Thieves in the night ▼ Zara & Wolfgang



 
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Thieves in the night ▼ Zara & Wolfgang
Invité
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Dim 4 Déc - 15:01
Thieves in the night
Wolfgang & Zara
There's only two ways that these things can go : good or bad and I got the final judgement. If you wanna start a fight you better throw the first punch, make it a good one. And if ya wanna make it through the night, you better say my name like the good, the bad, and the dirty.

Tout était calme cette nuit-là. Il n'y avait personne dehors, pas même un chat, et un silence de plomb régnait sur la ville depuis que l'obscurité avait pris le dessus sur la lumière du jour. Un vent frais soulevait les feuilles des arbres, créant un bruissement qui était le seul bruit distinct que l'on pouvait entendre. Toutes les nuits semblaient être les mêmes, à Beacon Hills, surtout pour les ignorants. Ceux qui savaient ce qu'il se tramait ici vous diront que les nuits sont agitées et peu tranquilles, le silence inconnu et sans cesse troublé par les hurlements au loin et les sons presque bestiaux des créatures.
Wolfgang ne faisait partie d'aucun des deux camps. Le monde surnaturel ne lui était pas inconnu, loin de là – en fait il en faisait même partie, d'une manière ou d'une autre. Lui préférait se ranger du côté des «faux ignorants», ou plutôt des indifférents. Parce qu'il appréciait particulièrement le silence nocturne, et qu'il trouvait ça dommage de devoir le briser sous prétexte qu'un loup-garou faisait sa loi quelque part dans la forêt. Quoique, pour le moment, qu'importe le camp dans lequel on se trouvait, la ville semblait bien plus tranquille que d'habitude. Ce qui n'était peut-être pas plus mal.

Wolfgang tourna la tête, levant le nez vers le ciel obscur et étoilé – pour une fois que les nuages ne gâchaient pas le spectacle. Puis il jeta un bref regard circulaire, observant un côté de la rue, puis l'autre, vérifiant qu'il n'y avait toujours personne dans les alentours. Ce serait idiot de se faire attraper maintenant. Il avait bien vérifié qu'aucune caméra n'enregistre ce qu'ils étaient en train de faire, encore une fois ce serait con de prendre toutes ses précautions pour au final se faire balancer par une vieille caméra de surveillance. Il avait d'ailleurs trouvé ça étrange ; de ce côté de la ville, aux abords de la forêt, les habitants avaient généralement l'esprit peu tranquille et étaient encore plus méfiants qu'ailleurs. Peut-être parce que la forêt était connue pour être remplie d'animaux sauvages, ou simplement parce que les maisons sentaient le fric à plein nez et qu'elles attiraient les cambrioleurs du coin. Allez savoir.
Pourtant, Wolfgang et Zara en faisaient partie. Il était certain que ce quartier résidentiel, habité en partie que par des gens aisés, ne pouvait qu'attirer leur attention. Ce n'était pas la première fois, qu'ils s'attaquaient à une de ces maisons. Raison pour laquelle il était surpris de voir qu'aucun dispositif n'était placé, pas même sur les maisons voisines. Ceci dit, il n'allait pas s'en plaindre, au moins ça leur facilitait la tâche.

Après avoir vérifié d'un prompt coup d'œil la rue, Wolfgang reposa son regard sur la longue chevelure brune attachée en queue de cheval qui appartenait à sa coéquipière de longue date. La jeune femme était accroupie juste devant la porte, concentrée sur la serrure qu'elle était en train de crocheter. Ils avaient beau être passé maître dans l'art de cambrioler, et contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, les bonnes vieilles méthodes ne disparaissaient pas toujours aussi vite.
De longues minutes passèrent, sans que rien ne se passe – la seule chose qu'il entendait, c'étaient les cliquetis métalliques de la tige en fer dans la serrure, rien de plus, rien de moins. Mais il ne s'inquiétait pas le moins du monde, si Zara prenait du temps, lui en prenait davantage. Il semblerait qu'elle ait un don particulier pour le crochetage de serrure, don qu'il n'avait pas spécialement bien qu'il savait le faire, même si il pouvait être aussi patient et minitieux qu'elle. Peut-être parce qu'il préférait forcer l'ouverture des coffres-forts plutôt que des portes.
Le blond sortit la tête de sous le porche, les bras croisés, examinant une nouvelle fois les alentours d'un bref regard. Il remonta distraitement sa manche, baissant le regard pour vérifier l'heure. Minuit et demi. Les habitants de la maison étaient partis en week-end, à une centaine de kilomètres d'ici – ne demandez pas comment Wolfgang le savait, il le savait, c'est tout. Ils avaient largement le temps, mais il était préférable d'être prudent. Surtout qu'il n'était pas toujours à son aise par ici ; les voisins pouvaient être plus curieux qu'ils ne le devraient.

Le petit «clic» derrière lui l'arracha à son observation des lieux – et à ses pensées aussi, éventuellement – et il se retourna vivement, faisant désormais face à la porte entr'ouverte. Il baissa les yeux vers Zara qui était encore accroupie, puis lui adressa un sourire de coin, comme satisfait. Chose faite, il fit un pas en avant, poussant légèrement la porte pour passer la tête à l'intérieur. Seulement, un son venant de la rue l'arrêta net et il eut juste le temps de lancer un regard derrière son épaule pour apercevoir deux phares sur la route, et entendre le bruit d'un moteur. Alors que la jeune femme voulait se relever, il posa rapidement une main sur son épaule, tous ses sens en alerte.
Attends, souffla t-il.
Il s'accroupit à son tour, camouflé dans l'obscurité de l'endroit. La voiture passa à vive allure, mais ne s'arrêta pas et finit par disparaître au loin. Dès qu'elle fut hors de son champ de vision, il se redressa et entra enfin dans le demeure vide et plongée dans le silence. Seulement à peine eut-il fait un pas que des petits «bip» se firent entendre, signe qu'il y avait une alarme. Généralement, il y avait un laps de temps de trente secondes pour taper le code avant qu'elle ne finisse par se mettre en marche. D'un bref coup d'oeil, Wolfgang trouva le boîtier, non loin de la porte. Il retira la partie en plastique, sortit une petite pince et coupa l'un des nombreux fils. Et aussitôt le silence retomba. Il tourna la tête vers Zara et souffla longuement par le nez.
Faut qu'on trouve ce foutu coffre et qu'on dégage de là rapidement, lui chuchota t-il alors.
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Mer 4 Jan - 15:38

