Tu as l'idée parfaite d'un lien en tête mais à la flemme de créer un scénario? Le sujet de recherche de lien est pour toi !!! C'est dans ce sujet que tu trouveras ton bonheur!
Médée tambourinait contre la porte de l'appartement de Cade et l'appelant en criant. Elle ne savait pas si c'était une très bonne idée de s'en remettre à lui, mais c'était un peu la seule option qu'elle avait pu envisager. Depuis les découvertes qu'elle avait pu faire, elle avait un besoin insatiable de réponses. Elle avait entendu ces rumeurs, elle avait entendu ces petites phrases glissées par-ci par-là, elle avait entendu des noms, particulièrement un nom, et quelques pseudonymes, quelques noms. Elle voulait savoir. Elle ne voulait pas savoir qui était-ce. Elle savait qui c'était, elle avait vite compris, et c'était bon. Elle n'avait pas besoin que Cade lui confirme ce qu'elle avait entendu, elle n'avait pas besoin de cela venant de lui. Pour ce qui était de déceler du vrai ou du faux, elle s'en chargeait. Elle avait un pressentiment. Elle savait que c'était lui qui lui avait ôté la mort. Elle savait que c'était ce type, celui sur qui on susurrait qui l'avait empêchée de mourir, et qui l'avait enfermée là, dans ce monde qu'elle avait voulu quitter. Et elle avait besoin de finir le travail. Et de se venger. Surtout de se venger. Il lui avait enlevé la mort d'une façon tout à fait arbitraire, sur un coup de tête, il avait empêché son suicide. Cela parait peut être d'un bon sentiment, mais l'Enfer même est pavé de bonnes intentions, de bonne volonté. Et Médée pesait ses mots quand elle parlait d'Enfer. Elle pouvait peut dire que ce qu'elle vivait s'en rapprochait assez fidèlement, mais ce n'était pas pour cela qu'elle était venue voir Cade. Son Enfer ? Elle essayait de le gérer seule. Elle se tenait éloignée le plus loin possible de cette lime noire et gluante qui lui attrapait les chevilles pour l'engloutir. Cela était déjà arrivé, elle avait déjà coulé, et elle coulerait encore, elle le savait, mais elle profitait de cet instant de lucidité pour aller parler à Cade. C'était important, elle en était sûre. Elle devait tuer un Alpha. Oui. Rien que ça. Tuer seulement un Alpha. Et la boucle se refermerait, elle le savait. C'était un Alpha qui l'avait empêchée de mourir. Et pas n'importe lequel, le Grand Méchant Loup. Elle n'aimait pas trop l'appeler comme cela, et ce n'était qu'ironique lorsqu'elle utilisait ce terme. Elle trouvait ridicule qu'un homme se terre, ne se fasse jamais voir, alors que toute une horde de badauds lui faisait une réputation de tous les diables. Oui, elle avait entendu parler de Peter Hale. De son incroyable méchanceté, mais aussi de son incroyable talent en cachettes. C'était ridicule, et elle en était encore plus offusquée. Comment, un homme qui avait une réputation de tous les âges pouvait être aussi couard et ne jamais se montrer. Elle avait entendu dire qu'il préparait un grand retour. Oui, c'était vraiment le show-business. Sauf que son grand retour, il ne le verrait jamais. Et oui. Tout avait un prix. On ne pouvait pas jouer les héros pour dorer une médaille déjà bien trop brillante sans en payer le prix. Il y avait des prix positifs comme des prix négatifs. Pour Médée, selon les situation, ces prix pouvaient marcher complètement indépendamment, elle ne se voyait pas frapper un type qui l'aidait, et elle ne se voyait pas laisser en vie un homme qui lui empêchait de mourir alors qu'elle l'avait souhaité. Ou ils pouvait marcher ensemble, au même moment, ou pas. Et c'était ce qui allait se passer. Il avait profité de ses moments de gloire mais fallait pas pousser le bouchon trop loin non plus. Médée était un peu fêlée du bocal et c'était peut être justement pour cela qu'elle avait aucune patience. En parlant de patience, qu'est ce qu'il faisait lui derrière sa porte ? Il s'amusait à venir en marchant sur les mains ou quoi ? Médée aurait eu le temps de lire le dictionnaire. Deux fois. Non, elle n'était pas axée sur l'héroïc fantasy, ce qui était fort fâcheux, il aurait été possible de caser d'autres titres, enfin bon glissons. Elle frappa encore.
- Mais bordel Cade ouvre !
