Don't be scared cause I'm your body type feat. Bradley
Recherche de liens ?
Tu as l'idée parfaite d'un lien en tête mais à la flemme de créer un scénario? Le sujet de recherche de lien est pour toi !!! C'est dans ce sujet que tu trouveras ton bonheur!
Tandis que la sonnerie retentissante de l'université signalait la fin de la première période de cours et la pause déjeuner, que les couloirs commençaient à vrombir des discussions futiles des autres étudiants, je quittais à peine l'amphithéâtre où mon dernier cours de la matinée s'était déroulé. Les gens ont l'habitude de dire que la vie à l'université est différente que celle du lycée, mais croyez-moi, quand la sonnerie retentit, c'est toujours le même scénario, tout le monde se précipite à la porte, les couloirs sont bondés d'élèves qui ne font attention à rien, pour se frayer un chemin là-dedans, il n'y a que deux solutions : soi être suffisamment agile et petit pour se frayer un chemin parmi les élèves, soi jouer des coudes et se dégager le chemin. Pour ma part, même si les deux solutions m'étaient applicables, je préférais jouer des coudes, je n'avais jamais été du genre à m'écraser devant les autres.
Alors que je progressais dans le couloir en bousculant sans vergogne ceux qui avaient l'audace de rester devant moi, je pouvais commencer à apercevoir l'enseigne de la cafétéria. La queue était trop longue pour pouvoir espérer s'installer rapidement et alors qu'un soupir de lassitude m'échappa, je plongeais ma main dans la poche de mon jean, récupérant mon portable, alors que je tenais la lanière de mon sac à dos de l'autre. Consultant mes messages et répondant à quelques-uns d'entre eux tout en avançant au rythme d'un escargot dans la file, l'un d'entre eux attirant davantage mon attention que les autres.
Ce message venait de Bradley, la jolie blonde que je croisais à chaque coin de rue et toujours suivi de prêt par son grand copain Greenberg, me proposant de manger avec elle. Au fil de nos rencontres, involontaires, c'est important de le préciser, nous avions finalement sympathisé et elle suscitait un intérêt particulier chez moi. Je savais qu'elle n'était pas vraiment humaine, pour moi, c'était une évidence, mais elle ne semblait pas le savoir, mais ce qui me rendait curieux, c'était de savoir ce qu'elle était, parce que je n'avais jamais rencontré personne comme elle, et pourtant, j'avais fait de drôles de rencontres à Londres. Le message disait aussi qu'elle serait seule ce midi, ce qui était un bon point, en dehors de quelques entrevues, je n'avais jamais vraiment eu l'occasion de me retrouver seul à seule avec Bradley.
La file avait finalement suffisamment avancée pour que j'envisage de prendre un plateau et de me servir. Tout en récupérant un bol de salade, j'inspectais la cafétéria à la recherche de la chevelure blonde de Bradley, comme à son habitude, elle était dans un coin discret de la cafétéria, assez loin des autres pour pouvoir parler sans avoir la crainte d'être épier par la table à côté. Après avoir fini de me servir, je me rendis directement à la table où était installé la jeune femme. Alors que j'arrivais dans son dos, les mains chargées de mon plateau, je ne pus m'empêcher de lui lancer un petit pic tout en commençant à m'installer à côté d'elle.
"Alors, jolie blonde, je te manque tant que ça pour que tu me demandes de manger avec toi ?" Lui dis-je simplement avec un sourire charismatique tout en déposant mon plateau sur la table avant de déposer mon sac au pied de ma chaise et de m'asseoir.
