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Thought I could as well participate [Pv Wolfy]
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Mer 28 Déc - 12:31

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Le silence règne en maître, seule sa mémoire lui permet de se souvenir de couloirs plus bruyants. De la voix de son père qui lui demandait de se calmer. Qu’on ne court pas dans la maison au risque de casser quelque chose. Plus précisément un des nombreux vases antiques qui s’y trouvent. Aujourd’hui, ses parents ne sont pas là. Mais rien n’a pour autant changé. La maison est comme dans ses souvenirs. Tel un catalogue. La Kitsune sait que le meuble sur lequel elle s’est assise vaut au moins deux mois de salaire de la femme de ménage qui passe encore régulièrement. On pourrait manger au sol tellement il fait propre, notion ridicule, personne ne vit ici. Ses parents s’étaient payés cette maison alors même qu’ils ne venaient à Beacon Hills que deux semaines par an. Il y de cela au moins dix ans. Folie des grandeurs, richesse facile. Elle qui voit pourtant le ridicule de la situation ne peut réellement s’en soucier. Il ne lui vient pas à l’esprit que cet argent dépensé pour une bâtisse inhabitée pourrait mieux servir aux pauvres qui eux doivent se battre pour ne fusse que payer un loyer, un diner.

Tout comme la somme qu’elle s’apprête à payer à celui qui devrait bientôt faire son entrée. Sa vision n’avait pas été très précise, fort heureusement, Aya n’a pas un emploi de temps chargé. Elle peut attendre, se permettre de faire un tour comme au bon vieux temps. C’est surtout le coffre qui l’intéresse, car elle sait qu’il y a de l’argent à l’intérieur de ce dernier. Son père a beau être un homme honnête, aucun homme d’affaire digne de ce nom place tout son argent à la banque. Et il faut qu’elle le récupère, parce qu’elle sait de bonne source que cette maison et son contenu seront vendu. Quant au coffre, l’un ou l’autre sous-fifre viendra prendre son contenu dans quelques jours seulement. C’est amusant, de laisser cette bâtisse vide pendant dix ans mais de vouloir s’en débarrasser maintenant qu’il sait que sa fille est en ville. Tout pour qu’elle n’ait nulle part où aller. Néanmoins, s’il lui empêche le luxe d’une maison, il lui laisse son compte en banque. C’est à ne rien y comprendre. L’amour paternel l’empêche sans doute de réellement couper les vivres à sa fille, qui sait.

Alors que la Kitsune s’attaque à sa deuxième sucette, elle croît entendre un bruit qui fait qu’elle se fige. Bien sûr, il ne peut s’agir que de celui qu’elle a engagé. Il n’y a que lui. Bien qu’avec tout ce qui ce passe dans cette ville, on ne peut lui en vouloir d’imaginer autre chose l’espace d’un instant. Prudente et surtout parano de nature, elle s’avance dans le couloir, pas à pas. Ses talons ne lui permettent évidemment pas de rester silencieuse. Et si elle est toute de noir vêtue avec un pair de lunettes de soleil et un bonnet sur la tête, comme dans un mauvais film de James Bond, personne ne peut lui faire la morale là-dessus. Quoique, son cambrioleur le peut, lui. Et quand elle l’aperçoit, elle lui fait ce qu’elle espère être son sourire le plus innocent, car sa présence n’était pas prévue mais voilà, au final, c’est elle qui paie donc si elle veut être présente, elle le sera. Point. « Surprise ? » lui dit-elle avant de changer illico presto de sujet « j’suis impressionnée, franchement, wow. » Parce que cette baraque c’est une forteresse, comme toutes les baraques que possèdent les Malone. Elle, oui, elle a la clé. Mais sans clé, impossible de rentrer. Son père lui disait toujours que même une équipe de cambrioleurs ne pourrait rentrer, ni défoncer les portes blindés. Au moins, elle ne va pas partager les biens de ses parents avec un amateur, ce qui ne change pas le fait qu’elle est sincèrement impressionnée.
AVENGEDINCHAINS
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Ven 30 Déc - 13:24
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Aya & Wolfgang
I will keep quiet, you won’t even know I’m here. You won’t suspect a thing, you won’t see me in the mirror. I made myself at home in the cobwebs and the lies. You’ll never know what hit you, won’t see me closing in, the devil within.