Ironie de la situation, elle allait chez un Alpha, pour savoir comment tuer un Alpha. Elle imaginait bien qu'il la savait un peu dérangée mais elle ne s'attendait certainement pas à recevoir une tasse de thé et de petits conseils gratinés. Elle ne pourrait pas faire son truc bizarre avec ses yeux, elle ne savait pas ce que c'était, mais elle avait déjà pensé très fort à quelque chose en fixant le regard et cette chose s'était plus ou moins passée. Mais là, elle ne pourrait pas, elle avait du mal à le faire sur commande, et depuis quelques temps d'ailleurs, elle ne pouvait plus. Donc bon, voilà, affaire classée, elle devrait faire preuve de persuasion, et d'une vraie. C'était bien sympa d'avoir des talents de société avec ses yeux, comme d'autres pourraient bouger leurs oreilles, mais là, ça n'allait pas l'aider. Quoique, cela aurait peut être plus utile que de bouger ses oreilles. Elle se voyait mal minauder "oh Cade, dis moi comment on tue les gens comme toi, regarde regarde regarde je sais bouger mes oreilles, si c'est pas fabuleux ça ? Ah..? Non ? Oh bon bah dommage merci quand même." Oui elle était fêlée. Non elle était pas conne. Fin de l'histoire. D'ailleurs en parlant de connerie. Il se foutait de sa poire lui l'autre ou quoi ? Il aimait soigner ses entrées et se faire attendre mais faire sa diva ça allait bien deux minutes quoi. Elle respira un bon coup et passa son index gauche et son pouce gauche sur ses sinus. Elle essayait de se calmer. En vain. Elle allait porter un grand coup sur la porte la main sur la gauche, à la même hauteur de son visage quand la porte s'ouvrit. Elle espérait qu'il n'allait pas la recevoir comme une fleur sinon ça allait chier.
lumos maxima
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Lun 20 Fév - 6:18
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ft. Cade Lewis / Médée H. Antonopoulos
Quelle semaine de merde. J’avais complètement la tête ailleurs, entre les visites de mes plans culs, ma rencontre avec Nila, mes retrouvailles avec Léa, je n’avais pas arrêté un seul instant. Et ce dôme était toujours omniprésent, m’empêchant de me transformer, de profiter de mes pleins pouvoirs. Sa présence devenait de plus en plus énervante, devoir vivre dans le noir, en faisant attention à ses arrières. Beaucoup trop de gens étaient au courant de mon existence ici, et beaucoup trop de mes pouvoirs d’Alpha. J’avais beau réfléchir dans tous les sens à comment me sortir de ce foutoir avec mes deux compagnes, je ne voyais aucune solution, c’était l’évidence même qu’elles allaient toutes deux me quitter. Elles ne peuvent pas me partager, je l’ai vu dans le regard de Nila et je le sais pour Léa. Mais qu’importe, je devais me reposer, quitte à devenir plus que l’ombre de moi-même et de l’homme que j’étais, ça n’allait pas m’empêcher de dormir un peu.
La nuit était plutôt calme en réalité, j’étais dans ma chambre, sur mon lit, les yeux clos, dans mes pensées, mes rêves. J’étais nu, complètement, la nudité n’était pas vraiment un souci chez les loup-garou, quand je vivais en meute, nous étions souvent dénudées pour prendre des bains dans le lac entre autres, c’était comme une deuxième nature chez moi, voilà pourquoi, le plus souvent possible, je me baladais nu dans mon appartement, il était bien isolé de toute façon. C’était mon sentiment propre de liberté, me balader nu, à la vue de tous les pervers des appartements d’en face. J’arborais toujours mon petit sourire en coin.
J’étais plongé dans mes rêves, je revoyais les différentes étapes de ma vie, au fil du temps, j’avais appris à contrôler mon subconscient pour le diriger lors de mes rêves, ça me permettait de me reposer réellement, mais c’est aussi à double tranchant, car mes plus somptueux rêves cachaient également mes plus sombres cauchemars, c’était très courant que je me réveille subitement après un lourd cauchemar. Cette nuit-là, j’étais réellement subjugué par Nila, je revoyais toute la scène, de la forêt à la grotte, je l’imaginais, ses courbes, sa silhouette, son charisme. J’étais effrayé à l’idée de la mêler à tout ça, comment réagira-t-elle quand elle connaîtra ma vraie nature ? Quand elle saura qu’elle n’est pas la seule femme dans ma vie ? Je devrais réellement songer à abandonner toute sorte de poursuite de relation avec elle. D’autant plus qu’elle était tout sauf banal, ce n’était pas une simple humaine comme les autres.
