Is it to late to go back - Thomas&Allison



 
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Is it to late to go back - Thomas&Allison
Thomas Montgomery
Thomas Montgomery
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Mar 5 Juil - 13:51
Is it too late to go back
Thomas & allison
Well it's too late for apologies my dear I've been living in your imagery of fear And all that I could see was everything you need And Oh My darling It ain't me

6 jours. Voilà combien de temps j’avais quitté Beacon Hills. Lorsque j’étais revenu, en traversant les frontières de la ville, j’avais remarqué que quelques choses clochaient.  J’aurais bien été voir Deaton pour lui parler de cette étrange force que j’avais eue du mal à traverser, mais, la seule personne que je voulais véritablement voir était Allison. Il y avait te fortes chances qu’elle ne veuille pas me voir – je ne voudrais pas me voir non plus considérant le piteux état dans lequel j’étais. J’avais eu du mal à fuir les chasseurs de primes et malgré les menaces que j’avais faites à celui qui semblait être le leader, ils m’avaient poursuivi jusqu’à San Francisco. Je m’étais promis que je n’allais pas me battre, pas d’une manière inhumaine en tout cas. Je me retrouvai face à 3 d’entre eux et pour ne pas nourrir leur obsession avec ce que je savais faire, j’avais combattu comme un simple mortel. Certes, j’étais mortel, mais j’avais plus d’un pouvoir à ma disposition, mais pour ma réhabilitation et surtout pour la promesse que je m’étais faite, je ne les avais pas utilisés. Mon temps chez le collectionneur m’avait appris beaucoup de choses et le combat corps à corps était l’une de ses choses. En arrivant à Beacon Hills, j’avais l’intention d’oublier certains détails de ma fuite et j’allais tenter de refaire le bien autour de moi – à commencer par aller m’excuser auprès d’Allison. J’avais l’œil gauche enflé à un point tel que j’étais heureux de ne pas avoir de permis de conduire. L’autobus s’arrêta en plein centre-ville et lorsque je fus assuré que personne n’était dans les parages, je me concentrai et me retrouva face à la maison de Chris Argent et d’Isaac Lahey.

Je savais qu’elle serait en colère, mais je me devais de la voir. Je n’avais pas osé guérir mes blessures, ne voulant pas utiliser mes pouvoirs à des fins personnelles et j’avais du mal à respirer – j’irai à l’hôpital lorsque j’aurai fait mes excuses à Allison. L’un des rideaux de la salle de séjour était ouvert et ça me permit de voir assez clairement l’endroit pour entrer dans la maison sans être détecté. On était au milieu de la nuit et je savais très bien que Chris Argent était parti quelque part au Mexique pour je ne sais quelle raison et Isaac n’était probablement pas à la maison un soir de pleine lune. Je n’étais jamais entré dans la maison alors je cherchais rapidement chaque pièce pour trouver celle  qui servait de chambre à Allison. Je sentais un liquide chaud couler sur ma jambe, c’était probablement l’une des nombreuses plaies que j’avais traitées qui s’était remise à saigner. J’étais exténué et en ouvrant la porte, je réalisai qu’Allison était endormie. Je fus pris d’une crise de panique et voulu abandonner mon plan de lui parler ce soir, cependant la panique me fit entrée en hyperventilation et je sentais que j’allais perde connaissance. Je n’eus le temps de dire qu’un seul mot avant de tomber inconscient en apportant avec moi une lampe d’appoint. Ce mot était « Allison »


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Thomas Montgomery
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Allison Argent
Allison Argent
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Mer 6 Juil - 5:23

Thomas et Allison

Je ne pensais pas que tu tiendrais ta promesse

Presque une semaine s'était écoulée depuis que Thomas s'était évaporé devant la maison ou vivait mon père. Une semaine et j'étais toujours en colère contre lui. J'avais mille fois eut l’opportunité de sortir, de m’enfuir, de prouver que j'étais toujours une chasseuse, de donner un coup de main à mes amis, mais je ne l'avais pas fait. J'avais eut une conversation avec mon père, on avait tant de choses à se dire tout les deux. J'avais appréhender le moment ou je le reverrais, pensant qu'il ne m'aimerait plus, mais j'avais eut tord. Oui, mon "départ" lui avait causer bien trop de chagrin, mais maintenant qu'il me savait en vie et la même qu'avant, il ne voulait qu'une chose, me savoir en sécurité. C'est pour cette raison que je n'avais pas bouger. Quelque part, ça me pesait, parce qu'il suffisait que je bouge ou que je soupire un peut trop fort pour que tout le monde dans la maison, accourt pour savoir comment j'allais, mais d'un autre, ça me soulageais de savoir que j'avais toujours de l'importance pour mes proches. Comme si j'avais besoin d'en douter. Enfin, je n'étais toujours pas habituer à avoir à nouveau une famille. J'ai passé des heures à contempler les murs de ma chambre. En dehors des murs, car ce n'était pas la même maison, tout était là. Les souvenirs que j'avais perdu, ils étaient tous là. Mais, mes questions étaient toujours sans réponses. Personne ne pouvait me dire ou se trouvait Thomas, ni comment il allait. Oui, je lui en voulait, mais je m'inquiétais pour lui. Je m'étais fait une raison, il ne reviendrait plus, il m'avait abandonner, mais j'avais toujours les mêmes sentiments pour lui,ils ne partiraient pas du jour au lendemain et ça me faisais mal de le savoir loin de moi, surtout sans avoir des nouvelles. Ce jour-là, ou devrais-je dire, cette nuit-là, j'étais seule. Mon père était partie au petit matin pour le Mexique, quand à Isaac et Calista, ils n'étaient pas dans la maison à cause de la pleine lune. Me retrouver seule, ça m'avait rappeler ce que j'avais perdu et j'avais englouti un peau de glace à la vanille en regardant des dessins animés à la télévision, avant de monter me coucher. Les cauchemars étaient toujours-là, mais je prenais sur moi pour garder les yeux fermés et me rendormir aussitôt. Jusqu'à ce que j'entende mon prénom, prononcé d'une voix faible. Achevant de me réveillée. J'allumais la lumière, la peur au ventre. Il était-là, étalé au pied du lit. Sans connaissance. Thomas. Il n'avait pas menti en fin de compte ? C'est la première chose à laquelle je pensais, avant de sauter du lit. Il n'avait pas l'air d'aller bien et je ne comprenais pas pour quelle raison il n'avait pas utiliser ses dons de guérisseur pour se soigner. Sans doute pour la même raison qu'il n'avait pas soigné ma coupure. "Thomas ?" dis-je, en le secouant pour le réveiller. Sans doute pas la meilleure des choses à faire, mais je n'avais rien d'autre sous la main, à part un verre d'eau. S'il ne bougeait pas, je pourrais toujours le lui vider sur la tête. Pas par vengeance pour m'avoir laisser en plant, mais bien pour le réveiller. J'aurais tout le temps de lui crier dessus lorsqu'il sera conscient.
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Allison Argent
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Thomas Montgomery
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Lun 18 Juil - 21:40
Is it too late to go back
Thomas & allison
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Je ne sais pas combien de temps j’ai été inconscient, mais j’eus l’impression que ce ne fut que quelques secondes, ça avait été probablement plus long que ça, car lorsque j’ouvris enfin les yeux, je pouvais apercevoir quelques rayons de soleil à travers les rideaux de la chambre d’Allison. Je ne savais pas trop si j’étais toujours au même endroit que lorsque j’avais perdu connaissance. Je refermai les yeux rapidement après avoir inspiré pour la première fois, j’avais l’impression que je venais de me faire rentrer dedans par un bulldozer. J’ouvris de nouveau les yeux m’assurant de ne pas être éblouis par la lumière et chercha Allison des yeux. Mais quel con j’avais été de croire que je pouvais me rendre chez elle et l’affronter sans même avoir pris le temps de panser mes blessures. Je tentais un maigre sourire, mais ce ne fut pas un succès. « Hey… » Je n’étais pas certain qu’elle m’avait entendu et, honnêtement, si j’avais eu assez de force, j’aurais disparu d’un seul soupir. Je regrettais ma décision d’être venu chez Allison, j’aurais dû attendre, mais je ne voulais pas qu’elle pense que je l’avais véritablement abandonné. Je tentai de me relever en m’appuyant sur mes coudes et ignora la douleur qui transperçait mes côtes. C’était maintenant ou jamais, je devais affronter la jeune chasseuse et j’étais prêt à accepter qu’elle ne veuille plus jamais de moi dans sa vie – c’était le sacrifice que j’étais prêt à payer pour la garder en sécurité et m’assurer qu’elle ne se retrouverait pas entre les mains de psychopathes. « Désolé, ce n’est pas vraiment la situation que j’avais imaginée pour te parler… »

