Tu as l'idée parfaite d'un lien en tête mais à la flemme de créer un scénario? Le sujet de recherche de lien est pour toi !!! C'est dans ce sujet que tu trouveras ton bonheur!
When all that you have’s turnin’ stale and it’s cold, oh, you no longer fear when your heart’s turned to gold. But now you can’t tell the false from the real, who can you trust ? When everything you touch turns to gold. Emmy & Violet
Tell me about supernatural
Emmy relisait pour la énième fois la même phrase du même paragraphe depuis au moins cinq minutes, fixant son bouquin avec les sourcils froncés, mordillant nerveusement le bout de son stylo. Elle ne comprenait absolument rien. Elle avait qu'une seule envie à ce moment là – ou du moins plusieurs, mais qu'importe : s'en aller, rentrer chez elle – ou plutôt chez Caleb –, s'installer dans le canapé et s'emmitoufler dans une couverture, en compagnie de Milka, avec une tasse de chocolat chaud dans les mains. Ouais, ça serait vraiment le pied. Sauf que voilà, manque de bol, elle était à l'université et devait à tout prix réviser pour les prochains examens, c'était au moins le minimum qu'elle pouvait… non, devait faire. Pourtant, elle avait beau être motivée, y mettre tout son coeur et toute sa concentration, essayer du mieux qu'elle pouvait, pas moyen, elle n'y arrivait pas. Elle devrait sûrement demander de l'aide, elle était tellement désespérée qu'elle appelerait n'importe qui pour venir lui expliquer toutes ces notions qui rentraient d'un côté de sa tête pour repartir aussitôt de l'autre. Nila avait déjà proposé son aide lorsqu'elle lui avait avoué qu'elle avait du mal avec les études, mais elle devait sûrement avoir mieux à faire que d'aider son idiote de meilleure amie. Elle savait que, si elle lui demandait de l'aide, Nila ne dirait jamais non, mais elle avait certainement assez de problèmes comme ça pour gérer ceux d'Emmy en plus. Elle aurait pu demander à son oncle à la limite, lui qui avait fait des études de médecine aussi, mais à cette heure il devait être au boulot, et avec des journées aussi remplies à l'hôpital elle n'avait pas envie de l'embêter encore plus le soir avec une tonne de cours incompris. Alors la jeune fille se résigna. Peut-être que c'était de la mauvaise foi qu'elle avait là, mais tant pis. Elle devait au moins essayer toute seule… et autant dire que c'était mal parti.
D'un geste las, elle attrapa son feutre fluorescent et surligna la phrase, relue dix fois, jamais comprise une seule fois. Elle jeta un rapide coup d'oeil à son livre et grimaça en se rendant compte que sa page était remplie de marques fluorescentes. Elle souffla bruyamment, puis s'accouda à la table, s'y affalant sans aucune gêne, les yeux rivés sur l'horloge fixée au mur. Et Emmy souffla de nouveau en se rendant compte qu'elle était ici que depuis une heure à peine – elle avait un peu l'air d'une gamine capricieuse, pour le coup. D'un regard circulaire, elle regarda les autres étudiants dans la salle, tous en train de réviser eux aussi, quoiqu'ils avaient l'air bien plus concentré mais surtout bien plus sérieux qu'Emmy. La motivation venait de retomber à 0, si ce n'est à -100. Elle inspira, se cala contre son siège, l'air pensive. Mais elle sursauta rapidement lorsqu'elle sentit son portable vibrer dans sa poche – elle le récupéra en une fraction de seconde, lut le SMS qu'elle venait de recevoir, puis le rangea. Et après quelques secondes de réflexion à peine, elle finit par fermer avec conviction son bouquin – tant pis, ce sera pour un autre jour… ou jamais. Elle se préparait déjà à dire au revoir à son diplôme de toute façon – puis elle rangea toutes ses affaires dans son sac avec une rapidité déconcertante. Ceci fait, elle se leva, son sac à main sur son épaule et son cellulaire dans la main, et quitta cette bibliothèque infernale qui allait la rendre folle si elle restait une minute de plus… Même si en réalité, elle aurait quand même dû prendre son temps, car dans la précipitation elle avait laissé tomber quelque chose de son sac : son carnet, le carnet de son père. Abandonné sur le siège où elle avait laissé son sac, ouvert – comme par hasard – sur une page avec un dessin… du genre, plus surnaturel que ça tu meurs. Comme quoi, les révisions la rendaient encore plus maladroite qu'à l'accoutumée, et autant dire qu'elle allait vite s'en vouloir d'avoir été si pressée de sortir de là.
(c) crackle bones
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Violet B. Dawson
Messages : 359
Jeu 12 Jan - 19:49
Tell me about supernatural
Violet B. Dawson & Emmy Woodbury
L es études de droit, ce n’était pas simple. Ca demandait du temps, exigeait de retenir beaucoup de choses, le tout exprimé dans un vocabulaire pas toujours aisé à comprendre. Mais cette voie, c’était elle qui l’avait choisi, et elle savait d’avance qu’elle ne s’engageait pas dans la filière la plus simple qu’il soit. Cumuler les études, le travail, et ses petits à-côtés surnaturel n’était pas simple non plus, et encore moins en période d’examens. Entre les examens et les devoir à rendre dans les différentes matières qui composaient son cursus universitaire, elle avait peu de temps pour elle dernièrement. C’était d’ailleurs le nez dans les bouquins, son pc ouvert devant elle et sa troisième tasse de café juste à côté qu’elle occupait une table de la bibliothèque. A présent en dernière année, ce n’était pas le moment de se relâcher. Il aurait été ridicule de flancher maintenant.
C’est pour cela qu’elle profitait de ce temps libre qu’elle avait pour tenter d’avancer sur ses révisions. C’était une chance qu’elle ait toujours eu des facilités à retenir les choses car elle se demandait bien comment elle s’en sortirait avec tout ce qu’elle avait à l’esprit en ce moment. Sa rencontre pour le moins mouvementée avec Peter Hale n’aidait pas non plus sa concentration mais elle n’avait pas le choix. Elle devait finir ce devoir sur lequel elle travaillait quand il avait enfoncé la porte de la clinique vétérinaire. C’était en bonne voie puisque cela faisait déjà plus d’une heure qu’elle était occupée à taper frénétiquement sur le clavier de son ordinateur portable, bien décidée à en finir le jour-même. Elle venait de terminer son quatrième café lorsqu’elle rédigea sa dernière phrase et y ajouta un point final. Avec un soupir, elle se laissa retomber contre le dossier de sa chaise, se retenant de manifester sa joie en levant les bras au ciel. Elle laissa sa tête basculer en arrière un moment, étirant son cou raidit de tout ce temps passé face à son écran. Quelques clics plus tard, elle lança l’impression et se leva pour se rendre près de l’imprimante et attendit patiemment qu’elle en ait fini avec son devoir.
Une fois fait, elle éteignit son portable et entrepris de ranger ses affaires dans son sac, soulagée d’en avoir enfin terminé et de pouvoir quitter l’austérité de la bibliothèque pour aller prendre un peu l’air. Elle n’était pas la seule pressée de quitter les lieux car alors qu’elle traversait la vaste pièce, elle vit une jeune femme blonde en faire autant. Un carnet s’échappa alors de son sac. Elle n’avait pas dû s’en apercevoir puisqu’elle poursuivit son chemin.
