A la limite... Des emmerdes | Forest & Kahlan



 
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A la limite... Des emmerdes | Forest & Kahlan
Invité
Anonymous
Mer 1 Mar - 16:37
       
A la limite... des emmerdes
   
Forest & Kahlan

Est-ce qu’il y a une raison pour laquelle mes pas me mènent toujours au même endroit ? Autre que mon obsession à comprendre pourquoi je suis piégée, bien sûr… Je n’en comprends toujours ni la raison, ni même l’origine. Et le délai de la fin de mon repos commence à se rapprocher. En définitive, je serais très bientôt dans les ennuis. Je tente encore une fois de faire un pas, pour me retrouver bloquée par cette barrière qui provoque bien des sentiments en moi, et certainement pas des positifs. Tu comptes t’acharner encore longtemps ? Nan, parce que ça serait con de finir par nous blesser, avec tes bêtises ! Laisses faire, y a pleins de choses pour s’amuser dans la ville ! Aux dernières nouvelles, c’est toi l’intruse, alors fermes-là et laisses-moi faire ce que je veux de MON corps, le parasite.

Je ne sais pas pourquoi, mais on dirait que cette ville la rend encore plus présente. Ou c’est juste les médicaments qui commencent à manquer. Mais elle intervient de plus en plus souvent dans ma tête et dans ma vie. Et je n’aime vraiment pas cela. Je pose une main tendue devant moi, le long de cette barrière qui me hérissait le poil sans que jamais je n’arrive à la deviner ou à la franchir, et j’avance. Mais je sais déjà, pour l’avoir testé, que je vais faire un cercle autour de la ville et que je n’en trouverais jamais la moindre fissure. Malgré tout, ce petit rituel m’apaise.

J’entends plusieurs petits bruits, de la forêt, des bruits normaux et d’autres un peu moins. Cela ne sera pas la première nuit que je passerais dehors, et surement pas la dernière, de plus les conditions sont moins hostiles que ce que j’ai déjà pu vivre… Mais je n’aime pas cette forêt. Elle a  quelque chose de malsain, d’anormal. Je jette un coup d’œil, machinal, vers la lune, pour la trouver pleine. Mes sourcils se froncent. Est-ce que les bruits seraient dû à des loups ? Et du genre poilu pas toute l’année ? Ou était-ce encore autre chose ? Je n’arrivais pas encore à bien saisir le nombre de choses surnaturelles qui pouvaient exister et qui m’étaient auparavant inconnues.

J’entends un autre bruit, qui me fait m’arrêter, ma main toujours levée en direction de la barrière. Mais cette fois, je suis sur mes gardes. J’entends comme des bruits d’halètements, du genre course effrénée. Mais aussi des bruits de courses, des murmures secs, qui se rapprochent de plus en plus. Je ne perds pas de temps, je monte sur un arbre, me dissimulant parmi quelques branches et je vois enfin passé une forme sombre, venant de la zone que je ne peux pas atteindre et arrivant sur la ville. On aurait dit… Un loup. Un petit loup. Qui allait certainement se retrouver dans les plus grosses des emmerdes, s’il se retrouvait bloqué comme moi… A peine une trentaine de secondes plus tard, ce sont des hommes qui passent en courant, trois, accompagnés d’une femme, ils ont tous des armes à la main. On dirait des chasseurs, sauf que la saison n’est pas ouverte. Ce qui m’amène à me demander si ce ne sont pas d’eux, dont Emrys me parlait la dernière fois, en discutant des tueurs de loups…

- Hey Kahlan ? On dirait qu’ils n’étaient pas seuls ! Tu crois qu’on pourrait les traquer à notre tour ? Ca serait amusant ! On aurait au moins quatre personnes sur notre tableau de chasse ! Peut-être même cinq, si le nouvel arrivant est intéressant !

Quel nouvel arrivant ? Je baisse les yeux sur mon double, qui a pris une forme physique sur le sol, et je la vois fixer l’extérieur du dôme. Je peux voir un chasseur avancer lentement, une arme à la main, un fusil de précision si je ne trompe pas. Et en même temps, mes oreilles captent un deuxième bruit, provenant de derrière moi, dans la direction opposée. Et quand je me retourne, je vois la haute de stature de l’homme blond que j’avais déjà croisé la dernière fois et qui avait tapé sur les nerfs de mon autre moi, sans que je ne comprenne pourquoi. Enfin, ce n’est pas comme si je la comprenais souvent de toute façon…

- Nan, fais pas ça ! Vraiment ! L’amusement, c’est de l’autre côté ! Kah-Lan !

