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B eacon Hills… Cette ville n’était décidément pas de tout repos. Elle qui avait quitté Chicago pour une petite ville de Californie aurait pu s’attendre à une vie calme et paisible, mais c’était sans compter sur le don qu’avait Beacon Hills d’attirer les problèmes. Les aléas de posséder un Nemeton. Les créatures surnaturelles affluaient, attirant derrière elle des chasseurs, et à partir de là, les conflits étaient inévitables. Entre créatures, entre créatures et chasseurs… Entre chasseurs même, allez savoir. A peine débarrassés de ce fichu dôme qui avait paralysé les créatures de la ville pendant ce qui avait semblé des siècles, il avait fallu qu’un alpha ait des envies de grandeur et sème à nouveau la zizanie en ville. Non, vraiment, quiconque espérait mener une vie tranquille devrait soigneusement éviter cette ville.
Par chance, une vie tranquille et ennuyeuse, ce n’était pas ce que recherchait Violet. Si ça avait été le cas, elle n’aurait pas choisi de suivre les traces de ses parents en devenant druide. Elle aurait aussi évité de tomber amoureuse d’un loup-garou – quoique ça, ça ne se contrôle pas vraiment. Et elle n’aurait certainement pas déménagé à Beacon Hills en sachant tout ce qu’elle savait de cette ville. Et des choses, elle en savait, merci à son parrain Deaton. En venant ici, Violet savait dans quoi elle s’engageait. Elle savait aussi qu’elle était capable de se débrouiller toute seule, comme une grande. Elle avait des connaissances, et elle savait se défendre. Malgré tout, quand on n’est qu’une petite humaine face à des créatures bien plus forte que soi, on n’est jamais assez entraîné, si bien qu’elle avait convenu avec un ami de s’entraîner un peu.
Thomas, c’était ce jeune Darach avec qui son parrain lui avait demandé de prendre contact. Et finalement, les deux étaient devenus amis. Ils s’entraidaient, s’entraînaient, quand Violet n’était pas occupée à jouer les Jiminy Cricket face à ce jeune pas des plus à l’aise en société et surtout, rongé par les actes qu’il avait commis dans le passé pour le compte d’un fou furieux qui ne lui avait pas vraiment laissé le choix. Une fois sa journée de travail terminée, elle avait donc pris son vélo pour se rendre au lycée de Beacon Hills. Les cours y étaient déjà terminés mais ce n’était pas ça qui allait les empêcher d’utiliser les locaux, à présent déserts, pour s’entraîner un peu. De toute façon de nuit, le lycée de Beacon Hills était plus fréquenté qu’un hall de gare, ils ne seraient pas les premiers à s’y aventurer en dehors des heures de cours, et ce même si aucun d’eux n’était encore en âge de fréquenter l’établissement. Lorsqu’elle entra dans la pièce, essoufflée par sa course à vélo, Thomas s’y trouvait déjà, l’attendant tranquillement sur le tatami. Désolée, je suis en retard ! s’excusa-t-elle, se débarrassant de sa veste et de son sac, qu’elle abandonna sur un banc. Elle avait pris le temps de se changer avant de venir, ce qui lui épargnerait un passage par le vestiaire. Le patron voulait nous parler. Nouvelle collègue, tout ça, expliqua-t-elle, lui épargnant les détails inutiles. Au final, elle était restée plus longtemps pour rien, puisqu’il n’avait rien dit qu’elle ne sache pas déjà. Enfin bref, on s’en fiche du Pentacle. Prêt à te faire botter les fesses par une fille ? demanda-t-elle avec un sourire en coin après s’être débarrassée de l’appareil auditif qui habillait son oreille gauche afin de ne pas le casser – c’est que ça coute cher, ces bêtes là. Elle était bien sûre d’elle, me direz-vous ? Pas du tout. Elle plaisantait. Violet n’était pas du genre orgueilleuse, de toute façon, Thomas pourrait l’envoyer au tapis autant de fois qu’il le souhaiter que ça ne gâcherait pas pour autant sa journée.
J’avais passé la journée à la bibliothèque en mode parano, n’étant pas encore totalement à l’aise avec l’information que nous pouvons retrouver en ligne, j’avais l’impression de ne pas pouvoir faire la différence entre information et désinformations. J’avais assisté à une réunion plutôt particulière le soir précédent et je voulais à tout prix me changer les idées tout en faisant des recherches. Cade voulait prendre le contrôle de la ville et bien que je fusse d’accord avec certains éléments, je voulais m’assurer que les innocents qui s’aventureraient dans la ville en pleine nuit ne seraient pas blessés. Mon téléphone sonna pour me prévenir qu’il était temps que je me dirige vers le lycée pour mon entrainement avec Violet. Au début j’allais à ces réunions à reculons, je ne voyais pas en coin cette jeune femme pouvait m’aider avec mes problèmes, cependant après plusieurs séances, j’avais appris à apprécier violet, j’irais même à dire que nous étions maintenant amis. N’ayant toujours pas de véhicule, je marchai en silence dans la rue pratiquement déserte, l’heure du couvre-feu allait bientôt sonner et je savais très bien que si je croisais quelqu’un, cette personne risquait d’être un loup ou tout autre créature. Arrivé devant le lycée je soupirai, je n’avais jamais obtenu mon diplôme – du moins pas en même temps que mes copains, je n’avais pas pu aller au bal de promo avec la fille de mes rêves à mon bras. Chaque fois que je passai les portes, ça me ramenait à une époque où la vie était si facile. Lorsque j’arrivai à la gym, je déplaçais quelques tapis sur le sol, histoire de rendre l’entrainement sécuritaire et puis commença quelques étirements. Je levai les yeux vers Violet lorsqu’elle arriva finalement. « Violet » Je lui souris et puis me releva. « Le patron voulait nous parler. Nouvelle collègue, tout ça, Enfin bref, on s’en fiche du Pentacle. Prêt à te faire botter les fesses par une fille ? » Cette remarque me faisait rire à chaque fois – ce n’était pas la première fois que je l’entendais et ce ne serait très certainement pas la dernière. Je signai alors ma rhétorique à la jeune rouquine. « J’aime lorsque les filles me bottent les fesses » et puis je lui envoyai un clin d’œil avant de m’installer devant elle et puis de signer de nouveau « Prête? » Cette fois, j’allais user de quelques-uns de mes dons. Le job de Violet était de me mettre à l’aise avec ce que j’avais fait, une partie de ce job était de me faire accepter mes dons. Mon job a moi était de la préparer à tout éventualité – j’allais lui montrer ce qu’un combat inégal et injuste était.