Violet s’arrêta pour le ramasser et, si elle n’avait aucunement l’intention de jouer les fouines, son regard fut attiré par une illustration pour le moins inhabituelle. Il n’était pas rare que des passionnés de dessin croquent des créatures surnaturelles dans leur temps libre. Ce qui était plus rare, c’était qu’ils prennent le temps d’annoter leur véritable nom et d’y ajouter des explications, à la manière d’un véritable bestiaire.
He, attends ! s’exclama-t-elle, s’attirant les regards contrariés des autres occupants de la bibliothèque. Mais déjà, la jeune blonde passait la porte et Violet se précipita derrière pour la rattraper. Une fois à son niveau, elle posa une main sur son bras pour signaler sa présence. Hey ! Tu as oublié ça dans la bibliothèque, dit-elle, lui tentant le petit livret. Elle hésita un instant, ce qui dû se lire sans mal sur son visage, avant d’ajouter. Jolis dessins. Quoique, les ailes des alphas kanimas sont un peu différentes, de ce que j’en sais, tenta-t-elle, sur le ton de la plaisanterie, se disant que si la jeune femme ne connaissait pas l’existence du surnaturel, elle pourrait toujours mettre ça sur le compte de l’humour.
HJ : Désolée pour le temps de réponse, j'ai été plus occupée que prévu ces derniers jours
Violet B. Dawson
Invité
Sam 14 Jan - 13:17
When all that you have’s turnin’ stale and it’s cold, oh, you no longer fear when your heart’s turned to gold. But now you can’t tell the false from the real, who can you trust ? When everything you touch turns to gold. Emmy & Violet
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Enfin de l'air libre. Emmy souffla, réajustant le col de son manteau, puis les anses de son sac à main sur son épaule, observant rapidement les alentours alors qu'elle venait à peine de sortir de la bibliothèque. Elle se maudissait d'avoir si peu de motivation pour ses études, surtout ces derniers temps. Pendant un instant, elle eut l'envie de faire demi-tour pour se remettre à bosser, sûrement parce qu'une petite voix dans sa tête ne cessait de la réprimander depuis quelques minutes déjà. Seulement voilà, elle n'eut qu'à penser à tous ces termes incompréhensibles, ces phrases longues de plusieurs kilomètres, ces cours interminables qu'elle devait apprendre par coeur pour lui retirer rapidement cette envie de retourner réviser. Tant pis pour l'examen, elle le ratera, ou alors elle fera comme d'habitude – elle passera de justesse sans même savoir comme elle a fait, sûrement grâce au miracle du Saint-Esprit, ni plus ni moins. Elle préférait plutôt rater, au moins ça la poussera à faire autre chose, quelque chose qui lui plairait vraiment. Parce que, pour le moment, mademoiselle ne voulait pas vraiment partir de son gré, elle se sentirait bien trop lâche si elle abandonnait maintenant. Elle se reprit alors quand un garçon sortit à son tour de la bibliothèque, passant près d'elle et la regardant de biais d'un air intrigué, sûrement parce qu'elle avait l'air complètement idiote à rester là, immobile devant les portes de la grande salle, comme si elle attendait le dégel. C'est donc d'un petit geste de la tête qu'elle chassa rapidement ses pensées, puis elle se mit en route, s'avançant à grandes enjambées vers la sortie.
Mais soudainement, elle sentit une main attraper son bras, et le contact la surprit tant qu'elle eut un sursaut qu'elle ne réussit pas à retenir, ne s'attendant guère à ce que quelqu'un vienne l'aborder maintenant. Elle avait bien entendu quelqu'un lancer un «Hé attends !» mais elle ne pensait pas que c'était pour elle. Elle se retourna donc vivement sur elle-même, posant immédiatement son regard sur la jeune fille qui se tenait désormais face à elle. Discrètement, elle observa son visage, ses mimiques – et en conclut rapidement qu'elle ne la connaissait pas du tout, ou peut-être l'avait-elle déjà croisé sans pour autant se souvenir d'elle. Elle arqua un sourcil, l'interrogeant ainsi du regard, se demandant bien ce que cette fille lui voulait. Néanmoins elle n'avait pas l'air particulièrement méchante, et Emmy n'aimait pas paraître désagréable aux yeux des autres, alors un petit sourire vint tout de même accompagner son air perplexe. Quand elle comprit que la jolie rousse face à elle lui tendait quelque chose en lui expliquant qu'elle l'avait oublié à la bibliothèque, Emmy baissa le regard, et son coeur faillit louper un battement. Son carnet. Elle le prit aussitôt d'un air stupéfait, posant même une main sur sa bouche tandis qu'elle s'insultait intérieurement. Elle avait failli perdre le carnet de son père, et elle l'aurait regretté pendant bien longtemps. — Merci mille fois, vraiment, je… Elle expira pour se calmer et eut un petit rire gêné. — Je sais pas comment te remercier, je suis vraiment tête en l'air quand je m'y mets, avoua t-elle en plaisantant. Seulement, la remarque de la jeune fille l'étonna davantage. Elle se raidit, la fixant d'un air presque choqué – à croire qu'elle avait dit la pire chose au monde, mais non, bien au contraire. Emmy ouvrit la bouche, sans pour autant qu'un son ne sorte de sa gorge, puis elle secoua la tête avec un sourire encore consterné. — Tu… Tu sais pour… tout ça ? Elle désigna alors le carnet en faisant tournoyer son index au-dessus de la couverture, continuant de regarder Violet avec un mélange de stupéfaction et d'amusement sur le visage. Drôle de coïncidence de tomber sur une fille qui connaissait le surnaturel… du moins, elle en donnait tout l'air avec cette phrase. Et si elle pouvait l'aider sur ses recherches ? Emmy ne pouvait pas passer à côté de cette occasion.
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T'inquiète pas de souci ^^
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Violet B. Dawson
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Mar 17 Jan - 9:04
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Violet B. Dawson & Emmy Woodbury
D epuis qu’elle avait commencé ses apprentissages de druidisme, Violet tenait son propre journal. Elle y répertoriait ce qu’elle avait appris, des choses qu’elle jugeait importantes et craignait d’oublier, ses trouvailles personnelles, des informations sur les plantes, les rituels druidiques… Ce journal lui faisait également office de bestiaire, et Violet y avait noté toutes sortes d’informations sur une quantité innombrable de races, détaillant leur évolution, leurs pouvoirs, leurs faiblesses, bref, tout ce qu’elle jugeait utile concernant chaque créatures, le tout accompagné d’illustration, parfois prises dans les livres de ses parents, et parfois tracés de sa main lorsqu’elle ne trouvait pas de représentation acceptable. Bien entendu, personne n’était autorisé à mettre le nez dans ce petit bordel organisé qu’était son journal. Quiconque y jetterait un œil penserait au mieux qu’elle avait une imagination débordante, ou une obsession malsaine pour les choses surnaturelles voire assez glauques, et au pire des cas tenterait de la faire enfermer, la jugeant totalement cinglé. Seuls les personnes déjà au fait de l’existence du surnaturel avaient une chance de pouvoir y jeter un œil et encore, cela n’était réservé qu’à de rares privilégiés.
