Tu as l'idée parfaite d'un lien en tête mais à la flemme de créer un scénario? Le sujet de recherche de lien est pour toi !!! C'est dans ce sujet que tu trouveras ton bonheur!
it's hard to wake up from a nigthmare if you aren't even asleep
« Non, non, non non non…. » J’avais les yeux fermés, mais je savais déjà que quelques choses clochaient. J’étais nu-pied en pleine forêt. Le bruit ambiant et la sensation de branchent se cassant sous mes pieds alors que mes orteils s’enfonçaient dans la terre ne trompait pas. J’ouvris les yeux et réalisa que j’étais à quelques mètres du Nemeton. Mais qu’est-ce que je foutais là ? Cet endroit ne m’avait apporté que du malheur et j’avais juré ne plus jamais m’en approcher alors pourquoi est-ce que mon subconscient – qui n’arrivait généralement pas à se rappeler du chemin à prendre pour trouver cet arbre maudit, m’avait apporté ici. Je me relevai, enfouissant mes pieds encore plus dans la terre et m’approcha du tronc d’arbre qui semblait émettre un bruit – comme s’il conduisait l’électricité. Par curiosité j’approchai lentement et appuya ma paume sur l’arbre – une douleur intense m’enveloppa et je me réveillai, une fois de plus, mais cette fois-ci, j’hurlais. Je ne pouvais pas croire que ça recommençait, pourquoi est-ce que ça m’arrivait…
Alors que mes yeux s’habituaient à la lumière, je réalisai que j’étais dans la morgue, pied nu en pyjama. Je ne voulais pas inquiéter Lydia et il n’était pas question que j’en parle à Scott, il allait commencer à épier mes allées et venus dans la maison. Encore heureux que Mélissa ne travaillât pas ce soir. Je n’avais pas mon portable sur moi alors j’allais devoir utiliser la bonne vieille méthode. Je me dirigeai vers l’un des bureaux qui se trouvaient sur l’étage, espérant pouvoir utiliser l’ordinateur pour trouver le numéro de téléphone de la seule personne qui pouvait m’aider. Elle n’était pas listée alors je me connectai à mon compte Facebook et lui envoya un message privé. « J’ai besoin d’aide. À la morgue… C’est une urgence. ». Je préférais restait sur place, pas question de m’éloigner et de me retrouver à l’extérieur de la ville sans m’en rendre compte.
Je fermai l’ordinateur et me dirigea de nouveau vers la morgue. J’étais habitué à cet endroit – c’était presque normal pour moi d’être entouré par la mort, s’en était presque réconfortant. J’avais seulement peur que tout ça soit faux – que je me réveille à un autre endroit encore plus lugubre, ou pire encore. Que mon esprit laisse encore entré un démon… Je glissais mes mains dans les poches de mon pantalon de pyjama et réalisa que j’avais mes clés de jeep… Je n’avais pas conduit jusqu’ici, c’était impossible et jamais je ne me serais couché avec mon trousseau dans les poches.
J’avais besoin de passer le temps, de me changer les idées le temps que Violet arrive alors, j’ouvris l’un des compartiments, il était vide. J’en ouvris un et puis un autre jusqu’à ce que je trouve un corps. Je n’ai pas eu le courage de l’observer et toute manière j’entendis des pas dans le couloir. J’espérais que ce serait Violet et non pas un médecin à qui j’allais devoir expliquer ma présence.
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Mieczyslaw Stilinski
Violet B. Dawson
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Mer 8 Fév - 19:17
Darkest Nights
Violet B. Dawson & Mieczyslaw Stilinski
D ernièrement, les soirées de Violet avaient été pour le moins animées. Elle n’avait pourtant pas particulièrement cherché les ennuis, bien au contraire. Ils avaient déjà bien assez le don de les trouver sans qu’en plus elle ne s’évertue à tenter le diable. Mais Beacon Hills n’était pas vraiment une ville comme les autres et cela, elle s’en était rapidement aperçue, et dans une ville aussi peuplée de créatures surnaturelles que celle-là, on était voué à passer quelques soirées animées. Ainsi, une soirée qu’elle aurait dû passer plonger dans un dossier pour ses cours de droit s’était transformée en rafistolage de loup-garou mégalo. Une simple sortie au Triskelion pour s’y faire offrir un verre par son ami barman lui avait valu de croiser la route d’un vieil ennemi, duquel elle se serait bien passée. Elle avait aussi croisé, par le plus grand des hasard, le chemin de l’une des trois hellhounds.
