Walking through the night | Nilade



 
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Walking through the night | Nilade
Nila D. Richards
Nila D. Richards
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Ven 11 Nov - 8:43
Walking through the night
Cade & Nila
Giant steps are what you take, walking on the moon. I hope my legs don't break walking on the moon. We could walk forever.
Tous les souvenirs de cette soirée étaient là. Tous les rires, les voix et les menaces raisonnaient encore dans ma tête. Mes bleus étaient presque partis, mais la douleur était toujours là. Le souffle court, j'essayais de comprendre où j'étais, où est-ce que mes jambes m'avaient encore amenée. J'ai froid, il fait nuit noire et je n'étais pas du tout habillée convenablement pour une soirée d'automne. J'avance dans la forêt où je me suis réveillée. Cela faisait quelque jours que je faisais des crises de somnambulismes peu grave (j'allai dans la cuisine et y restée immobile par exemple). J'en avais déjà fait petite quand j'avais surpris une dispute plus violente que d'habitude entre mes parents. C'est ce jour là que j'ai compris pourquoi mes frères restaient souvent avec moi quand ils voyaient que le ton montait. Mais ce soir là, je n'arrivais pas à dormir et j'entendais du bruit venant du salon. Alors je me suis levée pour aller voir.  Je suis tombée sur mon père en train de frapper ma mère. N'importe quel enfant aurait tenté d'agir ou aurait fondu en larme directement, mais moi je n'ai rien fait. J'ai compris que quoi que je fasse, aucune de mes actions auraient pu modifier quoi que ce soit. Alors je suis allée réveiller Alek, il m'a prise dans ses bras et j'ai sangloté le plus silencieusement possible.

Mais qu'est-ce que je faisais là, au milieu de cette forêt lugubre ? Selon Alek, avec le stresse post traumatiques, le sujet peut ressentir d'autres effets comme la dépression, des troubles du comportement et du sommeil mais aussi, il peut y avoir des cas de schizophrénie. Depuis cette nuit là, Alek est plus ou moins aux anges. Ce n'est pas qu'il est heureux de voir ce qui m'arrive, mais il n'arrête pas de me poser des questions sur mon état et j'ai l'impression de passer de la petite sœur à un simple sujet. Entre lui et ma mère qui ne m'adresse presque plus la parole, je dois avouer que je suis un peu perdue. Elias est venu me parler le jour où mes souvenirs on refait surface. C'est là qu'une lueur étrange est passé dans son regard. Par lueur je n'entends pas quelque chose de figuré, mais bien un changement de couleur étrange. Ses yeux entre le bleu et le gris se sont teintés d'un bleu clair brillant dont la couleur m'a vraiment fait peur. J'essayais de rassembler mes souvenirs afin de savoir ce que je faisais là. Je me suis endormie, comme tous les soirs depuis cet accident, avec une peur inconnue et des voix m’appelant. Je crois que je les ai écouter pour une fois... Lorsque j'ai ouvert les yeux, j'étais là, au milieu de tous ces arbres.

Je me suis mise à avancer, me disant que peut-être que je retrouverais mon chemin dans cette grande forêt glaciale. J'avais froid, mes pieds nus frôlaient le sol tandis que je ne savais pas où aller. Je regardai si par hasard je n'apercevais pas une lumière ou autre pouvant m'indiquer le chemin, mais je ne vis rien. Cela devait bien faire une dizaine de minutes que j'étais en train de marcher à l'aveuglette sans réellement savoir où mes pieds allaient me guider quand ces derniers heurtèrent quelque chose et me firent tomber. Dans toutes ma délicatesse, je me suis écrasée sur le sol, la tête la première et eu le droit de manger un peu de terre. Je me mis à crachoter tandis que je me remettais sur pied et époussetais ma peau meurtrie par ma chute. Curieuse, je me tournais afin de savoir à cause de quoi j'étais tombée. Je n'aurais pas dû. Mes yeux se posèrent sur une chose que même en médecine nous n'aurions jamais vue. Un cadavre éventré et d'une couleur étrange. Je ne pu rien faire d'autre que de hurler. Mais ce n'était pas un hurlement normal, c'était un hurlement comme celui qui m'avait pris lors de ma séance chez la psychologue. Ce genre de cris qui pourrait me rendre folle à force de l'entendre. Paniquée, je mis mes mains devant ma bouche et reculai avant de heurter violemment un arbre avec mon dos. Ma respiration était saccadée, mais je ne pouvais pas rester là. Il fallait que je parte avertir les autorités. J'allai pour me relever lorsque deux points rouges apparaissent devant moi. Les mêmes yeux que l'ombre qui m'avait mordu ce soir là. Incapable de bouger, tétanisée par la peur, je me mis à crier.

- Qui est là? Que me voulez-vous?!

Mes yeux se fermèrent une fois , deux fois , trois fois. Je forçai ma respiration à se calmer tandis que je m’aperçus que la personne qui de trouvait en face de moi était tout à fait normale. C'était un homme qui devait avoir la vingtaine et qui ne semblait pas si dangereux que ça. Je me respirais enfin convenablement lorsque je me mis à le regarder plus en détail. Il semblait jeune, était brun, plutôt grand, mais je ne pouvais pas en voir plus. Je me remis sur pied avant d’épousseter mes fesses et de lancer à celui auquel je devais avoir fais grandement peur.

Mes yeux se fermèrent une fois , deux fois , trois fois. Je forçai ma respiration à se calmer tandis que je m’aperçus que la personne qui de trouvait en face de moi était tout à fait normale. C'était un homme qui devait avoir la vingtaine et qui ne semblait pas si dangereux que ça. Je me respirais enfin convenablement lorsque je me mis à le regarder plus en détail. Il semblait jeune, était brun, plutôt grand, mais je ne pouvais pas en voir plus. Je me remis sur pied avant d’épousseter mes fesses et de lancer à celui auquel je devais avoir fais grandement peur.

- Pa...Pardon... Excusez moi de vous avoir crié dessus... Je ne sais pas comment je suis arrivée ici et je me suis perdue... vous savez comment sortir d'ici?


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Nila D. Richards
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Dim 25 Déc - 21:22

Walking through the night
Nila & Cade


   

La nuit était plus chaude que les autres, du moins, c'était l'impression que je ressentais en m'avançant dans la forêt à cette heure tardive. Plus le temps passait, plus je me sentais faible, mes pouvoirs m'abandonnaient à cause de ce dôme et bien que la nuit fût plus dangereuse que jamais avec mes pouvoirs en moins, je n'étais pas assez lâche pour refuser une petite promenade nocturne d'autant plus que j'étais encore assez incognito dans la région. Un alpha n'a pas vraiment peur de grand-chose en temps normaux, surtout un tyran, mais je devais admettre que, avec mes sens en moins, je pouvais maintenant comprendre la frayeur des gens normaux en pleine nuit dans une forêt. Mais si le dôme me touchait moi, il devait forcement toucher également les autres. Cette idée me réconfortait dans l'idée de continuer ma promenade.

Comme à mon habitude, j'étais vêtu d'une veste en cuir d'une bonne facture, d'un jean classique mais d'un textile également d'une grande marque et chaussures noires. J'aimais particulièrement cette tenue, tout comme la plupart des femmes, mais pour ma part, c'était notamment mon affection pour les motos qui guidaient mon style vestimentaire. D'ailleurs, je ne m'étais pas sentis en aussi grande forme physique que depuis mon retour, enchaînant les séances de musculations chez moi et dans mon magasin, en plus sans user de mes pouvoirs, je me sentais un peu à nouveau pleinement humain. C'était assez plaisant en soit, de retrouver goût à l'évolution classique de mon corps. D'ailleurs, ça faisait un moment que je n'avais pas eu la compagnie d'une femme, la dernière étant Léa, de mon ancienne meute.

Mon ancienne meute avec qui je n'avais plus aucun contact depuis la mort de notre ancien alpha, tué de mes propres mains. Parfois en y repensant j'ai quelques remords, c'était un type droit au fond, mais je sais que je serais un meilleur alpha, je l'ai au fond de moi et personne, surtout pas cette famille Steel, ne pourra me foutre hors de ma ville à nouveau, quitte à y mourir. Plus j'avançais dans la forêt, plus le climat devenait glacial, quelque chose m'interpellait, je cessais donc d'avancer pour me concentrer un instant. En effet, il n'y avait aucun bruit, absolument aucun. Voilà ce qui était inquiétant, j'avais pour habitude d'entendre des sons, que ce soit des petits bruits de branche à cause d'un animal du coin, ou même les branches s'affolaient à cause du vent. Là, il n'y avait strictement rien d'audible. Mais j'avais l'impression d'entendre des oscillations de voix non loin de ma position, mon premier réflexe fut de me mettre derrière l'arbre le plus proche.

En effet, j'entendis des bruits au loin, de pas tout d'abord, écrasant les feuilles et les branches au sol, puis des voix, graves, d'hommes probablement. Il n'y en avait pas qu'un seul, ils étaient plusieurs et probablement sur leurs gardes vu le son de leur voix qui était assez bas. Je n'avais aucune envie de me faire voir en pleine nuit, sans pouvoirs ni armes pour me défendre, d'autant plus que je n'avais aucune excuse en tête. « Bonjour, je suis un loup-garou et j'aime me balader la nuit », c'était la première chose qui me venait à l'esprit en entendant les bruits se rapprochant de moi. Je cessais de respirer pour un instant, un long instant, les entendant bouger et continuer leur chemin, je pus clairement entendre leur conversation quand ils étaient proches de moi.

