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Je sortais d’Echein house avec un sentiment d’incompréhension. Certains pourraient me croire fou de rendre visite a ce psychopathe – mais il restait avant tout un ami d’enfance et je tentais de comprendre ce que j’avais fait pour qu’il puisse devenir aussi cinglé. Kellan et moi étions voisins et très bons amis lorsque nous étions gamins, il y a près de 80 ans. Évidemment les choses changèrent a l’adolescence, nous quittâmes tous les deux pour la guerre et il est vrai que si mon père n’avait pas tout fait pour me ramener à la maison, peut-être que j’aurais pu empêcher l’âme de mon ami de s’éloigner de la lumière. Il était au front – j’étais à Oak Creek a surveiller des gens qui n’avaient rien demandé. Chaque rencontre avec Kellan me servait à comprendre ce qui faisait de lui une mauvaise personne et de moi quelqu’un de normal. Nous étions tous les deux phoenix et bien que l’immortalité pouvait plaire a d’autre, pour moi c’était un cauchemar. J’avais peu de souvenirs de ma captivité auprès du « collectionneur » et je tentais de lui demander ce qu’il voulait de moi – pourquoi venir à Beacon Hills et foutre la pagaille si tout ce qu’il voulait c’était mon attention. Il ne parlait pas vraiment, préférant jouer aux échecs lors de nos rencontres et me demandait chaque fois pourquoi je continuais de le visiter. La réponse était pourtant simple – je le visitais, car il était comme moi – et que même si on ne s’aimait pas – un jour, il ne resterait que nous. Il m’avait cependant mentionné quelque chose lors de l’une de nos rencontres qui m’avaient mis la puce à l’oreille concernant quelqu’un qui m’était cher. C’est pourquoi j’avais écrit un courriel à l’une de mes étudiantes – elle voudrait entendre ce que j’avais à dire.
Citation :
« Bonjour Lydia, J’espère que tu n’es pas trop occupé, j’aurais quelque chose d’important à discuter avec toi. C’est au sujet de Stiles. »
Vu l’heure, je l’invitai à me rejoindre au salon de thé de la ville afin de pouvoir manger un petit quelque chose tout en discutant. Lorsque j’arrivai, elle était déjà sur place, j’espérais ne pas trop l’avoir inquiété avec mon courriel, après tout, Stiles était son petit ami. « Lydia, merci d’avoir accepté de me rencontrer » je tirai la chaise devant moi et y déposa mon veston avant de m’assoir. Une dame arriva et me demanda ce genre je voulais – « Un thé vert et un Scone au bleuet s’il vous plait. »
Encore une journée bouclée pour toi, les cours étaient passés assez rapidement. Tu avais hâte de rentrer pour te poser tranquillement avant que Skyla n’arrive puisque vous aviez prévu une soirée entre fille. Tu étais rapidement passée à ton casier pour attraper tes bouquins avant de te diriger vers ta voiture garée sur le parking. Une fois chez toi tu poses tes affaires sur ton lit avant d’ouvrir ton ordinateur pour regarder tes mails. Quelques pubs et un message de ton professeur de Mythologie. Tu cliques pour apercevoir son message, ton cœur se sert après la lecture de celui-ci. Lorsque cela concernait Stiles c’était toujours important, tu espérais que ce n’était pas grave. Tu réponds rapidement pour savoir où vous vous retrouvez. Une fois le lieu donné tu attrapais rapidement ton manteau ainsi que tes clés de voiture. Tu voulais comprendre ce qu’il se passait, peut-être que tu aurais dû envoyer un message à Stiles, mais dans la précipitation tu n’y avais pas vraiment pensé. Peut-être que ce n’était pas grave, simplement quelques choses sur les cours.