AVENGEDINCHAINS
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Bradley Davis
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Jeu 17 Sep - 17:03
I found Strenght when im with you
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Jackson ✧ Bradley
J’avais un cours d’éducation physique ce matin-là, et c’était franchement le cours que je détestais le plus. Je pouvais facilement faire du jogging, mais lorsqu’il était le temps de jouer à tout sport d’équipe, c’était la catastrophe. Lorsque l’enseignant avait mentionné qu’on allait plutôt aller dans la salle d’entrainement pour un peu de musculation, j’avais été soulagée quelques secondes et fut prise de panique lorsque je réalisai que c’était probablement la pièce qui contenait le plus de miroirs de toute l’université. J’inspirai profondément, avala deux de mes pilules magiques et entra dans la pièce, accompagnée d’une amie. La médication semblait faire effet, car mis à part les halos qui entourait tout le monde & même moi, je ne vu aucun yeux lumineux. Un stress de moins pour cette journée qui débutait. Après le cours, je me dépêchai d’aller dans le vestiaire des filles pour prendre une douche. C’est à ce moment que je fus aux prises de visions. Une serviette enroulée autour du corps, j’étais devant le miroir et tentais de démêler mes cheveux lorsque j’aperçus tout au fond de la pièce deux yeux rouges. Je fermai les yeux et décida de m’habiller et de ne plus regarder dans la glace.
Je sortit rapidement du vestiaire et mon téléphone en main, j’envoyai un texto à Jackson. Si t’es disponible, ça te dit de manger avec moi ce midi?. Je n’avais pas voulu lui dire que j’étais paniqué, pauvre lui, il avait déjà assisté à l’une de mes crises et n’avait rien pu faire. Tout ce que je savais c’était que sa présence m’aidait à me calmer. Je passai par le local du journal pour y laisser mon sac et me dirigeai vers la cafétéria. J’étais arrivé assez tôt pour ne pas avoir à faire la file trop longtemps et c’était parfait, car j’avais trouvé la table parfaite pour décompresser et je ne voulais pas qu’elle se fasse prendre. Lorsque j’arrivai à la caisse, je réalisai que je n’avais vraiment rien pris de très santé. En fait, j’avais que des desserts sur mon plateau. Je lançai un sourire confiant à la caissière, paya et me dirigea vers ma table. J’en oubliai d’éviter de regarder par la fenêtre et aperçu des yeux lumineux à plusieurs endroits dans la pièce. Mon attention fut portée presque automatiquement vers des yeux d’un bleu si clair qu’il me faisait pensé à l’océan. Je n’avais pas besoin de regarder la personne à qui ils appartenaient directement pour savoir que c’était Jackson qui arrivait. « Alors, jolie blonde, je te manque tant que ça pour que tu me demandes de manger avec toi ? » Comme a son habitude, Jackson n’avait pas manqué d’essayer de détendre l’atmosphère tout en la rendant tendue et j’avais bien failli cracher ma gorgée de lait lorsqu’il m’avait parler. Je n’étais pas remis de ma matinée au centre athlétique, mais déjà, j’avais l’impression que mon cœur reprenait un rythme normal. La meilleure solution en tant de crises était bien de rire un peu. « Très drôle. Je t’ai proposé, car je ne voulais pas que tu sois obligé de t’asseoir avec eux. » Je pointai l’équipe d’échec de l’université et lui lança un clin d’œil. Bien qu’il représente tout ce qui me terrifiait lorsque je regardais dans la fenêtre de la cafétéria ou alors un miroir, je ne savais pas pourquoi, je n’avais pas peur en sa présence.
Pendant les deux où j'avais vécu à Londres, j'avais moi-même appris à développer mes talents de loup-garou, si bien que j'étais pratiquement capable de distinguer chaque émotion à son odeur. La plupart du temps, je devais en faire abstraction pour ne pas être submerger par les senteurs diverses que je pouvais percevoir à l'université, entre l'amour, l'excitation, la colère, la peur, la haine, le panel était aussi large et varié que l'imagination peut l'être. Quand j'étais proche de Bradley, les odeurs que je ressentais étaient généralement les mêmes, la peur, l'incompréhension, l'angoisse, puis la sérénité, comme si elle se sentait en sécurité. J'ignorais de quoi elle avait peur, mais j'avais depuis longtemps compris que c'était sûrement en rapport avec ce qu'elle était, quoi qu'elle soit. Je pouvais la comprendre, elle devait sûrement être confronté à des phénomènes qui lui paraissaient étranges, elle qui était dans l'ignorance de ce qu'elle était et du monde parallèle qui se trouvait à un cheveu de son monde.