Je rêvais quand j’entendis, à la lueur de l’aube, un tambourinement contre ma porte d’entrée. Mon appartement est situé dans un immeuble plutôt tranquille, près de la zone commerciale de Beacon Hills, non loin de mon commerce. L’appartement est meublé, on peut y trouver un style moderne, des meubles dans les tons noirs et blanc, une baie vitrée qui offre une vue sur la rue en bas. L’appartement est au dernier étage du bâtiment offrant un accès facile au toit. L’isolement est également très bon grâce au double vitrage, permettant une nuisibilité sonore moindre. L’appartement a une cuisine américaine et un bar. On peut également y trouver une salle de jeu, comportant divers console & jeux vidéo, ainsi qu’une grande table de billard. L’appartement est composé de deux chambres, un bureau, une salle de bain par chambre et un grand salon.
Accompagné de ce tambourinement, c’était une voix féminine qui criait presque. « Cade ! ».
J’étais tiraillé entre l’envie de ne pas bouger et celle d’aller me déchaîner contre celle qui me dérangeais. N’ayant plus mes pouvoirs d’alpha, je n’entendais pas réellement qui était de l’autre côté de la porte, mais de toute évidence, c’était une femme qui me connaissait, j’étais encore dans ma torpeur, la flemme de bouger jusqu’à ma porte. Avec un peu de chance, la femme en question n’allait pas insister, j’aurais pu être absent, mais j’avais la nette impression qu’elle savait très bien que j’étais là. « Mais bordel Cade ouvre ! ». Décidément, c’était une femme têtue, limite chiante, mais je n’en connaissais pas qu’une. C’est ainsi que je décidais de me lever, malgré la tête de fatigué que j’arborais, marchant tranquillement jusqu’à la porte alors que la femme derrière continuait de crier à tout bout de champ. J’ouvris rapidement la porte, la regardant de haut en bas. Médée. Ce n’était pas vraiment le moment idéal pour une partie de jambe en l’air. En ouvrant, j’avais tout de même ce sourire en coin, avec l’arrière-pensée de nos ébats. Je m’appuyais contre le pas de la porte, bloquant l’entrée, tout était parfaitement amusant, surtout le fait que j’étais complètement nu. « Salut chérie. 6 heures du matin, sérieusement ? » Avais-je dit avec un ton amusé, un regard enjôleur et très content de ma bêtise.
Nu. Il était complètement nu. Médée fut étonné, mais pas fondamentalement choquée. Presque surprise. Ce n'était pas la première fois qu'elle le voyait en son plus simple appareil et elle en avait vu d'autres. Ce n'était pas ça qui allait la faire ciller. Ou pas maintenant, elle avait d'autres choses à faire. Elle ferma les yeux et haussa les sourcils d'agacement devant ce sourire satisfait. Il avait le don de l'agacer. Et de l'amuser. Mais là, surtout de l'agacer. Il fallait aussi dire que Médée peinait un peu à être claire sur ce qu'elle pouvait ressentir la plupart du temps. Elle comprenait les grandes lignes, mais il régnait un tel mélange en elle qu'il était souvent difficile pour elle de trier. Elle rouvrit les yeux en souriant. Elle l'avait réveillé ? Mais comment ça ? Elle regarda un horloge accrochée à un mur. Six heures en effet. Oui, en y repensant, cela avait été une mauvaise idée de tambouriner ainsi sur la porte de Cade. Plus tard aurait été mieux mais tant pis, de toute façon, elle était là. Au moins, à cette heure-ci, elle était certaine qu'il était là. Non, il aurait pu être n'importe où ailleurs. Avec n'importe qui d'ailleurs. C'était qu'il travaillait l'Alpha. Elle riait jaune. Elle savait très bien de quoi il retournait. Mais elle n'était pas là pour ça. Pour l'instant en tout les cas. Elle ne savait pas très bien où est ce que cette interruption à moitié nocturne allait mener, et de toute façon, elle n'était pas une flèche dans le domaine des prévisions. Elle savait que son état, sur lequel tout n'était pas vraiment clair, ne lui permettait pas de prévoir ses propres agissements. Qui savait, si pour l'instant tout paraissait plutôt clair, il n'était pas impossible que cela ne le soit plus quelques minutes plus tard. Donc si elle voulait pouvoir tenir des propos organisés et construits pour avoir ses réponses, il allait falloir qu'elle se dépêche. La glue était encore loin, les ténèbres de sa non mort ne se rapprochaient pas encore. Et d'ailleurs, en fouillant dans son esprit, elle n'en vit qu'une faible trace. Peut être que la perspective de pouvoir se venger, de pouvoir enfin tuer l'Alpha qui lu avait fait ça avait stimulé son esprit. Elle savait que cela ne serait que très temporaire, mais elle ne pouvait pas non plus tirer sur l'ambulance. Elle regarda Cade. Elle ne put s'empêcher de penser à un millier de phrases philosophiques et très constructives sur le fait qu'il soit adossé à l'embrasure de sa porte, sur son pallier, devant elle, sans aucune pression, à poil. Elle le passa en revue, de haut en bas puis de bas en haut, et hocha affirmativement, une moue satisfaite.