Il était donc amusant pour Violet de se retrouver à ramasser totalement par hasard un carnet un peu similaire au sien. Beacon Hills était une ville particulière. Le Nemeton attirait toutes sortes de créatures – pour les y piéger, actuellement – et elle n’avait de ce fait eu aucun mal à rencontrer quelques personnes avec lesquelles elle n’aurait pas à cacher ses connaissances et sa connexion avec le surnaturel. Il faut dire qu’entre Deaton, son parrain, et la foule de gens qui passaient par sa clinique pour des problèmes qui n’avaient rien à voir avec la médecine vétérinaire, et son job au Pentacle, elle avait de quoi faire des rencontres que quelqu’un de normal jugerait certainement inhabituelles – comme un loup-garou psychopathe blessé réclamant des soins qu’elle n’était pas certaine, sur le coup, d’avoir envie de lui donner, par exemple. A l’Université, elle s’attendait davantage à rencontrer des personnes qui n’avaient soit aucun lien avec le surnaturel, ou alors qui n’en faisaient pas l’étalage. Si vraiment la jeune blonde était au courant de l’existence du surnaturel et n’était pas seulement une fac de films et littérature fantastique, Violet l’aurait donc découvert par le plus grand des hasards.
Merci mille fois, je… Je sais pas comment te remercier, je suis vraiment tête en l’air quand je m’y mets la remercia la jeune femme qui, si elle avait semblé interloquée de se faire ainsi aborder par une parfaite inconnue, paraissait à présent ravie de récupérer son bien égaré. Elle sembla toutefois surprise face à la remarque de Violet quant au contenu dudit carnet. La tension sur le visage de la blondinette était évidente mais Violet se contenta de l’observer d’un air détendu, sans rien de plus qu’une expression curieuse sur le visage. Tu… Tu sais pour… Tout ça ? lui demanda alors la demoiselle, désignant d’un geste vague le carnet que venait de lui rendre la druidesse.
Un petit sourire étira alors les lèvres de Violet, qui acquiesça d’un signe de la tête. Je connais quelques petites choses, oui, confirma-t-elle d’un ton légèrement énigmatique. C’était là l’euphémisme du jour, car elle connaissait plus que quelques petites choses mais ne connaissant pas encore la jeune femme, sa nature ou ses intentions, elle n’allait pas trop s’en vanter pour le moment. Ton carnet s’est ouvert quand il est tombé, il était difficile de louper l’illustration. Je me serais jamais permis de fouiner dedans… J’en tiens un du même genre, d’ailleurs, prit-elle le temps de se justifier. Si elle était curieuse, elle ne se serait jamais autorisée à ouvrir quelque chose qui ne lui appartenait pas. Je suis Violet, au fait. Je suis nouvelle en ville, se présenta-t-elle, s’apercevant qu’elle avait manqué à toutes les politesses et tapait la causette comme une malpropre sans même avoir pris le temps de décliner son identité.
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Emmy se plaignait parfois qu'elle n'avait jamais assez d'informations à propos de surnaturel, même dans cette ville qui était pourtant réputée pour être un vrai aimant à créatures – mais pas que, il y avait les Believers comme elle aussi… sans compter les chasseurs, même si elle préférait ne faire pas la fouine de ce côté –, enfin, c'est ce que l'on disait. Et puis, il faut dire que pas mal d'humains ignorants et n'ayant aucune idée que de telles créatures surnaturelles puissent exister dans ce monde peuplaient pas mal Beacon Hills, disons qu'il ne fallait pas les oublier ceux-là. Alors, forcément, Emmy avait d'abord cru que ses efforts à propos de ses recherches, en plus de celles sur son oncle, allaient enfin porter leurs fruits dans une ville aussi étrange que Beacon Hills. Sauf qu'elle n'avait pas pris en compte le simple fait qu'une ville «aussi étrange» soit totalement mystérieuse aussi. Après tout, un endroit pareil qui possédait autant de secrets aussi loufoques les uns que les autres se devait de les garder précieusement, sinon ce serait un carnage, pas vrai ? Ceci dit, Emmy aimerait vraiment recevoir un peu d'aide, juste un peu. Il y avait bien ses amis – ou plutôt collègues, car elle n'était pas particulièrement attachée à tout le monde – du site qui regroupait tous les True Believers des environs, quelques connaissances qu'elle avait rencontré ici et qui proposaient quelques fois leur aide, d'autres un peu plus proches qui lui avaient appris certaines choses à propos de ce monde si intriguant… mais sans plus. Certes, elle avait acquis beaucoup plus d'informations qu'à l'époque, quand elle habitait encore à Washington, mais tout de même. Elle avait parfois la bête impression de ne pas avancer, qu'il lui manquait des choses, qu'on lui cachait d'autres informations importantes. Et au fond, ça l'agaçait plus qu'autre chose. Alors sa curiosité toujours piquée à vif, elle ne cessait d'aller vers les gens, de fouiller un peu partout, à ses risques et périls.
Alors, en y réfléchissant bien, peut-être que le Saint-Esprit lui offrait enfin une faveur en lui envoyant une nouvelle aide qui, elle l'espérait, soit utile. Le pourcentage de chance qu'elle tombe nez à nez avec une autre jeune fille de son âge – du moins sûrement, elle n'avait pas l'air si âgée que ça – qui, si elle en croyait ses propos, connaissait «quelques trucs», était tellement infîme qu'elle était prête à songer au miracle, pour le coup. Surtout qu'elle n'avait pas l'air méchante – Emmy pouvait parfois être naïve, mais elle savait repérer les malhonnêtes quand il le fallait, et pour elle cette fille n'en faisait pas du tout partie. Pas une seule fois l'idée qu'elle soit parfaite comédienne ne lui passa par l'esprit, de toute façon ce n'était pas son genre de se méfier des inconnus quand il n'avait pas lieu de l'être. De toute façon, même si la jolie rousse ne voulait pas partager ces connaissances, ce n'était pas bien grave. Certes, Emmy serait terriblement déçue, mais avoir une nouvelle amie par ici ne serait pas de refus. Elle n'allait pas se servir cruellement d'elle juste pour ses recherches quand même… — Je pense que j'ai eu de la chance que ce soit toi qui le retrouve alors… on m'aurait prise pour une folle sinon, fit-elle remarquer avec amusement. Puis elle lui adressa un grand sourire, tout naturellement, l'air plus détendu que tout à l'heure. — Enchantée, moi c'est Emmy ! La blonde eut un petit haussement de sourcils, sans pour autant faire disparaître son air jovial, lorsque cette fameuse Violet lui avoua qu'elle était nouvelle à Beacon Hills – ce qui expliquait donc pourquoi elle ne l'avait jamais vue auparavant dans les parages. — Oh, c'est vrai ? Je suis ici depuis deux ans personnellement, même si j'ai encore un peu de mal parfois, avoua t-elle, presque pensive. Enfin, j'espère que tu t'y plairas, reprit-elle en souriant.
