The way to love anything is to realize that it might be lost [ Malia ]



 
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The way to love anything is to realize that it might be lost [ Malia ]
Invité
Anonymous
Jeu 15 Oct - 8:26

The way to love anything is to realize that it might be lost
Mon arrivée était plutôt réussi. J'avais fais comme j'avais tout prévu, tout était calculé parfaitement. Mes « parents » étaient plutôt bons dans leur rôle bien que ces derniers ne se montraient que peu. Il ne fallait pas que d'anciennes connaissances de mes parents les remarques trop, sinon ma couverture sauterait forcément. J'avais bien sur pressentie que Stiles me causerais des ennuis, mais pas à ce point.La journée avait plutôt bien débuté. Pour le moment, de toute manière, je ne ferrais rien. J'étais un simple mec, qui avait quitté la ville pendant dix ans et qui était de retour, à vouloir reprendre contact avec ces anciens camarades de primaire. C'était un crime ? Pas à ce que je sache. Les doutes de Stiles le rendait, de toute manière, assez pathétique aux yeux des autres, ce qui au final, n'était que pour mon avantage, en vue de la superbe comédie que j'offrais. J'étais plutôt doué, sans me vanter.

La journée avait plutôt bien débuté. J'avais quelques cours en commun avec Scott, ce qui m'avais encore permis de pas mal me rapprocher de lui. Dans le fond, c'était un gars bien, je le pensais vraiment. Quel dommage qu'il soit Alpha. De toute façon, il était pour le moment encore pas en danger, tant que mes compères de l'ombre restaient où ils étaient...Enfin bref. Nous avions vaguement échangé sur ce qui c'était passé assez récemment, car c'était encore sur toutes les lèvres, cette histoire de collectionneur. Dans un sens, cela m'arrangeais bien tout ça, moi qui étais ici en émissaire, en repérage. Plein de créatures hors du commun devaient donc encore se trouver ici, à Beacon Hills après cette histoire.

« On dois se retrouver à la bibliothèque avec les autres, tu veux venir ? » Me demande soudainement Scott.
« Pourquoi pas ! » Ajoutais-je avec un petit sourire en coin, avant de me remettre dans mes cours. Encore un bon point. Quand la cloche sonne donc la fin du cours, nous nous dépêchâmes de rejoindre la bibliothèque après un vague tour à la cafet prendre un truc à manger. Vous étiez déjà tous là. C'était assez étrange pour moi de me retrouver dans un groupe. C'est ce que j'aurais aimé, plus jeune. Avoir une bande de potes comme ça... Mais j'avais jamais eu cette chance. Bon maintenant, c'était pas la première fois que je vous retrouvais mais cela me faisais toujours cette impression étrange. Mon regard ce pose par automatisme sur toi. Je m'entendais je pense le mieux avec toi, il faut dire que c'est normal, nous étions tout deux coyotes, bien que tu ne le saches pas encore, et tu étais sans doute la moins méfiante à mon sujet que les autres. Et puis j'appréciais de toute manière ta façon d'être, donc forcément ça aidait. Je finis par poser mon regard sur ce que tu trafiquais, voyant que tu en bavais sur deux choses : des maths et également un bouquin de code de la route traînait entre deux pages :

« Tu n'as pas réussi tes derniers passages au code ? » Te demandais-je avec toujours ce sourire fin et séduisant sur les lèvres, amusé par ta volonté à réussir même si t'avais beaucoup de difficulté. Bon après, je ne savais pas que tu avais eu un accident de voiture, ce qui te rendais assez nerveuse au volant. Donc forcément, je me posais des questions.
« Donne-moi ça, tu as tout faux sur ton problème-là. » Ajoutais-je en prenant ton stylo des doigts, effleurant ces derniers par l'occasion. Je sens le regard de Stiles sur moi, a ce moment précis et je ne puis que rire intérieurement. Il était pitoyable à essayer de te garder pour lui alors qu'il t'avais laissé pour une autre, de ce que j'avais entendu, minable. Et de toute manière tu étais trop bien pour lui, à mes yeux.

« Regarde, si tu écris ça comme ça, le résultat sera forcément négatif, pas positif. » Expliquais en te réécrivant le calcul sur le coin de ta feuille.
AVENGEDINCHAINS
Invité
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Invité
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Jeu 15 Oct - 9:52

Theo & Malia
Cette histoire de collectionneur est derrière moi et j’en suis bien heureuse. J’ai cru que j’allais devenir folle là-bas. je ne supporte pas d’être enfermé, je crois bien que je suis ce qu’on appelle claustrophobe. Il faut dire que quand on a vécu huit ans dans une forêt, on a besoin d’un minimum d’espace vital. En tout cas, c’est ce dont j’ai besoin. Je ne supporte pas d’être entre quatre murs trop étroits. Je n’ai plus envie d’y penser maintenant. Le plus compliqué maintenant, c’est de reprendre une vie normale. J’ai du retourner à la faculté et suivre les cours. Ce n’est pas toujours facile, je reste sur mes gardes, j’ai du mal à me détendre, même avec mes amis autour de moi. J’ai toujours peur qu’un de ces malades débarquent à nouveau. Il faut que je me détende. Ouais, c’est ça, il faut que je me détende. D’ailleurs, j’ai bien l’intention d’essayer. Stiles m’a envoyé un message, me signalant qu’ils allaient tous travailler à la bibliothèque et que bien entendu, j’étais invitée à me joindre à lui. Bien entendu, j’ai accepté. Je n’ai aucune raison de rester seule, alors qu’ils seront tous là-bas.

Je passe la lanière de mon sac sur mon épaule avant de me diriger vers la bibliothèque. J'ai encore du mal à me faire au monde qui m’entoure à la fac. Je suspecte tout le monde et le fait d’avoir des sens plus développés que les autres ne m’aide pas forcément. Je sens la moindre once de nervosité et ça me rend moi-même nerveuse. Ce n’est jamais bon quand je suis nerveuse, je l’ai appris à mes dépends. Il faut que je me détende. J’arrive enfin face à mes amis et mes nerfs sont un peu moins tendus. Je ne suis pas tout à fait sereine, mais c’est déjà mieux que quand je suis seule. Je  m’installe en face de Stiles et lui adresse un petit sourire. Je peux voir dans la façon qu’il a de me regarder qu’il s’inquiète. Je n'aime pas qu’on est pitié de moi, mais je suppose que c’est ce que font les gens qui tiennent aux autres.

