J’avais eu l’impression qu’en un week-end, énormément de choses s’étaient passées à Beacon Hills. L’impression que la ville était remplie de créatures surnaturelles, de faits surnaturelles devenait de plus en plus importante. Mais, en ce qui me concernait, ces nouveautés tournaient beaucoup autour de Theo. Déjà, depuis la dernière nuit que nous avions passés ensemble, je n’avais eu aucune nouvelles de lui, ce qui me semblait assez étrange. Je n’avais plus eu l’habitude de cela. Nous nous étions habitués à nous voir, et puis, j’avais l’impression que nous nous étions bien rapprochés, et surtout depuis cette nuit-là. Je ne comprenais alors pas réellement ce qu’il se passait. Voilà des pensées de vraie fille. Car, oui, encore une fois, avec lui je me comportais de plus en plus comme une fille tout à fait normal. C’était assez étrange pour moi, et, cela pouvait être plaisant comme l’inverse. Sur ce point de vue là, le fait qu’il ne me donne pas de nouvelles et que cela me préoccupait, ce n’était pas plaisant du tout. Je préférais ne pas m’y intéresser plutôt que de me poser des millions de questions. Mais, ce qui m’avait le plus dérangé ce week-end était ce que Kira m’a annoncée. Une annonce très déplaisante vu les circonstances. Elle nous avait vu, Theo et moi, dans une posture pas réellement amicale. Je ne pouvais donc pas lui mentir, pas lui cacher la vérité. Ce quelle avait vu, je ne pouvais pas le rattraper. Je lui avais donc tout raconté. Je lui avais parlé de la relation que j’entretenais avec le loup-garou. Et, elle avait bien été surprise. Elle voyait ce jeu de regard qui était entre nous, elle sentait l’attirance que l’on avait l’un pour l’autre, mais, elle n’imaginait pas qu’il pouvait y avoir plus. Je lui avais donc demandé de me promettre de n’en parler à personne, elle était dans la confidence, mais, il ne fallait pas qu’elle en parle, quelle ne fasse de gaffe, et surtout en compagnie des membres de la meute. Surtout de Scott. Je savais bien qu’il était la personne la plus susceptible de l’apprendre par Kira, et, si Scott l’apprenait, cela signifiait alors que Stiles allait être au courant, ce qui était alors inadmissible. Bien sûr, Kira et moi étions très proche, je la considérais comme une meilleure amie même, j’avais donc quelque peu confiance en elle, je savais quelle pouvait garder ce secret. Seulement, j’étais énervée. Contre Theo, mais aussi contre moi-même. Nous n’avions pas prit les précautions qu’il fallait pour garder cela réellement secret. J’avais donc hâte de le retrouver afin de lui dire ce que je pensais de tout ce qui se passait.
La semaine venait de commencer, et, en vu des événements qu’il y avait pu y avoir en ville, et, cette fois-ci, Scott nous avait demandé de le rejoindre au centre commercial, histoire d’en savoir un peu plus sur ce qui s’était passé. J’étais venue avec Kira, mais, nous avions rapidement retrouvés les autres, dont Theo. Il ne faisait pas partie de la meute, pourtant, c’était tout comme, il était de plus en plus présent avec nous. Cela ne me dérangeait habituellement pas, mais, cette fois-ci, j’avais plus envie de lui parler plutôt que rester là à écouter les autres donner des théories sur les événements. Nous étions ensuite parti s’assoir autour d’une table, car, c’était bien mieux comme cela plutôt que debout en groupe en plein milieux d’une allée. Je m’étais installée, et, Theo m’avait rapidement rejoint afin de s’assoir à côté de moi. Il avait ensuite posé sa main sur ma cuisse, de façon plutôt chaleureuse, comme s’il voulait me calmer, car, il devait sentir cette colère que je dégageais. Mais, je l’avais laissé faire. Non pas que