Tu n'étais pas qu'une illusion ❧ Cade



 
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Tu n'étais pas qu'une illusion ❧ Cade
Invité
Anonymous
Lun 7 Nov - 17:39

Tu n'étais pas qu'une illusion

Feat Cade
Je jetais un regard au tableau et ne retins même pas mon soupir. L'heure était passée depuis déjà quelques minutes mais ce vieux barbu continuais de parler, l'air totalement désintéressé. Et voilà qu'il nous colle un schéma monstrueux au rétroprojecteur. J'attrapais en vitesse une feuille blanche et repris le dessin ainsi que les annotations. Un râle commun me fit lever la tête de mon croquis et je rejoins le mécontentement collectif. Visiblement, il venait de jeter un coup d’œil à l'heure et remballait ses affaires. Sans que nous ayons pu finir. Génial. Je me penchais vers l'avant, jetant un coup d’œil au schéma de mon voisin de devant et complétais mon cours.
Seul avantage à cette fin de cours merdique : la journée était fini pour moi. Je rangeais soigneusement mes affaires, pendant que le reste des étudiants fourraient leur cours dans leur sac.  
Prenant mon temps, je finis même par me retrouver plongée dans le noir alors que j'enfilais mon manteau. Je jetais un regard autour de moi et observais le prof sortir, s’apprêtant à fermer la salle. Avec moi toujours à l'intérieur. N'ayant pas envie de passer la nuit ici -ni même une simple minute supplémentaire- j'attrapais mon sac et le jetais sur mon épaule avant de saisir mon écharpe presque au vol. Je lâchais un « hey » en montant les escaliers de l’amphithéâtre quatre à quatre, manquant de tomber plus d'une fois sur le chemin.
J'arrivais à la porte et poussais pratiquement l'homme du passage pour me retrouver à l'extérieur, dans le couloir éclairé. Je réprimais un frisson. A la fois dû au froid du couloir et de la peur panique qui venait de me prendre à l'idée de rester enfermer dans cet pièce sans aucune source de lumière. J'aurais clairement fait une crise de panique. Je fermais les yeux une seconde, me rassurant mentalement que j'étais sortie, dans le couloir en plein jour et que j'allais pouvoir rentrer chez moi.
Il marmonna un pardon -signifiant clairement qu'il n'en avait strictement rien à faire- en se retournant pour verrouiller enfin la porte.
Je levais les yeux au ciel et me demandais comme ce type pouvait avoir eu un jour l'envie d'être professeur. Ou il s'était simplement lassé avec les années. J'espère sincèrement que c'est ce cas de figure, sinon il a probablement fait des générations de traumatisés.
Avant de partir, je me retournais une dernière fois vers lui, m'excusais et lui souhaitais une bonne après-midi. Je ne m'étonnais même pas de ne recevoir aucune réponse. Il tourna simplement les talons  et décampa. Visiblement, la politesse et la gentillesse ne sont pas données à tous le monde.  
Je levais les yeux au ciel, déprimé par la simple vue de ce prof. Pourtant, il en faut pour me faire perdre mon sourire et m'exaspérer. Cet homme doit avoir un don pour ça.  Finalement, je passais mon écharpe autour de mon cou et fermais mon manteau, de sorte qu'aucun petit courant d'air -aussi minime soit-il- ne puisse venir chatouiller ma peau.
Une fois sorti du bâtiment, la pluie me frigorifia en une seconde. Je soufflais, rabattais ma capuche sur ma tête et glissais mes mains dans mes poches. J'enfonçais ma tête dans mon écharpe et me mis à avancer rapidement.
Je me retrouvais au centre-ville quelques minutes plus tard et me surpris moi-même de la vitesse à laquelle j'y étais arrivée. Je relevais la tête pour voir que les rues étaient désertes, seules quelques tête en l'air comme moi se trouvaient dehors sans parapluie.
Je rendis les armes quand la pluie s'intensifia et poussais la porte du premier magasin que je croisais. Une fois à l'intérieur je me secouais un peu -presque à la manière d'un chien- pour faire tomber les gouttes sur ma capuche. Je l'enlevais l'instant d'après et desserrais mon écharpe.  Je jetais un coup d’œil à l'endroit. Un magasin de moto. Génial. J'aurais peut-être du regarder avant d'entrer n'importe où.. Au moins, il fait chaud et je ne me retrouve pas trempée. L'envie de chaleur et de sec, plus forte que mon envie de deguerpir me poussa à rester ici. Quitte à regarder des.. Je n'ai même pas une idée du nom de la moitié des trucs que ce magasin contient.
Mon arrivée, annoncée par la sonnette de la porte, rameuta le vendeur. Ou le gérant. Aucune idée, j’entendais juste des pas venir de ce que je présume être l'arrière boutique. Les pas s'arrêtant, je levais la tête vers la caisse pour saluer la personne.
En un instant, je sens mon corps se tendre. Sans vraiment savoir pourquoi sur le moment. Et lorsque je croisais ces yeux d'un bleu si particulier, je me rappelais avoir déjà croisé cette personne. A peine quelques secondes, à tel point que j'avais cru avoir rêver. Mais visiblement, je ne suis pas encore folle. J'avais déjà croisé cette homme mais quand je l'avais vu m'observer, il avait disparu à une vitesse record. Ce simple échange de regard m'avait donné des frissons et ramené des souvenirs enfoui depuis longtemps. Je compris alors que mon cerveau avait simplement fait le lien avec la bête dont j'avais croisé le regard en pleine nuit quand j'étais enfant avant qu'elle ne disparaisse. Cette idée me réconforta et je me détendis avant de sourire.
« On s'est déjà croisé non ? »
Une gifle mentale pour la première phrase cliché. Même si pour le coup c'était le cas.