Thieves in the night
ft. Wolfgang

Elle ne mit pas longtemps avant d'accepter la proposition faite par son vieil ami, le plan était parfait – comme toujours d'ailleurs, c'est quand même de Wolfgang qu'on parle – passer sa vie à faire ce métier, – oui, on peut parler de métier maintenant, – rapporte de nombreux avantages comme celui-ci. Elle trouvait cela plutôt simple, il leur suffirait d'arriver à la maison une fois la nuit tombée, située au bord de la forêt personne ne les remarquerais, à l'abri de toute caméra, ils ne risqueraient rien, et sous cette nuit glaciale et monotone personne ne s'aventurerait dehors. Et ensuite il suffirait de faire de leur mieux pour ne pas trop traîner et le tour était joué. 
Elle mit quelques minutes pour déverrouiller la porte d'entrée, chose assez simple pour elle en soit puisqu'elle son ancienne formation lui avait exiger d'en faire des centaines. Son ami se tenait non loin d'elle et semblait s'assurer que tout était calme, il veillait à ce qu'elle ne prenne pas trop de temps ni que quelqu'un les surprend. Elle tourna la tête quelques secondes et aperçu son visage, son air confiant la rassura et elle se remit au travail. Ce n'était pas la première fois qu'ils faisaient cela ensemble, et tout c'était toujours bien passé mais elle ressentait toujours un peu d'appréhension à ce qu'il pouvait bien arriver. Ils n'étaient jamais à l'abri d'une alarme silencieuse ou une caméra bien caché, bien que ce n'était pas la première fois qu'ils venaient dans le coin, et personne ne les avaient empêcher de faire leur boulot.

Quand elle déverrouilla enfin la porte, Wolfgang se retourna sur elle avant de lui adresser un sourire de satisfaction, il l'a rejoint près de la porte mais furent aussitôt alarmé par une sirène, il lui l'avait alors obligé à rester accroupi en lui posant la main sur l'épaule, avant de faire de même auprès d'elle afin de ne pas se faire avoir. La voiture passa sans même remarquer qu'ils étaient là, accroupis près de l'entrée. A peine était-elle au bout de la rue, la lumière des sirènes encore légèrement voyante, qu'ils étaient déjà rentrés dans la propriété, Zara ferma la porte derrière elle pendant que son coéquipier s'occupa de désarmer l'alarme pour éviter qu'elle ne se mettre à crier en attirant non seulement l'attention des voisins mais aussi celle des propriétaires et des forces de l'ordre par la même occasion. Une fois la maison noyée dans un calme absolu, Wolfgang détacha son regard de l'appareil et le posa sur Zara, un léger sourire se dessina sur son visage, un sourcil surélever, son air semblait lui dire « c'est parti ». Il prit ensuite les escaliers afin de se rendre à l'étage et de chercher de son côté. Zara continua son chemin, elle traversa la pièce principale sans même y prêtait attention, c'était bien trop fréquenté pour y cacher sa fortune. Elle se rendit dans une des chambres, elle regarda l'ensemble bien vite avant de se mettre au travail. Elle commença par regarder sous le lit, puis la penderie, les différents placards même derrière les tableaux, de par son expérience elle savait bien où les coffres étaient habituellement cachés. Rien. Elle continua dans les autres pièces mais cela ne donna pas grand chose non plus, elle espéra que son ami aurait plus de chance qu'elle, en haut – si bien, il doit forcément être quelque part. Elle finit par la petite bibliothèque, dernière pièce du couloir, elle n’espérait rien trouver dans cette pièce non plus à vrai dire, mais elle examina quand même les différentes étagères de plus près, sait-on jamais.  

Une nouvelle fois, le son singulier des sirènes déchira encore le silence pesant de la pièce – décidément... Alors, Zara s'arrêta net, rejoignit le couloir et consenti à ne plus bouger, elle resta appuyée contre le mur, prête à s'enfuir s'ils avaient été repérés. Elle ne distingua plus les pas de son coéquipier, juste au dessus d'elle, ce qui lui indiqua qu'il semblait avoir fait de même . Le son strident de la sirène se fit entendre plus fort, la lumière bleue éclaira la pièce pendant l'espace de quelques secondes avant de disparaître de nouveau dans le sens opposé.  Il devait apparemment se passer quelque chose en ville, quelque chose d'important, puisque cela nécessite l'intervention de plusieurs officiers dans un laps de temps aussi court. Enfin bon, c'est un bon point pour les deux camarades puisque l'attention était attirée ailleurs que sur eux, ce qui leur permet de continuer sans se soucier d'être stoppés. 

Les recherches avaient repris depuis quelques instants quand un sifflement se fit entendre à l'intérieur de la maison, Zara comprit que c'était son ami qui l'avertissait qu'il l'avait enfin trouvé, elle monta aussitôt. Le palier légèrement meublé semblait être interminable, la fenêtre au bout du couloir laissait entrer la lumière argentée de la nuit. Les nombreuses portes ouvertes marquaient le passage de Wolfgang dans ces pièces. Elle entra dans la dernière, la plus proche de la fenêtre, le bureau du père. Elle y trouva son ami, accroupi sous la petite fenêtre, déjà en train de forcer le coffre métallique.  
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Jeu 16 Fév - 16:11
Thieves in the night
Wolfgang & Zara
There's only two ways that these things can go : good or bad and I got the final judgement. If you wanna start a fight you better throw the first punch, make it a good one. And if ya wanna make it through the night, you better say my name like the good, the bad, and the dirty.

En soit, les cambriolages de ce genre n'étaient guère compliqués pour Wolfgang, encore moins lorsqu'il était accompagné de Zara. Faut dire que les barraques des quartiers aisés, lorsqu'elles étaient désertées pour un week-end par ses propriétaires, n'était en rien une menace pour les deux compères, sachant que le blond avait déjà fait bien pire que voler une maison de riches. Généralement, ces gens-là avaient l'impression d'être en total sécurité simplement parce qu'il y avait une alarme installée dans la maison et une caméra qui filmait l'extérieur. Fort est de constater que ce n'était pas toujours le cas, surtout en sachant que désactiver l'alarme était un véritable jeu d'enfant et que les caméras n'étaient pas compliqués à éteindre non plus – quand bien même il en ratait une, elle donnait bien souvent des images trop merdiques, les empêchant ainsi d'apercevoir son visage. Et tant mieux, d'ailleurs, même si il était rare que son œil de lynx rate un de ces dispositifs. Ceci dit, ils pouvaient être rassurés d'une chose ; Wolfgang n'était pas du genre à cambrioler lorsque les habitants de la demeure étaient présents. Il n'avait pas peur, loin de là, et serait capable de le faire. Si il ne le faisait pas, ce n'était pas par principe, il s'en foutait bien de leur foutre la trouille de leur vie et de les rendre paranoïaques pour le restant de leur vie. Si il ne cambriolait pas les maisons quand la famille était à l'intérieur, c'était pour la simple et bonne raison que c'était chiant. Terriblement chiant. On avait beau être agile comme un chat et essayer de faire le moins de bruit possible, le silence de la nuit le trahirait sans aucun doute, et ainsi tout le monde serait alerté. Le père déclencherait l'alarme, la mère appellerait les flics en panique, les gosses chialeraient… il ne l'avait jamais fait et il ne le ferait jamais, parce qu'il savait pertinemment comment cela risquait de se passer.