- Mmhmmh... T'es allé à la salle ?
Puis elle le contourna et rentra dans l'appartement sans prendre la peine de se faire inviter. Elle savait qu'ils allaient passer des plombes sur ce pallier. Et discuter avec un homme, à poil, à la vue de tous, c'était pas vraiment son délire du moment. Elle le dépassa de quelques pas et dit, sans prendre la peine de se retourner.
- Et pas la peine de t'habiller, c'était pas le facteur.
Elle se retourna pour lui faire face et se campa sur sa hanche droite, soulangeant ainsi sa jambe gauche. Elle croisa les bras sous sa poitrine et regarda Cade d'un air inquisiteur. Elle était au milieu d'un salon noir et blanc, donnant sur une grande baie vitrée qui permettait de voir Beacon Hills de bien haut. Elle n'avait jamais testé. Chez elle, les volets étaient toujours fermés. Il faisait toujours noir, et il n'y avait pas de meubles à part un vieux canapé et une table. Et peut être un lit. Elle ne savait pas, elle était rarement en phase consciente lorsqu'elle était chez elle. Mais si c'était encore le cas en rentrant, elle ferait peut être quelques chose. Elle y réfléchirait. Mais pour l'instant, ce n'était pas vraiment le moment. Elle avait d'autres chats à fouetter. Elle devait traîter avec autre chose que des meubles. Elle devait se venger, elle devait faire payer. Elle devait essayer de recoller les morceaux de son esprit qui avait volé en éclats. Elle ne savait pas comment apporter la question, tuer un Alpha. C'était aussi fou que déraisonnable. Elle allait y passer, à coup sûr. C'était certain. Et c'était peut être finalement le but. C'était du suicide, à proprement parler. Il l'avait empêchée de mourir, il allait la tuer en se défendant non ? C'était obligé. Elle ne voyait que cela comme solution. Elle fit trois pas et alla se camper dans un fauteuil, ses bras toujours croisés sous sa poitrine. Médée ne prit toujours pas la peine de poser la question. Elle avait à faire et elle ne préférait pas que les civilités prennent trop de place, permettant ainsi à la noirceur de regagner du terrain. Elle fit passer sa jambe droite au-dessus de la gauche. Elle portait des vêtements sombres et plutôt près du corps, des chaussures lui faisait gagner quelques centimètres. Elle n'était pas petite, mais pas assez grande à son goût. Comment demander à Cade comment tuer un Alpha ? C'était ridicule, c'était comme demander à un banquier de donner le code de la serrure. C'était idiot. Mais c'était la seule solution. Elle regarda Cade droit dans les yeux et sortit, de but en blanc.
- Je dois savoir comment tuer un Alpha.
Surprise !
lumos maxima
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Jeu 23 Fév - 9:30
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ft. Cade Lewis / Médée H. Antonopoulos
C’est vrai que j’aimais particulièrement les malaises. J’adorais en créer même. C’est surtout quand l’ambiguïté est à son maximum que l’humour est le plus drôle. Me mettre à nu comme ça n’était pas si surprenant, j’adorais ça et j’adorais en faire profiter les femmes de mon entourage. Mais pour le coup, ce matin-là, Médée n’était pas venu pour une partie de jambe en l’air, ni pour prendre son pied en m’observant ainsi. Elle était là pour autre chose, sur le palier de ma porte, bouillonnant d’impatience, je pouvais encore sentir son empressement et son envie de me jeter à la gueule un lot d’insulte ou de reproche pour ma petite farce. Mais elle n’en fera rien, du moins c’est ce dont j’étais sûr. Ce n’était visiblement pas le moment de rire ou de blaguer, malheureusement pour elle, c’était exactement l’humeur dans laquelle j’étais ce matin. Et elle aurait pu dire ce qu’elle souhaitait, elle m’adorait au fond d’elle, elle adorait nos moments de fun, quand je lui touchais ses formes, la caressant de toute part, c’était une évidence même, j’étais doué pour ça, et j’étais encore plus doué pour rendre les femmes folles de moi. Bon, j’étais aussi doué pour qu’elle me déteste avec mes blagues lourdes à longueur de temps, mais mine de rien, le sexe l’emporte toujours sur le degré de lourdeur d’un homme. J’avais l’impression qu’elle venait de se rendre compte de l’heure à laquelle nous discutions. Il était tôt, surtout pour un alpha à la retraite forcé le temps du dôme. J’avais vraiment besoin de sommeil et pour le coup, même si Médée était peut-être un de mes meilleurs coups, elle me dérangeait, ce qui, au fond de moi, me mettais dans une humeur de loup-garou pas bien nourris. Je connaissais un peu Médée, elle n’allait pas pouvoir rester de marbre devant mon corps nu et ma tête de fatigué, j’hésitais entre le fait qu’elle me saute dessus et qu’on discute après une bonne séance de jambe en l’air ou si elle allait simplement être gênée et me parler d’autre chose en feignant le fait que j’étais nu, totalement excitant et particulièrement attirant. Au vu de sa manière de me dévisager de bas en haut à ce moment précis, je penchais plutôt pour la première option. « Mmhmmh... T'es allé à la salle ? »
J’étais resté bête un petit moment, juste le temps suffisant pour elle de dépasser mon bras et de rentrer dans mon appartement comme si c’était chez elle. J’avais répondu d’un air tout aussi amusé : « Tu n’as pas idée » Tout en arborant un instant un sourire en coin en me retournant vers elle. Elle examinait rapidement mon appartement d’un coup d’œil, s’attardant quelques instants sur ma baie vitrée.
