Envy a grandi sans père, celui ci ayant décidé de l'oublier lorsqu'elle s'est révélée Styra • Envy est la demi-sœur d'Elijah, et elle lui en veut : il lui a "volé" son père • Envy a subi un entraînement de chasseur en cachant sa nature, elle maîtrise la boxe et le taekwondo • Envy est tarée (complètement) • Envy a déjà poussé des jeunes au suicide (c'était pour rigoler >.> mais apparemment en sautant du haut d'un immeuble on meurt...) • Envy est prof de sport, ne soyez jamais son élève • Envy est athlète, elle fait de l'athlétisme depuis ses huit ans • Envy a décidé que personne ne lui était égal et aime se jouer des autres et jouer avec les autres • Envy cache sa véritable nature, et sa vraie personnalité • Envy fait tout pour paraître toute mignonne • Envy s'aime énormément (faut dire qu'elle est parfaite /out) • Envy sait faire des saltos et le grand écart (jaloux ?) • Envy avait un chat, avant... il s'appelait Miaouss (Envy aimait les Pokemon petite) • Envy aime prendre un petit déjeuner équilibré avec du Tropicana (Voila pour la pub) • Envy a deja vecu le cauchemar que l'on fait en se voyant nue devant un auditoire... sa pire expérience de lycée (elle était vraiment nue
et tellement bonne et on l'a filmée...) • Envy fait envie (ça c'est pour le jeu de mot merdique avec son prénom) • Envy aime le chocolat, mais juste le blanc • Envy aime regarder des pornos lesbiens (faut bien se documenter non ?) • Envy est surtout attirée par les femmes mais a déjà retiré les attributs d'un homme après lui avoir sauvagement fait l'amour • Envy adore coudre sur un corps humain • (j'ai dit qu'Envy était tarée ?) • J'ai peur d'Envy (en toute franchise
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Au matin de ta vie sur la planète, éblouie par le dieu soleil - oui, bon, t'es née la nuit j'y peux rien moi...
C'était dans une petite maisonnée au bord d'Atlanta que la famille s'était réunie, tout ça juste pour un nouveau né, juste pour fêter la naissance d'une nouvelle à la noble maison des Wirorn - même si le père de la petiote était du nom de Donovan -. Il y avait la mère, une jolie maman au cheveux bruns et longs, au visage pulpeux orné de quelques taches de rousseur, à la douceur plus pure que toutes les autres mamans - disons que je dis cela du pont de vue d'Envy, parce que les autres mamans sont surement très douce aussi (qu'est ce que j'en sais ?) -, qui tenait l'enfant d'à peine quelques semaines dans le creux de ses bras. La belle - oui c'est une fille. Si vous avez bien suivi, c'est Envy, et si vous êtes attentifs, Envy est du sexe fort (féminin) - mordillait entre ses lèvres et gencives - elle avait pas encore de dents - le collier qui pendait autour du cou de Gabriella - le nom de la mère -. Autour de celle ci se tenait le père, un papa robuste, un papa chasseur, un paternel fort et viril - avec sa boucle d'oreille en forme de singe rose -. Il y avait aussi la sorcière tantine du bébé et ses trois fils plus avides les uns que les autres d'apercevoir les yeux rieurs d'Envy.
Et toute la soirée, ce ne fut que « Oh, qu'elle est mignonne. Oh ce petit bout de chou ! Je la croquerais bien moi... », ce même après que les mineurs soient allés au lit...À l'infini tu t'éveilles aux merveilles de la terre qui t'attendent et t'appellent - pas à quatre heures du mat, j'espère.
La nuit venue ne fut pas aussi belle que la soirée l'aurait prédit, les pleurs de la fillette réveillèrent tout le monde, et ils s'intensifièrent lorsque la tante vint déposer sa tétine à Envy. C'était d'ores et déjà une enfant turbulente, et même les calins de sa mère fatiguée et de son père endormi ne purent la calmer durant cette première nuit. Nuit de drame pour le sommeil, le pauvre assassiné à quelques heures seulement de la renaissance.
Et les jours, et les semaines, et les mois qui suivirent ne firent rien pour que la situation change, Envy Donovan Wirorn continuait de mal dormir, continuait de pleurer, de crier, durant chaque nuit. La nuit faisait peur à l'enfant.
