Let's reveal our secrets ▼ Kathleen & Wolfgang



 
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Let's reveal our secrets ▼ Kathleen & Wolfgang
Invité
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Ven 29 Sep - 18:27
Let's reveal our secrets
Wolfgang & Kathleen
And I know she'll be the death of me, at least we'll both be numb. And she'll always get the best of me, the worst is yet to come. But at least we'll both be beautiful and stay forever young, this I know, yeah, this I know. I can't feel my face when I'm with you, but I love it.

Ce matin-là, et comme à peu près tous les matins, ce furent les rayons du soleil qui s'infiltraient à travers les rideaux qui le réveillèrent. La lumière du jour lui parvint même avec les paupières closes, ce qui lui arracha un râle de mécontentement. Il n'était pas particulièrement de mauvaise humeur au réveil, si ce n'est que cette fois-ci, la première chose qu'il sentit fut ce trouble-fête qui n'était autre qu'un mal de tête horrible logé dans son crâne. Il fronça les sourcils, n'ayant toujours pas ouvert les yeux alors qu'il était réveillé depuis quelques minutes déjà, bien qu'il soit encore dans les vapes, et porta lentement la main jusqu'à sa tête, appuyant la paume contre l'une de ses tempes en marmonnant une injure. Bon, première bonne nouvelle, il n'avait pas bu énormément hier soir et n'avait donc aucun trou de mémoire – de toute façon, Wolfgang savait tenir l'alcool sans problème. Il dut cependant faire remuer ses méninges pour tenter de se souvenir de ce qu'il avait fait la veille. Tout en mettant en fonctionnement son cerveau, non sans difficulté avec ce mal de crâne, il papillonna des paupières pour enfin ouvrir les yeux et observer d'un rapide coup d'oeil, sans bouger, la pièce dans laquelle il se trouvait. Pièce qui n'était autre qu'une chambre tout à fait banal si ce n'est que ce n'était pas du tout la sienne. Il fronça les sourcils, de nouveau, cette fois-ci plus par incompréhension que par aigreur, puis il tourna la tête de l'autre côté, et ses yeux se posèrent aussitôt sur une longue chevelure brune. Ça y est, ça lui revenait enfin – il se réjouissait de ne pas avoir de trou de mémoire mais avait quand même eu du mal à se remémorer ce qu'il foutait là – ; il était chez Kathleen. Cette pensée lui traversant soudainement l'esprit lui arracha un sourire de coin tandis que sa tête reprenait sa position initiale et que son regard se posait sur le plafond au-dessus de lui. Cela faisaient maintenant quelques semaines qu'ils s'étaient retrouvés à Beacon Hills, sûrement par pur hasard, et voilà qu'ils avaient déjà repris leurs habitudes d'antan comme si rien n'avait changé. Ce qui était en fait véritablement le cas. Il faillit en lâcher un rire tant c'était ridicule, mais à dire vrai, cela ne le dérangeait aucunement. Loin de là, même. Et il en mettrait sa main à couper que c'était aussi le cas de Kathleen – après tout, c'était bien elle qui lui avait envoyé un message hier soir pour qu'il vienne.