j’appréciais le geste, c’était plutôt parce qu’avec Stiles en fasse de moi, je ne préférais même pas bouger. Je l’avais alors regardé, et, il m’avait fait signe de la tête afin que l’on s’éloigne. Oui, bien sûr, comme si c’était le moment. Mais, avant que je ne puisse réagir, il avait sorti un prétexte au groupe afin que l’on s’éloigne. Je m’étais donc levée pour le suivre. Kira m’avait lancée un regard qui semblait être gêné. Comme si cette situation la gênait autant que moi. Nous nous étions alors écartés du groupe, en silence. Je ne souhaitais pas parler avant d’être à distance assez éloignée pour ceux qui en avaient la capacité ne nous entendent pas. Theo avait alors brisé ce silence, lorsque l’on se retrouvait assez loin. « Qu'est-ce qui t’arrive ? Tu voulais me parler, y'a un souci ? » Au moins, il avait bien reçu le message. je m’étais même posée la question s’il l’avait reçu n’ayant eu aucun retour de sa part. Mais, oui, il y avait un soucis. Bien sûr qu’il y en avait un. Seulement, il ne m’avait pas laissé lui répondre qu’il m’avait entraîné dans un coin, où, il n’y avait personne, où nous pouvions être tranquille. « Je n'aime pas quand tu fais cette tête, c'est si grave que ça ? » J’avais bien envie d’avoir un miroir en face de moi à ce moment-là pour voir mon expression. Ensuite, je ne savais pas par quoi commencer, je ne savais pas s’il fallait que je parle du fait que cela m’avait dérangé de n’avoir aucune nouvelles, ou s’il fallait que je garde cela pour moi, mais, j’étais quelqu’un de franche, je ne m’étais donc pas surprise de lui dire les choses clairement. « Déjà, qu’est-ce qui t’es arrivé pour ne me donner aucune nouvelle ? Donc c’est en gros on se voit, on se fait plaisir puis après plus rien, Malia n’existe plus ? » demandais-je sur un ton très sec avant d’enchaîner. « Oh et puis super, Kira nous a vu, quand on était en boite, tu sais quand tu t’amusais avec mon corps ! » -ajoutais-je d’un ton agacé. Non, il n’était pas coupable de cela, je l’avais entraînée là-bas, en prenant les risques qu’il y avait à prendre, mais, j’étais énervée. Je ne faisais donc pas la part des choses, je préférais m’énerver contre lui plutôt que de réfléchir à la situation.

Je ne devais pas autant me prendre la tête pour ce genre de choses, qu’il ne m’ai pas donné de nouvelles, cela ne devait pas m’atteindre, on n’avait pourtant conclu que notre relation n’était pas celle d’un couple, mais, j’agissais comme si nous étions ensemble. Mes actes et mes paroles étaient donc en contradiction, et, cela était bien une première pour moi. Mais, je savais malgré qu’agir ainsi, ce n’était pas bon. Si nous avions décidés de laisser notre relation comme elle était, c’était surement pour de bonnes raisons, alors, agir à l’inverse de cela, n’était peut-être pas la meilleure des solutions. De plus, lorsque je lui avais fait part du problème, j’avais senti une peur, passagère et courte le traversée, mais, elle était bien présente. J’avais entendue dire que l’engagement faisait peur aux hommes, peut-être qu’il avait l’impression, la même impression que moi, que les choses devenaient plus sérieuse. Du moins, de mon côté. « Mon portable est tombé dans l'eau, l'autre coup. J'ai pas pu te joindre. De plus j'ai été pris, Scott à eu besoin de moi. Malia, pourquoi tu me fais une crise comme ça ? Si ce n'était que pour ''se faire plaisir'' tu crois vraiment que je me préoccuperais de savoir si ça va ou pas, que je serais là avec ta bande d'amis ou bien que je t'aurais emmené chez moi si c'était QUE ça ? » Au tout début de cette réponse, je m’étais dit qu’il mentait, une bonne excuse, celle de dire que son portable