Voici, quelques semaines déjà que Lady Adelaide était arrivée au château de Camelot, sous les ordres de son père qui, sans même qu'elle ne le souhaite, l'avait mis dans un de ses nombreux plans de vengeance, mettant ainsi une épée de Damoclès au-dessus de la tête de sa fille. Et cela pesait beaucoup sur les épaules d'Adelaide qui avait l'impression d'être là uniquement pour cela, puisqu'elle n'avait guère eu le temps de voir son cousin, celui-ci étant régulièrement en mission pour son père.

Ce matin encore, alors que l'aube commençait à peine à ce lever, les chevaliers de Camelot préparer différents chevaux, dont celui du prince pour partir en mission. Ayant peur que la vie de son cousin soit en danger suite à un énième plan de son père et de sa cousine, Morgane, la jeune femme sauta hors de son lit et attrapa de quoi pouvoir monter à cheval. Elle ne pouvait pas laisser Arthur mourir de la main de son père. Elle y risquait sa vie, mais elle avait pris sa décision. Si jamais il venait à mourir, alors qu'elle savait les plans d'Agravain, ce serait une chose qu'elle ne serait ce pardonner. C'était une chose de vouloir la mort d'Uther, mais c'était tout autre chose de vouloir celle du prince.

Alors que les chevaliers de Camelot, guider par Arthur, quittaient aux galops la cour d'honneur, Adelaide se précipita dans les écuries afin de scellé un des chevaux du royaume avant de se mettre en route pour rattraper l'escadron. Nécessairement, ce n'était pas une chose que le Prince de Camelot vit d'un bon œil, toujours aussi protecteur et un peu arrogant, pour lui Adelaide n'avait pas sa place dans cette mission. Courroucée la jeune fille, loin d'être gênée par tous les chevaliers qui les fixaient, entama une dispute digne de deux enfants avec son cousin, lui expliquant que malgré ses préjugés, elle pouvait très bien l'aider. Argument auquel Arthur ne semblait pas croire, mais par honte d'avoir une telle dispute devant ses hommes ou bien par agacement, il finit par l'accepter. Fière d'elle, et un tant soit peu soulagé, la jeune fille ordonna à sa monture d'avancer, restant à la même allure que son cousin.

Lady Adelaide et le jeune prince avaient toujours été très proches, surtout pendant leur enfance. Il leur arrivait de ce disputé, bien entendu et en général, la fillette finissait par pleurer et Arthur ce sentant coupable venait la consoler avant d'aller piquer des gâteaux en cuisine. En revenant à la cour, la jeune femme avait eu peur que cela ne disparaisse vu le nombre d'années où ils ne c'étaient pas vus, mais leur lien fort était toujours là et c'était quelque chose qui l'avait rassuré et réchauffé. C'est aussi pourquoi elle avait décidé de sauver la vie d'Arthur dans le dos de son père, avec l'aide de Merlin, si dieu le souhaitait. Aujourd'hui, elle mettait donc son choix a exécution, accompagnant la troupe sur le chemin de la garde qui avait été décimée dans la vallée des rois déchus, un endroit maudit, si l'on en croit les dires.

Ce serait mentir de dire qu'Adélaïde n'avait pas peur, elle était pratiquement terrifiée, cependant, elle faisait preuve de courage et cachait son sentiment pour regarder droit devant elle, rassurée par la présence d'Arthur à ses coter. Cependant, bien vite toute la troupe s'arrêta quand l'un des chevaliers, sir Léon, fit signe à Arthur. La scène qui se déroulait devant eux était horrible. Une dizaine d'hommes était là, allonger sur le sol, blanc comme des linges et l'ont pouvait aisément lire la terreur sur leurs visages figés. Après un bref regard à sa cousine, Arthur descendit de son cheval et parti examiner un des corps de plus près avant de donner ses ordres. Cela faisait de la peine à Adelaide d'imaginer que cela était l'œuvre de sa cousine. Elle, Morgane et Arthur avaient grandi tous les trois. Morgane était une fillette vraiment très douce et soucieuse de la vie des autres. Imaginer que cela était la même personne qui avait infligé ce triste sort à ces hommes lui retourner l'estomac.

Alors que les deux chevaliers partaient aux grands galops en direction du château accompagner du funeste corps, Arthur, sur ses gardes, dégaina son épée et vient ce poster devant son cheval. Décidée, Adelaide descendit de sa monture et fixa son cousin.

-Je sais très bien me défendre toute seule Arthur, je ne suis plus une enfant.

Les sourcils froncés, elle se dirigea vers le corps le plus proche et s'agenouilla à se coter avant d'emmener sa douce main vers ses yeux horrifier et de fermer ses paupières.

-Comment à ton put faire une chose si horrible ? Et tu sûr que cela peut être Morgane ?

bien entendu, elle savait que Morgane était devenue mauvaise puisque son père était lié à elle pour faire tomber Arthur et le roi, mais elle ne pensait pas que cela puisse être à ce point. C'était une chose de le savoir, mais le voir de ses propres yeux rendait les événements encore plus terrifiants. L'espace d'un instant, elle vit le corps de son cousin, allonger sur le sol, avec la même expression de terreur, aussi blanc que la neige en hiver et son coeur se mit à accélérer. Elle se redressa et se tourna de nouveau vers Arthur.

peut-être, devrait-tu retournais à Camelot. Tu es le futur roi Arthur, qu'Est-ce qu'il se passera si jamais tu.....


C'était plus fort qu'elle, elle ne pouvait finir sa phrase et dire à voix haute qu'il pourrait mourir ici.