Je ne voulais pas lui parler de ce qui s’était produit pendant la dernière semaine et je savais qu’elle allait probablement m’envoyer balader parce que j’étais parti comme un lâche. Je me relevai et m’appuyai contre un bureau, je n’avais pas envie d’être la victime et de forcé Allison à se sentir obligé de s’occuper de moi. J’allais combattre la douleur et ne pas agir en martyr. J’accumulai le plus de courage que je le pouvais et porta mon regard vers la jeune femme. « Je suis désolé Allison. » J'avais pesé chaque mot avant de les prononcer, je voulais qu'elle comprenne que c'était sincère. Je serrai le point pour m’aider à combattre la douleur. « Je sais que ce que j’ai fait peut être considéré comme égoïste, mais je continue de croire que c’était le mieux… » Je soupirai et baissai les yeux, reprenant mon souffle. « Si les rôles inversés….Tu aurais probablement fait la même chose… »  Je relevai les yeux vers elle, « ou alors, peut-être que non…Mais bon… Je voulais te faire savoir que j’étais toujours en vie », pas que c’était quelque chose que la jeune chasseuse voulait vraiment savoir – elle m’en voulait probablement à mort de l’avoir laissé chez son père. « et que j’étais de retour à Beacon Hills… » Je tentai un pas en direction de la porte de la chambre d’Allison. « Désolé de m’être effondré sur ton tapis. »


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Mer 27 Juil - 6:51

Thomas et Allison

Je ne pensais pas que tu tiendrais ta promesse

J'eu le secouer, il ne bougeait pas d'un centimètre. Mon père et la pleine lune n'avaient pas choisi le bon moment. J'étais toute seule. Je voulais le mettre dans une position plus confortable, mais je ne voulais pas le blesser davantage, alors, je ne fis rien. Rien, hormis lui essuyer le sang sur le visage. J'avais vécu l'enfer pendant une semaine, mais il était revenu. J'étais partagé rentre l'envie de le serrer dans mes bras et celle de lui hurler dessus. Enfin, quand il sera réveillé bien sûr. Une chose est certaine, je ne retrouverais pas le sommeil, pas maintenant en tout cas. Doucement, je me glissais hors de la chambre en espérant qu’il ne profite pas d'une petite minute d’absence pour partir comme un voleur. J'allais dans la salle de bain chercher de quoi soigner ses blessures au visage. Lorsque je reviens dans la chambre, je fus soulagée de voir qu'il était toujours-là. Le jour commençait à se lever et il ouvrit enfin les yeux. De nouveau cette envie de hurler et de l'enlacer. C'était pénible à la fin, de ne pas savoir quelle réaction avoir. Un simple mot sortit de ses lèvres. Je l'avais à peine entendu, mais avec le silence qui régnait dans la pièce, je l'avais tout de même perçu. Il était vraiment dans un triste état, et je me demandais encore une fois pour quelles raisons il n'avait pas usé de son pouvoir de guérison. Il finit par me dire qu'il était désolé, qu'il avait imaginé pouvoir me parler dans une autre situation. Je dois avouer que moi aussi. J'avais encore en tête la colère et la frustration que j'avais ressentie quand j'avais compris qu'il voulait me laisser chez mon père, qu'il voulait partir de Beacon Hill. Je m'étais sentie abandonner. J'avais toujours à ma poignée la montre qu'il m'avait laissé, j'avais été tenté de la jeter et pourtant, je ne l'avais pas quitté depuis son départ. Je pensais encore à son baiser, à ce baiser auquel je n'avais pas eu le temps réagir car il avait disparu aussitôt. Est-ce que ça signifiait. Est-ce que ça signifiait autant pour lui que pour moi ? Quoi qu'il en soit, j'avais tenté ma chance en l'invitant et au final, il m'avait laissé tomber, pas vraiment ce que j'avais imaginé non plus. Je préférais ne rien répondre, au lieu de ça, je continuais de passer de l'eau sur son visage. Il finit par s’excuser une nouvelle fois, c'était la moindre des choses, avant de dire qu'il continuait toujours de penser qu'il avait bien agi. "Tu penses peut-être avoir agi pour le mieux, il n'empêche que depuis que tu es parti, je suis morte de trouille ! Je crains sans arrêt d'apprendre que tu es ... que tu es mort." Effectivement, si les rôles avaient inversé, j'aurais agi de la même façon. Thomas savait que j'étais du genre à faire cavalière seule, sans me soucier des conséquences. Je l'avais payé cher. Très cher. "Heureusement pour toi que tu es toujours en vie !" dis-je, alors. "Parce que t'imagine pas le mal que ça m'aurait fait !" avouais-je, en reniflant. Ma parole, je recommençais à pleurer comme une fillette. Je m'essuyais les yeux. Finalement, je n'allais pas l’engueuler, j'étais bien trop heureuse de le savoir en vie et de retour en ville. Il fit un pas en direction de la porte de la chambre, mais je le rattrapais aussitôt par la manche. "Je t'interdis de partir !" lui dis-je avec autorité.
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Thomas Montgomery
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Mer 10 Aoû - 21:55
Is it too late to go back
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Les quelques mots qu’elle prononça alors que j’étais sur le point de sortir de la pièce m’arrachèrent un léger sourire. Je me laissai glisser sur le sol en la regardant. « À vos ordres mademoiselle Argent. » Je devais admettre que je n’aurais même pas réussi à traverser la salle de séjour si j’avais quitté la chambre d’Allie. Je m’en voulais toujours de l’avoir abandonné sous la pluie, mais j’étais persuadé que c’était la meilleure décision que j’avais prise de toute ma vie. Peut-être que j’allais réussir à accumuler un peu de courage pour enfin faire face à ma famille. Je ne savais pas trop quoi lui dire en fait, j’avais pensé à tout ce que je voulais lui dire avant d’arriver et maintenant j’avais tout oublié. Je levai difficilement le bras vers elle et pointa la montre. « Elle te va beaucoup mieux qu’à moi… » Je tentais un clin d’œil, mais le résultat fut totalement ridicule, mes deux paupières se fermèrent en même temps… Je la regardais et même si je l’avais réveillée, elle était radieuse, j’ignorais si elle avait réussi à dormir alors que j’étais inconscient, mais j’avais presque oublié à quel point elle était belle. Six jours sans la voir, après trois ans à se côtoyer tous les jours, ça avait été difficile. Je ne pouvais tout simplement plus imaginer ma vie sans elle. J’étais peut-être même revenu à Beacon Hill trop rapidement. Les chasseurs de primes du collectionneur n’avaient peut-être pas compris le message et ça me stressait. Cependant, je me promis de vivre un jour à la fois…

« Allie, je suis tellement, mais tellement désolé… » Je baissai les yeux une fois de plus. J’avais peut-être redonné la vie à Allison, mais je lui devais la mienne. Elle m’avait aidé à garder mon humanité pendant toutes ces années passées chez le collectionneur. Si seulement elle savait à quel point sa présence dans ma vie était importante – c’était comme si une partie de mon âme s’était liée à la sienne le jour ou le collectionneur et moi avions performé le rituel pour la faire revenir à la vie. Maintenant, lorsque nous étions loin l’un de l’autre, j’avais l’impression de perdre petit à petit de mon essence vitale. Je voulais lui promettre que plus jamais je n’allais la laisser, mais je savais que cette promesse ne pouvait pas être tenue. On ne savait pas ce qui avait devant nous... « J’espère que ton père ne m’en veut pas trop de t’avoir poussé à retourner vivre chez lui… » C’était le dernier sujet que je voulais aborder en ce moment, son père. Mais je voulais éviter les conversations axées sur nous deux…