J’ai déjà éparpillé mes affaires partout quand Scott & toi faites votre apparition. Je relève à peine la tête quand vous vous installez. Je suis entrain de m’écorcher sur un problème de math. Je ne comprend vraiment rien à ces trucs-là. C’est tellement compliqué pour pas grand chose. Tu t’installes à côté de moi et ce n’est que quand tu m’adresses la parole que je daigne lever la tête vers toi. Je grimace quand tu parles de code. J’ai vraiment du mal avec ça aussi. Je ne peux pas rester derrière un volant sans me mettre à paniquer. Des flash-back de l’accident n’arrêtent pas de me revenir. Ça m’empêche de me concentrer et j’manque de foncer dans le premier truc à ma disposition à chaque fois. Autant dire que je ne risque pas d’avoir mon permis tout de suite. Ça m’énerve un peu d’ailleurs. J’aimerais tellement pouvoir être tranquille avec ça. « Les voitures ce n’est pas mon truc je crois. » ouais, je ne vois que ça comme explication.  

Tu parles de mon problème, sur lequel je bloque depuis un moment. « Les maths, ce n’est pas mon truc non plus » je t’adresse un petit sourire en haussant les épaules. Dis comme ça on dirait qu’il n’y a pas grand chose qui est mon truc. Puis tu me prends le stylo des mains pour m’expliquer la réponse à mon problème. Décidément, tu t’imposes toi. Ça ne me dérange pas tant que ça en réalité. Je suis comme ça aussi alors bon, au moins je sais qu’avec toi ça ne te choquera pas. J’observe ce que tu fais. J’sais pas trop si ça va m’aider, mais t’as l’air d’en être convaincu. « oh d’accord… ça donne un truc comme ça ?» dis-je en refaisant un autre calcul juste à côté, pour voir si j’ai bien assimilé le truc.  
The way to love anything is to realize that it might be lost
© groggy soul
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Invité
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Jeu 15 Oct - 11:48

The way to love anything is to realize that it might be lost
Oui, j'étais quelqu'un qui savait s'imposer, qui savait ce qu'il voulait et qui était surtout prêt à tout pour l'obtenir. Et je savais que tu étais du même genre que moi, cela se voyait, se ressentait. Bon après, on avait pas tout en commun, je mentirais si je disais cela. Tu avais passé une bonne partie de ta vie sous forme de coyote, ce qui n'était pas simple. Je me demandais bien comment tu avais réussi à t'en sortir, dans la vie de pure lycéenne à l'époque, et reprendre donc un rythme d'une simple jeune femme normal. Cela n'avais pas dû être simple, vraiment pas.

Mon attention se porte un court instant sur ton visage, avant de me concentrer à nouveau sur le problème qui très honnêtement, était simple comme bonjour. Je faisais tellement plus complexe dans ma filière que ça, c'était de la tarte à côté.
« Je vois. Tu y arriveras mais faut t'entraîner en dehors autrement, ça doit te stresser du coup tu n'arrives pas forcément à apprendre, cela arrive à beaucoup de gens » Ajoutais-je en jetant un coup d'œil à mon téléphone qui venais de vibrer. Rien de bien important, juste un message de mes soi-disant parents, que j'ignore donc. Ils avaient l'habitude de toute façon. Je finis par reposer mon regard sur les problèmes de maths qui me firent sourire un peu, te laissant donc me montrer si tu avais bien compris. J'observe le résultat avant de lancer :
« Oui, c'est ça ! Et tu fais la même chose avec les autres, en appliquant ce théorème et tu ne peux pas te tromper. Tu devrais te faire une fiche avec ces règles, code couleurs pourquoi pas, car tu y arriveras toujours si tu te souviens de ça. C'est primordial. »

De voir la façon dont tu regardais ton bloc-note, cela me fis légèrement sourire, à nouveau. Tu étais vraiment amusante comme fille, tu cherchais pas à impressionné par ton savoir , tes compétences et même faire la maligne même si t'y arrivais pas, non. Tu savais montrer tes faiblesses et quand tu ne savais pas quelque chose sans te prendre pour je ne sais quoi. J'aimais beaucoup ce trait de caractère. Je pris le café que j'avais pris, me calant sur le dossier de ma chaise en restant un peu silencieux, écoutant quand même d'une oreille attentive tout ce que pouvais dire les autres à la table. Petit à petit, certains partaient, d'autres avaient cours. Moi j'avais plus rien et je m'ennuyais déjà à crever. Je me rappelle alors de tes paroles, ce qui me fais alors te demander :
« T'as cours après ou pas ? Si non, tu ne veux pas aller ailleurs ? Faire quelque chose de plus intéressant genre je sais pas, t'entraîner ? » Lançais-je en faisant rouler mes clefs de voiture, un air assez espiègle sur le visage.

« A moins que t'ai envie de faire des maths toute la journée ou de regarder un futur couple roucouler sous nos yeux. » Et oui, j'étais pas stupide. Je voyais bien le petit manège de Lydia et Stiles, moi aussi. Je savais pas mal de choses et je savais que cela te gaverait au bout d'un moment de les voir faire. Même si vous n'étiez que des amis.
AVENGEDINCHAINS
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Jeu 15 Oct - 16:50

Theo & Malia
T'es là à côté de moi et je ne fais pas vraiment gaffe aux regards des autres sur nous. J’trouve rien de dérangeant là-dedans, si je devais faire gaffe à toutes les personnes qui s’arrêtent à côté de moi, je n’aurais pas fini. Puis t’as l’air sympa. Stiles a beau me dire de me méfier, j’y arrive pas. Il y a quelque chose chez toi qui me donne envie de te faire confiance et ce n’est pas donné à tout le monde. En général, je ne fais confiance à personne. Vieux réflexe que j’ai gardé des années que j’ai passé dans la forêt. Peut-être qu’au fond t’as quelque chose de spécial. Je me contente de hausser les épaules quand tu me dis que je devrais arrêter de stresser. Ouais. Facile à dire. Beaucoup moins à faire. Enfin, ça j’préfère le garder pour moi. Bien entendu. Puis j’essaie de me débrouiller toute seule et apparemment ça fonctionne. J’suis pas peu fière de moi. Pour une fois que je capte quelque chose aux maths. C’est un exploit. Je te souris et acquiesce « Je fais déjà ça, avec des stabilo, mais mon cahier de math est fluo maintenant » un peu comme au lycée. Les math c’est vraiment un truc que je n’arrive pas à assimiler, à croire que mon cerveau refuse catégoriquement ce genre d’informations.

