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Bon… Je dois avouer que j'ignore toujours comment j'ai pu arriver dans cette soirée. Enfin, si, je ne suis pas amnésique merci. Cependant, je dois dire que je ne sais absolument pas comment j'ai pu me retrouver dans un concours de qui descend le plus de bière à la suite avec un mec que je ne connais même pas. Ah, le désir de socialisation est parfois plus fort que notre désir de rester sous le radar. Je suis certaine que Ritchie serait fier de moi, de me voir enfiler des bières comme ça. En tout cas, j'espère que je vais les impressionner comme ça et peut-être me faire quelques amis. C'est toujours dur d'être la petite nouvelle, la transférée… Et je ne veux pas justement qu'on me voit comme ça. Enfin, je ne peux pas rester insociable, surtout si je veux éviter que les gens pensent que quelque chose cloche chez moi.
Avoir été mise au défi par les gars qui m'ont invité ce soir – simplement parce que je devais être à leurs goûts, faut pas plus pour inviter une fille dans le cerveau de ces deux crétins – est un bon moyen de me socialiser. J'en suis à ma dixième bière toujours en pleine forme, alors que l'idiot n°2 flanche déjà. Bien entendu, j'imite un peu les symptômes de l'ivresse. Être sobre après autant d'alcool, c'est bizarre après tout. Enfin, les cris de joie devant ma victoire me mettent d'une humeur joyeuse au moins, même super joyeuse. Je fais une petite révérence après un petit 'yeah' de victoire avant de sourire aux gens qui m'entourent. J'aime bien ces ambiances animées, même si je trouve que cette soirée est un peu trop bondée. J'étouffe presque en fait. Je suppose que rien ne peut empêcher des étudiants voulant être ivre de trouver quelque part où faire la fête, qu'il y ait couvre-feu ou pas. Je me mélange bien entendu un peu aux conversations, mais au bout de cinq minutes, je me lasse… ou plutôt je me sens un peu nulle d'ignorer de quoi ils parlent.
Je ne connais rien de la ville et quand j'entends que la passion de la plupart des mecs de cette ville se résume à lacrosse, comment dire… Je me sens complètement largué. Sans compter aussi les conversations sur la véritable raison du couvre-feu et là, on y va pour les explications foireuses des gens, alors que c'est juste une histoire de vandalisme… Voir peut-être d'un culte. Je me demande si une petite ville comme Beacon Hills pourrait être le théâtre de ce genre de truc. Enfin, généralement, les cultes font leurs bases dans des petits endroits isolés et Beacon Hills pourrait réunir ces critères facilement. En plus, si on compte le nombre de morts mis sur le dos d'attaques d'animaux dans cette ville, certains peuvent être en fait des crimes commis par ce culte. Aaaah ! Je crois que je m'emporte un peu là. Je suis comme ces crétins, tristesse.
Je m'installe en silence sur le canapé, un peu pour m'isoler. C'est parfois sympa d'être observateur plutôt qu'acteur dans une fête. Je regrette de pas avoir emmené mon appareil photo d'ailleurs, j'aurais pu prendre une photo du tonnerre, ça aurait été super d'accrocher ça sur le mur de mon appartement. La vie n'est pas parfaite cependant et je me retrouve sans appareil dans les mains, en train de penser que Beacon Hills est en fait le repaire d'un nouveau culte encore inconnu du grand public. Peut-être qu'au final, la bière a en fait encore un effet sur moi ? Je me décide à prendre une autre gorgée de mon verre à moitié vide. Hum… nope, je ressens rien. Dommage, j'y ai presque cru.
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Mer 4 Oct - 12:13
Tell me I'm too crazy you can't tame me, tell me I have changed but I'm the same me inside. Hey, if you don't like the way I talk, then why am I on your mind ? If you don't like the way I rock, then finish your glass of wine. We fight and we argue, you'll still love me blind, If we don't fuck this whole thing up, guaranteed, I can blow your mind. Emmy & Lena
Main Street, we have a problem
Une soirée étudiante. En voilà, quelque chose qu'elle n'avait pas vécu depuis pas mal de temps. Faut dire qu'en soit, Emmy n'était plus vraiment une étudiante – est-ce que ça comptait vraiment ? C'est pas comme si un videur attendait devant la maison de l'organisateur pour que tous les jeunes qui s'invitaient lui prouvent qu'ils étaient bel et bien des étudiants, pas vrai ? Mais puisqu'elle n'allait plus à l'université, Emmy avait perdu l'opportunité de se faire inviter à une de ces soirées, en fait. Elle se souvient d'une époque où elle se retrouvait à l'une de ses fêtes presque tous les week-ends, pour se vider la tête, pour s'amuser comme elle le pouvait. Et puis après, comme bien souvent, les choses s'étaient un peu compliquées, elle avait arrêté de traîner avec des fêtards, puis avait foiré ses examens, et finalement elle s'était rabattue sur le simple boulot de serveuse. Dans ce genre d'endroits où, désormais, elle regardait les autres faire la fête sans qu'elle ne puisse y prendre part. Au fond, elle avait fini par s'y habituer, et ça ne lui faisait ni chaud ni froid maintenant. C'était la vie et c'était comme ça, les choses changeaient et évoluaient, un point c'est tout.
