Tu as l'idée parfaite d'un lien en tête mais à la flemme de créer un scénario? Le sujet de recherche de lien est pour toi !!! C'est dans ce sujet que tu trouveras ton bonheur!
Adelaide W. Levinson, avocate. Ce nom sonnait comme une perle de dégoût, une tumeur putride et une rage incandescente dans ta bouche, dans ta gorge, sur tes lèvres, dans ta tête. Monstre recouvert de chair, monstre à l'image humaine, elle était de ceux qui devraient crever, la femme fatale qui t'avait piégée, l'horreur même vivant avec toi, la première à t'avoir capturée. Une créature venue d'un imaginaire, venue d'un autre endroit, monde ou quoique ce soit, mais une sainte horreur, comme toutes celles qui foulaient ce sol béni. Nuisibles. Tu détestais cela. Nuisibles. Tu devais t'en débarrasser, détruire les restes de la peste pour que le monde n'en souffre jamais. Nuisibles. Mais forts. Chaque monstre avait sa puissance chaque horreur savait se jouer des humains, et prendraient d'assaut ce monde si l'Homme n'était pas capable de puissance, capable de supériorité, et de créer les armes d'une puissance inimaginable...
Ironie.
C'était l'usage de l'une de ces armes qui t'avait valu ton ascension, ta réputation. mais c'était aussi l'usage de cette même arme qui avait éclairé le secret de cette femme, qui avait dévoilé ses viles intentions. Destruction d'une meute un jour, mise à jour d'une Nixe un autre. Typique de l'ombre.
Colère.
Elle t'avait menti, elle te dégoûtait, et gardait pourtant ces années de souvenirs avec toi, à tes côtés. Jamais tu ne renierais ton passé, il te définissait, et faisait partie intégrante de toi. La façon dont tu y réagissais était notamment un grand dévoilement sur ta personnalité. Et pourtant... le coeur humain était faible. Et l'amour était puissant. Chaque être que tu avais aimé avait cette emprise sur toi, et ceux qui finissaient dans la tombe gardaient leur présence en ton coeur, forçant ce dernier à se noircir. L'homme qui tue ceux qu'il aime. N'était-ce pas ironique ? Pour un terroriste condamné à mort, cela semblait tout à fait normal, car personne ne t'estimait sain d'esprit, sauf ceux se ralliant à ta cause, ceux suivant tes préceptes, et survivants aux changements s'opérant chez les Steels.
Passé. Compliqué. Un amour. Naissant. En ces années. De folie.
TU étais jeune lorsque tu l'avais aimée une première fois. Dix-sept ans, encore en pension. Lycée militaire, futur tout tracé, et voie de chasseur, Steel en ton nom. Peut-être savait-elle déjà qui tu étais, lorsque sur ses lèvres furent prononcées la premières fois ces deux affirmations. Slade. Steel. Une nuit romantique. Une nuit de plus. Un soupir amoureux. Une fin magnifique. TU étais à peine majeur, tu avais déjà quelqu'un, une fiancée magnifique, des promesses sur un avenir, une vie pleine. Militaire, tu ne la voyais pas aussi souvent que tu le souhaitais, mais vous vous aimiez... Jusqu'à ce jour. Certains diront que tu fis la plus grande erreur de ta vie. D'autres que tu devins l'homme cruel que tu étais destiné à être. Toi, tu savais que tu avais fait le bon choix, détruisant, parmi la vie d'une ou deux centaines de passagers, une meute toute entière, ton propre père, et affolant tes pairs. Ce jour là où les Steels passèrent d'une réputation à une plus sombre. Ce jour où la vie d'Adelaide fut elle aussi bouleversée. Sans doute pensa-t-elle qu'elle avait fait la pire erreur possible.
Maladie. Ce qu'elle était. Que tous étaient.
Son bureau. Nimbé de noir, pantalon robuste sombre, veste longue et ténébreuse, ouverte sur un haut sobre. Cigare à la main, arme première à la main, les lames rangées, le briquet attaché, la fumée se dégradant en sortant de ta bouche, tes lèvres adoucies par l'objet, la barbe apparente, le regard meurtrier, tu passas la porte, grognant à la réceptionniste qui ne dit mot. Ton corps entrainé passa sans frapper jusqu'à la pièce privée, Adelaide occupée. Tu ne vis d'abord que sa chevelure, elle regardait par la fenêtre, téléphone à la main.