Je n’écoute pas les gémissements de mon autre moi, même si elle s’est rapprochée de moi pour que je l’entende… Enfin ce n’est pas comme si je pouvais l’ignorer de toute façon, vu que j’entends sa voix en écho dans ma tête… Je jette un dernier coup d’œil au chasseur qui avance lentement et prudemment à la rencontre du blond, avant de prendre ma décision. J’avance au bout de l’arbre, allant dans le deuxième en passant par des branches solides, je fais un autre arbre ainsi avant de me laisser retomber sur le sol dans un bruit sourd. Voici l’une des seules choses que je peux envier aux créatures surnaturelles, elles sont bien plus silencieuses que moi, malgré tout mon entraînement. Je sors mon Glock, sachant que le chasseur n’est plus très loin, avant d’apparaître devant le blond. Et je prends garde à ne pas trop élever la voix quand je m’adresse à lui.

« Je serais toi, je n’irais pas dans cette direction, tu risques d’avoir une mauvaise surprise. »

Si si, vas par là ! Ca sera amusant, avec de la chance, il y aura beaucoup de sang ! Parfois, je me demandais si je n’étais pas possédée par une vampire… Cela expliquerait beaucoup de choses, à mon sens… Le hasard veut que nous nous retrouvions à quelques centaines de mètres du lieu de notre premier rencontre… Enfin, je ne sais pas si c’est réellement le hasard, ni si j’apprécie ce fait…


   
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Davina S. Fraser
Davina S. Fraser
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Sam 4 Mar - 21:06

A la limite... Des emmerdes

Forest J. Walder & Kahlan Corvin

L a pleine lune… Voilà la raison qui poussait Forest à s’aventurer dans les bois à cette heure tardive de la nuit. Il n’était pourtant pas un garou de quelque sorte que ce soit, et sa race n’était pas plus influencée par les cycles lunaires que le commun des mortels. De toute façon, la plupart des créatures semblaient avoir perdu tout ou partie de leur pouvoirs à cause de ce dôme qui recouvrait la ville, les y enfermant tous. Sur le principe, avoir une excuse pour ne pas fuir  Beacon Hills au bout de trois semaines ne le dérangeait pas. Il aimait voyageait, mais ressentait parfois l’envie de se poser un peu, lui qui n’avait jamais connu un semblant de vie stable. Cependant, si leurs ennuis venaient à les rattraper, ce dôme deviendrait rapidement problématique, eux qui avaient l’habitude de mettre les voiles dès que la situation devenait compliquée afin de ne pas risquer la vie d’Aspen pour rien. Plus d’une fois, Forest avait avancé l’idée de rester, de se battre une bonne fois pour toute, mais comme son avis n’était que rarement pris en compte, ils continuaient de vivre leurs vies au rythme des attaques de leurs ennemis.

Dans tous les cas, il appréciait d’avoir des options. Celle de rester et de se battre, ou bien de partir. Or, en l’occurrence, ils n’avaient plus vraiment le choix puisqu’ils étaient coincés ici, à l’instar du reste de la population surnaturelle de la ville et ce tant qu’un Hellhound n’aurait pas été livré à celui qui l’avait créé. Têtu, Forest était bien déterminé à étudier cette barrière dans l’espoir d’y discerner une faille, ou de trouver un moyen de l’affaiblir, voire de la faire disparaître.  Ce n’était pas la première fois qu’il s’y rendait, mais c’était la première fois qu’il traversait la forêt jusqu’aux limites de la ville une nuit de pleine lune. Qui sait, cet astre avait une influence importante sur tant de choses surnaturelles qu’il pourrait peut être y apprendre quelque chose de nouveau. C’était toujours mieux que de rester à ne rien faire et d’attendre que le temps passe jusqu’à ce que leurs ennemis ne leur mettent la main dessus.  

La nuit était déjà tombée lorsqu’il avait quitté la vaste maison que lui, ses sœurs et leur druide occupaient depuis leur arrivée en ville. Rejoindre la forêt ne lui pris guère de temps, puisqu’il lui suffit de franchir la limite de leur jardin pour y pénétrer. C’est donc sous ne couvert de l’obscurité, perturbée seulement par la lumière crue de la lune, qu’il évoluait d’un pas assuré parmi les arbres, parfaitement dans son élément. Il avait toujours été à l’aise à forêt, retrouvant aisément son chemin dans un décor dans lequel plus d’un pouvait s’égarer s’il venait à être distrait où à s’éloigner des sentiers tracés par des années et des années de passage humain. Il prit sans la moindre hésitation la direction qu’il savait être celle qui le mènerait à la limite de la ville la plus proche.