Mais elle devait bien avouer que ces soirées où elle était libre de toute contrainte et de tous ses problèmes, ça lui manquait un peu. Ainsi, quand, pendant l'un de ses services au Triskellion Club, une poignée d'étudiants avec qui elle avait sympathisé lui proposa de venir à leur fête la semaine d'après, Emmy n'avait pas beaucoup réfléchi. « Pourquoi pas », avait-elle annoncé avec malice. Et voilà comment elle s'était retrouvée là. Pendant un instant, elle s'est dit que ça devait sûrement être étrange, de voir une fille comme elle se ramenait toute seule, alors que la plupart des gens ici venaient en groupe, ou au moins accompagnés. À ce moment-là, elle eut une petite pensée pour Nila, qu'elle chassa rapidement alors qu'elle se frayait un chemin jusqu'au bar. Est-ce que c'était vraiment le moment de penser à elle ? Non. Est-ce que c'était le moment pour s'amuser et ne plus songer à qui que ce soit ? Carrément.
Après avoir enfin réussi à traverser la foule au centre de la maison, composée principalement de personnes déjà saoules, de danseurs du dimanche et de dragueurs un peu lourds, Emmy se retrouva alors près d'un buffet sur lequel étaient posés des bouteilles partiellement – voire complètement – vides, et autant vous dire que ce n'était pas des bouteilles de Coca, ainsi que de gobelets généralement déjà utilisés. La blonde attrapa donc un gobelet neuf et se versa un verre de bière, toute seule comme une grande, parce que merde elle avait besoin de personne pour se servir. Et puis de toute façon elle n'allait pas attendre qu'on lui propose pour boire. Elle était véritablement irresponsable, aujourd'hui. Tout en buvant plusieurs gorgées, Emmy se retourna et jeta un regard circulaire dans la pièce bondée de monde, un léger sourire aux lèvres. Ça l'amuse, de voir autant de gens présents malgré le couvre-feu en ville. Il est vrai que d'habitude, elle se méfie un peu quand elle sort, mais là… mais là elle s'en fout, c'est tout.
D'un coup d'œil, elle remarqua de l'agitation dans un coin de la pièce, et en se hissant sur la pointe des pieds elle constata que ce n'était autre qu'un groupe de jeunes qui venaient de lancer un concours de… est-ce que ça avait vraiment un nom, en fait ? Bon, un mec et une nana s'enfilaient le plus de bières possibles jusqu'à ce que l'un des deux tombe raide mort et que l'autre gagne. Voilà, appelons ce concours comme ça. C'est d'ailleurs la fille qui remporta la bataille, acclamée par la foule rassemblée autour d'elle. Inconsciemment, Emmy esquissa un sourire amusé. Faudrait qu'elle tente sa chance un de ces quatre… quoique, elle n'était pas sûre de tenir l'alcool aussi bien que cette fille. Un peu intriguée lorsqu'elle la vit s'asseoir toute seule sur un canapé, Emmy hésita quelques secondes à la rejoindre. Elle avait l'air cool, et puis c'était plus simple de faire connaissance seule à seule, pas vrai ? Finalement décidée, la blonde traversa la pièce et la mer d'étudiants ivres, non sans difficulté, le bras en l'air pour éviter que son verre se fasse renverser, puis elle atteignit enfin le canapé sur lequel elle s'affala en soufflant, juste à côté de la demoiselle à qui elle adressa un sourire. — Salut, lança t-elle un peu fort pour couvrir la musique, dont le volume devait sûrement être à son maximum. Super classe, ta victoire. D'un geste, elle désigna les garçons avec qui l'inconnue se trouvait il y a encore quelques minutes, puis elle reposa son regard sur elle, l'air amical. — Tu te fais chier ? s'enquit-elle, presque innocemment.