Laisse moi deviner... lança ta voix doucement aggravée par les années, mais toujours reconnaissable par sa tonalité, toujours vingt ans d'apparence ? Depuis quand vis tu ? Un mince sourire sournois. Pensait-elle ne plus jamais te voir ? Qu'en prison tu étais enfermé, ou qu'à l'échafaud ou al chaise tu avais été emmené ? Foutue monstre. TU crachas la fumée, tu la voyais tendue, mais de dos. Un regard surpris serait le bienvenue, lorsqu'elle se retournera, terrifiée, sans doute, ou stupéfaite, sûrement. Ca fait longtemps en tout cas... Rictus malsain. Pas fou. Mais terrible. Ton erreur. Son erreur. TOn ancienne fiancée. Son ancien fiancé. Un mensonge. Une vie détruite. Une vie refaite. Une cause remplie. Addie. Addie.
electric bird.
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Adelaide W. Levinson
Messages : 70
Dim 5 Nov - 15:00
Highway to hell
J’avais une tradition depuis plusieurs années. Je faisais bruler de la sauge dans mon bureau une fois par jour, c’était plutôt symbolique – question de purifier ce lieu que trop de gens salissaient avec leur propos haineux. Je n’en pouvais plus de ces humains qui ne pouvaient pas voir plus loin que le bout de leur nez – lors de mon prochain changement d’identité, je laisserais derrière moi cette vie d’avocate, je choisirai un truc beaucoup plus gratifiant. Je ne regardais pas la fenêtre observant la vie, les gens qui courraient pour se rendre à leur rendez-vous et ceux qui flânaient constamment, cigarette en main. La sauge brulait et j’étais entourée de cette fumée relaxante qui me donnait l’impression de me purifier moi aussi. Je fermai les yeux, serrant entre mes doigts la bague qui se trouvait à mon cou, accroché à une chaîne. Celle que mon premier mari m’avait offerte – celle que si je la vendais aujourd’hui, je pourrais vivre sur une ile à l’écart de tout sans me soucier des problèmes du monde jusqu’à ma mort naturelle. Il m’avait offert une vie de pur bonheur et je voyais encore son visage dans mes rêves, lui et nos enfants me rendaient visite si souvent que j’avais espoir qu’un jour je les retrouverais. Je fus sorti de mes pensées lorsque j’entendis sa voix – cette voix qui venait de gâcher à tout jamais la mémoire de mon premier époux. Je voyais sa réflexion dans la fenêtre et décida de ne pas lui donner ce qu’il cherchait. Je n’allais pas avoir peur – ce n’était pas qu’un simple humain qui allait m’effrayer, j’avais survécu trop de chose pour le laisser me contrôler par la peur. « Slade » Je me retournai vers lui et croisa les bras, il n’était pas le bienvenue dans mon bureau, il n’était pas le bienvenue dans ma vie.
Il avait vieilli, j’avais aussi vieillie, mais pas autant que lui – les joies d’être nixe et de contrôler le tout. J’arquai un sourcil et puis fis signe à ma secrétaire que tout était ok, que non, elle n’aurait pas a appeler la sécurité. Je savais de quoi Slade était capable et je n’allais pas mêler des humains purs à cette histoire. « Qu’est-ce que tu veux? ». Il était toujours le même. Malgré les traits tirés et les cicatrices supplémentaires qu’ils avaient très certainement accumulés en chassant les créatures comme moi.
Spoiler:
poot poot poot même chose que le sujet Violet/thomas. Je fais court pour rattraper le retard
Adelaide W. Levinson
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Ven 22 Déc - 11:20
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with Addie & Slade
La mort. Sa mort. Leur mort à tous. Ces écœurantes légendes, ces mythes monstrueux, ces chiens enragés. Voila. Ton souhait. Mais en voyant ses yeux, de nouveau, un élan de sournoiserie fut attrapé par le destin, vice planant au dessus de ta tête depuis si longtemps. Ses yeux étaient les mêmes. Mêmes qui t'avaient charmés un jour. Mêmes qui t'avaient enlevé ta réflexion, et rempli ton coeur d'amour. Mais en ce jour, en cet instant, bien que les sentiments semblaient vouloir rejaillir, ton poing se serra, et le coeur vide se désemplit. Elle était ton talon d'Achilles. Car la seule créature que tu avis aimé. Horreur. Ta femme revint dans tes pensée. Douceur. Concentration. Ton regard toisa le sien. Et lentement, tous ces sentiments de haines que tu avais chéris arrivèrent à leur fin. Enfin, son visage voulait dire terreur. ENfin son visage voulait dire dégoût. ENfin, tes démons étaient attrapés. Enfin, tu ne pouvais plus penser à elle...
Une vie. A haïr. La sienne. La tienne. Une fin.