Ce n’est pas faute d’essayer pourtant, mais ça ne veut pas. J’sais pas pourquoi je me suis entêté à prendre ça aussi à la fac. J’aurais pu supprimer cette matière de mon cursus, mais j’crois que je ne voulais pas m’arrêter sur un échec. Je continue à travailler sans vraiment faire attention au reste. Je voulais terminer ça pour être tranquille. Pas envie de passer ma soirée à travailler en plus de cette après-midi. Non, faut pas déconner. J’suis une coyote moi, j’ai besoin de me défouler un peu. Parfois, je relève la tête pour donner mon avis sur un sujet que j’entend par hasard avant de replonger mon nez dans mes exercices. Je fais souvent ça.

Puis c’est de nouveau ta voix qui m’fait sortir de mes pensées. Tu veux bouger. J’ai rien contre. Puis tu m’amuse bien avec ton sourire comme ça. J’arque un sourcil et fait mine de réfléchir. Mon visage se décompose légèrement quand tu parles du couple. Lydia & Stiles… j’ai beau ne plus être avec ce dernier j’ai encore du mal à digérer toute cette histoire, mais t’es pas sensé le savoir. J’peux pas t’en vouloir pour ça. « Qu’est-ce que tu proposes ? » demandais-je simplement, curieuse de la suite de ton programme. « J’ai rien de mieux à faire de toute façon, alors pourquoi pas. » finalement je range mes affaires et j’peux sentir le regard de Stiles sur moi. Quoi, je n’ai plus le droit de sortir maintenant ? J’suis une grande fille. « Mais t’as intérêt à ne pas me faire regretter mes maths, j’te préviens. » j’te lance ça alors que je me lève pour quitter la bibliothèque, un petit sourire sur les lèvres.  
The way to love anything is to realize that it might be lost
© groggy soul
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Jeu 15 Oct - 17:57

The way to love anything is to realize that it might be lost
J'avais bien remarqué que tu te méfiais pas de moi, cela m'avais même un peu surpris la première fois qu'on c'était rencontré, car une coyote était plutôt du genre à se méfier de tout mais là...Preuve que mes gênes de coyote ressortaient drôlement envers toi, pour que tu arrives à le savoir instinctivement pour m'offrir une confiance pareille. Bon, je ne dirais pas une confiance aveugle mais assez pour que tu envoies paître les avertissements de Stiles, que bien sur j'avais entendu grâce à mon sens aiguisé de l'ouïe, pour me suivre seule hors du groupe, pour aller je ne sais où. Dans un sens, cela me fis un petit quelque chose, au fond de l'estomac, ou a un autre organe proche. Cela me touchais un peu. Au moins j'avais droit à une certaine sincérité de ta part et cela me faisais vraiment plaisir, bien que je ne le dirais jamais ou peut-être qu'une fois, dans un moment de pure faiblesse. Je finis par t'offrir un sourire franc et toujours aussi charmant, quand tu acceptes ma proposition en ignorant complètement le regard cinglant de Stiles, qui était un peu abasourdie de voir ce qui se produisait sous ses yeux, sans qu'il puisse faire quelque chose.

« Et bien tu verras. Déjà tu vas me montrer comment tu conduis, car j'ai un peu la flegme de conduire donc c'est mieux si tu conduis. Et cela vas t'entraîner un peu . Et après je t'emmène fais quelque chose de plus palpitant que les maths, c'est promis. » Lançais-je d'un ton amusé, rangeant donc mes affaires dans mon sac, ainsi que mon téléphone dans ma veste de cuir. Je jette un coup d'œil sur le restant de la bande, croisant le regard vraiment pas commode de Stiles. Je ne me permets même pas un sourire en coins, rien. Il ne fallait pas que je rentre dans son jeu, sinon cela causerait des problèmes, je m'en doutais.

Nous marchâmes donc dans la faculté qui était assez immense, avant que je ne lance :
« Tu ne veux pas manger un truc avant qu'on parte ? » Demandais-je, en ayant remarqué que t'avais rien manger à la bibliothèque contrairement aux autres. Non pas que je faisais attention à tout mais bon. J'étais une personne assez observatrice, attentive à tout ce qui se passait et ce que je voyais. Je remarquais tout, quand des personnes étaient triste, mal à l'aise. J'avais vu que tu avais un peu tiqué quand j'ai eu le malheur de parler de Stiles et Lydia, mais bon. J'allais pas m'en excuser, car je m'en foutais franchement. Alors qu'on marchait dans le couloir, je remarque quelque chose qui était un peu louche, je ne sais pas trop quoi, mais je le remarque. Un bruit que je connaissais et que je ne pensais pas entendre maintenant. Non, ils ne pouvaient pas être déjà là ? Non. Mon esprit me jouais des tours. Une vague de chaleur me pris, alors qu'une douleur terrible me pris dans la tête, m'obligeant à me stopper net pour tenir ma tête. Merde, mais il se passait quoi là ?

« Merde, c'est quoi ce délire.. » Soufflais-je pour moi, avant de me redresser et aller vers les toilettes. Je me penche sur le robinet, essayant de faire abstraction aux grésillements mais rien à faire. Je m'asperge le visage d'eau avant que cela ne s'atténue doucement. Bordel ils foutaient quoi ces idiots ?!
AVENGEDINCHAINS
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Jeu 15 Oct - 18:19

Theo & Malia
Au final, il ne te faut pas de grand discours pour me faire lâcher mes cahiers. Je n’aime pas rester enfermer alors forcément si tu me proposes de bouger, je vais te suivre. Stiles a essayé de me retenir, mais je l’ai gentiment envoyé boulé. Parfois je me dis qu’il est culotté. J’ai l’impression qu’il veut me fermer du reste du monde, juste parce qu’il est inquiet. J’ai le droit de m’ouvrir au monde moi aussi, non ? C’est ce qu’il voulait au début il me semble, que je devienne quelqu’un de « normal » alors c’est ce que je fais et pourquoi pas avec toi ? T’as l’air plutôt sympa et puis c’est toi qui a proposé, j’vois pas pourquoi je devrais te rembarrer. Surtout que bon, je ne suis pas une jeune princesse en détresse, je peux très bien me défendre. Je quitte donc la bibliothèque, mon sac accroché à mon épaule.

Le pire c’est que tu me proposes de conduire. Je me fige un instant et te regarde. « Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée… je ne suis pas très douée derrière un volant. » il faut dire qu’à chaque fois que je touche un volant je suis hantée par les flash back de l’accident qui a tué ma petite soeur et ma mère, alors j’ai un peu de mal à me concentrer dans ce genre de condition. Je n’ai pas envie de faire n’importe quoi avec ta voiture. Manquerait plus que je fasse un accident. Je sais que je dois passer outre cette peur, mais je n’y arrive pas. On continue de marcher et j’essaie de me changer les idées. Tu parles de manger et je hoche négativement la tête. Non, j’ai pas faim. « ça va pour moi, mais on peut passer chercher quelque chose si t’as faim. » ouais à la limite, si toi tu veux quelque chose, je n’y vois pas d’inconvénient.