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Allison Argent
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Dim 14 Aoû - 5:02

Thomas et Allison

Je ne pensais pas que tu tiendrais ta promesse

Lorsque je lui ai demandé de ne pas partir, ou devrais-je dire, interdit, je remarquais l’ombre d’un sourire se dessiner sur ses lèvres. Je pensais qu’il serait tout de même parti, comme il l’avait fait précédemment, mais il n’en fit rien. Il s’arrêta, me regarda et finit par s’assoir à même le sol. Je me laissais glisser sur les genoux. Je ne voulais plus qu’il parte, ou alors, qu’il parte, mais avec moi et certainement pas sans moi. Je pouffais de rire en entendant les quelques mots qu’il prononça. C’est vrai, je lui avais ordonner de ne pas partir, mais il ne semblait pas mal le prendre. Il y avait sans doute encore de l’espoir. L’espoir qu’il comprenne que je n’avais pas menti, qu’il était bien le seul que je voulais auprès de moi. Je comptais pour lui, il me l’avait dit, mais je ne savais toujours pas si c’était ce que je voulais entendre ou si c’était la vérité. Avisant la montre qu’il m’avait laissé, il m’indiqua qu’elle m’allait beaucoup mieux qu’à lui. Etais-ce vraiment un compliment ou entendais-je seulement ce que je voulais entendre ? Quoiqu’il en soit, un nouveau rire s’échappa de mes lèvres. J’avais beau être en colère contre le fait qu’il m’avait abandonnée sous la pluie, j’étais contente qu’il soit-là, même dans cet état. « Ça tombe bien, parce que je ne comptais pas l’enlever ! » dis-je, en le regardant. Son beau visage était salement amoché, j’avais peine à distinguer la couleur de ces yeux. Je n’aimais pas le voir comme ça, mais je ne pouvais pas faire grand-chose. A part nettoyer ses plaies. Et même si j’avais des dons de guérisseuse, j’étais persuadée qu’il ne voudrait pas que je les utilise. J’attrapais ce que j’avais été cherché dans la salle de bain, et il s’excusa une nouvelle-fois. « Moi aussi ! » dis-je simplement. La vérité, c’est que je sais combien la vie peut être courte, et ça ne servait à rien de lui en vouloir. Il avait cru agir pour le mieux en me laissant ici, en sécurité et même si je ne le pensais pas, même si je ne voulais pas être mise à l’écart, il avait eu raison. Je l’embrassais sur la joue, comme pour me rassurer. Pour me dire qu’il était bien-là, que je n’étais pas en train d’imaginer tout ça. Depuis presque une semaine que j’étais ici, les souvenirs remontaient, j’avais parfois du mal à les distingués de la réalité. J’avais avalé la tasse en prenant un bain, les images de notre sacrifice à Stiles, Scott et moi, pour sauver nos parents, étaient revenus alors que je mettais la tête sous l’eau. Mon père m’avait aussi surprise, une robe à la bain, l’air ailleurs. Et pour cause, un autre souvenir était venu se glisser dans ma cervelle. C’était dérangeant lorsque ça arrivait sans prévenir. La nuit, je ne pensais qu’à Thomas. Et voilà qu’il était là, bien réel. « Ça vas un peu piqué, désolée. Je suis chasseuse, pas infirmière ! » dis-je, en tapotant doucement sur son visage avec un coton imbibé d’antiseptique. La situation était inversée, même si ce que je faisais pour lui était loin de ce qu’il avait fait pour moi il y a trois ans. Il me demanda ensuite si mon père ne lui en voulait pas un peu de m’avoir pousser à retourner chez lui. « Il ne peut pas t’en vouloir de lui avoir permis de retrouver sa fille. » répondis-je en me rendant compte que c’était également vrai pour moi. D’accord, Thomas m’avait laissé en plan sous la pluie, en pleine nuit, alors que j’avais presque avouer à voix haute, ce que je ressentais, mais il m’avait aussi permis de retrouver mon père et je crois que s’il ne l’avait pas fait, je serais encore à faire les cents pas dans l’appartement sans réussir à me décider à faire ce pas vers lui, vers mon père. Je terminais de m’occuper de son visage. Une fois nettoyer du sang, je pouvais à nouveau voir ses yeux. « Il faudrait que tu enlèves ton t-shirt. » dis-je, en regardant ailleurs. « Pour que je soigne tes autres blessures ! » ajoutais-je bien vite.
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Allison Argent
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Thomas Montgomery
Thomas Montgomery
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Ven 9 Sep - 12:59
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« Ça va un peu piquer, désolé. Je suis chasseuse, pas infirmière ! » Allison quitta la pièce quelques secondes à peine et j’avais l’impression que ça faisait une éternité que je ne l’avais pas vue. Et puis c’était tout comme. Je ne voulais plus la perdre de vue. Pas aujourd’hui. Plus jamais. Elle avait raison, c’était une sensation extrêmement désagréable. Par contre, je ne désirais pas chasser cette douleur, c’était l’une des choses les plus importantes à mes yeux ces derniers temps. Alors qu’elle continuait de nettoyer mes plaies, je déposais ma main sur la sienne, sans toutefois l’empêcher de continuer sa tâche. « Ne t’en fais pas. La douleur est-ce qui me rappelle que je suis toujours humain » Je relâchai sa main et puis me concentra malgré tout à ne pas reculer sous l’effet de l’alcool sur mes blessures. Son père ne pourrait pas m’en vouloir, elle avait bien raison, mais moi – j’allais m’en vouloir toute ma vie. Car je sais que jamais elle ne pourrait me faire confiance à nouveau. Pas totalement en tout cas. « Je suis content alors si cette connerie a permis de vous réunir. » Elle méritait d’être avec sa famille, de se savoir aimée par d’autres que moi. C’était le meilleur cadeau que j’avais pu lui offrir, en la ramenant à la vie, je l’avais attiré dans un monde de noirceur et de pouvoir lui redonner un peu de bonheur était pour moi le plus beau des gestes.

Contrairement à elle, je n’avais pas eu le courage d’affronter ma famille. Personne ne m’avait obligé à leur faire face et je me demandais si j’allais avoir la force d’y aller de ma propre volonté. J’avais le sentiment que je n’avais pas réussi à me défaire des chasseurs de primes, j’avais le sentiment d’être toujours prisonnier du collectionneur. Je ne voulais pas les mêler à toute cette histoire. J’avais pu quitter mon kidnappeur par mes propres moyens et j’allais pouvoir me débarrasser des autres sans leur aide. Et puis, on dit quoi à des gens qu’on n’a pas vus depuis une quinzaine d’années? Allison trouvait la situation difficile et pour elle, il ne s’était passé que trois ans… Elle n’avait pas tant changé. Moi j’étais une tout autre personne. Je n’étais plus le jeune Thomas qui avait espoir en un monde meilleur. J’étais celui qui avait participé aux meurtres de plusieurs créatures en tout genre. Que j’ai été contrôlé par un Nixerians ne changeait rien, j’en avais tous les souvenirs et je ne pouvais pas dire que j’avais tout détesté de ma vie chez le collectionneur. « Il faudrait que tu enlèves ton t-shirt….Pour que je soigne tes autres blessures ! » Elle avait détourné le regard et j’avais réprimé un léger sourire. Elle m’avait pourtant vu sans T-shirt plus d’une fois et c’était la première fois que je la voyais si mal à l’aise. Considérant les circonstances de la dernière fois qu’on s’était vu. C’était compréhensible. Je me concentrais sur ma respiration alors que je retirai mon chandail sans rien ajouter. J’en avais eu le souffle coupé alors que je le passais par-dessus ma tête. L’une de mes blessures étant plus douloureuses lorsque je levai les bras. Je déposai mon t-shirt sur le sol à côté de moi et réalisa l’ampleur de mes blessures. J’avais définitivement une côte de fêlée et il n’y avait que du bleu presque noir sur mon corps. C’était à peine si on pouvait distinguer la couleur de ma peau. J’étirai mon bras vers un linge humide qui se trouvait entre moi et Allison et je commençais à éponger l’une de mes marques. Je levais les yeux vers Allison et lui offrit un sourire qui se voulait rassurant. « J’ai déjà vu pire. »
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Allison Argent
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Mer 14 Sep - 5:31