« Et pas la peine de t'habiller, ce n’était pas le facteur. »
Ce n’était pas vraiment prévu de toute façon, si Médée voulait me déranger à six heure du matin pour me parler de je ne sais quel problème, elle allait devoir à la vue probablement agréable de mon entrejambe au repos. Elle me dévisageait, me regardant d’un air inquisiteur comme si elle pouvait se permettre de jugeait ma manière de vivre. Surtout quand je repensais à ses cris lors de nos ébats, ce n’était pas la plus discrète de mes compagnes. Je lui avais répondu rapidement après sa phrase, d’un air un peu flegme, haussant les épaules. « Ce n’était pas prévu. »
Je n’avais pas vraiment envie de débattre sur le fait de : Dois-je m’habiller devant un plan cul ou pas ? Ce n’était pas vraiment le moment, bien que je ne fusse pas trop désagréable le matin comme certaines, je n’étais pas non plus apte tout de suite à débattre sur des dizaines de choses, surtout avec une fille comme Médée. Je me dirigeais vers ma cuisine américaine, me servant un jus d’orange. J’avais commencé à le boire quand… « Je dois savoir comment tuer un Alpha »
Je le recrachais aussitôt dans mon évier, un fou rire m’avait pris un court instant, je m’essuyais la bouche en relevant ma tête en direction d’une Médée plutôt anxieuse et vexée de ma réaction, ou peut-être surprise, je ne sais pas trop. Mais c’était bien la surprise qui m’avait fait recracher mon jus d’orange. Elle voulait tuer un alpha en sachant que j’en étais un moi-même ? Et puis quel alpha d’abord ? Nous n’étions pas énormément en ville. Si tenté qu’il y en eût d’autres comme moi. « Tuer un alpha ? Je suppose que tu n’es pas assez bête pour en avoir après moi... » Je marquais une pause, sachant très bien ce que j’allais lui répondre ensuite. « Mais c’est non Médée, je ne te dirais pas comment faire pour tuer quelqu’un comme moi pour des raisons… » Nouvelle pause, j’utilisais mes mains pour montrer mon corps musclé et attirant sexuellement. « Plutôt évidentes. »
Il recracha son jus d'orange. Oui, Médée s'attendait à une drôle de réaction, certes, mais quand même. Elle ne lui avait pas dit qu'elle voulait se teindre en blonde. Après mûre réflexion, se teindre en blonde aurait été moins radical que de tuer un Alpha. Mais quand même. Est ce qu'il avait ce genre de réaction parce qu'il était étonné ou parce qu'il était complètement concerné par cela ? Ou encore parce qu'il la croyait trop faible pour en tuer un ? Ou un peu des trois à la fois ? C'était peut être cela après tout. Oui Médée était quelqu'un de faible, de très faible. Autant de composition physique que de composition mentale, et ce n'était peut être pas une très bonne base pour commencer la chasse au loup. Mais quand même. Et puis, pourquoi est ce qu'elle en aurait après lui ? Il était un peu chiant, même carrément insupportable mais de là à lui en vouloir au point de le tuer, c'était peut être un peu fort. Elle était un peu cinglée mais quand même, elle n'avait pas encore été aussi extrême. Ou du moins si elle l'avait été elle ne s'en souvenait pas, et c'était sûrement mieux comme cela... Et puis non elle n'était pas bête, non elle n'était pas conne, elle avait simplement quelques moments d'absence. Elle allait s'énerver mais elle ne put s'empêcher de pouffer quand il se montra des mains pour exprimer ses raisons plus qu'évidentes. Il l'avait fait exprès. Il avait ostensiblement montré son corps qu'elle avait plus d'une fois parcouru. Il savait qu'elle allait réagir. Elle se mordit l'intérieur de la lèvre et sourit. Elle regarda de manière grossièrement évidente son corps qu'il montrait, s'engouffrant dans ses provocations. Un rictus s'afficha au coin droit de ses lèvres.
