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I Need YouPeter Hale & Kimberley NewtonJe pensais me réveiller avec un terrible mal de tête, suite à la nuit que j'avais passé. Pour tenter d'oublier un temps, tout ce qu'il me tombait dessus, je m'étais un peu trop alcoolisée. Mais étrangement, ça ne me faisait pas grand chose. Au lendemain matin, ni gueule de bois, ni même nausée, allez donc comprendre pourquoi ? Sûrement encore à cause de ma nouvelle condition ? Je ne saurais vraiment le dire. De ce côté-là, je débute et franchement, j'ai encore beaucoup de mal, si bien que j'en suis venue à éviter Sidney. La pauvre commence à se demander si je ne suis pas devenue complètement cinglée. En l'espace de quelques jours, je suis passée de l'emmerdeuse de service, qui veut à tout prix lui parler, l'aider, se faire pardonner à un fantôme qui l'évite comme la peste. Mais je ne me maîtrise pas. Je n'ai pas envie de la mettre en danger. Et j'ai peur de la perdre en lui révélant ce que je suis devenue. Surtout qu'au départ, elle ne me croirait pas. Avant d'être moi-même mordue, je n'y croyais pas non plus j'avoue. Même après, j'ai eu beaucoup de mal à me faire à cette idée. Lorsque Peter m'avait expliqué un peu les choses, je l'avais même pris pour un illuminer ou un parfait menteur. Pourtant, peu à peu, j'ai bien dû me faire à l'idée qu'il ne me mentait pas et que tout ce qu'il me disait, s'avérait être vrai.
Dans ma cuisine, je traînais après m'être assurée que ma petite sœur s'en était allée pour le lycée. Tranquille durant quelques heures, je ne pouvais toutefois pas en profiter. Ma conscience ne voulait pas se taire, me rappelant que bientôt je vivrai ma première pleine lune. Et d'après ce que Peter m'en a dit, je serai encore plus dangereux et intenable qu'en temps normal. Si jusque-là, je l'ai un peu évité, en me disant que j'évitais ainsi le problème, ce n'était que me voiler la face.
Assise sur l'un des hauts tabourets, je regardais l'écran de mon smartphone ouvert sur le répertoire et notamment sur le nom de Peter. Il me faut de l'aide, je ne veux pas prendre le risque de faire du mal à Sidney. Et je crois qu'il est le seul à pouvoir le faire, parce que même s'il m'a parlé d'autres créatures comme nous, je n'en ai encore pas rencontré jusque-là. Je finis d'avaler le contenu de ma tasse, le café devenu froid me tire une grimace, mais me décide à envoyer un texto à Hale.
« Bonjour Peter. Désolée de ne pas avoir donnée signe de vie. On pourrait se voir au Starbucks, d'ici une heure ? C'est moi qui paye le café. S'il te plaît, j'ai besoin d'aide. Bise. Kim »
Je relisais encore et encore ces quelques mots sur l'écran du téléphone. Le doigt prêt à envoyer, mais tremblant presque à l'idée de le faire. Mon rythme cardiaque c'était affolé d'un seul coup, puis soupirant, j'allais effacer avant de me raviser pour enfin envoyer le messager. Qu'est-ce que je risque après tout ? Qu'il refuse de se déplacer ? Ce n'est pas comme s'il s'agissait d'un garçon qui s'était pris un râteau.