Déterminée à s’offrir une soirée tranquille, sans rien d’autre à faire que de se mettre les doigts de pieds en éventail, elle avait donc passé la soirée chez elle. La seule bestiole à quatre pattes qu’elle croiserait serait son monstre de compagnie, Kit le shiba inu. Pizza, télé, un bon bain, et sous la couette. Rien n’était venu perturber cette soirée de tranquillité qu’elle estimait avoir bien mérité. Mais comme on dit, il ne faut jamais se réjouir trop vite. Violet avait retrouvé son ami l’oreiller depuis quelques heures déjà lorsqu’elle entendit son téléphone sonner. Il lui fallu cependant quelques minutes pour perturber que cet agaçant petit bruit signifiait qu’elle devait avoir un message, et que si elle recevait un message au milieu de la nuit, ce n’était surement pas pour rien. Elle se décida finalement à ouvrir les yeux et récupéra son téléphone sur la table de chevet. Kit, mécontent d’être dérangé à cette heure tardive, ronchonna. Elle l’ignora, déverrouillant l’écran de l’appareil pour y découvrir un message privé de la part de Stiles. Intriguée, elle se redressa tout en ouvrant le message.
Stiles a écrit:
J’ai besoin d’aide. À la morgue… C’est une urgence.
Une urgence à la morgue ? A cette heure-ci ? Violet fronça les sourcils. Bon, elle commençait à connaître assez Stiles pour ne pas en être étonnée outre mesure, mais tout de même. Elle ne pensait pas être la première personne qu’il appellerait en cas de pépin, ce qui l’intriguait d’autant plus.
Violet a écrit:
J’arrive.
Ce message rapidement envoyé, Violet s’extirpa avec un frisson de la chaleur de ses couvertures et alluma la lumière. Rapidement, elle se vêtit d’un jean, d’un pull et d’une paire de chaussures sous le regard intrigué de sa bestiole. T’énerve pas, tu reste ici toi, lui lança-t-elle, tout en replaçant son appareil auditif à son oreille gauche. La droite fonctionnait parfaitement et lui suffisait la plupart du temps, mais elle ignorait ce que Stiles entendait par urgence, autant donc être prévoyante. Ca ne faisait certes pas de miracles non plus mais s’il venait à lui attirer des ennuis, elle préférait être en mesure de les entendre un minimum arriver. Une fois sa veste enfilée, elle quitta son appartement et c’est à vélo qu’elle se lança vers l’hôpital de la ville. C’était dans ce genre de moments qu’elle regrettait sérieusement de ne jamais avoir passé son permis. Elle n’en avait jamais vraiment eu besoin à Chicago, mais les transports en commun de Beacon Hills étaient beaucoup moins développés que dans sa ville natale.
Violet ayant volontairement choisi un appartement se trouvant près du campus universitaire, le Beacon Hills Memorial Hospital n’était pas tout à fait la porte à côté. Il lui fallu donc un petit moment pour traverser la ville et entrer sur le parking de lu vaste bâtiment où l’attendait Stiles. Elle remarqua d’ailleurs sa Jeep garée là, un peu n’importe comment. De plus en plus intriguée, elle attacha rapidement son vélo à un poteau avant de pénétrer dans l’hôpital. C’est en se faisant le plus discrète possible qu’elle parcouru le chemin jusqu’à la morgue. Parce qu’évidemment, Stiles n’avait pas pu trouver plus glauque comme lieu de rendez-vous : une morgue, déserte, au beau milieu de la nuit. Par chance, les couloirs de l’hôpital étaient quasiment déserts à cette heure et elle parvint à descendre sans encombres jusqu’à leur lieu de rendez-vous. Un dernier regard pour vérifier que le couloir était désert, et entra.
J’ai fait aussi vi- commença-t-elle, son regard tombant sur la silhouette du jeune homme. Stiles était bien là. Ca, ce n’était pas une surprise puisque c’était lui qui lui avait demandé de venir. Ce qui était plus étonnant, c’était de le trouver là pieds nus, en pyjama, occupé à ouvrir tous les tiroirs qui lui passaient sous la main. Qu’est-ce que tu fais ici en pyjama ? demanda-t-elle, arquant un sourcil interloqué. Décidément, pour sa soirée calme et sans surprise, c’était raté.