Soudainement tu deviens bizarre. Genre carrément bizarre. J’arque un sourcil quand tu disparais dans les toilettes. Qu’est-ce qui t’arrives ? Je reste sans bouger un instant me demandant ce que je dois faire. Puis finalement je m’approche près de la porte. « Oh, ça va ? » demandais-je prés de la porte des toilettes des hommes. Pas de réponse et sans réfléchir je pousse la porte, me fichant un peu du fait que je n’avais rien à faire ici. Je voulais juste savoir si tu allais bien, je n’avais pas l’intention de mater. Puis de toute façon ce n’est pas la première fois, à Eichen House j’aimais bien squatter les salles de bains des mecs, l’eau y était plus chaude. Je m’arrête à quelques pas de toi, j’peux sentir que quelque chose ne va pas. Ton odeur à changer et ça m’intrigue. « Hey, tu te sens bien ? »
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© groggy soul
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Jeu 15 Oct - 18:43

The way to love anything is to realize that it might be lost
En effet, c'était culotté de sa part de vouloir te retenir comme il venait de le faire alors qu'il était le premier de base, à vouloir que tu refasses ta vie aussi. Mais il faisait surtout ça à cause de moi en particulier, car Stiles doutait de moi, doutait de ce que je pourrais te faire ou de ce qui pourrais tout bonnement se passer. Car oui, tu me faisais confiance et cela l'étonnait, te connaissant. Mais c'était comme ça, il pouvait rien y faire et c'est pas lui ou ces vulgaires petites intimidations minables qui me ferraient ne plus m'approcher de toi ou un truc comme ça. En plus, je t'aimais bien alors, je voyais pas pourquoi je le ferrais tien. Et puis de toute façon , qu'est-ce qu'il ferrait ? Rien. Il pouvait rien contre moi. Il me touchait, il risquerait de s'en souvenir même si je ferrais mon possible pour l'éviter. Je n'étais pas là pour faire un carnage, pas encore. Stiles goûterait à ma colère plus tard,s'il me cherchais trop. C'était certain.

Je n'avais pas eu le temps de répondre à tes paroles, que cette crise me pris. Ce n'était pas la première fois mais cela n'annonçait rien de bon. Fallait que je les retrouve pour qu'ils m'aident. Pas étonnant aussi, avec ces expériences qu'ils avaient fait, j'étais pas normal dans le principe. J'étais une créature faite sur-mesure et c'était pas simple, pas simple du tout. Le pire dans tout ça, c'est que je pouvais en parler à personne, de tout ça. C'était pas facile à vivre tant de choses, les images de cette création on va dire, me revenais des fois et c'était pas glorieux. Je voulais que cela cesse, mais le pacte était conclu, le mal était fait. Je souffle deux ou trois fois, avant d'entendre la porte s'ouvrir. Je savais que c'était toi, qui ça pouvait être après tout ? Pas un étudiant, pas en pleine heures de cours. Et puis le son de ta voix résonne vite dans la pièce. Un sourire légèrement pincé se dessine, gardant la même position courbé sur le lavabo en lançant d'un ton assez tendu :

« Ouais, ça passera. » Soufflais-je en essayant de me calmer et surtout de faire passer les grésillements au mieux. Qu'est-ce que je pouvais plus les supportés ça, d'ailleurs... Je finis par me redresser, posant mes yeux clairs sur ton visage fin et légèrement tendus, sans doute par une légère inquiétude ou du moins, interrogation. Je t'offre toutefois un sourire, fin, mais bien là et lance :
« C'est gentil de t'inquiéter pour moi, peu de gens le fond. Mais aller, c'est passé. Ça arrive des fois. Bon du coup, tu es sur de pas au moins vouloir tenter la conduite ? Je suis sûr que ça ira et tu le fais sur le parking abandonné derrière, y'a personne. Et au moins ça t'aidera un peu à prendre confiance en toi au volant. » Ajoutais-je, essayant de te donner un peu de confiance et de courage pour que tu y arrives un jour. Fallait vaincre ton stress et techniquement ta peur, vu que tu étais phobique ou presque de la voiture. Mais encore une fois je le savais pas.

Je glisse une main dans mes cheveux, les remettant en place en prenant une grande inspiration. Mon rythme cardiaque était encore élevé, j'aimais pas ça. Déjà car c'était chiant et que je savais que tu y entendais.
« A moins que t'a une bonne raison autre qu'un simple stress en voiture, je n'insisterais pas si c'est ça, tu sais. »
AVENGEDINCHAINS
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Jeu 15 Oct - 19:02

Theo & Malia
J'suis rentrée dans les toilettes sans vraiment réfléchir. T’avais l’air mal au point quand t’es rentré là-dedans et j’avais besoin de savoir si tout allait bien pour  toi. Ca c’est un truc que j’ai appris avec le temps, si tu avais fait un truc quelques années auparavant, j’aurais certainement continué mon chemin comme si de rien était. Mais pas cette fois. Alors j’débarque dans les toilettes comme ça, pour m’assurer que tu te sentes bien. Et si quelqu’un n’est pas content, tant pis pour lui. Je m’approche et tu m’dis que ça passera. Je ne sais pas si je dois te croire ou non, mais j’me vois pas commencer à me battre pour savoir si t’es sincère. Ça doit se lire sur mon visage que je ne suis pas tout a fait convaincu. Faut dire que tu ne cherches pas à me convaincre non plus.

Seulement, je me détend un peu quand je te vois sourire. T’as l’air d’aller mieux que quelques minutes auparavant. C’est déjà ça. Non, parce que je me vois mal devoir m’occuper de toi, j’ai déjà du mal à m’occuper de moi-même alors d’une autre personne, il ne faut pas trop m’en demander quand même. Je hausse les épaules quand tu me dis que c’est sympa de s’inquiéter pour lui. C’est un peu normal. Fin c’est ce que je pense sur le coup. Tu reviens sur la conduite et j’sais pas quoi répondre sur le coup. « Si tu n’as pas peur de prendre des risques. » dis-je avec un petit sourire gêné. Clairement je ne sais pas ce que ça va donner de me retrouver une nouvelle fois derrière un volant.

