Je suis jumelle enfin, je l'étais... C'est sans doute l'un des seuls et uniques cadeaux que mes parents m’ont donnés dans ce monde rempli de mystère et de tristesse. Malheureusement, nous ne les avions guère connus. C'était un jeune couple rêveur et qui s'aimait plus que tout, mais qui, selon la loi, n'était pas légale. À nos deux ans, alors que l'Espagne étant dans le désordre face au soulèvement, ma mère nous a envoyé chez mes grands-parents qui on tout fait pour nous élevé comme leurs propres filles. Jamais, ils nous ont parlé de nos parents, c'était un sujet des plus tabous, mais depuis notre arrivé, notre grand-mère nous racontait l'histoire de nos origines, de qui nous étions réellement pour qu'à travers les années, nous ne perdions pas notre identité... Ces à l'adolescence alors que nos esprits joueuses était bien présent et moins acceptable dans les années 1830, notre grand-père décida que notre assurance devait avoir un certain coup pour que de un, cesser d'être si difficilement instable, mais aussi pour déclencher notre don.

Ma jumelle était... cette moitié de moi, cette moitié que j'avais de besoin que je me raccrochais terriblement. J'étais la fonceuse de nous deux, celle qui avait une tête sur les épaules et qui, malgré nos 5 minutes de distance à l'accouchement; la grande soeur. Lyreille était... la plus douce de nous deux, celle qui croyait toujours au bon côté des gens et ces sans doute grâce à son côté accroché à la vie humaine que j'ai accepté de faire autant de choses pour l'humanité. Au travers du temps, malgré notre jeune apparence, nous nous sommes amusés avec la gent masculine. Les hommes étant si facile à faire plier à tout nos désirs, nous avons eu bien des  amants... mais disons que vu que nous ne vieillissons jamais, l'attache est difficile pour des gens comme tout. Nos voyages ont été tous aussi bouleversants et intéressants les uns vis-à-vis les autres, mais jamais je n’allais croire que j'allais brutalement perdre la seule et unique personne qui était importante dans ma vie...

1940 au camp Oak Creek. Nous étions ce qui se rapproche de plus à des infirmières dans ce temps-là. Lyra à toujours désirer faire du bien aux gens, les aidés comme il se devait et sous ce sourire quelle avait quand elle faisait autant de bien, je l'ai suivi aveuglément, même si mon instinct me hurlait de partir de là... J'ai toujours été, malgré mon fort caractère, celle qui était la plus rêveuse, la romantique et sous le regard intéressé d'un homme dans l'armer, je suis éperdument devenue amoureuse de lui et de son désire d'aidé tout comme ma soeur... Abraham... Ce qui me charma chez lui, c'était que je n'avais pas à être différente. Tout comem moi, il faisait partie du monde surnaturel depuis sa naissance et ces ce qui me conquit le plus. J'étais avec lui le soir ou le Nogitsune fit irruption dans le camp et sincèrement, j'aurais tellement dû être avec elle, avec Lyra. Cessant toute action, je ressentis notre lien devenir fragile. Le sens des jumelles ou jumeaux, c'est quelque chose de cassis indescriptible, c'est comme si... nous étions connectés, 24 heures sur 24, pleurant quand l'autre se fait un mal, car nous le ressentons nous aussi. Sans mots, nous communiquons, comme si nos esprits étaient reliés, comme si nous étions tous deux, la même et unique personne et cette douleur... je ne pouvais la décrire. '' Myra... qu'est-ce qui se passe? Ça ne va pas? ''  Demanda-t-il alors que nous soupions. Ma voix me bloquait et ces sous des tremblements que je me redressais. Venant m'aider, nous rejoignions ma soeur en peu de temps, mais il était déjà trop tard. Main à sa gorge, la tenant dans les airs comme une simple et unique poupée de chiffon, il venait d'enfoncer une lame près de son coeur et je ressentis le choc. Son dernier regard alerté fut projeté sur moi et je sentis tout mon être se perdre, perdre ce qu'elle était, perdre la moitié de moi-même. Ce fut d'un cri d'hystérie que j'ai alerté cet assassin soif de vengeance. J'étais déterminée à le tuer ou alors perdre la vie avec ma jumelle, mais Abraham m'a retenu voyant qu'an fait, cet homme était tout ce qui était de peu commun, il préférait fuir tout simplement.  

Abraham... fut... Ce qui m'a aidé à tenir bon et pour la première fois, j'ai fait tout le contraire de ce que moi et Lyra nous nous étions promis... Je me suis attaché à lui et grâce à cette ressemblance qu'il avait avec ma jumelle, j'ai décidé, pour un moment du moins, vivre une vie normale. L'effondrement du camp et la blessure qu'Abraham à eu en nous sortant de là à fait en sorte qu'il est revenu plus tôt chez lui... Avec moi à ces côtés, tout aussi déchirer de l'intérieur que sa blessure à lui, j'ai fini par vivre à ces côtés, passer le deuil de ma moitié pour laisser plus de place à Abraham. Nous nous sommes mariés, il nous a acheté une maison et sincèrement ce fut le plus beau cadeau qu'ils nous firent. Cette nouvelle vie fit en sorte de nous donner une magnifique surprise, un petit garçon née le 3 novembre en 1947 nommé Dylan comme le grand-père d'Abraham, un brave homme mort depuis déjà des années.