« Nous devrions rester sur nos gardes, la nuit est trop silencieuse en ce moment, je vous paris qu’ils vont nous tomber dessus à tout instant. »

« Ne t’inquiète pas, ces foutus loups ne sont pas capable de nous atteindre depuis des lunes. Ils préfèrent vivre en cachette comme des lâches »


Cette discussion avait pour don de me mettre en rogne, je n’avais qu’une envie, me jeter sur eux et dévorer leurs chairs jusqu’à la moelle rien que pour leur prouver qui est le plus fort dans cette forêt. Mais ce n’était pas possible, du moins pas ce soir, sans mes pouvoirs et avec ce dôme toujours actif. Ce dôme était un calvaire mais également une bonne chose pour manipuler les gens ordinaire et choisir les futurs membres de ma meute. Alors que je pensais à mes cibles, une branche se craqua sous mon pied et les chasseurs, déjà bien éloignés, n’ayant puent rater ça se retournèrent d’un coup, braquant leurs armes dans ma direction. Je n’avais plus d’autres choix, fonçant à pleine forêt noire, ne regardant pas derrière moi, usant à peine de ma lampe torche, j’entendis leurs cris au loin, exigeant mon arrêt, même si je n’avais plus mes pouvoirs, mes habitudes en forêt n’avaient aucunement disparues, je bondissais de pierre en pierre, de branche en branche, faisant même quelques acrobaties et roulades pour gagner de la distance sur eux et par pur hasard, je tombais nez à nez avec une demoiselle, plus magnifique que jamais, surtout dans une tenue aussi légère et en pleine nuit. A mon approche elle ne put s’empêcher de crier, avec un regard emplit de terreurs :

« Qui est là ? Que me voulez-vous ?! »


Je ne lui voulais rien pour le coup, sauf peut-être qu'elle soit capable de me faire disparaître aux yeux de ceux qui me poursuivaient. Je mis quelques secondes avant de la reconnaître, c'était l'une de mes cibles que j'avais déjà croisé en ville, une femme pleine de sourire, de joie, elle me faisait craquer et m'avait probablement remarqué à plusieurs reprises dans le coin. Je l'avais également vu traîner proche de mon magasin d'Harley Davidson. Pourquoi elle, pourquoi maintenant ? Je n'en avais aucune idée, mais j'étais plus occupé à essayer d'entendre les chasseurs derrières moi qui approchaient à grands pas alors qu’elle se releva en s’essuyant ses fesses :

« Pa...Pardon... Excusez-moi de vous avoir crié dessus... Je ne sais pas comment je suis arrivée ici et je me suis perdue... vous savez comment sortir d'ici ? »

Ce n'était vraiment pas le moment pour avoir des regrets ou faire des demandes, alors qu'elle finissait à peine sa phrase, je n'eus pas d'autres choix que mettre ma main sur sa bouche, l'empêchant de dire un mot de plus, la plaquant docilement mais rapidement contre un arbre, éteignant toutes lumières visibles et me plaquant contre elle dans un silence profond. Alors que seul mon souffle était audible proche d’elle, je ne pus m’empêcher de l’admirer, de profiter de notre proximité, j’étais docile avec elle, étrangement doux, je ne pouvais que l’être en l’observant, c’était incroyablement intense pour moi, ce moment-là. On entendit rapidement les voix se rapprocher et râler d'avoir perdu ma trace, puis ils continuèrent leur route sans demander leurs restes. Probablement par peur de voir une meute sur leurs traces. Alors que quelques secondes passèrent, la fille avait probablement compris que j'étais suivis, ce n'allait pas être trop compliqué de lui faire avaler une excuse, surtout qu'elle avait l'air paniquée et perdue.

« D...Désolé pour ça, c'était des agents du bureau du shérif, je ne voulais pas leur expliquer qu'on se balade la nuit dans la forêt pour finir au poste à devoir inventer des excuses... »

J'avais bien entendu retiré ma main de sa bouche et reculé mon corps de quelques pas pour ne pas l'agresser encore plus, j'avais également pris un ton rassurant, assez confiant même, j'étais fort à l'aise, mais au fond de moi, c'était la femme que j'avais le moins envie de croiser à cette heure aussi tardive, surtout qu'elle était bien trop belle... Belle approche...

« Je peux te faire sortir d'ici oui... Tu as quelque part où aller ? »

Malgré ma voix rassurante et confiante, j'étais désespéré par l'idée de tenter quoi que ce soit de plus, même de la séduire, je n'étais clairement pas en position d'être manipulateur à outrance. D'ailleurs, ma prestation orale n'était clairement pas habile, on aurait dit un adolescent pris en flagrant délit de voyeurisme...

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Nila D. Richards
Nila D. Richards
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Dim 25 Déc - 22:53
Walking through the night
Cade & Nila
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Ma phrase à peine finie, l'inconnue fonce sur moi et me plaque contre un arbre. Sa main chaude sur ma bouche, ce bref contact était la seule chose agréable. Je sentais les larmes me monter aux yeux. J'avais peur. Me corps entier me brûlait. La mémoire sensorielle de mon corps rendait douloureux tout endroit en contact avec ce corps inconnue. J'avais envie d'hurler, un hurlement personnel cette fois et non de quelque chose d'extérieur. Les sanglots montaient de plus en plus, mais je les retenais. Je ne voulais pas pleurer, pas encore. J'avais assez pleuré ces derniers temps. Soudain, une bande d'hommes étrange passe près de nous en râlant. Je compris alors que c'était pour les éviter que ce beau brun (il faut le dire) m'avait sauté dessus ainsi. J'avais eu si peur, et si mal que je m'étais imaginé les pires scénarios possibles. Je n'étais pas bête et j'avais rapidement compris que ces hommes n'étaient pas les meilleurs amis du monde. Un peu comme mes frères. Même si ces derniers n'iront pas jusqu'à se pourchasser dans les bois... Mais qu'e disaient-ils être déjà? Un renard et un loup? Alors dans ce cas, oui, il aurait pu se courir après. Mais, malheureusement pour eux, je ne croyais pas à toutes leurs conneries servant simplement à me donner l'illusion que ma folie était "normale". Non j'étais folle. La folie, ces voix étranges dans ma tête, ces cris incontrôlé et ces crises de somnambulisme, tout ça étaient belle et bien là. Je restais quoi, regardant plus précisément cet homme plaqué contre moi. Il était d'une beauté sans nom. Je ne sais pas ce qui était le plus perturbant entre ses yeux d'un bleu éclatant ou son parfum si envoûtant. Il relâcha son emprise et s'éloigna l'air tout penaud. Ainsi, je pouvais très bien voir sa carrure qui aurait pu faire pâlir Aedan (lui qui était si fier de sa musculation, il en serait jaloux). Sa tenue était très simple mais lui donnait un petit côté de bad boy.

- D...Désolé pour ça, c'était des agents du bureau du shérif, je ne voulais pas leur expliquer qu'on se balade la nuit dans la forêt pour finir au poste à devoir inventer des excuses...

Contrairement à Elias, il n'était pas qu'un gros tas de muscles stupide, il était capable de réflexions. Et pour la première fois depuis "l'incident", un léger sourire étira mes lèvres. Ce simple geste de mes zygomatiques suffit à me rendre légèrement heureuse. Alors je pouvais sourire, ces monstres ne m'avait pas complètement détruite, un brin d'humanité raisonnait encore en moi. Mon corps ne m'aurait pas autant fait souffrir, j'aurais pu sauter de joie. Mais je n'en eu pas la force et me contenta de rester droite sans montrer le surplus de joie qui bouillonnait en moi.

- Je peux te faire sortir d'ici oui... Tu as quelque part où aller ? 

Je le regardais, ce délicat sourire toujours aux lèvres. J'habitais Crimson Avenue avec mes frères et occasionnellement ma mère. Cette dernière était d'ailleurs revenue après avoir appris mon agression. Quelle douce attention me diriez-vous? Si elle avait arrêtait de me prendre pour une dégénéré et de faire comme si je n'existait pas, j'aurais pu croire lorsqu'elle disait à mes frères que nous étions une famille même si elle était souvent absente. J'avais envie de rire. J'avais toujours vu ma mère comme quelqu'un de fragile, mais qui restait forte pour aider ses enfants. Au final je m'étais vite rendu compte qu'elle n'était tout simplement qu'une lâche faible. J'avais besoin d'elle, de son réconfort et tout ce qu'elle avait trouvé était une vieille psychiatre et quelque brochure d'Eichen House à glisser sur mon bureau. On ne peut pas dire qu'elle était la mère idéale. D'ailleurs, je me suis aperçu grâce à cette histoire que Elias était le seul de ma famille qui s'inquiétait réellement pour moi. Alek n'avait fait qu'essayer d'analyser ma façon de penser, sans forcément trouver une solution pour m'aider. Mais peut-être était-ce moi qui m'énervais pour un rien face à leurs mensonges et à leur indifférence.

- J'habite Crimson Avenue, par contre je serais incapable de vois donner le numéro ou bien même de vous comment y aller... je suis complètement perdu et ma mémoire me joue des tours...
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Nila D. Richards
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Lun 26 Déc - 10:11

Walking through the night
Nila & Cade


 

La course m'avait quelque peu fatigué, malgré ma condition physique, ne plus avoir de pouvoirs ne pouvait pas être si peu handicapant, mais à l'exception de cette soirée, je n'avais pas encore eu besoin de mes pouvoirs. Depuis mon arrivée en ville, je m'étais contenté de faire marcher mon commerce et de me remettre au sport de manière intensive. J'avais bien essayé de sortir un peu de la ville mais ce dôme m'en empêchait bel et bien. Cette course ne manqua pas de m'essouffler légèrement, au moins, elle ne pourra pas deviner ma véritable nature. C'était plutôt une bonne chose. Les gens ne comprennent pas forcément l'intérêt et le besoin d'être ordinaire aux yeux des autres.

