High school can be a bad memory, don’t you ? |PV Louis|



 
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High school can be a bad memory, don’t you ? |PV Louis|
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Mer 8 Fév - 16:34
High school can be a bad memory, don’t you ?
Louis & Charlie
Passe la souris sur l'image, tu verras c'est magique…

25 janvier. Tu enchaînais les articles sans importance. Après ton presque-échec sur l’affaire de la disparition étrange d’un enfant à cause de Kathleen A. Jane, tu n’avais eu droit qu’à des artciles mineurs, sans intérêt. Et c’est encore l’un de ceux-là dont tu avais hérité ce matin dans ta boîte mail. Tu te rendis à tes cours à l’université le matin, écoutant d’une oreille distraite les professeurs d’histoire antique et d’histoire des civilisations. Et puis, une fois libérée de cela, tu filas au lycée de Beacon Hills. Tu avais encore une chose dont tu devais te débarrasser pour pouvoir retourner à tes écrits dans les arbres.

Tu te garas sur le parking non sans attirer un peu l’attention. Ta première voiture dont tu n’arrivais pas à te défaire par nostalgie. Elle te rappelait tes premières années au lycée puis à la fac. Si le lycée t’avait déçue, la fac ne l’avait pas fait. Retourner entre les murs du lycée de la ville était quelque chose que tu n’avais pas rêvé de faire, loin de là. Tu n’avais pas vraiment détesté ces années-là, c’était plutôt qu’elles t’étaient apparues comme une perte de temps et tu n’aimais pas avoir l’impression de perdre ton temps.

Il était tant de t’attaquer au vif du sujet. Tu te rendis jusqu’au bureau du proviseur après un rapide passage par le secrétariat. Il t’indiqua qu’il ne voyait aucun inconvénient à ce que tu interroges des élèves tant que c’était hors du temps de cours. C’était une évidence mais il s’était senti obligé de le préciser. Aussitôt l’accord obtenu, tu partis en vadrouille dans les couloirs à la recherche de quoi faire ton travail. Malheureusement, une heure de cours venait de commencer et les couloirs étaient déserts. Enfin presque. Un adolescent était devant son casier, à la recherche de quelque chose visiblement.

Marchant d’un bon pas, tu arrivas vite à sa hauteur. Il avait dû entendre le bruit de tes pas dans le silence qui régnait puisqu’il se retourna vers toi. Tu lui adressas un sourire amical et bienveillant. « Bonjour, je m’appelle Charlie O’Connell et je suis journaliste. Je suis chargée de faire un article sur ce que pensent les élèves du lycée de Beacon Hills. Je peux te poser quelques questions. » Tu n’attendis pas sa réponse pour sortir ton dictaphone et commencer à le questionner. « Alors, tu es en quelle année ? Tu as toujours vécu à Beacon Hills ? Et que penses-tu de son lycée ? » Tu parlais trop, comme toujours. Il fallait que tu lui laisses le temps de répondre.