Chassant rapidement ses pensées de la tête, Wolfgang se décida enfin à se lever, disons qu'il n'avait pas prévu de rester ici toute la journée, même si sa migraine matinale l'aurait bien cloué au lit encore quelques heures. Il se redressa, lâchant, sans pouvoir se retenir, une nouvelle injure, puis il quitta enfin le lit et avança dans la pièce. Il retrouva sans problème ses vêtements jonchés sur le sol, tout comme l'étaient ceux de Kathleen, et se rhabilla donc rapidement tout en faisant coulisser la porte pour sortir de la chambre. Il se retrouva ainsi dans le salon, ou plutôt dans le séjour, et alors qu'il passait devant un grand miroir, il ne put s'empêcher de s'y arrêter pour observer son reflet. Il arrangea ses cheveux blonds d'un bref geste de la main – retint aussi une grimace en voyant ses légers cernes sous les yeux, il n'avait visiblement pas beaucoup dormi –, puis s'apprêta à enfiler son t-shirt lorsqu'une étrange tâche pourpre dans son cou, ou plutôt entre son cou et son épaule, attira son attention. Il s'approcha donc du miroir, examinant cette «tâche»… qui n'était autre qu'un suçon. Force est de constater que ça, il ne s'en rappelait absolument pas. Ce n'était pas vraiment une chose qu'il retenait dans le feu de l'action à vrai dire. Il fit claquer sa langue contre son palet d'un air exaspéré, quoique légèrement amusé.
Sérieusement Kat', marmonna t-il pour lui-même.
Finalement, il enfila son t-shirt, se disant qu'il allait tenter de dissimuler ça plus tard. Dès qu'il fut entièrement habillé, le blond tâta les poches de son jeans pour vérifier qu'il avait toutes ses affaires, ce qui n'était visiblement pas le cas. Il chercha d'abord dans sa veste posée sur le canapé, puis examina l'appartement d'un rapide regard, avant de se mettre à le fouiller tout court. Il n'avait ni son portable, ni son porte-feuille, ni ses clés, et il n'avait aucune idée de l'endroit où ils pouvaient être. Ce n'est pas comme si il s'était amusé à tout cacher, bon sang.
Par dépit, il se mit même à chercher dans tous les meubles qu'il croisait. Il ouvrit les placards, vérifiait sous les coussins, sur les meubles, mais rien. Il tira donc un tiroir en soufflant, se fichant guère du bruit qu'il pouvait faire et qui risquait donc de réveiller Kathleen. Il s'apprêtait à lancer un énième juron – ce qui faisait déjà beaucoup en si peu de temps – quand il aperçut un objet étrangement brillant, posé au fond du tiroir, comme si on avait essayé de le cacher. Mettant de côté quelques instants ses recherches, il attrapa ledit objet qui n'était autre qu'une bague. Une magnifique bague même, qui devait valoir une fortune à en voir les diamants dont elle était sertie. Le cambrioleur en lui aurait eu envie de la dérober à coup sûr, seulement Wolfgang n'était pas kleptomane à ce point. Surtout qu'à ce moment-là, ce n'est pas l'envie de la voler qui lui traversa l'esprit, mais plus une autre pensée qu'il trouva presque étrange ; car ce bijou, semblant pourtant insignifiant, avait tout l'air d'être une bague de fiançailles.

Made by Neon Demon
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Sam 30 Sep - 18:14

Let's reveal our secrets

Le bruit. C'est la seule chose qui te fait réagir alors que tu dors à poings fermés, la chaleur de ton lit t'enrobant encore, le sommeil avec. T'as pas envie de quitter les bras de Morphée, mais un stupide brouhaha semble décidé à t'y contraindre. Tu grognes, ouvrant les yeux avec agacement et tournant la tête pour remarquer qu'il n'y a personne à côté de toi. Tu comprends alors qui est en train de faire un insupportable boucan – en réalité il fait pas tant de bruit que ça, mais t'as mal à la tronche –, te privant de quelques minutes supplémentaires de repos. « Wolfgang, » que tu grommelles, la tête dans ton oreiller tandis que t'attrapes l'autre pour le plaquer sur l'arrière de ton crâne. A cet instant-là, tu le maudis, pourtant t'étais pas dans le même état d'esprit hier soir, quand tu lui as envoyé un message pour qu'il te rejoigne chez toi. Toi – parce que ce n'est pas son cas –, tu te souviens de tout ce qu'il s'est passé, rien de très étonnant vu que vous n'avez pas bu. Cette soirée, contrairement à d'autres, vous ne l'avez pas terminée ivres, ce qui n'est pas un mal. Si tu pouvais diminuer ton nombre de cuites par semaine, ça serait pas une mauvaise chose.

Tu sais pas trop ce qu'il se passe entre Wolfgang et toi. Votre relation est la même que celle que vous entreteniez à Boston, mais en quelques semaines vous vous êtes tout de même vus un sacré paquet de fois. Pas que cela ne te gêne, d'ailleurs ça n'a pas l'air de le déranger non plus, néanmoins t'as du mal à nier que c'est particulier. Tu sais pas si c'est le plus étrange en fin de compte, parce que vous avez beau vous retrouver souvent, cela n'empêche ni l'un ni l'autre d'aller voir ailleurs. Tout comme cela ne vous empêche pas de vous faire de somptueux coups bas. Faut dire que c'est un expert dans le domaine, et qu'en plus de savoir te mettre en rage à toute vitesse, il est aussi capable de te rendre excessivement jalouse. T'es pas prête de l'admettre, pourtant, mais tu peux rien faire contre. Alors tu t'venges en allant voir Aedan, et tu couches avec pour te dire que t'as pas besoin du blond pour être heureuse. L'idée de dépendre de lui, tu ne peux pas l'accepter, alors tu préfères tout nier en bloc et te perdre dans les bras d'un autre. T'as pas d'mal à l'faire d'ailleurs, surtout lorsqu'il te provoque. Ce qu'il n'hésite pas à faire, soit dit en passant, et tu gardes un très clair souvenir de sa dernière offense. Tu t'es pas laissée faire évidemment, mais cela n'empêche qu'il t'a sacrément foutue en rogne ce jour-là. Beaucoup trop à ton goût.