Thomas et Allison

Je ne pensais pas que tu tiendrais ta promesse

Je prenais mon rôle d’infirmière très au sérieux, comme si j’avais déjà fait ça avant. C’était peut-être le cas, mais je ne m’en souvenais pas du tout. Je tentais de faire taire ce que je ressentais. Il m’avait manqué, je ne pouvais pas le nier et je crois que même mon père l’avait remarqué. Je sais qu’il ne pouvait pas en vouloir à Thomas de nous avoir permis de nous retrouver. Le jeune homme m’avait sauvé la vie, il m’avait rendu à ma famille, enfin, à ce qu’il me restait de famille et ça, mon père ne l’oublierait sans doute jamais. Maintenant, allait-il accepter que mes sentiments pour le jeune druide aillent au-delà de l’amitié ? j’avais beau savoir qu’il ne se passerait sans doute jamais rien de plus entre Thomas et moi, je l’aimais vraiment et c’était de plus en plus difficile à cacher. J’avais beau ne pas lui en vouloir de sa défection, il n’empêche qu’il me faudrait du temps avant de lui refaire pleinement confiance. Une chose est certaine, s’il lui prenait l’envie de fuir à nouveau, qu’il ne compte pas sur moi pour rester sagement à Beacon Hills. J’irais me battre à ses côtés. J’ai souri, à ses paroles. Pour moi, il était bien plus humain que n’importe qui, mais je n’étais sans doute pas très objective. Je n’avais pas osé demander à Isaac ce qu’il pensait de mon ami et sauveur. Mais je suppose qu’il ne devait pas le porter dans son cœur. Il n’y avait qu’à voir les réactions de Lydia quand j’en parlais pour le comprendre. Et je suis presque certaine que Scott ne l’appréciait pas non plus. Ils avaient tort. Thomas m’avait ramené dans le monde des vivants, il méritait qu’on lui accorde une nouvelle chance. Et pour ce qui me concerne, je lui donnerais toutes les chances qu’il veut, simplement pour le garder auprès de moi. Après avoir soigner au mieux son visage, je lui demandais de retirer son t-shirt, non sans détourner le regard. J’avais beau l’avoir vu des dizaines de fois sans son haut, depuis qu’il savait ce que je ressentais, les choses étaient différentes. Mais si je voulais m’occuper de soigner ses blessures, je n’avais pas d’autre choix que de le regarder. J’eu un frisson en le voyant. Il semblait dire qu’il avait vu pire et moi aussi, puisque j’étais morte. Mais je n’étais pas préparée à ça. C’est simple, sa peau était noire de bleues, on ne voyait plus la couleur chair. Et j’aurais beau utiliser de l’alcool pour nettoyer, je ne serais pas capable de retirer les bleus. « Thomas ! tu as vu dans l’état que tu es ? » lui dis-je, d’un ton réprobateur. « Ils auraient pu te tuer ! Tu m’as reproché de vouloir me battre sans me soucier des conséquences que ça pourrait avoir s’il m’arrivait un truc fâcheux, mais toi aussi tu es inconscient ! Tu n’as pas pensé à … à moi. » A moi. Je n’avais pas parler de sa famille, bien que je pensais souvent à eux depuis un an. Je savais que comme moi, il retardait le moment de les revoir. Je savais combien ça devait être difficile pour lui, plus que ça ne l’avait été pour moi. « Tiens, avale ça ! » lui dis-je, en dévissant le bouchon d’un tube de bille d’arnica. C’était efficace pour les coups, mais il lui faudrait sans doute en avaler plusieurs tubes. Il avait commencé à éponger ses blessures. « Je crois qu’il va falloir recoudre. » dis-je, en touchant du bout des doigts, l’une d’entre elles. La plus profonde. S’il décidait d’aller à l’hôpital, j’irais avec lui, je me fichais bien de l’heure qu’il pouvait être, je ne le laisserais pas tomber.
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Allison Argent
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Ven 23 Sep - 11:05
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« Thomas ! tu as vu dans l’état que tu es ? Ils auraient pu te tuer ! Tu m’as reproché de vouloir me battre sans me soucier des conséquences que ça pourrait avoir s’il m’arrivait un truc fâcheux, mais toi aussi tu es inconscient ! Tu n’as pas pensé à … à moi. » Si seulement elle savait que je n’avais pensé qu’à elle tout ce temps. Chaque coup de points encaissés était pour la protéger elle – personne d’autre. Ils avaient menacé de la renvoyer six pieds sous terre si je ne coopérais pas et je savais très bien qu’ils n’avaient pas l’intention de me tuer – ils avaient trop besoin de moi. Leur erreur était de penser que j’allais venir gentiment sans rechigner, ils avaient pensé que j’étais la parfaite petite marionnette qu’on pouvait contrôler, une seule personne avait eu ce contrôle sur moi et plus jamais je n’allais commettre des actes qui m’étaient dictés par quelqu’un d’autre. Comment avaient-ils pu imaginer que maintenant que j’étais libre, j’allais retourner avec eux ? Ils avaient très certainement oublié les nombreuses fois où j’avais tenté de m’enlever la vie. La dernière fois étant de leur faute puisqu’ils m’avaient filmé en plein sacrifice et prenaient plaisir à me montrer des séquences alors que je n’avais aucun souvenir d’avoir participé à tout ça à cause du Nixe. J’avais tué deux femmes et un homme ce soir-là et ça avait été la goutte qui avait fait déborder le vase. Je m’étais tranché les veines sans trop me soucier de mon entourage, je m’en étais sortie in extremis, car, comme chaque fois, le collectionneur s’était servi de son don de guérison pour m’empêcher de mourir. J’aurais pensé que les cicatrices auraient disparu, mais non. Quelques semaines plus tard, Allison faisait partie de nos vies – peut-être que mon bourreau s’était dit que si j’avais quelqu’un auprès de moi, je serais porté à plus écouter et ne plus faire de conneries… « Allie… » Je soupirai et je n’eus pas le temps de m’expliquer qu’elle me tendit un tube, m’ordonnant d’en avaler son contenu et j’obtempérai.

Oui, je m’en voulais d’avoir laissé Allison derrière, oui, j’allais toujours m’en vouloir – mais j’avais cette conviction que j’avais fait la bonne chose et c’était impossible de me faire changer d’idée. « Je crois qu’il va falloir recoudre. »  Je regardai la plaie qu’elle observait et haussa les épaules. « J’ai connu pire, tu as du fils et des aiguilles ? »  Je me répétais, mais j'avais vraiment connu pire...J’avais recousu de nombreuses blessures pendant mon temps chez le collectionneur – particulièrement avant de pouvoir le faire surnaturellement. Si je ne le faisais pas en ce moment, c’était principalement parce que je ne méritais pas d’avoir ce don. J’avais assassiné sauvagement trois personnes pour l’avoir et je n’allais pas gratifier cet acte en m’en servant. Depuis que j’étais hors de chez le collectionneur, j’avais réalisé bien des choses et mes pouvoirs acquis grâce à des actes atroces étaient l’une des choses dont j’aimerais me débarrasser – mais c’était impossible.