- Tu sais très bien que je ne l'utiliserai pas contre toi pour des raisons... Elle marqua une pause, utilisant ses mains pour montrer son corps musclé et attirant sexuellement. Plutôt évidentes.
Elle ne savait pas comment le lui faire dire comment tuer un Alpha. Si il avait décidé qu'il ne le dirait pas, il mettrait un bon bout de temps, si il y parvenait, à cracher le morceau. Médée aurait pu lui expliquer pourquoi elle avait besoin de cela, jouer les drames, lui montrer la noirceur de son esprit et dire que ô combien elle avait besoin de ces informations pour s'affranchir de cette douleur et de ces entraves qui lui empêchaient de voir le jour. Mais non. Ce n'était pas tellement son genre. Elle se savait dans un mélodrame quand elle était dans ses phases maniaques, elle se savait un peu à côté de la plaque, alors elle ne préférait pas en rajouter lorsqu'elle était plutôt normale. Ou le plus normal possible. Donc non, elle ne lui exposerait pas au nez ses motivations, elle ne le voulait pas paraître encore plus folle qu'elle ne l'était déjà. Elle se leva et fit quelques pas vers lui. Elle conserva une distance respectable entre eux pour garder le plus de formalité entre eux. Aussi formelle puisse être une conversation entre deux personnes dont une d'entre elles était à poil. Enfin bon glissons. Elle n'était pas là pour pinailler. Elle avait besoin de ses réponses. Elle avait besoin de savoir comment se débarrasser d'un Alpha. Est ce qu'elle allait lui dire qu'elle voulait tuer Peter Hale ? Certainement pas. Certainement pas non, il allait encore plus lui rire au nez, et le jus d'orange ne finirait pas dans l'évier mais sur son visage. Mais qu'est ce qui lui avait pris de venir et de lui demander cela. Était-elle complètement stupide ? Non, elle était seulement folle, nuance. Mais il fallait qu'elle se débarrasse de cela, de tout ce qui la rattachait à cette ville, à cette Terre. Il lui avait empêché d'en finir. Mais si il était mort, plus rien ni personne ne pourrait la retenir ici.
- Cade. Je ne pourrais pas l'utiliser contre toi. Et tu te doutes bien que je pourrais difficilement l'utiliser contre quelqu'un d'autre. Elle décroisa la bras. J'ai besoin que tu me mettes au moins sur la voie...
Elle hésitait réellement à lui dire pourquoi, à lui expliquer ce qui la motivait. Mais elle ne pouvait pas. Si elle ne voulait pas, elle ne pouvait pas non plus. Elle ne se voyait pas, premièrement, avouer qu'elle avait un sacré grain, et de toute façon, il allait demander des explications qu'elle ne serait pas en mesure de lui donner et il ne lâcherait pas l'affaire. Elle allait devoir répondre et cela allait faire des ravages. Au plus elle essayait de mettre des mots sur cette lime noire qui l'empêchait de vivre clairement, celle-ci devenait plus robuste que jamais et Médée sombrait. Elle ne savait même plus si elle était dans une phase maniaque critique ou tout simplement si elle n'était pas tombée inconsciente. Elle pourrait peut être tout simplement dire qu'elle avait besoin de se venger. Mais elle allait devoir dire de qui. Et pourquoi. Est ce que cela se faisait de dire "oui, j'ai voulu me suicider après avoir tué mes enfants mais Peter Hale m'en a empêchée...c'est ballot, mais si il est mort, je pourrais alors me tuer seule, et en paix" Non. Elle ne pouvait clairement pas dire ça. Pas encore.