L ’avantage d’arriver à ce petit entraînement en vélo, c’est que Violet était déjà plus ou moins échauffée. Pas besoin de perdre du temps à se mettre en route, à s’étirer comme un chat afin de préparer son corps à ce qui allait venir. De toute façon, ce n’était pas comme si elle avait d’autre choix que d’effectuer ses déplacements à coups de pédales, puisqu’elle n’avait ni permis de conduire, ni véhicule. Elle avait toujours vécu dans une grande ville et n’avait jamais voulu s’embêter dans la circulation ou la recherche d’une place. Son vélo, ses pieds, les transports en commun, ça lui allait très bien. Bon, ce n’était peut être pas raisonnable dans une ville comme Beacon Hills, encore moins avec ce couvre-feu qui avait été mis en place. Si les derniers évènements avaient matière à l’inquiéter ? Un peu. Est-ce que ça l’empêcherait de vivre ? Certainement pas. Malgré tout, au vu de la situation actuelle à Beacon Hlls, Violet était plus déterminée que jamais à s’entraîner et Thomas faisait un excellent compagnon de jeu. D’une part, parce qu’il savait se battre. D’autre part, parce qu’il possédait un panel de capacités bien différentes de celles des loups avec qui Violet avait toujours eu pour habitude de s’entraîner. Dans une ville comme Beacon Hills, il fallait être paré à toutes éventualités.
Violet savait pertinemment qu’elle risquait de se faire envoyer au tapis un bon nombre de fois. Druide, elle n’en demeurait pas moins humaine. Pas de super pouvoirs, pas de force surhumaine, rien de tout ça. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était essayer d’être plus maline, plus ingénieuse que les autres. Alors bien sûr, elle fanfaronnait. Thomas ne le prendrait pas mal et elle le savait. Ca ne voulait pas dire qu’elle n’avait pas entièrement conscience d’être dans une position d’infériorité vis-à-vis de lui. C’était là tout l’intérêt de leurs petites séances d’entraînement. Ou en tout cas, l’un des intérêts, car ce n’était pas seulement pour lui trouver un compagnon de jeu que Deaton l’avait envoyée vers le Darach. Il avait été réticent, au début. C’était compréhensible, se retrouver avec une parfaite inconnue dans les pattes dont la seule mission était de mettre le nez dans ses affaires déplairait à beaucoup de monde. Mais elle avait réussi à l’apprivoiser, mine de rien.
Débarrassée de son appareil qu’elle avait rangé soigneusement dans son sac, Violet vint rejoindre Thomas sur les tapis alors qu’il lui répondait en signant J’aime lorsque les filles me bottent les fesses. C’était là un autre avantage, dans sa relation avec Thomas : ses soucis auditifs ne causaient aucun problème de communication puisqu’il signait aussi, sa petite sœur étant elle totalement sourde. Violet savait se débrouiller même sans son appareil, mais il était agréable de ne pas avoir à faire l’effort de tendre sa ‘bonne’ oreille ou de lire sur les lèvres lorsqu’ils devaient discuter. Maso signa-t-elle à son tour, un sourire clairement amusé sur le visage. Lorsqu’il lui demanda si elle était prête, elle se contenta d’un hochement de tête.
Ils se cherchèrent un moment. Un semblant d’attaque, avant de reculer tandis qu’ils tournaient sur les tapis, se jaugeant mutuellement. Si elle était parfois tentée de foncer tête baissée, elle savait que ce n’était pas la bonne solution. Son petit gabarit la rendait rapide – à échelle humaine – et elle n’était pas aussi frêle qu’elle en avait l’air, mais le statut de Darach de Thomas lui offrait des pouvoirs qu’elle-même ne possédait pas. Qu’elle ne possèderait jamais, si tout se passait comme prévu. Thomas tentant une attaque, Violet profita de sa petite taille pour éviter son coup en se glissant sous son bras et, passant ainsi derrière lui, lui assena un coup de pied retourné dans le dos. Agile, il ne lui fallu pas longtemps pour se remettre face à lui, bien ancrée sur ses deux pieds. Trop lent ! lança-t-elle. Si elle le narguait ? Un peu. Mais elle ne doutait pas qu’elle finirait par en prendre pour son grade. Pour le moment, ils jouaient, mais ça n’allait pas durer. Une fois le darach de sortie, elle risquait vite d’en baver.
Violet me traita une fois de plus de maso et ça m’amusait. Ce n’était pas la première fois et ce ne serait pas la dernière fois. J’étais habitué à la douleur, j’étais habitué a bien pire que des coups de pieds et de mains de la part d’une humaine. J’avais survécu à des ours-garou alpha, des harpies et en surtout, j’avais survécu aux chasseurs de du collectionneur. La douleur, était maintenant un motivateur, j’avais beaucoup de cicatrices pour le prouver. Malheureusement, certaines de mes cicatrices les plus apparentes venaient de moi. J’avais pris l’habitude de porter des protections pour les poignets pour camoufler les vestiges d’une époque où j’aurais tout donner pour ne plus exister. Deaton avait vu ces marques et je crois que c’est ce qui l’avait convaincu de m’aider – il avait vu en moi une âme désirant se repentir et il avait décidé de me donner une chance. C’était bien plus que ce que je méritais, bien plus que tout ce que j’aurais plus espérer.
Violet et moi partagèrent une danse quelques temps avant que je me décide finalement à envoyer un petit coup dans sa direction, elle se faufila facilement sous mon bras et puis m’asséna un coup dans le dos. Je me retourna vers elle et elle était déjà prête à recommencer. C’est ce que j’aimais de Violet, c’est attitude qu’elle avait, je l’admirais. Jamais elle n’abandonnait et même si on s’entrainait pendant plusieurs heures, elle en redemandait toujours. C’était une attitude qui pouvait soit lui sauver la vie, soit la tuer. Je gardais toujours un œil sur elle, mais je ne pouvais pas être constamment avec la jeune druidesse. Elle était vraiment douée, mais j’avais peur qu’elle prenne trop confiance en elle et qu’elle se fasse tuer…
J’avais du mal à débloquer lors des premières minutes d’entrainements, j’étais constamment terrorisé à l’idée qu’un monstre se réveille en moi et que Violet ne puisse plus jamais marcher parce que j’avais accidentellement brisé sa colonne vertébrale ou un truc du genre. Je lui assénai un coup sur l’épaule histoire de dire que je pouvais l’atteindre sans même bouger. Je lui signai qu’elle était trop petite et feignis de la retenir en appuyant ma main sur sa tête – à cette distance, elle ne pouvait pas me toucher. Je m’esclaffai et puis recula de quelques pas en sautillant. Elle me trouvait trop lent? J’allais très certainement être plus rapide dans les quelques minutes qui allaient suivre.