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Je suis désolée pour le retard
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Violet B. Dawson
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Lun 20 Fév - 11:10
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Violet B. Dawson & Emmy Woodbury
M algré le fait qu’elle n’était à Beacon Hills que depuis peu, Violet pouvait se réjouir au moins d’une chose : que ce soit pour venir en aide à Deaton ou par le biais des cours, du travail… elle avait d’ores et déjà fait pas mal de rencontres. Certes, ses problèmes semblaient lui coller au train comme un chewing-gum sous la semelle d’une chaussure, mais tout n’était pas négatif. En quittant Chicago, elle avait un peu appréhendé la solitude qu’elle risquait d’affronter une fois arrivée en Californie, loin de tout ce qu’elle avait connu, de tous ses repères, de ses amis et de sa famille. Elle s’était rassurée en se disant que dans tous les cas, elle connaissait déjà au moins un peu la ville et qu’au moins, elle avait son parrain sur place. Elle aurait beau être à des milliers de kilomètres de tout ce qui lui était familier, elle connaissait au moins quelqu’un là-bas. Quelqu’un qui la connaissait, qui connaissait son implication dans le monde surnaturel, et surtout, quelqu’un en qui elle avait une confiance aveugle.
Finalement, elle n’avait pas tardé à se faire quelques amis, dont certains avaient pleine conscience de l’existence du surnaturel ou en faisaient eux-mêmes pleinement partie et avec lesquels elle n’avait pas besoin de faire semblant de quoi que ce soit. Sur ce point, Beacon Hills était vraiment une ville particulière, et cette rencontre avec la jeune blondinette ne faisait que le confirmer. Elle avait pu ramasser n’importe quel livre ou cahier tombé de son sac. Un manuel scolaire, un roman, un cahier rempli de notes d’un cours quelconque… Mais non. Il avait fallu que le carnet contienne des informations sur le surnaturel, et qu’il s’ouvre à une page qui ne laisserait aucunement planer le doute.
Je pense que j'ai eu de la chance que ce soit toi qui le retrouve alors… on m'aurait prise pour une folle sinon, fit remarquer la jeune femme, visiblement amusée. Violet rit légèrement, son visage se fendant en un sourire. C’est possible, oui, concéda-t-elle. Personne à Chicago n’avait jamais mis le nez dans le carnet qu’elle-même tenait, et pourtant sa passion non dissimulée pour le surnaturel n’était un secret pour personne. Certains la trouvaient bizarre, mais la plupart passaient au dessus de ça. Après tout, à chacun ses centres d’intérêt. Aucun ne se doutait des véritables raisons de son intérêt pour les créatures étranges, de la tradition druidique qui animait sa famille ou de la nature de loup de son petit ami, Kieran, et de toute la famille de celui-ci.
Enchantée, moi c'est Emmy ! se présenta la demoiselle avec un grand sourire. Oh, c'est vrai ? Je suis ici depuis deux ans personnellement, même si j'ai encore un peu de mal parfois. Enfin, j'espère que tu t'y plairas, répondit-elle finalement en apprenant que Violet était nouvelle en ville. Ainsi, elle n’était pas la seule à ne pas être du coin – bien qu’Emmy se soit installée à Beacon Hills depuis bien plus longtemps qu’elle.
Violet lui rendit son sourire. Pour le moment ça va. Je prends tranquillement mes marques. C’est une ville pour le moins… la rouquine d’interrompit un instant, cherchant ses mots alors que ses yeux verts parcouraient le campus d’un air pensif. Particulière. C’était le moins que l’on puisse dire. Elle le savait avant de s’y installer, en ayant déjà entendu parler par Deaton, mais elle en était à présent un témoin privilégié. Rien que cette histoire de dôme, c’était de l’inédit pour elle, et pourtant la grande curieuse qu’elle était avait étendu ses savoirs bien au-delà du strict nécessaire. M’enfin, ce n’est pas vraiment le lieu idéal pour rentrer dans ce genre de détail. A moins qu’on ait envie de finir enfermées à Eichen House, ce que j’aimerais autant éviter. Cet endroit lui donnait la chair de poule et elle espérait franchement n’avoir jamais à y mettre les pieds. Et puis, j’ai assez vu le campus pour la journée. Tu veux aller faire un tour ? Boire un café, manger un bout, n’importe quoi tant que c’est loin d’ici, proposa Violet à Emmy. Elle avait semblé pressée de quitter la bibliothèque, si bien qu’elle se doutait que la blondinette avait autant envie qu’elle de mettre quitter les lieux pour la journée.
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Pour le coup, Emmy devait bien avouer que sa remarque, même si elle l'avait prononcée d'un ton ironique et que sa nouvelle amie le prenait à la rigolade, pouvait en réalité être très sérieuse. C'était la première fois qu'elle perdait malencontreusement son précieux carnet, car à l'accoutumée, elle en prenait soin et vérifiait toujours qu'elle l'avait encore sur elle avant d'aller quelque part ou de partir d'un endroit – c'en était presque devenu une habitude à force, autant dire que les révisions lui retournaient complètement le cerveau. Son carnet restait très souvent près d'elle, où qu'elle aille, et ce depuis qu'elle l'avait trouvé quand elle habitait encore dans l'État de Washington. Pourtant, si il était rare de pouvoir l'approcher, cela n'empêchaient guère les personnes autour d'elle de connaître sa passion – peut-être même son obssession, parfois – pour le surnaturel. Et si certaines le prenaient plutôt bien ou ne s'y intéressaient guère, nombreuses étaient celles qui s'en moquaient, gentiment ou méchamment. Bien heureusement, Emmy ne s'était jamais laissée faire, et avait vite essuyé les critiques en envoyant boulet ces crétins ou simplement en les ignorant royalement, car c'était sûrement le meilleur à faire. Elle ne pourrait cependant pas compter le nombre de fois où les gens l'avaient prise pour une folle quand elle se mettait à parler de surnaturel, la jaugeant d'un air irrité avant de décréter, parfois avec fermeté, parfois avec étonnement : «mais, tu sais que ça n'existe pas, pas vrai ?», au grand dam de la jeune fille qui avait appris à répondre par un simple haussement d'épaules, l'air désinvolte, évitant ainsi un débat qui finissait toujours par s'envenimer – surtout que c'était un sujet qui lui tenait à coeur, et si habituellement elle n'avait aucun mal à reconnaître ses fautes, pour le coup elle s'acharnait comme pas possible sur son interlocuteur pour leur prouver que, si, ça existait, et qu'elle avait raison sur tout la ligne. Mais bien souvent, cela était vraiment compliqué pour elle de leur faire comprendre qu'elle y croyait dur comme fer, sans passer pour une idiote, et de faire face à des gens aussi fermés d'esprit alors qu'au contraire, elle était très tolérante et compréhensive.