Pendant notre proximité, mon souffle chaud et régulier contre son visage était sûrement agréable, après tout j'avais une bonne haleine, comme toujours et mon parfum était souvent au goût des demoiselles. Ma main contre sa bouche, je ne pouvais m'empêcher de m'imaginer des choses, bien qu'enfouis et indiscernable, mes pulsions n'étaient pas si loin. Je m'imaginais déjà la croquer, en faire mon esclave, la faire languir de ma présence, qu'elle est besoin de moi pour vivre. Mais tout ceci se fait pas à pas et quelque chose au fond de moi ne voulait pas faire ça, elle avait l'air si innocente, si délicate, si attentionnée, hélas, l'heure n'était pas à l'attendrissement, je devais être fort, je devais être l'alpha, le seul et le véritable alpha.

Peu de temps après m'être écarté d'elle, elle ne put s'empêcher de sourire devant mon malaise et c'était un sourire sincère, il n'y avait aucun doute là-dessus. Elle n'avait probablement sourit aussi sincèrement depuis un moment, contrairement à ce que les gens pensent, les sourires sont souvent faux, un vrai sourire est profond et laisse sous-entendre beaucoup de choses. J'étais certains qu'elle se surprenait elle-même à me sourire. C'est souvent le cas pour les femmes qui ont subis de gros traumatismes, quelque chose me disait que c'était le cas pour cette demoiselle. J'avais bien fait de prendre ce ton rassurant et confiant pour la mettre à l'aise, même si peu habile, c'était un bon premier pas finalement. Elle resta droite, se tenant devant moi, feintant l'impassibilité, mais on ne trompe jamais mon flair, elle était contente d'être tombé sur moi et par-dessus tout, elle me trouvait terriblement sexy. A vrai dire, j'avais assez l'habitude de ce genre de choses, je n'étais que rarement rejeté par les femmes, il suffisait d'être sportif et d'avoir un joli minois pour persuader les femmes, du moins les plus superficielles.

Je lui avais proposé de la rammener ailleurs, bien entendu, je m'attendais à une réponse précise et sèche, elle était probablement effrayée malgré ma présence et au fond d'elle, elle avait déjà probablement entendu des histoires sur les beaux mecs qui drague la nuit dans la forêt. Elle avait soudain l’air dans ses pensées, se remémorant sûrement quelques souvenirs, rien de plus normal, je lui avais peut-être fait penser à quelqu’un, ou à quelque chose. En tout cas, j’étais subjugué par sa beauté, une fragilité cachée par une douceur exquise, c’est ce que je pensais en la voyant. Mais en y réfléchissant, je me demandais bien ce que pouvais faire une femme aussi belle dans la nuit, surtout après avoir crié en me voyant, elle n’avait pas l’air d’être de ma nature. Peut-être était-ce une banshee comme Skyla ? Ou simplement une humaine très étrange. Dans tous les cas, j’avais repris mes esprits et ma confiance pleinement, mon air d’étudiant pris en flagrant délit se remplaça très vite par un air bienveillant et attentionné, mais également très confiant, un air de chef de meute quoi.

« J'habite Crimson Avenue, par contre je serais incapable de vous donner le numéro ou bien même de vous expliquer comment y aller... je suis complètement perdu et ma mémoire me joue des tours... »



Crimson Avenue, mauvais plan pour moi, un quartier résidentiel proche du bureau du shérif, suffit qu’on croise une patrouille et qu’elle pose les mauvaises questions concernant les chasseurs qui me coursaient. Néanmoins, à cette heure tardive, je n’aurais aucun mal à être discret et je n’avais pas spécialement peur de quoi que ce soit. Donc, elle avait donc probablement une famille, des frères et des sœurs, je ne m’étais pas autant renseigné sur elle, elle était assez discrète en soit.  Le passage sur sa mémoire m’interpellait, sa voix était mélangée de gêne et de tristesse, elle avait cruellement besoin d’aide et de soutient, c’était plus qu’une évidence. Sans hésitation, je m'approchais d'elle, posant délicatement ma main sur sa joue, forçant encore un contact doux, elle était glacée, sûrement dû à la fraicheur de la nuit. Je lui murmurai d'une voix basse :

« Tout va bien se passer, tu n'as pas à être effrayée de quoi que ce soit à mes côtés, mmh ? »



Après cette simple phrase pour la rassurer et la mettre à l'aise, je m'écartai doucement, lâchant le contact avec soin, profitant du fait qu'elle l'appréciait sans doute et qu'elle soit déçue de ne plus sentir ma main, retirant ma veste en cuir, probablement très chère, laissant donc place à un simple t-shirt blanc, dévoilant un peu plus ma musculature, abdominale et des bras, je lui mis la veste sans permission sur les épaules, la couvrant légèrement, abordant un beau sourire charmeur sur mon visage.


« Tu n'es pas blessée ? »
En disant cette phrase, je l'examinai d'un œil attentif la frôlant délicatement sur les épaules, il n'aurait pas fallu qu'elle soit blessée en rentrant chez elle, j'aimerais éviter autant que possible les ennuis. Cependant, des bruits de pas lointains se firent entendre alors que je la regardais profondément.

AVENGEDINCHAINS
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Nila D. Richards
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Lun 26 Déc - 14:06
Walking through the night
Cade & Nila
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Dire que ma mémoire me jouait des tours était un doux et beau euphémisme. Je me souvenais de ma maison, de la rue, mais le numéro m'échappait. Un long soupire s'échappa de mes lèvres. Je ne comprenais pas pourquoi certains éléments aussi importants me faisaient faux bons. Peut-être qu'Alek savait quelque chose à ce sujet. Après tout, c'est lieu le futur psychologue et il s'est très bien jouer de se statue afin d'obtenir des informations sur ma "folie". Le beau brun semble en pleine réflexion lorsque mon regard se pose de nouveau sur lui. Il me rappelait légèrement Aedan dans sa façon de se tenir, droit comme un "I", fier et imposant sans être menaçant. Au contraire, il dégageait quelque chose de rassurant, à première vu, il ne représentait aucun danger, bien au contraire. Alors pourquoi aurais-je dû me méfier de lui ? J'avais toujours été naïve et confiante et ce n'est pas ce soir là que j'aurais changé. Alors je lui avais fait confiance, j'étais sûre qu'il était capable de me ramener chez moi. Je l'avais laissé me caresser la joue et me suis surprise à apprécier ce simple contact. Ce n'était pas brusque comme la fois précédente, c'était un effleurement, une caresse tendre et légère comme un courant d'air. C'était étrange et plaisant à la fois. Sa voix, calme, confiante et rassurante me dit alors.

- Tout va bien se passer, tu n'as pas à être effrayée de quoi que ce soit à mes côtés, mmh?

Pour seule réponse, j’acquiesce docilement. Que répondre d'autre? Il m'avait bien empêchée de me faire attraper par les agents du shérifs et sans doute tous les autres ennuies qui auraient suivi. Il rompit se contact si réconfortant pour enlever sa veste. Avait-il chaud en plein moi de décembre? En y réfléchissant, je n'étais pas assez vêtue et je commençais à avoir froid. Les bandes couvrant de parts et autres mes jambes ne suffisait pas à éviter qu'elles soient frigorifiées. J'aurais bien mis un pantalon mais mes bleus et égratignures frottant contre le tissue me faisaient atrocement mal. Soudain, je sentais quelque chose de lourd et de chaud autour de mes épaules. Surprise, descendis mon regard sur cet objet non identifié pour découvrir la veste du jeune homme. Il m'offre un grand sourire que j'essaie de rendre à ma façon puis il me dit.

- Tu n'es pas blessée ?

Blessée? Plus ou moins qu'à mon arrivée dans cette forêt, je ne pensais pas que j'aurais su voir la différence. Mais bon, je ne pensais pas que ce fut un détail important contrairement à comment sortir de cette forêt lugubre. Je me sentais de plus en plus oppressée, de plus en plus mal à l'aise. Pourtant, la présence du beau brun rendait cette expédition moins flippante. Oui, il arrivait à me réconforter. Mais je pense que n'importe qui de gentil aurait pu le faire à ce moment là. Je m’emmitouflais un peu plus dans la veste en cuire du jeune homme. Elle me rappelait le plus grand de mes frères. Il portait souvent ce genre de vêtement et j'adorais lui emprunter de temps à autre lorsque nous sortions nous entraîner en tête à tête en pleine nuit. C'est le genre de veste chaude que j'adore voler aux hommes. Un craquement attire mon attention et je tourne la tête afin de voir de quoi il s'agit. J'avais réussis à me calmer mais ce simple bruit suffit à me terroriser. Je lançai un regard paniquer au jeune homme à côté de moi tandis que je sentais mon cœur battre à la chamade.

- C'est quoi ce bruit? Je vous en pris, sortons de là, je commence à me sentir un peu mal...

Les bruits se rapprochèrent de plus en plus. Ces sons raisonnaient dans ma tête de plus en plus fort, j'en venais même à entendre une voiture et des crissements de pneus. Je clos mes yeux et ma respiration s'accélère et se saccade. Des flashs de cette fameuses soirée passèrent sous mes paupières. Je commençais à paniquer, à être tétaniser par la peur et je me sentais tellement impuissante. Je sens mes jambes vaciller et, comme par réflexe, je me colle à l'inconnue bienveillant.

- Pardon, je suis désolée...