Ton cœur bat rapidement, un nombre incroyable de scénarios tournent en boucles dans ta tête, tu ne peux t’empêcher d’imaginer le pire. Rapidement arrivée sur le lieu de rendez-vous tu entres et observes s’il est déjà là, ou non. N’étant pas là tu t’installes à une table seule. Tu bouges tes pieds nerveusement, lorsqu’il s’agit de Stiles c’est difficile de patienter. Puis il arrive enfin, tu sens le stress monter, tu as peur de ce qu’il peut te dire. « Mr Woodburry, je vous en prie ce n’est rien. » dis-tu simplement. Avant qu’il ne s’assoie tu avais déjà commandé ta boisson, la serveuse débarquait alors avec ta boisson avant de demander sa commande à ton professeur de mythologie, qui était l'un de tes professeur favoris. « Merci. » dis-tu en regardant la jeune femme lui offrant un sourire. Tu jouais nerveusement avec ton verre avant de porter ton regard sur ton professeur. « Vous aviez quelques choses d’important à me dire professeur ? » demandes-tu. Tu avais pour habitude de dire professeur ou encore Mr Woodburry, c’était en signe de respect puisqu’il était plus âgé que toi.
Je voyais bien que Lydia était nerveuse, elle jouait nerveusement avec son verre, un peu comme ma fille Veronica faisait lorsqu’elle avait quelque chose à me demander lorsque nous étions à table – ou alors lorsqu’elle savait qu’elle avait fait quelques choses de mal. Ce petit détail me brisa un peu le cœur, elle était ma seule fille toujours en vie et je ne m’étais toujours pas résolu à aller la voir. Je ne pouvais pas la traumatiser en me montrant avec cette apparence. « Lydia, tu peux très bien me tutoyer lorsque nous ne sommes pas a l’université – après tout ce qu’on a vécu ensemble. » Nous avions après tout, été captifs du collectionneur – bien que pas en même temps, et travailler ensemble a trouver une solution contre le fou qui avait enfermé la ville d’un dôme. Bon, oui j’étais son ainé de quelques décennies – approchant de 100 ans et je pouvais comprendre pourquoi elle trouvait nécessaire de me tutoyer, mais je tentais de me faire a l’idée que ma vie était un cercle vicieux et que d’ici une trentaine ou cinquantaine d’années, tout serait a recommencé… La serveuse arriva avec mon thé et mon petit délice et je déposai une main sur le table et l’autre parcouru ma chevelure avant de se refermer sur ma tasse de thé. « Effectivement, je reviens d’Eichen house et j’ai visité notre ami commun – le collectionneur » je pris une gorgée de mon thé encore trop chaud pour être bu par une personne normale. « Il me dit que lorsque toi et Stiles étiez captifs, il a bien vite réalisé que Stiles n’était en rien le nogitsune, mais que quelque chose clochait avec lui… » Cela faisait maintenant près de 3 ans qu’ils avaient vécu tout ça et malheureusement, Alexander en avait un peu plus à dire.
« Lydia, est-ce que tout va bien chez Stiles? Je l’ai croisé dans la rue il y a quelques semaines et il m’a complètement ignoré, il ne s’est pas retourné lorsque je l’ai interpellé, il semble vraiment distrait et puis il dort constamment en classe… Comme s’il ne dormait pas la nuit…ou s’il dormait à peine en fait… » Je le voyais sans cesse un café à la main – alors que je savais parfaitement qu’il préférait le thé pour une raison que j’ignorais. J’aurais pu en parler au shérif, ça aurait peut-être été plus approprié, mais le simple fait de savoir que ces jeunes avaient sauvé la ville plus d’une fois m’avait poussé à faire confiance à la banshee. Il était vrai que Stiles avait du remettre