Je lâche un petit rire nerveux quand tu me demandes si j’ai une autre raison que le stresse de ne pas vouloir conduire. Si seulement tu savais. Mais non, tu ne sais pas et franchement je me vois mal te l’avouer là, en plein milieu des toilettes des hommes. Non, ce n’est vraiment pas le bon moment. « On ne va pas rester là des heures, si ? » ouais, je change carrément de sujet. Tu ne peux pas m’en vouloir, puis c’est vrai ça, les toilettes ce n’est pas le meilleur endroit pour discuter. Sans en dire plus je te tourne le dos et pousse la porte des toilettes pour en sortir. C’est déjà mieux comme ça. J’essaie de me concentrer un minimum pour ne pas montrer à quel point l’idée de tenir un volant me perturbe. « Tu m’as pas expliqué ce qui t’étais arrivé ? Crise d’angoisse ? » demandais-je simplement. Avec Stiles j’avais l’habitude de devoir affronter les crises d’angoisses, le coeur qui bat plus vite, le teint pâle et les fuites précipitées. Pour le coup, je ne vois pas pourquoi tu aurais fais ça, mais on ne sait jamais. Il paraît que c’est difficile à expliquer ce genre de choses. « Ton coeur bat encore vachement vite. » simple observation.  
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© groggy soul
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Invité
Anonymous
Jeu 15 Oct - 19:35

The way to love anything is to realize that it might be lost
C'est vrai que c'était pas le meilleur endroit du monde pour faire la discussion avec une jolie fille, c'était même un tue-l'amour total et je m'en rends bien compte sur le coup, ce qui me fais sourire davantage. Bordel, fallait que j'arrête mes conneries des fois. À la base, ce n'était pas vraiment dans les toilettes que j'avais envie de t'emmener mais conduire. Bon sang et heureusement, que t'avais pas l'esprit tordu car t'aurais pu croire que je l'avais fais exprès pour faire des choses pas catholiques dans les toilettes, c'est stupide de penser ça mais, cela aurait pu être interprété comme ça quoi. Donc autant être clair.

Je devais dés ce soir partir, pas le choix. Fallait que je règle mes petites affaires avec ces abruties, qui me posaient problème sur ce coup. Je devais pas foutre en l'air ma couverture, je ne devais pas avoir des crises comme ça, à tout bout de champs sinon dieu sais que vous alliez vous poser des questions et vous ne me lâcheriez pas sans savoir la vérité et c'est ce que je cherchais le plus à cacher, ma vie passée et surtout tout ce qui rapportait à ma transformation. Non, fallait vraiment pas que cela se reproduise. Encore heureux dans un sens que cela se soit produit devant toi, car t'étais celle que je pourrais le plus mettre dans ma poche, qui ne parlerait pas comme une jacasse qu'étais Lydia où je ne sais qui donc cela m'arrangeais. Mais cela m'emmerdais quand même d'avoir eu un instant de faiblesse pareil, c'était dégradant pour moi. Je détestais me montrer faible ou souffrant. Toute ma vie cela avait été le cas donc maintenant, je voulais plus avoir affaire à ça.

Mes iris clairs se posent à nouveau sur toi, reprenant mon sac et te suivant hors des toilettes pour donc ensuite aller vers le parking, chercher ma voiture. Franchement ? Je préférais vraiment que tu conduises, j'avais la migraine maintenant donc cela m'aurais embêté de conduire. Je réponds alors à ta réponse qui était fort intimidée, ce qui me fis sourire de plus belle :
« Et bien oui, j'aime le risque. Tu vas vite le découvrir ça » Avouais-je d'un ton amusé, avant donc de te tendre mes clefs, assez content de moi sur ce coup. Je grimpe donc sur le siège passager, avant donc d'entendre ta question sur mes crises et le fait que j'avais encore le cœur qui battait vite. Je reste sérieux un court instant avant de reporter mon regard sur toi, et de lancer :
« C'est plus des restants de mon moi autrefois, avant la transformation. Je ne pourrais pas expliquer pourquoi mais bon, y a des choses inexplicables et moi c'est ça. C'est pas des crises d'angoisse, c'est plus des bruits assourdissants qui fracassent le crâne, des migraines en quelque sorte. » Le pire, c'est que j'étais quand même à 80% sincère. C'était déjà un bon début non ?

Alors que je te regardais prendre place et te préparer assez nerveusement à démarrer, je te vois carrément galérer avec la boite à vitesse. Je laisse un sourire amusé se dessiner en coins, avant de venir poser ma main sur la tienne et te faire pousser en avant :
« C'est des vitesses automatiques, t'a juste à pousser une fois quand tu démarres et t'y touches plus jusqu'à l'arrêt. »
AVENGEDINCHAINS
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Invité
Anonymous
Jeu 15 Oct - 19:56

Theo & Malia
Un petit sourire amusé se dessine sur mes lèvres quand tu me dis que t’aimes le risque. Etrangement cette réponse me plaît. C’est complètement idiot, mais c’est comme ça. En réalité, je suis un peu comme ça. J’aime le risque, je trouve ça excitant, mais bon je ne le crie pas sur tous les toits de peur qu’on me prenne pour une folle, mais apparemment c’est un point qu’on a en commun. Seulement je perds un peu de mon sourire quand tu me tends tes clés. Ouais, je vais vraiment devoir le faire. Bon, il faut bien se lancer un jour de toute façon, alors autant que ce soit aujourd’hui.

Je m’interroge sur ta petite absence. J’ai besoin de savoir ce qui t’es arrivé, parce que bon les gens normaux et en bonne santé ne se mettent pas à courir dans les toilettes comme ça en pleine conversation juste pour le plaisir. J’ai bien le droit à une réponse, non ? Je monte du côté conducteur. Je prend une grande inspiration avant de me pencher légèrement pour venir mettre le contact. Bon. C’est parti. Je ne bouge pas et attend que tu me répondes avant de faire quoique ce soit. Tu finis par m’expliquer que c’est un reflet de ce que tu étais avant et j’acquiesce simplement. Je sais très bien ce que c’est. C’est ce qui m’empêche de conduire correctement une voiture. Dès que je touche le volant j’ai l’impression de revenir en arrière et de redevenir cette petite fille qui a vu sa famille mourir. Ça m’oppresse. Je me mord la lèvre inférieure essayant de garder mon calme. Ce n’est pas le moment de paniquer. « Je vois »dis-je simplement « Je le saurais pour la prochaine fois » je t’adresse un petit sourire, bon ce n’est pas comme si j’espérais que ça t’arrives une nouvelle fois, mais on ne sait jamais. Vaut mieux être prudente.

