Adeleen - No one will ever know



 
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Adeleen - No one will ever know
Adelaide W. Levinson
Adelaide W. Levinson
Messages : 70
Mer 5 Avr - 14:24

   

   
No one will ever know
« Merci monsieur l’agent. Je vous promets la prochaine fois je serai plus prudente. » L’homme me tendit mes papiers et puis me souhaita une excellente fin de journée. Évidemment, j’espérais pouvoir rentrer chez moi sans soucis. Depuis quelques jours, je semblais capable de me servir de mes pouvoirs à nouveau. Quelqu’un avait apparemment décidé de faire quelques choses pour ce fichu dôme. J’espérais  que Tobias n’avait pas été découvert et lâchement sacrifié. Il ne répondait pas à mes messages textes et je commençais vraiment à m’inquiéter. J’observai l’homme dans mon rétroviseur et attendis qu’il soit dans son véhicule avant de ranger mes papiers et j’envoyai de nouveau un message à mon vieil ami. Satisfaite de l’utilisation de mes pouvoirs, je repris la route en direction du Chilled Whisper coffee. J’avais plusieurs dossiers à compléter avant de passer en cours et je savais que si j’allais chez moi – le vin et netflix aurait raison de moi. C’était le véritable déluge à l’extérieur,  du vent, du tonnerre et des éclairs. Un orage comme je les aimais.  Alors que je levais un peu le volume du radio pour profiter de la chanson qui jouait ma voiture heurta quelques choses ou plutôt quelqu’un. Je sortis de mon véhicule en accourant vers le jeune homme qui était sur le sol et usant de mon pouvoir je lui demandai de rester immobile. C’était tout ce que je pouvais faire pour m’assurer qu’il n’était pas gravement blessé.  J’appelai les secours et rapidement une ambulance arriva sur les lieux et ils  s’occupèrent du jeune homme qui avait été rejoint par sa sœur ou sa mère, j’étais trop occupé à répondre aux questions de la police pour porter une attention particulière à ce qui se passait. Après avoir pris ma déposition, on me fit savoir que je pouvais retourner chez moi. Je restai assise dans mon véhicule jusqu’à ce que personne ne soit sur la route et repris à mon tour la direction de la ville. Je sentais le stress qui s’emparait de moi – j’avais fait une erreur en déménageant à Beacon hills. Je voulais quitter cette ville d’enfer et c’est pourquoi je pris une décision totalement ridicule. Je fis demi-tour et me rendis à la limite de la ville sortie de mon véhicule et tenta de sortir, de traverser le fichu dôme. J’avais mes pouvoirs après tout – peut-être que ça signifiait que je pouvais également quitter la ville. Mais non, c’était qu’un rêve,  nous étions toujours prisonniers et ce Gabriel avait toujours le pouvoir. Je me mis à hurler tout en lançant des pierres en direction de cette barrière invisible. Évidemment, elles la traversaient aisément – ce qui me frustrait encore plus. J’hurlais jusqu’à m’époumoner et me retrouva finalement sur le sol, mes larmes se mélangeant à la pluie. Je n’en pouvais plus, je devais quitter cette ville. J’avais pris cette décision de me tenir loin de toute cette histoire, mais était-il temps de me tenir debout et de me battre?.
claude gueuse
Adelaide W. Levinson
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Invité
Anonymous
Mer 5 Avr - 17:39

No one will ever know

Il pleut, et même si t'es anglaise – superbe cliché, soit dit en passant – ça a tendance à t'agacer. Enfin, toi t'as l'habitude, mais faut croire que malgré les années tes cheveux n'apprécient toujours pas ces gouttes qui te tombent dessus en cette magnifique journée. Orage. Fantastique. Tu récupères ton téléphone qui traîne sur le siège côté passager, le déverrouillant pour tomber sur un message qui a le don de te perturber en un instant. Ton père. Tu fronces automatiquement les sourcils, te déconcentrant immédiatement de la route pour lire ce qu'il t'a envoyé. Une fois, deux fois, et tu n'en as plus rien à faire de savoir quelles rues empruntent ta voiture. T'as l'impression de manquer d'air, alors t'ouvres la fenêtre la plus proche de toi malgré la pluie. Tu roules toujours, trouvant pas utile de t'arrêter alors que tu ne sais même pas vers où tu vas. T'es brusquement déconnectée de la réalité, comme si plus rien n'avait d'importance. Plus rien sauf un hurlement qui te fait sursauter, et freiner d'un seul coup.