Au bout de quelques minutes, tu te rends compte que le brouhaha provoqué par Wolfgang est bien trop insupportable pour que tu puisse l'ignorer plus longtemps, et tu t'extirpes à contrecœur de tes draps bien chauds. Ton corps nu se heurte alors à la fraîcheur de la pièce, et tu grimaces en allant récupérer tes sous-vêtements qui sont restés là, par terre. Les enfilant avec un soupir, tu t'occupes ensuite de mettre ton jean qui traînait un peu plus loin, levant les yeux au ciel en voyant qu'il a récupéré toutes ses affaires mais qu'il fait toujours un bruit monstre de l'autre côté de la porte pas complètement ouverte. Reste plus que ton chemisier, mais t'as la flemme de le chercher – il a sans doute glissé sous le lit. Tu te diriges vers ton dressing, en prends un au hasard, te moquant bien du fait qu'il soit blanc, presque transparent. C'est pas comme si Wolfgang t'avait jamais vue sans rien sur toi. Surtout que c'est loin d'être ta priorité pour l'instant, et t'es bien plus préoccupée par le marteau-piqueur qui s'amuse joyeusement dans ta tête que par ce qu'il va penser de ta tenue. Alors tu décides de rejoindre la cuisine pour prendre de quoi y mettre fin, ouvrant en grand la porte pour sortir de ta chambre. T'as à peine fait un pas dehors lorsque tu vois Wolfgang se retourner, te faisant face.

Étrangement, c'est pas ses iris clairs qui attirent ton regard en premier. C'est plutôt ce qu'il tient entre les doigts, un objet anormalement brillant sur lesquels tu poses immédiatement les yeux. Un bijou que tu reconnais en un instant, et dès lors tu sens une rage palpable t'envahir. « Qu'est-ce que tu fais avec ça ? » que tu demandes, ton ton sec claquant férocement l'air avec une irritation perceptible. A vrai dire, t'es plus agressive que tu l'aurais voulu, mais sur ce coup-là t'as pas pu te contrôler. S'il y a bien une chose que tu ne peux pas accepter – mise à part cette insupportable jalousie que tu éprouves de plus en plus souvent –, c'est qu'il fourre son nez dans ce qui ne le regarde pas. « Depuis quand tu fouilles dans mes affaires ? » Tu peux pas t'empêcher de le fusiller du regard, détestant l'idée qu'il ait cette maudite bague entre les mains. Tu voudrais qu'il la repose et oublie l'avoir trouvée ici, dans ce tiroir que t'aurais vraiment dû fermer à clef, mais force est de constater que ça n'arrangerait pas les choses. Alors tu fais volte-face, rejoignant la cuisine pour récupérer de l'aspirine et un verre que tu remplis d'eau, laissant ensuite le cacher tomber dedans. Tu te demandes encore comment il a fait pour tomber sur ce bijou que, de mémoire, tu avais caché avec un peu plus d'attention, et lorsque tu te retournes à nouveau, c'est dans l'attente d'une réponse, une colère sourde brûlant dans tes yeux sombres. Ton regard ne le quitte pas tandis que tu avales d'un trait le contenu de ton verre, espérant que ce stupide mal de tête ne vienne pas s'ajouter aux emmerdes qui t'attendent. T'as pas besoin de ça, franchement.

Fiche bye Ethna
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Dim 1 Oct - 12:52
Let's reveal our secrets
Wolfgang & Kathleen
And I know she'll be the death of me, at least we'll both be numb. And she'll always get the best of me, the worst is yet to come. But at least we'll both be beautiful and stay forever young, this I know, yeah, this I know. I can't feel my face when I'm with you, but I love it.

