'importe quel être humain dans une situation similaire.
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Allison Argent
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Thomas Montgomery
Thomas Montgomery
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Dim 10 Jan - 23:45


❝What tomorrow may bring❞
Thomas & Allison
J’avais travaillé toute la journée. Allan Deaton m’avait offert un emploi pour me permettre de me remettre sur mes pieds et surtout je crois qu’il voulait évoluer mon degré de danger. Étais-je un druide qu’on pouvait sauver ou pas? Il semblait croire qu’il pouvait m’aider – tout comme le jeune alpha qui m’avait recruté, il disait qu’il se foutait de mon passé et m’aiderait tant que je l’aiderais. Le moment où j’avais mis la tête sur l’oreiller, j’étais tombé directement dans les bras de Morphée. Mon sommeil était encore parsemé de cauchemar et bien que j’aie retrouvé mes frères et ma sœur, je ne pouvais pas me résoudre à vivre avec eux. Trop souvent je les tuais sans remord dans mes rêves, tuer…C’était bien à quoi j’étais conditionné. C’est peut-être pour cela que j’avais insisté pour sauver Ally. La jeune argent était mon capteur de rêve personnel, je savais que lorsqu’elle était près de moi, je m’évitais les pires cauchemars. Je n’allais jamais me coucher sans m’être assuré qu’elle était à la maison et en sécurité. J’avais bien fait de voler une belle somme d’argent au collectionneur avant que tout dérape, ça m’avait permis de nous offrir un petit appartement, nous offrant une chambre douillette chacune. Ce que nous n’avions pas toujours eu pendant notre séjour chez le collectionneur.

Je me réveillai en sursaut au milieu de la nuit lorsque j’entendis un bruit sourd retentir dans la cuisine. Automatiquement, je me retrouvai dans la cuisine et trouva Allison qui regardait sa main saignée. J’agrippai sa main rapidement « Ally ! » On ne pourrait pas se douter que j’étais bien endormi quelques secondes plus tôt, l’adrénaline d’avoir été réveillé en sursaut et les années de pratique avec le collectionneur avait fait de moi un parfait petit soldat. Instinctivement je déposai ma main sur la sienne pour user de mes dons de guérison et changea d’avis. On essayait de vivre une vie normale et dans ce genre de situations, les humains normaux n’avaient pas qu’à claquer des doigts pour que tout soit réglé. J’agrippai un linge et entoura la blessure d’Allison la trainant avec moi par la main vers la salle de bain ou je récupérai la trousse de premiers soins pour commencer à traiter la blessure de la jeune chasseuse. « Tu n’arrives pas à dormir? » La tisane et le fait qu’elle ne dormait pas me le prouvaient, mais je voulais savoir ce qui la chicotait et c’était important pour moi de savoir qu’elle allait bien. J’épongeai sa blessure avec un coton trempé dans l’alcool pour désinfecteur, ça ne devait pas être très agréable pour la jeune femme. « Je fais le plus rapidement que je peux. » .Évidemment, elle n’aurait ressenti aucune douleur si j’avais utilisé mes pouvoirs, mais j’avais promis à Deaton de ne pas en abuser.


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Allison Argent
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Lun 11 Jan - 5:18

 
Discussion sur l'avenir
J'arrive pas à dormir, l'université, ça fait peur, puis je saigne, c'est bizarre. Je ne devrais pas saigner. Enfin, je crois.

 
Avec le boucan que je venais de faire en cassant le verre, forcément, je l'avais réveiller. Néanmoins, j'étais tellement occupée à regarder le sang gouter de ma main sur le carrelage immaculé de la cuisine que je ne l'avais pas entendue arriver. Ce n'est que lorsqu'il m'appela par mon surnom que je remarquais sa présence. il était arrivé presque aussitôt, pourtant, j'étais persuadée qu'il dormait. Mais, lorsque nous étions prisonniers du collectionneur, je n'avais qu'à l'appeler pour qu'il vienne, ça n'avait pas changer beaucoup depuis, si ce n'est que désormais, on n'était plus à l'étroit et qu'on était libre d'aller ou bon nous semblerait. j'avais l'impression que c'était hier, pourtant, du temps avait passé depuis. Un an, et j'étais toujours aussi surprise de pouvoir aller ou je voulais. Je le vis m’attraper la main, prêt à me guérir, mais au dernier moment, il changea d'avis. Je préférais. Je m'étais blessée bêtement et je ne risquais rien du tout avec une coupure de ce type, d'ailleurs, si j'étais restée au lit au lieu de tourner en rond, ça ne serait pas arriver. J'étais fatiguée, mais je n'arrivais pas à dormir. Quand je le faisais, il y avait toujours quelque chose qui venait m'en sortir. Comme ce rêve ou plutôt ce cauchemar qui revenait sans cesse, le soir ou j'étais morte. Ça s'était calmer après notre liberté retrouvée, mais de temps en temps, ça revenait me hanter. C'est pour cette raison que j'avais été aussi surprise de saigner cette nuit, mais j'étais vivante. Pour de bon, alors je n'aurais pas du être aussi étonnée. Thomas m'enroula la main ensanglantée dans un linge, avant de m'entrainer vers la salle de bain. Je me laissée guidé, je savais ce qu'il allait faire. "Non ! Je n'arrête pas de penser à l'université. Puis, j'ai eut un autre flash-back. Un foutu pendentif ! Je ne sais même pas ce que c'est !" expliquais-je, tendis qu'il désinfectait la plaie avec du produit piquant qui m'arracha une grimace. "Je suis désolée de t'avoir réveiller. Enfin, tu dormais ?" Il était arriver tellement vite auprès de moi malgré le silence, que je pouvais en douter. "Mince ! L'eau ! Ça vas déborder !" dis-je, sans pourtant essayer de me dégager. Le produit avait beau me piquer, j'aimais le contact de sa peau sur la mienne. Ce n'était pas grand chose mais ça me donnait l'impression de n'être jamais partie. Et puis, je n'avais pas nettoyer ma bêtise aussi ... Enfin, ce n'est pas grave, j'aurais tout le temps de le faire après. Et de penser à mon avenir, à ma deuxième chance. Mais j'avais peur d'aller à l'université. Y aller, c'était recouvrer une vie normale, comme avant. Au temps ou j'avais une bande de copains, une famille. Aujourd'hui, en dehors de Thomas, je n'avais plus rien. C'était encore trop difficile pour moi de tenter de revoir toutes ses personnes qui avaient compter pour moi et pour qui j'avais compter. "Tu devrais être guérisseur !" dis-je, alors, avec un sourire à son intention. Puis, je fronçais les sourcils à ma bêtise. "Je dis vraiment n'importe quoi ! Tu l'ai déjà !" je me mis à rire. J'avais vraiment besoin de dormir une nuit complète.
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Mer 13 Jan - 23:06