Trafiquer les caméras de surveillance et les systèmes d'alarme n'avait jamais été sa partie préférée, lors de ses cambriolages. De toute façon, il était évident que la partie favorite de Wolfgang était lorsqu'il emportait enfin le butin avec lui. Et puis, en même temps, qui ferait des cambriolages dans le seul but de s'occuper de tous ces appareils ? Si certains se réjouissaient du progrès technique et technologique, il y avait néanmoins une partie de la population, certes minime, dont ce fameux progrès ne facilitait pas toujours la vie. Et Wolfgang faisait très certainement partie de cette communauté. Ceci dit, il n'avait pas à se plaindre, la plupart c'était facile comme bonjour de détourner tous les pièges dans ce genre. Il suffisait de s'y connaître un minimum, et Dieu savait à quel point Wolfgang s'y connaissait en ça, depuis le temps qu'il pratiquait ce genre… d'activités. Si on pouvait dire ça ainsi.
Le jeune homme faisait donc désormais face à un l'un de ces boîtiers qui permettaient de contrôler les caméras s'il y en avait, ou tout simplement les alarmes et autres systèmes de sécurité. Généralement ils étaient simples à trouver, mais certaines fois Wolfgang devait bien avouer qu'ils n'étaient pas si facilement visibles, ou parfois juste difficiles d'accès. De quoi lui compliquer la tâche, mais au final il y arrivait toujours. Ce n'est pas lui qu'on allait attraper aussi facilement, croyez-moi. Un fil arraché par-ci, un fil arraché par-là, un dernier réglage à effectuer et le tour était joué. Il replaça correctement le plastique du boîtier, puis se redressa et jeta un bref coup d'œil vers la caméra qu'il avait repéré non loin de l'entrée. Le voyant rouge était éteint, il avait réussi son coup. Dans sa lancée, il observa rapidement la demeure et l'immense propriété tout autour. La demoiselle qui l'avait recruté n'avait pas menti – ça c'était une putain de maison. Une maison de riches, ni plus ni moins. Il y avait sûrement de quoi le régaler là-dedans, il n'y avait pas un doute – même si apparemment elle n'était plus tellement habitée. Les riches avaient un sérieux problème avec le fait de cacher leur argent et leurs richesses chez eux, ou même dans des logements dans lesquels ils ne vivaient pourtant que quelques jours par an. Allez savoir. Ceci dit, ça arrangeait bien les gens comme Wolfgang, et peut-être comme cette fille qui l'avait recruté.

Une fois les dispositifs de la propriété éteints, le reste n'était plus qu'un jeu d'enfants pour lui. Certes, il avait dû recommencer son «tour de magie» une deuxième fois après avoir franchi le portail, puisque visiblement ils avaient installé un autre boîtier pour l'intérieur. Ridicule mais soit, si ça leur faisait croire que c'était ainsi mieux sécurisé. En fait, il devait bien avouer que leur système était plus complexe que d'habitude, forcément, les riches avaient les moyens… et plus de choses à garder loin des cambrioleurs. Ou du moins des cambrioleurs amateurs.
Après avoir rapidement fait le tour, Wolfgang avait préféré adopter la technique de la porte de derrière plutôt que celle de l'entrée. Certes, elles étaient toutes les deux blindées, mais encore une fois, ce n'est pas ça qui allait l'empêcher d'entrer, bien au contraire. En deux/trois mouvements, il força la serrure et ouvrit sans problème la porte, pénétrant enfin dans l'immense demeure. Il vérifia d'un rapide coup d'oeil si tout était ok, puis il s'avança, prudemment, observant ce qui l'entourait sans réel expression. Tous ces mobiliers de luxe, cette décoration parfaite lui rappelaient le manoir de son oncle, où il avait dû vivre plusieurs années avant de pouvoir se barrer. Peut-être en moins moderne, mais c'était dans le même genre. Une baraque de riches, quoi.
Alors qu'il s'engageait dans un couloir, il entendit des bruits de pas – des bruits de talons plus précisément – qui venaient d'un autre couloir adjacent. Il s'avança jusqu'à l'angle du mur pour s'y cacher, puis il passa discrètement sa tête. Et reconnut sans mal la jeune femme qui l'avait recruté pour faire ce boulot, toute habillée de noir, un bonnet sur la tête et des lunettes de soleil sur le nez. D'abord hésitant, il sortit néanmoins rapidement de sa cachette – si c'était un piège il aurait sûrement aucun mal à la maîtriser de toute manière, du moins certainement –, sourcils froncés, étonné mais surtout méfiant. Tout naturellement, elle lui avoue être impressionnée, mais Wolfgang ne baissa absolument pas sa garde. Il n'avait clairement pas prévu de tomber sur cette nana, et c'était bien normal après tout.
Qu'est-ce que tu fous là ?
Oui, il la tutoyait, il ne voyait pas en quoi il devait la vouvoyer même si ils ne se connaissaient pas. Il se mit ensuite à réfléchir, et son air froid et distant fut bientôt remplacé par un air incrédule et perplexe.
Pourquoi m'avoir engagé si tu fais le boulot à ma place ? fit-il aussitôt remarquer de son accent allemand encore plus audible.