La pleine lune n’était pas le moment le plus sûr pour se balader en forêt, il en avait parfaitement conscience. Les chasseurs seraient sans le moindre doute de sortie. Il avait donc pris soin de prendre avec lui quelques unes des fioles préparées par les bons soins de Rowan, qui lui permettraient d’être à même de se défendre en cas de mauvaise rencontre. Un couteau à la lame longue et menaçante se trouvait également à sa ceinture. Il ne prévoyait pas de se battre contre qui que ce soit, mais il avait compris depuis longtemps le sens du proverbe « mieux vaut prévenir que guérir. »

Forest n’était plus très loin des limites de la ville lorsqu’il perçu la présence de plusieurs personnes. Des chasseurs, sans aucun doute. L’excitation, mais aussi la légère anxiété qu’ils ressentaient était évidente pour l’Ivian, qui ne tarda pas à les entendre distinctement, quelques voix résonnant au loin. Il ne s’arrêta pas pour autant. Rien sur lui ne laissait penser qu’il puisse être autre chose qu’un simple promeneur, un homme pris d’une insomnie et ayant décidé innocemment d’aller faire un tour dans le parc. Rien si ce n’est la barrière qui le retenait en ville, qu’il devrait éviter soigneusement si des chasseurs lui tombaient dessus afin de ne pas se trahir, mais pour le moment le problème n’était pas immédiat. Il poursuivit donc sa progression, imperturbable, jusqu’à ce qu’il entende un bruit sourd venir perturber les feuilles mortes sur lesquelles il avançait sans bruit. Il se stoppa, se retenant de porter la main vers le manche de son couteau, et posa finalement ses yeux azur sur la silhouette d’une femme, occupée à se munir de son arme.

Je serais toi, je n’irais pas dans cette direction, tu risques d’avoir une mauvaise surprise. l’averti-t-elle. Cette femme, il l’avait déjà croisée brièvement. Près du dôme, justement. Etait-elle elle aussi sortie pour y regarder de plus près ? Il ignorait ce qu’elle était, mais elle était tout comme lui coincée dans cette prison invisible, elle était donc forcément quelque chose… Mais quoi ? Mystère. Comme la première fois, il percevait d’elle comme un conflit intérieur inexplicable, des émotions contradictoires – cette femme était en fait une véritable énigme pour lui qui lisait habituellement les gens comme s’ils étaient des livres ouverts.

Ils chassent des loups. Je ne suis pas un loup. répondit-il, glissant sa main vers sa hanche afin de repousser légèrement le pan de sa veste et dévoiler le manche du couteau accroché à sa ceinture. Et puis, tu n’es pas la seule à te promener avec un jouet. Mieux vaut prévenir que guérir, encore une fois. Et il préférait nettement son jouet à celui que la femme tenait en main. Les armes à feu, très peu pour lui. Il les voyait comme des armes de lâches. Il était tellement plus aisé de tuer quelqu’un à distance. Une simple pression de gâchette suffisait à faire un mal parfois irréparable.  Ses combats, il les gagnait à la force de ses poings, de sueur et de sang, et si un jour il devait en venir à prendre une vie pour protéger les siens, il en serait de même. Il assumerait cet acte jusqu’au bout, jusqu’à voir la vie quitter les yeux de sa victime. Ils reviennent par ici, annonça-t-il, ressentant la peur de l’animal en approche, l’excitation de ses poursuivants. Il porta son regard sur l’obscurité, fronçant les sourcils comme si cela avait pu lui permettre d’y voir plus clair, même si cela n’y changeait absolument rien. Faut qu’on s’éloigne du dôme. A moins que tu n’aies réussi à trouver un moyen de passer la barrière, mieux vaut éviter de se retrouver acculés là-bas. annonça Forest, reprenant sa marche sans se diriger cette fois vers la limite de leur prison. Il aurait bien le temps d’y revenir une fois débarrassé des chasseurs. Et puis, si les chasseurs devaient tuer quoi que ce soit, il préférait mettre un maximum de distance entre lui et leur proie, afin de ne pas partager la douleur de cette dernière.

© POUPI
Davina S. Fraser
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