Enfin, trêve de bavardages, il était temps de se mettre au boulot. Zara n'avait pas tardé à filer, après lui avoir adressé un sourire malicieux, vers le séjour – comprenant qu'elle s'occupait du rez-de-chaussée, Wolfgang se rendit donc à l'étage. Il aurait sûrement plus de chance là-haut, après tout les gens étaient à peu près tous les mêmes. Soit c'était la chambre, soit le bureau, ou une pièce de ce genre. Rarement d'autres pièces, bien qu'il avait déjà eu affaire à un coffre planqué dans la salle de bains et un autre dans le grenier, lui même caché dans le plafond. Il devait bien avouer que certains étaient fortiches pour trouver des planques loufoques, mais pas assez puisque Wolfgang finissait toujours par mettre la main dessus. Talent ou chance, à vous de voir.
Il ouvrit donc les portes une à une, jetant un bref coup d'œil dans les pièces et s'y attardant parfois un peu plus lorsqu'il pensait pouvoir trouver quelque chose d'intéressant. D'abord, la chambre des enfants – l'une était en rose bonbon, princesse à tout va, jouets à gogo, fillette pourrie gâtée sans aucun doute, aucune chance de toruver quoi que ce soit ici. La deuxième était une chambre d'ado, sûrement un garçon. Mais Wolfgang n'y passa pas beaucoup de temps puisqu'il ne trouva absolument rien d'intéressant.
Plusieurs dizaines de minutes plus tard, il avait enfin fait le tour de l'étage. Alors qu'il était dans la chambre des parents, le son significatif d'une sirène de police l'obligea à se stopper net dans ses mouvements. Il se baissa, alla jusqu'à la fenêtre en-dessous de laquelle il se mit accroupi, puis il attendit. La lumière bleue illumina un instant la pièce, avant de disparaître aussi vite qu'elle était apparue. Au moins, bonne nouvelle, les flics étaient appelés ailleurs en ville, ils étaient sûrs d'avoir le champ libre encore pas mal de temps.

Wolfgang se releva donc rapidement, quitta la pièce et traversa le long couloir, se rendant vers la dernière porte encore fermée qui menait au bureau du père, du moins sûrement. Il inspecta le lieu d'un regard circulaire, s'avançant lentement en détaillant le moindre meuble disposé soigneusement dans la pièce. Mais bien heureusement, il n'eut pas à le faire très longtemps, puisqu'aussitôt son attention fut attiré par le coffre à peine caché, placé juste en-dessous de l'unique fenêtre du bureau. D'un geste las, il s'assit en tailleurs juste en face du coffre, ôtant son sac à dos à peine rempli de ses épaules pour le placer à ses côtés, puis il émit un sifflement assez bruyant pour appeler Zara, mais très vif pour éviter de crier comme un débile dans la maison. Disons que c'était pas une très bonne idée de faire ce genre de choses en plein cambriolage… forcément. Enfin, qu'importe. Alors qu'il entendait déjà les pas de la jeune femme dans le couloir, Wolfgang plaça le pavillon de son stéthoscope sur la porte du coffre – ouais, il était assez friand des bonnes vieilles méthodes, de toute manière il avait tout le temps devant lui pour le faire –, puis il tourna la tête vers l'entrée de la pièce lorsque la silhouette de Zara s'y dessina. Il haussa les sourcils, presque victorieux, lui adressant un bref sourire de coin, avant de se concentrer de nouveau sur le coffre tandis qu'il plaçait les embouts dans ses oreilles.
Tu surveilles, annonça t-il, bien qu'il savait pertinemment qu'elle le ferait sans même qu'il l'ait à lui dire.
Il agita ensuite ses épaules, semblant presque s'échauffer à une dure épreuve et enfin, il se mit au boulot.