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Thomas Montgomery
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Lun 26 Sep - 5:11

Thomas et Allison

Je ne pensais pas que tu tiendrais ta promesse

Tout se bousculait dans mon esprit de façon contradictoire. Une seconde, je me sentais abandonnée, trahie par Thomas et la seconde suivante, c’est à moi que j’en voulais. Il était parti, certes, mais il était revenu. Il aurait pu ne jamais revenir et me laisser sans nouvelles de lui, ou encore, revenir et ne jamais me le dire, mais il ne l’avait pas fait. Au contraire. Il était revenu dans un piteux état. Et je m’en voulais de lui dire qu’il n’avait pensé qu’à lui. Oui, mes humeurs étaient contradictoires. Il murmura mon prénom, sans doute prêt à répondre à mes paroles, mais je le fis taire en lui mettant dans la bouche des billes homéopathiques. Je n’avais pas de pouvoirs surnaturels, je n’étais qu’une humaine et les seules choses dont je disposais pour lui venir en aide, c’était de l’antiseptique et des pansements. Cependant, il prenait sur lui pour ne pas montrer que l’alcool ne lui faisait que du bien. Et pourtant, je n’étais pas une brute. Je faisais de mon mieux pour y aller en douceur. De cette façon-là, ses blessures métraient du temps à cicatriser, il en garderait les traces, mais je le connaissais suffisamment pour savoir qu’il ne se soignerait pas lui-même. Et je savais pourquoi. Pour autant, je n’étais pas d’accord, mais je le comprenais. En plus du Nixe, j’avais, moi aussi, été contrôlée dans le passé. Par des gens en qui j’avais confiance, par les membres de ma famille. Je ne connaissais pas tous les détails, mais j’en savais suffisamment pour comprendre ce qu’il ressentait. Il voulait rester lui-même tout comme moi.

Avisant les nombreuses blessures qu’il avait sur le ventre, le torse, les bras, j’expliquais qu’il allait falloir recoudre. Bien sûr, je savais le faire. Je l’avais déjà fait, pour Scott. Ceci dit, je ne me souvenais plus pourquoi. Peut-être que ce souvenir reviendrait, peut-être que pas. Quoi qu'il en soit, j’avais dit ces mots en pensant que Thomas accepterait que je le conduise à l’hôpital, ne serait-ce que pour ses côtés cassés, mais il me répondit, pour la seconde fois, qu’il avait déjà vu pire. Moi aussi, en un certain sens. Chaque jour, quand je me lavais, je pouvais voir la cicatrice laissée par la lame des Onís. J’essayais de fermer les yeux, mais je savais qu’elle était là, elle ne disparaîtrait jamais. Il me demanda ensuite si j’avais du fil et dais aiguilles. Il voulait donc que je m’en occupe. Il avait suffisamment confiance en moi pour que je le fasse. « Oui, oui, j’ai reprisé des chaussettes hier soir ! » dis-je, avec un sourire. Je me levais, avant de faire le tour de mon lit pour aller chercher une boîte posée sur le bureau, ou le nécessaire à couture était ranger. Il est vrai, je préférais être avec lui dans un autre registre, car nous avions des choses à nous dire, mais je n’étais pas certaine d’être capable d’en parler. J’avais longuement hésité avant de lui dire tout ça, c’est Stiles qui m’y avait encouragée, et ça n’avait servi à rien. Pour autant, je n’avais pas changé d’avis et chaque fois que je le regardais, je sentais mes entrailles se tortiller dans tous les sens. « Tu me fais assez confiance pour que je le fasse moi-même ? » lui demandais-je, avant d’ajouter « ou alors, tu préfères t’en occuper. » Après tout, il l’avait déjà fait à maintes reprises, je le savais. Je m’agenouillais à nouveau devant lui en prenant du fil. « Tu sais, depuis que … Non, oublie. Je ne vais pas parler de ça maintenant, ce n'est pas important. » dis-je. J’étais sur le point de lui dire que plusieurs souvenirs m’étaient revenus depuis qu’il m’avait laissé chez mon père, mais je ne savais pas si je pouvais lui en parler. Mon passé n’était peut-être pas si important, puisque j’avais mon avenir sous les yeux. Enfin, l’avenir que j’espérais plus tôt. « Je crois que je vais me lancer dans des études de biologie. » dis-je, finalement. Je ne sais pas pourquoi, mais cette envie m’était venue subitement. Je pourrais entrer dans la police, faire des investigations, des recherches sur les preuves, ce genre de choses.
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Dim 2 Oct - 20:21
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« Tu me fais assez confiance pour que je le fasse moi-même ?  Ou alors, tu préfères t’en occuper. » Si j’étais honnête avec moi-même à ce moment-là, j’utiliserai ce qui me restait de force pour au moins fermer cette plaie, mais même ce qui me restait de force ne serait pas suffisant. « J’ai confiance. » C’est tout ce que j’eu le temps de lui dire avant qu’elle commence une phrase qui ne faisait pas de sens avant de s’interrompre. Je pouvais imaginer plusieurs sens à ce qu’elle voulait dire et je préférais lui laissé le temps de m’exprimer concrètement ce qu’elle voulait dire plutôt que d’assumer que j’avais tout compris. « Je crois que je vais me lancer dans des études de biologie. » J’agrippai sa main a quelques centimètre de ma peau et l’empêcha de coudre ma plaie. Je me souvenais d’un soir ou nous avions discuté de nos futurs choix pour la vie et elle m’avait parlé de biologie à l’époque, j’étais heureux de voir qu’elle s’était enfin décidé. Avec ma main libre, j’entourai la moitié de son visage et la fixa droit dans les yeux, affichant le sourire le plus sincère qui me fut donné de lui faire malgré le mal qui se rependait dans tout mon corps. « C’est un excellent choix Allie. » Mon pouce glissa de sa joue vers sa bouche et je retirai rapidement ma main de son visage et puis finalement celle qui retenait l’aiguille. « Je suis vraiment fier de toi »  Je détournai le regard et puis fixa droit devant moi, attendant qu’elle se mette à la tâche sur mon corps brisé. Je n’allais pas lui dire que j’avais pensé ne jamais revenir, devenir un véritable fantôme pour ma famille, pour tous ceux qui m’avait connu. La plupart des gens me considérant déjà comme mort, ça n’aurait pas fait de différence, mais l’idée de ne jamais la revoir m’avait guidé à la maison. Même si elle ne voulait plus jamais de moi comme elle avait pu le vouloir un jour, tout ce qui comptait c’était qu’elle soit dans ma vie. Elle était mon seul ancrage sur cette terre. J’ignorais si c’était le fait qu’on avait utilisé mon sang pour le rituel qui l’avait ramené à la vie, mais j’avais ce besoin d’être auprès d’elle, c’était peut-être uniquement de l’amour, mais même lorsqu’on se connaissait à peine, j’avais du mal à la laissé seule.