Je ne finis pas ma phrase puisque des ombres dansèrent dans la forêt. J'avais trop peur pour formuler une idée correcte.

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Nila D. Richards
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Mar 27 Déc - 17:28

Walking through the night
Nila & Cade


 


Ce premier contact avait l'air de lui convenir parfaitement, étrangement même, n'importe qui aurait paniqué devant un inconnu aussi tactile, mais j'avais la nette impression qu'un lien s'était rapidement forgé entre nous deux. C'était comme si rien ne pouvait m'atteindre quand j'étais avec elle, à vrai dire, je n'avais jamais ressentis cela auparavant, le touché était plus délicat, plus soyeux, plus tendre.

Étrangement, elle avait l'air d'hésiter à me dire si elle était blessée ou non, comme si c'était une habitude chez elle, c'était une question comme ça, sans réel but sauf de la politesse, mais cela lui semblait étrange, peut-être était-elle plus atteinte que je le pensais. Même si cela importait peu, je ne pouvais pas sortir de ma tête qu'elle pourrait être blessée, j'avais envie de l'examiner toute la nuit s'il le fallait. Plutôt que de s'inquiéter par son état physique, on aurait dit qu'elle flippait à l'idée d'être dans cette forêt avec moi, je ne savais pas trop comment le prendre. Peut-être que je n'aurais vraiment pas dû atterrir ici devant elle, surtout que son cri résonnait encore dans ma tête, pourquoi une telle frayeur en me voyant arriver ?

Lui avoir mis ma veste sur les épaules étaient probablement agréable, j'essayais, sans aucune raison précise, de gagner des points envers elle. Pourtant je n'avais rien à me faire pardonner, en tout cas en ce qui la concerne. Alors que nous nous fixions du regard, elle tourna d'un coup sec sa tête, cela eut l'effet de me faire sortir de mes pensées, effectivement, j'entendis également des branches se briser non loin de nous. Elle se retourna vers moi, prise de panique, sans réfléchir, j'avais pris sa main avec la mienne, la tenant assez fort pour la rassurer, la regardant.


- C'est quoi ce bruit? Je vous en pris, sortons de là, je commence à me sentir un peu mal...

Peu à peu, les bruits se rapprochèrent, je ne savais pas pourquoi je restais là, sans rien faire, la regardant simplement, comme si mes pensées convergeaient uniquement vers cette fille plutôt que sur ma propre survie, quel idiot. Je la vis en panique totale, comme si elle faisait une crise, c’était assez surprenant, les yeux clos, sa respiration s’accélérait dangereusement, comme si elle revivait un cauchemar, je vivais souvent ce genre de sentiment en repensant à la mort de mes parents. Elle était totalement droite, crispée, puis d’un coup, alors que je me concentrais sur les bruits venant vers nous, je la sentis tomber sur moi, bien entendu, je l’avais retenu sans trop de soucis, comme une princesse, j’avais un genou au sol, la portant au-dessus du sol, la relevant doucement, collée à elle. Elle avait tout d’abord l’air rassurée dans mes bras, puis j’aperçus de la gêne. Ce moment m’avait permis de remettre mes idées en place et de me rendre compte du danger. En effet, des hommes venaient et pas que deux cette fois, plusieurs d’entre eux, j’entendis des voitures, des grincements de pneus. Alors que mon esprit était plongé sur les arrivants, la femme pris la parole.

- Pardon, je suis désolée...

Elle n'eut même pas le temps de finir sa phrase, trop apeurée sans doute ou elle avait besoin de ma proximité et ne voulait pas tout gâcher, quoi qu'il en soit, je devais faire face au problème et ne pas me concentrer sur elle. Je ne voyais que trop peu de solutions, impossible de leur faire face sans prendre trop de risques. Je ne voyais qu'une solution, la fuite. Prenant bien en main celle de Nila, je m'entrepris à faire une longue course contre les arrivants, les entendant au loin s'approcher.

« N'ai pas peur, suis-moi ! »

Balançais-je à Nila avant de l'emmener plus loin dans la forêt, plus nous courrions dans les bois, plus la forêt semblait être sombre et froide. Comme si nous n'étions pas seul. Je me rendis vite compte que nous étions encerclés, en effet, d'autres hommes semblaient venir de l'avant également. La situation était trop préoccupante pour que je m'occupe de la panique de Nila. J'entrevis une espèce de petite crevasse dans la roche, m'y glissant le plus rapidement possible, entrainant avec moi Nila. Cette crevasse était mince, je pouvais tout juste y passer.
En entrant dans celle-ci, je pus apercevoir une plus grande grotte, on entendit de l'eau coulai également, nous étions en hauteur, de quelques mètres sans doute, trois ou quatre, tout au plus. Le sol était glissant dû à la pluie récente et trop peu stable, mais c'était toujours mieux que dehors. Je me tournai vers Nila, lui touchant directement le visage de mes deux mains, sur ses joues si délicates.


« Tout va bien maintenant, je suis là, d’accord... Je suis là. »

Je restais ainsi pendant quelques secondes, me retenant de la prendre dans mes bras, je ne voulais pas être trop fraternel avec elle non plus, ce n’était pas ma réelle envie. Quelque part, j’étais même content d’être coincé dans cette grotte avec elle. D’un coup, alors que la symbiose de nos regards ne faisait qu’un, j’entendis à nouveau un craquement non loin de l’entrée de la crevasse… Ce bruit me surpris et terrifia Nila, du moins c’était l’impression qui en ressortait car en l’entendant, nous fûmes pris de déséquilibre et je tombai en arrière plus profondément dans la grotte sombre.

Mon corps se craqua légèrement, il ne se cassa pas toutefois, une bonne chose. J’avais amortis la chute de Nila car elle tomba sur moi, je poussais des râles, sentant un liquide froid dans mon dos. En effet, c’était bien de l’eau, nous étions tombés proche d’une source d’eau, probablement menant à un courant ou à une rivière. Je restais dans cette position un petit moment le temps de reprendre mes esprits, passant une main sur la joue de Nila, profitant du fait qu’elle soit au-dessus de moi pour la toucher. Elle avait l’air un peu plus lucide, même inquiète de ma santé.


« Je vais bien, rien de cassé… Ou sommes-nous... ? »

Regardant autour de moi, je ne vis qu’une grotte et un courant d’eau. Je me relevais doucement, relevant également Nila avec douceur, la gardant collée à moi, mon visage tout proche du sien. Je me demandais comment elle allait réagir face à la situation, ma guérison étant bridé par le dôme, j’étais encore un peu ailleurs.

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Nila D. Richards
Nila D. Richards
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Mer 28 Déc - 16:59
Walking through the night
Cade & Nila
Giant steps are what you take, walking on the moon. I hope my legs don't break walking on the moon. We could walk forever.
Sa présence avait quelque chose de rassurant, j'avais l'impression d'être en quelque sorte protégée. A ce moment, j'aurais tué pour ce sentiment. Après m'être sentie si faible et si fragile, je n'avais pas réussis à sortir de chez moi, mis à part ce soir là suite à un épisode de somnambulisme. Et c'était exactement ce dont j'avais besoin avec tout ce le remue ménage qui m'envahissait. Peut-être était-ce le regard que ces doux yeux bleus posaient sur moi, ou bien le fait que ma main se trouvait à présent dans la sienne. Depuis quand était-ce ainsi? Je ne m'en était pas rendue compte avant que le jeune homme m'attire derrière lui. J'avais rapidement compris ce qu'il attendait de moi. Il fallait que je cours, aussi vite que mes jambes endolories pouvaient me le permettre. Elias m'avait parlé des sensation produits pas l'adrénaline et l'instinct de survis lorsque quelqu'un nous poursuivait, mais je n'avais pas imaginé cela comme ça. Il est vrai que j'ai déjà joué les 400 coups, mais on ne m'a rarement attrapée, j'étais bien trop maline pour ça, contrairement à mon gros balourd de frère qui s'attirait toujours des ennuies et se faisait tirer les oreilles à ma place. Son emprise sur ma main se fit plus grand et plus solide alors qu'il me lançait.

- N'ai pas peur, suis-moi !

Je n'avais pas couru depuis des lustres, mais je n'avais pas perdu mon endurance. Mais bon, ce ne devait être lié qu'au fait que nous étions poursuivis. Cette forêt inconnue me paraissait regorger de petits animaux et d'une flore riche et diverse. Mais aussi intéressante qu'elle pouvait sembler, la forêt de Beacon Hills était bien le dernier endroit au monde où j'aimerais aller. Je n'en gardais pas un souvenir très agréable. Mon sauveur semblait savoir ce qu'il faisait, mais à sa façon de se retourner et de chercher quelque chose (sans doute de quoi se cacher). J'étais tout haletante et mes poumons me brûlaient cet effort m'avait coûté plus que je ne l'aurais cru. Mais au moins, je n'avais pus froid. Je suivis rapidement le regard du jeune homme avant qu'il ne m'attire dans une sorte de troue qui me paraissait profond. Mais j'adorais cette sensation, l'impression de ne rien contrôler, de simplement se laisser porter et faire quelque chose de fou. De totalement fou même. Je manquai de me torde une cheville en suivant le brun. J'avais voulu sauter vite et correctement, mais ma maladresse avait fait que je n'ai pu retomber correctement sur mes deux pieds. J'avais vacillé, mais avant que je ne tombe, il s'était posté tout contre moi et me caressa de nouveau les joues. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il se passait et j'étais partagée entre peur et envie d'aller plus loin, l'envie de découvrir se qui allait nous arriver. Je redevenais la Nila qui n'avait pas froid au yeux et qui voulait tenter tout un tas de choses que l'on juge comme étant dangereuse. Je me mis à esquisser un faible sourire tout en remarquant que je n'avais pas eu d'envie aussi vivante depuis l'incident. Je n'avais eu comme envie que ce qui se rapportait au besoin naturels et vitales. Mais ce soir là, j'avais sincèrement envie de m'engouffrer dans la grotte qui se trouvait  quelques mettre plus bas. Oui, j'avais eu un élan de vie qui m'avait traversée de part en part. Une lueur passa dans le regard du jeune homme, la lune était belle ce soir, entourée de nuage et avec sa couleur lactée elle ressemblait à celles que l'ont voix dans les films de loup-garou avant que la jeune demoiselle en détresse ne se fasse dévorer. Mais non, cet homme n'était pas un grand méchant loup et il n'allait pas me dévorer.

