I’m the alpha now, believe on me or you’ll be my ennemy [Peter&Cade]
Recherche de liens ?
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I’m the alpha now, believe on me or you’ll be my ennemy
EXORDIUM.
Le dôme ne faisait pas que bridé mes pouvoirs, il me faisait aussi perdre le contrôle, j’étais de plus en plus vulnérable. La nuit dernière me l’avait prouvé plus que de raison avec Nila. J’étais faible, ce n’était pas ce que je souhaitais en revenant ici, je ne souhaitais pas être pointé d’un flingue sans pouvoir avoir la chance de survivre à la balle. C’était un sentiment horrible que d’être enfermé dans cette bulle, être au même niveau que les autres êtres humains. Aussi loin que je m’en souvienne, je ne m’étais jamais comparé à eux, je n’avais jamais souhaité leur banale existence, tout ce que j’avais gagné comme pouvoir, je le voulais, je le méritais.
Peu de gens pouvait comprendre ce que ça représentait pour moi, ce n’était pas juste un moyen d’être plus puissant, c’était un moyen de rétablir l’équilibre, de garantir la paix, de sauver des vies. Alors que je n’étais qu’un méchant loup pour les chasseurs, qui cherche vengeance, je voyais toujours les choses bien plus loin. Je voyais mes victimes comme un sacrifice nécessaire à une paix durable et méritée. Je pouvais être le bouc émissaire si ça leur chante, le grand méchant loup, qu’importe, ce que je souhaitais se trouvait à ma portée, une fois que ce dôme sera levée, je montrerais qui je suis réellement.
En y réfléchissant, étant un alpha bien plus fort et plus rapide que la moyenne vu mes sacrifices précédents dans ma meute, peu de créatures pouvaient vraisemblablement m’atteindre. Que ce soit en rapidité ou en force, j’étais peut-être l’un des êtres foulant ces terres le plus puissant. Du moins, le plus à craindre pour les chasseurs, ça expliquerait pourquoi un tel besoin de me tuer en quelque sorte, bien que je ne pense pas qu’ils aient encore appris pour mes nouveaux pouvoirs.
Alors que j’étais dans mes pensées en marchant dans la forêt, je me dirigeais peu à peu vers un terrain que je connaissais que trop bien, à l’écart de la ville, dans une petite clairière dans la forêt, la demeure d’anciens amis, d’une autre meute que la mienne qui vivait paisiblement ici. J’avais appris leur destin funeste pendant la course de ma meute contre les Steels. Presque aucun survivant n’avait été retrouvé. C’était désolant, j’étais attristé de cette nouvelle en vérité. J’étais même venu manger pendant l’enfance dans cette maison, la maison des Hale. La mère Hale faisait de très bons plats, je me sentais comme à la maison et ce souvenir marqua un sourire sur mon visage. C’était malheureusement le triste destin des loup-garou que d’être chassé et exterminé pour de mauvaises raisons.
Habillé d’une simple veste en cuir et d’un jean foncé, j’étais assez discret en ce début de soirée, je me doutais que l’endroit était peut-être surveillé ou guetté, je me devais d’être attentif. Je pris de grandes inspirations, tentant de retrouver un semblant de pouvoir en vain, j’étais comment bloqué, comme si quelque chose altérait mon subconscient et m’empêchait de me transformer.
C’est alors que je sentis la présence de quelqu’un dans mon dos, je n’avais même pas besoin de me retourner pour comprendre qui il était, dans sa démarche, dans ses gestes que je pouvais reconnaître entre mille et également dans le fait qu’il soit un des seuls à encore connaître cet endroit.
« Je pensais te retrouver enterré avec les autres... »
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Mer 22 Mar - 17:14
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with Cade & Peter
Hale… Ce nom veut dire quelque chose, pour tous les habitants de cette ville, mais plus particulièrement pour tous les garous, pour toutes les créatures s’étant aventurées un tant soit peu dans l’histoire de la bourgade. Magnifique petit hameau abritant l’anti naturel, le surnaturel, cette sensation de faux et de vrai en même temps qui pouvait mener les humains sur les traces des mythes. Mais ces légendes, ces récits, ces racontars, bien que fiction pour la plupart d’entre eux, ne s’applique pas aux Hale. Car même l’humain de base, l’humain lambda, s’il regarde un peu en arrière, peut revoir l’incendie, ou apprendre son existence. Pour une famille demeurant aux creux de la forêt bordant les habitations et routes, présente en ces terres depuis si longtemps qu’il est bon de se demander si elle n’est pas la plus vieille de Beacon Hills sans compter les créateurs, les Woodbury, il est bien triste que le feu ait consumé la demeure, celle réchauffant les cœurs quelques années auparavant. Hale parmi tant d’autres, frère de l’apha la plus puissante et respectée depuis des générations, tenue en haute estime de la part du maître Deucalion lui-même, tu as déjà touché aux murs de ce manoir alors qu’ils étaient encore intact, tu as déjà couru dedans, tu t’es déjà transformé, même devant les humains Hale – car il n’y a pas que des loups dans cette illustre famille – et tu as déjà joué au loup et au chasseur, attendant tes camarades pour finir « tué » ou « tuant ».