C'est triste à dire, mais au lycée, je n'aurais sûrement même pas remarqué Bradley... Elle était la fille un peu bizarre, un peu folle, que tout le monde évitait et que les plus populaires victimisaient. Depuis le lycée, j'avais bien changé et surtout, le surnaturel expliquait souvent les comportements étranges que certains pouvaient avoir, difficile après ça de les traiter d'aliénés. Pourtant, c'est ce que Bradley elle-même devait penser, qu'elle était bizarre, qu'il y avait quelque chose qui clochait chez elle. Plusieurs fois, je l'avais vu prendre des médicaments, j'ignorais à quoi ils servaient, mais j'avais horreur de ça, mais je ne pouvais pas lui balancer de but en blanc qu'elle n'était pas humaine, que j'étais un loup-garou et qu'on vivait dans un monde peuplé de créatures plus flippantes les unes que les autres, parce que ça, c'est suffisant pour devenir vraiment fou. Et puis j'ignorais si elle était aussi innocente que ce qu'elle voulait bien admettre, peut-être qu'elle était consciente de tout ça, de sa nature, de la mienne et de celle du monde dans lequel nous vivions. C'était impossible de déterminer si elle connaissait ou non la vérité, alors je gardais le silence et j'attendais, qu'elle fasse le premier pas ou qu'elle se trahisse, peu importe, tôt ou tard, ça finirait par arriver.
Pour l'heure, j'étais assis à côté d'elle, mon plateau devant moi. « Très drôle. Je t'ai proposé, car je ne voulais pas que tu sois obligé de t'asseoir avec eux. » Me dit-elle tout en désignant une table, à quelques mètres de la nôtre, où l'équipe d'échec de l'université s'était réunie pour manger. Cette table réunissait à elle seule un Q.I suffisamment élever pour découvrir, au choix, le voyage dans le temps ou le déplacement instantané par téléportation. Le clin d'œil qui suivi les paroles de Bradley m'arracha un sourire, mais je répliquais presque instantanément à son pic. "L'équipe de geeks là-bas ? Arrête, si je traînais avec eux, ça deviendrait les mecs les plus côtés de l'université." Lui dis-je avec un sourire narquois, tandis que je glissais une frite entre mes lèvres pour en grignoter la moitié avant de poursuivre, toujours sur le ton de la taquinerie. "Et puis, si je ne traînais pas avec toi, c'est toi qui finirait là-bas, moi je serais.... Là-bas." Ajoutais-je tout en parcourant la cafétéria du regard avant de désigner, du bout de ma frite à moitié manger, la table où se trouvait l'équipe football américain de l'université, accompagnée, bien évidemment, par les pom-pom girls. Classique.
Bien sûr, c'était de l'humour, même si c'est sûrement ce qui se serait produit il y a quelques années en arrière, dans un scénario ou je n'étais pas devenu un loup-garou, ou je ne m'étais pas transformé en kanima, ou je n'avais pas tué d'innocents et, forcément, ou je n'avais pas passé deux ans de ma vie à me remettre en question. Mais m'imaginer ce que ma vie aurait pu être sans cela n'était pas vraiment le but de la manœuvre, je voulais faire sourire Bradley, je voulais qu'elle se sente mieux. Reportant mon attention sur elle, je la fixais alors avec mon sourire de séducteur, un sourcil légèrement haussé dans une attitude taquine, avalant la fin de ma frite sans la quitter des yeux, amusé.