- Tout va bien maintenant, je suis là, d’accord... Je suis là.

Je me contentai d’acquiescer, laissant mon regard se perdre dans le sien. Mes yeux glissèrent ensuite le long de sa mâchoire où une légère barbe de quelque chose cachait quelque peu sa peau qui semblait si douce. Plus haut, ses lèvres closent semblaient pouvoir emmener n'importe qui dans un espace-temps inconnue des personnes aux alentours. Ses yeux d'un bleu dans lequel j'aurais pu me noyer me regardaient avec tellement d'intensité que je me sentis rougir légèrement. Il était bel et bien là et je n'avais rien à craindre, je le sentais au plus profond de moi. Le temps était devenu une valeur abstraire, un simple courant d'air faisant danser mes cheveux. Tout semblait s'être arrêté et ma peur était redescendu. J'étais presque à l'aise avec cette personne que je ne connais que depuis quelques heures à peine. Je lui offris un doux sourire et m'apprêtais à le remercier lorsque un bruit attira mon attention. Mon cœur manqua un battement. Dans un sursaut, je m'étais accrochée à lui. Un simple réflexe, bien évidemment. Malheureusement, nous tombâmes de notre perchoir et nous enfonçâmes dans ce trou ténébreux. J'avais peur, mais je n'allais pas crier. J'avais quelque peu repris du poil de la bête et je ne voulais pas montrer ma peur plus que nécessaire. Nous sommes rapidement retombés sur le sol. A en jugé par l'impacte que je senti, il avait du prendre tout pour moi et son dos devait lui faire terriblement mal. Je le fixai afin de savoir si tout aller bien ou non. Il mit un petit moment avant de finalement répondre.

- Je vais bien, rien de cassé… Ou sommes-nous... ? 

Je me mis à regarder autour de moi, remarquant qu'il y avait très peu de lumière et que je ne voyais rien. Cependant, je pouvais très bien entendre de l'eau couler et voir le visage de l'homme à côté de moi dont la beauté semblait irréelle sous ce rayon de lune. Il nous remis sur pieds et nous regardions notre environnement (du moins ce que l'on pouvait en voir) tous deux proches, peut-être même trop pour deux personnes qui venaient de se rencontrer. Je sentais quelque chose vis à vis de ce bel inconnu, l'alchimie passait agréablement bien entre nous. Mon regard croise de nouveau le sien et je finis pas rougir de plus belle avant de lui demander.

- Êtes-vous sûr que votre dos va bien ? On doit être dans une sorte de grotte plutôt vielle.. Enfin, je ne peux pas vous en dire plus, je ne voies presque rien...

J'avais envie d'explorer cette grotte, comme une gamine qui aurait trouvé un repaire de pirate et qui en chercherait le trésor; Malheureusement, j'avais bien trop peur pour m'aventurer seule et à l'aveuglette là dedans. Je trouverais bien quelqu'un de motivé une fois que tout ira mieux. En attendant, je lève la tête vers le troue dans lequel nous sommes tombés. Sacrée chute, on a de la chance de ne rien avoir de cassé. Je fis rapidement le tour du regard des zones éclairés et ne vit aucun moyen de s'échapper d'ici. Alors je pris mon courage à deux mains et m'étais approchée de l'obscurité sans réussir à voir grand chose. Une moue déforma mes lèvres tandis que je revenais vers le grand brun.

- Je pense que l'on risque de rester bloquer ici pendant un bon moment... A moins que vous n'ayez un grappin dans votre jean...

Je me mis à rire et m'étais assise sur le sol humide. Avec la boue qui devait recouvrir mes cuisses et mes bandages, je n'étais plus à ça près. Je m'enfonçai un peu plus dans la veste en cuir du jeune homme, respirant discrètement le parfum émanant du cuir. C'était un de ses parfums avec le chocolat, la vanille, l'odeur de la brioche chaude, d'une chaude pluie d'été, l'odeur de la lessive, du feu de bois et tant d'autre dont j'aurais pu me souvenir des années après tant elles étaient mémorable. Je sourit gentiment à son propriétaire (décidément, c'était la soirée sourire ?) et lui fit signe de s’asseoir à côté de moi.

- Merci d'avoir était aussi correct. Il y a très peu d'hommes comme vous de nos jours. Je suis Nila et vous ? Vous êtes sûr de ne pas avoir froid ainsi ?


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Nila D. Richards
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Lun 9 Jan - 11:21

Walking through the night
Nila & Cade





On aurait presque pu dire que j’avais fait exprès de tomber dans cette grotte, mais ce n’était pas le cas. En effet, tout ce que dont j’avais envie actuellement, c’était de rentrer chez moi, de prendre une longue douche en me remémorant ce contact si agréable, si bon avec cette jeune femme. On aurait pu croire que nous nous connaissions depuis des années vu la proximité si grande qu’il y a avait entre nous, nous n’étions que très rarement séparés de plusieurs mètres, au contraire, nous étions de plus en plus proche, si je n’étais pas bridé par ce dôme, je lui aurais probablement fait sa fête depuis un long moment. Mon dieu, qu’elle était si belle.


- Êtes-vous sûr que votre dos aille bien ? On doit être dans une sorte de grotte plutôt vielle... Enfin, je ne peux pas vous en dire plus, je ne voie presque rien...

Si j’étais sûr que mon dos allait bien ? Evidement que oui, même si ce dôme bride mes pouvoirs de guérisons, je n’en restais pas moins un alpha, et un alpha bien plus puissant que les autres. Quant à l’âge de cette grotte, j’avais envie de lui répondre sèchement que je m’en foutais avant de lui sauter dessus et de lui faire sauvagement l’amour, comme un animal. Mais dès que cette pensée me traversait l’esprit, dès que mes pulsions voulaient reprendre le dessus sur mon côté humain, je ne pouvais m’empêcher d’admirer sa beauté et sa gentillesse naïve. Mais elle marquait un point, on ne voyait pratiquement rien, la grotte était éclairée seulement par la lune déjà haute dans le ciel et on ne voyait pas à plus de 5 mètres devant nous. Néanmoins, l’obscurité ne me dérangeais pas, j’étais né dedans depuis bien longtemps et mes yeux étaient habitués à vivre dans cette pénombre.

Il était évident qu’elle avait envie de bouger d’ici, soit par peur, soit par envie d’explorer la grotte, je ne pouvais pas encore affirmer l’une des deux propositions, mais ce qui était certains, c’est qu’elle ne tenait pas bien en place, encore une qualité que j’aime chez une femme, on dirait que celle-ci a pour objectif de me faire perdre la tête. Alors qu’elle bougeait dans tous les sens, tentant de trouver une sortie, je fis l’inventaire de mon état, rien de cassé comme dis plus tôt, mais je pouvais sentir quelques égratignures dans mon dos qui tachait mon t-shirt de sang. Elles ne demandaient qu’à se refermer, mais ce dôme rendit les choses plus difficiles et elles restaient ouverte, il était vraiment temps que je m’occupe de ce bridage de mes pouvoirs.  Si j’avais pu, j’aurais vraiment quitter la ville le temps que les choses se tassent entre les êtres surnaturels, mais j’en étais incapable. La belle femme revenait ensuite vers moi, s’asseyant sur le sol humide tout en me parlant de sa voix angélique.

- Je pense que l'on risque de rester bloquer ici pendant un bon moment... A moins que vous n'ayez un grappin dans votre jean...

En la voyant s’asseoir sur le sol humide, je ne pouvais m’empêcher de penser à ses cuisses mouillées et à son mini short sûrement très inconfortable, même en le voulant le plus sincèrement possible, rien ne pouvait empêcher mon esprit d’avoir ce genre de flash pour les personnes qui m’attire ne serait-ce qu’un peu. J’avais complètement l’esprit ailleurs pour un court moment, oubliant presque d’écouter ce qu’elle me disait, mon regard était profondément fixé sur son bas. Elle m’avait parler d’un grappin, me demandant sûrement si je cachais ça dans ma poche, c’est le genre de réflexion que ferait une gamine dans une situation pareille pour détendre l’ambiance. Je préférais garder le silence un moment, la regardant d’un regard plutôt intrigué et charmeur, toujours ses maudites pensées en tête. Elle se mit à rire d’un coup, sûrement à cause de sa réflexion un peu bête, son rire était puissant, pendant une seconde, j’oubliais tout le reste, le contexte, ce que je suis, ce qu’elle représente juste pour me concentrer sur son rire, sans le vouloir, je riais également légèrement en la voyant rire. Je me sentais tout aussi bête pour le coup. Elle prit la parole, sûrement pour briser cette ambiance très étrange.

- Merci d'avoir était aussi correct. Il y a très peu d'hommes comme vous de nos jours. Je suis Nila et vous ? Vous êtes sûr de ne pas avoir froid ainsi ?