❝What tomorrow may bring❞
Thomas & Allison
J’aurais tant aimé pouvoir l’aider concernant son pendentif, mais elle ne l’avait pas le jour où je l’avais ramené à la vie. J’ignorais ce qu’il pouvait représenter pour Allison – celle d’avant et j’espérais qu’elle le découvrirait, car je savais que c’était très important pour elle, malgré tout d’en apprendre plus sur sa vie d’avant. Elle me demanda si je dormais et réalisa que ce n’était pas normal d’être aussi éveillé que moi lorsqu’on venait à peine de s’éveiller d’un rêve. J’allais lui répondre lorsqu’elle s’exclama que l’eau allait déborder – continuant de désinfecter ça plait, je la trimbalais une fois de plus dans l’appartement pour m’occuper de l’eau, évitant de marcher dans la porcelaine cassée. Je n’étais pas la personne la plus bavarde, 10 ans de captivité, ça jouait un peu sur les capacités sociales. Je ne voulais pas qu’elle pense que j’ignorais ce qu’elle était en train de me dire, mais je faillis bien m’étouffer lorsqu’elle me conseilla d’être guérisseur. Je ne sais pas si elle l’oubliait, mais j’avais tué quelques docteurs pour acquérir mes pouvoirs – même si c’était sous le contrôle mental d’une nixe, je l’avais fait et j’en avais honte. Je ne pourrais jamais me servir de mes pouvoirs alors qu’à la base, je les ai volés…m’enfin, c’est ma façon de voir les choses.

« Guérisseur ah ouais? J’aurais plutôt pensé un truc plus discret… Pour l’instant je vais me continuer de veiller sur les animaux dans la clinique de Deaton » Je savais qu’elle l’avait connue autrefois et parfois, j’espérais qu’elle se souvienne. J’avais l’impression d’être un imposteur, j’avais volé ses souvenirs, involontairement oui, mais je l’avais fait et maintenant, a ses yeux, tous ces amis – n’étaient plus personne. J’étais égoïste de vouloir la garder pour moi. Si elle se souvenait de tout un jour, et qu’elle restait avec moi, alors au moins ça serait véritablement honnête comme relation. Car pour l’instant j’avais l’impression d’avoir imposé des sentiments à Allison qu’elle n’aurait probablement pas eu si elle avait eu ses souvenirs – elle m’aurait surement détesté, sachant que j’étais du côté du collectionneur… « Tu sais Allison, tu devrais peut-être voir avec l’un d’entre eux concernant ton pendentif. » Je bandai ça plait et terminai en déposant un léger baiser sur sa main. C’était l’un des seuls souvenirs que j’avais de ma mère – si l’un de ses enfants se blessait, elle déposait toujours un baiser sur la blessure après s’en être occupée. Faisant signe à Alli de prendre place sur un petit tabouret, je me penchai et commença à récupérer les morceaux de tasses qui étaient en mille morceaux sur le sol de la cuisine.



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Allison Argent
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Dim 17 Jan - 10:57

 
Discussion sur l'avenir
J'arrive pas à dormir, l'université, ça fait peur, puis je saigne, c'est bizarre. Je ne devrais pas saigner. Enfin, je crois.

 
Je venais de me montrer sotte en plaisantant de la sorte. La vérité, c'est que si Thomas était bien la personne dont je me sentais la plus proche depuis ... depuis que je n'avais plus de souvenirs, je ne savais pas grand chose de lui. Il pouvait rester assis des heures durant sans desserrer les dents. J'avais finis par m'y habituer, le silence, ça à parfois du bon. Seulement, j'avais tendance à oublier certaines choses. En fait, ma mémoire était défaillante, et pas seulement celle de mon passé, enfin si, mais je veux dire, mon passé d'hier, par exemple. Il y a des choses que j'avais fais ou dit il y a une semaine à peine et dont je ne me souvenais pas. Ma plaisanterie à propos des talents de guérisseur de Thomas en faisait partie. Il avait commis des atrocités pendant que nous étions captifs du Collectionneur. Lui, bien plus que moi, car il y avait passer dix longues années. Et j’avais faillis faire la même chose lorsque j'avais été, moi aussi, sous l'emprise d'une Nixe. Heureusement, ce n'était pas arrivé. J'étais une chasseresse, pas une meurtrière. Je n'aurais pas pu supporter de me regarder dans la glace en sachant que j'avais commis un meurtre. Enfin, c'était le passé maintenant, nous étions libre et nous devions nous concentrés sur l'avenir. Il me parla de son travail, tout en continuant de soigner ma coupure. "Deaton ? Le vétérinaire, c'est ça ?" je demandais, en plissant le nez. Je réfléchissais. Le nom me disais vaguement quelque chose. Il faisait parti de mon passé, je le savais, mais c'était flou, inexistant, serait plus juste. "Je le connais, hein ?" question bête. Encore une fois. J'avais parfois envie de me taper la tête contre le mur, peut-être que ça me ramènerais mes souvenirs. Mais si je faisais ça, la seule chose que je gagnerais à coup sûr, c'est un mal de tête et une bosse. Je soupirais. J'en avais assez de ne plus savoir. J'allais partir pour faire encore de nombreuses insomnies. Si ça se trouve, Thomas allait devoir me droguer pour que je puisse faire une nuit complète. j'allais ouvrir la bouche, prête à dire quelque chose, mais je changeais d'avis. A quoi bon ? Je voulais me souvenir, mais si je le faisais, j'allais le blesser et ça, je ne le voulais pas.