T'as cru faire une crise cardiaque. Bordel, qui peut être assez stupide pour lâcher un cri pareil alors qu'il y a un orage, comme foudroyé ?! T'en sais rien, mais ce qui est sûr c'est que t'as cru mourir de peur. Un grognement t'échappe et tu bascules la tête en arrière un instant, soupirant amèrement. Puis tu te redresses, coupes le moteur et descends de la voiture, ignorant alors l'eau qui imbibe bien vite tes cheveux pour chercher l'origine du cri. Tu remarques alors une silhouette à quelques mètres de toi, ne voyant pour l'instant que son dos et sa chevelure trempée. Tu t'demandes si elle a pris la foudre, surtout qu'elle semble secouée de spasmes, alors par précaution tu t'approches, élevée sur les talons hauts de tes bottes. T'es plus qu'à un mètre de la jeune femme lorsque tu comprends qu'elle pleure, ce qui te rassure tout de même.

T'hésites un instant à rester en voyant qu'elle va bien – enfin, elle est en sanglots mais c'est pas non plus comme si elle agonisait, enfin c'est ce que tu te dis –, mais tu finis par te convaincre que t'es pas non plus un monstre qui va laisser une femme en larmes au bord d'une route. Surtout que tu reconnais l'endroit où vous vous trouvez : la limite du dôme. Tu fais donc de nouveau quelques pas vers elle, l'interpellant tout haut : « Mademoiselle ? » T'sais pas trop quoi dire brusquement, et tout ce que tu songes à faire c'est regarder l'aura qui l'entoure. « Vous avez un problème ? » Tu connais pas le sien, mais toi t'en as un gros. Ton pouvoir fonctionne, le problème n'est pas là. Le souci, c'est qu'elle est entourée de turquoise, et que tu sais fich'trement pas ce que ça veut dire. Elle n'est pas humaine mais... T'as pas la moindre idée de ce qu'elle est. « Je peux vous aider ? » que tu demandes, espérant qu'elle te réponde et ne t'offre pas un refus mémorable. Manquerait plus que ça.

Fiche bye Ethna
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Adelaide W. Levinson
Adelaide W. Levinson
Messages : 70
Jeu 20 Avr - 14:03

   