Si seulement elle pouvait savoir ma réelle identité, rien que d’y penser, ça me faisait sourire. Je levais mes yeux au ciel en imaginant la scène : « Bonjour, je suis un alpha loup garou, et j’adore le contact de la chair d’une femme », mais c’est vrai, elle marquait un point, j’étais étrangement correct avec elle, n’importe qui aurait déjà eu des pulsions animales à son égard, une jeune femme si belle, si timide, si naïve et si peu habillée. En vérité, si j’étais correct, c’était pour plusieurs choses, d’une, j’étais poursuivis, de deux, elle était très belle et possiblement très utile et pour la troisième, je ne me l’explique pas, mais être correct me semblait plus naturel avec elle qu’une autre… C’était un sentiment que je n’avais jamais éprouvé auparavant.

Alors comme ça, elle s’appelle Nila, c’est un beau prénom, tout aussi beau qu’elle pour le coup. C’est le genre de prénom unique et original qui va parfaitement aux femmes telle que celle-ci. Elle me fit également signe de m’asseoir près d’elle, c’était une invitation des plus claires, elle devait probablement avoir froid dans cette tenue malgré ma veste en cuir, puis, cette idiote, pour ne rien arranger, s’était assisse en plein milieu d’un sol humide avec une short aussi minuscule. Néanmoins, tout cela faisait que je ne pouvais résister à son charme et à l’envie de m’asseoir près d’elle, de lui embrasser le coup, de la mordre délicatement et de lui montrer d’autres plaisirs qu’elle n’avait probablement jamais connus. Oui, j’étais bien ce genre de personnage, mais pas avec elle…

Cette invitation étant claire, je m’exécutais en m’avançant légèrement vers elle, m’asseyant à ses côtés, je m’en fichais tout comme elle d’être sale par la boue ou humidifié par l’eau qui traversait la grotte. Ces dernières minutes, je n’avais pas prononcé un seul mot, c’était probablement très étrange de son point de vu, mais j’avais tellement apprécié l’écoute de sa voix que pour moi, il n’en était rien. Je pris enfin la parole après être assis près d’elle.


« Non je n’ai pas de grappin dans mon pantalon, même si celui-ci cache bien d’autres choses. »

J’avais vraiment dit ça tout en m’asseyant près d’elle ? A croire que ce dôme me forçait à perdre le contrôle de mes pulsions et de mes actes. Je devais rapidement rattraper le coup sans passer pour un pervers ou changer de sujet.


« Je suis Cade, je t’en prie, ne t’inquiète pas pour moi et cesse de me vouvoyer, je pense que nous pouvons sauter cette étape... »

J’étais sûr de moi dans la façon de m’exprimer, en effet, il fallait bien que je montre des bons côtés de ma personnalité, un alpha dirigeait son équipe et ça impliquait qu’il ne pouvait montrer le doute dans ses gestes et dans ses propos.


« Tu ne devrais pas t’asseoir ainsi sur le sol humide avec si peu de vêtements, tu risques de mourir de froid Nila... »

J’avais une envie claire d’être direct et franc avec elle, j’étais pratiquement sûr qu’en l’embrassant dès maintenant, elle tomberait sous mon charme et se détendrait jusqu’au point de me laisser faire ce que je souhaitais d’elle, mais quelque chose m’en empêchait…

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Nila D. Richards
Nila D. Richards
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Lun 13 Fév - 16:52
Walking through the night
Cade & Nila
Giant steps are what you take, walking on the moon. I hope my legs don't break walking on the moon. We could walk forever.
J'étais heureusement d'avoir envie retrouvé l'envie de sourire, cet inconnu avait réussi à faire taire cette peur qui me tiraillait et m'empêchait d'esquisser quoi que ce soit aux coins de mes lèvres. Lorsqu'il s'assit à mes côtés, il posa, sans le vouloir surement, son genoux contre le mien. La chaleur qui en dégageait me réchauffa et un frisson parcouru toute mon échine. Tout en restant la plus polie possible, j'étirais mes jambes afin de rompre ce léger contact tout en m'assurant que ce jeune homme ne voyait pas ce que je faisais. Lui qui avait était si correcte envers moi, je ne pouvais pas me permettre d'être impolie, mais même si ce contact si chaleureux n'avait pas blessé ma peau meurtrie, je ne voulais pas être si proche de ce jeune homme. Cela ne semblait être qu'un simple contact, après tout, je lui avais bien tenu la main et m'étais collée contre lui un peu plus tôt, mais pour moi, les cuisses et le ventre faisaient partis de ces zones qui n'était pas considérées comme sexuelles ou même érogènes, et qui pourtant l'étaient à mes yeux... Mais je ne voulais pas être impolie à cause de ce genre de préférences personnelles.

- Non je n’ai pas de grappin dans mon pantalon, même si celui-ci cache bien d’autres choses.

Je ne pu m'empêcher de sourire à cette allusion grivoise, je n'étais pas stupide et j'avais bien compris qu'il faisait référence à son appareil masculin. Mais je dois avouer que ça ne me dérangerait pas de voir ce qui peut s'y cacher. Enfin, pas tout de suite... Enfin, pas vraiment... Ce n'est pas dans mes habitudes de me donner trop rapidement à quelqu'un, surtout à un inconnu, mais je pense qu'il faudrait que j'apprenne à le connaître plus avant d'avoir ce genre de pensées. Je n'aimais pas ce genre d'attitudes et penser ainsi ne me ressemblait pas.

- Je suis Cade, je t’en prie, ne t’inquiète pas pour moi et cesse de me vouvoyer, je pense que nous pouvons sauter cette étape... Tu ne devrais pas t’asseoir ainsi sur le sol humide avec si peu de vêtements, tu risques de mourir de froid Nila...

Il avait raison, j'avais très froid, mais non, je n'allais pas mourir. J'avais frôlé la mort quelques jours auparavant seulement et je ne voulais pas passer l'arme à gauche. Je me mis à hausser les épaules, pour seule réponse. Je me mis à soupirer. J'étais fatiguée et ressentais de plus en plus le besoin de fermer les yeux. Je posai ma tête contre l'épaule du jeune homme. J'étais anormalement familière avec lui et je n'avais pas l'impression que ceci le dérangeait, bien au contraire. Il semblait être plutôt extraverti, souriant et sympathique, tout ceci me plaisait énormément. Je n'aimais pas les gens trop renfermés avec lesquels j'avais tendance à me sentir plus que mal à l'aise, mais c'était tout le contraire avec Cade, j'étais naturellement attiré par lui, et je commençais déjà à en ressentir les effets. En fin de compte, je n'avais pas réellement envie de sortir de là. Retourner me terrer dans ma chambre ou risque de revoir mes agresseurs à la fac ne me donnait la nausée. J'avais tout simplement peur de sortir de cet espace hors du temps pour rejoindre la réalité. J'avais tout simplement peur de perdre cette sensation de protection que m'offrait, involontairement, Cade. Je décollai délicatement ma tête de son épaule avant de relever mon regard pour le plonger dans le sien. J'avais l'impression que nos deux visages étaient anormalement proches mais je ne m'en souciais pas. J'avais machinalement attrapé sa main et ne m'en étais pas aperçue tout de suite. J'avais besoin de chaleur, de réconfort et c'est ce que je ressentais à cette instant même.

- Il serait peut-être judicieux d'attendre un peu avant de sortir d'ici. Ne sait-on jamais s'ils sont encore dehors...

J'avais envie de rester ici et ceci n'était qu'un pauvre prétexte. Je me sentais comme attirée vers lui par un puissant aimant. Tellement puissant que mes lèvres finirent par rejoindre les siennes...


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Nila D. Richards
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Mar 14 Fév - 6:24

Walking through the night
Nila & Cade




En ce moment ma vie n’était pas trop différente que celle d’un patron classique, depuis mon retour dans cette maudite ville, je n’avais plus accès à mes pouvoirs d’alpha, et outre le fait que ce soit très étrange d’être quasiment un simple humain, c’était très handicapant, je me retrouvé être à nouveau la proie des chasseurs comme quand j’étais un simple bêta. Mais je sentais en moi une volonté de fer grandir chaque jour qui passe, avec l’intime conviction que les choses vont changer, que mes ambitions se réaliseront, je n’en ai jamais douté, mais ce genre de situation, coincé dans une grotte sans pouvoir et chassé, ne faisait qu’accentuer ma colère grandissante de jour en jour envers cette famille de chasseur. Je doute que quelqu’un puisse me stopper dans ma tuerie de revanche.

Même si, contrairement à ce que je viens de dire, cette petite Nila a un pouvoir de contrôle sur moi que je peux sentir, je viens pourtant à peine de la rencontrer et je ne suis même pas mes pulsions à son égard, je ressemble au bêta que j’étais avant la mort de mes parents, le bêta que j’étais avec Léa, protecteur, gentil, un peu niais et avec de l’amour à revendre, je doutais de plus en plus de la possibilité d’avoir ce genre de relation maintenant, surtout avec ce dôme. Je n’avais plus de meute, quasiment plus d’amitié dans cette ville, tout était à reconstruire, et mon instinct me disait à chaque instant de mordre quiconque ferait l’affaire pour créer une armée.  Mais ce n’est pas comme ça que j’avais appris à être un loup, ce n’est pas comme ça que tous mes aînés m’ont appris à diriger si un jour je devais le faire. Enfin, tous mes mentors, sauf un, en particulier.