Durant de nombreuses années, ta femme Sharon t'avait épaulé, comme tu l'avais épaulée dans son rôle de Matriarche. La femme aux commandes, mais l'homme dans les ombres du pouvoir. Et au début, lorsque tu te couchais auprès d'elle, elle savait deviner ta pensée, elle savait que tu devais travailler ton esprit. ALors la photographie d'Adélaide était sortie, et ta haine s'emparait de la pièce pour se refléter dans ces yeux imprimés... Un rituel pour dépasser l'erreur de ta vie. Accompli en ce jour lorsqu'enfin la réalité fut imbibée de ce sentiment si puissant.
L'illustration du passage de l'amour à la haine.
Et ta voix rauque. Et ta voix sombre. Tu n'as pas l'air surprise de me voir. Quel dommage, moi qui espérait égayer ta journée. Subtil. Brutal. Mais à une époque, après tout, il y avait de cela trente et un an, tu marchais en dehors de la geôle, et le monde s'affolait. Un terroriste libéré. Un chasseur cruel libéré. Certains avaient la première information. D'autres craignaient la seconde. Je vais rectifier une de mes erreurs. Démolir ce tyran qui se croit tout permis. Et ensuite qui sait... Je prendrais peut être ta vie, et la ville sera nettoyée. Un sourire. Un rictus. Tu voudrais tant l'éliminer. Mais plus que tout, tu étais là pour clore une affaire vieille de presque quarante ans. Effacer toute trace d'amour, toute trace de douceur, résidant en ton sein, ton coeur humain, à l'égard de cette femme... de cette chose... de ce monstre... de cette bête... à la voix enchanteresse, et aux désirs carnassiers... Je vais sauver Beacon Hills, comme j'ai sauvé Paris à l'époque. grommelas tu... Avant de tirer un coup de ton cigare, laissant la fumée intoxiquer la brume de la sauge. Paris... Destination de l'avion. Destination de la meute. Un souvenir équivoque. Une pensée doucereuse, à l'égard de la vie de ces centaines de passagers humains, sacrifiés pour que jamais la meute ne parviennent en France. Sacrifiés pour que les restes de ces garous pourrissent dans le fin fond de l'océan.
Duel de regards. Amour disparu. Propos acerbes. Quand cesseras tu d'exister ? La question avant l'action. Le calme avant la tempête.
electric bird.
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Adelaide W. Levinson
Messages : 70
Jeu 4 Jan - 11:04
Highway to hell
Il avait vraiment du culot de se pointer dans mon bureau pour me menacer de la sorte. Je voyais clair dans son jeu, il n’était très certainement pas ici pour se remémorer le bon temps. « Tu crois vraiment que vous passez inaperçu, toi et ta famille de cinglée. Mais c’est tout le contraire, alors surprise? Non, pas vraiment. » J’aurais préféré qu’il ne se présente tout simplement pas chez moi. Je me tenais droite devant lui et puis lorsqu’il mentionna vouloir prendre ma vie je ne pus que laisser un sourire fendre mon visage. Comme s’il pouvait faire quoi que ce soit pour me tuer, si je voulais le faire danser sur place et chanter comme un poulet en ce moment, je pouvais le faire – mais non, contrairement à cet homme qui se disait humain, j’avais un peu plus de retenue. « Tu ne me feras aucun mal Slade. » par simple précaution, j’avais modifié légèrement le ton de ma voix afin de faire de cette simple phrase une commande. « Plusieurs ont essayé avant toi, j’ai vécu plus de 4 longues vies et des monstres bien pires que toi ont tenté de prendre ma vie. »
J’avais toujours voulu une famille, toujours voulu quelqu’un près de moi. À une époque, Slade m’avait convaincu que ce n’était pas si mal de s’ouvrir à quelqu’un, mais lorsque j’avais réalisé qu’il était un chasseur, non, un meurtrier – tout avait changé. Aurait-il été un simple chasseur, je n’aurais probablement pas eu de problème à faire ma vie avec lui – tout est une question d’équilibre, mais le fait qu’il n’ait aucun remords à tuer des femmes et des enfants – surtout les enfants m’avait tout simplement vidé de toute émotion pour lui. Heureusement qu’à l’époque, je n’avais pas eu le temps de lui annoncer que j’étais enceinte. L’avortement n’était peut-être pas légal dans tous les états des États-Unis à l’époque, mais les voisins du nord eux, avaient depuis très longtemps fait de ce geste, un geste totalement légal et il n’était pas question que je mette au monde une personne de plus avec du sang de Steel. Si seulement j’avais su qu’il finirait avec une famille assez grande pour remplir un autobus, j’aurais peut-être du commander un juge de le faire passer sur la chaise avant que les Steel décident eux-mêmes de se servir d’une Nixe pour libérer cet homme.