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Ven 24 Mar - 14:45

Thieves in the night
ft. Wolfgang

Dos au mur, elle ne daignait plus bouger depuis que les lumières bleues qui lui étaient si familières avait éclairé, l'espace de quelques secondes, la pièce entière. Wolfgang, dont les pas régulier ne se distinguaient plus, semblait lui aussi s'être arrêté quelques instants. Elle attendit jusqu'à les voir totalement disparaître et que toute la maison fut de nouveau plongée dans l'obscurité totale pour enfin se remettre au boulot.
Elle fut à peine surprise de ne rien trouvé au rez-de-chaussée, c'était bien connu, les personnes qui craignaient vraiment qu'un quelconque voleur trouve leur réserve la cachait convenablement. Généralement, elle se trouvait à l'étage, au grenier ou encore, plus rarement, au sous-sol, quoiqu'il en soit, ce ne serait jamais assez bien caché pour échapper aux deux compères puisqu'ils arrivaient toujours à le trouver, n'importe où cela pouvait être caché. Et il finissait par être totalement vidé avant que les deux ne quittent le domicile, ainsi ils ne partaient jamais les mains vides. Évidemment, quand ça tourne mal, ils n'hésitent pas à sauver leur peau, seulement,  ils n'abandonnent pas leur poste avant d'avoir tout essayé pour avoir le contenu du coffre, dans la plupart des cas, les propriétaires mettent assez de temps avant de s'apercevoir qu'il y a eu une effraction dans leur maison, ce qui leur permet de finir ce pourquoi ils sont là, sans se faire prendre par les parents totalement paniqués et surpassés par la situation.
Elle ne fut donc pas déçue lorsqu'elle sortir de la dernière pièce non visitée du rez-de-chaussée, elle se doutait que sans sous-sol, le coffre devait sans nul doute être gardé en sécurité quelque part à l'étage. Presque instantanément, elle entendit Wolfgang l'avertir qu'il avait, contrairement à elle, mit les mains sur ce satané coffre. Elle prit donc le chemin de l'escalier, juste à côté de la porte d'entrée désormais fermée pour éviter tout soupçons, se retrouva rapidement face aux dizaines de marches qui l'emmèneraient à l'étage, les monta non sans précipitation, pour déboucher à l'entrée du long couloir qu'était le palier du premier étage.
Celui-ci était assez grand et lui laissa découvrir plusieurs portes ouvertes, marque du passage de son coéquipier, la première pièce devant laquelle elle passa était d'un rose vif, une chambre de fille sans aucun doute, les quelques jouets qui jonchaient le sol lui confirma que c'était une chambre d'enfant. La suivante fut du même désordre, seulement des vêtements masculins remplaçaient les babioles de la chambre précédente, et le style indiquait clairement qu'il était plus âgé que la fillette. Elle continua son chemin, aperçut rapidement la chambre des parents, aussi basique que n'importe quelle chambre d'adulte, puis porta rapidement son regard vers son coéquipier, qui se trouvait dans la pièce juste en face, un bureau, certainement celui du père de famille. Wolfgang, assis à même le sol, se trouvait sous la fenêtre à quelques centimètres du coffre qu'il essayait déjà d'ouvrir, muni de son stéthoscope. Il se retourna à son arrivée et la regarda, un sourire au coin des lèvres, la jeune femme lui rendit son regard, lui adressant un léger sourire de satisfaction. Elle croisa ses bras contre sa poitrine et s'appuya contre l'encadrement de la porte, puis lui répondit  d'un simple hochement de tête quand celui-ci lui avait adressé quelques paroles avant de reporter son attention sur le travail qu'il devait accomplir, elle savait pertinemment ce qu'elle avait à faire, avec ou sans son rappel, elle aurait accompli sa mission pendant qu'il s’occuperait de la sienne. Le silence retomba ensuite, et les premiers cliquetis métalliques se firent entendre, elle le vit se mettre au travail, puis s'éloigna de la porte. 
Elle entra un peu plus dans le petit bureau, inspecta l'ensemble de la pièce d'un rapide coup d’œil à la recherche d'un quelconque objet de valeur, et comme rien n'attira son attention, elle finit par se diriger derrière le bureau, dans un coin de la salle, et commença à feuilleter les quelques papiers qui y traînaient, cherchant des informations qui leur seraient utiles. Elle jeta, par moment, un regard vers son ami, le dos tourné dans sa direction, concentré sur le coffre qu'il tentait d'ouvrir, elle s'attarda également quelques instant sur la fenêtre, cherchant à travers la nuit noire un signe quelconque qui lui ferait dire qu'ils ne devaient plus rester là longtemps, sous peine d'être découverts. Puis reporta ensuite son attention sur la paperasse qui occupait le bureau.
Une des nombreuses feuilles l'intéressa plus que les autres puisqu'elle omit de s'en détacher durant plusieurs minutes, et déjà, elle n'entendit plus les petits bruits de métal qui provenait du coffre, la seule chose qui lui parvenait désormais aux oreilles était le cri poussé par un enfant. Elle releva instinctivement la tête vers son ami, et resta attentive quelques instants pour être sûre de ce qu'il se passait, mais elle ne rêvait pas, puisqu'elle entendit de nouveau la voix de la jeune enfant, ainsi qu'un trousseau de clés jetés brillamment contre un meuble.    
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Mar 4 Avr - 17:34
Thieves in the night
Wolfgang & Zara
There's only two ways that these things can go : good or bad and I got the final judgement. If you wanna start a fight you better throw the first punch, make it a good one. And if ya wanna make it through the night, you better say my name like the good, the bad, and the dirty.

Le jeune homme prit une grande inspiration, fermant les yeux l'espace d'une seconde, comme pour remettre son cerveau en fonctionnement. Le cliquetis métallique résonnant dans sa tête, le bruissement des feuilles du bureau et avec lesquelles Zara semblait s'amuser pour passer le temps, le tic-tac de l'horloge accrochée au mur, le bruit de sa respiration et les battements de son coeur – Wolfgang avait l'horrible impression que tous les sons qu'il pouvait entendre étaient décuplés, tant qu'il était à deux doigts de péter un plomb et de tout lâcher. Ce n'est pas comme si c'était la première fois qu'il faisait ça, ceci dit, ce n'était pas non plus la première fois que ce genre de choses lui arrivaient. Ce n'était visiblement pas son jour, aujourd'hui, et il aurait dû deviner que ce manque évident de concentration allait arriver quand un mal de crâne insupportable était venu l'emmerder de bon matin. Il était passé au fil des heures, cependant, force est de constater que cette migraine repointait le bout de son nez au plus mauvais moment, si ce n'est qu'il y avait un meilleur moment pour une migraine. Qu'importe, il ne pouvait pas lâcher l'affaire, surtout qu'il n'était pas seul comme d'habitude cette fois-ci, et qu'il se voyait mal annoncer à Zara qu'ils allaient rentrer bredouilles. Hors de question, il tenait trop à sa fierté pour ça.
Il devait arrêter de trop réfléchir. La réflexion accentuerait la migraine qui accentuerait cette sensation d'entendre tous les sons de la pièce au volume maximum. Un cercle vicieux qu'il se devait de stopper au risque de devenir taré.
Il se redressa légèrement, bombant le torse pour serrer ses omoplates entre elles et faire craquer ses vertèbres, puis il souffla et remua de nouveau les épaules ; chose faite, il mit enfin fin au fil de ses pensées et put se concentrer de nouveau sur sa tâche, sourcils froncés, paupières fermées pour éviter que son regard soit attiré ailleurs. Il devait simplement tourner la roulette méticuleusement jusqu'à entendre le petit «clic» fatidique. Ni plus ni moins. Un jeu d'enfant pour lui, du moins si son cerveau arrêtait de faire des siennes.