AVENGEDINCHAINS
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Bradley Davis
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Lun 21 Sep - 21:20
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Jackson ✧ Bradley
« L'équipe de geeks là-bas ? Arrête, si je traînais avec eux, ça deviendrait les mecs les plus côtés de l'université. » Je me retins pour ne pas rouler les yeux. Jackson était très charmant et fallait admettre qu’il était du vrai « bonbon pour les yeux » mais rien au monde ne pourrait rendre l’équipe d’échec de l’université populaire - même le président des États-Unis ne ferait pas monté la cote de ces jeunes auprès de leurs confrères « Et puis, si je ne traînais pas avec toi, c'est toi qui finirais là-bas, moi je serais.... Là-bas. » Bon, cette fois j’ignorais si je devais me sentir insulter ou pas. J’étais donc si chanceuse que ça qu’il soit vu en ma compagnie? Je savais bien que tout le monde racontait des trucs à mon sujet, mais de là croire que je pouvais me retrouver assise avec Jason Maxwell et compagnie, bien qu’ils soient super sympathiques, me faisait réellement douter de mes capacités sociales. Étais-je vraiment en train de me fâcher pour cette remarque stupide alors que j’avais moi-même ouvert la porte pour ce genre de commentaire. Je regardai Jackson droit dans les yeux tout en lui volant une frite « T’as raison et je serais leur reine. » Je comprenais très bien que je n’étais pas le stéréotype de la petite blonde stupide que tous les mecs semblaient rechercher – oui, j’avais des problèmes, non ce n’était pas des problèmes normaux pour une adolescente de mon âge… Mais certainement, je n’étais pas sans valeurs et ce n’était pas Jackson qui allait détruire le peu d’estime que j’avais de moi-même. J’avais vécu assez d’intimidation dans ma vie, au lycée et pendant mes premières années à l’université – je n’allais pas laisser un simple commentaire innocent m’affecter, même si c’était plus difficile que je le croyais. Je savais bien que Jackson ne voulait pas être méchant, mais je savais très bien aussi qu’il n’avait pas été des plus sympathiques avec Greenberg lorsqu’ils étaient au lycée. J’osai prendre une seconde frite, le repas de Jackson étant définitivement plus équilibré que le mien. J’avais encore du mal à oublier ce qui s’était passé pendant mon cours et toutes les couleurs flamboyantes que j’avais pu apercevoir dans ma journée.
« Est-ce que tu as cours cet après-midi? » Je n’avais pas l’intention de rester à l’université cet après-midi-là et honnêtement, je crois que j’avais uniquement envie de m’enfermer dans le noir et ignorer tous mes problèmes. Je pris mon Iphone et au moment où je posais les yeux sur l’écran, toujours verrouillé, deux yeux orangés apparurent ce qui me fit me retourner automatiquement. Mon cœur qui avait retrouvé un rythme normal recommença à battre rapidement et instinctivement je fouillai dans mon sac pour d’autres calmants. Réalisant que je ne pouvais pas les prendre immédiatement sans risquer d’affreux effet secondaire, je sortis la main de mon sac sans sortir la bouteille de pilule. Je me retournais vers mon plateau et avala un gros morceau de gâteau au chocolat. C’était définitif, je m’enfermerai dans le noir toute la journée, lisant un bon roman dans mon lit avec mon cher Aramis à mes côtés. Je réalisai soudainement que j’agissais une fois de plus de manière étrange devant Jackson et replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille, je cherchai une excuse. « Désolée, je crois que je viens d’apercevoir quelqu’un que je déteste. » Techniquement, ce n’était pas un mensonge, l’un de mes ex était définitivement dans la pièce et il était très certainement un véritable trou du cul. « Je croyais pourtant qu’il avait quitté la ville. » Évidemment quitter la ville, ne voulait pas nécessairement dire qu’il quitterait l’université. Et cela ne voulait pas dire que j’allais avoir à lui adresser la parole. Bien qu’il ne soit pas responsable de mes crises d’hallucinations, sa simple présence était responsable de certaines de mes crises d’angoisses.