À dire vrai, Wolfgang n'en croyait pas ses yeux. Il fixait cet objet improbable, contemplait la moindre pierreries incrustée dans ce petit cercle en or, véritablement intrigué. Même après un examen complet du bijou – on aurait presque dit qu'il était un joaillier en plein travail à ce moment-là –, il semblait toujours croire à cette seule et même pensée, sonnant pourtant complètement stupide, que ce qu'il tenait entre ses doigts était bel et bien une bague de fiançailles. Certes, ce n'est pas comme si il y avait quelque chose pouvant différencier une bague normale d'une bague de fiançailles, mais c'était plus fort que lui, et disons qu'il y croyait inconsciemment. C'était la première option qui avait traversé son esprit à la seconde même où son regard s'était posé dessus, et c'était désormais la seule et unique option qui demeurait dans ses songes. 
Néanmoins, force est de constater que ce n'était pas rien, ce qu'il pensait là. Kathleen, fiancée ? Sérieusement ? Lui qui l'avait toujours perçue comme étant une femme légère, libre comme l'air, collectionnant les conquêtes et les histoires d'un soir à tout va – disons qu'il le savait bien puisqu'il faisait partie de cette longue liste –, il était donc difficile pour lui d'imaginer cette jeune femme engagée à un homme au point de se fiancer avec lui. Visiblement, cela n'avait pas duré jusqu'au mariage… ou peut-être que si, finalement. Peut-être que c'était l'un de ses nombreux secrets qu'elle se forçait à garder, car il avait beau la connaître par cœur, il devait quand même bien avouer qu'une majeure partie de son histoire lui était totalement inconnue, comme la sienne l'était pour elle. 
Il en eut un sourire amusé, même si son visage reflétait plus de la surprise et de l'étonnement plutôt que de l'amusement face à une telle situation. Parce qu'il avait beau se remuer les méninges, il n'arrivait toujours pas à imaginer Kathleen portant cette bague au doigt, la montrant à toutes les personnes de son entourage en s'écriant, toute excitée : «Je vais me marier !». C'était complètement stupide et à la limite de l'inimaginable, vraiment, surtout pour lui. 
Il fronça les sourcils, secouant légèrement la tête pour chasser ses pensées, et alors qu'il s'apprêtait à reposer la bague là où il l'avait trouvée, des pas derrière lui l'obligèrent, presque inconsciemment, à se tourner vers la source du bruit. Il fit alors face à Kathleen qui s'était elle aussi habillée – il ne l'avait même pas entendue faire, comme quoi, il était tellement intrigué par cette bague qu'il s'était plongé dans des pensées aussi étranges les unes que les autres sans même s'en rendre compte –, portant désormais un jeans et un chemisier blanc transparent. Il ne prêta pourtant pas attention à ce détail, surtout à cause de la remarque pleine d'agacement et d'irritation que la jeune femme venait de lui adresser. 

À ce moment-là, il avait presque l'air d'un enfant qui venait de se faire prendre en flagrant délit par sa mère, ce qui rendait la scène particulièrement ridicule aux yeux de Wolfgang. Pas le moins du monde perturbé – enfin si, perturbé par la découverte de ce bijou, mais pas par l'arrivée subite de Kathleen –, le blond poussa le tiroir encore ouvert, puis s'appuya contre le meuble dans lequel il était en train de fouiller quelques minutes auparavant. Il croisa ensuite les bras, suivant des yeux la démarche de la jeune femme qui se rendait jusqu'à la cuisine, l'air toujours furieuse, contrairement à Wolfgang qui était d'un calme olympien presque troublant, comme à son habitude. Il garda néanmoins l'objet dans le creux de sa main, son regard trahissant cette curiosité digne d'un gosse de cinq ans qu'on venait de taquiner en lui racontant qu'une moitié d'un lourd secret. Il était évident que le jeune homme allait s'amuser un peu avec Kathleen, certainement pour se moquer, après qu'elle lui ait expliqué l'histoire qui se cachait derrière cette bague bien sûr. Parce qu'il avait beau donner l'impression de s'en contrecarrer totalement, au fond, il avait la terrible envie de tout savoir. 
— Depuis que je cherche les miennes, répondit-il, comme si c'était évident. 
Au fond, ça l'était un peu. Il n'allait pas s'amuser à tout fouiller comme ça par simple curiosité, simplement parce qu'il s'en foutait complètement des petits secrets qu'elle pouvait cacher dans son appartement. Sauf que maintenant qu'il était tombé sur l'un d'eux, il ne s'en foutait plus autant. 
Il la regarda avaler d'une traite le contenu de son verre, se rendant à ce moment compte que son mal de tête à lui était miraculeusement passé. Puis il prit un air moqueur, seulement trahi par ce petit sourire qui venait de naître sur ses lèvres, et soutint son regard rempli d'animosité.
— Je rêve ou c'est bel et bien une bague de fiançailles ?
La question étant enfin tombée, il reprit le fameux objet entre son pouce et son index pour la montrer à Kathleen, haussant les sourcils d'un air inquisiteur, sans que son sourire ne disparaisse. Après tout, il pouvait se tromper… même si, maintenant qu'il faisait face à la propriétaire du bijou, il mettrait sa main à couper qu'il avait raison. 