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Louis Steel
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Jeu 9 Fév - 15:17
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Charlie
High school can be a bad memory, don’t you ?
La chasse était ouverte ! Louis était excité comme une puce. Son inscription dans l'établissement ne s'était finalement pas retrouvée être une idée vaine. Il fallait dire que c'était là sa première piste quant à la présence d'une were créature dans le lycée... Le garçon savait parfaitement qu'il en était entouré, de tous les coins. Mais trouver un visage sur ses monstres était bien plus rigoureux, depuis l'apparition du dôme. Il offrait aux débutants une magnifique opportunité de cachette ! Le coup de Gabriel n'avait définitivement pas marché, et en plus d'être une ordure mégalomane, il en devenait un incapable... Louis de son côté, devait mener de rudes enquêtes afin de débusquer ses proies ! Le boulot en devenait beaucoup moins excitant, et c'est de ce fait que le gamin ne chassait en général qu'en dehors de Beacon Hills. Ses petites recherches l'avaient mené aujourd'hui à un professeur. Il ne connaissait pas exactement son identité, mais la chose était sûre, c'était un professeur de sciences. Des documents à foison, des appels téléphoniques... Louis avait tout épluché, connaissant jusqu'à la voix de sa proie. Les cours d'aujourd'hui n'étaient de ce fait qu'une vague "obligation". À vrai dire, il n'y pensa même pas ! Tandis que ses camarades se rendirent en classe dès le retentissement de la sonnerie, le jeune chasseur prit la direction des casiers. Une petite partie de son matériel l'y attendait ! Une cachette assez dangereuse, mais il n'avait pas d'autre choix, il devait être prêt en n'importe quelle circonstance ! Ainsi ouvrit-il son casier, explorant entre ses piles de cahiers et de manuels. Des fioles de poisons violents, un couteau et des seringues, voilà les accessoires efficaces que devait utiliser habilement le garçon. Il n'était pas question de s'armer d'une arbalète afin de tirer entre les yeux d'un professeur en plein lycée ! L'assassinat devait être rapide, propre et discret. Louis observa les environs... Les couloirs étaient vides, tous les élèves avaient déjà rejoint leur cours. De ce fait, il ne se pressa pas, il empocha son couteau, qu'il enduit au préalable d'une concoction extrêmement douloureuse. Celle-ci n'était pas directement destinée aux loups, il n'y avait pas ajouté d'aconit ni d'aucune autre plante offensive pour les créatures. Quelques goutes de venin de poisson-pierre, un léger ajout de cyanure, le tout dans quelques centilitres d'eau, voilà la substance hautement létale que le garçon avait créée. Elle rongeait la peau et provoquait de nombreuses nécroses des tissus... La concoction était définitivement dédiée à la souffrance ! Louis en enduit ainsi une seringue, en plus de son arme, il ne savait jamais comment le tour pouvait tourner. Ce fut à ce moment qu'une trouble-fête vint interrompre les manigances du chasseur. « Bonjour, je m’appelle Charlie O'Connell et je suis journaliste. Je suis chargée de faire un article sur ce que pensent les élèves du lycée de Beacon Hills. Je peux te poser quelques questions. ». La jeune fille avait été très rapide ! Elle surprit avec brio l'esprit très réactif du gamin. Celui-ci s'était retourné brusquement, laissant tomber sa seringue qu'il reprit en main et à mit dans la poche en quelques secondes... Il sourit maladroitement à son interlocuteur forcé... Elle n'avait pas attendu sa réponse avant de poser sa première question. Elle parlait vite ! Il y a de cela un mois, le pauvre garçon n'aurait jamais rien compris à cet anglais mâché. « T... Troisième année de lycée. C'est vraiment la merde ! » avait commencé -aussi poliment possible- le jeune Steel, le sourire radieux aux lèvres. Il fallait bien qu'il fasse oublier ce fâcheux incident, au risque de révéler son loisir familial. « Je viens de France, et Beacon Hill n'est pas la ville d'Amérique dont j'avais rêvé ! Son collège est tout aussi minable que ses habitants sont stupides ! ». Louis grimaça... Il avait peut-être légèrement gaffé... « Enfin... Pas tous tu vois... ». Le garçon savait très bien qu'il n'en avait pas fini avec son interrogatoire... Il soupira, et regagna son charmant sourire...
Louis Steel
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Ven 10 Fév - 5:33
High school can be a bad memory, don’t you ?
Louis & Charlie
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Bon, pour la bonne première impression, c’était perdu. Tu n’avais pas pris assez de temps et tu l’avais submergé de questions. Mais, étrangement, il y répondit bien qu’un peu hésitant. Troisième année. Au moins, il aurait de quoi dire même s’il te faudrait sans doute trouver un première année pour enrichir ton article. Parce qu’il était hors de question que tu restes aussi bas dans l’échelle des journalistes. Certes, ce n’était qu’un emploi à temps partiel mais tu le prenais à cœur comme si c’était ton unique occupation. Heureusement, l’université ne te demandait pas une masse de travail trop importante.

Ton dictaphone enregistrait et tu étais donc libre de réfléchir à tes questions sans vraiment te soucier de ses réponses. Cependant, tu fus interpelée par la réponse qui suivit. Tu ne te formalisas pas de sa remarque et, devant sa grimace, tu le lui dis. « Ne t’inquiète pas, j’aime cette ville mais je peux comprendre qu’on aspire à autre chose en venant dans ce pays. Et puis, je suis journaliste, je suis pour la liberté d’expression de tous. » Tu lui souris. Peut-être que sa vision des habitants de Beacon Hills finirait par changer et que tu y contribuerais ? Enfin, il ne fallait pas trop compter là-dessus.