La réplique de Bradley m'arracha un sourire, alors qu'elle me volait une frite. Malgré les problèmes qu'elle pouvait avoir et son anxiété, je pouvais encore la sentir, Bradley était le genre de personne, le genre de fille qui trouve toujours le mot pour vous faire sourire. Au fil de nos discussions, j'avais finie par me rendre compte qu'elle était bien plus qu'une jolie blonde un peu spéciale, mais qu'elle était une personne à la fois fragile et pleine de force, j'admirais sa détermination, elle qui affrontait sûrement le sarcasme de nos camarades et les regards suspicieux chaque jour, alors que moi, j'avais toujours tout fait au lycée pour préserver les apparences. "C'est vrai, je suis sûr que tu ferais un malheur avec une couronne et un sceptre, ton armée de geeks formant un tapis de corps sous tes pieds pour que tu n'ais pas à déposer tes précieux souliers sur un sol foulé par la lie de ce monde." Lâchais-je en riant ouvertement. J'espérais que la remarque, autant que mon rire, arracherait un sourire à la jolie blonde, qu'elle comprennes mes remarques n'étaient pas destinées à la blesser. Cela aurait pu être le cas lorsque j'étais au lycée et encore, je me serais montré bien plus méchant, mais je n'étais plus cet adolescent provocateur et imbu de lui-même que j'avais été, qui n'hésitait pas à sacrifier les autres sur l'autel de sa perfection. Tout en prenant une nouvelle frite que j'enfournai dans ma bouche, je donnai un petit coup d'épaule à Bradley "Je déconne Brad', si t'étais pas là, avec la réputation que je traîne derrière moi, c'est là-bas que je finirais. Dis-je tout en désignant une table au plus profond de la cafétéria, la table abandonnée que personne ne voulait, près de la poubelle, recouvertes des déchets que les gens jetaient maladroitement vers la poubelle en passant, mais qui n'y atterrissaient pas.
Tandis que la discussion semblait s'en tenir là pour le moment, j'en profitai pour commencer à manger, mon repas n'était certes pas le plus équilibré qui soit, même s'il l'était davantage que ce que l'on pouvait trouver sur le plateau de Bradley. Une portion de frites, un cheeseburger et une bouteille d'eau, voilà ce qui constituait mon repas pour ce midi. Attrapant mon cheeseburger, je mordis dedans et continua de manger jusqu'à ce que la voix de Bradley se fasses entendre de nouveau. « Est-ce que tu as cours cet après-midi? » La réponse était oui, pourtant, je n'avais pas envie de quitter Bradley en la sachant dans cet état et je ne pouvais pas lui dire que je sécherai les cours pour rester avec elle, je savais qu'elle ne me laisserait pas faire. "Je viens de sortir de mon dernier cours, je suis dispo pour le reste de l'après-midi, tu veux qu'on fasse un truc ?" Demandais-je à la jeune femme. Je venais de lui mentir, bien sûr, mais c'était un petit mensonge, inoffensif et pas important, mais il était hors de question que je la laisse seule. C'est alors que Bradley, qui consultait son téléphone, sursauta, comme si elle venait de voir un fantôme, j'en fis instinctivement de même en faisant le tour de la cafétéria du regard, cherchant ce qui avait pu l'effrayer. Je percevais d'autres créatures autour de nous, mais parmi le flot de personnes présentes dans la cafétéria, les trouver était impossible. Qu'avait-elle vue dans son écran qui m'avait échappé ? « Désolée, je crois que je viens d’apercevoir quelqu’un que je déteste. »
Alors que j'étais plongé dans mes songes, je finis par remarquer que les ongles de ma main gauche, dissimulée sous la table, avaient été remplacées par les griffes acérées du loup-garou que j'étais. Prenant une inspiration puis expirant doucement, elles se rétractèrent lentement pour redevenir des ongles. Me tournant à nouveau vers Bradley, je déposais sur elle mon regard inquisiteur, celui qui signifiait dis-moi la vérité. "Quelqu'un que tu connais, tu es sûre ?... Qu'est-ce que tu me caches, Brad' ?" Demandais-je à la jolie blonde en la fixant droit dans les yeux, à l'écoute de ses battements de coeur. Si elle me mentait, je le saurais.