Made by Neon Demon
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Lun 2 Oct - 17:24

Let's reveal our secrets

T'aurais dû prédire que ça allait être une journée pourrie dès l'instant où t'as ouvert les yeux. Pour pas avoir le droit de profiter d'une grasse matinée paisible alors que t'es chez toi, c'est que déjà il y a un problème. Faut dire que Wolfgang est loin d'être discret dans ce qu'il fait, surtout qu'il doit être sacrément peu efficace pour avoir seulement trouvé ta bague depuis qu'il a commencé à faire un bruit épouvantable soi-disant parce qu'il cherche ses affaires. T'sais pas si tu dois l'croire, après tout c'est pas son genre de fouiller dans les tiennes, mais t'as quand même des soupçons. C'est pas comme si ce qu'il voulait trouver allait être caché dans les meubles de ton salon. « Tu cherches tes affaires dans mon tiroir ? » que tu lui demandes, arquant un sourcil pour lui faire comprendre que tu trouves sa réponse idiote. T'as rien contre le fait qu'il cherche ses affaires – si c'est vrai tout du moins –, mais là il a fouillé dans les tiennes, ce qui te déplaît bien plus. Vous avez toujours eu des secrets l'un pour l'autre, et même si l'idée a déjà traversé ton esprit à de nombreuses reprises, t'as jamais essayé d'en savoir plus que ce qu'il te laissait voir. T'aurais aimé que ce soit pareil, et surtout qu'il tombe par sur cette bague, parce qu'elle représente trop de choses pour toi dont il n'est pas au courant. En même temps, t'as mieux à faire que dire à ton sexfriend « Hé regarde, j'ai failli me marier mais ça a foiré, alors j'garde cette bague pour la faire bouffer à mon ex ! ». Non, vraiment, c'est pas une bonne idée. C'est même sacrément con, et puis complètement illogique. Sauf que là, il l'a dans la main, ce symbole d'un cuisant échec dans ta vie, et tes pouvoirs – dont il ignore d'ailleurs tout – ne te permettent pas de lui faire oublier tout ce qu'il vient de voir. T'as pas non plus l'incroyable capacité de le faire taire, ou d'effacer de son visage cet air affreux qui te met encore plus en colère. Il a l'air d'un morveux qui veut te poser mille et une questions pour tout savoir sur ce stupide bijou. T'aurais bien voulu le gifler, mais encore une fois ça serait franchement con, surtout que t'es qu'à moitié réveillée – quoiqu'au vu de ton état, t'auras bientôt les deux yeux grand ouverts. Tu préfères largement boire ce que contient ton verre afin de calmer l'agaçant mal de tête qui te fait clairement chier. Plus vite il sera passé, plus vite tu pourras t'occuper de ton problème numéro un, à savoir le charmant – hum... finalement non – jeune homme qui se tient toujours face à toi, et qui semble bien décidé à ne pas te laisser tranquille tout de suite. Fantastique.

Reposant d'un geste sec ton verre sur le plan de travail derrière toi, tu ne lui tournes pourtant pas le dos et ne baisses pas le regard. Il en est hors de question, d'autant plus qu'il soutient le tien sans sembler le moins du monde gêné. Il a plutôt l'air de se moquer de toi, et ça t'as un peu de mal à l'accepter – un peu beaucoup en fait. Aux dernières nouvelles, c'est lui qui est en tort puisqu'il a fouillé dans tes affaires. Toi, tu lui as juste caché ton mariage raté, et puisque votre relation est basé sur le fait que vous vous connaissez sans vraiment vous connaître – on voit alors la logique dont vous faites preuve, faut dire que c'est débile comme concept, clairement –, cela ne devrait pas poser de problème. Mais t'as l'impression que c'est lui qui gère la situation, restant parfaitement impassible alors que toi tu fulmines, et ça aussi ça te met en rogne. Le pire ? C'est à ce moment-là qu'il décide, avec son petit sourire narquois et ton bijou entre les doigts comme s'il voulait que tu la vois mieux, de te demander si c'est vraiment une bague de fiançailles. T'as envie de l'insulter mais tu t'abstiens, préférant t'appuyer contre le plan de travail dans ton dos, les mains à plat sur ce dernier. Son rictus t'agace et t'as toujours envie de le gifler, pourtant tu lui réponds, gardant cette fois-ci une voix bien moins énervée. « C'en est une, et j'apprécierais que tu la reposes là où tu l'as trouvée. » Tu voudrais surtout qu'il oublie être tombé dessus, mais ça c'est visiblement pas prêt d'arriver puisque ses yeux trahissent une curiosité débordante. Un vrai gamin. Et tu sais pas quoi dire d'autre. Tu te doutes bien qu'il va pas se contenter de ça, et même si tu lui demandais de s'en aller maintenant, tu te doutes bien qu'il recommencerait dès que tu l'appellerais à nouveau. Pourquoi tu le ferais d'ailleurs ? T'es tout à fait capable de te passer de lui, enfin en théorie. Mais t'as pas envie de répondre à cette question, alors tu préfères garder le silence et songer à un moyen de riposter si jamais il devient trop curieux. T'as déjà pas mal d'idées.