Comme il semblait ouvert à la discussion, tu pris l’initiative de lui poser d’autres questions. Ce n’était pas forcément celles prévues au départ mais l’une des qualités d’un journaliste n’était-elle pas de savoir s’adapter à toutes les situations ? Et tu en étais tout à fait capable alors tu te lanças. « Depuis quand es-tu ici ? Ce sont des raisons professionnelles ou personnelles qui ont amené tes parents à déménager ici ? Fais-tu partie d’une équipe du lycée ? Et as-tu des activités en dehors du Beacon Hills High School ? » Tu allais un peu plus loin dans son intimité mais il était libre de répondre ou non. Ce n’était donc pas une véritable intrusion puisqu’il pouvait t’interdire d’entrer dans son cercle personnel. Mais son choix t’inquiétait un peu parce qu’il pouvait mettre à terre cette interview et te faire recommencer à zéro.




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Louis Steel
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Sam 11 Fév - 12:14
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Charlie
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Louis était en retard ! Il n'avait qu'une heure afin d'accomplir sa mission, où celle-ci échouerait. Le chasseur avait méticuleusement inspecté tout le dossier de sa cible, et ses journées étaient vraisemblablement très chargées. Il n'avait de ce fait que cette petite heure de libre afin de procéder à l'assassinat... C'était une opportunité en or, et la prochaine n'arriverait pas de sitôt ! Louis restait de ce fait quelque peu gêné face à son interlocutrice. Il aurait adoré parler à une jeune journaliste en d'autres circonstances, ses dialogues vis-à-vis d'habitants de Beacon Hills étant rares... Il gardait néanmoins son sourire communicateur, celui-là, le garçon était très doué pour le garder en toutes circonstances, parfois même les plus déplacées. Charlie reprit de ce fait rapidement ses séries de questions. « Je suis ici avec ma cousine depuis seulement quatre mois. Disons que c'est dans des intérêts professionnels... Je ne fais partie d'aucune équipe du lycée, mais je fais du tir à l'arc... Et de la chasse aussi, les environs de Beacon Hills sont une mine d'or ! ». Louis semblait presque impliqué dans ses paroles... Après tout, il ne fallait pas que la jeune fille se doute de quoi que ce soit. Mieux il répondrait, plus vite se ferait l'interview, et ce afin de mener à bien sa mission ! Il tenta de placer une phrase, lorsqu'une idée lumineuse lui traversa l'esprit ! Charlie était bien trop bavarde pour se dépêtrer de son "contrôle". Il ne pouvait pas laisser ces parlotes gâcher toutes ses recherches ! Il se devait de mettre fin au souffle du loup-garou dès aujourd'hui. La bête se trouvait être, de plus, un professeur ! C'était d'autant plus une menace, capable de faire intégrer insidieusement à ses étudiants de très mauvaises notions. De ce fait, Louis n'avait pas d'autre choix... L'idée semblait risquée, mais il pouvait parer à n'importe quelle éventualité. Les Steels avaient déjà accomplit de nombreux actes sans se faire avoir, le camouflage social était une pratique très bien apprise par les enfants du clan. Louis accomplirait son meurtre en la compagnie de la jeune fille... Il devait se montrer très intelligent, et les pensées plus manipulatrices les unes que les autres se succédèrent dans son esprit. « Tiens ! Je dois passer voir mon professeur de sciences ! Il est très malade, et ne fait pas cours... C'est un ami de la famille, faut que je lui apporte ses médicaments. Tu pourras lui poser quelques questions en plus ! ». Un plan tout à fait malsain... Ingénieux, mais horrible ! Le sourire angélique du garçon ne pouvait cependant pas trahir à un seul instant ses intentions...
Louis Steel
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Dim 12 Fév - 11:44
High school can be a bad memory, don’t you ?
Louis & Charlie
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Tu t'étais attendue à rencontrer de la réticence chez les lycéens de Beacon Hills mais tu avais dû tomber sur un spécimen rare car il semblait plutôt enclin à la conversation. Tant mieux, ce n'était pas toi qui allait t'en plaindre, bien au contraire. Ce Louis était un peu bizarre malgré son sourire jovial. Tu savais assez bien deviné la sincérité de l'expression que laissaient paraître les gens et celle-ci était en partie feinte. En entendant des réponses, tu arquas un sourcil sous le coup de l'étonnement. Le tir à l'arc n'était pas une discipline très répandu à Beacon Hills et qu'un adolescent chassé était certes plus courant mais restait étonnant. Mais soit, cela donnerait du fond à ton article.

