Tu as l'idée parfaite d'un lien en tête mais à la flemme de créer un scénario? Le sujet de recherche de lien est pour toi !!! C'est dans ce sujet que tu trouveras ton bonheur!
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10 janvier. Aujourd’hui, pas d’article à écrire. Tu as rendu le dernier la veille et tu as eu la satisfaction de recevoir un compliment de la part de ton rédacteur, ce qui est une chose rare. Finalement, cet article sur les conséquences du réchauffement climatique sur la région de Beacon Hills avait été une réussite malgré tes difficultés avec les sujets scientifiques. Tu pouvais remercier cette professeure de l’université, Mairead Cassidy, pour son aide précieuse. Mais, aujourd’hui, c’était jour de fac. Tu en venais à adorer arpenter les couloirs du bâtiment des Humanités de l’université de Californie.
Ta journée allait se finir avec le cours de mythologie avancée et tu n’étais pas mécontente. C’était la deuxième année que tu suivais ce cours. Au départ, ce n’avait été que dans l’espoir de peut-être en découvrir davantage sur les mythes surnaturels. Tu avais vite été déçue avant que tu ne t’intéresses au professeur de ce cours. Tu avais forcément remarqué les allées et venues au commissariat. Lorsque tu lui avais posé la question, il t’avait répondu qu’il aidait les policiers dans leurs enquêtes quand il le pouvait. Mais en quoi un simple professeur de mythologie pouvait aider la police ? Tu avais fouiné un peu et trouvé que seules les affaires qui te semblaient avoir un lien avec le surnaturel se voyaient recevoir l’aide d’Alexander Woodbury. Alors tu avais commencé à poser tes questions.
Ton professeur était doué. Il évitait habilement de te répondre, déviant le sujet sur autre chose et, le plus souvent, sans vraiment savoir pourquoi, tu le laissais faire. Tu l’appréciais. C’était un homme cultivé et intéressant bien que parfois grincheux. Et puis, il y avait eu cette nuit où il t’avait sauvé d’une mort certaine. Il n’avait pas hésité un seul instant à se mettre en danger pour t’écarter de la voiture qui fonçait droit sur toi. Depuis, vous vous étiez rapprochés. Il n’y avait plus de monsieur ou de mademoiselle entre vous.
Ce jour-là, tu le saluas d’un signe de tête et d’un sourire. Son cours porta sur le mythe d’Orphée et de sa descente aux Enfers. Tu pris des notes avec soin, aidant même ton voisin qui semblait avoir de la peine en le laissant regarder sur ton écran. Tu aimais cet amour entre Eurydice et Orphée et la manière qu’avait le professeur de raconter les mythes ne faisait qu’embellir les choses. A la fin du cours, tu trainas, comme à ton habitude. Et puis, ton ordinateur ramait à enregistrer tes notes et il n’était pas question que tu risques de les perdre dans la précipitation. Tu sortis encore la dernière de la salle. Au moment de passer devant son bureau, il fit tomber un paquet de feuilles. Aussitôt, tu te baissas pour les lui ramasser. « Tenez, Alexander. Vous allez bien ? Vous semblez fatigué aujourd’hui même si votre cour était aussi bien que les autres. J’aime beaucoup ce mythe » dis-tu en lui tendant les feuilles que tu avais ramassées.