Fiche bye Ethna
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Mar 3 Oct - 16:28
Let's reveal our secrets
Wolfgang & Kathleen
And I know she'll be the death of me, at least we'll both be numb. And she'll always get the best of me, the worst is yet to come. But at least we'll both be beautiful and stay forever young, this I know, yeah, this I know. I can't feel my face when I'm with you, but I love it.

Malgré l'air qu'il arborait à cet instant même – un air presque imbécile à vrai dire, avec ce sourire narquois au coin des lèvres et ses yeux remplis de malice qui en agaceraient plus d'un, surtout Kathleen en fait, mais disons qu'il n'en a réellement rien à foutre –, il devait bel et bien avouer qu'elle venait de gagner un point. Ce n'était pas franchement malin de fouiller dans un endroit si improbable pour soit-disant retrouver ses affaires. En réfléchissant, il aurait eu la même réaction, si ce n'est pire, lui qui a horreur qu'on fouille chez lui. Ceci dit, qui n'a jamais eu la terrible envie de chercher même dans les endroits les plus incongrus après des minutes à tenter de trouver quelque chose en vain ? Certes, Wolfgang était parfois connu pour avoir une patience d'acier, sauf que le matin et avec une douleur – bientôt effacée comme par magie, et il ne va pas s'en plaindre d'ailleurs, mais tout de même – logée dans son crâne, disons qu'il avait de bonnes raisons pour la perdre très rapidement, sa patience. Surtout que, tout ce qu'il voulait, c'était rentrer chez lui, et peut-être même redormir une heure ou deux si son métabolisme le voulait bien, ce qui n'était certainement pas le cas mais soit. Enfin, c'est ce qu'il voulait,  jusqu'à ce qu'il déniche ce fabuleux trésor par pur hasard. À croire que c'est le destin qui voulait à tout prix qu'il trouve cette bague d'ailleurs, car quel était le pourcentage de chance pour qu'il tombe là-dessus sans même le vouloir, sérieusement ? Bref, tout ça pour dire que, maintenant, rentrer chez lui n'était plus une urgence absolue. Connaître l'histoire qui se cachait derrière ce bijou l'était. Ce n'était pourtant pas son genre à Wolfgang, de s'intéresser autant aux petits secrets des gens. Lui, il était plus du genre à s'en contrecarrer la coquille, littéralement, et c'était limite un miracle de le voir un jour intrigué par quelque chose d'aussi insignifiant. Disons juste que, pour une fois, il aimerait savoir quelque chose sur la vie de Kathleen. Il avait beau connaître beaucoup de choses sur sa personnalité, son histoire lui était complètement inconnue et être informé sur au moins une infime partie de celle-ci ne lui serait guère de refus. Ce qui était limite égoïste de sa part, lui qui n'était pas particulièrement prêt à dévoiler une partie de son histoire à lui… il se débrouillerait pour faire donnant-donnant avec Kat', ce n'était pas un problème en soit. Il trouvait toujours un compromis avec Kat'.