Et c'était l'une des raisons pour lesquelles, d'une manière ou d'une autre, elle appréciait Beacon Hills. Cette ville était étrange, vraiment, tous les habitants vous le diront sûrement, même ceux n'ayant pas connaissance du surnaturel. Cependant, fort est de constater que la plupart d'entre eux étaient, de ce fait, beaucoup plus ouverts d'esprit. Emmy avait rencontré bien plus de personnes qui la comprenaient ici que dans son ancienne ville, et en tant que Believer, elle se sentait enfin à sa place. Ou du moins presque. La preuve en est là, il n'y a qu'à Beacon Hills où elle peut tomber sur une jeune fille de son âge qui reconnaisse immédiatement une image sur son précieux carnet, c'est dire. La réaction de cette fameuse Violet la fit néanmoins sourire. Elle plissa le nez, prenant un air des plus amusés. — Je confirme, répondit-elle simplement. Sur le coup, elle eut envie de poursuivre, sûrement pour énumérer toutes les étrangetés qu'elle avait pu rencontrer depuis qu'elle était installée ici. Seulement elle se retint, déjà pour ne pas paraître envahissante – elle pouvait l'être facilement, alors depuis peu, elle tentait de se retenir, surtout face à quelqu'un qu'elle venait de rencontrer. Et puis aussi parce que la jolie rousse devant elle continua de parler, pour lui faire remarquer que ce n'était vraiment pas le bon endroit pour parler de tout ça, à moins qu'elles veuillent finir à Eichen House. Emmy regarda d'abord autour d'elle, étant d'accord sur le fait que, papoter de surnaturel au beau milieu d'un couloir de l'université n'était franchement pas le top, puis elle ne put s'empêcher de grimacer à l'entente de ce nom si significatif. L'asile de la ville lui avait toujours foutu les jetons à vrai dire, et elle n'y avait encore jamais mis les pieds – elle savait juste ce que c'était, pas à quoi ça ressemblait. Les récits plus effrayants les uns que les autres qu'on avait déjà pu lui raconter sur cet endroit lui avait bel et bien retiré l'envie de s'y rendre, bien qu'en réalité, elle était persuadée qu'il y avait des choses intéressantes à savoir sur l'asile… tant de mystère devait sûrement cacher quelque chose. Qui sait, si un jour on lui proposait d'y faire une expédition en mode détectives, peut-être dirait-elle oui… — Je suis tout à fait d'accord avec toi, lança t-elle avec un sourire. Et je suis totalement partante pour aller faire un tour, on peut aller au café pas loin d'ici si tu veux ? Elle prit alors un air malicieux. Leurs muffins sont excellents si tu veux mon avis.
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Violet B. Dawson
Messages : 359
Dim 26 Fév - 19:19
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Violet B. Dawson & Emmy Woodbury
E n quittant Chicago pour Beacon Hills, Violet avait fuit. Fuit les fantômes qui la hantaient là-bas, les souvenirs, la peine qui allait avec… Elle n’était pas du genre à se plaindre, ni à se laisser à la déprime, et pour éviter cela, elle avait décidé qu’un changement d’air et de décor ne lui ferait pas de mal. Elle savait pertinemment en venant ici que Beacon Hills n’était pas une ville tout à fait comme les autres. Ce dont elle ne se doutait pas, c’est que ses problème la suivraient jusque là-bas. Depuis son retour, elle avait croisé Elijiah, et avait appris que les Steels étaient eux aussi en ville. Un nombre incalculable de créatures coincées dans une ville sans moyen de s’échapper, c’était du pain béni pour ce genre de tordus. Des victimes, pour la plupart innocentes, prêtes à périr sous leurs balles.
Heureusement, Violet n’avait pas eu que de mauvaises surprises. Elle avait aussi rencontré des gens bien, humains ou surnaturels, différents en tout point d’elle ou au contraire, qui lui ressemblaient beaucoup… et son instinct lui disait qu’Emmy n’en serait pas non plus une de ces mauvaises surprises. A moins que son intuition ne la trompe totalement, elle voyait en la petite blonde rien d’autre qu’une demoiselle curieuse. Les raisons de sa curiosité, comment elle en était arrivée à découvrir l’existence du surnaturel ça, Violet l’ignorait. Mais si elle était une humaine curieuse comme il y en avait tant, Violet ne pouvait décemment pas tourner les talons. Combien d’humains se retrouvaient en danger parce qu’ils avaient été trop curieux, s’étaient aventurés dans un monde qu’ils ne connaissaient pas ? Beaucoup trop.
Je suis tout à fait d'accord avec toi, lança Emmy avec un sourire. Et je suis totalement partante pour aller faire un tour, on peut aller au café pas loin d'ici si tu veux ? Leurs muffins sont excellents si tu veux mon avis. proposa-t-elle, un air malicieux sur le visage.
Si il y a des muffins alors, comment refuser ? plaisanta Violet avec un sourire en coin. Elle laissa Emmy la guider jusqu’au café, échangeant quelques mots en chemin jusqu’à entrer dans la petite boutique. Elles s’installèrent à une table un peu à l’écart des autres clients déjà présents. Quand la serveuse vint prendre leurs commandes, Violet demanda poliment un café et un muffin au chocolat. Quand Emmy eut elle aussi passé commande, la serveuse s’éloigna et Violet profita de cette relative tranquillité pour laisser sa propre curiosité prendre le dessus. Alors, comment es-tu au courant pour… Tout ça ? demanda-t-elle, s’accoudant à la table pour se pencher un peu plus vers la petite blonde. Désolée si c’est indiscret, t’es pas obligée de répondre. Je suis trop curieuse, il paraît. A Chicago, je ne connaissais pas beaucoup d’humains qui soient vraiment au courant de tout ça. C’était tout sauf un mensonge. Violet connaissait suffisamment de loups pour ne pas avoir à prétendre que tout cela n’existait que dans son imagination à longueur de temps, mais parmi ses amis humains, aucun n’avait connaissance de l’existence de tout cela. Ici, elle avait rencontré Stiles grâce à son parrain, et si ses suppositions étaient correctes, elle pourrait rajouter Emmy à la liste.
HJ : je me suis permis de nous faire avancer un peu, je ne voyais pas grand intérêt à faire un RP pour décrire le chemin jusqu'au café. Si y a un souci n'hésite pas à me le dire :)
Violet B. Dawson
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Mar 21 Mar - 17:29
When all that you have’s turnin’ stale and it’s cold, oh, you no longer fear when your heart’s turned to gold. But now you can’t tell the false from the real, who can you trust ? When everything you touch turns to gold. Emmy & Violet
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En y réfléchissant bien, Emmy se rendit compte qu'elle n'avait vraiment pas rencontré beaucoup de personnes comme Violet. Et par là, elle parlait surtout de ces gens qui, soit n'avaient pas connaissance du tout du surnaturel, soit s'en contrefichaient totalement – et c'était souvent un mélange des deux, finalement –, soit préféraient ne pas en discuter avec Emmy, mais cette dernière option, disons qu'elle ne s'en rendait pas toujours vraiment compte. Ce que c'était affligeant de constater que cette jeune fille s'était fait énormément d'amis qui n'étaient autre que des créatures surnaturelles – parce que force est de constater que Beacon Hills en regorgeaient pas mal, voire beaucoup trop par rapport au nombre total d'habitants, mais soit –, et qu'elle ne le remarquait même pas. Cependant, elle n'était pas si naïve que ça, il y avait bien quelques cas qu'elle avait repéré comme étant des personnes susceptibles d'en savoir plus qu'elles ne le laissaient paraître, mais qui au final ne lui apportaient pas grand-chose dans ses recherches. Et elle ne saurait vraiment dire pourquoi ces personnes là, qui étaient bien souvent des camarades de l'université – comme cette Kira par exemple, qui n'était pas le moins du monde méchante et qui, pourtant, était toujours beaucoup trop louche aux yeux d'Emmy –, ne voulaient rien dire. En fait si, elle avait bien sa petite idée, car elle avait beau désespéré, au final, Emmy réussissait à collecter de plus en plus d'informations sur la ville, à commencer par les chasseurs. C'était déjà une bonne raison pour que les créatures restent muettes au sujet du surnaturel face à une humaine. Et puis, il y avait toute cette histoire sur le dôme aussi – il faudrait d'ailleurs qu'elle se bouge un peu plus pour comprendre tout ça, m'enfin… Dans tous les cas, elle ne pouvait pas vraiment leur en vouloir. Sauf que c'était plus fort qu'elle, et elle leur en voulait quand même, même si elle était l'une des filles les plus compréhensives de cette ville. Un peu contradictoire, mais soit. Disons qu'Emmy pouvait aussi être particulièrement puérile quand elle s'y mettait.