Q uand les parents de Violet s’étaient rendu compte que leur fille était bien partie pour marcher sur leurs traces, l’un de leurs premiers réflexes avaient été de faire en sorte qu’elle soit à même de se défendre. Bien sûr, en temps que druide, elle connaissait tout un tas de concoctions, de plantes, de recettes susceptibles d’affaiblir voire de tuer de potentiels ennemis… Mais ce n’était pas suffisant. Personnellement, Violet préférait résoudre les conflits en évitant d’en venir au mains, mais ce n’était pas non plus toujours suffisant. Et puis, aussi pacifiste soit-elle, elle aimait ça. Cette petite danse. Chercher une faille dans la défense de son adversaire, une ouverture, un angle d’attaque. Essayer, à défaut d’être la plus rapide ou la plus forte, d’être la plus maline. L’entraînement, c’était amusant. Un vrai combat ? Ca, elle aimait beaucoup moins. Jusque là, elle avait réussi à passer le plus souvent au travers des mailles du filet, en grande partie parce que la meute à laquelle elle était rattachée à Chicago n’avait pas été du genre à se chercher des ennuis. Mais les ennuis les avaient trouvés. Les Steel. Et on ne peut pas dire que cette confrontation ait laissé un souvenir plaisant dans sa mémoire, d’autant qu’elle avait fini par se faire botter joliment les fesses.
Pendant ses entraînement, elle avait demandé à Thomas de ne pas l’épargner – bon, pas au point de l’envoyer à l’hôpital, mais elle ne voulait pas qu’il retienne ses coups. Beacon Hills était une ville où vivaient de nombreux dangers et si elle se retrouvait un jour aux prises d’une créature quelconque, ou même d’un chasseur, il ne l’épargnerait pas. C’était aussi pour ça qu’elle ne se vantait pas de ses talents dans la pratique des arts martiaux. C’était sa botte secrète. Un as dans sa manche. Et puis, elle gardait aussi toujours quelques surprises à portée de main, juste au cas où.
Si elle s’amusait à taquiner Thomas, lui-même n’était pas en reste de ce côté-là. Il était trop lent ? Elle était trop petite. Et au cas où sa main sur sa tête la tenant à distance n’était pas suffisant, il le lui signa, juste pour être certain qu’elle saisissant l’idée avant de reculer en sautillant. Allez Montgomery. Arrête de danser, montre moi ce que t’as dans le ventre, le provoqua-t-elle, sautillant elle aussi, avant de tenter une attaque juste dans le but de faire bouger les choses. Et si elle finissait les quatre fers en l’air et bien tant pis. Une fois de plus ou une fois de moins, elle n’était plus à ça près. Et puis ces petits entraînements n’étaient pas qu’à son bénéfice. Elle voulait aussi que Thomas prenne confiance en ses pouvoirs. Certes, leurs origines étaient sombres. Ils provenaient d’actes terribles qu’il avait été contraint de commettre… Mais Violet avait depuis le tout début décidé de lui donner sa chance, et de lui faire réaliser qu’il pouvait faire de bonnes choses de ces pouvoirs, quelle que soit leur origine.
« Allez Montgomery. Arrête de danser, montre-moi ce que t’as dans le ventre » J’aurais dû être plus alerte, Violet tenta une attaque et je fus pris à mon propre jeux car, le temps de réaliser ce qui se passait, la petite rouquine me fit perdre pied et je l’emportai avec moi dans ma chute. Dos contre terre, mes bras entourant la jeune femme, car, par réflexe j’avais voulu amortir sa chute, je m’éclaffais une fois de plus. « Vos désirs sont des ordres » et pouf, je disparus, laissant tomber la jeune femme sur le sol avant de réapparaitre dans un coin. La téléportation était le pouvoir que j’utilisais le plus facilement, il était après tout, un peu plus défensif que tous les autres que j’avais accumulés avec mes années chez le collectionneur. C’était aussi un pouvoir que j’avais travaillé et non récolté en tuant trois innocents. Je lui laissai le temps de se remettre sur pied et puis un sourire en coin, je me mis à disparaitre et apparaitre un peu partout à une vitesse si élevée que c’était comme si j’étais a plusieurs endroits à la fois. J’arrêtai subitement derrière elle et lui donna une légère poussée, suffisante pour la déstabiliser, mais pas assez pour la faire tomber sur le sol. Je ne m’étais pas entrainé de la sorte depuis mes premières années chez le collectionneur, évidemment, je ne devais pas oublier que devant moi se trouvait une humaine et non une créature prête à tout pour me tuer. Violet avait pourtant toutes les capacités pour me battre – il fallait seulement que quelqu’un le lui montre. J’étais bien motivé à ce qu’elle soit prête à toute éventualité et que si un jour je devenais dangereux, elle pourrait mettre fin à mon carnage – elle pourrait mettre un terme au monstre que j’étais. Je mis mes mains défensivement devant moi – un peu comme une invitation vers la jeune druide pour qu’elle m’attaque à son tour.
Je fais des réponses courtes aujourd'hui afin de rattraper mon retard - J'espère que ça te convient quand même
Thomas Montgomery
Violet B. Dawson
Messages : 359
Dim 5 Nov - 19:26
Training Session
Violet B. Dawson & Thomas Montgomery
I ls étaient là pour s’entraîner, non ? En tout cas, c’est ce dont ils avaient convenu lorsqu’ils avaient organisé cette petite rencontre nocturne. Et ce n’était pas en sautillant comme deux idiots qu’ils allaient avancer dans leur entraînement. Ah, ils auraient des mollets et des fesses en béton, à n’en pas douter, mais au-delà de ça, l’utilité de leur soirée serait limitée. Alors Violet avait attaqué, déterminée à faire bouger un peu les choses. Thomas ne s’y était pas attendu puisqu’elle n’eut aucun mal à les précipiter tous les deux sur le sol, Thomas amortissant sa chute en s’arrangeant pour qu’elle atterrisse sur lui et non brutalement sur le tapis, chose qu’il ne ferait certainement pas s’il avait eu affaire à un véritable adversaire. Il était, apparemment, déterminé à la ménager. Comme si elle avait peur de quelques bleus. Elle en avait vu d’autres.
Vos désirs sont des ordres, lança-t-il en riant avant de… Disparaître. Incapable de faire quoi que ce soit, elle atterri lourdement, le nez contre le tapis. Il ne lui fallu guère longtemps pour se remettre sur ses pieds et pour découvrir Thomas, qui était réapparu dans un coin et la regardait d’un air amusé. Un sourire en coin étira les lèvres de Violet. Il était temps. Décidé à la faire tourner en bourrique, Thomas apparu, puis disparu à nouveau et poursuivit ce manège. Sachant qu’il était inutile de se fatiguer à frapper dans le vide et à brasser de l’air, Violet attendit. Elle prêta attention à chacune de ses réapparitions, à leur rythme, leur emplacement. Attendant le bon moment sans pour autant baisser sa garde. Elle n’avait pas le pouvoir d’apparaître et de disparaître à sa guise. Elle n’avait aucun superpouvoir, à vrai dire. Pour compenser, elle devait être plus maline. Plus maline que Thomas, et plus maline que n’importe quel adversaire qu’elle aurait à affronter. Avec les Steel en ville, elle était plus déterminée que jamais.