Quand il eu terminer de soigner ma main, il me fit asseoir sur une chaise et s'agenouilla pour ramasser la porcelaine brisée. J'étais trop perdue pour faire quoique se soit, alors que c'était moi qui avait fait la casse. "Voir avec qui ?" demandais-je. Je savais bien qu'il parlait de mes amis, mais je ne voulais pas leur imposer ma présence. Ils m'avaient vu mourir, ils m'avaient enterrée, certains avaient même quittés la ville après. Et puis, j'avais parfois l'impression d'être une usurpatrice, pourtant, c'était bien moi, j'étais toujours la même, mes souvenirs en moins. Mais Thomas avait raison, ils étaient sans doute les seuls à pouvoir m'aider à y voir plus clair et tôt ou tard, je devrais faire le premier pas et aller vers eux.
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Allison Argent
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Thomas Montgomery
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Sam 23 Jan - 23:46


❝What tomorrow may bring❞
Thomas & Allison
Je tentais de convaincre Allison de retrouver ses amis et moi j’évitais ma famille. Je savais qu’ils étaient présents en ville et j’ignorais quoi leur dire après dix ans. Je n’étais plus le Thomas qu’ils avaient connu et je crois que seule Allison pourrait me comprendre. Elle était si forte et courageuse que je me cachais derrière ce qui était le mieux pour elle. Malgré tout l’amour que j’avais pour elle, je la poussais vers ses amis, sachant qu’elle risquait de m’oublier. Je récupérai les derniers morceaux de porcelaine et les jeta dans la poubelle. Difficile de croire que quelques minutes plus tôt nous étions endormis. « Deaton ? Le vétérinaire, c'est ça ? Je le connais, hein ? » Je ne pus réprimer un léger rire, je savais qu’elle en savait un peu plus que ce qu’elle laissait paraitre, mais si elle avait besoin de faire comme si elle ne se souvenir, je n’allais pas lui dire que je savais. Ça l’a gardait près de moi. « Oui, tu le connais… De ce qu’il m’a dit, il vous a aidé régulièrement lors de problème avec le surnaturel » et maintenant, il m’enseignait pour que je puisse aider les gens moi aussi. J’ouvris un cabinet et en sortie une nouvelle tasse. Je n’arrivais pas à croire qu’on avait réussi à meubler un appartement aussi rapidement. Si je n’avais pas volé l’argent du collectionneur, on se serait définitivement retrouvé dans la rue. Bon, peut-être pas Allison, mais moi, je n’avais personne et donc, j’avais besoin de cet argent. Je préparai la tisane d’Allison et lui tendis sa tasse. « Tu sais très bien de qui je parle Alli. Ton père serait déjà un bon début »

Je regrettais immédiatement le ton que j’avais utilisé, après tout, j’étais bien mal placé pour parler. Alors je décidai de la devancer. « Et moi, je devrais contacter ma famille… » Je résistai l’envie de prendre une bière dans le frigo et me préparai moi-même une tisane. Notre appartement était un véritable petit nid douillet et je savais que peut-importe ce qui arrivait ou les décisions qu’on prendrait, on allait toujours pouvoir se retrouver ici, en sécurité... J’avais sellé chaque entré et fenêtre avec de la poudre de sorbier et aucune créature surnaturelle ne pouvaient entré, à moi qu’Allison et moi en décidions autrement.  Je m’assis à côté d’elle et lui souris. « Tiens, ça sera notre défi cette semaine. Tu vas voir ton père. Je vais voir mes frères et ma sœur. »


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Allison Argent
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Mar 26 Jan - 5:56

 
Discussion sur l'avenir
J'arrive pas à dormir, l'université, ça fait peur, puis je saigne, c'est bizarre. Je ne devrais pas saigner. Enfin, je crois.