Ravie que la jolie rousse accepte son invitation à aller papoter dans ce fameux café, Emmy ne se fit pas prier deux fois pour la suivre hors de l'université et se rendre à pieds jusqu'à la boutique que la blonde idolâtrait parfois un peu trop – les péchés mignons, tout ça tout ça. Sur le chemin, les deux filles échangèrent quelques mots, des banalités par-ci par-là, sûrement pour apprendre à se connaître. De ce fait, la route lui parut soudainement beaucoup plus courte et rapide qu'à l'accoutumée, et ce n'était pas pour lui déplaire – elle commençait vraiment à s'impatienter d'avoir enfin son muffin dont elle avait parlé. À peine installées, la serveuse vint prendre leurs commandes, et après avoir laissé Violet parler, Emmy demanda à son tour un cappuccino et un muffin au chocolat – les incontournables. Dès que la serveuse s'éloigna en notant rapidement sur son calepin, Emmy se tourna vers la rousse face à elle tout en déposant son sac à côté d'elle. La jeune fille était toute souriante, en réalité elle souriait depuis tout à l'heure sans pouvoir s'en empêcher, elle avait surtout hâte de commencer à discuter à propos du surnaturel avec Violet. Sa joie fut évidemment difficile à dissimuler quand, contrairement à l'accoutumée, ce fut sa nouvelle amie qui entama la discussion, tout en se penchant légèrement au-dessus de la table et ainsi, se retrouver plus proche d'Emmy. Comme si la conversation ne devait pas être entendue des clients trop curieux, et c'était peut-être mieux ainsi. — Tu vivais à Chicago ? C'est méga cool ! Se rendant rapidement compte qu'elle changeait de sujet, alors que ce n'était guère son but, Emmy chassa une mouche imaginaire de sa main et se mit à fouiller dans son sac pour en ressortir le fameux carnet qu'elle avait failli perdre tout à l'heure si Violet n'était pas intervenue. — Ne t'inquiète pas, ça me dérange pas, même si, je l'avoue, j'en parle très rarement, dit-elle alors en déposant le carnet sur la table. Elle plissa ensuite du nez avec un petit sourire, puis continua : C'était à mon père. Dedans, il a noté tout ce qu'il savait sur… Elle fit un nouveau geste de la main, cherchant le terme adéquat. Et bien, le surnaturel. Elle imita les guillemets avec ses doigts en prononçant ce mot, l'air presque ironique. Puis elle sourit, et haussa les épaules. Bizarrement, elle savait qu'elle pouvait en parler sans problème à Violet, bien qu'habituellement elle n'était pas du genre à mentionner l'existence de ce petit carnet si facilement. — Et toi ? Comment tu as appris pour tout ça ? demanda t-elle gentiment, bien que son air semblait vouloir dire, tout comme la rousse l'avait fait quelques instants plus tôt, qu'elle n'était pas spécialement obligée de lui répondre.
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Don't worry, ça me va parfaitement
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Violet B. Dawson
Messages : 359
Jeu 23 Mar - 21:33
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Violet B. Dawson & Emmy Woodbury
V iolet était une grande gourmande – elle était incapable de résister à l’appel d’un muffin. Emmy avait touché un point faible, elle était piégée. Ce n’était pas comme si la perspective d’une conversation sur le surnaturel la dérangeait, bien au contraire. Grandir et même, de manière plus générale, vivre en ayant connaissance du surnaturel alors que le reste du monde ne voyait là que des mythes et légendes en tous genres pouvait être frustrant. Violet le savait. Pour autant, la place d’émissaire de son père au sein de la meute lui avait permis d’éviter une trop grande frustration, parce qu’elle n’avait pas été totalement seule dans tout cela. Elle avait eu Kieran, fils de l’Alpha de la meute, qui avant d’être son petit ami avait été son meilleur ami, son complice et confident. Leurs amis humains prenaient le plus souvent son intérêt pour tout cela comme une passion amusante, voire farfelue. Certains étaient passionnés par l’Histoire, le cinéma ou la musique, Violet c’était le surnaturel et personne ne voyait jamais là quoi que ce soit de répréhensible, même s’ils ne partageaient pas vraiment son engouement. Mais toute sa vie durant, elle avait eu moins eu Kieran à qui parler de tout cela, de ses théories les plus insolites ou des nouvelles races qu’elle avait découvert en fouinant les livres de ses parents sans leur demander leur autorisation. Kieran n’avait pas partagé son obsession pour tout cela mais il ne le lui avait jamais reproché. Il trouvait sa curiosité adorable et aimait voir l’animation avec laquelle la rouquine parlait de tout cela ou sa concentration lorsqu’elle était plongée dans un copieux ouvrage qui en aurait découragé plus d’un… Il avait été l’une des rares personnes, en dehors de ses parents, à qui elle pouvait parler de tout cela sans avoir à faire semblant de penser qu’il ne s’agissait que de légendes passionnantes, de mythes bons à peupler les films d’horreur.
A Beacon Hills, elle ne manquait pas de personnes avec qui discuter du surnaturel. La population de créatures en tous genres de la ville était considérable. Cela n’avait rien d’étonnant lorsque l’on savait que la ville hébergeait un Nemeton et que l’on connaissait les propriétés de ces vieux arbres mystiques. Le fait qu’aucun loup, aucune banshee ou autre créature ne puisse quitter la ville y était aussi pour quelque chose. Malgré cette omniprésence du surnaturel en ville, elle pouvait comprendre combien il pouvait être frustrant de ne pas savoir à qui l’on pouvait en parler ou non. Personne n’avait envie de finir à Eichen House – cet endroit lui collait la chair de poule. Par la plus grande des coïncidences, Emmy était venue s’ajouter à la liste et Violet, sociable et toujours partante pour aborder le sujet, en était ravie.
La rouquine sourit face à l’enthousiasme de la blondinette quand elle apprit qu’elle venait de Chicago, mais ne commenta pas. Qui avait-il à dire de plus ? Elle aurait pu passer l’heure à venir à parler de sa ville, mais elle doutait que ce soit un sujet de conversation très passionnant. Silencieuse, elle vit Emmy fouiller dans son sac pour en ressortir son carnet. Violet arqua les sourcil dans une question silencieuse, à laquelle son interlocutrice ne tarda pas à répondre.