Thomas mit fin à son petit jeu en apparaissant derrière elle. Il la poussa, lui faisant perdre l’équilibre, mais pas assez pour qu’elle ne finisse face contre terre. Une erreur, évidemment. A trop vouloir la ménager, il lui laissait la porte grande ouverte. Son équilibre à peine retrouvé, Violet pivota avec agilité et se baissa pour balayer les jambes du darach et l’envoyer à terre d’un simple coup de pied. Se remettant d’aplomb, elle lui lança un sourire narquois. Tu t’amuses bien ? Parce que moi, oui, signa-t-elle, visiblement satisfaite de son petit tour.
Je me retrouvais une fois de plus sur le tapis. Violet avait très bien réagi à mon attaque-surprise et avait décidé de me montrer qu’il en faudrait plus que ça pour la décourager. C’était après tout normal que je la ménage, il était hors de question que je casse quoique ce soit à la filleule de mon patron. « Tu t’amuses bien ? Parce que moi, oui » elle me regardait le sourire aux lèvres en signant ces quelques mots qui n’allaient pas du tout avec le contexte habituel de mes entrainements. J’étais habitué au coup de matraque et de couteau – c’était plutôt agréable de s’entrainer tout en sachant que la personne qui n’aurait pas le dessus ne finirait pas la semaine dans une salle sombre et humide et sans nourriture. Je signai à mon tour tout en me relevant. « Je m’amuse comme jamais avant pendant un entrainement ». Même avec mon frère, lors de nos entrainements lorsque nous étions plus jeunes, je n’avais pas le droit à autant de plaisir. Mon père voulait faire d’Oakley une machine et si je le ménageais, j’avais droit à quelques coups de ceinture. Je n’étais donc pas habitué à ménager les gens avec qui je m’entrainais, mais, Violet dégageait une telle pureté que c’était presque contre ma nature – humaine – de lui faire du mal. Peut-être était-ce aussi parce que l’un des premiers sacrifices que j’avais commis impliquait une jeune femme rousse. Cette femme que je ne pouvais pas m’empêcher de revoir en regardant la druidesse.
J’avais fait une promesse, la promesse de laisser Violet m’aider a apprivoisé le côté darach de mon âme. Promesse qui m’était difficile de tenir puisque chaque fois que j’utilisais mes pouvoirs, j’avais ce sentiment d’échec. Mes parents m’auraient probablement abandonné s’ils avaient su – mon père m’aurait fait abattre comme une bête sauvage s’il avait su que j’avais volé des vies. Alors cette promesse, j’allais tenter de la tenir, même si chaque fois que j’utilisais mes pouvoirs dans le but de prouver qu’ils ne faisaient pas de moi une créature maléfique, je ne faisais que voir les visages des gens que j’avais tués pour les acquérir. Violet voulait que j’accepte mes dons, c’est pourquoi je m’étais promis d’essayer d’en utiliser au minimum deux lors de nos entrainements. Je m’avançais vers elle et puis au moment où j’allais user de mon pouvoir d’onde de choc pour la faire valser jusqu’à un tapis appuyer sur un mur, les lumières se fermèrent soudainement. Réalisant qu’elle ne voyait plus rien et que sans son appareil, elle ne m’entendrait probablement pas chuchoter, je déposai ma main sur son épaule pour lui dire que j’étais bien là près d’elle. Je tentais de voir dans le noir ce qui avait causé la perte d’électricité, mais je n’avais pas la vision d’Aedan et tout ce que je pouvais faire c’était d’écouter attentivement. Je remerciais à ce moment même le collectionneur de m’avoir forcé à me battre les yeux bandés pour son simple plaisir contre un were-jaguar pour mes 20 ans…
Je te laisse décidé de la raison de la panne d'électricité J'ai plusieurs options en tête, mais quand même, c'est comme tu veux.
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Thomas Montgomery
Violet B. Dawson
Messages : 359
Lun 6 Nov - 19:36
Training Session
Violet B. Dawson & Thomas Montgomery
L ’entraînement, ça pouvait être amusant. Les entraînements de Violet avaient toujours eu lieu dans une ambiance bon enfant, détendue. Bien sûr, elle savait qu’un véritable combat n’avait rien de drôle et le fait de s’amuser un peu n’enlevait en rien le fait qu’elle prenait tout cela très au sérieux. Elle était venue s’installer dans une ville où l’activité surnaturelle était plus haute que nulle part ailleurs et plus le temps passait, moins elle avait envie de rentrer à Chicago. Ce n’était pas un hasard si elle voulait poursuivre ses entraînements et surtout, ne pas se contenter de frapper un sac de sable. Aussi pacifiste soit-elle, Violet elle-même n’avait pas échappé aux risques qu’impliquait son choix de vie. Les Steels avaient massacré son petit ami et si elle avait su tenir tête à ce taré de Slade, elle avait fini par se prendre une bonne correction. Elle n’avait pas vraiment envie de réitérer l’expérience.
Violet avait eu droit à un petit topo de la part de Deaton sur le passé de Thomas chez le collectionneur. Il ne s’était pas lancé dans les détails mais de ce qu’elle en savait, ses entraînements sous les ordres de ce fou furieux n’avaient pas dû être très drôles. Alors ça lui faisait plaisir de le voir s’amuser un peu. De le voir rire. Même si elle le poussait à attaquer un peu plus sérieusement, Violet n’avait pas pour but d’installer une ambiance digne de l’armée. Ce n’était pas son genre. Elle préférait plaisanter, le narguer un peu. Cela n’enlevait rien à sa concentration, aux dernières nouvelles, elle était parfaitement capable de faire plusieurs choses en même temps.
Je m’amuse comme jamais avant pendant un entrainement, signa-t-il une fois de retour sur ses pieds. A ces mots, Violet afficha un grand sourire. Il ne faisait que confirmer ce dont elle s’était déjà rendu compte, mais ça faisait plaisir à entendre… Ou à voir, en l’occurrence. C’est normal. Je suis géniale. signa-t-elle en retour, accompagnant ses gestes d’un air faussement prétentieux. Elle venait de se remettre en position, prête à parer une éventuelle attaque lorsque, soudain, l’obscurité s’abattit sur eux.