était tombé dans l’eau, mais, je n’y prêtais pas plus attention par rapport à la suite de ces propos. Il avait peut-être raison, voire, c’était à vrai dire sûr qu’il ai raison. J’aurai dû me douter qu’il avait été prit avec tous ces événements qui avaient eu lieu à Beacon Hills. Il passait énormément de temps à aider Scott ces derniers temps, cela semblait donc logique. Mais aussi, il avait raison sur le fait que si ce n’était que pour se faire plaisir comme j’avais dit, il ne serait sûrement pas là à me demander le pourquoi je semblais si énervée. Je laissais alors apparaître un léger sourire sur mes lèvres, léger et gêné. Puis, avant que je ne puise ajouter quelque chose à ces paroles, il enchaîna. « Arrête de dire des trucs comme ça... Tu sais parfaitement que y'a pas que ça, sinon si c'était que ça, j'en profiterais là maintenant pour t'embarquer dans un coin et nous faire plaisir, comme tu le dis si bien. Mais regarde. Je suis parfaitement sage, pas du tout dans l'optique de faire quoique ce soit hormis peut-être ça » Il m’avait alors embrassé. Du moins, il avait déposé un doux baiser sur mes lèvres, bien trop rapidement pour que je réalise ce qu’il avait fait. Ce geste m’avait fait plaisir, mais, voilà, cela me mettait en quelque sorte plus de doutes sur nous. Notre relation, c’est vrai que je l’aimais comme elle était. Mais, je ne savais pas à quoi elle rimait en réalité. Quel était le but de tout cela ? Si ce n’est de se faire plaisir et rien de plus. Non, je n’avais pas peur des sentiments que je pouvais avoir, bien que je sois pudique par rapport à ceux-ci, mais, c’était seulement que je commençais à me poser des questions sur nous. Notre relation ne se basait plus que sur la partie sexuelle, car, certes, cette partie occupait une grande place entre nous, mais, nous commencions à aller plus loin. Néanmoins, je ne préférais pas m’avancer plus sur le sujet, de toute façon, je savais que dans quelques temps, parler de notre relation allait devenir inévitable, mais, ce n’était pas encore le cas. « Et tant pis pour Kira. Elle a l'air d'être assez intelligente pour pas ébruiter ça, si tu ne le souhaites pas. S'il faut, je peux garder mes distances si tu veux. Même si je n'en ai pas particulièrement envie. » A cette réponse, j’avais lever sourcils, assez surprise de sa réponse. En fait, je pense que je m’étais surtout intéressée au « tant pis pour Kira ». Tant pis ? Comment pouvait-il dire cela ? Certes, peut-être que pour lui la situation était différente, il n’était pas l’ex d’une des filles de la meute, mais, Stiles était son ami… Enfin, peut-être pas. Mais, il savait très bien qu’ébruiter notre semblant de relation allait créer des tensions, des problèmes au sein de la meute, tension dont on n’avait pas besoin. Je m’étais ensuite concentrée sur le fait de prendre ses distances. Il racontait alors bêtises sur bêtises. Oui, j’avais confiance en Kira, enfin, un peu. Mais, le problème n’était pas de prendre ses distances, loin de là. « Non mais Theo tu ne comprends pas. Oui, je pense que Kira ne dira rien, et non, je ne veux surtout pas que tu prennes tes distances. Quelle idée n’importe quoi toi ! » dis-je en soufflant. « La seule chose à retenir là dedans c’est qu’il faut qu’on fasse attention. Tu vois, s’éloigner seul, tous les deux c’est pas forcément très intelligent. Mais… J’avoue que je suis contente de pouvoir te retrouver ! » ajoutais-je en lui souriant légèrement. Quelques jours sans le voir m’avait paru être une éternité. Oui, c’était sûrement un manque. Jamais je ne m'étais dit que quelqu'un pouvait me manquer, et, encore moins Theo. Je me surprenais de jour en jour.