 
A son rire, je devinais qu'il avait compris que je ne lui disais pas tout. C'était un peut ; beaucoup même ; idiot de ma part. J'avais besoin de me souvenirs, je le savais, ne serais-ce que pour savoir ce que j'allais pouvoir suivre comme études, ne serais-ce que pour mon avenir, car grâce à Thomas, j'avais un avenir, mais voilà, j'avais peur qu'en me souvenant, je puisse le perdre. Hors, je ne voulais pas le perdre. C'est grâce à lui que j'étais là, c'est grâce à lui que je vivais et j'avais besoin qu'il soit prêt de moi, tout simplement. "Des problèmes avec le surnaturel. Il ... Il est comme toi ? Je veux dire, c'est un druide. Et c'était ... C'est le patron de Scott ?" Je n'aurais peut-être pas du prononcer son prénom, mais c'était trop tard, je l'avais fais. De toute manière, ça ne changeais pas grand chose, je ne me souvenais même pas d'avoir été avec lui. Pourtant, je sais très bien qui il est et ce qu'il a pu représenter pour moi, ce qu'il devrait représenter. On est pas sensé oublier le premier qui à compter, si ? J'ai joué les idiotes pendant qu'il préparait deux tisanes, en prétendant ne pas savoir qui donc pourrait m'aider à recouvrer la mémoire. Hors, je savais parfaitement de qui il parlait, ma famille, mes amis. Ils étaient là, en ville, je le savais, mais j'avais la trouille. "Hum ... Oui !" fis-je, d'une petite voix presque plaintive. Je devais avoir l'air d'un minuscule petit chien à parler comme ça. Je voulais presque devenir invisible tellement je me sentais bête. Si j'arrivais à dormir aussi, je ne l'aurais pas empêcher de faire sa nuit. Il me donna une tasse, avant de se faire, à son tour, une tisane. Peut-être qu’il était comme moi, il pensait que ça l'aiderait à retrouver le calme et à dormir. Mais s'il était debout à deux heures du matin, j'en étais la seule responsable. Il m'indiqua alors qu'il devrait recontacter sa famille, je devinais qu'il essayait de me persuader de faire pareil. Je bu une gorgée de ma tisane, en me brûlant le palais, tandis qu'il s'asseyait à côté de moi, avant de me proposer un défis, j'allais voir mon père, il irait chez ses frères et sa sœur. "Et s'il n'a pas envie de me voir ?" demandais-je, sur le même ton plaintif. C'est bête, mais j'avais peur de me sentir rejeter, alors qu'il était normal qu'il est continuer sa vie0. C'est vis à vis de mon père que je me sentais la plus coupable. Coup sur coup, il avait perdu sa sœur, sa femme et sa fille. Je me mettais à sa place et franchement, ça faisait mal. Surtout quand on sait que de tout les membres de ma famille, il est le seul dont j'ai gardé les souvenirs.
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Allison Argent
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Thomas Montgomery
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Lun 8 Fév - 15:45


❝What tomorrow may bring❞
Thomas & Allison
Lorsqu’elle me demanda si Deaton était le patron de Scott – j’hochais la tête. « Il l’est toujours d’ailleurs. » Je ne travaillais que très rarement auprès de Scott, mais je l’avais croisé quelques fois et il me regardait encore comme si j’étais un monstre alors je n’avais pas vraiment voulu crier sur tous les toits que je travaillais avec le premier amour de la première fille que j’avais vraiment aimé dans ma vie – si on ignorait ma sœur. Je crois que c’était un coup de foudre, je l’avais vue en vie alors que j’étais tapi dans l’ombre alors que le collectionneur m’avait demandé d’acquérir le nogitsune. Je l’avais vue combattre avec assurances les Onis et je l’avais vue tomber au combat. La voir tomber sur le sol m’avait brisé le cœur, même si elle n’était qu’une étrangère. C’est pourquoi j’avais demandé au Collectionneur de la sauver. « Et s'il n'a pas envie de me voir ? » Ça question me surpris. Je ne pouvais pas imaginer une personne sur cette terre qui ne voudrait pas la revoir une seule fois si c’était possible. Je ne pouvais pas imaginer que son père ne veuille pas revoir sa fille. Je ne pouvais pas croire qu’un père ne ferait pas tout pour ravoir sa fille dans sa vie. Je déposai ma main sur son épaule et la fixa droit dans les yeux. « Ça, ça me surprendrait vraiment Allie. » Son père avait fait son deuil en quittant Beacon hill. Je le savais, car j’avais continué de me renseigner sur la famille Argent et je savais que ce qui le rendrait le plus heureux sur cette terre serait de revoir sa fille. « Ton père ne te repoussera jamais. » Évidemment, quelques années plus tôt, si elle était revenue à la vie en tant que créatures surnaturelles, il ne l’aurait peut-être pas accueilli à bras ouverts, mais, elle était bien humaine et toujours la même qu’autrefois. « Si la situation était inversée, je crois que tu aurais préféré savoir que ton père était en vie. »

Je laissais ma main glisser et quitter son épaule pour tenir ma tasse à deux mains. J’avais ces paroles de sagesse et je n’en écouterais probablement pas un mot. Ma situation était bien différente. Lorsque le collectionneur m’avait capturé, j’avais quitté une famille de cinglés. Mes frères et ma sœur n’avaient pas mérité d’être laissés à eux même avec mes parents, mais j’avais en quelque sorte accepté le fait que mes parents étaient des psychopathes près à tout pour obtenir le pouvoir. Je savais que mes frères et ma sœur étaient à Beacon hill depuis un moment déjà, mais mis à part les observés de loin, je n’avais pas été vers eux. J’avais l’impression que c’était bien mieux pour eux de croire que j’étais mort. Après tout, avec tous les crimes que j’avais commis, je ne pouvais pas les regarder dans les yeux. Surtout pas ma petite sœur.


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Allison Argent
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Dim 14 Fév - 5:56

 
Discussion sur l'avenir
J'arrive pas à dormir, l'université, ça fait peur, puis je saigne, c'est bizarre. Je ne devrais pas saigner. Enfin, je crois.