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Mer 5 Oct - 4:55

Thomas et Allison

Je ne pensais pas que tu tiendrais ta promesse

Il me faisait confiance. Bien sûr, je le savais, mas l’entendre, ça me faisait un bien fou. J’avais besoin de le savoir. Mais je m’emmêlais les crayons dans mes paroles. Je voulais lui dire que je commençais à retrouver la mémoire, qu’être de retour chez mon père, ça m’avait aidé à retrouver ce que je croyais avoir perdu à tout jamais. Mais je craignais sa réaction. Et qu’il ne décide de repartir, sans revenir. Je ne le supporterais pas. Je me souvenais, c’est vrai, mais pour autant, je n’avais pas du tout l’intention de revenir sur celle que j’étais avant. Lorsque je projetais dans l’avenir, c’est Thomas que je voyais. Pas un de mes ex, pas quelqu’un que je ne connaissais pas encore, mais Thomas. Juste lui. Il devait sans doute le savoir, mais je ne pouvais pas le dire encore une fois. Je ne voulais pas lui donner une nouvelle occasion de prendre la fuite une nouvelle fois. Si je devais garder mes sentiments pour moi toute ma vie, tant pis, je le ferais. Si c’était la seule façon de le garder auprès de moi, je le ferais. Parce que je ne voulais plus qu’il parte. J’entrepris alors de recoudre sa blessure. Le temps de glisser du fil couleur chair, dans le chat de l’aiguille et il m’attrapa la main. Peut-être qu’il avait changé d’avis et qu’il jugeait plus sûr de se rendre aux urgences. Après tout, si j’avais déjà fait ça, je ne l’avais fait qu’une seule fois. Je n’étais pas spécialement qualifié pour cela, mais il me faisait confiance. Du moins, c’est qu’il avait dit. Et finalement, son geste n’avait rien à voir avec un manque de confiance, c’était seulement à cause de ce que j’avais dit. J’avais mis le temps, plus d’une année, mais j’avais décidé d’opter pour des études de biologie. Ça me semblait être la meilleure des options pour moi. Il disait être fière de moi, que c’était un excellent choix, mais je ne l’écoutais pas vraiment. J’avais du même à être attentive à ce qu’il me disait, car il avait glissé sa main, celle qui ne tenait pas mon bras, sur mon visage. Mais bien vite, il la retira, me laissant toute chamboulée. « Si tu veux que je reste calme, tu devrais éviter de faire ça ! » dis-je, avec un petit sourire. Allait-il comprendre à quoi je faisais allusion, je l’ignorais, en tout cas, j’avais presque oublier que je devais le recoudre. Il ferma les yeux, le temps pour moi, de me ressaisir, puis, retrouvant ma concentration, je piquais sa peau avec l’aiguille, pour le recoudre. Tout en espérant que ça serait suffisant.
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Lun 14 Nov - 11:22
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« Si tu veux que je reste calme, tu devrais éviter de faire ça ! » J’ai fermé les yeux au moment où Allison m’avait pratiquement dit d’arrêter de la toucher si je voulais qu’elle s’occupe correctement de mes blessures. J’avais essayé de cacher un sourire malgré moi. C’était comme si ce baiser avait tout changé. J’avais des centaines de fois posé ce geste et maintenant, celui –ci la rendait mal à l’aise. Notre relation qui autrefois était si simple – même si elle n’avait rien de simple à l’époque ne serait plus jamais la même.  Les yeux fermés c’était impossible de ne pas penser à tout ce qu’on avait vécu, de penser à tout ce qu’on avait survécu. Je savais qu’Allison aurait très bien pu ne jamais être réanimée suite à sa mort et que ma vie aurait été complètement différente. Je serais probablement toujours chez le collectionneur ou même six pieds sous terre moi aussi. On ne pouvait pas nier que c’était ce qui nous attendait – la mort, il n’y avait que quelques personnes qui pourraient vivre éternellement et la plupart des Kitsune que j’avais rencontrés le voyaient plutôt comme une malédiction, alors le mieux était d’accepter que la seule chose qui ne pouvait pas être évitée dans ce monde, était la mort.  Je pouvais sentir l’aiguille qui traversait ma peau, causant cet inconfort qui m’était si familier et puis finalement, j’ouvris les yeux en direction de ma blessure qui était solidement fermée. J’en garderai très certainement une cicatrice, mais ce n’était pas la première et ça ne serait pas la dernière. Je levai ensuite les yeux vers la jeune chasseuse. « Tu vois, une vraie experte. J’ai pratiquement rien senti. » Je n’aurais pas pu dire si ce que je venais de lui mentionner était vrai. J’étais tellement engourdi par la douleur que la distinction entre la douleur et l’inconfort était difficile à faire.

Je gardais mes yeux sur elle et mes mains pour moi alors que j’aurais tant voulu la serrer dans mes bras. Pendant ces quelques jours à me cacher et à tenter de me défaire des hommes de main de Lewis, je m’étais senti terriblement seul. Ça avait été la période la plus longue que j’avais passée sans elle depuis qu’elle faisait partie de ma vie. J’étais habitué de l’avoir à mes côtés vingt-quatre heures sur vingt-quatre et là, presque une semaine sans attendre sa voix, sans pouvoir sentir son parfum. La solitude je connaissais. J’avais été seul près de 8 ans avant qu’Allison n’entre dans ma vie. Mais ces quelques jours sans elle, ça avait été de la torture, sa simple présence aidait à me garder sain d’esprit, à me garder humain… J’avais cette envie de m’excuser une fois de plus, mais j’avais l’impression que ça allait plutôt l’énerver alors je me retenu. Je récupérai mon t-shirt tacher de sang et tenta de le remettre sans ruiner le travail d’Allison ce qui ne fut pas une tâche des plus simple. Je ne pouvais pas rester ici, son père et Isaac allaient être de retour éventuellement et avec deux créatures garou dans la maison et un chasseur, c’était impossible de passer inaperçu. J’observais la chambre d’Allie et y découvrit plusieurs photos d’elles avec ses amis – son père devait avoir sorti les photos dans l’espoir de raviver la mémoire d’Allison. C’était une bonne idée, Allison avait régulièrement des souvenirs dans ses rêves, les images pourraient réveiller quelques souvenirs de son subconscient. « Et puis, d’être avec ton père, est-ce que ça a aidé pour ta mémoire? » J’avais longtemps cru que cette perte de mémoire était un accident, mais après quelques mois, j’avais bien vite compris que le collectionneur avait fait un truc de plus pendant le rituel pour tout lui retirer – histoire de garder le contrôle sur elle et depuis, je m’en voulais, car je ne savais pas comment lui redonner ses souvenirs. Peut-être que j’irais visiter mon bourreau à Eichen house un jour pour lui extirper de l’information. …..


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Lun 21 Nov - 5:41

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Je ne pensais pas que tu tiendrais ta promesse