Finalement, maintenant que tu m’as répondu je n’ai aucune raison de rester au point mort alors je mets le contact et je me lance. Ça ne sert à rien de reculer encore. Bon, c’est beaucoup moins facile que ce que je m’étais imaginé et ta boîte de vitesse me donne du fil à retordre. Un léger frisson me parcourt quand ta main vient se poser sur la mienne alors que tu m’expliques comment faire. Tiens, c’est nouveau ça. Je te jette un rapide coup d’oeil. « Je t’avais dis que je n’étais pas doué pour ça. Je préfère encore courir, je suis sûre que je suis tout aussi rapide » non, parce qu’à caler toutes les cinq minutes ça fait perdre beaucoup de temps l’air de rien. J’arrive quand même à avancer, je fais quelques mètres et là, je revois la voiture se fracasser contre cette arbre, j’entends ma mère crier alors que la voiture fait des tonneaux. Mes doigts se resserrent sur le volant et je freine soudainement, les yeux toujours dans le vague. Après quelques secondes je me tourne vers toi, un peu gênée. « Je suis désolée… »  
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Jeu 15 Oct - 20:36

The way to love anything is to realize that it might be lost
En effet, tu méritais de savoir un minimum ce qui m'étais arrivé, j'aurais été un peu salaud de ne pas t'expliquer un peu ce que je venais d'avoir. J'avais dis l'essentiel, même si j'avais mentis sur quelques petits trucs. Je ne te mentais pas vraiment quand j'y songeais. C'était même étonnant mais je faisais tout mon possible pour pas avoir à te mentir, droit dans les yeux à toi. Tu n'étais pas une mauvaise personne et je t'appréciais, même du peu que je te connaissais. Y'avais un truc qui faisais que cela m'emmerderais que tu me dises : Tu me déçois Théo. Je sais pas pourquoi, vraiment pas. Mais c'était comme ça, donc j'esquiverais les sujets fâcheux et tenterais d'être sincère constamment avec toi.

« J'espère surtout qui y'aura pas de prochaine fois. Enfin prochaine fois dans le sens pas de crise hein. » Dis-je d'un ton amusé en ayant bien sur placé le sous-entendu où il fallait. Bien sûr que je comptais à nouveau passé du temps avec toi, je ne voyais pas le mal là-dedans. On s'entendait plutôt bien et je dois dire que cela me faisais du bien. La plupart des gens que je côtoyais se méfiaient de moi. Ou alors on s'entendait pas ou alors je les cataloguais comme prochaine victime. Forcément ça n'aidait pas des masses n'est-ce pas ? Je finis par sortir de mes songes car j'avais d'autres chats à fouettés. Je voyais bien que tu étais plus nerveuse, une fois installé. Je commençais vraiment à me demander pourquoi, cela m'intriguais. Je savais que ce n'était pas que de la simple nervosité. C'était carrément de la peur, j'entendais ton cœur qui avait un peu accéléré et même, cela se lisait sur ton visage pourtant plus rayonnant d'habitude. Je me mords légèrement la lèvre inférieure, avant de lancer :

« Ne t'en fais pas, tu vas apprendre, ce n'est pas compliqué. Aller, souffle un peu et vas-y, on a tout le temps devant nous. » Dis-je en restant calme, pour pas te déstabiliser hormis donc d'avoir posé ma main sur la tienne. Bon c'est pas la fin du monde mais bon. Cela pouvait faire son petit effet. Et puis cela offrait un petit contact entre nous, ce qui n'était pas négligeable. Je te lâche donc pour te laisser faire, plaignant intérieurement ma voiture quand même pour le massacre que tu faisais mais je m'en moquerais pas vraiment car je comprenais que cela pouvait être compliqué. Je fus cependant un peu surpris quand tu freines si brusquement alors que tu étais super bien partie, ce qui me fis me redresser un peu d'un coup. Voyant ta détresse, je glisse une main sur ton épaule avant de te regarder sans parler quelques secondes. Tu cachais un truc et cela semblait être grave ou du moins important.

« C'est pas grave, calme-toi. Malia, ne t'excuse pas, c'est rien ok ? Mais si tu as peur de rouler, il fallait me le dire. Je ne t'aurais pas forcé sinon. » Dis-je en fronçant un peu les sourcils, assez inquiets quand même, fin mon visage montrait une certaine inquiétude envers toi. Je voulais comprendre ce qui t'arrivait, mais je ne te forcerais pas à m'en parler.
« Écoute, si tu veux on peu arrêter mais c'est peut-être pas une bonne idée, essaie au moins de retourner jusqu'au bout du chemin, sinon tu pourras plus rouler par peur. Et promis on va faire autre chose de moins..pénible. » Dis-je donc, assez mal à l'aise dans un sens de t'avoir fait faire un truc qui semblait complètement te tétaniser.
AVENGEDINCHAINS
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Jeu 15 Oct - 21:58

Theo & Malia
Conduire. C’est un objectif que je veux atteindre, mais c’est plus compliqué que ça en à l’air. Se retrouver dans une voiture et surtout derrière le volant est difficile. Séquelle de l’accident violent dont j’ai été victime il y a des années. Comme quoi, parfois y a des choses qui restent profondément ancré. Mais je ne me laisse pas aller, j’vais envie d’aller plus loin que ma peur. Tu m’encourages à me lancer et je décide d’y aller aussi. Pas besoin d’attendre trop longtemps. Ca risque d’être pire si j’attends trop longtemps.

Ta main se pose sur la mienne, tu m’aides à dompter ta boîte de vitesse. Faut vraiment apprendre à gérer toutes les subtilités d’une voiture. J’arrive quand même à me mettre en route et à faire quelques mètres en tant que conducteur. C’est déjà ça. C’est un petit pas, mais un pas quand même. Il faut le signaler. Puis d’un coup, tout bascule. Le parking qui était devant moi a changé et je suis revenue des années en arrière. Si bien que j’ai freinais brusquement. C’est plus fort que moi, les doigts crispaient sur le volant j’ai du m’arrêter. Bordel c’est comme ça à chaque fois. La dernière fois, t’as faillit rentrer dans un poteau. Ca en devient presque dangereux. Faut vraiment que j’arrive à surmonter ça, mais je n’ai aucune idée de comment faire. Au début, j’ai pensé en parler à Stiles. C’est avec lui que j’aurais tendance à parler de ce genre de choses, mais il est un peu occupé en ce moment et je n’ose pas le déranger avec mes problèmes. Alors je le garde pour moi.