des travaux en retard plusieurs fois pendant les trois derniers mois et son excuse était généralement qu’il n’avait vraiment pas vu passer le temps. Stiles Stilinski qui ne voyait pas passer le temps – je pouvais comprendre avec tout ce qui se passait –, mais de remettre des travaux en retard dans tous ses cours, n’était pas son genre du tout. Je tournai la tête vers la fenêtre et observa les gens qui marchaient paisiblement, sans se douter qu’il se passait des choses horribles directement sous leurs nez. Mon attention se retourna alors vers Lydia « Je suis désolé de te mêler a tout ça, mais j’ai peur que ça devienne dangereux. » J’avais fait mes propres recherches et avait découvert que la mère de Stiles était morte de démence et que malheureusement pour lui – il pouvait contracter la même condition médicale…
Le professeur avait raison, pourtant tu avais toujours du mal à le tutoyer. « Oui, je suis désolé monsi.. Alexander. » dis-tu en te reprenant. Tu avais toujours eu ce grand respect pour lui, surtout qu’il était beaucoup plus vieux. Tu voulais vraiment savoir ce qu’il se passait, tu avais cette boule au ventre qui s’était créée et qui ne voulait plus te quitter. Tu étais toujours inquiète pour Stiles, il était tout pour toi. Tu ne voulais pas le perdre. Lorsque tu stressais ou encore quand tu réfléchissais, tu avais toujours quelque chose en main pour te calmer, ou du moins essayer. Cette fois c’était ta tasse. Tu étais assez nerveuse, tu ne savais vraiment pas ce qu’allait te dire ton prof et c’était ce qui t’inquiétait. Tu regardais ta tasse avant de mettre ton regard sur Alexander. Ton cœur se serre à ses mots. Ton inquiétude ne fait que doubler de volume. Tu réfléchis rapidement tout en jouant avec ta tasse. « Je n’ai rien remarqué d’inhabituel pourtant.. De plus il ne m’a rien dit… » dis-tu en baissant la tête.
Tu te sens triste, pourquoi ne il ne t’en avait pas parlé, tu aurais cherchée à l’aider. Comme d’habitude il n’en faisait qu’à sa tête. Tu t’en voulais de ne pas avoir remarqué ses quelques points. « Je le trouve fatigué par moment, mais je ne pensais pas que c’était alarmant, puisque moi-même je suis assez fatiguée. Les périodes de partielles arrivent et je dors mal, je pensais que c’était la même chose pour lui. » dis-tu en le regardant de nouveau. Tu t’en voulais, tu n’avais rien vu alors que tu étais une des personnes les plus proches de lui. Ta main se resserre sur ta tasse assez fortement. Pourquoi avait-il toujours quelques choses pour vous gâcher la vie, pourquoi est-ce que vous n’aviez pas une petite vie tranquille ? Tu aurais tellement voulu avoir une vie normale sans que tes proches ou toi soyez en danger. « Ce n’est rien ne t’inquiète pas, je commence à avoir l’habitude d’avoir mon entourage ou moi-même soient en danger. Puis il valait mieux que je sois au courant, je suis peut-être la seule à pouvoir réellement trouver ce qu’il se passe chez Stiles. Je vais essayer de le questionner sur quelques détails pour voir s’il me dit quelques choses. » dis-tu simplement. Tu savais que la mère de Stiles était atteinte d’une maladie, pourtant selon les examens que Stiles avait fait, il n’avait pas ce gène maladif. Tu soupires, avant de regarder par la fenêtre. « J’aurais tellement voulu avoir une vie normale. » dis-tu simplement observant les passants. Ta vie n’était pas facile tous les jours, pourtant c’était ça qui avait fait de toi la personne que tu étais aujourd’hui. Cette femme forte et intelligente.