Ne t'inquiète pas, ça me dérange pas, même si, je l'avoue, j'en parle très rarement: C'était à mon père. Dedans, il a noté tout ce qu'il savait sur… Et bien, le surnaturel. lui expliqua-t-elle, mimant des guillemets autour du mort surnaturel. Il est vrai que ce mot n’était pas des plus exact aux yeux de Violet, même si faute de mieux, c’était celui qu’elle employait. Le fait que les gens aient peu à peu fait passer la magie, les loups-garous, les sirènes et autres créatures du côté de l’imaginaire ne les rendaient pas pour autant contre nature. Elles existaient, au même titre que les hommes ou les animaux, la mer et les montagnes. Et toi ? Comment tu as appris pour tout ça ? lui demanda Emmy, lui retournant sa question.
Violet réfléchit quelques secondes à ce qu’elle pouvait – ou plutôt voulait bien – révéler. Si à Chicago beaucoup, même au sein de la meute, ignoraient la réelle fonction de la famille Dawson, les activités de Violet étaient de moins en moins un secret. La réputation de son parrain n’était plus à faire et le fait qu’elle traîne aussi souvent à la clinique sans pour autant y travailler était déjà un indice difficile à ignorer sur sa condition. D’un sens, elle ne savait même pas si Emmy connaissait l’existence des druides, alors elle décida de laisser filer la conversation et advienne que pourra.
Je ne l’ai pas appris. Je l’ai toujours su. Elle s’interrompit alors que la serveuse revenait avec leurs commande, déposant les deux tasses et les muffins sur la table. Violet la remercia et attendit qu’elle s’éloigne pour reprendre. Disons que c’est de famille, ajouta-t-elle avec un haussement d’épaules. A son tour, elle fouilla dans son sac et en sorti le carnet qu’elle tenait depuis des années. Il était rempli d’informations diverses sur les créatures, les plantes, d’illustrations, mais aussi de symboles druidiques, d’un savant mélange d’anglais et de gaélique... Elle y avait consigné des recettes, celles connues de tous les druides mais aussi celles qu’elle avait elle-même concoctées. Il y avait aussi ça et là quelques recettes de pâtisserie, perdues au milieu de tout cela parce qu’elle n’avait au sur le moment nulle part d’autre où les noter. En résumé, c’était une sorte de bordel organisé druidique et multilingue, dans lequel elle seule arrivait encore à se retrouver.
Je t’avais dit que j’en tenais un du même genre. Tu peux y jeter un œil si tu veux mais je te préviens, c'est un vrai bazar, dit-elle, déposant le petit livret relié de cuir sur la table, avant de casser un morceau de son muffin et de le glisser dans sa bouche. Elle ne s’inquiétait pas trop de ce que pourrait y trouver Emmy. Les informations les plus critiques étaient en gaélique, et ce n’était pas une langue très répandue, et vu la désorganisation totale de l’ouvrage, il faudrait des heures pour y trouver son bonheur – à moins de s’appeler Violet Dawson, grande maîtresse du bordel organisé.
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Inconsciemment, ça lui faisait toujours un petit quelque chose, comme un pincement au coeur, de devoir parler de son carnet à quelqu'un d'autre. Pour discuter de loup-garous et de kitsunes, ça il n'y avait pas de problème, Emmy était toujours partante et lançait les sujets à tout va, sans aucune transition et sans pouvoir s'arrêter, quitte à embrouiller encore plus son interlocuteur si il ne réussissait pas à la suivre. Mais le carnet de son père, c'était une autre histoire. Jamais il ne la quittait, ou en tout cas très rarement et quand elle n'en voyait pas spécialement l'utilité, et si on jetait un coup d'oeil à son sac – ce qui est fortement déconseillé, tout le monde sait qu'il est malpoli de fouiller le sac d'une demoiselle, m'enfin passons –, il y aurait de très fortes chances pour le trouver soigneusement rangé entre deux ou trois bricoles insignifiantes. On pourrait d'ailleurs penser que c'est complètement ridicule de faire une chose pareille, si l'on tenait autant à un objet, on aurait plus tendance à le cacher chez soi, et non pas à le trimballer partout au risque de se le faire voler ou de le perdre – la preuve en était là, puisqu'elle avait failli le laisser traîner dans un endroit très fréquenté de l'université, à savoir la bibliothèque. Mais Emmy le garde toujours sur elle pour la simple et bonne raison qu'elle se sent étrangement en sécurité quand elle sait que son carnet se trouve non loin d'elle, ce qui est d'autant plus ridicule puisque ce n'est qu'un carnet et qu'il ne risque pas de la protéger si il lui arrive quelque chose, mais soit. Peut-être parce que c'est la seule chose qui lui reste de son père, allez savoir. Enfin, tout ça pour dire que même si Emmy l'a constamment avec elle, rares étaient les personnes qui avaient connaissance de son existence. Elle se gardait généralement de le dire, soit parce que c'était inutile ou simplement parce qu'elle n'avait pas suffisamment confiance en son interlocuteur pour parler de quelque chose d'aussi précieux à ses yeux que son carnet. Elle-même trouvait ça stupide parfois, mais elle n'y pouvait pas grand-chose, c'était plus fort qu'elle. Néanmoins, avec Violet, ce n'était pas pareil. Étrangement, elle savait qu'elle pouvait lui faire confiance – si elle pouvait parfois être naïve, quand il s'agissait de son carnet, elle était de nature très méfiante, autant dire que ça pouvait relever du miracle –, et puis de toute façon, la rouquine l'avait vu avant qu'Emmy ne lui en parle, pour une fois que ce n'était pas l'inverse. Pour lui avoir redonné son bien, elle pouvait au moins lui faire ça.
La serveuse revint alors avec leurs commandes, déposant les tasses et les muffins face aux deux jeunes filles, et Emmy la remercia gaiement avec un grand sourire. Chose faite, elle s'attaqua de suite à sa pâtisserie alors que Violet répondait à sa question, lui expliquant brièvement qu'elle l'avait toujours su grâce à sa famille. La blonde pencha sans vraiment s'en rendre compte sa tête sur le côté, arborant alors un air un peu interrogatif, les sourcils plissés. Au fond, c'était sûrement la même chose pour sa famille aussi, puisque son père et son oncle connaissaient l'existence du surnaturel – en tout cas Caleb lui en avait toujours donné l'impression, mais elle doutait encore sur le fait qu'il était très bien informé ou qu'il y croyait dur comme fer comme elle… si seulement elle savait. Qu'importe, c'est donc après réflexion qu'elle comprit où Violet voulait en venir et elle reprit alors un air neutre, l'observant faire avec intérêt alors que la rouquine mimait ses gestes, fouillant à son tour dans son sac pour en sortir un livret presque semblable, quoiqu'un peu plus grand, plus récent mais ayant surtout l'air plus rempli. Les yeux d'Emmy se mirent à briller d'une curiosité qu'elle ne sut dissimuler alors qu'elle fixait la couverture du carnet. Elle afficha un grand sourire quand Violet lui donna la permission de regarder à l'intérieur – après tout, elle n'aurait jamais mis son nez dedans si sa propriétaire n'était pas d'accord, elle savait ce que c'était –, bien qu'elle ne tarda pas à la mettre en garde sur le fait que c'était «un vrai bazar», remarque qui lui arracha un petit rire amusé. Elle ouvrit donc précautionneusement le livret et se mit à examiner chacune des pages, tentant de lire les mots notés et de déchiffrer les dessins ou les symboles qui s'y trouvaient. Généralement, la tâche était rude, voire même vaine. — C'est quoi ça, une autre langue ? Tu parles d'autres langues ? s'étonna t-elle alors que son regard s'était attardé sur un texte écrit en gaélique. Décidément, elle ne pensait pas que Violet pouvait en savoir autant, mais visiblement c'était bel et bien le cas et Emmy ne sut cacher son étonnement, ou plutôt son admiration. Elle était même ravie d'avoir rencontré quelqu'un qui détenait autant d'informations. — Je te crois pour le bazar maintenant, plaisanta t-elle. Elle croqua de nouveau dans son muffin, ses yeux glissant de droite à gauche alors qu'elle lisait attentivement le carnet de la rousse, quand soudain elle émit une sorte d'exclamation. Elle ouvrit son carnet, chercha une page, avant de le poser grand ouvert à côté de celui de Violet. Elle pointa un dessin sur chacun des deux livrets, tout deux représentant la souche d'un arbre avec d'immenses racines. — Mon père a dessiné exactement le même, fit-elle remarquer en regardant la jolie rousse face à elle, l'air intrigué. Je n'ai jamais su ce que c'était, il n'y a rien d'autre que le dessin sur mon carnet, expliqua t-elle ensuite avec une moue déçue.