lumos maxima
Invité
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Dim 2 Avr - 7:10
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ft. Cade Lewis / Médée H. Antonopoulos
Bien sûr qu’elle n’utiliserait pas mes conseils contre moi, c’était évident, j’étais bien trop dangereux et utile à ses yeux. Médée était une femme pleine de ressource et très intelligente, mais ce n’était pas si simple, bien qu’elle eût de la ressource, je n’étais pas du genre à donner ce genre d’information en échange de rien, même pour une femme que j’appréciais. Entre nous ce n’était que du sexe, nous étions peut-être seulement amis en dehors de ça, mais ce n’était pas qu’un simple conseil qu’elle me demandait, elle me demandait carrément des informations pour tuer un alpha. Déjà, j’aurais aimé savoir pourquoi, et surtout, lequel ? Car je parcourais la ville depuis quelques années dans l’ombre maintenant, et je n’avais pas vu beaucoup d’alpha, je n’avais d’ailleurs pas vraiment senti énormément de loup-garou. Peut-être la meute de ce jeune lycéen, Scott, mais c’était une meute quasiment inoffensive, défendant les opprimés de cette ville. Alors si ce n’était pas Scott, qui cela pouvait être ? En tout cas, je n’allais pas cracher l’information aussi facilement parce qu’elle m’avait fait un petit compliment. C’était hors de question, je savais très bien que mon corps l’attirait, surtout maintenant, car depuis une année je m’en occupe et je le soigne, aussi bien sportivement qu’au niveau de ma peau. Je voulais l’utiliser, déjà pour mon plaisir, mais surtout pour manipuler les femmes un peu naïves qui courrait dans cette ville et les faire entrer dans ma meute. Bien que pour le moment, la chose ne soit clairement pas facile, avec ce foutu dôme qui bloquait mes pouvoirs. « Tu es intelligente Médée, tu sais très bien que même si tu n’as pas de mauvaises intentions contre moi aujourd’hui, cela peut toujours changer. »
Et c’était très pertinent, je prévoyais de faire des choses dans cette ville qui pourrait changer nos relations à tout jamais, je n’étais pas du côté des gentils et Médée était douce et aimante, je ne pouvais pas me permettre de lui donner des informations. Alors évidemment, il y avait plusieurs moyens pour vaincre un alpha, et une méthode pour avoir des informations à son sujet, mais ce n’était pas le moment d’en débattre, c’était un non pour le moment, et si elle voulait me faire changer d’avis, ça n’allait pas être aussi facile qu’avec un « s’il te plait ». Évidemment, Médée n’allait pas se laissait faire aussi facilement, j’aurais très bien pu la chasser de chez moi dès maintenant, mais j’étais curieux de savoir ce qu’elle voulait, mais j’avais des choses à faire assez importante, une personne à voir en forêt, le choix était difficile mais je ne voulais pas offusquer une amie, mine de rien, Médée avait sa place à mes côtés, et peut être qu’un jour, je ferais d’elle une louve.
« Je ne doute pas de ta sincérité à mon égard Médée, je pourrais le deviner si tu mentais… » Je soupirais entre les deux, j’étais tellement dans mes pensées que j’en oubliais même ma nudité, c’était quelque chose de normal chez moi après tout. Je m’approchais d’elle, inclinant ma tête doucement sur le coté, c’était une belle femme cette Médée, j’adorais la regarder dormir à mes côtés certaines nuits, j’haussais les yeux en regardant le plafond. « Bien… Tu sais à quoi tu t’exposes de toute manière. » J’haussais les épaules, en m’affalant sur le canapé non loin d’elle, remettant mes bourses en place. « Pour atteindre un alpha, il te faut un autre alpha, avec des pouvoirs actifs. » Disais-je, ironiquement. « Et pour le moment, avec ce foutu dôme, je ne suis pas très actif à mon grand désarrois. »
Et il ne savait pas à quel point elle l'était. Folle ne rimait pas avec stupide, et Médée en était terriblement consciente. Cade lui, un peu moins. Bien qu'il lui accordait le fait qu'elle était intelligente, sympa d'ailleurs, il la prenait peut être un peu trop pour une personne fragile et en proie à de mignons sentiments. C'était peut être vrai dans la mesure où il ne l'avait seulement vue dans ses moments les plus clairs, où son état se rapportait le plus à celui d'avant son accident. Mais Médée était à présent plus du genre à être passive, en colère, très en colère ou triste. Présentement, Médée était très agacée quoiqu'un peu amusée par la désinvolture de Cade. Elle se doutait bien qu'il n'était pas toujours comme cela et que sa demande, il la traitait avec beaucoup plus de sérieux qu'il ne voulait en faire paraître. Derrière tout cela, il n'était pas simplement question d'un pseudo-ridicule-chantage sexuel, cela allait beaucoup plus loin et Médée en venait à se demander comment pouvait-il plaisanter devant une demander de cette envergure. Elle lui demandait comment tuer une personne comme lui. Bien qu'il sache très pertinemment qu'elle ne