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La réponse rapide de Violet me rassura un peu. Ma situation elle, pas du tout. Je tentais de repasser ma soirée dans ma tête et je ne comprenais pas du tout ce qui s’était produit – pourquoi j’avais recommencé à faire du somnambulisme, est-ce que ça avait rapport avec le dôme? Est-ce que ça avait rapport avec la petite décharge que j’avais ressentie lorsque je l’avais traversé la dernière fois? J’avais ignoré ce fait, me disant que le dôme était de l’énergie pure et que c’était normal d’en ressentir ses effets parfois, même s’il n’avait techniquement aucun effet sur les humains. J’optai pour ce que je savais faire de mieux – ignorer le problème jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus. J’entendis les portes battantes grincées derrière moi et en me retournant je réalisai que Violet était déjà là, j’avais l’impression que cela ne faisait que deux minutes que je l’avais texté mais non, le temps avait cette manie de passer rapidement. « J’ai fait aussi vi » J’observai le regard de mon amie et fis bouger un peu mes orteils « Qu’est-ce que tu fais ici en pyjama ? » J’approchai rapidement de mon amie et la serra dans mes bras, soulager de ne pas être seul, soulager d’être là où j’en avais l’impression. « Vi’, merci d’avoir fait vite » Il n’y avait pas vraiment de réponse à sa question. Je n’en avais pas – j’étais à l’hôpital en pyjama et pas parce que j’étais patient ici. « J’en ai aucune idée. Je me suis réveillé ici… » Bon, pas ici dans la morgue, mais elle n’avait pas besoin de le savoir ça. « Je fais du somnambulisme parfois… » Je ne voulais pas inquiéter mon ami en ajoutant que la dernière fois que j’avais fait ça, c’était parce que j’étais possédé par un démon japonais qui avait tué une autre de mes amies. « Je vais t’avouer que ça fait une éternité que ce n’est pas arrivé. » Je tournais un peu en rond jouant incessamment avec mes mains. « Tu crois que ça peut avoir rapport avec le dôme? »
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Spoiler:
Sorry je fais cours, je tente de rattraper mon retard en RP
Mieczyslaw Stilinski
Violet B. Dawson
Messages : 359
Lun 6 Mar - 20:28
Darkest Nights
Violet B. Dawson & Mieczyslaw Stilinski
S ’il y a bien une chose que Violet avait comprise à force de fréquenter Stiles, c’est que quand il était concerné, il fallait s’attendre à tout. Vraiment tout. Il avait le don de se retrouver dans des situations plus abracadabrantesques les unes que les autres et cette nuit ne faisait pas exception. Si elle avait été étonnée, intriguée, puis légèrement inquiète en lisant son message qui lui demandait de le rejoindre à la morgue, elle n’avait décidément pas été au bout de ses surprise, car c’est en pyjama et les pieds nus qu’elle l’avait découvert. Il avait donc conduit en pyjama, sans chaussures, jusqu’à l’hôpital ? La grande question qui se posait était simple : pourquoi ? Quelle que soit la réponse, ils faisaient une sacrée paire tous les deux, lui, avec sa tenue peu conventionnelle et elle, les traits encore tirés de sa nuit écourtée et la joue marquée d’un joli hématome, cadeau d’Elijiah, qu’elle n’avait pas pris le temps de camoufler dans sa précipitation. Elle n’y avait même pas pensé, à vrai dire.
Stiles semblait en tout cas pour le moins soulagé de la voir, car elle avait à peine eu le temps de poser sa question qu’il traversait la pièce pour venir la serrer dans ses bras. Sans vraiment comprendre ce qui lui valait une telle réaction, elle lui rendit son étreinte avant de le laisser s’expliquer. Vi’, merci d’avoir fait vite, la remercia-t-il. Elle balaya ses remerciements d’un geste de la main, lui signifiant clairement que ce n’était rien. T’en fait pas pour ça. Même si tu devras des excuses à Kit, il était contrarié que tu interrompes sa nuit, répondit-elle, dans une tentative de détendre l’atmosphère. Violet et Stiles ne se connaissaient pas depuis très longtemps mais elle était persuadée que si les rôles étaient inversés, il aurait sauté dans sa jeep pour voler à son secours sans une seconde d’hésitation.
J’en ai aucune idée. Je me suis réveillé ici… avoua-t-il finalement. Violet fronça légèrement les sourcils, tant face à cet aveux qu’à l’inquiétude qu’il semblait provoquer chez son ami. Je fais du somnambulisme parfois… Je vais t’avouer que ça fait une éternité que ce n’est pas arrivé. Force est d’admettre qu’une crise de somnambulisme n’était pas vraiment ce à quoi elle s’attendait quand on lui parlait d’une urgence à la morgue, mais elle ne releva pas, le laissant poursuivre. Tu crois que ça peut avoir rapport avec le dôme ?
Violet demeura silencieuse quelques instant, réfléchissant à tout ce qu’il venait de lui dire, essayant d’y trouver un lien quelconque. J’en sais rien, murmura-t-elle, tandis que son cerveau continuait de s’activer. Je ne pense pas. A moins que tu m’aies caché certaines choses, tu es humain Stiles. Le dôme ne devrait avoir aucun effet sur toi. Après tout, ce mystérieux Gabriel n’en avait qu’après les créatures surnaturelles, quel intérêt aurait-il à ce que son dôme affecte les simples humains comme Stiles et elle-même ?