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Invité
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Invité
Anonymous
Mar 14 Fév - 14:07

       

         

       

Tu n'étais pas qu'une illusion

— Hope & Cade
Enfin rentré de cette foutue grotte, j’étais épuisé, comment ne pas l’être ? J’avais parcouru la moitié de la ville en courant pour rentrer. J’étais enfin plus ou moins libérée du contrôle de cette femme, Nila. Non pas que ça me dérangeait, mais plus j’étais éloigné d’elle, plus je me sentais de nouveau focalisé sur mes objectifs. J’étais déjà anxieux à l’idée de la revoir, j’avais besoin de l’écrire d’ailleurs, peu d’homme tienne un journal intime, je voyais plus ça comme un bouquin emplis de souvenirs, certains sombres, d’autres plus joyeux. Pour certains c’était plus un défouloir qu’autre chose, moi j’aimais simplement me relire de temps en temps. Et puis, ça fait mystérieux, non ?

Alors que je m’amusais à me dire tout ça dans mes pensées, j’éteignis le pommeau de ma douche, l’eau arrêtant de couler. J’avais bien besoin d’une douche  chaude. Pendant que ma meute était nomade, il y a quelques temps maintenant, nous prenions nos bains dans les lacs et rivières que nous croisions, l’eau était froide, mais nous étions comme une grande famille. Aucune gêne entre nous, c’était là tout le principe. Mais je reconnais quand même le plaisir d’une bonne douche.

Peu après m’être enroulé dans une serviette blanche, agréable au touché, je me dirigeai vers mon miroir où se trouvait mon lavabo. Je me regardais, n’ayant plus de pouvoirs, de temps en temps je tendais de sortir mes crocs et de faire transparaître mes yeux rouges, sans résultat. Ça en devenait presque pesant, je n’avais jamais entendu parler de pareille magie, mais je savais qui contacter pour avoir des informations, sauf que pour l’instant, il n’était pas vraiment joignable. J’étais définitivement seul. Et j’avais un besoin hallucinant d’une meute, une vraie meute, courageuse, battante, craint. Pas une meute de nomade comme mon ancienne. Maintenant, j’étais l’alpha, la meute serait à mon image.

J’avais plusieurs choix concernant cette future meute, choisir des gens paumés, ou qui ont le besoin de se sentir plus fort, plus rapide, plus dangereux. Cette option me permettrait de me garantir leur fidélité pour un moment. Ou alors je pouvais simplement me contenter de transformer ceux qui m’intéressaient et de soumettre les autres. Étant un « alpha-tyran », j’étais plus fort, plus rapide, plus réactif que la plupart des autres alphas, mais j’avais surtout besoin d’expérience, car même si j’ai connu plus d’un mentor qui m’ont appris à être alpha dès mon adolescence par précaution, je n’avais jamais vraiment été sur le terrain de la chose.
J’avais déjà repéré certaines personnes à vrai dire, de mignonnes petites filles ou d’autres créatures appartenant déjà peut être à des meutes. Étant partisan de la coopération entre les créatures de la nuit, je ne savais pas vraiment quoi en penser, mais le temps voulu, je gagnerais la fidélité des autres meutes.