Alors, à sa première remarque, il ne put s'empêcher de soupirer en levant les yeux au ciel, comme exaspéré alors qu'au final, elle n'avait pas forcément tort. C'était vraiment stupide de sa part, en fait, d'avoir fait une telle chose – et il ne savait pas encore dans quel pétrin il s'était mis avec ses conneries. À croire qu'il avait perdu des neurones cette nuit, ou peut-être même une partie de son intelligence et de sa lucidité… il n'y avait visiblement pas d'autres solutions.
Ça faisait dix minutes que je cherchais comme un détraqué. Je commençais à désespérer.
Il ne voyait pas trop l'utilité de se justifier puisqu'il s'en foutait complètement – ça lui donnait juste l'air pathétique, mais soit, il l'avait quand même fait et si cela pouvait calmer les ardeurs de la demoiselle qui semblait toujours en train de fulminer et de vouloir le tailler en pièces, il ne cracherait pas dessus – quoique, en fait, c'était toujours autant amusant de la mettre dans un état pareil sans le moindre effort. Il en jubilait encore.
Elle lui répondit ensuite que c'était bel et bien une bague de fiançailles qu'il tenait toujours entre les doigts, avant de gentiment lui ordonner de la remettre là où il l'avait trouvée. Non vraiment, cette situation était toujours aussi ridicule, si ce n'est davantage qu'il y a encore quelques minutes, et si Wolfgang était dans son état habituel il se serait très certainement foutu des gifles. Peut-être même qu'il se trouverait idiot à un point inimaginable à ce moment-là, tant qu'il s'agacerait lui-même, ce qui est un sacré exploit tout de même.
Alors, le blond ne broncha pas, quoique son sourire moqueur sembla s'agrandir, et il se retourna pour ouvrir le tiroir pour y ranger la bague, comme Kathleen le lui avait demandé. Suite à ça, il se dirigea vers la chambre pour replonger dans ses fouilles, espérant retrouver une bonne fois pour toutes ses affaires au complet, non sans jeter un regard narquois à Kathleen lorsqu'il passa devant elle, avant de quitter la pièce pour rejoindre l'autre.
Bon, c'est quoi l'histoire alors ? lança t-il tout haut alors qu'il se trouvait toujours dans la chambre. Il t'a lâchée et t'a quittée du jour au lendemain ? Il voulait plus se marier ?
Il se pencha pour regarder en-dessous du lit, mais ne trouva toujours rien – il n'y avait pas une seule chose qui traînait là-dessous d'ailleurs. Il continua de fouiller, prenant néanmoins soin cette fois de ne pas foutre le bordel ou fouiner là où il ne devrait pas, mais il retourna de nouveau bredouille. Il retourna donc dans le séjour, s'arrêtant néanmoins à l'embrasure de la porte de la chambre où il s'appuya sur son épaule, les bras croisés, fixant désormais la jeune femme dans la cuisine ouverte.
Il t'a trompée ? hasarda t-il, presque ironiquement, en haussant un sourcil.
Non, décidément, il n'avait pas l'air de vouloir lâcher l'affaire de si tôt.

Made by Neon Demon
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Jeu 5 Oct - 16:12

Let's reveal our secrets

C'est pas dans tes habitudes de t'énerver aussi vite. A vrai dire, t'es plutôt l'genre de femmes qui tapent sur les nerfs des autres tout en gardant un calme olympien, et évidemment un fin sourire moqueur au coin des lèvres. Sauf qu'aujourd'hui t'es vraiment pas d'humeur, parce qu'être réveillée par un boucan insupportable c'est pas du tout ton truc. Et le fait d'avoir surpris Wolfgang en train de fouiller n'a pas arrangé les choses. Ça t'agace d'autant plus lorsqu'il affirme qu'il cherchait ses affaires, parce que t'as surtout l'impression que c'est d'une mauvaise foi frustrante. « Désespère loin de mon tiroir alors, » que tu rétorques lorsqu'il prétend – quoique c'est peut-être vrai finalement – avoir désespéré après dix minutes de recherches visiblement infructueuses. T'en as rien à faire qu'il trouve pas ses fringues – ou n'importe quoi d'autre –, honnêtement t'aurais préféré qu'il reste en caleçon toute la matinée et que ses habits soient passés par la fenêtre plutôt qu'il trouve cette stupide bague. Enfin, tu sais pas si elle l'est, mais dans tous les cas elle t'agace, et c'est très sèchement que tu confirmes ses dires avant de lui ordonner de manière très peu subtile de la remettre à sa place. T'es presque surprise qu'il s'exécute, pourtant tu bronches pas, te contentant de réfléchir à ce que tu vas bien pouvoir lui répondre. Parce que tu sais qu'il va te poser des questions, et tu sais plus que tout que, même si t'as pas envie d'y répondre, tu vas pas pouvoir y échapper. Le virer de chez toi serait une option mais... non, même toi tu trouves ça ridicule. T'aurais l'air idiote, et c'est pas ce que tu veux. Mais tu vas pas te laisser faire, ça c'est certain.