 
Il hocha simplement la tête à ma question, avant de me dire que le vétérinaire était toujours le patron de Scott. Je me dis que je n'aurais vraiment pas du l'évoquer car il ne s'éternisa pas sur le sujet. Mais je me souvenais même pas des moments qu'on avait partagés tout les deux, ce dont je me souvenais, c'était les dernières secondes de ma vie d'avant, hors, ça, j'aurais préféré l'oublier, vraiment. Changer de sujet, vite, changer de sujets.Parler de mon passé avec Thomas, n'était pas une bonne idée, à chaque fois, j'avais l'impression de lui faire du mal et je ne le supportais pas. Je préférais le voir sourire, même si c'était rare, ou l'entendre rire, ce qui était encore plus rare. Enfin, il évoqua mon père et me défia d'aller le voir. Plus que tout au monde, je voulais le faire, mais j'avais la frousse, la frousse qu'il ne m'aime plus comme avant, qu'il est peur de moi ou pire encore, qu'il n'est tout simplement pas envie de me voir. Longtemps, j'avais pris le téléphone et composer le numéro, mais dès que j'avais entendu le son de sa voix, j'avais raccrocher, en prie à une peur silencieuse. A chaque fois, je m'en voulais. J'avais aussi essayé d'aller-là bas, avant de faire demi-tour, incapable daller jusqu’au bout. Pourtant, je devais le faire, les souvenirs complets de mon ancienne vie, il pouvait me les apprendre, il pouvait me dire d'avantages de choses pour m'aider et puis, j'avais envie de le voir, c'est mon père après tout. J'écoutais les paroles de Thomas, il avait raison, bien sûr, comme toujours. J'avais de la chance de l'avoir auprès de moi. "Je sais. Je me cherche seulement des excuses, parce que j'ai peur. Je ne devrais pas avoir peur, je suis plus forte que ça !" Je fronçais les sourcils, j'avais déjà dit ses mots une fois, restait à savoir quand exactement. Je soupirais, avant de boire une autre gorgée de thé. Je ne pouvais pas lui demander de venir avec moi, quelque part, je savais que mon père ne le verrais pas d'un très bon œil, pas, parce qu'il m'avait ramener, mais parce que j'étais revenue en étant captive au lieu d'être auprès de lui. "J'irais le voir cette semaine, j'en ai besoin !" finis-je par avouer, soulagée d'avoir oser, enfin, dire ce que j'avais sur le cœur, depuis mon retour. Un an à attendre, c'était long, mais j'avais eut assez de temps, je ne pouvais plus reculer.
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Thomas Montgomery
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Lun 15 Fév - 22:30


❝What tomorrow may bring❞
Thomas & Allison
« Je sais. Je me cherche seulement des excuses, parce que j'ai peur. Je ne devrais pas avoir peur, je suis plus forte que ça ! J'irais le voir cette semaine, j'en ai besoin ! » D’enfin l’entendre dire qu’elle irait voir son père me soulageait beaucoup. Je ne voulais pas la perdre – mais elle avait encore des gens qui tenaient à elle en dehors de moi et je ne pouvais pas l’empêcher d’aller vers eux, si j’avais fait ça, ça aurait prouvé que je ne l’aimais pas d’une manière appropriée. Je lui souris pour lui montrer que j’étais d’accord avec elle et je me levai debout pour l’enlacer alors qu’elle était toujours assise sur le tabouret. Je la dépassais tout de même de deux têtes. « Tu en as besoin, oui. Et je suis certain que lui aussi. » Je relâchais mon étreinte et récupéra ma tasse vide avant de la déposer dans l’évier. Elle avait peur et c’était tout à fait compréhensible, après tout elle allait chambouler à jamais la vie de son père pour une deuxième fois. Je me retournai vers la jeune chasseuse, celle qui avait partagé tous les moments heureux que j’avais pu avoir dans les dernières années, celle qui méritait d’être heureuse avec quelqu’un d’autre que moi – avec son père. Je l’agrippais par la main et je nous guidais vers ma chambre. Beaucoup aurait pu penser que j’avais des intentions peu nobles dans la tête, mais avec Allison, on avait une relation qui était difficile à expliquer et surtout – depuis mon retour à la société j’avais découvert ce qu’était Netflix – même l’internet et les portables étaient de véritable objet futuristiques à mes yeux. Lorsque je n’arrivais pas à dormir, je regardais généralement un documentaire et je finissais par m’endormir dessus. « J’irai te porter à ton lit si tu t’endors avant moi » Je lui fis un clin d’œil. Je ne voulais pas admettre que j’avais du mal à dormir seul – même un an après le début de notre nouvelle vie, j’avais du mal à avouer que j’avais besoin d’elle.

« Je te laisse choisir le film de ton choix » Lui dis-je en lui donnant la télécommande. Je disparus dans l’appartement et fermai les lumières, laissant allumer une légère lumière dans le corridor menant à la chambre d’Allison. Je retournai dans la chambre et m’installa confortablement dans mon lit devant la télévision. Je tournai la tête vers elle et ajoutai « Tu sais, pour l’université, tu ne devrais pas stresser avec ça. » Je regardai l’écran me demandant ce qu’elle avait choisi comme visionnement d’insomniaques et pris la parole plus d’une fois. « Je crois même m’inscrire à quelques cours » Je ne savais pas si ça pouvait la rassurer, mais moi, de savoir qu’elle serait probablement là en même temps que moi, ça me rassurait à 110%.



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Mar 16 Fév - 8:12

 
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J'arrive pas à dormir, l'université, ça fait peur, puis je saigne, c'est bizarre. Je ne devrais pas saigner. Enfin, je crois.