Une dizaine de minutes s'écoulèrent ainsi. Tout ce qu'il entendait désormais était ce fameux cliquetis de la roulette, rien de plus, rien de moins, et c'était mieux comme ça. Ce cliquetis qu'il connaissait par coeur, même si les coffres qu'il rencontrait parfois étaient totalement différents les uns des autres, étrangement le bruit derrière ce système était du pareil au même, du moins c'est l'impression qu'il avait toujours eu quand il usait de son stéthoscope… ce qui n'était pas toujours le cas, au final. Parfois, un bon coup de perceuse et le tour était joué ; nombreux seraient les gens qui le blâmeraient à propos de ça, d'ailleurs. Beaucoup avaient un problème avec les vieilles méthodes, persuadés que les techniques modernes étaient meilleures. Certes, mais il s'était toujours dit qu'au moins, sa manière avait le don d'être particulièrement impressionnante, et puis au moins ça le rendait plus… pro'. Du moins à ses yeux, et il n'avait sûrement pas tort.
Bref, trêve de bavardages. En remontant sa manche, Wolfgang vit que la grande aiguille de sa montre avait encore avancé, et que cela faisait donc un quart d'heure qu'il était sur ce foutu coffre. Il ne lui restait plus beaucoup de temps, il en était certain – et il ne pouvait pas avoir plus raison, car à peine se remit-il au boulot qu'il entendit ce «clic» victorieux qui sonnait comme une douce mélodie à ses oreilles. Un son insignifiant pour d'autres qui voulait pourtant tout dire pour lui. Il avait enfin réussi à ouvrir le coffre, il ne lui restait plus qu'à dénicher le petit trésor – un paquet de fric ou des bijoux de grande valeur, pour le coup ça serait pas de refus – et à partir aussi vite qu'il était arrivé. Pour ensuite partager le butin avec la jeune femme non loin de lui, bien évidemment. Il tenait toujours parole, encore plus lorsqu'il s'agissait de Zara.

Il entr'ouvrit donc la porte, jetant un bref regard à l'intérieur ; des dossiers, des papiers sûrement importants pour le propriétaire de cette maison mais aucunement pour l'allemand et l'australienne, et en-dessous de la petite étagère, quelques liasses de billets et des bijoux de famille, du moins sûrement – des bijoux de grande valeur sentimentale et financière en tout cas. Un sourire satisfait se dessina sur ses lèvres tandis qu'il ôtait les embouts de son stéthoscope qu'il rangea dans son sac, s'apprêtant à faire de même avec le contenu du coffre. Mais alors qu'il semblait obnubilé par sa tâche, il se stoppa net, tendant l'oreille, l'air soudainement paniqué. Avait-il rêvé, ou des voix se faisaient bel et bien entendre dans la maison ? Toujours assis en tailleur, il jeta un coup d'oeil par-dessus son épaule pour croiser le regard tout aussi effrayé de Zara qui lui fit ainsi prendre conscience que, non, il n'avait pas rêvé et qu'il n'était pas devenu fou – du moins pas encore –, les bruits et les voix parfaitement audibles au rez-de-chaussée n'étant autre que la famille de la maison qui rentrait visiblement plus tôt que prévu de leur petit week-end. Ni une ni deux, Wolfgang se releva avec hâte, referma avec précaution et à contre-coeur le coffre, puis se tourna entièrement vers la jeune femme qui se tenait toujours derrière le bureau – puis, en mimant silencieusement des mots avec ses lèvres tout en s'aidant de quelques gestes simples de compréhension, il tenta de lui expliquer qu'ils devaient vite déguerpir avant de se faire attraper. Ils avaient déjà laissé pas mal d'indices derrière eux pour que la famille se pose des questions, mais hors de question de se faire prendre comme des bleus. D'abord, il pensa à s'échapper par la fenêtre, ce qui était en soit la meilleure des solutions, mais il désenchanta bien vite quand il constata, d'un rapide coup d'oeil à l'extérieur, que l'adolescent et sa petite sœur étaient en train de décharger la voiture. Si ils sortaient par là, ils allaient se faire repérer à coup sûr. Changement de plan.
Il tourna sur lui-même en marmonnant une injure, et alors qu'il s'apprêtait à recommencer ses gestes pour communiquer avec Zara, un nouveau bruit se joigna au brouhaha déjà important que la famille faisait depuis son arrivée – des craquements dans l'escalier. Quelqu'un était en train de monter à l'étage, et ce n'était qu'une question de secondes avant que ladite personne ne rentre et que tout ne dégénère.

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Sam 13 Mai - 20:24

Thieves in the night
ft. Wolfgang

Une fois que Wolfgang se mit au travail, la jeune femme se glissa derrière le petit bureau qui habitait la pièce, elle porta son regard vers les quelques feuilles qui étaient éparpillées au centre du secrétaire, presque sortit de leurs enveloppes, elle inspecta rapidement le bureau, photos de famille dans un coin, des bibelots ramenés de vacances de l'autre, un fin bloc-notes, une petite horloge posée au bord du bureau et quelques pochettes placés dans un coin. Elle prit la première des enveloppes du tas et en sortit le courrier qu'elle contenait, elle le consulta, le penchant délicatement afin que la lumière de l'extérieur éclaire le papier, c'était une simple lettre de l'école, quelque chose sans aucune importance pour eux, la seconde contenait une facture, ainsi que la troisième, toujours sans intérêt.  Elle reposa les feuilles unes à unes, sans même se soucier de les remettre dans l'enveloppe, puis jeta un bref regard autour d'elle, cherchant quelconque signe qui devrait les alerter, rien. Dehors, la nuit était toujours aussi calme et reposée, il n'y avait pas de bruit non plus à l'intérieur, seul celui de la roulette avec laquelle jouait Wolfgang résonnait dans la pièce.
Elle reposa ses yeux sur le bureau et saisit une feuille à demi cachée par le bloc-notes, il s'agissait cette fois d'un relevé bancaire, ce qui était, en soit, beaucoup plus utile que de simple papier de l'école, numéro de carte bancaire, montant de compte en banque, coordonnées du propriétaire de la carte, tout y était. Elle inspecta la feuille quelques minutes avant de finalement la reposer à côté de la petite pile qu'elle venait de former puis en saisit une autre, semblable.