Violet n’avait pas peur du noir. Ca faisait déjà bien longtemps que cette peur enfantine l’avait quittée. Néanmoins, son appareil auditif dans le fond de son sac, elle se sentit soudain vulnérable. Exposée à n’importe quelle attaque. Que se passait-il ? Qui avait coupé la lumière ? Thomas ? Non, s’il avait usé de son don à manipuler l’électricité, elle l’aurait senti. Elle aurait senti l’énergie crépiter dans l’air. Réflexe stupide, elle tourna sur elle-même, le cœur battant à tout rompre, comme si cela avait pu l’aider à y voir plus clair. Cela ne suffit qu’à la désorienter un peu plus. Pas de panique Violet. Pas de panique se sermonnait-elle en silence. Lorsqu’elle senti une main se poser sur son épaule, elle sursauta violemment, retenant un cri de surprise en réalisant que ce n’était que Thomas. Pour le « pas de panique », c’était raté. Respirant profondément, elle tenta de retrouver son calme. De tendre l’oreille, ou en tout cas celle des deux qui était encore à peu près en état de fonctionnement. A tâtons, elle tendit une main vers Thomas, comme pour se rassurer qu’il était bien là, même si sa main était déjà posée sur son épaule. Et c’est là qu’elle les vit, se découpant dans l’obscurité. Deux yeux verts. Un were-jaguar Ils avaient quitté la sécurité de leurs appartements respectifs malgré le couvre-feu. Les bruits de leur entraînement, leurs chutes, leurs rires avaient attiré l’attention. La chasse était ouverte et qui que soit cette créature, il semblait avoir décidé de faire d’eux son dîner, profitant de l’obscurité pour faire d’eux des proies faciles. Tom… souffla-t-elle en guise d’avertissement. Pourquoi elle s’embêtait encore à chuchoter ? Bonne question. De toute façon, ils étaient repérés et d'où il était, leur invité surprise devait déjà entendre sans mal son cœur qui menaçait de s'échapper de sa poitrine.
j'espère que ça t'ira. Je me suis creusé la tête mais j'ai pas trouvé mieux. Ca se trouve j'aurai un éclair de génie demain, c'est toujours comma ça
Violet B. Dawson
Thomas Montgomery
Messages : 310
Lun 26 Fév - 11:29
Training Session
La situation n’était pas du tout idéale, comment faire pour que Violet soit en sécurité, ma main sur son épaule glissa doucement sur son bras pour finalement lui prendre la main. C’était la seule solution pour m’assurer qu’elle soit toujours près de moi. Les yeux verts du Were-Jaguar annonçaient clairement qu’il n’était pas là pour se faire des amis, il était là pour nous faire du mal et profiter du fait que dans le noir, il avait l’avantage sur nous deux. Je ne pouvais pas créer d’électricité pour lui envoyer une décharge qui le mettrait Chaos, mais je pouvais tout de même accumuler l’énergie statique qui se trouvait autour de nous. L’air de la salle d’entrainement en était chargé et je pouvais peut-être m’en servir pour ramener les lumières assez longtemps pour que Violet s’échappe. Je me concentrai et puis quelques étincelles bleues commencèrent à apparaitre autour de nous. Puisque je tenais toujours la main de Violet, elle devait déjà sentir ses cheveux qui réagissaient à toute cette énergie. Un grognement sourd et puis les yeux verts du jaguar s’approchaient dangereusement de nous, je devais agir ou on allait y passer. Dirigeant toute mon énergie vers les lumières suspendues, je projetai l’électricité vers les globes et la lumière fut – j’en profitai pour nous téléporter près de la porte ce qui nous avait placé derrière le Jaguar-garou.
Je fixais Violet « Tente de rallumer les lumières et va chercher de l’aide – n’importe qui » j’ouvris la porte et la força à sortir, même si je doutais qu'elle trouve quelqu'un pour nous aider à cet heure. La porte à peine refermée, une main affublée de griffe m’agrippa par l’épaule et me projeta vers l’arrière alors que les lumières s’éteignirent de nouveau. Je devais compter sur violet pour trouver la salle électrique et allumer les lumières, j’avais confiance – tout ce qu’il lui fallait, c’était du temps. Je me relevai et puis ferma les yeux en inspirant profondément, écoutant les bruits qui m’entouraient. Lorsque j’ouvris de nouveau les yeux, il était facile de savoir où se trouvait l’homme. « Qu’est-ce que tu veux » lui demandais-je, pourquoi s’en prendre à nous, nous n’étions pas les cibles les plus discrètes – deux idiots dans la forêt au milieu de la nuit auraient fait de meilleures victimes. Le sourire aux lèvres, tout ce que j’eus comme réponse fut un rugissement, signalant une attaque imminente. Je ne voyais rien, sauf deux yeux lumineux et une faible lumière provenant du corridor, Violet avait probablement trouvé la salle électrique ou alors c’était le gardien qui tentait de résoudre le problème – si celui-ci n’avait pas déjà été visité par l’homme devant moi.
« Tu t’attaques aux mauvaises personnes. » Je reculai de je savais que si je continuais, j’allais frapper un mur. « Nous n’avons rien contre les créatures. Nous sommes là pour vous aider, vous guider…T’as jamais entendu parler des druides ? » Raisonner avec la créature sanguinaire devant moi était la seule solution que j’avais, tant que la lumière ne serait pas de retour. « Tu n’as rien d’un druide » Bon, il n’avait pas tort, je n’étais plus exactement un druide pur, mais je savais tout de même ce que je faisais et Violet aussi apparemment, car la pièce fut de nouveau illuminée, ce qui venait d’équilibrer le combat. C’était fini cette petite danse dans le noir à tenter d’éviter les griffes de ce monstre. Serrant les poings, j’avançais vers lui et les lumières frémirent. Il ne s’attendait pas du tout à ce que je lui réservais. Un coup de poing chargé d’électricité l’envoya valsé dans les airs – mais rien n’était gagné. La porte de la salle d’entrainement s’ouvrit et Violet apparut alors que le jaguar-garou se relevait. « À toi l’honneur » Je lui pointai l’homme. « Un entrainement de taille pour toi. » Je croisai les bras « Je suis là si ça dégénère. »
V iolet n’était pas la plus grande fan de l’obscurité. Pas qu’elle ait peur du noir – ça aurait été domamge, pour une druide – mais parce que, son audition étant loin d’être parfaite, elle avait davantage besoin de ses yeux que quelqu’un ayant des sens qui fonctionnaient normalement. Ses appareils auditifs se trouvant dans son sac, puisqu’avec Thomas elle n’en avait pas besoin, elle se retrouvait démunie, se raccrochant à Thomas, debout à côté d’elle. Son seul repère dans l’espace. Enfin, le seul… S’il y avait une chose qu’elle n’avait aucun mal à distinguer, c’était bien les yeux verts qui luisaient, menaçants, dans l’obscurité. Et cette vision n’avait rien de réconfortant. Elle entendait à peine le grognement du jaguar-garou qui résonnait et pourtant, elle avait la désagréable sensation de le sentir vibrer dans l’air du gymnase. Ce qu’elle entendait sans mal, toutefois, c’était son cœur qui battait à tout rompre dans sa poitrine. Ne panique pas. Ne panique surtout pas, se répétait-elle mentalement. Elle devait garder la tête froide.