Étais-ce vraiment sage de ma part d’entamer ce genre de relation intime alors que mes seules ambitions dans cette ville était de prospérer dans mon commerce et de préparé l’Empire des créatures de la nuit ? Si j’avais bonne conscience, j’aurais dû mettre à l’écart Nila directement et rester froid, loin d’elle pour l’écarter de tous mes problèmes. Mais d’un autre coté je voyais bien que je lui plaisais, et j’avais passé quelques temps à l’observer du haut de mon appartement dans la rue, elle semblait solitaire, peu enclin à sourire, du moins, son sourire sonnait faux.

J’avais cette fameuse impression de faire plaisir à quelqu’un, mais je ne doutais pas un instant qu’elle partirait en courant si elle voyait ma vraie nature ou même si quelqu’un lui parlait de moi. Après tout, je n’étais qu’un alpha couchant avec plusieurs femmes pour son plaisir et démontrant une belle facette égocentrique avec un besoin constant d’être au centre de l’attention et d’avoir le dernier mot, un homme parfait pour une jeune femme innocente en somme.. Quelle ironie…

Après mes quelques mots, je m’attendais à une réaction subite, j’avais directement entamé des familiarités orales avec elle. Elle avait bien froid, du moins c’est ce que je pouvais constater mais elle avait l’air de s’en foutre royalement, après tout, pourquoi pas, si le froid pouvait faire en sorte qu’elle se rapproche de moi, je n’allais pas non plus me plaindre.

Elle avait l’air d’être perdue dans ses pensées pendant un moment, comme si elle m’analysait ou quelque chose du genre, elle semblait vouloir prendre une décision ou faire quelque chose, j’étais assez curieux, la laissant faire. Elle posa sa tête contre mon épaule, étrangement, et j’en profitais pour regarder en face de moi, le regard vide, dans mes pensées moi aussi, je n’avais pas eu ce genre de moment de réflexion depuis que Léa était partie rejoindre sa famille, elle me manquait un peu, je devais l’avouer, je ne l’ai jamais traité aussi bien qu’elle le voulait, mais ce genre de moment de tendresse lui était dédié, je me demandais ce qu’elle dirait si elle me voyait dans cette position avec cette jeune femme. Sûrement pas des choses très gentilles.

Alors que je repensais à Léa, Nila décolla sa tête de mon épaule, je tournai donc instinctivement la mienne dans sa direction, curieux de ce changement de position, elle plongea alors son regard dans le miens, elle avait l’air abattu mais dévorée aussi par quelque chose, étrangement, elle me fit un peu pitié sur le coup, mais je devais bien admettre quelque chose, une femme aussi sexy se voit rarement d’aussi près et aussi rapidement, elle avait du cran.
Au moment où elle attrapa ma main, je sentis mon cœur battre plus fort, et mes pulsions de loup revenaient peu à peu, je devais lutter à chaque instant contre mon envie de le prendre contre le mur et de la dévorer, dans tous les sens du terme dévorer.


- Il serait peut-être judicieux d'attendre un peu avant de sortir d'ici. Ne sait-on jamais s'ils sont encore dehors...

Sa douce voix me tira de mes pensées d’un seul coup, troublé, par cette dernière phrase, j’avais l’impression d’entendre une invitation au sexe, je devais probablement me tromper, mais mes muscles voulait parler d’eux même. J’allais craquer, c’était certain, mes pouvoirs étant bloqués, mon contrôle de moi-même était bridé également. Ce dôme me mettait des sueurs froides, plus il me bloquait, plus ma colère pour les responsables grandissait. Et ce trop-plein de colère ne pouvait qu’éclater.

A ce moment précis, alors que je m’apprêtais à commettre l’irréparable avec Nila, je sentis le contact de ses lèvres sur les miennes, elle m’avait embrassé, machinalement, comme si elle en avait besoin, je sentis toute ma colère descendre peu à peu, laissant place à une excitation involontaire, tous mes muscles étaient crispés, mon corps dans son ensemble ne demandait que du sexe avec elle. Un besoin de loup-garou probablement. Je lui rendis son baisé, d’abord doucement, puis avec un peu plus de fougue, restant docile je ne demandais qu’à capturer ses lèvres, la faire mienne, en faire une reine. Elle méritait ce que je ressentais pour elle à ce moment précis. Mes mains se glissèrent lentement dans son dos, je n’en avais même pas donné la commande, tout n’était qu’instinctif. Celles-ci frôlèrent légèrement ses formes du bas, je l’avais allongé sur le sol humide, la surpassant de toute ma stature, comme un chef de meute s’occuperait de sa femme.

Alors que je m’étais élancé dans cette course à la passion, profitant peut être de façon abusive de la dévorante passion que ressentait Nila à mon égard, quelque chose me stoppa violemment dans mon action, des pas se rapprochait d’ici, on pouvait entendre l’écho provenant de dehors, quelqu’un venait. Un petit cliquetis alarmant d’une arme s’enclencha dans les hauteurs, comme si quelqu’un avait retiré la sécurité de son fusil d’assaut ou de son pistolet. Sans le moindre mot depuis ceux de Nila, je la portai avec rapidité la collant contre le mur d’en face, si on peut appeler ça un mur, collé à elle, de manière très sensuelle. On aurait presque pu croire que c’était pour une plus grande proximité entre nos deux corps, mais c’était surtout pour échapper à la vision de l’homme.

Mais dans cette position très subjective, je ne pouvais cacher mon excitation à Nila, j’étais plutôt gêné en vérité, mes mains était posée sur ses hanches, ne se baladant plus sur son corps magnifique, je devais tout faire pour ne pas qu’on se fasse voir, mais mes pulsions me disait de lui toucher tout le corps, de lui embrasser le cou, c’était tellement difficile de résister. Et les pas se rapprochaient…

AVENGEDINCHAINS
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Nila D. Richards
Nila D. Richards
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Mar 14 Fév - 19:05
Walking through the night
Cade & Nila
Giant steps are what you take, walking on the moon. I hope my legs don't break walking on the moon. We could walk forever.
J'avais envie de rester dans cette grotte tout la nuit avec Cade. Je ne voulais pas sortir de cette grotte car j'avais l'impression qu'une fois sortie, chacun reprendrait tranquillement sa vie de son côté et que jamais nous nous reverrons et je n'avais pas envie d'imaginer qu'un rencontre qui me paraissait si importante allait filer si vite. Mais je n'eu pas le temps de lui demander plus d'informations sur lui puisque mes lèvres touchent les siennes sans que je sache si c'était lui ou moins qui avait embrassé l'autre. Je sentis le corps du jeune homme réagir à mon baiser. Tout ceci risquait de prendre des proportions dont je n'avais pas envie, mais je ne pouvais que me laisser glisser dans la chaleur de son étreinte. Notre baiser s'intensifia et il le rendit plus passionné. Je sentis le rouge me monter au joues et une chaleur dont je n'aurais pas soupçonné l'existence prendre place dans mon bas ventre. Je sentis ses mains parcourir et caresser mon corps meurtrie et parsemé de bleus tandis que le sol humide me semblait plus que confortable. Je me sentais bien, même si la situation m'échappait. Je n'étais pas prête à me donner à un homme. Pas ainsi et surement pas avec quelqu'un que je ne connaissais depuis aussi peu de temps. Je n'étais pas comme ces filles qui étaient capables d'aller en boite juste pour pouvoir sauter le cap et se venter de l'avoir fait. Non, je faisais parti de celles qui voulaient un minimum de confiance, de proximité, de complicité et d'amour. Or, je n'étais pas amoureuse de Cade et même s'il s'était montré très correct envers moi, je n'avais pas confiance en lui au point de faire l'amour avec lui.

Comme s'il avait lu dans mes pensées, Cade se stoppa dans son élan et écouta ce qui se passait autour de nous. Il semblait avoir entendu quelque chose ce qui aurait été normal vu que nous étions probablement toujours suivis. Avec mes oreilles de simple humaine, je n'entendais que le bruit de loup et de pas que j'apparentais à ceux d'un animal mais à en juger par la réaction du jeune homme, ils devaient appartenir à nos traqueurs. Mais pourquoi s'acharnaient-ils autant sur nous ? N'avaient-ils pas autre chose à faire que de poursuivre deux jeunes gens à travers la forêt ? Je pensais que les policiers de Beacon Hills avaient du travail plus important... Mais peu importe, nous étions bien pris au piège face à eux. J'avais peur et me sentir ainsi acculée contre un mur entre l'impatient du jeune homme et ce danger imminent. J'étais encore fragile émotionnellement parlant à ce moment là et je ne pu retenir les larmes qui coulaient de mes yeux. J'avais peur, très peur et je n'étais pas du tout rassurée. Je mis une main contre ma bouche afin d'étouffer le bruit de mes sanglots tandis que quelqu'un se rapprochait de plus en plus de nous. Les bruits devenait de plus en plus fort et je me sentais de plus en plus oppressée. Si j'avais été étonnement à l'aise quelques minutes plus tôt, c'était bien tout le contraire à ce moment là. J'avais peur de plus en plus. J'étouffais et ne pouvais rien faire pour me sentir mieux. Une fois de plus, je me sentais vulnérable et faible. J'avais peur mais d'un danger dont j'ignorait la nature. J'avais peur et m'en rendais presque malade à cause de mauvais souvenirs, malheureusement bien trop frais. Je rompis ce dangereux silence en laissant échappé dans un murmure entre deux sanglots.

- Cade, j'ai terriblement peur...

Puis c'est à ce moment là que je le vis. A en jugé par cette carrure, il ne pouvait être qu'un homme. Des épaules plutôt carrés, une armoire à glace quoi. J'avais l'impression que mes mots avaient attirés son attention et mon cœur manqua un battement. J'étais tétanisée par la peur, même mes larmes avaient arrêtées de couler. J'avais peur et j'attendais de voir ce qu'il comptait faire de nous.