Tu savais t'adapter mais cela avait des limites. Il te proposa de l'accompagner chez un ami de sa famille. Tu hésitas. Quelles questions aurais-tu à poser à cet homme, un professeur de science qui plus est ? Mais après tout, cela pourrait être l'occasion de remplir ce fameux article. Et tu avais tout le chemin pour y réfléchir. Chemin sur tu ne connaissais. "Ce serait un plaisir de t'accompagner. Donc je vais te suivre." Tu lui souris. Vraiment, c'était inespérée de tomber sur quelqu'un d'aussi intéressé et qui paraissait intéressant.

Tu avais dit que tu le suivrais et c'est ce que tu fis. Il fourra quelques trucs de son casier dans son sac et tu détournas le regard par respect... sans vraiment le détourner. Mais Louis fut trop rapide pour que tu discernes suffisamment les choses. Ensuite, tu le suivis dans les couloirs du lycée. Heureusement, sans lui, tu aurais sans doute réussi à te perdre. Arrivée sur le parking, tu le vis de diriger vers le bus. Tu sortis alors tes clefs de voiture de ta poche. "On ira sans doute plus vite comme ça" dis-tu en les brandissant devant toi. Sans attendre la réponse du jeune homme, tu montais dans ce véhicule qui te suivait depuis l'obtention de ton permis.

Ton moteur démarra avec un petit crachotement et c'est à ce moment-là que la portière passager s'ouvrit et que Louis entra. "Alors, tu me guides et je te pose des questions ?" Tu lui souris et enclenchas la marche arrière pour quitter le parking. "Donc, tu n'es là que depuis quelques mois. Vous savez que votre accent est assez bon ? Et qu'est ce qui vous manque le plus de la France ? Et ce qui ne vous manque pas du tout ?" Tu disais cela en suivant les indications de ton passager qui te menait à travers les rues de Beacon Hills.