Une fois le tiroir fermé, il se tourne vers ta chambre pour y entrer, et t'as un soudain espoir qu'il te laisse tranquille, du moins jusqu'à c'qu'il t'offre un magnifique sourire qui veut très clairement dire qu'il n'en a pas fini avec a bague de fiançailles. Lorsqu'il change finalement de pièce, tu lâches un soupir agacé et passes ta main sur ton front puis dans tes cheveux. Te décalant du plan de travail, tu en profites pour fusiller du regard le fameux tiroir, mais t'as pas le temps d'exprimer toute ta colère à son encontre – t'aurais aimé qu'il puisse se fermer à clef d'ailleurs, sauf que c'est pas le cas –, la voix de Wolfgang interrompant le fil de tes pensées. Et à peine a-t-il prononcé ces paroles que tu sens une boule se former au niveau de ta gorge, mélange de rage et d'amertume à l'encontre de ton ex-fiancé. Pourtant, tu laisses rien paraître et te contentes d'inspirer profondément pour pas lui crier d'aller se faire voir – mais t'en as envie, vraiment très envie. T'as toujours été rancunière, c'est un trait qui te caractérise depuis que t'es gosse, mais dans ce cas-là c'est pire que tout. T'en as jamais autant voulu à quelqu'un, d'ailleurs le blond qui cherche encore ses affaires – tu vas finir par croire qu'elles sont vraiment passées par la fenêtre – dans ta chambre n'est pas prêt d'atteindre un tel niveau, même s'il peut être très, mais alors très doué pour te taper sur le système – et te rendre terriblement jalouse, mais ça tu veux pas te l'avouer. Tu rétorques même pas, te contentant de croiser les bras en levant les yeux au ciel. Si tu peux l'emmerder un peu plus en le faisant poireauter, alors pourquoi pas ?

Tu préfères réfléchir à une manière de te venger, à lui faire regretter sa curiosité en assouvissant la tienne, et ce d'autant plus après qu'il soit revenu en suggérant que ton ex-fiancé t'ait trompé. « Et là tu vas me dire que tu fouines pas ? » que tu lâches, calmement cette fois-ci, un sourcil arqué en signe de provocation. Tu te demandes un instant comment interpréter son ton ironique, parce que même s'il sait que tu n'es pas la plus fidèle du monde – loin de là même –, cela n'empêche qu'il ne peut pas s'en plaindre vis-à-vis de toi – et heureusement d'ailleurs. Puisque vous ne sortez pas ensemble, tu peux aller voir d'autres hommes autant que tu le veux sans qu'il ne puisse t'accuser d'être infidèle. C'est pas comme s'il se gênait pour faire de même de toute façon. « C'est moi qui l'ai trompé, pas l'inverse, te fais pas d'idée, » que tu finis par répondre, tes iris ancrés dans les siens. « Lui il s'est contenté de partir. » Et de faire disparaître ton amant, mais ça tu le diras pas à Wolfgang, parce que ça aurait pour seul effet de te mettre en colère, et ce qu'il a fait t'a largement suffi pour la journée. Tout ce à quoi tu penses maintenant, c'est une contre-partie : tu as été honnête, alors maintenant c'est son tour. Et t'as pas l'intention de le laisser s'en tirer aussi facilement. « A moi de te poser une question... » Tu détailles ses yeux clairs qui semblent affronter les tiens afin de prouver que tu ne t'en détourneras pas la première, te rendant alors compte que cette interrogation te ronge bien plus que ce que tu aurais imaginé. T'es pas censée t'en soucier autant en réalité, mais tu préfères l'ignorer et reprendre la parole, ayant laissé s'écouler seulement quelques secondes durant ta réflexion. « C'était qui la gosse avec toi devant l'école ? » Ton regard reste braque sur lui, et pour être sûre qu'il comprenne de qui tu veux parler, tu précises ta pensée : « La petite blonde qui a couru jusqu'à une voiture pour te laisser seule avec une grande brune. » C'est très étrange quand on y pense, de se dire que tu l'as limité épié à ce moment-là, mais puisqu'il a fouillé dans tes affaires, t'as plus tellement honte. Et puis, tu restes convaincue que ce n'est pas la jalousie qui t'a poussée à faire cela, alors où est le problème ?

Fiche bye Ethna
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