Alors que je venais à peine de m’habiller d’un jean dans les tons clairs et d’un t-shirt blanc me  collant plus ou moins au corps, j’entendis la sonnette à l’autre bout du magasin. En effet, j’étais passé là-bas avant de rejoindre mon appartement, mon magasin était un peu ma seconde maison, néanmoins, quand j’entendis la sonnerie, je me dirigeai tranquillement vers l’entrée, je n’étais guère surpris que quelqu’un viennent sonner par ce temps.

Mais ma surprise fut bonne quand je vis une demoiselle que j’avais déjà vu auparavant, que je guettais pour peut-être la faire mienne d’ailleurs, elle fait partis de ma liste en somme, extravagante, énergique, comme je les aime. J’avais toujours Nila en tête mais ça ne m’empêchait pas réellement d’apprécié l’ironie du moment. Je lui souris alors qu’elle me dévisagea, toujours l’air très calme et rassurant.

« On s'est déjà croisé non ? »


Sur un ton plaisantin, je lui répondis :

« On me le dit souvent, je ne passe pas inaperçu généralement. Je suis Cade Lewis, enchanté. Je peux t’aider ? »

       MAY


         
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Invité
Anonymous
Jeu 16 Mar - 6:25

Tu n'étais pas qu'une illusion

Feat Cade
« On me le dit souvent, je ne passe pas inaperçu généralement. Je suis Cade Lewis, enchanté. Je peux t’aider ? » Hm. Évidemment, il fallait que je tombe sur un homme dont les chevilles étaient probablement déjà bien enflées. Si j’avais eu du cran, un caractère plus fort et que je n’avais pas peur de titiller sa colère je lui aurais répliqué que je ne voyais pas pourquoi. Sous entendant qu’il était d’un banal déconcertant. Seulement je n’étais ni quelqu’un avec du cran, ni caractérielle et beaucoup trop gentille pour oser contrarier quelqu’un. Et c’aurait été mentir que de sous entendre qu’il était d’un classique affligeant. C’était même tout le contraire. C’était ce genre d’homme qui vous faisait vous retourner dans la rue, ou dans un bar. Le genre qui attire l’œil, autant pas son physique pour le moins agréable à regarder que pour l’aura qu’il dégage. Même si ce dernier point me mettais plutôt mal à l’aise, me faisant me sentir horriblement transparente. Chose que je n’étais pas vraiment au final, les cheveux violine aidant beaucoup.
Je sentis mes joues chauffer légèrement, c’était une habitude. Je rougissais souvent pour un rien, cela n’empêchant pas que je déteste cette réaction. Je tentais un sourire confiant, ce qui échoua probablement lamentablement. Je passais outre et triturais la bandoulière de mon sac sans baisser les yeux. « La modestie ne semble pas faire partie de vos qualité en tout cas... » Ma voix n’avait pas été forte, à peine plus qu’un murmure. Ma phrase était sortie doucement, aussi légère qu’une plume. Au son, elle pouvait sonner comme un compliment, ce qui n’était absolument pas le cas. Un sourire gêné au visage, mes joues s’empourprant un peu plus je me forçais à retenir un soupir d’exaspération destiné à ma propre personne. C’est une très bonne façon de se faire des amis ça Hope. Je me repris rapidement et lâchais la bretelle de mon sac un instant pour pointer la porte du doigt. J’y jetais un coup d’œil par la même occasion et remarquais qu’il pleuvait toujours des cordes. J’espérais que cette averse ne durerait pas trop longtemps. J’étais mal à l’aise pour l’instant, mais pas encore assez pour fuir à l’extérieur et finir trempée jusqu’aux os. Même si c’était déjà en parti le cas. « Pas vraiment, je m’abrite juste… » Je haussais les épaules et rattrapais ma bandoulière, cherchant à occuper mes mains. Je ne savais pas vraiment quoi lui dire. Dire qu’il ne me perturbait pas aurait été un mensonge. « Pour être honnête… Je ne suis jamais venu dans ce genre de magasin et je suis incapable de vous dire le nom d’un seul de ses trucs... » Je lâchais un rire nerveux en jetant un regard autour de moi. Qu’est-ce que je fichais la. Il aurait suffit de quelques secondes de beau temps supplémentaire pour que je rentre dans un café plus loin dans la rue.
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