Douce et belle, nouvelle et insouciante, Kimberley était une novice dans le monde du surnaturel, et bien que tu l'avais déjà sous ton contrôle, tout du moins, presque, elle n'était pas encore prête. pas prête pour être ta guerrière, pas prête pour laisser l'animal en elle sauvagement adoucir tes craintes. Elle était trop nouvelle, et la pleine lune approchant, tu te doutais qu'elle ne serait pas prête, nerveuse, peut être même assassine. C'était dommage. Laisser sa petite soeur sous les griffes d'un monstre n'était pas une solution, personne ne pouvait réellement survivre à l'attaque... personne ne pouvait survivre au fait d'avoir attaqué un membre de sa famille, et bien que tu étais l'exception, Laura surgissant dans ton esprit, ta mémoire lui faisant honneur, bien que son frère la condamné à une mort vaine. En t'ôtant la vie, en te privant de ton statut, Derek avait sciemment annulé les bienfaits de la fin de sa soeur, et ce, sans aucun remord... Mais là n'était pas le problème, et bien que tes crocs apparaissaient, tandis qu'au volant de ta mercedes, tu sentais tes griffes et ta force intervenir, tu reçus le message de la louve sous ton commandement... Tu souris. TU n'étais peut-être plus alpha - temporairement, cela allait sans dire - mais tu avais encore des loups sous ton commandement, des sortes de bêta... Enfin... Une. mais toute meute débutait avec une personne, n'était-il pas ? Aussi bifurquas tu à l'angle de la rue, te rendant vers le café rapidement pour finalement commander un mango peach tea... Le café, très peu pour toi, tu en avais déjà avalé trois tasses ce matin là...
Alors que tu attendais tranquillement, ton ordinateur posé sur la table, à l'intérieur, tandis que tes mails étaient tranquillement classés, tes affaires gérées - tu restais un Hale... et pas le plus pauvre d'entre eux -, continuant tes recherches quant à Corinne, ne voulant pas perdre ta fille, la belle louve arrivait, tu la voyais passer les portes.
Gentleman, car tu étais un merveilleux jeune - presque - homme, tu te levas immédiatement, proposant à Kim de lui payer ce qu'elle voulait, tu n'allais pas la laisser payer, bien qu'elle l'avait proposé par texto, tout en adressant un charmant Bonjour, comment vas tu ? Une fois la commande passée, tu payais, et attendais sa boisson avec elle, parlant comme tout être humain le devrait. Bien dormi ? Ta soeur, pas de problèmes ?
Cependant, une fois de retour à la table, refermant l'ordi, tu posas ta main sur la sienne tout en lui assurant d'un ton malheureusement trop sincère : Malheureusement, je sens que tu es nerveuse, et je pense savoir que la Lune a tout à voir là dedans, n'est - ce pas ? Je ne peux pas te garantir que tout ira bien, mais je sais comment t'assurer de ne blesser personne... Et n'oublie pas... Dans cette ville, il y a de nombreux loups. D'autres garous, d'autres créatures. D'autres ne sont pas aussi bienveillante que moi. Mais mon point est : j'ai enseigné à quelques grands d'ici comment garder un contrôle absolu pendant la pleine Lune, et dans quelques temps, tu seras capable de te transformer durant cette dernière, et de garder un parfait contrôle fais moi confiance... Ta voix était basse. personne d'autre n'était dans le café, et l'humain au comptoir ne pouvait pas entendre ces chuchotements discrets. En attendant, lorsque celle ci viendra, dans cinq jours, il faudra t'attacher quelque part. Un endroit sécurisé. Chez moi par exemple. Comme ça, si les chaînes ne tiennent pas, tu ne pourras pas blesser quelqu'un d'autre, et je suis parfaitement capable de te retenir. Tu souris. Il fallait la calmer. Un loup angoissé lors d'une pleine Lune était d'autant plus dangereux. Alors que si elle était calme... là... Là tout irait bien. Normalement Normalement...
electric bird.
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Sam 4 Nov - 5:16
PS : désolée je n'ai pas le temps de corriger, je me relis tout à l'heure I Need YouPeter Hale & Kimberley NewtonA peine entrée, que très vite mon regard se posa sur Peter qui m'avait sûrement remarqué bien avant. Lorsqu'il vint à ma rencontre, mes lèvres ne purent réprimer un grand sourire et mon rythme cardiaque s'affola. C'est quand on essaye de garder le contrôle, que bêtement notre propre corps nous trahit. J'espérais qu'il ne se rende compte de rien, mais c'est un loup-garou et loin d'être novice. Il ne fallait pas que je pense à tout cela, au risque que tous mes sens partent un coup en vrille.