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Nila D. Richards
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Bad Wolf
Bad Wolf
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Ven 3 Mar - 21:59

Noah Stilinski


Je regardai l’heure et soupira, j’avais passé la journée au bureau et j’allais y passer la nuit aussi. Depuis l’arrivée de ce dôme que je ne voyais pas, mais qui m’avait été décrit par Lydia et Scott, j’avais presque déménagé à la station. J’écoutais ce qui se passait sur la radio, lorsqu’on annonça que des coups de feu avaient été entendus dans la forêt. Alors que Parrish se préparait à répondre à l’appel, je sortis de mon bureau et lui demanda de se rasseoir. Je n’allais pas laisser Jordan seul dans la forêt en pleine nuit alors qu’il était recherché par un cinglé. Je n’avais pas totalement compris ce qu’il était, mais de savoir que la survie de ma belle-fille et de Scott était en jeu suffisait pour que je le garde bien au chaud au bureau. Être à l’air frais allait me faire du bien. J’en profitai pour appeler ma femme et discuter avec elle alors que je me dirigeais vers la forêt. J’arpentais les moindres passages, passant devant la voiture accidentée des Tates et quelques pièges à coyote – j’allais devoir envoyer une équipe pour désamorcer le tout… J’entendis des coups de feu et sachant que je pourrais me retrouver face à une créature garou, j’avais avec moi un sac de poudre de sorbier pour pouvoir me protéger. Mon fils insistait pour que Mélissa et moi sachions au moins nous en servir en guise de protection. Aucun homme armé en vue et je me doutais bien qu'ils pouvaient être des chasseurs de créatures surnaturelles et il était hors de question qu’il chasse sur mon territoire. Arpentant la forêt j’entendis soudainement des bruits venant d’une grotte et amassant tout mon courage j’y entrai tenant ma lampe torche bien droite devant moi – éblouissant deux jeunes qui semblaient un peu perturbés. Je baissai un peu ma lampe et leur pointa mon uniforme. «  Vous allez bien ? Personne de blessé ? » Ils avaient très certainement entendu les coups de feu et s’ils n’étaient pas humains, ils se cachaient. « Vous ne devriez pas être ici, allez, je vous raccompagne en ville »


Spoiler:
Bad Wolf
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Dim 5 Mar - 8:49

Walking through the night
Nila & Cade



Je n’étais pas fou, même si mes pouvoirs surnaturels avaient momentanément disparus, j’avais bien entendu le cliquetis d’une arme, comme si quelqu’un la braquait devant lui en autodéfense, pourtant les chasseurs savaient tous que le dôme empêchait les créatures de se défendre et d’utiliser leurs pouvoirs, c’était l’évidence même. Pourquoi alors cet homme, ce chasseur, braquait son arme en face de lui ? Trop de questionnement et les pas se rapprochaient peu à peu, je pouvais entendre Nila qui tremblait de peur devant moi, je n’avais pas spécialement peur en réalité, ma respiration était calme, j’étais surtout très excité à l’idée d’avoir Nila contre moi, je ne pouvais pas m’empêcher de repenser à ce baisé précédent, c’était tellement exquis, de sentir ses lèvres contre les miennes. Pourquoi avais-je tant de sentiment pour une inconnue, fragile, qui pourrait être brisé ce soir même, par ce chasseur s’avançant dans la grotte ou nous étions tombés. Pour Nila, tout était encore flou, j’en avais parfaitement conscience, elle ne savait pas si c’était des hommes du shérif comme je lui avais dit ou peut être des fous dangereux, c’était compliqué de lui expliquer que j’étais un alpha loup-garou et que la plupart des chasseurs de ce pays voulaient ma tête en trophée de leur salon. Je comptais bien tout lui expliquer, la faire fuir, qu’elle se tire d’ici et de moi, qu’elle m’esquive dans la rue, tout ça aurait été plus facile pour moi.

Elle venait de me confier qu’elle avait terriblement peur, et pour cause, je pense que j’avais également peur pour elle, je ne reculais jamais contre un danger, mais sans mes pouvoirs aujourd’hui, tout était différent, je me sentais inutile, si j’avais encore mes pouvoirs j’aurais sauté sur l’homme en question, lui arrachant la gorge pour avoir effrayé Nila. Je caressais la joue de Nila, en tentant de la rassurer, hochant ma tête pour ne pas avoir à parler et faire du bruit, nous devions rester calme, après tout, seul quelques élites de cette famille de chasseur connaissait mon visage d’alpha, la plupart ne connaissait que mon nom, j’aurais très bien pu inventer un mensonge quelconque, une sorte d’histoire justifiant la présence de deux adultes dans une forêt la nuit, cherchant un peu d’aventure et ayant entendu des bruits d’armes à feu, ça pouvait tenir la route. Je pris donc la décision de m’écarter de Nila, après lui avoir doucement caressé la joue.

Je levais donc ma tête vers la grotte supérieure, regardant l’entrée, espérant y voir quelqu’un d’autre qu’un chasseur qui tirerait sur moi dès la première occasion, peut-être même que ça allait être un des chefs de cette famille Steel qui ont tués mes parents, la boucle serait bouclée, mais j’affrontais la mort le visage haut, je n’avais pas peur de mourir, mais je ne le ferais pas comme un vulgaire lâche. C’est alors qu’une lampe torche m’éblouissait, je mis ma main devant mes yeux, cherchant à voir derrière la lampe, c’était le shérif. Je soupirais intérieurement de soulagement. Faisant signe de main à Nila de venir contre lui, puis regardant le shérif.

« Non, nous allons bien… » Je prenais un ton un peu choqué, mais il n’en était rien, je devais bien faire semblant. Je restais silencieux sur notre présence ici, je supposais que nous aurions tous le temps d’en discuter pendant le trajet. Je soulevais ensuite Nila, faisant en sorte qu’il puisse la récupérer, il était à peu près à 3 mètres de haut avant de probablement tendre ma main pour qu’il me remonte.

AVENGEDINCHAINS
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Nila D. Richards
Nila D. Richards
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Mer 5 Avr - 7:43
Walking through the night
Cade & Nila
Giant steps are what you take, walking on the moon. I hope my legs don't break walking on the moon. We could walk forever.
J'étais encore fragile, trop à mon goût d'ailleurs. Je ne pouvais ni parler, ni pleurer. Ma respiration était comme bloquée. La dernière fois que j'avais eu si peur, c'était ce jour là. Le peu de souvenirs me restant de cette soirée me montrait à quel point j'avais été bête. Qui aurait eu l'idée de suivre un mot mystère et d'aller au fin fond des bois ? Nul autre qu'une idiote dans mon genre. J'avais été stupide, mais c'est ce genre d'expérience risquée que j'aime et qui me font me sentir pleinement vivante. J'avais le goût du risque dans le sang et c'était une des choses que j'aimais le plus. Prenez la moto par exemple. La première fois que je suis montée sur une bécane, c'était avec Elias. Notre mère en avait peur, mais vu qu'Elias ne l'écoutait jamais, il c'était débrouillé pour passer son permis moto et s'en acheter une. J'étais tellement fière d'avoir pu lui offrir son premier casque pour son anniversaire ! Revenons à ce fameux jour. Ma mère m'avait dit tellement de mal de ce genre d'engin que j'étais terrifiée et en boule contre le dos de mon frère. Puis ce dernier à démarrer et je me sentie différente. Cette peur mélanger à la vitesse, me fit sourire et me détendue. Je me sentais à l'aise et emplie d'une sensation qui me paraissait à la fois étrange et prenante.

- Vous allez bien ? Personne de blessé ? Vous ne devriez pas être ici, allez, je vous raccompagne en ville

Cette voix me ramena à la réalité. La main de Cade sur ma joue, cette chaleur qui m'inondait avait fait disparaître le reste de larmes sous mes yeux. Mon regard se leva vers l'homme qui venait d'arriver. Le shérif. J'avais eu peur du shérif. J'avais envie de rire, mais ce n'était pas le moment. Cade était en train de me porter et de me laisser entre les mains de M.Stilinski. Il n'était pas brusque dans ses mouvements, mais son contact me fit mal. j'avais l'impression d'avoir perdu cette chaleur et se réconfort que Cade me donnait par sa simple présence. Lorsqu'il me rejoint à la surface, je ne pu m'empêcher de sourire de nouveau, comme les animaux de compagnie lorsque leur maître rentrait le soir. Mais passons, ce n'est qu'un détail. Le shérif nous raccompagna à lauré du bois. Je n'étais pas du tout rassurée et je me demandais encore comme j'avais fait pour me retrouver là. Ma main avait trouvée instinctivement celle de Cade, sans que je comprenne quand et pourquoi. Je le sentais tendu. Comme s'il lui avait suffit de sortir de cette espèce de grotte pour changer, ou alors, est-ce le shérif... Il fut convenu que M.Stilinski me ramènerait chez moi tandis que Cade rentrait chez lui seul. Etant incapable de m'expliquer ce qui s'était passé quelques minutes plus tôt, ça ne me dérangeait pas plus que ça que nous séparions. Je lui fis un sourire avant de le remercier, sincèrement, pour ce qu'il avait fait. Je n'avais pas remarqué son mensonge concernant nos poursuivants alors que pourtant ça semblait évident. Pourquoi le shérif serait-il venu nous sortir d'une situation alors que ses agents avaient essayé de nous tirer dessus plus tôt. Mais, trop perturbée par mes actions et mes sentiments naissant, j'étais rentrée chez moi sans avoir pu voir tout ceci.


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Nila D. Richards
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