Un frisson la parcouru et elle réalisa que si elle avait une veste sur le dos, ce n’était pas le cas de son ami. Tu ne veux pas que j’aille te dégoter des vêtements et qu’on aille trouver un endroit un peu mieux chauffé ? Tu dois être gelé, proposa-t-elle, ne pouvant s’empêcher, vu la situation et l’inquiétude qui semblait ronger Stiles, de jouer les mamans poules. Et je vais avoir besoin d’un café, ou douze, si on doit réfléchir à tes petits problèmes de somnambulisme. Mon cerveau n’est pas tout à fait en état de fonctionnement. SI Stiles partait à l’aventure en voiture lorsqu’il faisait des crises, il serait préférable de trouver une explication et, dans l’idéal, une solution à tout cela rapidement. Ce genre d’escapade pouvait se révéler très dangereux.
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Alors là, si elle croyait que j’allais m’excuser à son chien, ça non. C’était très certainement une situation de vie ou de mort et personne ne s’excuserait pour demander de l’aide. Trop souvent mes amis se croyaient invincibles et tentaient de combattre leurs démons seuls. Trop souvent, ça leur avait couté la vie. Évidemment, Violet allait répondre que c’était impossible, que j’étais humain et que mon somnambulisme ne pouvait donc pas être en lien avec le dôme. Elle n’avait pas tort, j’étais peut-être paranoïaque, j’en avais l’habitude après tout. Je sautais généralement trop rapidement aux conclusions et même si au moins quatre-vingt-dix(huit) pour cent du temps j’avais raison, ça ne voulait pas dire qu’en ce moment même j’étais posséder par un esprit démoniaque qui voulait foutre le bordel dans la ville.
C’est alors qu’elle me disait à quel point c’était impossible que le dôme ait un effet sur moi et qu’elle me proposât de me trouver des vêtements plus chauds que je réalisai que j’étais effectivement congeler, mais surtout, que Violet était blessée. C’était peut-être qu’une ecchymose, mais à Beacon hills, il n’y avait rien de tel qu’une simple ecchymose, ils étaient rarement accidentels et causés par quelqu’un que je catégoriserais de maléfique. Quatre-vingt-dix pour cent de la ville était maléfique à mes yeux, il n’y avait pas de doute. Mon expression était immanquable, alors que je tentais de ne pas trop prendre la situation au sérieux – je préférais tourner tout ça en blague plutôt que d’inquiéter mon amie plus qu’elle ne l’était déjà, mes yeux scrutaient attentivement sa joue. Je l’entendis parler de café sans trop vraiment écouter, j’étais trop concentré à chercher qui avait pu faire ça – je savais qu’elle travaillait avec Thomas et que parfois, il pouvait avoir des sauts d’humeurs, mais non – jamais il ne ferait de mal à une femme. Je réalisai à cet instant que je n’avais peut-être pas porté attention à mon amie comme j’aurais dû le faire. Je n’allais pas accepter d’excuse de chute dans un escalier ou de porte qui a fait la rencontre de son visage. Non non non, c’était l’œuvre de quelqu’un et j’allais découvrir qui s’était. « Oui. Un café, bonne idée. » J’avançai vers mon amie et puis pointa son visage. « Comme ça tu pourras m’expliquer ce qui t’est arrivé! » J’ouvris la porte pour laisser passer mon amie et je réalisai un truc. « Tu n’aurais pas vu mon Jeep par hasard? » Je fis tournoyer les clés dans mes mains tout en m’interrogeant. « J’ai du linge dans la valise. » J’avais toujours un sac à l’arrière, c’était une question de précaution. J’avais même du linge pour Scott et les filles quelques parts. C’était dû à ma paranoïa qu’un jour on allait devoir fuir sans vraiment pouvoir aller chercher nos effets personnels.
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Mieczyslaw Stilinski
Violet B. Dawson
Messages : 359
Mar 7 Mar - 20:33
Darkest Nights
Violet B. Dawson & Mieczyslaw Stilinski
C e dôme qui recouvrait la ville était un mystère, une véritable énigme pour Violet. Elle ignorait qui avait pu créer une chose pareille, ou comment il fonctionnait. Tout ce qu’elle savait, c’est que les humains pouvaient le traverser, et que les créatures y étaient coincées avec des pouvoirs diminués voire dans certains cas quasiment inexistants. Cette énergie qu’il utilisait devait après tout bien prendre sa source quelque part… Mais où ? Ses capacités dépassaient l’entendement, et aucun rituel druidique ne semblait s’en rapprocher. C’était un véritable casse-tête, et la seule chose qui semblait certaine, c’était qu’il n’affectait pas les humains – bien que Violet n’en aurait pas non plus mis sa main au feu. Bien que druide, Violet était avant tout humaine et ne semblait en rien affectée par le dôme, si l’on mettait de côté les cauchemars qui parfois hantaient encore son sommeil, ou les insomnies qui perturbaient parfois ses nuits. En ce qui la concernait, cela n’avait rien à voir avec le dôme. Elle les avait longtemps avant de venir à Beacon Hills.