« Pour ce qui est du tyran. Tu peux bien faire de lui ce que tu veux – je m’en fiche un peu…Ce qui pose problème est le fait que toi et ta meute n’hésitez pas à tuer d’innocents humains. Ce qui fait que d’un point de vue réaliste, vous n’êtes pas mieux que ce tyran.»
Adelaide W. Levinson
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Jeu 8 Mar - 22:18
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with Addie & Slade
Sa voix. Jamais elle ne t'était sortie de la tête. Une sorte de mémoire. A la personne que tu haïssais. A la personne que tu avais aimé. A la seule qui pouvait à la fois te faire penser à l'amour et son homologue passionné. Sa voix. Un élan de bile dans la gorge qui remontait lentement. Un élan de dans le coeur qui bat doucement. Une grimace, un rictus, quand elle évoqua la famille. Une chose était sûre, depuis que tu avais pris le pouvoir, et dirigé dans l'ombre le clan originel de ta défunte femme, tu avais fait un boulot incroyable. Il n'y avait pas dans ce monde une seule communauté surnaturelle qui craignait le nom de l'acier qui tranchait leur chair. Steel. C'est le but. Le nettoyage est une chose, mais la peur est le vrai moteur qui débarrasse la planète de ce fumier que sont ton espèce. Et les autres. Agir dans l'ombre a ses avantages, mais ces foutus Argent n'ont pas compris qu'en se faisant connaître les résultats sont bien plus arrangeants. TU passais sa "famille de cinglés". Il n'était point question de raisonner l'horreur. Elle périrait bientôt, pourquoi se fatiguer à argumenter pour que son esprit rejette l'évidence même : elle était un virus pour l'humanité. Ils l'étaient tous. Vous n'étiez que les glorieux sauveurs, et ce, même si personne en ce monde ne pouvait l'admettre, le savoir ou le reconnaître. Mentionnant les Argents, sachant que ces lâches préféraient désormais protéger la merde plutôt que s'en débarrasser, tu grinças des dents. Seul Gérard a gardé son serment... Et seul lui pouvait être en mesure d'apporter un sourire sur tes lèvres lorsque le nom de cette ancienne illustre famille était évoqué.
Et lorsque tes menaces lui firent peur, Addie lança sa commande. Comment pouvais tu le savoir ? Dans ton agacement, tu avais voulu lui faire peur physiquement, mais ton corps n'avait pas bougé. Ta poigne serrée sur ton coup de poing américain, tu souffla une autre dose de fumée, droit sur elle, avant de rajouter Ne t'en fais pas. Je ne te tuerais qu'une fois que cette ville sera sauvée. Néanmoins, elle parla de monstre. Elle osa ? Elle, qui dans son existence même avait maintes fois prouvé, par son immortalité, combien elle était dans le tort. Aucun être ne devrait défier la mort ainsi, et rester quatre siècles, foulant ces terres. Cancer. TU vois... C'est ça le problème. Les monstres ont essayé. les chasseurs lambda aussi, peut-être... TU soufflas une nouvelle bouffée de ta fumée nocive. Les Steels aussi, peut-être. Avant ma naissance, probablement. Après tout, en trois siècles de combat, ceux avant moi ont bien dû tenter de te supprimer... Serrant les dents, ton regard assassin en dit long sur ta pensée. Mais lorsque mon tour viendra, tu verras le visage de l'homme que tu as osé séduire t'ôter toute parcelle de ta longue vie.
Une vengeance. Une haine. Née d'un amour. Un vrai.
Enfin, ironie. Décelée dans sa voix. Le meurtre d'innocents humains, preuve de ton appartenance aux monstres ? C'est toi qui, dans ta longue et insultante vie, dit ça ? N'as tu jamais vu les grands hommes sacrifier la minorité pour remporter la guerre ? Nous tuons ou sacrifions les innocents pour assurer à l'humanité toute entière d'être débarrassée des ordures tels que vous. Et si tu étais un monstre...
Combattre le feu par le feu, hein ?
electric bird.