(c) crackle bones
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Mar 5 Déc - 19:51
Je m'amuse à agiter le liquide dans mon verre en faisant peu à peu abstraction du reste. La musique est pourtant horriblement forte à certains moments, mais c'est sans doute parce que j'ai cette stupide ouïe sur-développée maintenant. Je regrette l'époque où je pouvais écouter sans problème de la musique avec mon casque ou même simplement ignorer les publicités à la télévision. Maintenant, tout est devenu tellement fort que j'arrive même à oublier cette histoire de culte qui m'a préoccupée seulement quelques minutes auparavant. J'aimerais tellement pouvoir être saoule en ce moment. Atlanta me manque tellement, j'aimerais voir mon frère et Granny maintenant… Peut-être regarder une émission de cuisine débile devant la télévision, avec ses cookies faits-maisons. Pourtant, normalement, j'aime tellement faire la fête, mais plus le temps passe et plus j'ai du mal à me consoler de voir les autres avoir encore cette stupide capacité à devenir ivre. Quand on peut l'être, on se dit que ce serait bien de justement jamais devenir ivre, mais on ne se rend pas compte en souhaitant ça l'impossibilité de pouvoir s'oublier et de faire ce qu'on veut.
Ah ! Ma petite Lena, arrête de broyer du noir comme ça, ce n'est tellement pas ton genre, tu peux être plus positive et fun que ça. Que dirait Ritchie s'il te voyait en train de te lamenter sur ton sort ? Allez, on prend une gorgée et on repart pour… Oh. Je remarque que je ne suis plus toute seule sur mon canapé par un soupire assez distinct du reste du bruit ambiant. Mes yeux se posent automatiquement sur une jolie blonde dont je suis sûre de n'avoir jamais vu le visage. Après, on peut dire que je ne connais même pas un triste cinquième de la communauté que forme la petite ville de Beacon Hills. Elle me sourit et je ne sais pas pourquoi, mais mon instinct me dit que cette fille doit être une formidable personne pour venir voir la boudeuse du canapé de cette soirée. Je ne bouge pas d'un cil et l'observe pendant quelques secondes en silence, comme pour imprimer en globalité sa personne, ses traits et son visage. En tant que photographe, j'ai toujours cette tendance à prendre en compte tous les détails physiques des personnes que je croise.
C'est seulement au moment où elle me félicite pour ma victoire qu'un énorme sourire – je suis certaine qu'on pourrait dire que j'ai l'air d'une maniaque tant il est grand - se dessine sur mon visage. Je suis plutôt fière de ma personne pour cette victoire fantastique, même si je n'ai fait que tricher tout du long. Enfin, qui le saura ? Je ne pense pas qu'on ait encore inventé aujourd'hui un produit pour savoir qui est dopé à la lycanthropie. C'est avec ce grand sourire que je réponds à sa question tout à fait justifiée. « Oh que oui ! Je ne savais pas où je m'embarquais quand j'ai dit à ces gars, » je pointe mon doigt vers les gars que j'ai quitté il y a un moment déjà, « si j'avais su qu'ils en avaient si peu dans le ventre, je ne serais pas venue. » Je rigole un peu avant de reprendre un peu plus sérieusement. « Je suis nouvelle dans la ville et je voulais essayer de me faire de nouvelles connaissances et de me vider un peu la tête, mais finalement, je crois que cette soirée ne va pas m'aider à remplir aucun de ces deux objectifs. »
« Et toi ? Tu es une habituée? Je dois dire que je cherche désespérément quelqu'un qui pourrait m'éclairer un peu avec l'obsession que les gens ont ici pour lacrosse, parce que j'ai entendu au moins six gars et deux filles parler de ça. Je ne pensais pas que c'était si populaire dans ce coin du pays. Je veux dire, la tendance à l'heure actuelle, ce n'est pas le football ? J'aurais peut-être dit aussi le basketball, mais je pense que High School Musical est assez vieux pour que ce ne soit plus ça. » Je la regarde avec un regard remplit de curiosité tout en sirotant une gorgée de ma boisson. C'est au moment où la boisson trace son chemin dans ma gorge que je pense au plus important quand on parle à quelqu'un pour la première fois. « Excuse-moi, je te pose des questions absurdes alors que je ne me suis même pas présenter. Je m'appelle Helena Crezski, mais la plupart des gens m'appellent Lena. Enfin après, ma grand-mère m'appellent parfois Chouquette, mais je ne suis pas sûre qu'on soit assez intime pour arriver à ce choix de surnom encore. » Je lui tends ma main, toujours ce même sourire qui fend en deux mon visage. Je suis tellement contente d'avoir quelqu'un à qui parler seule à seule, c'est plus facile et moins frustrant.
DÉSOLÉE:
DÉSOLÉE !!!! Sincèrement désolée du temps d'attente, je suis trop nulle. J'espère que cette réponse t'ira et encore désolée !
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