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Louis Steel
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Dim 12 Fév - 15:50
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Charlie
High school can be a bad memory, don’t you ?
Charlie semblait très impliquée dans son travail ! Dès l'instant où Louis lui proposa de rendre visite à son "professeur de sciences", la jeune fille se porta volontaire afin de les y conduire en voiture. À vrai dire, la maison dudit homme ne se trouvait, d'après les recherches du chasseur, qu'à quelques minutes à pied du lycée. Des pas inutiles en moins étaient néanmoins bienvenues ! Le jeune Steel s'installa ainsi dans le véhicule de son intervieweuse, sans aucune crainte. L'établissement scolaire était plutôt grand, et la jeune fille partie à de nombreuses reprises à contresens de la marche afin d'en sortir. Elle ne manqua pas de faire rire le gamin... Une fois la voiture démarrée, le questionnaire repris. Le trajet était assez simple, mais évidemment, Charlie n'avait pas cherché au préalable l'adresse de ce pauvre professeur, tel le psychopathe qu'était Louis... Ainsi devrait-il lui indiquer les moindres tournants à emprunter. « On dit que mon accent peut paraître charmant... Des sottises ! J'ai l'impression de vomir quand je parle cet anglais français ! Faut bien s'adapter. Mais merci ! » Il indiqua d'un geste de main une rue dans laquelle tournée, avant de continuer : « ce qui me manque de France ? Mes amis, mes connaissances, mes voisins... Ici, on suffoque autour de tous ces gens bizarres ! Ce qui ne me manque pas... Ma mère ! Mouais, elle est plutôt chiante ! ». Il se remémora ce passage forcé dans un espace clot, en compagnie d'un loup-garou une nuit de pleine lune... Le garçon avait largement failli y rester, et tout ça par la faute de sa mère ! Certes, la chose l'avait rendu plus fort (plus instable probablement), mais l'idée d'enfermer son fils avec une créature sanguinaire n'était, de base, pas extrêmement protecteur et attentionné ! Louis indiqua un dernier tournant avant de préciser que le trajet était terminé. Ils descendirent chacun de leur côté, désormais devant une petite maison bourgeoise, typique de Beacon Hills. Le jeune chasseur avait déjà tout préparé, qu'il s'agisse de ses actes, ses paroles, son plan avait été méticuleusement pensé, et ce malgré un contre-temps. « Oh ! M. Truman est très malade comme je te disais ! Il peut avoir des réactions un peu extrêmes. Ma cousine l'a déjà vu avoir des convulsions, c'est pour te dire ! » le garçon eut un léger rire, qu'il calma sur le champ « non ! C'est pas drôle ! Y tient le coup ce gentil monsieur ! ». Louis frappa à la porte d'entrée, suppliant ses calculs afin qu'ils se révèlent justes. Le professeur était censé ce trouvé à cette heure précise chez lui, non pour cause d'une quelconque maladie, mais c'était une de ces heures de libre afin de corriger les copies de ses élèves. Petit problème pour ce cher M. Truman, le chasseur avait volé habilement toute sa paperasse... Un très bon alibi afin de venir à sa rencontre. « Je t'avais dit qu'il avait tendance à perdre la mémoire aussi ? ». Ce fut là les derniers mots du garçon avant l'arrivée du professeur. Ouvrant doucement la porte, l'homme fut assez surpris d'apercevoir au seuil de sa maison deux jeunes gens inconnus. Louis rompit immédiatement le silence. « Bonjour M. Truman ! C'est moi, Louis ! Je viens de la part du principal, il semblerait que des copies aient été échangées dans les casiers des professeurs, je viens vous les apporter. De plus, dans le cadre de son université, la jeune fille ici présente souhaiterait vous poser quelques questions, si cela ne vous dérange pas . ». Le vieil homme était tout à fait ravi ! Il devait être assez inquiet pour ses papiers perdus, et se les faire rapporter était un soulagement. Il les invita ainsi à rentrer avec joie ! Louis entra le premier, faisant un clin d'oeil à sa compagnonne. « Asseyez-vous asseyez-vous ! » lança le professeur enthousiaste, avant de rejoindre sa cuisine un instant. Sans l'apparition de Charlie, il était certain que le jeune chasseur aurait déjà empoisonné le pauvre homme depuis longtemps, mais il devait se montrer patient. Les deux compères furent installés devant le bureau de M. Truman. Celui-ci semblait tout à fait disposer à répondre aux questions des jeunes gens lui ayant rapporté ses copies ! Louis en s'asseyant, aperçu immédiatement le verre d'eau du professeur, posé près de ses cahiers. D'un geste souple, rapide et dos à Charlie, le garçon y déposa une goutte de son poison. Il rangea finalement le petit flacon dans sa poche... « Bien les jeunes ! Je vous dois bien une petite interview pour m'avoir rapporté mes feuilles ! Et puis si c'est pour la bonne cause ! ». Louis adressa son sourire le plus sincère à ce gentil monsieur, avant de se retourner vers Charlie « On est prêt ! »
Louis Steel
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Mer 22 Fév - 14:38
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Louis & Charlie
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Malgré que votre destination te soit inconnu, tu conduisais avec décontraction, posant tes questions avec légèreté. Les réponses de Louis étaient banales. Toutefois, l’une d’elles sortait de l’ordinaire. Sa mère ne lui manquait pas. C’était étrange. Certes, il était à l’âge du rejet des parents mais il y avait quelque chose de plus que juste l’adolescence derrière cela. Ton esprit de journaliste te poussait à approfondir la question mais tu n’en fis rien. Tu souris. « Oui, les parents peuvent être envahissants souvent. Mais au fond, la famille reste ce que l’on a de plus précieux. » En disant cela, tu pensais à tes parents qui t’avaient toujours trop protégée mais que tu n’avais pas cessé d’aimer, même quand ils avaient tout fait pour aller à l’encontre de tes projets d’avenir. La famille était ce qui restait souvent lorsque tout le reste avait disparu.