« Peter, merci d'être venu. »
Il était venu, c'était déjà énorme. C'était la preuve que je pouvais compter sur lui. Mais j'ignorais volontairement sa question sur le comment j'allais. Il doit certainement s'en douter ou alors il le ressent. Je me demande même ce qu'il ressent, parce que dans l'état où je suis, plusieurs émotions se battent en duel. Si cela se trouve, il surprend mon gros méli-mélo de sentiments contradictoires et doit me prendre pour une dingue. Quoique, si tel est le cas, je travaille au bon endroit.
J'attendais mon café en sa compagnie, difficile de ne pas se perdre dans ses yeux, du coup j'observais bêtement un point plus loin, avant que mon regard revienne directement sur lui, une fois ma commande attrapée.
« Je crois que le sommeil ne fait, définitivement, plus partie de mon vocabulaire. »
Dis-je avec un petit sourire, mais je reprenais aussitôt mon sérieux quand il évoqua Sidney.
« Elle va plutôt bien dans de telles circonstances...enfin du peu que j'en sache. Pour être franche, je passe surtout mon temps à l'éviter. »
On se dirigeait vers la table qu'il occupait précédemment. J'observais ce qu'elle contenait, en particulier l'ordinateur qu'il referma à peine je venais de m’asseoir. Par curiosité, je me demandais bien ce qu'il faisait. Peter n'est pas le genre à traîner sur les réseaux sociaux, si ?
« Tu travaillais ? Je te dérange peut-être ? »
Je n'ai pas eu le temps de me fourvoyer en excuses que sa main venait de se poser sur la mienne. Et paf, nouveau feu d'artifices niveau émotions. Pourvue que je ne me mette pas à rougir bêtement. Pourtant, ce n'est pas pour autant que je retirais ma main, au contraire. Enfin quoi, il faut être honnête, Peter est carrément bien foutu, il faudrait être dingue pour le repousser. Par chance, il mettait mon état sur la nervosité de la pleine lune qui approche. J'acquiesçais d'un geste de la tête, me perdant de nouveau dans son regard. A croire qu'il le fait exprès. Mais j'étais rassurée qu'il veuille me venir en aide. J'allais le remercier, mais il reprit aussitôt la parole. Sauf que là, mon étonnement se lisait sûrement sur mes traits, alors que je l'interrogeais presque du regard. Était-il sérieux lorsqu'il me disait vouloir m'attacher chez lui ?
« Tu veux m'attacher...chez toi ?... Maintenant je suis nerveuse. »
Je débute et je ne comprenais vraiment pas ce qu'il voulait faire. Certes, il m'avait dit que de cette façon je ne risquais pas de blesser quelqu'un. D'un côté ce n'est pas faux, car même si je me détache, il sera sûrement là pour m'empêcher de partir. Il faut que je garde cette idée en tête et que je ne commence pas à m'imaginer que c'est un vieux pervers qui pense à des choses tordues. Non, ça n'a pas l'air d'être son genre, enfin je tente de m'en convaincre.
« Merci pour ton aide. Vraiment. Je t'en suis reconnaissante, même si ta proposition peut...être légèrement effrayante. Rassure-moi, tu ne proposes pas à toutes les filles que tu rencontre, de les attacher ? »
Je disais cela en plaisantant, pour détendre l'atmosphère ou plus pour essayer de penser à autre chose qu'à la triste vérité. En même temps, c'était l'occasion de savoir s'il allait me sortir qu'il avait quelqu'un dans sa vie. Pas d'alliance déjà, c'est un bon point. Enfin là, pour ne pas me perdre dans mes pensées, j'attrapais mon café pour en boire une gorgée brûlante.