Je savais que ce n’était pas la chose la plus simple pour les étudiants de me tutoyer, les jeunes aujourd’hui avaient été élevés de cette façon, je savais que certains de mes petits-enfants n’avaient jamais besoin de vouvoyer leurs enseignants. C’était une autre époque et les mœurs changeaient, mais restaient le même après tout. Je mangeais mon scone tout en prenant quelques gorgées de mon thé en regardant Lydia qui avait soudainement une mine déconfite. « Je n’ai rien remarqué d’inhabituel pourtant... De plus il ne m’a rien dit… » Elle baissa la tête et je me sentis soudainement mal de lui en avoir glissé un mot. Mon cœur fendit, je trouvais inconcevable d’être la cause d’une détresse quelconque chez Lydia – elle avait l’âge de mes arrière-petits-enfants après tout. « Peut-être qu’il était préoccupé lorsque je l’ai croisé dans la rue… Qui sait, peut-être que c’est moi qui s’en fais avec un rien…»Je tentais de me faire rassurant, mais je savais fortement que rien ne pourrait retirer ce nuage gris que j’avais créé dans l’esprit de la jeune femme. « Je le trouve fatigué par moment, mais je ne pensais pas que c’était alarmant, puisque moi-même je suis assez fatiguée. Les périodes de partielles arrivent et je dors mal, je pensais que c’était la même chose pour lui. » Elle n’avait pas tort, ils devaient tous les deux travailler très fort lorsque venait le temps des partiels puisqu’en plus de tout ça, ils veillaient sur Beacon hills. « Ce n’est rien ne t’inquiète pas, je commence à avoir l’habitude d’avoir mon entourage ou moi-même soient en danger. Puis il valait mieux que je sois au courant, je suis peut-être la seule à pouvoir réellement trouver ce qu’il se passe chez Stiles. Je vais essayer de le questionner sur quelques détails pour voir s’il me dit quelques choses. » Je préférais de loin que Lydia enquête sur la chose, je savais que si je posais trop de questions le jeune homme allait se refermer – car s’il était vraiment en danger, il ne voudrait pas que tout le monde s’en mêle – C’était après tout ce qu’il avait fait lorsque le collectionneur avait frappé pour la deuxième fois à Beacon hills et avait kidnappé leurs amis. « Tu connais Stiles, il n’apprécie pas être le centre de l’attention….Sauf en classe » évidemment, aussitôt que j’avais des expérimentations à faire en classe, Stiles se portait volontaire, il était également toujours le premier à répondre a mes questions. « Encore une fois, peut-être que je m’en fais avec un rien… »
Ton cœur ratait un battement, comment avais-tu pu ignorer tout ça. Comment il était possible que tu n’aies rien vu.. Peut-être que tu n’avais tout simplement pas envie de voir ça, pas envie de voir que Stiles devient complétement fou. Tu te remémores quelques moments lorsqu’il avait été posséder par le Kitsune. Ton cœur se fendait, tu ne voulais pas que cela recommence. Tu ne voulais pas le perdre. Tu étais déboussolé, le professeur essayait rapidement de rattraper ses paroles mais c’était trop tard. Le doute prenait place dans ta tête. Tu essayais de voir tous les petits signes qui ne t’auraient pas semblés alarmant ces quelques mois. De nombreuses questions traversaient ton esprit. Pourquoi ne t’avait-il parlé de rien ? Pourquoi tu n’avais rien vu ? Et bien d’autres encore. Tu n’avais aucunement pensée que ses manques de sommeil pouvaient être dus à ça. Comme toute étudiante que tu étais tu pensais que tout ça n’était que passager lors des partielles qui s’approchaient à grand pas. Faire partie du surnaturel n’était pas toujours facile, au contraire. Tu te retrouvais toujours à avoir quelqu’un en danger autour de toi. Tu en avais réellement mare de tout ça, de nombreuses fois tu avais songée à partir loin de Beacon Hills pour pouvoir prendre un nouveau départ. Pourtant tu n’avais pas eu le courage, laisser tes amis était impossible pour toi.
Tu affichais un léger sourire à sa remarque, il n’avait pas tort, Stiles était un peu le pitre de la classe. « Oui ça c’est sûr, mais je doute qu’il m’en parle. S’il ne l’a pas fait jusque-là c’est qui ne veut pas que j’en sache plus. Je vais quand même essayer de voir s’il en a parlé avec quelqu’un ou s’il s’est entêté à vouloir résoudre le problème seul. » dis-tu avant de prendre une gorgée de ta boisson. C’était dur pour toi de l’accepter, mais Stiles n’aimait pas vraiment se confier à toi lorsqu’il était en danger. Surement par peur de te faire du mal ou encore te mettre en danger, mais tu étais grande et tu savais ce que tu faisais. « Non… Je ne pense pas.. Stiles n’est pas vraiment du genre à me dire lorsqu’il est en danger alors c’est tout à fait possible. » dis-tu simplement avec une voix quelques peu déçu. Tu voudrais pouvoir l’aider, mais il voulait toujours prendre soin de toi, évitant les complications.