Soudain, l’air se mit à crépiter. Violet senti ses cheveux se dresser sur sa nuque, réagissant à l’électricité manipulée par Thomas et qui provoquait quelques étincelles dans l’air. La suite se passa si vite qu’elle avait atterri près de la porte du gymnase avant même de réaliser ce qu’il se passait. Les lumières se rallumèrent brièvement et une sensation étrange l’envahi. La seconde qui suivit, elle se retrouvait debout près de la porte, avec Thomas. Tente de rallumer les lumières et va chercher de l’aide – n’importe qui. Et sur ces mots, il la poussa dehors, la porte se refermant derrière elle. Thomas ! s’écria-t-elle vainement avant de tourner rapidement sur elle-même. Ou aller ? Quelle direction ? Rester plantée là n’allait aider personne, alors Violet parti en courant. Elle finirait bien par trouver quelque chose, un plan, un panneau qui lui indiquerait le chemin. Tout en courant à travers les couloirs, elle se creusait l’esprit, cherchant l’endroit le plus logique. Elle n’avait jamais fréquenté le lycée de Beacon Hills, elle n’en connaissait pas les moindres recoins, comme Stiles et le reste de la meute de Scott McCall. Si seulement elle avait pu attraper son téléphone au passage, elle n’aurait eu qu’à appeler Stiles, elle aurait gagné un temps précieux…
Trop occupée à réfléchir à où pouvait bien se trouver le panneau électrique relié au gymnase, tout en s’efforçant de ne pas trop s’inquiéter pour Thomas, Violet ne fit guère attention à où elle mettait les pieds. Et c’est ainsi qu’elle se retrouva propulsée au sol après s’être pris le pied dans un obstacle qu’elle n’avait pas vu venir. Etalée de tout son long, elle se redressa pour regarder derrière elle et c’est avec effroi qu’elle découvrit dans quoi – ou plutôt dans qui – elle s’était pris les pieds. Le concierge – ou plutôt son corps sans vie – gisait là, le sang se déversant de la plaie béante qui ouvrait sa gorge.
Au lieu de la pousser à la panique, cette vision d’horreur eut sur Violet l’effet d’une douche froide. Sans perdre une seconde, elle glissa la main dans la poche de l’homme et en sorti son téléphone portable. Par chance, sa mémoire ne lui faisait pas défaut et elle avait eu la présence d’esprit de mémoriser quelques numéros de téléphones, au cas où. Stiles ! s’exclama-t-elle, à peine eut-il décroché. Je suis au lycée, dis-moi où se trouve le panneau électrique du gymnase ! elle avait pris soin de mettre le haut parleur de sorte que le téléphone plaqué contre son oreille, elle puisse l’entendre clairement. Je… Violet ? Qu’est-ce… Plus tard, Stiles ! Dis-moi où il est !
Il lui eut à peine donné une réponse que déjà, elle repartait en courant dans la direction indiquée, laissant le téléphone s’écraser sur le sol. Arrivée à bon port elle se chargea de remettre en route l’électricité et reparti aussi sec vers le gymnase. Elle n’avait pas pris le temps d’appeler du secours, ne voulant pas perdre une seule seconde. Elel savait que Thomas était capable de se défendre, mais sa réticence à utiliser ses pouvoirs l’inquiétait. Elle comptait donc sur Stiles, qui savait à présent où elle se trouvait, pour avertir quelqu’un.
C’est donc au terme d’une nouvelle course effrénée qu’elle poussa la porte du gymnase, se précipitant à l’intérieur. Elle fut grandement rassurée de découvrir Thomas toujours sur ses pieds. Mieux encore, le were-jaguar apprenait à voler. À toi l’honneur Violet, encore essoufflée de sa course à travers les couloirs, haussa les sourcils dans une expression qui signifiait clairement ‘t’es sérieux là ?’. Un entrainement de taille pour toi. Je suis là si ça dégénère. L’image du corps sans vie s’imposa dans son esprit, juste une fraction de seconde et l’expression de son visage changea. Le soulagement de voir Thomas en un seul morceau et l’exaspération face à ses nouvelles méthodes d’entraînement laissa place à la détermination. C’est trop aimable. Mais d’abord, il lui fallait une arme. Elle se lança dans une nouvelle course, fonçant droit vers le jaguar qui lui barrait la route. Il sembla décontenancé de ne pas la voir ralentir, et c’est cette infime seconde qui lui permis de ruser et de se faufiler sous son bras, ne ralentissant sa course qu’une fois auprès de son sac, dont elle ressorti une dague à l’allure menaçante. Elle n’était pas plus rapide qu’un jaguar, et tous les efforts du monde ne la rendraient pas plus forte que lui non plus. Elle devait être plus maline. Ne pas s’épuiser pour rien. Le laisser se fatiguer et attaquer au moment opportun. Et c’est ce qu’elle fit. Elle fut bien sûr incapable d’éviter tous les coups, mais elle parvint à en placer quelques uns, le tout sans être trop pathétique face à une créature bien plus puissante qu’elle ne l’était. Elle parvint même à planter sa dague en plein dans la poitrine du jaguar, ce qui ne fit que l’énerver un peu plus. Il arracha l’arme et l’envoya voler à plusieurs mètres de là, hors d’atteinte. Dans sa colère, il frappa Violet qui malgré tous ses efforts ne parvint pas à éviter le coup de griffes qui lui était destiné et transperça la peau de son abdomen avant de l’envoyer voler sur plusieurs mètres et percuter violemment le mur, au pied duquel elle s’écroula, sonnée et incapable de réagir alors que déjà, il revenait à la charge, prêt à en découdre…
Il dormait, la tête sur ses livres d’histoire, un crayon toujours dans la main droite. Il sursauta lorsque son téléphone sonna – qui pouvait bien l’appeler à cette heure, un numéro inconnu, Stiles faillit ignorer l’appel, mais quelque chose lui fit décrocher. « Stiles ! » Le jeune homme reconnut immédiatement la voix de Violet. « Je suis au lycée, dis-moi où se trouve le panneau électrique du gymnase !" Stiles n’était de toute évidence pas assez réveiller pour pouvoir bien assimiler ce qui se passait. « Je… Violet ? Qu’est-ce… » La jeune druidesse le coupa, ne le laissant pas terminer sa phrase. « Plus tard, Stiles ! Dis-moi où il est! » Il obtempéra et aussitôt qu’elle eut sa réponse, la ligne fut coupée. Stiles s’habilla rapidement et prit la direction du Lycée.