« Et bien...Cela me touche ma chère Malia. De toute manière je ne ferrais jamais un truc que tu ne veux pas que je fasse. Je ne dirais rien si tu veux que je ne dise rien, ainsi de suite. Je ne suis pas trop du genre à l'ouvrir quand il ne faut pas. » Theo me montrait que je pouvais avoir confiance en lui à ce sujet. Je me disais qu’il savait surement que cela, cette discrétion était importante pour moi. J’avais alors répondu un simple merci, en me perdant dans ses yeux clair. « Moi aussi. » Je devais l’avouer, cette réponse me plaisait, me plaisait même beaucoup. Nous étions à ce moment-là très proche l’un de l’autre, nos visages à quelques centimètres l’un de l’autre. Pourtant, aucun de nous n’avait embrassé l’autre, ce qui était d’ailleurs très surprenant. Mais, cet instant fut de courte durée. Un bruit lointain s’était fait entendre, avant qu’une coupure de courant n’apparaisse. Je ne comprenais alors pas pourquoi tous ces humains étaient autant paniqués. Une coupure de courant, ce n’était rien, rien d’anormal. Du moins, pour eux. Nous, on pouvait sentir que ce n’était pas une coupure de courant comme les autres. Voilà que l’on reprenait notre vie remplie de surnaturelle, ces moments de répit avait sûrement été beaucoup trop beaux pour durer. Depuis ce qui m’était arrivée avec le collectionneur, je n’avais pas tellement eu l’occasion de me confronter aux créatures, je m’étais quelque peu éloignée de cela, autant que je le pouvais en tout cas, mais, aujourd’hui, je n’avais plus le choix, il fallait reprendre cette vie, qui, était il y a encore quelques temps mon quotidien. Theo m’avait alors prit la main en ajoutant « Viens, faut qu'on rejoigne les autres. » Il m’avait alors amené en direction du groupe. Une fois avec eux, Scott avait décidé que l’on se sépare, afin de voir ce qui pouvait se passer. Je n’avais pas mis longtemps avant de m’aventurer, seule, dans ce centre commercial. Pour moi, se séparer ne voulait pas dire être en groupe, et, je savais que Stiles et Lydia n’allaient pas être seuls, sûrement avec Scott, car, il ne fallait pas oublier que eux, ils n’avaient pas les mêmes capacités ainsi que facilitées que nous à se défendre. J’essayais alors de me débrouiller avec mes sens afin de trouver ce qui se passait. Il y avait tellement de monde que, se concentrer s’avérait assez difficile. Beaucoup trop de bruits, beaucoup trop d’odeurs. Cela faisait longtemps que je n’avais pas utilisée ces sens de cette manière. Il fallait donc que je me consacre pleinement. Je m’étais donc arrêtée un instant avant de pouvoir localisée d’où ces bruits venaient. Je m’étais donc mise à courir afin d’arriver à l’endroit voulu. A chaque fois que je courais, je me disais que, cela me manquait beaucoup trop de ne pas pouvoir courir sur quatre pattes plutôt que seulement sur deux jambes, mais, j’avais toujours gardé ce côté coyote dans ma façon de courir, enfin, du moins dans la vitesse. J’étais donc arrivée à l’endroit voulu, c’est à dire sur le toit du centre commercial. J’y avais d’ailleurs eu accès très facilement, moi qui pensais que cela pouvait être difficile. J’avais trouvée cette créature, à clairement manger des fils électrique. C’était bien la première fois que je voyais ce genre de créature, que je sentais ce genre d’odeur. Il s’était alors jeté sur moi, j’essayais de me défendre tant bien que mal, mais, dès que je me relevais, la créature réussissait à m’immobiliser en essayant clairement de me tuer. J’avais alors sentie cette autre présence s’approcher, et retirer cette créature qui se trouvait alors au dessus de moi. C’était Theo qui était venu à mon secours. J'observais alors ce qui se passait en face de moi, mais, surtout, j'observais cette créature qui était quelque chose que je n'avais encore jamais vu. J'essayais de voir ce quelle pouvait être, mais, elle n'était rien de ce que j'avais pu voir jusqu'ici.