Les minutes s'écoulèrent sans que rien ne dérange le travail des deux compères, le son du coffre émettait sans cesse le même bruit, empêchant qu'un silence total ne prenne place dans la pièce. Zara déposa la dernière lettre parmi les autres, toutes ces choses ne leur serviraient à rien, elle en était consciente, ce qu'ils trouveraient dans ce coffre était bien plus important que cela, mais sait-on jamais. Elle releva brièvement la tête vers la fenêtre, rien n'avait changé, elle adressa un regard vers la petite horloge qui indiquait une dizaine de minutes de plus que quand elle l'avait vu la première fois. Elle rassembla les différents papiers et les rangea rapidement dans les différentes enveloppes. Contre toute attente, le silence finit par se briser, une voix d'enfant, d'abord, Zara pensait rêver, mais elle s'arrêta brusquement, et se redressa pour mieux entendre, mais le même son lui revint, elle ne rêvait donc pas, les propriétaires étaient bien rentrés. Elle reposa les bouts de papier sur le bureau et adressa un regard à Wolfgang, qui se tenait toujours devant elle, et qui semblait aussi confus. La jeune femme fut surprise de constater, au même moment, que son compagnon avait réussi ce pourquoi ils étaient là, il avait finalement ouvert le coffre, alors qu'ils devaient déjà le celer de nouveau sans même pouvoir garder son contenu.
Désormais il leur fallait agir vite, les propriétaires ne mettraient pas longtemps avant de se rendre compte de leur présence ici, ils devaient trouver une solution, et vite. Un tel imprévu n'était pas survenu depuis quelque temps dans la vie des deux cambrioleurs, et c'était mieux ainsi, il n'était pas question pour eux de se faire démasquer maintenant et si près du but. Instinctivement, elle regarda par la fenêtre presque en même temps que son compagnon, mais, sans même échanger un regard, ils savaient que passer par ce chemin était impossible, les enfants se tenaient encore près de la voiture, aidant à descendre leurs bagages du véhicule. Elle pensa alors à passer par une autre des fenêtres de la maison mais eu à peine de temps de bouger que déjà, elle entendait des pas dans l'escalier, annonçant l'arrivée d'un des membres de la famille. Elle lança un regard vers son ami qui lui faisait désormais des gestes pour être le plus silencieux possible, elle n'eut aucun mal à comprendre qu'ils leur fallait bouger de là avant que l'homme ne passe la porte.
Elle reporta son attention autour d'elle, cherchant une dernière solution qui pourrait les sauver, la minuscule bibliothèque situait dans un coin de la pièce ne leur fournirait aucune aide, ils seraient encore à découvert, il était également hors de question qu'ils se cachent simplement sous le bureau ou derrière la porte, cela ne servirait à rien, – autant ne rien faire dans ce cas là – , et les pas qui s'approchait doucement  l'informait qu'il était aussi trop tard pour se décider à changer de pièce. Son regard s'arrêta finalement sur la porte d'un placard, juste à côté de celle qu'ils avaient franchi plus tôt, pas très malin comme cachette, mais c'était mieux que rien. Elle contourna le bureau et s'avança jusqu'au mur opposé pour arriver jusqu'à la penderie, essayant de faire le moins de bruit possible, puis saisit la poignée et l'ouvrit, à son plus grand étonnement, aucun grincement ne vint à ses oreilles, et c'était tant mieux pour eux, cela portait en leur faveur après tout. Le placard, dont l'unique porte leur révélait sa largeur, contenait quelques cintres sur lesquels se tenaient des chemises ainsi que différentes vestes, sans doute s'agissait-il des vêtements de travail du père. Quoiqu'il en soit, rempli ou non, c'était leur dernière chance de s'en sortir, il leur faudrait y passer ensemble auquel cas le père ne tarderait pas à les démasquer. Elle fit signe à son coéquipier de la rejoindre avant de rentrer rapidement dans le petit vestiaire.
La porte se refermait à peine que déjà des pas lourd se firent entendre à l'entrée de la pièce.
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Dim 24 Sep - 8:56
Thieves in the night
Wolfgang & Zara
There's only two ways that these things can go : good or bad and I got the final judgement. If you wanna start a fight you better throw the first punch, make it a good one. And if ya wanna make it through the night, you better say my name like the good, the bad, and the dirty.

Au fond, Wolfgang s'en voulait un peu – un peu beaucoup, en fait. Même si, au fond, ce n'était pas tellement de sa faute. Le plan était pourtant parfait, comme à chaque fois, car si il avait des penchants téméraires Wolfgang savait pourtant être 0méticuleux quant à son… job. Appelons-le ainsi, bien que ce ne soit pas véritablement le terme exact. Et donc, comme à chaque fois, il préparait le terrain avant de s'y risquer. Il s'assurait que la maison était vide pendant au moins une soirée, il examinait la demeure comme il le pouvait, bref. Wolfgang n'était pas un amateur et il n'y allait jamais tête baissée, d'autant plus lorsqu'il emmenait Zara avec lui. Elle savait se débrouiller, il le savait pertinemment, mais ce serait immature de sa part de la mettre en danger pour rien. Enfin, tout ça pour dire qu'il s'en voulait, alors que, si on y réfléchissait bien, la famille avait sûrement dû avoir un empêchement de dernière minute pour annuler leur week-end et revenir à la maison, et donc en soit, il n'aurait eu aucun moyen de le prédire et d'empêcher cette légère… complication.
Mais ce n'était pas le moment de se plaindre et de s'apitoyer sur son sort, si il y avait vraiment un moment pour ça – et Wolfgang vous répondrait que non. Là, c'était l'heure de trouver une alternative. Un échappatoire quelconque, car il refusait catégoriquement de se faire prendre la main dans le sac – ou plutôt dans le coffre, en l'occurrence.
Alors qu'il réfléchissait à toute vitesse, le cerveau en ébullition et l'air quelque peu anxieux – qui se caractérisait seulement par un simple pli au niveau du front, autant dire qu'il fallait être assez observateur pour discerner ses expressions –, Zara se déplaça dans la pièce, se dirigeant vers un point précis tandis qu'il la suivait du regard, sans trop comprendre, avant que ses yeux ne se posent finalement sur le placard étroit contre le mur. Sa coéquipière ouvrit le fameux placard et lui fit signe de la rejoindre, chose qu'il fit sans trop réfléchir, après avoir jeté un bref regard à la porte du bureau toujours fermée derrière laquelle la personne s'approchait de plus en plus. Ainsi, ni une ni deux, il s'engouffra dans le vestiaire avec Zara, et alors que la porte se refermait sur les deux cambrioleurs, les plongeant davantage dans le noir, un bruit leur indiqua que le membre de la famille venait enfin d'atteindre l'étage de la maison.