 
Thomas sembla ravi de m'entendre dire que je comptais aller voir mon père dès cette semaine, parce que mine de rien, même si je faisais genre que tout allait bien, j'avais envie de le voir. Non, plus que ça, j'en avais besoin. En plus de ça, je ne regrettais pas d'avoir prit cette bonne résolution, puisque j'eus droit à un câlin, de la part de mon ami, et ça aussi, j'en avais besoin. Je ne me souvenais pas vraiment des derniers geste tendres qu'on avait pu avoir à mon égard, en dehors du fait que j'étais morte dans les bras de mon premier amour. "Je le pense aussi ... Tu ... tu pense qu'ils lui ont dit que j'étais vivant ?" Je me posais souvent cette question depuis quelque temps. Mes amis avaient-ils apprit à mon père que j'étais revenu ? Je n'avais jamais oser poser la question à Lydia, bien qu'elle m'est demander à plusieurs reprise si je comptais aller le voir. Ils lui avaient sûrement dit, mais je n'étais certaines de rien. J'étais tout de même encore un peut perdu, je ne savais pas si j'avais des hallucinations ou si il s'agissait de véritables souvenirs. Je pense qu'il en serait ainsi, tant que je n'aurais pas réussi à réécrire mon histoire, je veux dire, mon passé, car mon futur, je l'écrivais en ce moment même. Et ce, même si j’étais toujours une peut chamboulée par les évènements. J'avais terminé mon thé et lui aussi. Je me sentais épuisée, mais je savais, que, comme d'habitude, je ne retrouverais pas le sommeil. Il devait le sentir, car il agrippa ma main avant de m'entrainer dans sa chambre pour regarder la télévision. C'était une activité banale pour de simples humains, mais pour lui, comme pour moi, c'était devenu irréalisable lorsque nous étions captifs. D'ailleurs, il avait d'ailleurs découvert de nombreuses choses après notre sortie, des choses que je connaissais, des choses que je n'avais pas oublier, sans doute parce qu'elles n'avaient rien à voir avec des relations, des choses que je lui avais montrer. Je savais être patiente, mais j'avoue qu'il m'avait fait rire lorsque je lui avais expliqué le fonctionnement d'un téléphone portable, il me regardait presque comme si je débarquais d'une autre planète. "C'est pas sûr que je dorme, tu sais !" dis-je, avec un petit rire joyeux. Je posais mes fesses sur le lit du jeune homme, télécommande en main. Tandis qu'il allait faire je ne sais quoi, éteindre les lumières sans doute, je cherchais un film à voir. Quelque chose de drôle, sans prise de tête, à des années lumières de notre société et pour ça, rien de mieux qu'un dessin animé idiot. Et celui que j'avais choisie, devait l'être, plutôt deux fois qu'une ! Idéale pour se détendre, quitte à ne pas dormir. il revient après quelques minutes. "Je sais bien, mais je ne sais pas quoi choisir et ça m’angoisse !" Il n'y avait pas que ça, cependant, pleins de choses m’angoissaient, ne pas me souvenir était la pire de toute, mais je me sentais mieux quand il était près de moi. "Ah oui ? Les quels ?" demandais-je, attentive. "Bon, tu es prêt ? Je te préviens, c'est pas très intelligent. C'est un dessin animé, qui parle d'un cheval qui aime le gingembre et le nénuphar. Il fait du trampoline, même qu'il est champion et qu'il participe à des compétions avec d'autres animaux, et justement pendant l'une d'elle il y a un ouragan qui ..." je m'arrêtais de parler, avant de rire, c'était stupide comme film, j'avais quel âge franchement ? "Oui bon, ne ris pas, je ne sais pas choisir les programmes !" dis-je, en lui redonnant la télécommande.
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Mar 16 Fév - 20:19


❝What tomorrow may bring❞
Thomas & Allison
J’écoutais Allison me décrire le film et honnêtement, je me demandais si son retour n’avait pas eu d’effet sur son conscient intellectuel. Pourquoi est-ce qu’elle choisissait toujours des films du genre ? Je me souvenais encore de film de princesses qu’elle m’avait fait subir la première semaine de notre cohabitation dans l’appartement, j’avais eu la chanson thème du film dans la tête pendant une semaine. « Oui bon, ne ris pas, je ne sais pas choisir les programmes » La dessus on était d’accord. Elle choisissait toujours des trucs qui me dépassaient complètement. Je perdis aussitôt mon sourire, comme si elle venait de me donner un ordre. Je tentai de garder mon sérieux et me concentra sur le générique de début du film, évidemment je plaisantais et je fus aux prises avec un mini fou rire... Alors là, déjà j’appréhendais le moment ou la chanson débuterait – une autre chanson que j’allais chantonner sans le vouloir sous la douche. « Probablement quelques cours de biologie animale et pourquoi pas le cours de mythologie. » Je la regardais la lueur de la télévision se reflétait sur elle et je tentais de voir si le fait que je tente, moi aussi, de passer par-dessus l’étrangeté de la chose qu’était l’Université allait la rassurer.

En même temps, moi ça me terrifiait. Je savais que les jumeaux étudiaient encore et que je risquais fortement de les croiser dans les corridors, voir même dans certaines classes. Je n’avais pas ignoré leurs messages, je savais qu’ils étaient en ville depuis un moment et je passais régulièrement devant la maison qui appartenait autrefois à nos grands-parents pour m’assurer qu’ils allaient bien. Évidemment, jamais je ne les avais abordés et c’est pourquoi j’avais moi aussi promis à Allison d’aller les voir cette semaine. J’avais repoussé le moment fatidique assez longtemps. Mais 10 ans, c’était long. J’avais changé à un plus haut point dans les dix dernières années, je n’avais pas vécu en société et surtout, je n’avais pas grandi entouré d’amour. Je ne savais plus comment agir avec les gens, surtout lorsqu’il était question de sentiments. La seule personne avec qui ça me venait facilement, c’était Allison. Je la regardais toujours lorsque mon regard fut attiré par la télévision et un cheval qui sautait effectivement sur un trampoline et je fus pris d’un second fou rire.




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Mer 17 Fév - 8:36

 
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J'arrive pas à dormir, l'université, ça fait peur, puis je saigne, c'est bizarre. Je ne devrais pas saigner. Enfin, je crois.