Et il ne fallut attendre que quelques années pour qu'enfin le sommeil de la petite se taise toutes les nuits.Tu auras tant de choses à voir, pour franchir la frontière du savoir - Bon d'accord. Tu as surtout vu que ton père était un obsessionnel et un cretin, ne parlant que d'une seule chose : sa vie de chasseur... Mais c'est déjà ça
Dès lors qu'Envy fut en âge de comprendre, elle n'entendit presque plus que le mot "chasseur" dans la bouche de l'homme qui l'avait créée. Chasseur. Chasseur. Chasseur, comme un monstre qui tue des bêtes... mais les bêtes étaient elles-mêmes les monstres des histoires les plus effrayantes. Chasseur, comme celui qui traque la créature qu'il veut dévorer, mais personne n'allait dévorer une abomination. Chasseur, comme cette personne qui possède un fusil et un instinct de tueur... Mais le père possédait bien plus qu'un fusil.
Et petite, la jeune pousse tentait de reproduire son père, cherchant à mettre la main sur des armes trop dangereuse.
Son rêve aurait pu être très simple. Il l'était. Elle voulait être comme Donovan.
Elle ne put jamais.Recueillir l'héritage qui vient du fond des âges... - Pour toi, l'héritage c'est ton pouvoir, ta race. Ta nature "abominable" de Styra... Et ton père est parti.
C'était à son quatrième anniversaire. Elle avait fait la folle - haha, quelle blague sachant ce qu'elle est devenue - trop près du balcon et sa mère avait réagi trop rapidement. Elle l'avait contrôlée. Et l'excitation d'Envy se transforma en massacre émotionnel : elle avait ainsi fait se dévoiler la nature de la maison Wirorn, et Donovan écoeuré et encore amoureux n'eut d'autre choix que de partir. Il partit. Il partit pour ne pas avoir à tuer sa famille. Il partit pour ne pas avoir à égorger sa femme. Il partit pour ne pas avoir à planter un couteau dans le coeur de sa fille - il avait trop peur que cette dernière soit une Styra aussi (bon il n'avait pas tort mais...) -. Il partit en les laissant seules.
Il partit.
Et Envy le détesta.
Il partit, et Donovan ne put que les maudire. Il partit... et ne revint jamais.Dans l'harmonie d'une chaîne d'amour de haine.
C'est l'histoire de la vie. Le cycle éternel. D'un enfant béni maudit
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«
Attaquons l'exercice ! »
(Pour défaire les Huns ?)
Cela faisait maintenant seize ans. Seize ans depuis que ton père était parti. Seize ans depuis que tu ne l'avais plus jamais revu - sauf pour l'espionner -. Tu avais pleuré durant des semaines, et il n'était pas revenu pour toi. Tu avais pleuré durant des mois, et ta mère n'avait rien fait pour soulager ta douleur. Tu avais pleuré durant des années, et ta haine l'avait retrouvé. Ce sale fils de... quelqu'un ! Il t'avait abandonnée, il avait abandonné ta mère, il avait laissé derriere lui la maison Wirorn dès qu'il avait compris que c'était une famille de Styra, pour aller retrouver ton frère aîné - dont tu ne connaissais même pas l'existence avant de le stalker - et pour l'éduquer. Elijah James Donovan. Par fureur, par rage, par souffrance, tu avais abandonné le nom de Donovan pour ne conserver que celui de ta mère, et tu t'étais entraînée.
«
Vous êtes plus fragiles que des fillettes ! »
Tu étais désormais une chasseresse - enfin... pas vraiment, tu en avais juste les compétences -, une athlète - on se calme, tu n'avais jamais gagné une seule compétition ! -, et une professeure de sport enseignant à des enfants attardes du ciboulot qui voulaient sans arrêt mater tes fesses - à mi temps -. Ces mêmes gosses qui ne savaient pas comment lancer un javelot - mais pourquoi on a besoin d'un prof pour apprendre ça ? - assez loin pour sortir de la catégorie "fillette sans aucune force". Ces gosses se pensaient tout permis, mais regarder tes fesses ? C'était mort du castor avec leur tronche de cake à peine plus pubère que leur entre cuisse, et leur regard vitreux de pervers abandonné au lit par leur maman.
«
Vous n'êtes qu'une bande de femmelettes ! »
Tu avais détesté le lycée. Et pourtant tu étais rapidement revenu enseigner, mais surtout pour pouvoir garder un œil sur ton frère au corps trop séduisant pour une intelligence au dessus de la norme - ce connard... il pouvait pas être soit con soit moche ? -. Au lycée, tu n'avais jamais eu de mal à obtenir des amis, mais tu étais tellement calculatrice que ce n'était même plus un plaisir de voir leur petite tête chaque matin. Surtout que ces empotés avaient cru bon de poster la vidéo de toi nue - oui, bon... était ce ta faute si tu avais oublié de t'habiller le matin même ? - sur le net. Bref. Le lycée t'avais pas accroché, t'avais même détesté. Mais t'étais bonne - tellement ! - en sports - Ah >.> - et t'avais besoin d'une vengeance.