Au moins il pouvait être certain d'une chose, c'est que ce placard était petit. Beaucoup trop petit pour qualifier la cachette de confortable, en tout cas. Pourtant, Wolfgang n'allait pas spécialement s'en plaindre, déjà parce que c'était la seule option qu'ils aient trouvé pour ne pas se faire prendre en flagrant délit, mais aussi parce que, bon, ce n'était pas si dérangeant de partager ce placard avec une jeune femme comme Zara. Disons que c'était une chose qu'il devait bien admettre, même si ce n'était franchement pas la situation adaptée, et qu'il ne serait pas le seul à penser si un autre se retrouvait par hasard à sa place.
Ainsi, les deux jeunes gens étaient désormais face à face, littéralement collés l'un contre l'autre puisqu'il n'y avait pas assez d'espace pour garder une certaine distance, et plongés dans l'obscurité la plus totale entre deux ou trois costards pendus à des cintres. Autant dire que les choses ne s'étaient absolument pas passées comme prévu, littéralement.
Olivia ! Robin ! cria soudainement une voix féminine. Je pensais vous avoir dit de fermer les portes de vos chambres avant de partir !
Wolfgang lança un regard à Zara, muet, les sourcils arqués. La personne qui venait de crier étant la même personne se trouvant à l'étage donc, et qui n'était autre que la mère contrairement à ce qu'il pensait au départ. Les pas remontèrent tout le corridor, devenaient de moins en moins bruyants, s'arrêtaient, puis recommençaient, la femme allant sûrement de pièce en pièce pour y faire il-ne-sait-quoi.
Mais je l'avais fermée moi, jérémiada une seconde voix, sûrement ladite Olivia, depuis le rez-de-chaussée.
Évidemment, les enfants n'y étaient pour rien puisque ce n'était autre que Zara et Wolfgang qui étaient passés par-là il y a quelques minutes, et qui avaient donc laissé les portes ouvertes, mais soit. Ce n'est pas comme si il allait culpabiliser pour si peu.
Wolfgang fixa pendant un instant un point inexistant dans l'obscurité du placard, se concentrant uniquement sur son ouïe et le son des pas de la mère de famille. Il l'entendit s'approcher du bureau, mais finalement, les craquements dans l'escalier lui indiquèrent qu'elle redescendait.

Il poussa un soupir, soufflant inconsciemment dans les cheveux bruns de Zara, puis il remua légèrement et sous son bref mouvement, les cintres s'entrechoquèrent dans un bruit quelque peu métallique. Aussitôt, l'allemand s'immobilisa, aux aguets ; mais il n'y avait plus personne à l'étage, alors il était peu probable que la famille l'ait entendu jusqu'en bas.
Faut qu'on dégage de là rapidement, chuchota t-il.
Parce qu'être caché dans un placard ça allait un moment, mais ils n'allaient pas pouvoir rester ici une éternité. Wolfgang tendit alors le bras, poussa prudemment la porte du placard, puis se pencha pour observer à travers la mince ouverture, frôlant au passage la jeune femme contre laquelle il était toujours collé – dans le genre «position et situation gênante» ils faisaient fort, là.
Merde, marmonna tout à coup le blond.
En parlant, il revint immédiatement à sa position initiale en refermant la porte, légèrement crispé. Encore une fois, quelqu'un grimpait à l'étage, et bizarrement, cette fois-ci, il avait un mauvais pressentiment. Un très mauvais pressentiment, même.

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Mer 4 Oct - 13:55

Thieves in the night
ft. Wolfgang

La personne arriva enfin sur le palier et fit retentir sa voix à travers tout l'étage, non pas pour les deux jeunes gens, mais plutôt pour une certaine Olivia, qui ne tarda pas à répondre à sa mère, du bas des escaliers. Les deux portes des chambres claquèrent une fois chacune puis les pas s'éloignèrent de nouveau.
Un sentiment de soulagement s'empara de la jeune femme, bien qu'ils étaient encore loin d'en avoir fini, puisqu'ils leur faudrait désormais sortir de la maison sans être repérés. Wolfgang lui murmura à l'oreille, en entrouvrant la porte, et bien qu'elle était d'accord avec lui, elle n'eut pas le temps de le lui faire comprendre qu'il rentra de nouveau dans l'espace confiné, beaucoup plus rapidement, en injuriant. Zara ne mit pas longtemps avant de comprendre qu'ils n'étaient, en aucun cas, sortis d'affaire.
La jeune femme se sentait frustrée, rare étaient les fois où ils avaient eu un contre-temps, mais jamais encore une famille n'était rentrée en plein milieu de leur activité, aussi illégale soit-elle. De plus, ils n'avaient pas fini ce qu'ils avaient commencé et devraient partir sans rien, ou du moins, dans le meilleur des cas, partir sans récolter le butin entier ce qui l'énervait d'autant plus.

De nouveau, le parquet du palier craqua, annonçant qu'une nouvelle personne était présente à l'étage, se rapprochant sans cesse de la porte du bureau dans lequel les deux cambrioleurs se trouvaient toujours.
La porte du placard étant restée légèrement entrouverte après la rentrée précipitée de son acolyte, Zara saisit la poignée et la ferma le plus lentement et discrètement possible. Alors que celle-ci fut bientôt close, elle ne put s'empêcher de remarquer qu'ils avaient un problème, un très gros problème, le coffre était resté lui aussi entrouvert. Et il était bien trop tard pour les deux jeunes gens pour rectifier cette erreur, il leur faudrait croire que l'homme de la maison ne le verrai pas, ce qui, Zara le savait bien, était pratiquement impossible. Toute personne ayant un coffre vérifie qu'il est bien fermé chaque fois qu'il rentre d'une quelconque virée hors de la maison.
L’homme entra d'un pas bref à l'intérieur de la pièce plongée dans la semi-pénombre. La lumière s'alluma et sa voix brisa le silence qui régnait dans la pièce.
Les enfants ! Combien de fois vous ais-je dit de ne pas venir dans mon bureau ! Tout est en désordre maintenant ! 
Les enfants n'y étant pour rien ne tardèrent pas à le faire remarquer à leur père du bas des escaliers. Un bruit de feuilles parvenait jusqu'aux oreilles de Zara, l'homme devait sans doute ranger le bazar occasionné par la jeune femme, et sans doute en profiterait-il pour ranger son espace de travail également fouillé par la brune.

La situation quelque peu inconfortable dans laquelle se retrouvait les deux jeunes cambrioleurs ne troubla pas un instant Zara, concentrée sur les légers bruits qui lui parvenaient aux oreilles, elle remarqua à peine que chacun des mouvements qu'ils faisaient ne les rapprochaient qu'un peu plus et les cintres accrochés non loin de leur tête n'arrangeaient pas la chose. Mais elle avait besoin de savoir s'ils allaient être découverts ou s'ils auraient une chance de s'en sortir sans avoir besoin de la manière forte – ce qui dégénérerait bien trop vite dans ce genre de situation – ce qui n'était pas la meilleure des solutions. Mais rien de ce qu'elle entendait ne la rassurait, il lui sembla qu'à chaque instant, ils allaient finir par être découvert, et elle redoutait ce moment depuis que les pas avaient retenti sur le palier.
Ces pas se déplacèrent  légèrement, la jeune femme n'en avait aucun doute, il se rapprochait de la fenêtre sous laquelle reposait le fameux coffre à moitié ouvert. Ils s'arrêtèrent net, il avait compris, et cela, elle en était certaine, ils n'avaient plus d’échappatoires, ils étaient foutus.
Le propriétaire se rapprocha un peu plus de la porte, puis les pas se stoppèrent de nouveau. Un long silence s'installa, il n'y avait plus aucun bruit, mais Zara en était sûre, il n'avait sûrement pas quitté la pièce. Le parquet craqua une nouvelle fois. Zara fut parcourue d'un frisson, il était juste là, derrière cette porte à attendre le moindre bruit provenant de l'intérieur. Tandis qu'elle essaya de garder son calme et de contenir sa rage, elle sentit une étrange sensation froide lui effleurer la cuisse, elle baissa instinctivement les yeux sans pouvoir distinguer quoique ce soit que, déjà, la poignée grinça et commençait à tourner.
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Sam 7 Oct - 8:39
Thieves in the night
Wolfgang & Zara
There's only two ways that these things can go : good or bad and I got the final judgement. If you wanna start a fight you better throw the first punch, make it a good one. And if ya wanna make it through the night, you better say my name like the good, the bad, and the dirty.