 
Comme je m'y attendais, et bien que je lui ai demander de ne pas rire, je voyais qu'il se retenait. Je voyais ses épaules se soulevés, même s'il ne faisait pas de bruit. Je lui donnais un léger coup sur l'épaule, comme pour lui dire d'arrêter, mais je n'étais pas capable de garder mon sérieux. Devais-je lui parlé du hibou à lunettes, de l'éléphant amateur de claquettes et de l'araignée qui tricotait des chaussettes ? Si je faisais ça, à coup sûr, le four rire allait nous gagner. Ceci dit, ça faisait du bien de rire, pendant les deux années que j'avais passé enfermée chez le Collectionneur, j'en avais rarement eut l'occasion, et je suppose qu'il devait en être de même pour lui, donc autant sauter sur l'occasion et rire aux éclats, même si c'était pour quelque chose d'aussi ridicule qu'un dessin animé avec un cheval champion de trampoline. Mais je reconnais que ce n'était pas mon premier essais de film idiot, et ça ne serait certainement pas la dernière fois. En fait, je voulais à tout pris éviter les films violents et la solution, s'était les films pour enfants. Au moins, on riait et c'est vrai que j'aimais le voir rire, il était différent, loin de l'imagine du garçon peut bavard que j'avais l'habitude de voir. Il finit par reprendre son sérieux pour m'indiquer les matières qu'il envisageait de choisir s'il reprenait ses études. "J'hésite entre mythologies et histoire !" dis-je, avec un sourire. Ma famille avait une histoire, et je ne savais pas tout. Cette matière m'aiderait peut-être. "Voir les deux, en fait !" Le film débutait sur la chaîne, mais je ne le suivais pas vraiment. Je savais que je ne dormirais pas, je l'avais compris dès le moment ou j'avais ouvert les yeux après mon cauchemar, c'était peine perdue. Et puis, voir Thomas se tordre de rire en voyant le cheval sauter, c'était quelque chose que je voulais surtout pas rater. Je faisais de mon mieux pour ne pas rire, mais c'était contagieux et bien vite, je me mis à rire moi aussi. J'avais presque oublier ce que ça faisait, de rire de la sore, rire à en pleurer, rire à en avoir mal dans les côtes.
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Lun 22 Fév - 21:17


❝What tomorrow may bring❞
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Je la regardais du coin de l’œil et je voyais bien qu’elle me fixait inspectant chacune de mes réactions à ce dessin animé totalement ridicule qui n’allait probablement vraiment pas m’aider à m’endormir et je savais déjà que pour elle s’était fichue. Elle hésitait entre deux sujets pour l’université et honnêtement je trouvais que ces sujets étaient complémentaires. « Tu sais, tu devrais peut-être tenter les deux. Après tout on a manqué tellement de choses pendant notre captivité. Moi si je le pouvais, je suivrais bien plus que les quelques classes que je vais avoir. » J’avais un peu de mal avec la vie normale – encore aujourd’hui je devais me dire de marcher jusqu’à une pièce et d’allumer moi-même les bougies au lieu de les allumer via télékinésie. Deaton m’avait dit que moins j’utiliserais ces habiletés, plus j’allais me sentir léger et humain de nouveau. Si seulement Deaton savait que mes parents auraient eu les mêmes intentions que le collectionneur dans le but de me rendre encore plus puissant. Peu importe la vie que j’aurais eue, je serais devenu Darach. Je regardai Allison. Je me souvenais toujours de ces nuits avant notre grande évasion. On s’était embrassé, mais aucun de nous deux n’avait agis par rapport à ses gestes depuis. Comme si on savait que ces sentiments ne survivraient peut-être pas à un monde sans collectionneur. Il nous avait unis, il nous avait créés, il était celui que je devais remercier chaque jour de m’avoir apporté Allison et je devais le maudire chaque jour pour m’avoir transformé en monstre. J’étais peut-être humain, mais j’étais un meurtrier et je ne méritais pas la deuxième chance que j’avais aujourd’hui. Ramenant mon attention vers la télévision, je récupérai la télécommande et changea le film. « Alors la désolé, mais je préfère de loin le film avec le bonhomme de neige qui parle. » Je choisis un petit documentaire sur les lémuriens qui était narré par Morgan Freeman. Alors la si on ne s’endormait pas avec ça, on ne s’endormirait jamais.



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Mer 24 Fév - 5:25

 
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J'arrive pas à dormir, l'université, ça fait peur, puis je saigne, c'est bizarre. Je ne devrais pas saigner. Enfin, je crois.