J'avais du mal à garder mon calme face à Thomas, pas qu’il me rendait nerveuse, quoique peut-être un peu, mais ce n’était pas quelque chose de mauvais, au contraire. En fait, disons que si je perdais mes moyens lorsqu’il me touchait, c’est plutôt parce j’avais envie d’un autre baiser, de pleins d’autres en fait. Mais bon, je devais d’abord m’occupée de soigner ses blessures. Il avait toujours été là pour moi depuis trois ans, c’était maintenant à mon tour de faire quelque chose pour lui. Un sourire se dessina sur ses lèvres à mes paroles, un sourire qu’il avait essayé de cacher, mais qui ne m’avait pas échappé. Néanmoins, c’était vrai, pouvoir recoudra sa peau, je devais garder mon calme. Au bout de plusieurs minutes ou l’on n’entendait rien d’autre que sa respiration, j’eu terminé. Thomas prétendait n’avoir rien senti, mais je n’étais sûr de rien, peut-être disait-il ça juste pour me rassurée. " Ça fait partie de ma formation de chasseuse, j’imagine ! » dis-je, avec un petit sourire. A dire vrai, je n’en savais pas grand-chose, de ma formation, j’avais tout oubliée. Enfin, je croyais avoir oubliée, j’avais tout de même réussit à recoudre Thomas comme si j’avais fait ça toute ma vie, ce qui n‘était sans doute pas le cas. Thomas enfila son t-shirt avec un peu de difficulté, mais finit par y parvenir, et moi, je restais-là sans bouger à chercher le meilleur moyen de le retenir. Je ne voulais pas qu’il parte. J’étais malheureuse de savoir qu’en dehors de Stiles, peut de personnes dans mon entourage, ne l’appréciait. Mon père le voyait uniquement comme celui qui m’avait permis de revenir, c’est tout. Il n’empêche, c’est surtout moi que ça concernait et il faudra bien qu’ils l’acceptent. Finalement, c’est Thomas qui mit fin à ce silence, en me demandant ou j’en était avec ma mémoire et mes souvenirs. Il avait vu les photographies que mon père avait disposé sur la commode et le meuble de chevet. Des objets de ma vie d’avant. « On peut dire ça comme ça ! » répondis-je, avec un sourire. « D’une certaine façon, ça m’aide. Le soir ou je suis arrivée, j’ai manqué me noyée dans la baignoire. Je me suis souvenue de quelque chose d’important. Peu de temps après, mon père ‘ma retrouvée plantée devant mon armoire, une robe dans les bras, j’avais l’air ailleurs. Encore un autre souvenir. Maintenant, j’arrive à les reconstituer. » Je m’interrompis. Il m’avait posé les questions dont je brûlais d’envie de répondre, mais qu’en même temps, je redoutais. Je ne voulais pas qu’il pense que je n’avais plus besoin de lui, de sa présence, parce que c’était faut. J’avais besoin de retrouvé mon passé, j’avais besoin de mes souvenirs, c’était important, mais Thomas était encore plus important à mes yeux et je voulais qu’il le sache. « Ce qui est le plus bizarre, c’est de vivre sous le même toit que mon ex copain. » Je disais ex, mais en vérité, Isaac et moi n’avions jamais rompu, j’étais morte. Il était normal qu’il soit passé à autre chose. C’est seulement aujourd’hui que je comprenais pour Calista s’étaient sentie menacée. Je faillis me mettre à rire, c’était nerveux. « Calista me voyait comme une menace au départ. Elle avait peur que mon retour à la maison de réveille de vieux sentiments. » dis-je, soudain. Je ne sais pas pourquoi j’en parlais, j’avais seulement besoin de le dire à Thomas, parce que je voulais qu’il sache que Callie avait eu peur pour rien. « Mais elle se trompe. Si j’ai ce genre de sentiments, ce n’est certainement pas pour Isaac. » Terminais-je, en le regardant. Je n’avais pas besoin de préciser de qui je parlais, Thomas était pas idiot, il saisirait très bien le sous-entendu. Je parlais de lui, tout simplement. Lorsqu’il était parti, je m’étais promis de ne plus penser à ça, de ne plus le voir de cette façon-là, mais maintenant qu’il était devant moi, toutes mes résolutions volaient en éclats. La vérité, c’est que je n’étais pas prête à tirer un trait sur lui. « Tu crois qu’on pourrait … aller au cinéma tous les deux ? » demandais-je, finalement. Stiles avait raison, si je ne faisais rien, je le perdrais, et je ne voulais pas le perdre. Je me fichais qu’il pense qu’il n’était pas pour moi parce que je savais que c’était faux. « Il passe un dessin animé avec une mouche qui apprends les claquettes … », j’ajoute, en me mordant la joue pour ne pas pouffer de rire. Thomas savait que j’avais le chic pour choisir les films les plus débiles qui soit et je voulais détendre l’atmosphère avec une blague. Je jouais gros, il pouvait très bien prendre la fuite sans moi, encore une fois. Mais je voulais tenter, parce que c’était lui. Tout simplement.
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Lun 21 Nov - 15:17
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Elle commenta sur sa formation de chasseuse, celle qu’elle avait eue avant d’être au service du collectionneur. Celle qui avait sauvé la vie de ses amies plus d’une fois. Celle qui venait probablement de sauver ma propre vie et je ne pouvais pas m’empêcher de me dire que j’aurais peut-être dû pousser un peu plus pour qu’elle s’entraine avec moi lorsqu’on était chez le collectionneur. Peut-être que j’aurais été moins protecteur envers elle, sachant que je l’avais aidé à savoir se défendre – même si c’était instinctif chez elle... Toujours assis sur le sol, bien appuyer contre le mur, je l’écoutais alors qu’elle me parlait de ses souvenirs et de la manière dont ils se présentaient à elle. C’était à des moments qui pouvaient paraitre anodins et pourtant, pour son esprit, c’était tellement important.  Je n’avais pas ce problème, je n’étais pas amnésique et pourtant, j’avais du mal à me souvenir de ce qui avait été autrefois les moments qui me gardaient en vie chez le collectionneur.  La couleur exacte des cheveux de Sibel m’échappait complètement, le rire d’Aeden n’était plus qu’un écho vague et éloigné et le regard de Jared alors qu’il s’inquiétait lorsque je me faisais réprimander par notre père pour un truc qu’il avait fait. C’était des souvenirs qui m’avaient gardé sain d’esprit quelques mois, souvenir que je ne retrouverai jamais puisqu’on ne me les avait pas volés, ils avaient été remplacés. Elle parla d’Isaac et sans le vouloir, je  refermai mon point. « Calista me voyait comme une menace au départ. Elle avait peur que mon retour à la maison de réveille de vieux sentiments. »  Ce qui aurait été des plus normal. Allison avait été arrachée à tous ceux qui l’aimaient. En moins d’une seconde, leur monde avait complètement été bouleversé, et le mien aussi. Si seulement, j’étais intervenu, si seulement, je n’étais pas resté simple spectateur alors que des gamins tentaient de sauver le monde… Elle ne serait probablement pas morte – elle n’aurait jamais perdu la mémoire, elle n’aurait pas été arrachée à ceux qu’elle aimait. « Mais elle se trompe. Si j’ai ce genre de sentiments, ce n’est certainement pas pour Isaac. » Elle me regardait et je savais très bien où elle voulait en venir, enfin, j’espérais savoir où elle voulait en venir. Ce n’était pas si simple, elle avait retrouvé sa famille, ses amis et moi – ils me détestaient pratiquement tous. Ils m’en voulaient d’avoir été au service du collectionneur alors que j’avais été dans la même situation qu’Allison. Il m’avait arrachée à ma famille, j’étais jeune et effrayé – tout pour faire de moi un véritable petit soldat. Cet homme savait comment manipuler les gens, et s’il ne réussissait pas lui-même, il nous brimait de notre conscience en utilisant un Nixerian. Ils avaient pratiquement tous pardonné à Allison – certain me parlait uniquement parce que j’étais le responsable de son retour à la vie, mais je voyais bien qu’ils auraient préféré que je me retrouve à Eichen house moi aussi. J’avais tenté de lui sourire, mais la pointe de tristesse qu’il y avait en moi en pensant à tous ces gens qui me haïssaient ou me voulaient mort m’en empêchait. J’avais voulu lui prendre la main, mais encore une fois – j’avais peur qu’elle me dise une fois de plus d’arrêter, même si elle n’avait plus de fil à coudre et d’aiguille dans les mains. « Tu crois qu’on pourrait … aller au cinéma tous les deux ? »  Sa question me prit par surprise – on avait regardé des tas de films ensemble, mais jamais à l’extérieur de l’appartement, appartement qui était bien vide sans la présence d’Allison. Je la fixais un peu sans trop savoir si cette question en cachait une autre et sans savoir si c’était une blague. « Il passe un dessin animé avec une mouche qui apprend les claquettes … » Une mouche qui apprend à faire de la claquette. Mais ou allait le monde – c’était totalement ridicule – j’espérais que ce n’était pas un véritable film. Je lui souris en signe d’approbation et ajouta : «  Tu sais, je pourrais fixer un écran noir avec un peu de statique pendant des heures. Aussi longtemps que tu es avec moi, alors une mouche qui fait des claquettes, pourquoi pas. » J’étouffai un rire – principalement parce que rire m’était douloureux.  Je m’agrippais les côtes le temps de reprendre mon souffle. « Peut-être quand rire ne me donnera pas l’impression d’éclater en mille morceaux. »