AVENGEDINCHAINS
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Bradley Davis
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Mar 13 Oct - 23:37
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Jackson ✧ Bradley
J’avais du mal à imaginer Jackson seul à une table. Peut-être que j’en savais moins sur lui que ce que je croyais. Je voyais bien qu’il disait ça pour me faire comprendre qu’il n’était pas sérieux – un peu comme s’il avait remarqué mes craintes, il semblait toujours savoir quand un truc n’allait pas bien. « Je viens de sortir de mon dernier cours, je suis dispo pour le reste de l'après-midi, tu veux qu'on fasse un truc ? » Je ne saurai dire pourquoi, mais j’avais l’impression qu’il n’était pas totalement honnête avec moi. Je ne voudrais pas qu’il se mette les pieds dans les plats pour moi, mais en même temps, je ne suis pas responsable de ses mauvaises décisions. Depuis si longtemps, j’avais été prise au piège à ne faire des trucs qu’avec Saleem et Andrew, je ne pouvais pas refuser l’opportunité de faire des trucs différents. J’allais lui répondre quand j’ai regardé sur mon téléphone et que j’avais vu cette chose qui m’hante de plus en plus. Jackson ne crut pas une seule seconde à mon histoire et il me le fit savoir presque aussitôt que j’eut lancé mes paroles. « Quelqu'un que tu connais, tu es sûre ?... Qu'est-ce que tu me caches, Brad' ? » Je lui cachais un truc oui, mais je le cachais au trois quarts du monde dans ma vie, même Andrew en ignorait une bonne partie et jamais je n’avais parlé du genre d’hallucinations que j’avais à Saleem. J’haussai les épaules tentant de garder le sourire « Saleem doit t’en avoir parlé, non? »
J’enfouis la main dans mon sac et en sortie les 5 bouteilles de médicaments qui me suivaient partout où j’allais et je les déposai sur la table. À quoi bon me cacher... Je pointai la première et lui dis : « Celles-là, c’est pour réduire mes migraines » je pointais la seconde mentionnant qu’elles étaient pour contrer les effets secondaires de la première, je pointai la troisième et expliqua une fois de plus pourquoi j’en avais besoin. « Celles-ci sont pour l’anxiété, celles-là pour les nausées et puis finalement celles-ci » je pointai la petite bouteille que je détestais le plus « sont pour mes hallucinations ».
Wow, je n’avais jamais été aussi directe à ce sujet. Mais il devait déjà s’en douter – il connait Saleem et celle-ci n’est pas toujours des plus discrète et puis s’il ne le savait pas – j’avais comme cette impression que je me devais d’être honnête avec lui. « Alors oui… Je cache des choses, mais qui aurait vraiment envie de traîner avec la fille qui a des hallucinations pratiquement chaque jour » Je baissai les yeux, j’aurais peut-être mieux fait de continuer dans mon mensonge, après tout l’autre idiot était assis à l’une des tables derrière nous. Je rangeais les quatre premières bouteilles et ouvrit la dernière. « Tu comprendras que je n’ai rien vu de réel…Ça ira mieux dans quelques minutes ». Et hop une dose de plus dans le corps. Je n’avais pas vraiment envie d’éterniser le sujet, mais je savais très bien que je ne pourrais pas éviter et que c’était important pour les gens autour de moi de comprendre. Je soupirai une fois de plus « Ça a commencé au Lycée et depuis ça n’a jamais vraiment arrêté. » Je ne savais pas trop comment expliquer les hallucinations, mais je ne croyais pas qu’il avait besoin de savoir qu’il m’arrivait de le voir avec les yeux lumineux d’un bleu plus que brillant. Je ramassai ma dernière bouteille et la remis rapidement dans mon sac à main.
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