«
Vous ne serez jamais vaillants et forts comme des hommes. Rentrez chez vous. »
Et lorsque tu étais devenir prof de sport, t'avais eu la joie - le dégoût ? - de retomber sur ton père - ce salopard -. Le pauvre gisait maintenant dans un caniveau, une paire
de couilles d'attributs masculins en bouche - les siens -, la gorge tranchée et le ventre transpercé.
Ce petit meurtre était passé inaperçu durant quelques jours, et au moment de la découverte du corps tu avais tant d'alibis que tu n'avais même pas été suspectée. L'affaire s'était tassée - et puis personne ne savait que c'était ton père -. La vie avait repris. Et tu n'en étais pas à ton premier homicide - Voila ce qu'il en coûte d'abandonner son enfant à une mère qui ose tomber malade dix ans après -. Tu avais déjà - au lycée - réussi l'exploit de pousser trois jeunes au suicide. Tu leur avais promis une nuit de sexe prometteuse avant, ils t'avaient suivis comme des petits chiens - mais les chiens sont plus intelligents -. Tu leur avais dit que ce serait d'enfer - ouais, l'expression existait encore - s'ils sautaient ensemble et nus. Et Voila.
En plus tu avais découvert qu'en sautant du toit d'un immeuble ou mourrait en laissant une grosse tache dégueulasse. Et quelques temps après, tu avais émasculé ton premier amant - depuis tu préférais les femmes -.
En te retournant, tu vis passer Elijah dans les couloirs, et tu brisas ton sifflet, de rage.
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Mortelle.
Telle la nuit qui s'abat sur le jour lumineux. Tel l'éclat de noirceur que l'on voit entre tes pupilles. Telle la splendeur de l'ébène.
Mortelle.
As tu un caractère ? Es tu rongée par la culpabilité ? Es tu accablée de remords ? Es tu humaine ? Non.
Mortelle.
Tu sembles n'avoir plus aucun sentiment sous cette carapace que tu t'es érigée. Tu sembles agir en automatisme lorsque tu prends le bonheur de quelqu'un. Tu sembles n'être plus rien qu'une arme... une bombe prête à exploser...
Mortelle.
Tu aimais. Autrefois. Tu adorais. Autrefois. Tu souriais. Autrefois. Tu riais. Autrefois. Tu pleurais. Autrefois. Tu haissais... Tu hais toujours autant. Mais maintenant tu es folle. Il paraît.
Mortelle.
Tel le tranchant d'une lame qui s'abat sur la gorge d'un malheureux porc, tu
lui cherches du mal, au connard qui se croit le nombril du monde - naaaaaan je ne parle pas du tout de ton frère super bandant. Pas du tout. Bon un peu quand même...
Mortelle.
Tu n'as plus aucun sentiment, mais on s'en fout, t'as de belles fesses... Tu n'as plus aucun coeur, mais personne ne le sait. La colère te gangrène. Ta nature te détruit. Tu es belle, mais pourrie. Tu es belle mais tu es une véritable cannibale - bon on se calme, tu n'as mangé les yeux de quelqu'un qu'une seule fois, et c'était ceux de ton père... ça compte pas -. Tu es belle mais...
Mortelle. Et folle aussi. Ah je l'ai déjà dit ?
Tu veux la souffrance. Tu veux la mort. Ce petit bout de paradis deviendra ton enfer personnel.
Mortelle.
C'est depuis que ton père t'a abandonnée que tu es devenue aussi salope.
Mortelle.
C'est parce que l'autre
beau gosse t'a volé ton papa que tu es devenue...
Folle. Oups pardon. Je voulais dire...
Mortelle.
Tu souffres. Tu ne sais plus aimer, tu ne sais plus vivre, tu n'as qu'un but, qu'un sens à ta misérable existence. Un sens qu'
il a façonné - bon après t'es aussi une belle petasse -.
Mortelle.
S'il y a un prix pour manque de jugement, je crois que tu as le ticket gagnant.
Nul homme ne vaut de souffrir autant.
Et pourtant... tu es...
Mortelle.
Tu es un monstre aux allures de succube, impartiale, terrible, meurtrière. Tu es...
Méchante ! - ça le fait pas... Je recommence : - Tu es...
Mortelle.
Tu fais peur.
Et en plus tu joues tellement bien la comédie qu'on te pense normale et sympa, belle, intelligente. Ton seul défaut - parce que "prétentieuse" est un compliment - est officiellement que "tu as gâché ta vie" en devenant prof de sport.