Je donnai à mon fils l'enfance que j'aurais tant désiré. De l'amour, une famille unie et surtout beaucoup de confiance en lui afin qu'il devienne un homme prometteur. Malgré le gène de son père, Dylan ne fut pas héritier du gène de coyote, il fut tout ce qui était de plus humain, mais en connaissant le surnaturel sur le bout des doigts, Dylan à fait en sorte de transmettre son savoir et aidé les gens qui avait besoin d'aide.  Mais comme tous ceux que j'ai autrefois aimés... Il eut une mort subite, stupide, à croire que la vie m'en veut terriblement. Abraham et Dylan mourut en revenant d'une partie de base-ball, sortit entre hommes en 19 79. Sur la route du retour, un camionneur perdit contrôle sur la chaussé dite glissante et il heurta la voiture de plein fouet. Mon coeur se détruisait de nouveau, laissant les enfants et la femme de Dylan dans la douleur comme j'ai autrefois subi, mais deux fois plus douloureuse. J'ai toujours subvenu aux besoins de la famille de mon fils, mais je me suis distancé, amenant ma rage dans un nouveau loisir, les armes à feu.

Les armes m'ont toujours fasciné et ayant une dent contre la vie en générale, j'ai joué avec le feu une grande période de ma vie. Faisant des contacts entre des revendeurs partout à travers le monde, mon univers est devenu beaucoup plus dangereux. Jouant à la roulette russe avec la mort, j'ai énormément tué et surtout des créatures qui ne voulait rien entendre, ce qui a fait ressortir cette noirceur que j'avais autrefois. Ma compagnie progressait à travers les années jusqu'au jour ou je tombai de nouveau sur un homme qui me fit craquer. Rien de bien sérieux je vous l'assure, mais comme cette période de ma vie, il était ce mauvais garçon que j'avais besoin, ce brin d'étincelle qui me fallait... Notre lien était au départ, purement professionnel, mais nos petites conversations pimentées nous ont amené à nous revoir, une, deux, trois et ainsi de suite. Nos soirées se terminaient souvent par des disputes vu nos forts caractères, on se criait après, se détestait et se sautait dessus sans attendre. Une relation d'haine et ''d'amour'' mais ces soirées roses devait finir à un moment et ces de notre soirée, un mois et demi, jour pour jour que je découvrir que j'étais de nouveau enceinte... Ce fut difficile à admettre. Au départ, je voulais m'en départir, la donner à une famille aimante et qui en prendrons soin, mais pas moi... J'avais cette peur de voir cette nouvelle enfant mourir, comme tous ceux que j'ai aimés et qu'arrivera-t-il cette fois? Je ne pourrais survivre à un nouvel échec, pas pour une cinquième fois c'était trop... Sauf que plus j'avançais dans les démarches et plus ce petit être dans mon ventre grandissait tout comme cet amour porté à cette enfant. Ce fut difficile de finalement choisir de la garder surtout en sachant que ça deviendrait une petite fille, j'étais incapable de la laisser partir elle aussi.

Je donnai naissance à une petite fille née le 1 janvier à 00h01 en 1993 sous le prénom de Lyrianne, surnommé Lyra, même surnom que ma jumelle... Et sous la vue de ce jolie minois, je compris que je devrais changer mon mode de vie. Gardant d'un côté ma compagnie, j'évite le plus possible de faire le gros boulot moi-même pour éviter à Lyrianne ce genre de mode de vie. Nous avons déménagé à Beacon Hill et les premiers temps nous avons pris ça tranquille pour nous fondre dans le décor. J'ai fini par devenir directrice de l'université alors que ma fille finissait presque son lycée.
Dans la période du Nogitsune qui a refait surface, Lyrianne connaissant mon histoire a décidé de faire l'héroïne et a tenté de le piéger à Eichen House. Mais on ne s'attaque pas à un nogitsune sans plan et surtout seule. Le nogitsune à énerver ma fille et en essayant de le retrouver dans les murs de Eichen House, Lyra sait retrouver face à un médecin et en essayant de l'attaquer, il l'a pris pour une dangereuse et la cacher dans la section cacher de Eichen House. Puis, pour me confronter, le nogitsune m'a fait part de sa magnifique rencontre avec ma fille, son arrogance ne m’avait tout de même pas manqué, mais malgré mon envie de le tuer, je pensais à ce jeune garçon piégé dans son propre corps et je ne posai pas un geste brusque; ce n'était pas mon combat cette fois. J'ai donc connu Stiles à ce moment et depuis, je le garder à l'oeil. Évidemment, je cherche un moyen de sortir ma Lyra de là-bas et c'est ce jeune garçon qui m'aide à son insu.