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J’avais du mal à enseigner ces temps-ci. Pas que je n’aimais plus mon travail, mais depuis l’arrivée du dôme j’avais cette impression que ce qui me gardait jeune et en santé perdait peu à peu de sa force. Je ne voyais pas les changements physiologiquement j’avais toujours l’apparence d’un jeune homme près de la trentaine, mais, j’étais constamment fatigué. Je vivais de caféine et le soir je me couchais tôt, mais j’avais toujours du mal à me lever à une heure normale. Heureusement presque tous mes cours étaient en après-midi sauf deux. J’avais donné un cours sur une légende grecque que je connaissais sur le bout de mes doigts simplement parce que je n’avais pas eu le temps de préparer autre chose tellement j’étais à court d’énergie. J’avais tenté de couper mes journées en deux avec des siestes parfois, mais j’étais en hypervigilance avec ce psychopathe qui s’en prenait une fois de plus aux créatures de la ville. Au moins il avait un sens moral et ne s’en prenait pas aux humains – pour l’instant. Je manquais un peu de vie et je crois que mes étudiants avaient commencé à s’en rendre compte. Stilinski et Martin m’avaient apporté un café à presque tous les cours, Stiles allant jusqu’à m’en offrir avant les cours auxquels il ne participait pas. Ça aidait qu’il connaisse ma véritable nature, je pouvais me confier un peu, même si je préférais ne pas les mêler à mes histoires comme avec le collectionneur. Je donnais congé de travaux à mes étudiants en terminant le cours – je n’allais pas me donner du travail supplémentaire alors que le simple fait de tenir debout était pour moi un exploit. Alors que les étudiants quittaient, je tentais de faire de l’ordre sur mon bureau pour tout mettre dans mon sac, mais ça semblait une tâche impossible. Presque tous mes documents se retrouvèrent sur le sol et avant même que j’aie pu faire un geste pour tenter de les récupérer, Charlie était déjà par terre à tout ramasser. « Tenez, Alexander. Vous allez bien ? Vous semblez fatigué aujourd’hui même si votre cour était aussi bien que les autres. J’aime beaucoup ce mythe » elle me redonna mes feuilles que je fourrai sans grâce dans mon sac sans faire attention. Je trouvais vraiment particulier qu’elle m’appelle par mon prénom, mais me vouvoies quand même. J’hochais la tête en signe d’approbation, « Un peu fatigué oui. » Prit ma tasse de thé vide et puis regarda une dernière fois vers les sièges vides de la classe pour m’assurer qu’il ne restait personne et reporta mon attention sur Charlie. « Oui, c’est l’un de mes mythes favoris également. » Mythe qui me faisait peut-être un peu trop penser à mon Angela. Si je pouvais la ramener dans le monde des vivants, je le ferais – mais c’était impossible. Elle n’était pas en enfer, elle n’était… nulle part. Tout simplement. « Tu vas bien toi ? » J’avais pris l’habitude de la tutoyer depuis quelque temps lorsque nous étions ne priver. En classe, je vouvoyais tout le monde.
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C’était lui qui t’avait proposé que tu l’appelles par son prénom après la nuit où il t’avait sauvé. Tu avais accepté avec plaisir mais tu n’avais jamais réussi à remplacer le vouvoiement par le tutoiement. C’était étrange mais, finalement, tu t’y étais fait sans trop de mal. Après tout, il y avait toujours entre vous l’écart qu’il devait y avoir entre un professeur et son élève… en théorie. C’était différent depuis quelques temps, tu te faisais du souci pour lui.
Il te confirma ton impression et tu te demandas ce qui pouvait bien causer cette fatigue. Alexander n’était pas vieux et il ne te semblait pas qu’il eut une maladie. Bon, tu ne le connaissais pas assez intimement pour pouvoir être certaine que la deuxième solution ne soit pas la bonne. Tu crus voir dans son regard de la nostalgie juste avant qu’il ne te demande comment tu allais. Tu lui souris, ton enthousiasme retrouvé. « Je vais assez bien. Bon, mes recherches n’avancent pas vraiment, la piste dont je vous ai parlé la dernière fois n’a mené nulle part. Et puis, mon rédacteur ne me lâche pas, il me refile tous les articles secondaires ou qui sont loin de mon terrain habituel. J’ai l’impression qu’il cherche à me dégoûter de faire ce métier mais je ne compte pas lâcher ma place de si tôt. J’aime ce que je fais. Alors, juste pour l’embêter, je fais en sorte que mes articles, aussi nuls soient leurs sujets, soient aussi irréprochables que possible. Mais sinon, je vais bien. » Tu avais trop parlé encore. « Désolée, je sais que je parle trop à chaque fois mais c’est plus fort que moi. » Tu ne t’excusais que rarement mais tu ne voulais pas l’importuner, lui. Tu aimais trop vos conversations et ses cours pour prendre le risque qu’il ne se fâche contre toi.
« Vous voulez aller boire un café ? Enfin si vous n’avez pas de cours après bien sûr. » Ta proposition te rendit nerveuse sans que tu ne saches bien pourquoi. Tu dansais d’un pied sur l’autre en attendant la réaction et la réponse du professeur de mythologie. S’il était vraiment fatigué, il refuserait sans doute et la perspective de la fin de journée qui t’attendait ne te réjouissait guère. Tu n’aurais rien d’autre que ton article sur les animaux préférés des habitants de Beacon Hills pour te tenir compagnie.