Familier avec le Nemeton comme chacun des Hale, tu connais son histoire. Tu connais l’histoire qui relie la souche, autrefois arbre magnifique et resplendissant, avec l’influence de Talia, ou de ta mère, ou de ton père, ou même plus loin. Et pourtant, le feu. Et pourtant, la mort. Et pourtant, les flammes. Et pourtant la souffrance. L’inconscience de ton neveu, ce pauvre Derek qui porte sur lui la culpabilité de Kate Argent, la perte de conscience des tiens, la fureur t’embrasant encore plus loin dans ta chair que le crachat de l’incendie. Terminant ta course allongé et brûlé à l’hôpital, en plein coma, ta nature ne pouvant même pas te guérir suffisamment pour te réveiller, ce sont des années que tu passes dans le passage entre la mort et la vie, et ce sont des années à maudire la vie des Argent, et la bâtise de Derek. Des années à hourdir une vengeance, une belle et cruelle vengeance, une splendide revanche, un incroyable mort, un chaos plein de souffrances…
Tu le regardais, de dos, un sourire sur les lèvres, attendant patiemment ses mots, connaissant par cœur cet homme avant qu’il ne soit poursuivi par ces chasseurs impétueux et sanguinaires, ne le connaissant plus aujourd’hui. Vous aviez changé tous les deux. Chacun traqué par un passé inconnu de l’autre, vous aviez oublié, ou plutôt enterré, loin dans les tréfonds de votre être, la souffrance de ce que vous aviez perdu. Cette joie de vivre qui vous amenait à arpenter le manoir en cendres, noir, mort, affichant une dépression plus que le reste…
Cade Lewis n’est pas un loup comme les autres. Cela se sent. Cela se voit, mais surtout, cela vient d’un rapport avec lui. Tu le connais. Il a habité Beacon Hills, et tu as pu trouver en lui une personne respectable, un ami, sans doute l’un des seuls qui sera à jamais considéré ainsi par ta carcasse de rage. L’une des deux seules personnes qui t’intéresse réellement sans aucunes arrière-pensées. Avec Malia, il est le seul qui pourrait te faire arracher un sourire franc, à moins que Cora revienne ou que Talia surgisse d’entre les morts comme tu l’as déjà fait.
Et toi je ne pensais même pas retrouver ton corps… Tu t’approchas de lui, venant te placer de telle sorte à être juste à ses côtés, apprivoisant du regard cette détresse inspirée par la demeure fantôme. Mais si cela peut te conforter, j’ai été enterré juste sous le plancher de cette baraque. Oui, tu étais déjà mort… Tu avais été placé sous les planches, mais même la mort n’avait su trouver son chemin jusqu’à toi. Et une fois qu’elle t’enlaça, tu réussis à te soustraire à son étreinte. Oh, tu ne savais pas ? Derek m’a volé mon pouvoir d’alpha en m’égorgeant, et il m’a fallu revenir d’entre les morts… Cade Lewis… ou sans aucun doute l’un des seuls à qui raconter cette histoire ne t’enrageait pas. Pourquoi ? parce que tu n’avais nul besoin de mentir… Du moins, tant qu’il restait inoffensif envers toi… Tout comme tu n’allais pas lever la main sur lui… Après tout, qu’il soit plus puissant ou non, sous ce dôme, un simple couteau pouvait faire plus de dommage que n’importe qu’elle morsure, griffure ou attaque d’alpha… J’imagine que tu n’as jamais connu le froid du sommeil éternel ? Crois moi, je ne te le souhaite pas, c’est l’une des sensations les plus désagréables qui soient… Pourtant, en revoyant la maison, je me dis que les flammes de l’enfer ne valent pas mieux… Surtout celui qui te montrait ton propre sang brûler, hurler, et se faire tuer…