Milo est né il y a onze ans, un neuf avril plus précisément en début de matinée après un accouchement qui dura toute la nuit. Mais le petit garçon naquit en bonne santé, il n’était pas forcément un gros bébé et en avance de quelques semaines mais aucun problème ne se profilait à l’horizon pour le plus grand bonheur de ses parents. Sa mère était une jeune écrivaine, ayant déjà publié un roman policier qui s’écoula plutôt bien. Son père lui était un professeur de science mais le plus important était que tout deux étaient des loup-garous. Un héritage familial qui serait transmis à Milo comme à chaque membre de leur famille. L'enfant allait être chéri aux côtés de ses frères et soeur.

Milo dormait ce soir-là, cette semaine de cours au collège l’avait exténué. Il se sentait fatigué depuis peu, des changements se produisaient en lui, il était un peu plus fort que les autres garçons de son âge, plus rapide aussi mais c’est surtout son caractère qui changeait. Il se sentait souvent sur les nerfs et s’emportait très rapidement. Il s’était battu il y a trois jours au collège et avait prit le dessus sans mal sur le pauvre élève de deux ans de plus qui avait tenté de l’intimider en le rackettant. Mais ses parents l’avaient engueulé avant de lui expliquer qu’il allait devoir apprendre à se canaliser, qu’il ne devait pas laisser sa colère l’emportait. Mais Milo n’y pouvait rien, en plus de bientôt devoir affronter l’adolescence et les hormones il allait devoir contrôler une colère et ses transformations qui n’allait pas tarder à arriver. Milo devenait peu à peu un véritable werewolf. Il fut alors réveillé par un coup de feu dont le bruit le fit sursauté, la balle sembla atterrir dans un vase puis dans le mur. Il quitta sa couverture posant ses pieds nus sur le sol du plancher en se déplaçant sur la pointe des pieds tandis qu’une multitude d’autre coups de feu se firent entendre. Il s’avança doucement dans les escaliers toujours le plus silencieusement quand il tomba nez à nez avec un homme qu’il ne connaissait pas, armé jusqu’au cou. Il tourna subitement la tête sur sa droite et c’est là qu’il vit le corps gisant de son grand-frère, de sa mère une balle dans le crâne et de son père. Tous avaient lutté, le salon était dévasté. Milo était paralysé face au regard glacial de l’homme qui avait décidé de décimé cette famille. Milo fut brusquement secoué lorsque sa grande sœur agrippa son bras et le tira en arrière le forçant à courir à nouveau vers l’étage. Il se cacha sous son lit tandis que sa sœur alla derrière la porte de sa chambre. Il entendait le chasseur fouillé chaque pièce avant sa chambre. Quand il entra, il vit sa sœur lui foncé dessus alors qu’un coup de feu fut tiré. Il tomba au sol, elle sur lui et son regard croisa celui de l’homme qui voulait le tuer. Mais sa sœur bien que blessé usa de ses dernières forces pour sortir ses griffes et lui tranché la gorge. Le sang s’écoula, énormément même mais il n’osait pas sortir.

Milo franchissait le pas de cette nouvelle maison, la tête baissée et le regard triste. Deux semaines s’étaient écoulé depuis le sombre événement qui marqua la fin de sa famille. Sa grande sœur était partie, et était considéré aux yeux des policiers comme disparue. Milo savait qu’elle vivait encore, elle lui avait sauvé la vie mais avait préféré partir plutôt que de rester avec lui. Il lui était reconnaissant de l’avoir sauvé mais lui en voulait un peu de l’avoir laissé seul. Milo fut alors placé dans une petite famille, les Tate. Milo ne les connaissait pas mais il était content  de pouvoir être avec quelqu’un pour affronter ça. Monsieur Tate était content d’avoir un enfant à la maison, Milo avait appris qu’il avait perdu sa fille il y a quelques années en même temps que sa femme dans un accident de voiture. Il avait une fille Malia, elle était un peu froide mais tentait quand même de me remonter le morale. Je l’appréciais bien malgré tout, mais j’ai surtout tenté de me faire mes marques. D’avancer et de reprendre le collège et de garder le sourire ce qui est le plus dur. Je dois aussi faire face à mes pouvoirs qui se déclenchent de plus en plus. Je n’ai pour le moment pas encore eux de transformation mais je crains du jour ou cela arrivera, je ne veux pas faire de mal à Malia ou à son père, ni à qui que ce soit.