J’avais été encore quelque peu sonné lorsque Theo était arrivé pour m’aider. Ce n’était que lorsqu’il se prit un coup, par inattention que je m’étais relevée et que j’avais commencée à me diriger vers cette créature. « Malia, sort de là !! » Je m’étais alors retournée vers Theo, puis, j’avais fini par sentir tous les muscles de mon corps se contracter, mais aussi des brûlures, non pas des brûlures comme si je prenais feu, c’était quelque peu différent, tout se passait à l’intérieur de mon corps. Le rythme de mon coeur s’accélérait de plus en plus, et très rapidement, je me sentais paralysée pendant quelques secondes, puis, mon corps se retrouva allongé au sol. J’avais été inconsciente encore quelques secondes. Je sentais que mon corps n’allait pas guérir aussi rapidement qu’il pouvait le faire en règle général. Je pouvais sentir que j’avais frôlée la mort. J’étais à ce moment-là, très faible, sentiment que je ne supportais d’ailleurs pas du tout, mais, je ne pouvais rien faire. Je n’arrivais pas réellement à bouger mon corps. Je ressentais une douleur dans tout le corps qui ne voulait pas s’en aller. Lorsque j’avais, difficilement, ouvert les yeux, je me retrouvais dans les bras de Theo. « Ça va ? Tu vas tenir le coup ? Je dois aller couper l'alimentation, sinon tout risque d'exploser. » Je n’avais pas encore la force de lui répondre, pas avec des mots. J’avais pourtant essayée, mais, mes muscles étaient encore contractés, j’avais donc du mal à bouger ne serait-ce que ma bouche. J’avais donc clignée des yeux, en espérant qu’il comprenne qu’il pouvait me laisser. Je savais que de toute façon, à ce moment-là, il ne pouvait rien pour moi. Il fallait seulement que j’attende que mon corps se décident à guérir. J’essayais donc de respirer très calmement, et profondément, afin de ralentir mon rythme cardiaque. Une fois celui-ci calmé, je sentais que mes muscles s’étaient eux aussi quelque peu décontracté. J’arrivais à un peu plus bouger. Je m’étais alors, tant bien que mal, quelque peu redressée, afin de chercher Theo du regard. Mais, ce n’était pas lui que j’avais tout d’abord aperçu. Il s’agissait de trois hommes, enfin, il n’avait que l’apparence physique c’est à dire un corps normal avec deux bras et deux jambes, qui me faisait dire qu’il s’agissait d’hommes. Leurs visages étaient recouvert par des masques. Je les regardais alors se diriger vers cette créature qui m’avait attaquée quelques minutes plus tôt, et, ils avaient plantés une seringue qui me paraissait alors immense dans le coup. Le corps de cette créature qui était alors déjà bien amochée se retrouvait allongé au sol, inerte. Ils venaient de le tuer, et, ils se rapprochaient ensuite doucement de moi. J’essayais donc de me relever, mais, impossible, mon corps ne suivaient pas les envies de mon esprit. J’espérais alors que Theo vienne une nouvelle fois m’aider, me sauver. Cela semblait devenir une habitude entre nous, qu’il me sauve, je lui étais plutôt redevable. Le jeune homme ne s’était d’ailleurs pas fait prier pour arriver et s’interposer entre ces hommes à masque et moi. Je les voyais alors se battre de nouveau, mais, trois contre un, ce n’était pas forcément facile pour Theo. Il s’était alors retrouvé au sol assez rapidement. Inquiète, j’essayais de voir s’il n’avait rien de grave, seulement, je ne pouvais pas m’approcher au risque de me faire tuer en vu de l’état dans lequel j’étais. Néanmoins, après avoir affligé quelques coups à Theo, ces personnes, ces choses avaient disparus. Ils étaient parti. Je ne comprenais rien de ce qui venait de se passer, entre cette créature totalement nouvelle qui avait fait son apparition, ces trois hommes qui l’avaient tués puis étaient parti, je ne comprenais pas ce qui se passait. Mais, pour le moment, ces questionnements n’étaient pas ma priorités. « Theo ? » dis-je doucement. Je commençais à reprendre quelques forces pour au moins pouvoir l’appeler. Je savais que je n’avais pas besoin de hausser la voix pour qu’il m’entende, mais, j’espérais qu’il était toujours conscient, se trouvant allonger au sol. Bien sûr, je savais que ce n’était pas un simple coup qui allait le tuer. Si je l’appelais c’était plutôt pour qu’il vienne m’aider. Je souhaitais partir de cette endroit. Malheureusement, mon corps ne me laissait pas la chance de pouvoir le faire seule.