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Violet B. Dawson
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Dim 23 Avr - 17:35
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Violet B. Dawson & Emmy Woodbury
V iolet avait une bonne mémoire. Il y avait beaucoup de choses qu’elle avait pris soin de consigner dans les pages de son carnet pour finalement ne jamais les consulter, tout simplement parce qu’elle s’en rappelait parfaitement. Malgré tout elle préférait tenir assidument ce grimoire, comme elle aimait l’appeler. En cas de doute, elle avait ainsi tout ce qu’il lui fallait sous la main et n’avait pas à passer deux heures à faire des recherches dans des tonnes de bouquins afin de retrouver quelque chose qui lui échappait.
Elle s’était toujours dit qu’un jour, elle remettrait de l’ordre dans tout ce bazar. Qu’elle prendrait soin de tout réécrire, de refaire les croquis les plus approximatifs, ou mieux encore de le dactylographier afin d’en avoir une version mieux organisée, mieux écrite, plus lisible, plus propre et dans laquelle il serait plus facile de s’y retrouver. Elle n’avait jamais eu le courage de s’y mettre sérieusement. Un jour elle le ferait. Un jour… Quel jour, ça, c’était un autre problème.
En tout cas, désorganisé ou pas, Emmy sembla ravie lorsque Violet lui proposa de jeter un œil dans les pages de son carnet. Violet la laissa le feuilleter en silence, tout en mangeant son muffin. Un léger sourire apparu sur ses lèvres lorsqu’elle constata l’avidité avec laquelle la petite blonde parcourait les pages, toute son attention portée sur les mots qui noircissaient les pages, les croquis de créatures et autres symboles tracés çà et là, illustrant un texte. Si certains des dessins recueillis entre les pages de son grimoire étaient des images qu’elle avait trouvées dans des livres, beaucoup avaient été tracés de sa main. On ne dirait pas comme ça mais Violet pouvait être assez perfectionniste, si bien que si elle ne trouvait pas son bonheur, elle préférait se munir d’un crayon et passer quelques heures à tracer elle-même un croquis qui lui conviendrait que se contenter d’une illustration qui ne lui plaisait qu’à moitié. Cela faisait partie de ses quelques talents cachés, de ceux que Violet avait appris non par utilité – comme par exemple l’art du combat – mais par plaisir. Elle lui avait certes trouvé une utilité non négligeable, mais ce n’était pas dans ce but qu’elle avait appris à le faire.
Interloquée face à un texte qu’elle ne comprenait pas, Emmy demanda à la rousse ce dont il s’agissait et si elle parlait d’autres langus. Violet reposa sa tasse de café et jeta un rapide coup d’œil à la page sur laquelle se trouvait la jeune femme. C’est du gaélique, l’informa-t-elle, sans rentrer dans les détails « techniques ». En effet, le gaélique n’était pas une langue à proprement parler, mais plutôt une catégorie parmi les langues d’origine celtique. A quoi bon le préciser cependant ? Cela n’avancerait pas beaucoup Emmy dans sa lecture. Je parle l’anglais – évidemment – le gaélique et le français. Elle ne mentionna pas le latin, appris pour des raisons pratiques – dire qu’elle le parlait serait clairement exagéré, de toute façon.
Violet rit de bon cœur lorsqu’Emmy mentionna le bazar de son carnet. Ah ça, je t’avais prévenue ! lança Violet, qui s’était reconcentrée sur l’émiettage de son muffin. Le bazar organisé, il n’y a que ça de vrai ! Heureusement qu’elle connaissait son grimoire sur le bout des doigts, elle aurait été bien embêtée en cas d’urgence si elle avait du tout feuilleter pour trouver une pauvre information. Violet releva le regard sur la blondinette lorsque celle-ci poussa une petite exclamation. Elle eut ainsi tout loisir de la voir farfouiller dans son sac et ressortir son précieux carnet qu’elle ouvrit à une page sur laquelle était représentait un croquis semblable à celui qui ornait celui de Violet : une énorme souche d’arbre munie de grandes racines. Mon père a dessiné exactement le même. Je n'ai jamais su ce que c'était, il n'y a rien d'autre que le dessin sur mon carnet, lui expliqua-t-elle, ponctuant sa phrase d’une moue déçue.
Nemeton, bafouilla Violet, la bouche légèrement encombrée de muffin. Elle termina sa bouchée avant de lécher le bout de son doigt tâché de chocolat et recommença, en articulant mieux cette fois. C’est un Nemeton. Celui là a été coupé il y a des années mais ce sont normalement de grands arbres. expliqua-t-elle, tournant la page pour lui montrer non pas un croquis, mais une photo. Si Violet avait passé six mois en Ecosse, elle était bien trop curieuse pour ne pas avoir profité de sa présence en Europe pour explorer au-delà des highlands. Elle avait notamment profité de vacances scolaires pour faire un petit voyage en Irlande, ayant pour thème principal l’exploration de son héritage druidique. Comment aurait-elle pu résister ? Elle avait immortalisé son voyage en image et si pas mal de photos n’étaient destinées qu’à lui permettre de garder des souvenirs de cette escapade, quelques unes avaient trouvé leur place dans son carnet. Ils sont sacrés et sont censés représenter le centre du monde, dans le folklore celtique. Ils ont la réputation d’être très puissants, et d’attirer pas mal de créatures, expliqua-t-elle, parlant volontairement au conditionnel. Elle était bien placée pour savoir que la puissance de ces arbres n’était pas qu’une légende, étant elle-même une druidesse. Ton père a dessiné celui de Beacon Hills. Il est facile à reconnaître puisqu’il n’en reste plus qu’une souche. A sa connaissance, les deux autres devaient être intacts. Par contre, j’ignore pourquoi ton père l’aurait dessiné. La rumeur veut qu’il ait été endormi pendant très longtemps. Ceci n’était pas un mensonge. A sa connaissance, le pouvoir du Nemeton n’avait été réactivé que récemment.