pourrait jamais retourner contre lui ce qu'il pourrait lui dire, il prenait de très gros risques à lui répondre. Et d'ailleurs, il ne pouvait pas être sûr qu'elle ne retourne pas ses paroles contre lui. Elle était physiquement bien plus faible que lui, même si en cette période, le dôme neutralisait les pouvoirs de Cade, elle ne faisait physiquement pas le poids contre lui. Elle n'avait pas l'entraînement physique qu'il avait et la folie la rendait chétive et débile, faible. Et son raisonnement était tout à fait juste, présentement, elle n'avait aucune mauvaises intensions, c'était plutôt le contraire même, mais plus tard ? Médée n'était pas en mesure de voir l'avenir mais elle ne pouvait pas imaginer pouvoir virer de bord. Pourquoi pourrait elle changer d'impression, du jour au lendemain devant Cade. Au pire des cas, elle lui en voudrait. Elle n'était pas du genre à éprouver des sentiments de haine pouvant mener à l'envie de tuer. A part pour Peter. Et encore là, c'était très ambigu. Pour Médée, la mort était salutaire, c'était ce qu'elle souhaitait, elle savait qu'elle ne trouverait le repos qu'en passant dans l'au-delà, qu'elle ne serait jamais heureuse sinon. Comment pouvoir faire payer à quelqu'un en lui offrant le salut ? C'était juste complètement stupide, insensé. Et elle n'était pas prétentieuse, mais pensait sincèrement avoir un peu plus de sens que les carottes puissent n'en avoir jamais eu. Peut être que Cade prévoyait des choses de son côté, et elle le connaissait assez pour pouvoir dire que cette supposition n'était pas stupide, Cade était un homme d'action, elle le savait. Et il était alors légitime de sa part de prévoir ses arrières. Mais tout de même ! C'en était presque égoïste. Non. Médée chassa cette idée de sa tête. Jamais elle ne dirait comment la tuer, même si cela ne lui était pas destiné. Et il savait qu'elle ne mentait pas, mais il refusait. C'était normal. Elle voulut protester mais il concéda finalement à sa demande. Tiens ? Il avait forcément une idée derrière la tête. Elle allait répondre quand elle fut une fois de plus coupée par Cade, qui s'affala sur le canapé, les jambes à moitié ouvertes, son attirail complètement en évidence, qu'il replaçait d'ailleurs de manière tout à fait éhontée. Non mais elle vous jurait. Médée leva les yeux au ciel, un rictus se dessinant au niveau de ses lèvres. Qu'est ce qu'il ne fallait pas faire pour avoir quelques réponses ? Et puis, elle faisait la fille agacée par ce genre de comportement, mais elle n'était pas la dernière à se porter volontaire quand ce genre de jeu se finissait dans la pièce d'à côté, ou pas forcément d'ailleurs. Médée recentra ses pensées sur le sujet de sa venue. Il n'était pas, encore, le temps de penser à ce genre de choses et c'était l'égarement qui la poussait inlassablement vers les zones plus sombres. Il fallait qu'elle garde son esprit concentré. "Pour atteindre un alpha, il te faut un autre alpha." Déception. "avec des pouvoirs actifs." Déception le retour. Comment aborder tout cela. Elle avait déjà eu du mal à extirper l'information de l'esprit de Cade, quoique cela aurait pu se montrer bien plus difficile, elle commençait à connaître un peu l'animal, alors son aide ? Sans déconner, jamais elle ne l'obtiendrait. Salut, j'aimerais maintenant que tu m'aides à tuer Peter. T'as pas d'pouvoirs ? T'inquiète frère, les miens, que je ne contrôle et ne connais absolument pas son encore actifs ! Yes ! Et lui d'ailleurs, sans pouvoirs ? Son aide serait comme des laitues lancées sur un requin. En gros, elle ne serivait à rien. Ok il était plus fort qu'elle physiquement, mais un bon accès de colère, un "eye-contact" et bim, affaire pliée. Mais non, bien sûr que non. Elle se retourna vivement vers lui, et lui envoya un regard mi-étonné, mi-inquisiteur. Médée ne plaisantait plus trop.
- Cade. Je te fais confiance, alors dis moi que c'est une plaisanterie... Tu es le seul Alpha que je connaisse et je me demande pourquoi, mais je doute un peu de ta capacité à m'aider sur ce coup là.
Elle le suppliait presque. Ok, c'était sûrement très égoïste de sa part mais tout de même. Elle ne voulait pas lui expliquer les raisons de sa demande mais elle allait quand même pousser un peu plus le sujet. Elle se leva et lui fit face. Elle ôta son pull et le regarda. Elle dit, du ton le plus sympathique que sa condition mentale lui permettait.
- Ok, il n'y a que cela comme solution, y a pas des trucs plus sympas...désolée, abus de langage...des trucs moins contraignants, comme, je sais pas, un pieu dans le cœur comme les vampires, à la différence que vous, vous existez, ou chais pas moi, de l'ail, le soleil, de l'argent ?
Elle croisa les bras sous son décolleté. Elle était très agacée de la réponse de Cade, et elle ne savait pas pourquoi, mais le soupçonnait de trouver la situation plutôt amusante. Il allait voir si c'était amusant tiens.