La crise de somnambulisme de Stiles pouvait elle aussi trouver ses origines dans son humanité, et ne rien avoir à voir avec tout le surnaturel. S’il y était sujet enfant, peut être que des événements récents avaient réveillé ces vieux troubles du sommeil qui l’avaient conduit jusqu’ici. Dans tous les cas, Violet comptait bien y réfléchir. C’était peut être là un mystère qu’elle parviendrait à résoudre… mais pas à la morgue. Elle était tout sauf une poule mouillée, mais elle dire que se trouver ici était plaisant aurait été un mensonge. Tout d’abord, les morts n’étaient pas de très bonne compagnie. Et puis, il faisait froid. Emmitouflée dans son manteau, elle frissonnait rien que de penser aux pieds nus de son amis sur le carrelage glacé de la pièce.
A mesure qu’elle parlait, elle sentait bien que Stiles était distrait, pensif. Il l’observait d’une drôle de manière et sur le coup, elle ne comprenait pas trop pourquoi, ayant totalement oublié l’ecchymose qui marquait sa joue. Elle avait actuellement d’autres chats à fouetter, ce qui l’arrangeait. Violet avait cette fâcheuse habitude de se plonger éperdument dans la résolution des problèmes des autres dans le but utile d’oublier les siens. Cela fonctionnait rarement, mais cela ne l’empêchait pas de s’obstiner.
Oui. Un café, bonne idée. Comme ça tu pourras m’expliquer ce qui t’est arrivé ! lança Stiles, pointant le visage de la rouquine du doigt. Il lui fallu une seconde pour comprendre de quoi il parlait et elle leva instinctivement les yeux au ciel. C’est qu’un bleu, rien de bien grave. J’avais même oublié qu’il était là celui-là, répondit-elle avec un haussement d’épaules, franchissant la porte de la morgue après avoir vérifié que personne ne se trouvait dans le couloir. Rien de grave, ce n’était pas tout à fait vrai, mais elle refusait d’embarquer une fois de plus des gens dans ses problèmes. Le dernier à en faire les frais ne s’en était pas remis et elle ne comptait pas traverser cela une seconde fois.
Son ami qui repris soudainement la parole, la tirant de ses pensées, comme pris d’une illumination soudaine. Tu n’aurais pas vu mon Jeep par hasard ? J’ai du linge dans la valise. lui demanda-t-il, jouant avec ses clés dans un tintement métallique. Elle est garée sur le parking. Enfin garée, c’est un grand mot… Tu l’as laissée devant l’hôpital, l’informa-t-elle, s’engageant dans le couloir désert. Elle tourna vivement la tête vers Stiles, les sourcils froncés. Comment ça se fait que tu aies une valise dans ta voiture, d’ailleurs ? demanda-t-elle. Si cette crise était la première depuis longtemps, elle doutait qu’il ait emmené des vêtements pour parer à l’éventualité d’un réveil en pyjama dans un endroit inattendu… Comme une morgue,
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Je n’étais peut-être pas une créature surnaturelle pouvant savoir instinctivement si les gens qui m’entouraient me mentaient, comme une Kahina, mais j’avais assez d’expérience pour ne pas croire Violet lorsqu’elle me dit que ce n’était rien. Il ne fallait pas oublier qu’avec le temps, j’avais moi-même appris à mentir – surtout à mon père et mes amis et donc, j’ignorais si c’était parce que le ton qu’avait utilisé Vi’ m’était familier, mais je savais qu’à ce moment précis elle me mentait. Ne voulant pas être hypocrite en lui demandant de me donner les vrais détails de la situation, je passai tout simplement à autre chose. J’étais après tout, moi aussi en train de lui mentir – ou du moins d’omettre une grande partie de la vérité. Je lui demandai si elle savait ou était mon véhicule puisque j’avais du linge à l’intérieur et ironiquement, je l’avais garé devant l’hôpital. Si je n’avais pas paniqué lorsque je m’étais réveillé, j’aurais pu tout simplement rentrer chez moi sans déranger mon amie. Elle m’interrogea sur les raisons de trainer avec moi une valise remplie de vêtements. « Si tu savais le nombre de fois ou l’un d’entre nous a été blessé… Je préfère avoir des vêtements pour être prêt à faire face à n’importe qu’elle situation » une fois devant mon fidèle compagnon, j’ouvris la porte arrière et fouilla dans la valise, ressortant des vêtements de toutes les tailles et de tous les genres avant d’enfiler une veste, des chaussettes et des chaussures. Je fis mon possible pour tout remettre dans la valise et la fermer avant de prendre place derrière le siège du conducteur. J’avais peut-être l’air plus calme qu’à l’arrivée de Violet, mais mon cerveau travaillait incessamment à essayer de comprendre la situation. Alexander Woodbury m’avait parlé des Nixes et de leurs pouvoirs de persuasion et je me demandais un instant si l’une de s’est créatures n’étaient pas responsables de mon aventure…Mais je balayai rapidement cette éventualité de mon esprit. J’éteignis la radio qui était sur la fréquence utilisée par la police et puis pris la direction d’un café qui était ouvert 24h.