Je suis surprise de sentir ta main sur mon épaule, ce qui me fait me redresser un peu sur mon siège, mes doigts toujours crispaient sur le volant. Mes dents jouant avec ma lèvre inférieure, signe de gêne chez moi. Je hoche la tête quand tu me dis que ce n’est pas la peine de paniquer comme ça. Je le sais ça, mais ça ne fonctionne pas comme ça dans ma tête. Je reste silencieuse, incapable de dire quoique ce soit. Je t’écoute quand tu me dis que je devrais peut-être recommencer, juste histoire de ne pas rester sur un échec et rester bloquer là-dessus. Tu n’as certainement pas tord. Je devrais peut-être faire un autre essai. Je pose les yeux un instant sur toi, essayant de peser le pour et le contre dans ma tête. Mes doigts se desserrent autour du volant et je passe l’une de mes mains dans ma nuque, pour me détendre. « T’as raison, j’vais essayer d’aller jusque là-bas. » dis-je finalement. « C’est parti » Je soupire et me réinstalle correctement devant le volant. Mes doigts pianotent un instant sur le volant avant de remettre la voiture en route. Cette fois-ci le massacre est moins flagrant. J’ai compris comment fonctionne la boîte de vitesse. C’est déjà un exploit.

Je sens les images revenir à moi et j’essaie de lutter, clignant des yeux pour garder un lien avec la réalité. Non, je ne peux pas me laisser avoir une seconde fois. Mon coeur doit s’être mit à battre plus rapidement. Concentre-toi, c’est ce que je me répète. Mes doigts sont encore un peu crispés, mais j’arrive vers l’objectif que je me suis fixée. Enfin. Arrivée de l’autre côté du parking je m’arrête, bien plus en douceur que la première fois, avec un mince sourire aux lèvres. « C’était déjà mieux, non ? » ouais, c’est pas fameux, mais il faudra certainement bien faire avec.  
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Ven 16 Oct - 8:38

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Toute cette histoire était bien étrange, pas que cela me posais réellement problème, à moi mais...C'était bizarre et je me posais quelques questions sur ton sujet. Pas que tu me faisais peur ou que cela m'embêtais réellement dans le fond, car j'étais un peu égoïste dans l'âme même si je montrais tout l'inverse. Preuve d'une grande facilité de jouer la comédie, je devrais vraiment me mettre au théâtre, je serais à mon aise tien. Et peut-être que les gens se méfieraient moins, s'ils me savaient un peu comédien, ils penseraient que c'est ma part de jeu de rôle qui leur fait penser ça, ou un truc similaire mais bon, je n'avais pas pensé à impliqué une activité extra-scolaire dans mes magouilles. J'avais déjà bien assez de choses à faire comme ça que de m'embourber dans des situations pénibles et interminables.

« Oui, essaie. Ne part pas sur un échec et continue de persévérer, c'est ce qu'on me disais souvent. » Avouais-je calmement en te regardant droit dans les yeux, n'ayant pas vraiment remarqué que mon contact sur ton épaule t'avais un peu déstabilisé. Faut dire que je faisais les choses assez naturellement, si j'avais envie de faire quelque chose, d'être sympa, câlin ou n'importe quoi, je le ferrais. Je me suis jamais pris le chou à ce niveau et je vois pas pourquoi on ne pourrait pas être soi-même, dans ce triste monde. J'avais été beaucoup emmerdé, enfant. Pas persécuté non plus mais pas mal humilié et surtout seul. Je voulais plus être seul comme avant, même si cette solitude me coûterais, et il y aurait des morts pour que j'obtienne ce que je souhaitais depuis toujours. Même si cette solitude était pour le moment bien là, à me ronger de l'intérieur, alors que je faisais abstraction pour ne pas m'en rendre compte. Au fond, là, tout de suite, je ne me sentais pas seul. Tu étais là et tu étais une personne vraie et sincère. Sans superflu, sans retenu. J'aimais vraiment ça. Et je ne te le cacherais pas.

Voyant que tu avais quand même repris un peu de courage et donc de finir au moins ce que tu avais commencé, je ne pus m'empêcher de sourire en voyant qu'au final, tu réussis très bien à t'en sortir, sur ce coup. Oui, il y avait quelque chose de louche derrière tout ça, et bien que je voulais y savoir, je ne savais pas comment aborder le sujet de façon modérée et que tu en viennes à m'en parler sans détour. Car si je te demandais cash la chose, pas sur que t'y répondes :
« Et bien tu vois, tu es pas si mauvaise conductrice que ça. J'ai connu bien pire, ma mère par exemple. » Ajoutais-je en te taquinant un peu, détachant ma ceinture de sécurité pour être plus libre de mes mouvements.

« Tu es une personne courageuse, faut juste que t'ai confiance en toi et soutenue. J'ai pas l'impression que sa soit souvent le cas, je me trompe ? Enfin, Stiles à l'air de vouloir t'aider mais il le fait pas forcément bien, à l'heure actuelle. Il t'a dis je suppose de te méfier de moi c'est ça ? »
Oui, fallait bien qu'on en parle à un moment ou à un autre et dans la voiture, on avait une certaine intimité donc on pouvais en parler assez librement.
AVENGEDINCHAINS
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Ven 16 Oct - 12:01

Theo & Malia
Au final, je me suis lancée. Et la voiture s'est mise à avancer sans trop rechigner. Comme quoi, je ne suis pas incapable. C'est juste que la conduite me rappelle trop de mauvais souvenirs. Je ne pourrais pas dire pourquoi ça revient maintenant. Parce que ce n'était pas moi qui conduisait ce soir-là et depuis j'ai eu l'occasion de monter dans plusieurs voitures avant de commencer la conduite. Le cerveau humain est un mystère, les souvenirs aussi. Je suis plutôt contente de moi, j'ai enfin réussi à conduire sur quelques mètres sans totalement paniquer. C'est déjà un exploit quand on connaît mes précédents. C'est déjà ça. Toutefois, je n'abuse pas et préfère m'arrêter une fois mon objectif atteint. Je ne veux pas trop tirer sur la corde. Je ne sais pas ce que ça peut déclencher. Ma mémoire est un iceberg et je n'en connais que le quart. Bizarrement, je n'ai pas forcément envie d'en connaître les trois autres quart, bien trop peur de ce que je pourrais y découvrir.