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Jeu 24 Nov - 4:16

Thomas et Allison

Je ne pensais pas que tu tiendrais ta promesse

Lorsque j’ai commencé à parler de mes souvenirs et du fait que Callie craignait que mon retour à la maison ne réveille de vieux sentiments entre Isaac et moi, j’ai bin vu Thomas se crisper. Telle n’était pas mon intention, je voulais vraiment qu’ils sachent qu’ils avaient tort. C’est vrai, c’était possible, j’en avais parfaitement conscience. J’avais brutalement été arrachée à mes amis, à mon père et à mon petit ami, alors oui, forcément, le fait de revenir, le fait de me souvenir, ça aurait pu réveiller ce genre de sentiments en moi, mais ce n’était pas le cas. Isaac avait autant souffert que mon père de ce qui m’était arriver, au point qu’il avait quitté la ville avec lui, je pense que mon père le considérait comme un fils. Je n’avais pas eu le temps de leur dire au revoir, c’est Scott qui avait recueilli mes derniers mots, Isaac et moi, on avait été arraché l’un à l’autre, on avait jamais rompu, et c’est vrai que maintenant, je comprenais la réaction de Calista. Sa réaction, tout compte fait, était légitime et parfaitement justifier. Je ne lui en voulais pas. Pas plus que j’en voulais à Isaac d’avoir continué à vivre, d’avoir ouvert son cœur à quelqu’un d’autre. Simplement parce que c’était normal. Oui, je comprenais tout ça, mais comme je le disais, ils avaient torts. Le revoir n’avait pas raviver la flamme et je savais que si je revoyais Scott, ça ne réveillerait rien non plus. Bien sûr, je me souvenais désormais que je l’avais aimé et pas qu’un peut, mais il était passé à autre chose et il fallait que je fasse pareil. C’était pesant de voir tous mes amis en couple et heureux, alors que moi, j’étais seule. Enfin, assez parler de moi, je voyais bien que Thomas n’était pas dans son assiette, mes paroles avaient eu tout l’effet contraire à celui que je recherchais. Je voulais lui faire comprendre que je l’aimais lui et pas un autre et lieu d’en être soulagé, il broyait du noir et je savais ou plutôt, je me doutais que ce n’était pas à cause de quelques souvenirs retrouvés. Ça allait bien au-delà de ça. Comme j’étais assise sur les genoux, je me relevais, pour m’assoir près de lui et lui prendre la main. « Tu sais, ce que mes amis pensent de toi, ça n’a pas réellement d’importance. Bon, je me doute que pour toi, ça en a, mais ce que je veux que tu sache, c’est que moi, je me moque de ce qu’ils pensent. Ils ne m’empêcheront pas de t’aimer. Puis, je peux me montrer très persuasive, tu sais. Mon père à finit par apprécier mes ex et tu te doutes bien que dans une famille de chasseurs, ce n’était pas simple à concevoir. Et Lydia. Elle ne supportait pas Stiles et pourtant, aujourd’hui, ils sont ensembles. Alors tu vois, tout finit par changer. » lui dis-je, en serrant doucement sa main, car elle non plus, elle n’avait pas été épargner par les coups. Ça me soulevait le cœur de le voir aussi mal en point, c’était comme si, moi aussi, on m’avait du mal, comme si moi aussi j’avais été blessée et tabasser. Si je pouvais le soigner en un claquement de doigts, croyez bien que le ferais sur le champ. Mais à part recoudre ses plats, je n’avais aucun pouvoir, malheureusement. Je n’étais qu’une petite humaine. Rien de plus. Je l’embrassais sur la joue, bien que j’aurai aimé beaucoup plus. « Tu me manque. » lui dis-je. Puis, finalement, je décidais de parler d’autre chose, de quelque chose de plus joyeux, je dirais et je lui proposais d’aller au cinéma. Je ne sais pas vraiment, s’il saisissait le sous-entendu, mais qu’importe. Je parlais alors d’un film stupide, tout droit sortie de mon imagination, car bien sûr, aucun film avec une mouche apprenant les claquettes, n’était au programme. Je voulais juste lui changer les idées et le faire sourire. Je réussis mieux que ça, puis qu’il se retint de rire. J’imagine que sa blessure n’arrangeait pas les choses. Il garderait une cicatrice, pas au même endroit que la mienne, mais c’était pareil. Nous étions pareil tous les deux. Je m’étais attendu à un refus de sa part, pourtant, il accepta, avant de me dire qu’il faudrait attendre qu’il puisse rire sans souffrir. Je fronçais les sourcils. « Ou un film triste, ou un documentaire, n’importe quoi. Je veux juste oublier le fiasco de la dernière fois. » avouais-je finalement.
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Mer 8 Fév - 18:18
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Thomas & allison
Well it's too late for apologies my dear I've been living in your imagery of fear And all that I could see was everything you need And Oh My darling It ain't me

J’avais horreur de cette situation. Horreur d’être incapable d’offrir à Allison ce qu’elle voulait. Horreur de me refuser ce que je voulais depuis si longtemps. Si j’avais pu, je nous aurais téléportés sur la terrasse de l’Empire State Building, mais j’étais à la fois terrifié et vide de toute énergie. Tout ce qu’elle me disait – mon cerveau l’enregistrait, mais je n’arrivais pas à l’accepté – si je comprenais bien ce qu’elle me disait – il n’était pas trop tard pour nous, il n’était pas trop tard pour qu’on essaie enfin de voir si notre relation pouvait fonctionner à l’extérieur des murs du collectionneur, à l’extérieur des murs de notre appartement… Elle m’embrassa sur la joue et lorsque ses lèvres quittèrent ma peau, j’eus l’impression qu’on m’arrachait la vie – que je ne pouvais vire que lorsqu’elle était près de mois, que lorsqu’elle me touchait. « Tu me manques ». Alors là, si elle savait a quel point je m’en étais voulu de l’abandonner, à quel point elle m’avait manqué et à quel point elle me manquait alors que nous étions à quelques centimètres l’un de l’autre. Elle me proposa d’aller au cinéma et ma tête agis en véritable gamin je répondit un truc complètement dingue qui ne faisait pas de sens. « Ou un film triste, ou un documentaire, n’importe quoi. Je veux juste oublier le fiasco de la dernière fois. »  J’inspirai profondément et hochai la tête. « Oui pas de problème. Mais faisons ça de la bonne manière. » J’effleurai sa joue de ma main et lui sourit faiblement. « Je passerai te chercher ce soir à 19h » J’appuyais ma tête contre le mur et ajouta : « Si on veut éviter un fiasco, je crois que le mieux serait que je me repose un peu… »


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Thomas Montgomery
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Allison Argent
Allison Argent
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Lun 13 Fév - 4:22

Thomas et Allison

Je ne pensais pas que tu tiendrais ta promesse

Je ne sais pas pourquoi je lui disais tout ça. Avant de partir, il m’avait embrassé, avant de partir, il m’avait aussi qu’il n’était pas pour moi, que je méritais mieux. Sauf que je ne voyais pas qui, car je n’avais que lui en tête. Je me souvenais peut-être que Scott était le dernier visage que j’avais vu avant de fermer les yeux, je me souvenais surtout que Thomas était le premier visage que j’avais vu lorsque j’étais revenu. Et c’est ce qui le rendait si spécial à mes yeux. C’est pour cette raison que je me sentais obligée de lui dire qu’il n’avait pas à se poser les mauvaises questions, qu’il n’avait pas à se poser les mêmes questions que celles que Calista se posait. Oui, j’avais aimé Isaac, je le savais à défaut de m’en souvenir, et oui, ça me faisait bizarre de savoir que sa chambre se trouvait face à la mienne, mais nos sentiments, ils faisaient partis du passé désormais. C’est ce que je voulais que Thomas sache. C’est pour cette raison que, même en sachant qu’il n’était pas en état de vraiment comprendre ce que je disais, je voulais le dire. Je n’aurais sans doute pas osé sinon. C’est aussi pour cette raison que je lui disais vouloir tenter à nouveau de sortir avec lui. Je m’étais promis de ne pas le faire, quand il m’avait largué devant chez mon père. Mais il était revenu et c’était moi qui l’était venu voir en premier. Pas un membre de sa famille, non, moi. Seulement moi. Alors, j’avais mis de côté ma colère pour me concentrer sur ce que je voulais vraiment. Lui à mes côtés. Ce n’était pas difficile. Il tenta de se dérober en inventant une excuse, mais je n’étais pas d’accord. J’insistais en disant qu’on pouvait aller regarder n’importe quoi, que je voulais juste passer une soirée en sa compagnie, histoire d’oublier le fiasco de la fois précédente. Je voulais oublier plein de choses, me souvenir du reste, mais malheureuse, la vie s’obstinait à ne pas me rendre mes souvenirs volés et à ne pas vouloir reprendre ceux dont je ne voulais pas. « Tu veux dormir un peu ici ? » je lui demande, sans masqué le sourire sur mon visage quand il capitula et m’indiqua qu’il viendrait me chercher pour 19 heures. Mais j’avais à peine terminer ma phrase que déjà, il dormait. Je n’eus pas le cœur de le laisser sur le sol et je me débrouillais, tant bien que mal, à l’allongé sur mon lit. Mais non, je ne me recouchais pas.
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Allison Argent
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