Made by Neon Demon
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Ven 30 Déc - 17:17

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Les cambriolages, quand on est riche, on connaît. Évidemment pas comme étant celui ou celle coupable d’un tel acte, plus comme la victime qui vient de perdre des biens de valeurs. Comme Aya avait toujours trouvé cela passionnant. Elle se souvient un jour être arrivée à la villa que ses parents possèdent sur une ile plus au moins déserte et avoir trouvé le lieu sans dessus dessous. Elle devait avoir quoi, sept, huit ans ? Suffisamment pour se rendre compte qu’un vol avait eu lieu mais pas assez pour en voir la gravité. Des jours durant elle avait joué aux pirates avec ses sœurs, amusant leur grand-mère au passage. En grandissant, l’histoire n’avait pas évolué d’avantage, même si l’époque des pirates était révolue pour laisser place aux espions russes qui venaient fouiller leurs tiroirs. L’imagination des enfants.

Tout ça pour en être là, à engager un professionnel, un vrai, faut pas qu’elle s’emballe et qu’elle fasse sa fangirl. Ou peut-être un peu. Il le prendrait mal ? Non, sans doute pas. Même si faut avouer que ce n’est pas le moment et que déjà il ne savait pas qu’elle allait être là. C’est du Aya tout craché, faut la connaître pour ça. Et surtout la supporter en la connaissant. Mais encore une fois, she’s got the money. Du moins, bientôt. Sachant qu’il y a du cash dans le coffre, elle se dit qu’au moins ils pourront partager tout de suite, pas très compliqué. Surtout qu’elle ne fait pas ceci pour l’argent, mais juste pour énerver son père. Bien sûr qu’elle sera sur les caméras de surveillance. Bien sûr qu’il va savoir qu’elle est derrière ce vol. Mais malgré tous ses torts, elle n’a pas les aptitudes nécessaires pour ouvrir cette saloperie de coffre. Quand bien même il y aura un doute, la jeune femme connaît son paternel. Il va vite décider qu’elle était juste passée au mauvais moment, juste avant que pif paf pouf, les caméras soient débranchées. Qui sait, il lui passera peut-être même un coup de fil pour être sûre qu’elle aille bien et qu’elle ne se soit pas fait kidnapper. Une petite voix lui sifflote qu’en fait, elle ne fait tout ce cinéma que dans cet unique but, un coup de fil. Têtue comme une mule, elle ne fera pas le premier pas et ces parents non plus. En toute logique, il faut donc qu’ils cèdent avant elle. Simple et efficace. Elle devrait peut-être se couper la main et laisser deux trois traces derrière elle, ça ferait plus convaincant. Ou pas. La voilà partie dans ses délires totalement improbables.