Je ne savais pas si c’était une bonne idée de boire du café à cette heure. Honnêtement je croyais que le mieux était de me recoucher dans mon lit enchainé à un mur. Il n’était pas question que je fasse vivre l’enfer à mes amis de nouveau parce que mon esprit était trop occupé à me jouer des tours. Une fois devant le petit café j’arrêtais mon véhicule et sortie prenant bien soin d’avoir verrouillé les portes après que Violet soit aussi sorti. Arrivé au comptoir je me commandai un Thé et un muffin aux brisures de chocolat et me tourna vers Violet. « Tu veux quelques choses? »
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Mieczyslaw Stilinski
Violet B. Dawson
Messages : 359
Dim 26 Mar - 21:12
Darkest Nights
Violet B. Dawson & Mieczyslaw Stilinski
V iolet avait elle-même eu quelques soucis vestimentaires quelques jours auparavant. Il faut dire qu’elle n’avait pas vraiment prévu que Peter Hale débarquerait et viendrait vomir du sang noir plein son jean et ses chaussures. Elle avait donc été bien embêtée au moment de rentrer chez elle, à vélo, couverte de liquide noir visqueux. Une chance qu’elle n’ait croisé personne, elle aurait eu du mal à expliquer son état à qui que ce soit. En y repensant, elle pouvait comprendre ait prévu un stock de vêtements pour les cas d’urgence dans sa voiture. Elle pouvait difficilement en fait autant, pour la simple et bonne raison qu’une bicyclette n’était pas équipée d’un coffre.
Je devrais en faire autant et laisser des vêtements à la clinique… remarqua-t-elle alors qu’ils rejoignaient la Jeep de Stiles. Elle le laissa enfiler quelques affaires, Une veste, une paire de chaussettes et de chaussures plus tard, elle suivi Stiles et grimpa du côté passager. Lorsque son ami mis le contact, elle n’eut aucun mal à se rendre compte que celle-ci n’était pas réglée sur une quelconque station musicale, mais sur la fréquence de la police. Violet retint un sourire alors qu’il l’éteignait, et le laissa prendre la direction d’un café ouvert de nuit, regardant la ville défiler par la fenêtre de la voiture. Quelques minutes plus tard, Stiles garait la Jeep devant le café et Violet descendit du véhicule pour le suivre bien au chaud à l’intérieur. Après l’air frais du dehors – même s’il n’avait rien de comparable aux températures de Chicago – et de la morgue, la chaleur du petit commerce était plus qu’agréable. Stiles passa commande au comptoir avant de demander à Violet si elle voulait quelque chose. Un café ! s’exclama-t-elle avec un peu trop d’enthousiasme, s’attirant les regards surpris et contrariés des quelques clients déjà présents. Elle leur adressa son sourire le plus angélique - il ne lui manquait plus que l'auréole - avant de reporter son attention sur le serveur. Un café et un muffin au chocolat, s’il vous plait, demanda-t-elle, plus discrètement cette fois.
Le serveur leur apporta leurs commandes et Violet déposa un billet sur le comptoir pour payer le tout sans demander son avis à Stiles. Elle s’empara de sa tasse et de son muffin, les emmenant avec elle jusqu’à une table et se glissa sur la banquette, regrettant l’espace d’un instant le confort de son lit. Bon, revenons-en à tes balades nocturnes, lança-t-elle après avoir bu une gorgée de son café encore brûlant. Il aurait peut être été plus raisonnable de rentrer chez eux et d’y revenir plus tard mais quitte à être réveillé, autant battre le fer tant qu’il était encore chaud. Ca a l’air de l’inquiéter plus que ça ne le devrait, il doit bien y avoir une raison. Violet ne connaissait Stiles que depuis quelques mois, elle devait encore ignorer pas mal de choses sur lui. Elle sentait qu’il lui cachait quelque chose depuis un moment déjà, mais elle ignorait quoi. Malgré sa curiosité, Violet n’avait jamais posé la question, mais elle commençait à se demander si ces cachotteries n’étaient pas liées à ses inquiétudes. Je suis humaine et le dôme ne m’a pas affectée… Même si côté sommeil, je ne suis pas une bonne référence. Je le ressens quand je m’en approche ou que je le traverse, mais rien de plus. Ce dôme était puissant. Elle le sentait, même si elle ne pouvait se l’expliquer. Mais Stiles savait aussi bien qu’elle qu’il n’affectait que les créatures surnaturelles.