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J’écoutais Charlie qui avait vomi un chapitre entier de mots en quelques secondes seulement. Elle avait cette habitude de dire tout ce qui lui passait par la tête sans vraiment faire de pause ou de s’assurer que ses phrases avaient du sens. Heureusement, je n’avais pas de mal à suivre le rythme de la rouquine qui s’excusait chaque fois de trop parler alors que moi, je trouvais ce point de se personnalité très attachante. J’hochai la tête alors qu’elle me parlait de son éditeur et puis arrêta net lorsqu’elle me demanda si je voulais un café. J’avais du mal à juger la situation, est-ce qu’elle me proposait un café parce que j’avais l’air d’un zombie ou alors elle le faisait parce qu’elle voulait passer du temps supplémentaire avec moi? Je me surpris alors à lui répondre aussi rapidement qu’elle avait demandé « Certainement, un café me fera extrêmement de bien. » Je lui souris, récupérant les derniers papiers qui traînaient sur le bureau et l’invitèrent à me suivre vers mon bureau. « Je vais aller porter tout ça dans mon bureau et puis ensuite, je vais prendre le café le plus noir qui soit et tu pourras me parler de ton éditeur qui tente de ruiner ta carrière – mais qui ne réussira pas. » J’avais à mon tour, parlé un peu trop rapidement, mais l’idée de ne pas rentrer chez moi pour contempler ma vie beaucoup trop longue ne me plaisait pas du tout. Après avoir fait un tour rapide à mon bureau dans lequel j’avais récupéré un veston nous prime la direction d’un petit café qui se trouvait sur le campus. C’était une belle journée, malgré les effets du dôme qui se faisait de plus en plus présent, c’était comme si j’avais eu un petit regain d’énergie à l’idée de ne pas être seul pour la prochaine heure.
Je me tenais derrière Charlie lorsqu’elle commanda ce qu’elle voulait et fis signe au caissier que j’allais m’occuper de la facture, il me connaissait bien alors il ne laissa même pas la jeune femme rouspéter. Je me glissai à côté de la jeune femme le temps de me commander un bon thé vert – oui j’avais menti, je ne buvais pas de café, et une viennoiserie et puis paya la facture. On se dirigea ensuite vers une table à l’extérieur pour profiter du soleil. En m’assoyant, je lui fis un grand sourire. « tu avais raison, ça me fait un plus grand bien. » Je n’avais même pas pris ma première gorgée puisque mon thé, mais c’était vrai. « Merci beaucoup de bien vouloir me tenir compagnie. »
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Lorsqu’il accepta, tu ne pus empêcher un sourire immense d’étirer tes lèvres. Cela te faisait vraiment plaisir qu’il t’accompagne. Tu le suivis jusqu’à son bureau où il déposa ses papiers et prit une veste. Sa dernière phrase te fit rougir. Tu n’étais pas du genre à douter de toi et si tu imaginais mal qu’Alexander est lu l’un de tes articles, tu appréciais qu’il se montre confiant aussi sur ton succès face à l’adversité de ton rédacteur. Vous vous rendîtes à la cafétéria du campus. Certes, vous ne pourriez pas y boire un vrai bon café mais c’était surtout pour passer un peu de temps avec lui que tu avais fait cette proposition.
Le professeur avait des habitudes parfois un peu vieillottes. Tu avais fini par le noter à force mais sans que cela te dérange vraiment. Mais tu restais la Charlie têtue et indépendante. Aussi, lorsqu’il se mit d’accord en silence pour régler ta note en plus de la sienne, tu voulus protester. Le serveur t’arrêta avant même que tu aies pu ouvrir la bouche. Il refusait de prendre ton argent. Tu dus rendre les armes au risque que cela ne dure longtemps. Tu attendis que ton professeur prenne sa commande pour aller t’installer à une table dehors. Sentir les rayons du soleil sur ton visage était agréable et tu te laissas aller un instant à fermer les yeux. Soudain, tu te rappelas de la présence d’Alexander.
Lorsque tu rouvris les yeux, il prit la parole. Tu souris. « Mais vous n’avez même pas encore bu une gorgée. Et c’est plutôt moi qui devrait vous remercier, c’est moi qui ai proposé. » Tu marquas une courte pause avant de reprendre. « Vous savez quel est le dernier article qui m’a été confié ? Un article sur les animaux préférés des habitants de Beacon Hills ! C’est le genre d’articles inutiles que personne ne lira parce que tout le monde s’en fiche que les gens aiment les chiens ou les hamsters. Mais bon, j’ai déjà diffusé un sondage, on verra bien. D’ailleurs, c’est quoi votre animal préféré ? Moi, c’est le chat. J’aime son indépendance même si je le trouve un peu trop calme mais personne n’est parfait. » Tu parvins enfin à te taire et tu souris. Une réponse de plus était toujours bonne à prendre et cela te permettrait de le connaître un tout petit peu plus.