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Adelaide W. Levinson
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Lun 12 Mar - 22:46
Highway to hell
Il me dégoutait, le simple fait de respirer le même air que lui – air qu’il avait lui-même complètement pollué par sa présence et avec l’aide de son cigare, me donnait envie de vomir. Je voulais le provoquer pour pouvoir le forcer à s’arracher la langue – si seulement, ma conscience ne m’en empêchait pas. Il était un monstre, mais il était le père de quelqu’un, le père de gens aussi cruels que lui, sa famille ne méritait que d’être exterminé et bien que jamais je ne pensais de la sorte habituellement, de voir Slade devant moi, faisait remonter en moi les pires sentiments. Il m’annonçait que je ne méritais pas d’avoir vécu si longtemps et il n’avait pas tort, mais j’avais décidé de continuer de prendre mes potions quand j’avais appris qu’il était un monstre. J’avais été prête à abandonner mon immortalité pour lui, mais j’avais pris la décision de ne pas quitter ce monde tant que Slade Steel était en vie. « Je comprends les guerres Slade, je n’ai rien contre les dommages collatéraux. C’est dans ma nature de comprendre la balance…Ce que tu fais n’a rien de tel. C’est venir jouer avec l’équilibre de ce monde. Les humains ne sont pas les seuls sur terre et jamais tu ne pourras irradier tous ceux que tu considères comme des monstres. »
Je croisai les bras et fixai l’homme qui se trouvait devant moi – homme qui n’avait plus rien de celui que j’avais connu quelques années plus tôt, ou alors, était-ce lui qui avait caché sa véritable nature? « Je suis la seule qui pourra décider de ma mort Slade – personne d’autre. Tandis que toi, il te reste quoi, quelques bonnes années avant de devoir avoir l’aide de tes enfants pour prendre un bain? » Les humains et leurs mortalités – ils ne prenaient jamais le temps de comprendre que c’était futile de faire la guerre – tout ça pour quoi, quelques lopins de terre, une fourrure plutôt douce qu’un autre ? Une femme? C’était ridicule. Je ne savais pas trop pourquoi je ne lui avais pas ordonné de quitter et d’oublier qu’il m’avait vu – qui sait peut-être que j’avais besoin de cette confrontation pour enfin accepter ce que j’étais.
Adelaide W. Levinson
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Dim 22 Avr - 0:33
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with Addie & Slade
Conneries ! Les humains devraient être les seuls sur cette belle planète. Les créatures n’étaient que la maladie. Certes ils existaient. Certes c’était un fait. Un fait qui te dégoûtait mais un fait tout de même. Mais les bactéries, les virus et les maladies existaient dans le corps humain aussi. Était-ce une raison pour les laisser en vie ? non.
L’equilibre ? Mais je le rétablis. Je préserve l’humanité des monstres comme toi. Ce n’est pas parce que le cancer existe en même tant que les cellules qu’il détruit dans un corps humain qu’il ne faut pas s’en débarrasser. Ce n’est pas parce que vous, horreurs, existez dans le monde en même temps que l’humanité qu’il ne faut pas se débarrasser de vous.
Une logique. Infâme. Pertinente. Inhumaine.
Tu étais le remède. Tu étais un remède. Un médicament. Destiné à débarrasser le monde de sa maladie. Et tu pouvais mourir pour cela. En soit, les Nixes telles qu’elle étaient même capables de t’ordonner un suicide. Et cela ne te faisait pas peur. Cela te dégoûtait mais la peur n’était pas au rendez vous, puisque mort, tes enfants prendraient la suite. Un clan était là. Pas un seul Steel. Plein. S’ils en perdait un, la ville tomberait juste plus vite par la vengeance qui coulerait alors.
Puis elle parla. Et se moqua.
J’en serais ravi, tu vois. Si cela arrive, c’est que ma tâche est finie. C’est que j’ai réussi à débarrasser le monde de vous. Car mes enfants ne s’arrêteraient jamais pour moi. Si je ne meurs pas dans ma quête, et que celle ci n’est pas finie, ils la continueront.
C’était ce qu’elle ne comprenait pas. Du moins c’était l’une des choses que cette horrible créature ne comprenait pas. Que tu étais un parmi d’autres. Et que même tombé, ou laissé à l’abandon, bien que tu ne te rendrais jamais, les autres continueraient. Les fiers Steels se battraient à jamais pour éradiquer la vermine.
Vermine qu’elle était aussi. Derrière sa forme complètement humaine. Derrière son apparence trompeuse. Derriere ses mots aiguisés. Elle possédait des pouvoirs qui dépassaient l’entendement. La raison. C’était écœurant.
Meme si tu uses de ta langue perfide pour mettre fin à mes jours, tu mourras de la main d’un Steel, Addie.
C’était une promesse. Que tu lui faisais. Qu’un jour un Steel viendrait pour elle. Qu’elle recevrait ce cadeau empoisonné, cette fin atroce que tu lui prévoyais.