Tu as l'idée parfaite d'un lien en tête mais à la flemme de créer un scénario? Le sujet de recherche de lien est pour toi !!! C'est dans ce sujet que tu trouveras ton bonheur!
Ça a éclaté d'un coup, tu n'as même pas pu t'en protéger. Instantanément, tu t'es figée, et ton cœur s'est mis à jouer du tambour. Poumpoum-poumpoum-poumpoum. La pluie s'est mise à tomber du ciel d'ébène, formant en quelques secondes un rideau imperméable. Tes cheveux trempés retombaient sur tes épaules, et bientôt tes vêtements collèrent à ton corps, te faisant frissonner des pieds à la tête. Mais ce n'était pas le froid qui te paralysait ainsi, comme un animal sauvage en proie à un surplus d'adrénaline. Il te semblait entendre dans les roulements du tonnerre les craquements sinistres d'arbres qui tombaient, il te semblait résonner lorsque les éclairs illuminaient le ciel les cris d'horreur des victimes prises au piège. Comme des rats. Des rats qui allaient se faire dévorer, des rats à qui l'on ne laissait aucune possibilité de sortir. De sauver sa peau.
Tu pris une grande inspiration, et, sans le remarquer, tes ongles devenus griffes s'enfoncèrent dans ta peau, faisant perler des gouttes écarlates qui se mélangèrent aux gouttes de pluie. Un long frisson de parcourut une fois encore et tu t'obligeas à inspirer plusieurs fois. Se transformer là, sur une route, à la vue de tous, n'était peut être pas la meilleure chose au monde. Tu t'obligeas à réfléchir, gardant tant bien que mal ton sang froid.
- Réfléchis, Leigh, bon sang, réfléchis, marmonnas-tu, en proie à une envie furieuse de te transformer et de détaler d'ici fissa. Poumpoum-poumpoum-poumpoum. Tu étais trop loin de ton appartement, et quand bien même tu aurais été à côté que tu n'aurais pas été capable de mettre la clé dans la serrure, tant ton corps tremblait. Poumpoum-poumpoum-poumpoum. Une flaque sombre commenca à se former à tes pieds, tandis que tu te crispais un peu plus à chaque grondement, à chaque illumination du ciel enragé. Poumpoum-poumpoum-poumpoum. Tu jetas un rapide coup d'œil autour de toi en essayant de faire abstraction des cris que tu entendais dans ta tête. À ta droite, la forêt. Très mauvaise idée, à moins que tu ne veuilles finir rôtie comme un poulet. À ta gauche, des habitations.
- Aedan ! t'exclamas-tu, comme tu clamais la solution d'un problème de maths. Tu te mis à courir sur la route détrempée, tes pieds glissant sur le le bitume noir. Tes battements de cœur rythmaient tes foulées irrégulières tandis que t'évitais des bouts de bois jetés par le zéphyr hurlant sur la route, une seule pensée en tête : rejoindre Aedan. C'était le seul que tu connaissais à tes kilomètres à la ronde, et même si vous ne parliez généralement pas lorsque vous vous retrouviez - vous faisiez autre chose -, il était ton seul espoir d'échapper à cet orage qui allait te faire faire une crise de panique.
Ce fut au bout de quelques minutes que tu arrivas en face de la porte des Montgomery. Porte que tu avais déjà franchie plusieurs fois, pour contenter des pulsions inassouvies. Tu hésitas à frapper. Il était encore temps de faire demi tour, de ne pas se retrouver comme une idiote en face d'Aedan qui ne comprendrait certainement rien. Et puis, si c'était un autre membre de la famille qui ouvrait ? T'aurais l'air bien stupide, à expliquer que les éclairs t'effrayaient. Mais les zébrures blanches qui arpentaient le ciel achevèrent de te convaincre, et tu inspira avant de frapper trois coups sourds.
J'espere que ça te vas perso je ne suis pas très satisfaite mais c'est la première fois que je m'essaye à écrire à la deuxième personne du singulier, dis moi si quelque chose ne va pas !
Invité
Invité
Jeu 30 Nov - 0:00
Stormy night
with Leigh & Aed
L'orage dans l'air, la nuit en l'air, la pluie frappant le sol de ses gouttes fastidieuses et les éclairs passant d'un ciel à l'autre. Une sombre musique qui n'éveillait que le bruit de fond pour l'ours qui était en toi, et alors que tes pages tournaient et tes yeux rivés sur tes cours semblaient se dépêcher de finir le chapitre, tu sentis une odeur particulière. Le chien mouillé. La chienne de Sibel ? Sans doute. Un instant plus tard, on grattait à la porte et lâchant ton livre avec presque un engouement certains, tu laissas l'animal entrer. mais que fichait-il dehors ? TU refermas et allas sécher la bête, lorsque quelques minutes plus tard, le bruit du bois de l'entrée passa des griffes aux poings, et soufflant tu te précipitas pour ouvrir sur... Leigh ?
Pauvre femme, dans son t-shirt totalement trempée (mais bien heureux tu étais de voir son haut mouillé), la mine crispée, les griffes sorties et l'expression apeurée. TU n'attendis pas, et la fis rentrer, lui donnant l'une des serviettes que tu avais descendues pour la chienne - tu en avais pris trop, et ce n'était pas l'animal qui allait refuser, d'autant que celle ci était déjà partie rejoindre sa maitresse. Tu souris, en l'aidant à se sécher, frottant doucement ses cheveux, et la réchauffant, avant de lui signaler que Tu sais, tu vas attraper froid comme ca. Attends, je te file des vêtements. Et tu montas à l'étage. la laissant te suivre, ou crever de froid au rez de chaussée.
Leigh Dawn. Bien que vos corps s'étaient déjà rapprochés lors de nuits tout à fait chaleureuses, que vos lèvres endiablées avaient dansés sur le corps de l'autre, et que la passion avait remplacé tout autre sentiments, la plupart du temps, vous ne vous voyiez pas, ou peu. Messages envoyés, ou venue de la demoiselle au Triskellion, mais jamais à l'improviste, bien que devenus grands amis (avec bonus). De ce fait, tu avouais ne pas savoir ce qui la mettait dans un tel état nerveux, bien que tu avais l'intuition que la pluie était un bon début. mais en la voyant à semi transformée, tu te demandais si le surnaturel n'était pas en cause également, et la première question après les formules de salut et de politesse, et la demande "est-ce que ça te va ?" (pour le t-shirt et le sweat que tu lui tendais), fut :
Que s'est-il passé ? TU sembles tout droit sortie du musée des horreurs, en tentant d'échapper à l'une d'entre elles. Puis, tentant de changer l'atmosphère qui semblait devenir de plus en plus sombre à mesure que ton regard passait sur son corps, tu souris en blaguant
A moins que tu aies peur de l'orage ? Et si c'était vrai ? Tu ne te posas même pas la question, c'était sûrement faux, et tu posas ta main sur l'arrière de ton lit, à c^té de toi, invitation formelle à s'asseoir et raconter ses mésaventures. Sans savoir que ta vanne pourrait l'atteindre.