 
C'est sûr et certain, je n'allais pas parler des autres animaux du film, j'avais assez l'air bizarre comme ça. Si encore je savais comment j'étais avant, je pourrais dire si oui ou non, je regardais déjà des dessins animés ridicules dans le passé, mais je ne le savais pas. Je me rappelais certaines choses, mais pas celles-ci. Et j'imagine qu'avoir passé deux longues années en captivité, avait du avoir quelques conséquences, en plus du fait que j'étais revenue à la vie. Mais quand je n'étais pas en train de me battre, qu'est-ce que je faisais avec mes amis ? Et je ne parle pas de mes flirts, mais bien de mes amis. On était forcément aller au cinéma, non ? Enfin, quoiqu'il en soit, une fois le fou rire passé, nous reprîmes notre conversation là ou on l'avais laisser. L'université. Ce moment que je devais sans doute attendre avec impatience avant, ce moment important dans une vie, le passage vers l'âge adulte. J'avais vu plus de choses qu'une fille de mon âge est supposée avoir vu, mais l'université, c'était l'inconnu pour moi et je crois que ça me faisais d'avantage peur que tout ce que j'avais pu voir dans mon existence. C'était bien pire à mes yeux que n'importe quelle créature surnaturelle qu'il m'avait été donner de voir. "Tu as raison, puis c'est pas comme je risquais quelque chose à suivre quelques cours !" dis-je alors, Thomas avait raison, on avait manqué beaucoup de chose. Cela expliquait peut-être ma tendance à mettre des trucs débiles à la télévision, parce que j'avais oublier ce que s'était, la légèreté et ce sentiment de liberté, d'innocence. Thomas, lui, avait rater encore plus de chose que moi, et je ne pouvais même pas l'aider en lui en parlant, puisque j'avais perdu la mémoire. "On devrais s'acheter un bouquin, la vie quotidienne, pour les nuls !" répliquais-je, alors, pensive. Pas que nous étions bêtes, mais certains automatismes n'étaient plus les mêmes. Comme manger avec un couteau et une fourchette, faire son lit, ranger ou nettoyer une pièce. Là bas, on avait pas besoin de faire tout ça et on avait finit par l'oublier. Après, j'avais aussi émis cette possibilité pour plaisanter. Encore ce besoin de légèreté qui m'habitais. Le jeune homme finis tout de même par changer de chaîne, ce qui m'arracha un nouveau rire, tandis que je fredonnais, la fameuse chanson du bonhomme de neige. Allais-je finir par m’assoupir ? Je l'ignorais. J'en avais besoin, c'est certains, parce que j'étais épuisée et si je voulais vraiment reprendre mes études et aussi voir mon père, j'allais devoir dormir un peut plus que deux heures par nuit. Je me frottais les yeux, puis, sans trop savoir ce que je faisais, j’agrippais la main de Thomas, comme pour me prouver qu'il était bien prêt de moi. Je faisais ça, quand nous étions encore prisonniers, ça me rassurais. Finalement, je fermais les yeux et contre toute attente, je finis par m'endormir.
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Lun 7 Mar - 11:41


❝What tomorrow may bring❞
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Allison et moi on avait traversé des tas d’épreuves – j’avais été arraché à ma famille à l’âge de 15 ans, j’avais été forcé à tuer des gens alors que je n’avais même pas encore dix-huit ans et j’avais participé bien qu’involontairement à des massacres d’innocents lors de soirée de combats. Elle avait découvert que sa famille était une famille de chasseur renommée dans le monde surnaturel alors qu’elle avait 17 ans. Elle avait ensuite combattu plusieurs créatures et humains plus que diaboliques avant de finalement perdre la vie entre les mains d’un Onis. Si seulement je n’étais pas resté tapi dans ma cachette ce jour-là, si j’avais osé sortir de l’ombre et aider ces jeunes, peut-être qu’elle ne serait jamais morte – peut-être qu’on aurait été libéré du collectionneur beaucoup plus rapidement. Mais j’avais été lâche et j’avais observé la jeune femme mourir dans les bras de Scott sous les regards choqués de ses amis. Je me souviens encore de cette étincelle que son père avait perdue dans son regard ce soir-là. Il avait perdu sa fille, il avait tout perdu. Je crois que c’est de voir sa peine – bien que très bien camoufler qui m’avait poussé à la sauver. À l’époque j’envisageais de m’enlever la vie, à quoi bon continuer d’être la marionnette du collectionneur, je n’y gagnais rien et surtout j’avais l’impression que tout à l’intérieur de moi était brisé. Ma famille me croyait probablement déjà mort alors à quoi bon vivre. Allison m’avait redonné le gout de me battre, elle m’avait redonné envie de vivre et surtout elle m’avait fait comprendre que la vie c’était bien plus que quatre murs de pierres et du sang.

C’est peut-être pourquoi même après un an de liberté, j’avais encore l’impression d’être dans un rêve. Comme si tout ce que j’avais pouvait m’être arraché d’un instant à l’autre. Je n’avais pas beaucoup de possession, mais ce que j’avais de plus précieux était à mes côtés en ce moment. Allison n’était peut-être pas à moi – elle n’était pas un objet et donc ce serait fou de dire qu’elle m’appartenait – mais elle était celle à qui je faisais le plus confiance dans ma vie, ma confidente et surtout celle qui occupait toutes mes pensées. Après un an de vie commune – loin de nos familles respectives, on commençait finalement à vouloir faire le saut et à vouloir les contacter. Et ça me terrifiait à un point pour j’avais l’impression de m’introduire dans la vie de parfait étranger. La dernière fois que j’avais vu ma petite sœur, elle n’avait même pas 10 ans et mes frères, je me demandais quel genre d’hommes ils étaient devenus sous le régime de mon père. Allie me tira de mes pensées lorsqu’elle me mentionna que ça ne pouvait pas lui faire de mal de suivre plus d’un cours. Je lui souris pour acquiescer et puis alors qu’on se concentrait sur la voix du narrateur, elle ajouta qu’il faudrait qu’on s’achète un bouquin pour les nuls. Elle réussit alors à m’extirper un rire sincère qui me fis oublier l’instant d’une seconde la fatigue qui m’envahissait. Cela faisait quelques minutes que le documentaire jouait lorsque je réalisai que la jeune Argent dormait. J’avais promis que j’irais la reconduire à sa chambre, mais j’avais tellement peur de la réveillé que je tirai la couverture sur elle pour qu’elle soit bien au chaud, éteignis la télévision, empoignai un oreiller et alla dormir sur le canapé dans le salon. J’aurais probablement été mieux dans mon lit, mais je voulais laisser à Allison la chance d’avoir un vrai repos et si je dormais à côté d’elle, je risquais de la réveillé puisque mes rêves étaient normalement extrêmement mouvementés. C’était peut-être aussi, car j’avais peur de me réveiller en pleine terreur nocturne et de blesser la jeune femme.

Spoiler:


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