« Ça va aller, ne t'en fais pas. Faut le temps. » Après ces paroles, Theo avait fini par me porter, de la façon dont on porte les princesses, c’était ce que m’on père disait lorsque j’étais plus jeune et qu’il porte ma mère, ma soeur ou même moi de cette façon. Oui, c’est vrai que cette scène faisait vraiment prince qui sauvait sa princesse, mais, les histoires toutes roses, non, ce n’était pas du tout mon genre. Je préférais l’action, le sang etc. Bien plus intéressant, qui correspondait bien plus à mon caractère, ma façon de penser et d’agir. Theo m’avait alors posé au sol, d’une douceur extrême. Je pouvais sentir qu’il s’inquiétait pour moi, pour mon état. C’était d’ailleurs la première fois que je ressentais cela. Même lorsqu’il m’avait aidé avec ce wendigo, je n’avais pas ressenti cela. Peut-être que c’était dû à notre relation naissante. Peut-être même des sentiments. Je ne savais pas trop. Theo était assez difficile à cerner au niveau des sentiments malgré la capacité à sentir les sentiments d’autrui. Il semblait avoir une carapace, qui était impénétrable. Pourtant, cette fois-ci, c’est comme si cette carapace avait laissé une petite ouverture. Peut-être une faiblesse. Certain prendraient cela comme moi une faiblesse. Moi, bien que je n’étais pas cette fille sentimentale, très ouverte etc. Je ne voyais pas cela comme une faiblesse. Au contraire, le fait d’être très pudique me faisait penser que ceux qui se montraient, s’ouvraient était très courageux, loin d’être faible. « Je ne peux pas accélérer ta guérison, sinon je le ferrais. Évite pour le moment de bouger, tu vas te faire mal. » Oui, il ne pouvait pas m’aider. Il n’était pas alpha. Il me semblait que seuls les alpha avaient la capacité de guérir car, cela demandait énormément, afin d’atténuer la douleur d’une personne, ils l’a prenait, pour eux. Seuls des alpha pouvaient se permettre cela. Du moins, c’est ce que je me disais. Je n’avais jamais essayée de le faire, et, je ne comptais pas réellement essayer. A moins que Stiles soit sur le point de mourir, ou alors mon père. Voilà les deux seules personnes pour qui je pouvais faire ce genre de choses. Bien que j’étais devenue proche de Theo, pour le moment, s’il y avait des personnes pour qui je voulais vraiment souffrir, c’était ces deux là. Sa réflexion m’avait malgré tout fais quelque peu rire. Il m’avait conseillé de ne pas trop bouger, sans réellement penser qu’à ce moment-là, j’étais bien trop faible pour essayer quoi que ce soit. J’avais beau sentir mes muscles se décontracter, cela me fatiguait énormément. Je ne comprenais d’ailleurs pas pourquoi. « Franchement, tu trouves vraiment que j’ai l’air de pouvoir bouger ? » répondis-je tout en riant légèrement. C’est sur, je ne comptais pas aller danser pour ce soir. Je n’aimais pas cette situation, être faible. J’avais l’impression de dépendre de Theo à ce moment-là. J’essayais donc de me concentrer sur faire marcher mes muscles, me réveiller en quelque sorte, plutôt qu’être ainsi. « Tu sais que t'a failli y passer quand même. On aurait fait quoi sans toi hein ? » A cette réflexion, j’avais légèrement souri. Voilà qu’il me prouvait encore en quelque sorte qu’il s’inquiétait pour moi. Je dois l’avouer, cela me faisais plaisir. Encore une preuve que notre relation allait bien plus loin que de ne simplement coucher ensemble. Même si l’on ne disait rien. Même si l’on ne voulait pas se l’avouer, les sentiments commençaient à rentrer en jeu entre nous, cela était évident. « Eh bien, je pense que tu te serai suicidé si j’étais morte, tu ne pourrais pas vivre sans moi. » dis-je en essayant de prendre un ton très sérieux. Non, ce n’était pas parce que j’étais faible que j’en perdais mon ironie pour autant, cela n’allait pas changer. Comme je disais toujours, j’avais réappris à être humaine avec le roi du sarcasme, cela était donc évident que la plupart du temps, je parlais sur le ton de l’ironie ou du sarcasme, même dans ce genre de situation. Puis non merci pour que l’on se plaigne de ma situation. Je savais qu’il fallait juste attendre, comme il avait dit, ce n’était qu’une question de temps avant que je ne puisse entièrement guérir. Et, je sentais que mes capacités de coyote-garou prenaient de plus en plus effet.