Je t'adresse un joli sourire quand tu me dis que j'y suis arrivée. Ouais, je ne suis pas peu fière de moi et ça fait plaisir de l'entendre dire de la bouche de quelqu'un d'autre aussi. Au moins, j'ai un témoin. Mes doigts quittent le volant et je me tourne légèrement vers toi. C'est toujours plus agréable de regarder la personne à qui on parle. Je hausse les épaules à tes mots. Tu n'as peut-être pas tord, mais ce n'est pas des plus simple à admettre. De part ma nature et mon histoire j'ai toujours eu tendance à être solitaire. Les coyotes ne vivent pas vraiment en meute, contrairement aux loups. Seulement, depuis que je suis redevenue humaine, j'ai parfois besoin d'un petit coup de main. J'ai des difficultés avec les subtilités sociales. Ça n'aide pas à se lier aux autres. Ça a même tendance à me mettre en marge, parce que justement je ne suis pas capable de faire ce que la plupart des gens font naturellement. Je suis une sorte d'ovni. Et depuis que je ne suis plus avec Stiles, je n'ai plus vraiment ce repère qu'il a toujours été pour moi. Alors forcément ça se ressent dans ma façon d'être. C'est peut-être idiot, mais c'est comme ça. « Il a d'autres choses à gérer » dis-je simplement, toujours prête à la défendre, même après tout ce que j'ai pu vivre. C'est plus fort que moi. « Je suis assez grande pour savoir de qui je dois me méfier ou non. » j'ai toujours l'impression d'être une petite fille dans ce genre de situations et ça m'énerve. Je n'aime pas être prise pour une gamine.
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Ven 16 Oct - 15:40

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La vie n'était pas simple. On se retrouvait vite submergé par nos émotions, par nos sentiments et nos souvenirs passés. La preuve encore aujourd'hui, avec toi dans la voiture à voir encore des images de l'accident que tu avais vécues il y a pas mal d'années de cela. Moi aussi , j'avais beaucoup d'images atroces de mon enfance, de mort et de problèmes, c'est sans doute pour ça qu'on s'entendait assez bien, car on avait vécu assez indirectement, les mêmes moments difficiles. On le faisait sans connaître l'histoire l'un de l'autre et pourtant on se comprenait sans grand problème. Et on s'entendait à merveille. Je n'étais pas du tout là de base pour m'attacher un minimum aux gens, il fallait que je prenne un peu mes distances de toi pour pas avoir à le regretter amèrement plus tard. Mais une chose était déjà bien claire dans mon esprit : je ne te ferrais aucun mal. Pas à toi. Tu ne devais pas être attaqué ni même au centre de ce qui se passerait à Beacon Hills, il fallait que tu sois loin de tout ça. Enfin...nous verrions bien en temps et en heure.

Je fus quand même soulagé de voir que ma voiture n'avais pas un morceau en moins, ni même moi tien. Bon, tu n'étais pas un danger public, car tu allais encore doucement et que tu faisais encore plus que caler que foncer dans un truc en étant appuyé sur la pédale d'accélération. Mes paroles ont cependant un peu plombé l'ambiance, du moins j'en ai la vague impression. Je sens surtout que ton fameux : « Je suis pas une gamine » entre autre dit de la sorte, était dis avec brusquerie, comme si tu voulais m'en convaincre. Je me pivote un peu sur mon siège pour te faire face, avant de lancer :

« J'ai pas besoin que tu me le dises, j'étais déjà certain de ça en te voyant la première fois. De ta bande, tu es bien celle qui est la plus débrouillarde et la plus autonome. Tu n'as peut-être pas été toujours qu'une simple fille qui a grandi avec les autres, mais tu as la chance d'avoir appris la vie, la vraie. Pas tout ce que vivent les gens de notre âge, dans les illusions, les fêtes, les boites de nuit, les études et c'est tout. Tu sais te débrouiller et regarde, tu n'as pas abandonné alors que tu avais sans doute toutes les raisons de le voir. »
Oui, j'étais tout à fait sincère, dans ce que je te disais. Je ne vois pas pourquoi je te mentirais ou que j'essayerais de te vanter et te complimenter, cela ne servirais à rien. Et puis tu verrais bien si je mentais ou non, tu le sentirais. Je finis par t'offrir un fin sourire toujours aussi adorable, avant de lancer :

« Si tu as envie, une prochaine fois de t'entraîner, tu me dis, je te passe les clefs. Même si tu veux y faire seule. » Je doutais quand même que tu le veuilles, enfin...J'avais l'impression que rien que ma présence et mon encouragement t'avais redonné un peu de confiance en toi. Je finis par ouvrir la portière avant de lancer :
« T'as envie de faire quelque chose ou tu veux que je te ramène chez toi ? » Demandais-je donc.
AVENGEDINCHAINS
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Sam 17 Oct - 10:28

Theo & Malia
Je me demande si c'est permanent ou si la prochaine fois que je vais toucher un volant, les flashback vont revenir. Peut-être que j'en aurais toute ma vie. J'en sais rien. C'est frustrant.  Parfois, j'ai l'impression de ne pas être maitresse de mon destin, que les choses m'arrivent sans que je ne puisse y faire quoique ce soit. C'est perturbant. J'essaie de ne pas le montrer, de faire comme si de rien était, mais y a des moments comment ça où j'ai du mal à ne pas le montrer. Je n'aime pas montrer mes faiblesses. Dans la nature, montrer sa faiblesse, c'est laisser la possibilité à l'autre de vous abattre. Ce n'est pas quelque chose que l'on ne peut pas se permettre. J'ai gardé cette habitude, même en redevenant humaine.  

Toi aussi t'es étrange, j'ai l'impression que t'arrives à lire dans mes pensées parfois. Que tu sais ce qu'il faut dire pour que j'aille dans ton sens. Je ne sais pas si c'est parce qu'on a une sorte de lien étrange ou parce que tu essayes de me manipuler. Peut-être un peu des deux. T'es quelqu'un de bizarre, mais je le suis aussi, alors je crois bien que je ne peux pas juger comme ça. Je ne réponds pas à ton petit monologue sur mes forces. Non, ça serait trop, puis au fond je ne suis pas vraiment quelqu'un de très bavard. Je préfère le geste à la parole. Encore un vieux réflexe. Je souris légèrement et fini par me détendre. J'en aurais presque oublié cette séance de conduite éprouvante.

Tu me proposes de retenter plus tard, même seule si je veux. « Pas sûre que tu retrouves ta voiture en bonne état si tu me laisses toute seule » non, parce qu'autant quand il y a quelqu'un, j'ai encore une chance de revenir à moi avant de foncer dans un mur, mais seule, je ne sais pas ce qui pourrait arriver. Puis je ne suis pas sûre non plus de vouloir me retrouver seule face à un volant. Déjà que ça m'angoisse quand y a du monde, seule ça doit être pire. Je ne préfère même pas y penser. Je sors de la voiture, pour lui laisser la place. Je réfléchis un instant. « Je crois que je vais rentrer, merci pour la petite balade » je lui adresse un petit sourire.  
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© groggy soul
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