****************FIN STILES**********************
Je n’avais pas l’intention que ça dégénère, bien au contraire – j’étais prêt à tuer. Si Violet ne réussissait pas à se défendre habilement contre ce monstre, elle se débrouillait plutôt bien, jusqu’au moment elle reçut un coup de griffe qui la blessa dangereusement. Thomas se matérialisa entre elle et le Were-jaguar, appuya ses deux mains sur la tête et envoya une décharge puissante à la créature, suffisamment puissante pour lui faire perde conscience. Je n’avais pas le temps de danser avec l’homme puisque Violet était dans un état critique. Je me retournai vers Violet et déposa rapidement ma main droite sur son abdomen et ferma les yeux. Je n’utilisais que très rarement ce pouvoir puisqu’à mes yeux, ce n’était pas ma place de jouer à dieu. Certes, ressusciter Allison, ça c’était se prendre pour dieu, mais sans l’aide du collectionneur et de son sang de phœnix, je n’aurais jamais pu y arriver. Cependant, je n’allais pas laisser Violet dans cet état, seulement pour des principes. Je me concentrai et rapidement une chaleur quitta ma main et je pouvais sentir l’énergie qui me quittait – c’était signe que ça fonctionnait. Bien rapidement, les blessures de Violet n’étaient que souvenirs. Allison avait parfois encore des douleurs là où elle avait été transpercée par un sabre, c’était un peu le même principe que les gens qui se font amputés, c’était donc possible que Violet ait encore quelques douleurs de temps en temps, mais ça finirait par arrêter puisque cette blessure avait été guérite avant qu’il ne soit trop tard. Je pris Violet dans mes bras, contourna le Jaguar qui était toujours inconscient et récupéra toutes nos choses. J’avais l’air d’une mule avec nos sacs et la jeune femme dans les bras. Lorsque je poussai la porte du lycée, je fus ébloui par des phares de voitures et réalisa que ce n’était nul autre que Stiles. Je posai Violet sur la banquette arrière du Jeep de l’humain et lui dit d’attendre quelques minutes. Je retournai dans le lycée en courant et puis agrippa le were-jaguar qui commençait à se réveiller.
En quelques secondes, nous étions à mon endroit favori. Une falaise et je tenais le Were-Jaguar à bout de bras. J’avais fait la même chose avec un chasseur de prime quelques mois plus tôt et ma tactique avait plus ou moins fonctionné alors cette fois-ci j’hésitais a vraiment le laisser tomber. « Beacon Hills est hors limite pour toi. » je le poussai un peu plus vers le vide « Si tu reviens, c’est en bas de cette falaise que tu te retrouveras. » Soudainement, on se retrouva dans un désert. « Bon retour chez toi » je le lâchai en affichant un sourire arrogant et puis réapparu devant le jeep de Stiles ... je m’assurai que Violet allait bien et puis demanda à Stiles de nous déposer chez la jeune fille. J’ai passé quelques minutes à rassurer l’humain que le Were-Jaguar ne serait plus un problème et qu’il pouvait très bien retourner faire ce qu’il faisait. Une fois chez Violet, Stiles m’aida a installé Violet dans son lit et insista sur ait qu’il pouvait demander à Melissa ou Cadence d’examiner la jeune femme . « Ce n’est pas nécessaire Stiles, rentre chez toi. » Lorsque Stiles accepta enfin de quitter, Thomas retourna s’assoir près du lit de Violet et lui prit la main. « Je suis désolé, j’aurais dû agir plus rapidement »
L a douleur. Le choc. Violet s’écroula comme une poupée de chiffon au pied du mur, sonnée, à la merci du jaguar. Elle eut tout juste le temps de voir une silhouette s’interposer et elle perdit connaissance. Ce qui se passa ensuite… Eh bien, elle n’en vit pas grand-chose. Elle n’en vit rien du tout, à vrai dire. Quand elle rouvrit les yeux, ce fut dans le confort de son lit… Bien qu’elle n’ait pas la moindre idée de comment elle était arrivée là. Elle avait l’impression que sa tête allait exploser, la douleur à son abdomen n’avait pas totalement disparu, et quelqu’un se trouvait juste là, près de son lit, une main glissée dans la sienne. Tom ? murmura-t-elle, commençant à se redresser avec une grimace. Qu’est-ce que… Pourquoi avait-elle l’impression que sa tête allait exploser, d’ailleurs ? Baissant le regard vers son t-shirt, elle le découvrit tâché de sang et brusquement, tout lui revint à l’esprit. Oh…Le jaguar… Est-ce qu’il est… ? Elle n’était pas sûre de la réponse qu’elle espérait. Mort ou non ? Il avait tué le concierge, après tout, et il lui aurait fait subir le même sort si Thomas n’avait pas été là.
Violet se frotta le front dans l’espoir de calmer son mal de tête. Sans grand succès pour le moment. Tu m’as guérie ? Tom… Aussi à l’ouest soit-elle, Violet savait pertinemment que Thomas n’aimait pas utiliser ses pouvoirs. Elle s’en voulait qu’il ait dû en arriver là à cause d’elle. Tout ça parce qu’elle avait été incapable de se défendre convenablement. Elle qui avait déjà bien du mal à croire en ses capacités en prenait un coup dans son égo. Kit, qui était venu s’installer sur le lit avec elle, posa sa tête sur sa cuisse et Violet le caressa doucement. Même cette boule d’énergie avait remarqué qu’elle n’était pas au mieux de sa forme.