Wolfgang l'avait déjà deviné depuis assez longtemps : ce mauvais moment était bien loin d'être terminé. Leur malchance s'accrochait à eux comme un boulet resterait accroché à leur cheville, et ils étaient décidément loin d'en avoir fini avec elle.
Dès qu'il entendit les craquements dans l'escalier indiquant que la femme redescendait – sans même avoir mis les pieds dans la pièce dans laquelle ils étaient encore cachés d'ailleurs –, Wolfgang eut, il devait bien l'avouer, un élan d'espoir. Ou en tout cas, un semblant d'élan d'espoir. Si ils étaient assez rapides, alors peut-être qu'ils pourraient s'enfuir – il devront forcément passer par la fenêtre, mais tant pis, puisque de toute façon il n'y avait pas de meilleure solution – et ainsi s'en sortir ni vus ni connus.
Mais c'était sans compter sur l'arrivée d'un deuxième membre de la famille, n'étant autre que le père. Et forcément, la première pièce dans laquelle il allait se rendre dès son retour n'était nul autre que son bureau, Wolfgang en mettrait sa main à couper. Et ils étaient dans la merde jusqu'au cou.
Il aurait préféré se tromper sur ce coup-là, pour être honnête, quitte à perdre sa main. Mais non, l'homme de famille entra bel et bien dans le bureau, pile au moment où Wolfgang retournait dans le placard. Zara entreprit de refermer entièrement et discrètement la porte du vestiaire, et l'allemand lui adressa instinctivement un regard reconnaissant, même si la jeune femme ne le vit sûrement pas dans l'obscurité.
Le souffle court, le blond tenta difficilement d'observer les mouvements de l'homme à travers les rayures du placard, mais il dut bien se rendre à l'évidence qu'il n'y voyait pas grand-chose. En prenant une grande inspiration, Wolfgang se concentra donc davantage sur son ouïe, se fiant seulement au son des pas sur le parquet. Il y eut plusieurs aller-retours dans la pièce, signifiant sûrement que l'homme vérifiait son espace de travail – d'en haut, il gronda d'ailleurs les enfants en pensant qu'ils étaient ceux ayant touché à ses papiers, et Wolfgang ne put s'empêcher de penser que ces deux morveux leur étaient quelque peu avantageux puisqu'ils prenaient tout à leur place –, et puis soudain il n'y eut plus aucun bruit. Un peu étonné, Wolfgang ouvrit un œil pour regarder ce qu'il se tramait de l'autre côté de la porte du placard, et son sang ne fit qu'un tour.

Si il ne l'avait pas encore remarqué jusqu'à là, désormais, Wolfgang ne voyait plus que ça. À travers les fines rayures, son regard était rivé sur le coffre fort, parce qu'un détail venait d'attirer son attention et lui donner une sueur froide. La porte du coffre n'était pas tout à fait fermée. Légèrement entrouverte, légèrement, mais assez pour que l'homme l'aperçoive, car il était lui aussi en train de fixer le coffre, sans bouger. Wolfgang était à deux doigts de jurer à voix haute. Il était pourtant persuadé de l'avoir parfaitement bien fermé, bon sang. À croire qu'à ce moment-là, son subconcient avait lui-même refusé de refermer cette porte qu'il avait mis des dizaines de minutes à ouvrir, et maintenant ils étaient dans le pétrin. Wolfgang comprit qu'il devait trouver une solution, et vite.
Les minutes passèrent et l'angoisse grimpait plus qu'il ne l'aurait imaginé. Même pour un type aussi imperturbable que Wolfgang, la pression devenait bientôt insoutenable, et il aimerait en finir tout de suite, quitte à ce que tout dégénère. Il savait être patient habituellement, mais là, c'en était trop, beaucoup trop.

Surtout lorsque les craquements du parquet recommençèrent de plus belle, et que l'homme se retrouva juste devant la porte du placard, immobile. Wolfgang retint son souffle. La poignée se mit à grincer, à tourner sur elle-même, et dans la même fraction de seconde, une idée traversa l'esprit de l'allemand. Une idée terriblement mauvaise. Mais une idée qui n'était plus que leur dernière chance.
Il serra les poings, ferma les yeux, le front humide et la poitrine serrée comme dans un étau. Puis il souffla silencieusement, et aussitôt, il ouvrit ses mains d'un geste vif et furtif. Les griffes sorties, il prit soin de garder les papupières closes jusqu'au bout, et de ne pas toucher Zara avec son venin, même si il l'effleura plus d'une fois pendant ces quelques secondes d'attente. Jusqu'à ce que la porte s'ouvre enfin sur le père de famille, qui, l'air d'abord perplexe, écarquilla soudainement les yeux d'effroi en voyant ces deux silhouettes inconnues dans son vestiaire. Mais il n'eut le temps de faire le moindre geste, ni de prononcer la moindre parole, que Wolfgang fondit sur lui à une vitesse incroyable. Il n'eut qu'à passer son bras derrière le cou de l'homme pour lui griffer la nuque, et il se paralysa quasi instantanément, tandis que son corps dont il n'avait désormais plus le contrôle tomba lourdement sur le sol dans un bruit sourd. Wolfgang prit une longue inspiration et jeta une œillade à Zara – ses yeux reptiliens brillaient dans le noir, mais dès qu'il croisa le regard de sa compère, ses prunelles reprirent leur teinte bleutée normale et ses griffes disparurent en même temps.
On bouge, maintenant, grommela t-il.
Il attrapa son sac à la volée et se dirigea vers la fenêtre, comme si de rien n'était ; pour le moment, il fallait fuir. Ils verraient le reste plus tard.

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