   
No one will ever know
Ridicule, voilà de quoi j’avais l’air. Là sous la pluie à hurler contre une barrière invisible. J’avais passé ma vie à me tenir la tête basse et à faire ce qu’il fallait pour ne pas me faire remarquer et ce soir, je pétais un câble. Ça me prit un petit moment avant de réaliser que quelqu’un me parlait. Je me retournais vers la jeune femme et ne pris pas la peine d’essuyer les larmes de désespoir qui coulait à flot le long de mes joues. La pluie s’occupait de les faire disparaitre. « Je peux vous aider ? » C’est tout ce que j’enregistrai de ce que la jeune femme m’avait dit. Je me relevai du mieux que je pu mais ne m’approcha pas vraiment de la brunette. On n’était jamais trop prudent dans cette ville. « Je ne sais pas… » C’était la vérité après tout, j’ignorais totalement si la jeune femme pouvait m’aider et ce pour quoi que ce soit. Personne ne pouvait réellement m’aider, j’étais prise dans un tourbillon d’émotions intense et tout ce que je voulais en ce moment c’était de me laisser emporter. « Je crois que je suis en état de choc…Il y a eu un accident, un jeune homme… ils sont parti en ambulance… » Et puis il y avait ce dôme que je ne pouvais pas mentionner mais qui me ruinait la vie et qui était probablement plus responsable de mon état que l’accident. L’idée d’utiliser mes pouvoirs sur la jeune femme me semblait pénible, je pourrais tout simplement lui dire d’oublié qu’elle m’avait vue, mais j’en avais marre de tous les mensonges et de tous les gens que j’avais fuis. Restant suffisamment isolée pour que personne ne le remarque si je disparaissais. Je remarquai la voiture de la jeune femme et puis réalisant qu’elle était très certainement trempé de la tête au pire par ma faute je baissai les yeux. « Désolée, vous êtes trempée et ma situation n’est pas vraiment une urgence…Mais j’apprécie beaucoup votre geste » Alors là, je n’étais pas certaine de ce que j’avançais, je craignais qu’elle soit une chasseuse et qu’elle ne soit ici que pour profiter de mon manque de protection – comme ça au bord de la ville sans rien pour me défendre. Rien sauf un don de persuasion que je ne maitrisais toujours pas après plus d’un demi-siècle d’existence. Je lui souris
claude gueuse
Adelaide W. Levinson
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Invité
Anonymous
Dim 30 Avr - 9:57

No one will ever know

Tu sais pas ce que tu fais là, sous la pluie, à vouloir aider une jeune femme que tu ne connais même pas. T'as songé à faire demi-tour, mais cette idée a complètement quitté ton esprit lorsque t'as compris – grâce à ton don évidemment – qu'elle n'était pas humaine. Cela dit, vu son état, elle est aussi paumée qu'une personne normale. Même si ses larmes et les gouttes qui se sont écrasées sur son visage se confondent, t'as bien compris qu'elle avait pleuré avant que t'arrives, d'ailleurs elle a presque l'air désespérée. Ou paniquée, mais ça c'est sans doute parce qu'elle ne te connaît pas. Tu ne rétorques rien lorsqu'elle affirme ne pas savoir si tu peux l'aider, même si t'es persuadée d'en être capable. Ça ferait excessivement narcissique, et vu la situation t'es pas sûre que ce soit le bon moment pour te la jouer. Elle suppose ensuite être en état de choc, ce qui déjà te parle bien plus. C'est ton métier de gérer ça après tout, enfin à temps partiel maintenant – cela n'empêche que t'as rien perdu de tes capacités, aux dernières nouvelles. « Je suis psychologue alors si parler peut vous aider, autant vider votre sac avec moi, » que tu lui proposes avec un haussement d'épaules, un léger sourire aux lèvres pour la rassurer.

T'as l'air tellement altruiste que tu te surprends toi-même, bien que tu saches pertinemment que ton intérêt pour la demoiselle soit en grande partie dû à la couleur de l'aura que tu perçois autour d'elle. Ça t'intrigue beaucoup trop pour que tu lui tournes le dos et continues ta route l'air de rien. Le fait est que t'as pas l'intention de le faire, même lorsqu'elle semble te le demander, ou du moins à demi-mots – c'est ce que tu comprends en tout cas. « Je veux pas vous vexer mais au vu de votre état, ça me semble être assez urgent, si. » Tu cherches une manière de lui faire cracher le morceau quant à sa nature, sauf que tu sais pas trop comment faire – tu réfléchis surtout beaucoup trop. « Vous devriez en parler, je vous assure que ça vous ferait du bien... » Tu vas pas non plus la menacer, t'es pas stupide – et puis tes pouvoirs te le permettent pas, contrairement à ceux d'un loup-garou. Alors tu préfères indiquer d'un coup de menton ton véhicule quelques mètres plus loin avant de reprendre. « Ma voiture est juste là, si c'est la pluie qui vous dérange, » que tu lui suggères simplement, songeant toujours à la meilleure façon d'aborder le sujet qui te préoccupe.

Fiche bye Ethna
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