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Violet tentait de comprendre ce qui se passait et je ne lui en voulais pas. Si la situation avait été inversée, j’aurais probablement été très insistant moi aussi. Bien que leur petite balade en Jeep ait été plutôt tranquille, je m’attendais à ce que ça soit différent une fois assise devant une tasse de café. Alors que nos commandes respectives furent placées devant nous, Violet se dépêcha à mettre un billet sur le comptoir alors que je cherchais mon portefeuille – que j’avais probablement laissé dans la voiture puisque, je ne le trouvais pas. Je la suivis jusqu’à une table et celle-ci commença immédiatement son interrogatoire. Elle me mentionna que selon elle, je m’inquiétais trop puisque si je suivais son raisonnement, le dôme ne pouvait pas m’affecter. Mais j’avais plusieurs raisons de m’inquiéter. Et si le nemeton avait été activé de nouveau ? Et si nous n’avions pas éliminé le nogitsune pour de bon? Il n’hésiterait probablement pas à reprendre sa place dans mon esprit. « Avec le temps Violet, j’ai appris à m’inquiéter pour des choses qui ne devraient pas être inquiétantes, ça, je l’admets. À Beacon hills, ce n’est pas parce qu’on est de simples humains qu’on est plus en sécurité… » Mon tour dans la cage du collectionneur me l’avait bien fait comprendre. Dans la tête de ce psychopathe, puisque j’étais un humain, je ne valais rien. Rien du tout, il avait voulu capturé l’hôte du nogitsune, mais il avait bien vite réalisé que je n’étais qu’un simple mortel et en quelques minutes j’étais face à un Wendigo prêt à tout pour sauver sa peau. Violet me mentionna par la suite que le dôme ne l’avait pas du tout affecté et que malgré qu’elle ressente son énergie lorsqu’elle le traverse, il n’y avait rien à craindre… Elle n’avait pas tort – je ne craignais pas vraiment le dôme après tout. « Je me suis souvent retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment… Avec mon somnambulisme qui revient… Oui, c’est inquiétant… » Je pris une bonne gorgée de mon thé qui avait suffisamment refroidi pour que je puisse en boire sans me bruler l’intérieur de la bouche. « Tu sais, j’ai déjà été torturé simplement parce que je suis le meilleur ami de Scott… » Je me souviendrai toujours des coups et de la conversation que j’avais eue avec Lydia par la suite. Certains mots prononcés cette journée-là resteraient à jamais graver dans ma mémoire. La mort n'arrive pas à toi Lydia. Il arrive à tout le monde autour de toi. À l’époque je parlais globalement… Si seulement j’avais su à quel point c’était véridique dans le cas de la rouquine qui se découvrirait Banshee quelques mois plus tard… « Alors oui. Quand je perds le contrôle de ce que je fais ou d’où je me retrouve au milieu de la nuit, je m’inquiète. » Je ne lui mentais pas. C’était la pure vérité, mais cette histoire de nemeton me stressait un peu et je ne savais pas comment lui expliqué sans lui dire que j’étais devenu pendant quelque temps, un monstre.
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Mieczyslaw Stilinski
Violet B. Dawson
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Lun 24 Avr - 20:24
Darkest Nights
Violet B. Dawson & Mieczyslaw Stilinski
S tiles lui cachait quelque chose, Violet en était convaincue. C’était son droit, rien ne l’obligeait à lui révéler des choses qu’il ne voulait pas qu’elle sache. Violet aussi avait ses secrets, comme tout le monde. Elle était certes de nature curieuse, mais elle n’était pas du genre à aller mettre son nez dans les affaires privées des gens – il y avait bien d’autres moyens d’assouvir sa curiosité qu’en jouant les fouines. Si cela la chiffonnait un peu, c’était surtout parce qu’il était difficile d’aider véritablement Stiles s’il lui cachait des informations liées au problème qu’il rencontrait. Et elle voulait l’aider. Elle était comme ça, elle l’avait toujours été – avec de parfaits inconnus, mais plus encore avec ses proches. Violet doutait franchement que le problème de Stiles soit lié au dôme, et elle le lui avait fait savoir. Il ne semblait toutefois pas pour autant rassuré.