Louis semblait s’être perdu un instant dans ses pensées et tu ne posas pas de questions, le laissant à ses souvenirs. Il te fit signe de t’arrêter devant une petite maison bourgeoise. Tu coupas le contact et glissas les clés dans ta sacoche. Le jeune homme te mit en garde à propos de la maladie de ce monsieur Truman et des crises violentes qu’il pourrait avoir. Il rit mais tu ne le relevas pas vraiment. C’était sans doute la nervosité liée à une fin proche. Non, il ne t’avait pas dit pour sa mémoire. La porte s’ouvrit sur un homme d’une soixantaine d’années qui sembla surpris de vous voir. Aussitôt, Louis lui rappela qui il était et ce qu’il venait faire. Tu te contentas de sourire, attendant que ce soit ton tour de parler pour te présenter. « Bonjour, je m’appelle Charlie O’Connell et je suis journaliste. Je suis enchantée de vous rencontrer monsieur Truman. » La surprise finit par disparaitre du visage de l’homme et la joie prit la place. Il vous invita à entrer et il vous installa dans la salle-à-manger. Tu te baissas pour sortir ton dictaphone de ton sac. « Cela ne vous dérange pas si j’enregistre notre entretien ? » demandas-tu au professeur. Lorsqu’il accepta, tu activas l’appareil et t’assuras que le voyant vert était bien allumé avant de poser ta première question. « Alors, je dois vous avouer que mon article porte davantage sur ce que les jeunes pensent de Beacon Hills. Mais vous, que pensez-vous des jeunes de la ville ? Vous devez en côtoyer bon nombre dans votre métier. Peut-être pouvez-vous deviner ce qu’ils pensent de la vie ici ? »

Ton dictaphone enregistra les réponses que te donna l’homme. Après un moment à parler, il porta son verre d’eau à ses lèvres. Quelques minutes plus tard, il se mit à tousser. Tu crus d’abord qu’il avait avalé sa salive de travers. Cela t’arrivait quelques fois. Mais il fut vite évident que quelque chose n’allait pas. « Monsieur Truman, ça va ? » Non, ça n’allait pas, c’était évident. Ta question était idiote et tu t’en voulus de l’avoir posé. « Louis, on devrait peut-être appeler les pompiers ou même l’emmener directement à l’hôpital. » Il le connaissait mieux que toi alors il devait savoir quoi faire, non ?