La belle était vraiment charmante, d'une beauté sans conteste, certes, mais d'une gentillesse sans égard, avec un brin de malice par moments, mais la plupart du temps c'était une attention toute particulière sur ses proches, tout du moins, sûrement, sur toi - étais tu considéré comme proche du coup ? - sur les autres, sans doute. Elle avait aussi cette amabilité frappante, sans doute une normalité, mais pour un loup comme toi, marqué par le raffinement, ce ne pouvait être qu'un bon point, et ce fut pourquoi lorsqu'elle te remercia d'être venu, tu ne pus lâcher qu'un Mais de rien, c'est normal, tandis que par la suite un sourire était fait lorsqu'elle évoquait le manque de sommeil, et un soupir de soulagement sur sa soeur, bien que tu serrais un peu les dents sur le principe d'éviter sa moitié. Tu voudrais lui dire de ne pas le faire, mais ce ne serait qu'un danger de plus, pour ta débutante, et tu ne voudrais pas la mener sur un chemin périlleux dans lequel sa forme de louve finirait par croquer sa petite frangine.
Une fois sa boisson en main, elle te demanda naturellement si elle te dérangeait. Elle était vraiment gentille, avec toi, et tu devais avouer que tu adorais cela. C'était tellement agréable de ne pas parler avec des destructeurs de politesse. Je triais des e-mails, ne t'en fait pas. Et me documentait sur une certaine coyote, un danger pour ma fille. TU lui avais déjà parlé de Malia. Heureusement. Vint ensuite ton discours. Ton idée L'attacher chez toi. TU devais avouer qu'en le disant, aucune pensée saugrenue ne t'était arrivée, mais une fois qu'elle posa la question, tu compris que ce pouvait être perçu autrement. Et bien que tu ne refuserais jamais - au contraire - une nuit de folie avec une aussi belle femme, tu n'avais pas en toi ces désirs sadiques que pouvait avoir ce héros de fiction, homme imaginaire aux nuances sombres et claires. TU souris donc, et ris à sa blague, avant de la rassurer. Non, ne t'en fais pas, je ne suis pas du genre à faire cette proposition à la légère. Tu es la seule pour le moment qui y a eu droit. Et puis ça me ferait de la compagnie, le soir, avant que tu ne sois absorbée par la Lune. Vivant seul, ce serait un réconfort de pouvoir t'inviter à diner avant de t'entourer des chaines... Mais bien entendu, si tu préfères ne venir que pour la partie déplaisante... Tu lui fis un clin d'oeil Dans ce cas je te parlerais des plats que je pourrais concocter pour te persuader de réviser ton jugement et de venir manger avec moi. Tu souris. Tu souris tandis qu'elle attrapait son café, et tu aurais juré avoir vu du rose teinter ses joues. Sans doute un effet d'optique, n'était-il pas ? Néanmoins, tu devais avouer que cela faisait longtemps... Très longtemps, depuis que tu étais sorti avec une demoiselle, et bien que cette invitation était spéciale et tendait plus du surnaturel que du rencard, sa réponse restait en suspens te faisant patienter et te rendant presque nerveux. Presque. Tu savais te contrôler. Toi et tes émotions. Et tu t'amusais secrètement de sentir le déluge d'émotions chez ta partenaire.
Puis vint la question sur tes anciens protégés. Tu l'écoutas attentivement. Tes protégés, où étaient ils ? Ah... malheureusement la plupart étaient morts, brûlés dans le feu des Hale, ou perdus dans la nature, enterrés ou partis. Même si certains échappaient à ce destin funeste. Partis... Pour la plupart. Derek, sinon. Cora, aussi. Mais ils ne pensaient pas exactement comme toi, et tu n'étais certainement pas leur chef. Cade, aussi. lui était ton grand ami, et t'avait dépassé en terme de puissance. Théo, enfin. Celui là était ton actuel protégé, et bien que tu avais une figure d'autorité sur lui, vous étiez plus des associés. Il était juste plus jeune et moins expérimenté. Sinon, certains sont devenus alphas, ont mleur propre meute et s'éloignent de moi, mais nje ne peux pas leur en vouloir, ils sont de ma famille. D'autres sont restés de très bons amis, mais je serais incapable de m'appeler leur chef. Amis. Amis est déjà un puissant mot dans l'univers du surnaturel. FInalement, le seul sur qui j'ai un peu d'autoité est mon protégé actuel. Et puis... il y a toi. Ton regard se posa dans le sien, l'observant avec une attention particulière. Me considères-tu comme ton chef ? Ou ton ami ? Ou... autrement ? Ton ton était devenu particulièrement doux sur le "autrement". Pourquoi ? Pour voir le rose revenir sur les joues de Kimberley, et lui faire naître un sourire... Sourire qu'elle semblait maitriser à la perfection. Sourire qui perlait souvent dans tes pensées. Sourire magnifique. Enjôleur.