C’est ainsi qu’il lui expliqua qu’il avait appris à s’inquiéter pour des choses que d’autres – à commencer très certainement par ceux n’ayant aucune conscience du surnaturel – considèreraient futiles. Qu’il avait appris qu’à Beacon Hills, être humain ne garantissait en rien d’être en sécurité. J’avais cru remarquer… marmonna-t-elle spontanément, accompagnant ses mots d’un rire dénué de toute trace d’humour. Machinalement, sa main se porta sur le bleu qui marquait sa joue. Certes, ses soucis avec Elijiah n’étaient pas nés de causes banales… Mais lorsqu’elle avait croisé son chemin, elle menait une soirée tranquille, rentrant paisiblement du Triskellion sans rien demander à personne, comme n’importe quelle humaine lambda le ferait. Elle n’était pas occupée à jouer les druides, ou à sauver une créature à qui il aurait donné la chasse… Pour une fois, elle avait décidé de profiter d’une soirée tout ce qu’il y a de plus normale, mais celle-ci avait, malheureusement pour elle, mal terminé. Elle n’ajouta rien cependant, le laissant poursuivre.
Je me suis souvent retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment… Avec mon somnambulisme qui revient… Oui, c’est inquiétant… Il marqua une brève pause, buvant un peu de son thé. Violet en fit de même avec son café, avant de casser un morceau de son muffin. Tu sais, j’ai déjà été torturé simplement parce que je suis le meilleur ami de Scott… avoua-t-il finalement. Violet pinça les lèvres dans une moue désolée. Elle savait à quel point le monde dans lequel ils baignaient tous deux, simples mortels, pouvait être cruel. Ce n’était pas sans raison que ses parents lui avaient fait apprendre les arts martiaux depuis son plus jeune âge. Avant d’être druidesse, elle était humaine, et si elle voulait survivre elle devait savoir se défendre. Violet avait beau ne pas être une bagarreuse dans l’âme, savoir qu’elle était à même de se protéger la rassurait. Si quelque chose devait lui arriver, elle ne serait pas totalement démunie. Ca ne suffisait pas toujours, mais c’était rassurant malgré tout. Alors oui. Quand je perds le contrôle de ce que je fais ou d’où je me retrouve au milieu de la nuit, je m’inquiète.
Violet ne répondit pas tout de suite, glissant un morceau de muffin dans sa bouche avant de boire une nouvelle gorgée de son café. La boutique était calme, peu remplie à cette heure tardive, le calme ambiant seulement perturbé par la télévision qui diffusait en sourdine les clips des tubes du moment. Tu n’as pas à te justifier tu sais. Tu as parfaitement le droit de t’inquiéter, concéda-t-elle. Elle n’allait certainement pas le lui reprocher. Je n’ai jamais eu les détails mais Deaton m’a dit qu’il vous était arrivé pas mal de choses à toi et tes amis. Cette ville est un vrai cirque, j’ai l’impression que la paranoïa, ici, est indispensable à la survie. Crois-moi, je sais de quoi je parle. Avec Elijiah et les Steels en ville, ce cinglé qui retenait toutes les créatures prisonnières dans son dôme, et d’autres potentielles menaces bien cachées, qui attendaient patiemment pour leur tomber dessus, elle-même commençait à regarder par-dessus son épaule plus que de raison. D’après Deaton, tu as de bons instincts alors si tu me dis que quelque chose cloche, je veux bien te croire. Elle s’interrompit un instant, cassant sans y penser un nouveau morceau de son gâteau alors qu’elle cherchait ses mots. Pour tes soucis de somnambulisme, j’ai une infusion à la maison qui m’aide pas mal. Bon, je ne fais pas de somnambulisme, mais elle m’a été bien utile ces derniers mois. Quant au reste… Nouvelle pause. Je veux t’aider, Stiles. Mais je sens que tu me caches quelque chose et je ne peux pas t’aider si je n’ai pas toutes les pièces du puzzle. T’as le droit d’avoir tes petits secrets et si tu ne veux pas en parler libre à toi, je ne t’en tiendrai pas rigueur. Mais si c’est important, tu peux m’en parler. Je ne te jugerai pas, lui promit-elle, rivant son regard dans celui de son ami.
S’il ne voulait pas en parler elle n’insisterait pas. Cela aurait été déplacé, sachant qu’elle-même ne parlait pas de ce qui s’était passé à Chicago, mettant son arrivée dans les environs sur une envie d’en apprendre plus de son parrain. Toutefois, elle devait tenter le coup. Si ses instincts étaient corrects et que Stiles lui cachait bien quelque chose d’essentiel, elle devait essayer d’en savoir plus.