Je m’étais endormi près de Violet, ma main toujours dans la sienne. Utiliser mes pouvoirs de guérison sur la jeune femme m’avait grugé beaucoup d’énergie et le fait qu’elle se soit endormie avait facilité ma période de repos. Je me réveillai lorsque je sentis du mouvement du côté de Violet. « Tom? » Je me relevai sur la chaise et m’approcha un peu de Violet. « Qu’est-ce que… Oh…Le jaguar… Est-ce qu’il est…» Violet semblait calme malgré la situation je souhaitais le plus possible m’assurer que rien n’avait cloché avec mon utilisation de pouvoir et que tout irait bien chez Violet. J’allais lui dire qu’elle n’avait pas à s’en faire du Jaguar lorsqu’elle me regarda avec ce qui paraissait un peu d’effroi et de culpabilité. « Tu m’as guérie? Tom…» J’affichai un sourire. « Tu crois vraiment que j’allais te laisser me quitter? J’ai besoin de toi pour me ramener sur le droit chemin. » Je posai les yeux sur Kit qui avait été aux aguets depuis mon arrivée, il avait pris la peine de me fixer jusqu’à ce que je perde le combat et m’endorme – il voulait me faire savoir qu’il veillait sur sa maitresse, je trouvais ça très adorable. « Et puis, j’ai été con, je n’aurais pas dû te laisser te battre contre lui seul – j’ai manqué de jugement. » Mon sourire s’effaça et je posai mon regard sur elle. « Je ne crois pas que j’aurais pu me le pardonner si je n’étais pas intervenu à temps. »
Je n’avais pratiquement personne dans ma vie depuis ma fuite de chez le collectionneur, Violet et Allison étaient celle que je côtoyais le plus – plus encore que les propres membres de ma famille. Je ne pouvais pas me permettre de les perdre et le fait que j’ai été responsable de cet incident avec Violet me rendait furieux. « Je suis désolé de t’avoir mis dans cette situation » Ma main n’avait pas quitté la sienne, mais j’étais près à la retirer, au cas où elle souhaite que je la laisse tranquille – après tout, c’était ma faute si elle était dans un piteux état. « Mais ne t’inquiète pas. Le jaguar ne pourra plus faire de mal aux gens de Beacon hills »
V iolet était bien placée pour savoir que Thomas n’aimait pas utiliser ses pouvoirs. C’était justement l’une des raisons qui avait poussé Deaton à les mettre en contact, tous les deux. L’origine de ses pouvoirs était sombre, ils étaient le fruit de violences sans nom et le fait qu’il ait été forcé à commettre ces horreurs n’allégeait en rien la culpabilité de Thomas. Mais pour le coup, c’était Violet qui se sentait coupable. Ces pouvoirs, il les utilisait le moins possible et qu’il l’ait fait à cause d’elle… Pour elle… Elle était touchée autant qu’elle s’en voulait de l’avoir mis dans cette situation. Tu crois vraiment que j’allais te laisser me quitter? J’ai besoin de toi pour me ramener sur le droit chemin. Le sourire sur ses lèvres laissait clairement entendre qu’il ne lui en voulait pas le moins du monde. Le connaissant, il trouverait bien le moyen de s’en vouloir à lui-même, par contre. Il y arrivait toujours. Et puis, j’ai été con, je n’aurais pas dû te laisser te battre contre lui seul – j’ai manqué de jugement. Je ne crois pas que j’aurais pu me le pardonner si je n’étais pas intervenu à temps. Et voilà, elle ne s’était pas trompée. C’est qu’elle commençait à le connaître. Tout en caressant Kit d’une main distraite, elle serra la main de Thomas dans la sienne. Cette culpabilité dont il parlait, celle qui venait avec l’incapacité de sauver quelqu’un à qui l’on tient, elle la connaissait. Elle savait à quel point elle pouvait être lourde à porter. C’était après tout elle qui l’avait poussée à quitter Chicago pour Beacon Hills. Mais tu l’as fait. Je vais bien Thomas, okay ? lui assura-t-elle, dans une tentative d’apaiser ses remords. Sa tête était sur le point d’exploser et elle ressentait une drôle de sensation à l’endroit où le jaguar avait transpercé son abdomen, mais ça aurait été bien pire s’il n’était pas intervenu. Et puis, je trouve que je m’en suis pas trop mal sortie pour une première contre un jaguar… Enfin, jusqu’à ce qu’il m’apprenne à voler, en tout cas, plaisanta-t-elle, essayant d’alléger l’atmosphère.
Mais Thomas était passé maître dans l’art de se sentir coupable, et ses efforts ne suffirent pas puisqu’il ressenti le besoin de s’excuser. Je suis désolé de t’avoir mis dans cette situation. Mais ne t’inquiète pas. Le jaguar ne pourra plus faire de mal aux gens de Beacon Hills. Violet pivota dans le lit pour lui faire face, délaissant Kit pour prendre la main de Thomas entre les deux siennes, rivant ses yeux verts dans le bleu de ceux de son ami. Son t-shirt était dans un état déplorable, totalement déchiré, et ses vêtements étaient tâchés de sang, et son teint était encore pale – plus encore que d’habitude – mais peu lui importait, sincèrement. Arrête de t’excuser, Thomas. J’ai trouvé le corps du concierge dans le couloir. Après ça, t’aurais rien pu faire pour m’empêcher d’essayer de botter les fesses de ce cinglé. Et si tu fais pas confiance à ton propre jugement, alors aies au moins confiance en moi quand je te dis que ce n’est pas toi le monstre dans cette histoire, okay ? Tu m’as sauvée. Et je sais combien tu détestes… te prendre pour Dieu, comme tu dis. Si l’une de ses mains se délia des siennes, ce ne fut que pour lui signer un Merci silencieux. Maintenant si tu veux bien m’excuser une minute, j’vais aller me changer, annonça-t-elle. Et, oubliant momentanément qu’elle devrait certainement y aller doucement, elle se leva de son lit avec la ferme intention de se débarrasser de ses vêtements ensanglantés. A peine debout, cependant, sa tête se mis à tourner. La fatigue, son coup sur la tête, le sang qu’elle avait perdu… Après tout ça, ce mouvement trop brusque était un peu trop pour son corps qui se remettait encore de sa mésaventure et elle manqua de trébucher, se rattrapant de justesse à son lit.
J’entendais très bien ce que Violet me disais et peut-être qu’elle avait raison, peut-être que mes dons pouvaient servir à autre chose – après tout un druide qui était en parfaite connexion avec le nemeton pouvait utiliser ce don. La seule différence était que je pouvais m’en servir quand je voulais, car un cinglé m’avait fait tuer des gens. Ça avait définitivement noirci mon âme, mais à quel point? Je commençais à me rendre compte que c’était peut-être moins que ce qu’on m’avait laissé croire toutes ses années et que mon isolation avait plutôt été la cause de ma colère incontrôlable. Si Violet voyait du bon en moi, c’était probablement parce qu’il y avait quelque chose qui lui faisait croire que je valais la peine d’être sauvé. Sa main quitta la mienne et elle se leva –peut-être un peu trop rapidement, de son lit. Elle eut une faiblesse et réussi de justesse à se retenir. Moi qui étais déjà debout prêt à l’attraper. Son chien debout sur le lit prêt à toute éventualité. Je m’approchai d’elle et l’entourai d’un bras pour l’aider à tenir debout et l’aida à se rendre vers la salle de bain. « Tu sais Violet. Tu es l’une des seules personnes pour qui utiliser mes pouvoirs n’est pas une corvée. Peut-être que Deaton t’a demandé de m’aider à retrouver le droit chemin, mais avec toi, je n’ai pas à chercher, je sais où je dois aller. » Arrivé près de la porte « Parfois, je crois que si j’avais a choisir entre toi et Allison ou ma famille. Toi et Allie l’emporteriez à coup sûr. » Je l’enlaçai sans trop serrer pour ne pas lui faire mal. « Vous êtes ma famille. » Je le pensais vraiment, ce n’était définitivement plus la même chose avec ma famille et puis la famille que j’avais choisie m’acceptait pour qui j’étais, je n’avais pas besoin de me voiler la face. Je m’éloignai et la fixa jusqu’à ce que la porte soit fermée derrière elle. Je me retrouvai bien vite sur la chaise que j’occupais plus tôt, la fatigue étant toujours présente.