electric bird.
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Sam 2 Déc - 9:22
I Need YouPeter Hale & Kimberley NewtonPeter me répondait honnêtement qu'il cherchait des informations concernant une personne voulant du mal à sa fille. C'était un très bon point à mes yeux, puisqu'il semblait me faire assez confiance pour m'en parler. Je ne savais pas vraiment comment réagir. Devais-je le lancer sur ce sujet ou simplement esquiver ? La première proposition donnerait l'impression que je cherche à être intrusive. La seconde risquerait qu'il croit que je m'en fiche.
« Un danger pour sa vie tu veux dire ? »
Je n'étais pas encore en phase avec le monde surnaturel, même si j'ai compris que beaucoup de créatures comme nous aiment semer la terreur sur leurs passages. Mais j'avais encore du mal à me faire à cette réalité. Ce genre de choses, je l'ai souvent vu à la télé mais je pensais qu'il y avait un fossé entre les séries ou films fantastiques et la vraie vie. Finalement, la ligne semble si fine, que j'ai tendance à m'y perdre.
« J'imagine que c'est le genre de choses dont le shérif ne peut rien y faire... »
C'était une constatation. Il me parlait de la soirée de la pleine lune et il ne devait sûrement pas se douter qu'il venait de répondre à bien d'autres de mes interrogations. A savoir qu'il vit seul et que visiblement, même s'il en a les atouts, il n'a pas l'air d'être un coureur de jupons. Je ne pouvais que sourire légèrement face à cette invitation qu'il ne dissimulait même pas. Puis mon sourire s'intensifia lorsqu'il me laisser sous entendre qu'il risquait d'insister en vantant ses talents de cuisiner pour que j'accepte son offre.
« Donc, tu as des talents de cuisinier, de bonnes manières, tu es séduisant et tu n'es pas un Tanguy qui vit chez sa mère... Comment se fait-il que tu sois encore célibataire ? Ne me dis pas que tu es gay. »
Ce serait vraiment du gâchis qu'il le soit. Mais c'était simplement une blague, me contentant de sourire. J'étais certaine à cent pourcent qu'il était tout ce qu'il y a de plus hétérosexuel.
Je l'écoutais attentivement quand il me parlait des gens qu'il avait aidé. Certains sont morts, ce n'était pas vraiment joyeux. Et son explication sur l'amitié et le surnaturel m'étonnait. Je ne m'attendais pas à cette révélation. Peut-être que j'aurais mieux fait de ne pas le lancer sur ce sujet. Pour éviter de faire une nouvelle gaffe, pensant que ma question devait l'avoir touché, je repris une gorgée de café, ne m'attendant pas à la suite. Sans un mot, je reposais ma tasse, mais la teinte de mes joues parlait sûrement d'elle-même. Le ton qu'il venait de prendre pour le mot "autrement", laissait bien sous-entendre ce à quoi il pensait et mon cœur s'affola bêtement.
« Je te considère comme...mon ami...et autrement, mais nous ne devrions pas avoir cette discussion maintenant... »
Je fuyais vite fait la conversation étant mal à l'aise, mais je ne voulais pas qu'il prenne mal ce que je venais de dire. Alors, relevant les yeux pour le regarder, je renchéris :
« J'ai l'impression que tu sais déjà tout de moi, avant même que je ne t'avoue ce que je ressens pour toi...c'est gênant. Alors à ton tour, comment me considères-tu ? »
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