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Louis Steel
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Mer 22 Fév - 19:31
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Charlie
High school can be a bad memory, don’t you ?
« La famille ? Oui, c'est ce qu'il y a de plus important ! Heureusement qu'elle ne se résume pas qu'à une mère ! Tu aurais vu cette femme ! Une vraie démonne. Ah... C'était elle qui portait la culotte à la maison, et ce peu importe l'homme ! » Louis s'était mis à rire, la journaliste avait parfaitement raison, et avait eu recours à un sujet tout à fait parlant pour le jeune chasseur. Sa famille était plus importante à ses yeux que ses amis, chose totalement impensable ! De même que les valeurs et engagements du clan passaient avant ses propres intérêts. Les Steels étaient une parfaite toile, d'où l'araignée Shérihane, au centre, dictait ses directives aux enfants afin d'assassiner. Oui... La famille était plus importante que tout. Charlie se débrouillait plutôt bien dans son rôle de journaliste. Elle savait parfaitement où inspecter le plus en profondeur, et utiliser les termes en adéquation avec le bon cheminement de l'interview. Louis put témoigner de l'aspect professionnel de sa camarade dès sa présentation au fameux M. Truman. Le professeur semblait ravi d'une telle discipline face à lui, et n'en était que plus enclin à faire entrer les deux jeunes chez lui. Une fois installé, Charlie sortit son dictaphone... Le chasseur n'y avait, à vrai dire, pas vraiment pensé, et ce petit appareil risquait de causer quelques ennuis au garçon... Si l'engin s'apprêtait à enregistrer une scène de meurtre, il pourrait rajouter des difficultés encore inattendues au commissariat. Décidément, le destin n'avait pas été en faveur de cet assassinat, à croire qu'une force ne voulait vraiment pas que ce cher M. Truman ne périsse. Pourtant, il était désormais trop tard, le poison avait déjà été versé, et le vieil homme en prit une bonne gorgée dès lors qu'il vint s'asseoir face aux deux camarades. Louis baissa les yeux avec un petit sourire en coin. À vrai dire, il se demandait ce qu'allait réserver son fameux "destin"... La mort du professeur était maintenant inévitable, mais qu'allait-il advenir du temps entre son dernier souffle et sa première convulsion ? Le jeune Steel allait bientôt le découvrir... Charlie commença enfin son interview, elle parlait d'un ton presque solennel, d'une voix de... De journaliste ! M. Truman était aux anges : une jeune fille portait attention à ses avis ! Les circonstances ne devaient sûrement pas donner souvent à ce vieux crouton de loup-garou la chance de s'exprimer face à des adolescents fascinés. En l'occurrence, c'était à deux jeunes gens à première vue angéliques que l'homme avait affaire. Ils étaient concentrés, chacun dans leur "travail", si l'on pouvait dire ainsi... Le professeur répondit avec engouement à son interrogatoire. Son avis sur les jeunes de Beacon Hills semblait assez mitigé. D'une part, ceux-ci étaient de ravissant garnement, charmants et joueurs, d'un autre côté, des personnes désintéressées et inintéressantes... Il devait faire la démarcation entre les enfants et les adolescents du lycée... Le professeur prit une seconde gorgée une fois sa réponse formulée. Ce devait être là celle de trop ! L'homme avait déjà ingéré une grande quantité de poison, et même en possession d'un antidote, il était désormais impossible de revenir en arrière. Les premiers effets apparurent très vite. Une quinte de toux, de plus en plus violente... Charlie fut immédiatement interloqué, elle était inquiète... « T'inquiète pas, il fait souvent ça... » Louis resta bras croisés... À vrai dire, il tentait là de gagner du temps, mais les symptômes le rattrapèrent vite. M. Truman tomba de sa chaise, prit de soudaines convulsions. « Ah... ça il le fait pas souvent par contre... ». Le garçon se pencha afin d'observer le vieil homme au sol... La journaliste proposa immédiatement d'appeler les pompiers, ce qui ne manqua pas de provoquer une petite toux au jeune chasseur. Cela non plus, il ne s'y attendait pas ! Pourquoi les filles étaient toutes aussi intelligentes ! Louis sourit légèrement, tête baissée afin que l'on ne puisse l'apercevoir... Il reprit immédiatement une expression concernée et paniquée lorsqu'il s'adressa à la journaliste : « dans sa salle de bain ! Il y a des antiépileptiques ! Je le garde en position latérale en attendant ! ». Le garçon était un très bon comédien ! Il gagnerait une fois de plus un temps précieux. Charlie devrait tout d'abord trouver ladite pièce, puis enfin chercher les fameux médicaments imaginaires... M. Truman n'avait donc plus d'antiépileptiques . Mais quel dommage ! Une simple petite excuse face à la seule témoin du meurtre était suffisante. Elle était actuellement la personne la plus dangereuse. Une fois tout soupçon écarté, la police ne pourrait plus rien faire, et les petits gendarmes trop fouineurs se verraient immédiatement punir par la famille... Louis resta donc près du professeur, le gardant dans la bonne position tandis que les effets du poison s'intensifiaient. « Dis donc ! Tu te seras caché pendant longtemps mon ptit loup ! » lui chuchota-t-il, yeux dans les yeux. « ça va très très mal ! » s'écria Louis à Charlie afin d'être entendu. Un semblant de pleur pouvait presque être écouté dans sa voix, il n'était pas extrêmement fort pour mimer la tristesse... « Il faut qu'on le calme vite, et qu'on appelle les pompiers ! ». Évidemment, le vieil homme serait mort d'ici là, mais les paroles du garçon retireraient un petit peu de sa culpabilité, au moins, aux yeux de la journaliste...
Louis Steel
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