D’abord, faut qu’elle s’arrange pour que son cambrioleur ne prenne pas ses jambes à son cou. Il a l’air méfiant, Aya fronce à son tour les sourcils parce que, what ? Qu’est-ce qu’il croit, que c’est un piège et qu’il vient d’être prit la main dans le sac ? En temps normal elle pourrait se vexer, après, c’est un cambrioleur et s’il n’était pas sur ses gardes, ce serait bien étrange de sa part. Puis logiquement, il n’a rien à craindre d’elle. Même si en tant qu’humaine elle pourrait tout autant être une experte en arts martiaux, mind you, mais elle fait quoi ? Un mètre soixante-deux et à peine cinquante kilos, ce n’est donc pas sa masse musculaire qui ferait fuir un mec prêt à la tabasser. Les humains sont trop faciles à manipuler dès qu’on prend ces petits détails en compte. Il passe cependant de la méfiance à l’incrédulité et son accent s’accentue. Aya ne peut s’empêcher un ricanement en l’entendant. C’est évident qu’elle a besoin d’une mascotte, même si elle se retient de justesse de lui répondre ça. « J’fais rien du tout à ta place, je voulais juste participer.. j’aurais dû le demander avant ? » Mieux vaut jouer le jeu et continuer sur la pseudo-innocence, on lui a toujours dit qu’elle était bonne actrice. « Bon d’accord, j’aurais dû te le demander mais maintenant que je suis là, autant en profiter, non ? » Il n’y qu’elle pour prétendre que sa seule présence soit l’avantage du siècle. « Pas besoin de chercher le coffre par exemple, je l’ai déjà trouvé. » Elle n’avait jamais su où se trouvait le coffre, juste qu’il y en avait un. Forcément, ayant attendu l’arrivée de son acolyte, -pas certain qu’il partage le terme-, elle avait eu le temps de le trouver. Il n’y avait pas que dans le coffre qu’il y avait de quoi voler bien évidemment, mais c’est un peu la cerise sur le gâteau. « Viens pas me dire que t’es pas accompagné de temps en temps, allez, j’vais juste te suivre et te regarder faire. » Oui, c’est pas du tout creepy toute cette histoire. Pourtant elle est honnête, elle veut juste assister au spectacle, si on peut appeler cela ainsi, et de ce fait aider à cambrioler sa propre baraque, c'est tout à fait normal.
AVENGEDINCHAINS
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Sam 31 Déc - 13:07
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Aya & Wolfgang
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Finalement, Wolfgang commençait peu à peu à regretter d'avoir accepté ce contrat avec cette nana. Pourtant, ce n'était pas son genre, de refuser de cambrioler, encore moins des maisons de ce type. Il y en avait pas mal en ville, certes, mais tout de même, une baraque de cette envergure, ça se trouvait pas à tous les coins de rue, loin de là même. Pour lui, c'était un peu comme un jeu, et il ne reculait devant aucune mission, encore moins quand celle-ci se présentait tel un défi qu'on lui lançait. Il se souvient encore de ses recommandations, ou plutôt de ses avetissements, lui disant que la maison était bien gardée, sécurisée au maximum, que les dispositifs de sécurité ne pouvaient être si facilement désactivés – à l'attendre, il allait faire face à une forteresse, ce qui l'avait amusé mais rendu perplexe aussi. Pourquoi rendre si difficile d'accès une maison à ce point ? Il devait y avoir des richesses à tout va là-dedans, ou alors un trésor inestimable ; qu'importe ce que c'était, mais ça devait valoir un sacré paquet de fric. Et visiblement, cette nana savait ce que c'était, puisqu'elle le voulait aussi, raison pour laquelle elle l'avait engagé. Ceci dit, il ne savait pas trop ce qui la reliait à cette si grande maison, elle qui semblait savoir pas mal d'informations sur cette dernière. Wolfgang n'était pas du genre à demander des explications aux gens qui demandaient ses services, il ne voulait pas se mêler à leurs histoires à deux balles. Il pille, il leur donne ce qu'ils veulent, et il se barre avec le pactole. C'était aussi simple que ça. Pourtant, il devait bien avouer que certaines situations l'intriguaient pas mal. Faut dire que certaines personnes lui demandaient des choses assez étranges, parfois. Là, ce n'était pas forcément le cas. Il fallait juste trouver un coffre, l'ouvrir et prendre ce qu'il y avait dedans, sûrement de l'argent – beaucoup, d'argent. Rien d'exceptionnel ou de farfelu en soit. Et puis, ça ne l'avait pas spécialement rebuté, bien au contraire, les coffres c'étaient un jeu d'enfant pour lui. Surtout qu'en plus elle lui proposait une somme d'argent franchement peu négligeable, alors forcément, Wolfgang s'était prêté au jeu. Il n'avait pas posé de questions, même si il y en avait pas mal qui circulaient dans sa tête. Et le nombre de questions redoublèrent lorsqu'il se trouva nez à nez avec cette fille vêtue de noir, aux allures de mauvaise voleuse de dessin animé, dans l'un des couloirs de cette maison.

Même si il semblait un peu moins méfiant, Wolfgang ne baissait toujours pas la garde, l'air peu convaincu. Il ignora son ricanement, bien qu'il fronça davantage les sourcils, visiblement pas d'humeur à rire. Jamais il n'avait eu affaire à ce genre de situations, autant dire que, de ce fait, ça le rendait encore plus perplexe. Pourquoi est-ce qu'elle débarquait elle aussi, si elle l'avait engagé pour faire le boulot ? Et puis surtout, comme est-ce qu'elle avait réussi à rentrer ? Il l'avait bel et bien constaté, elle n'avait pas menti ; cette baraque regorgait de caméras et d'alarmes en tout genre. Et d'un bref coup d'oeil, il se rendait bien compte que cette nana n'avait guère l'allure d'une cambrioleuse comme lui. Puis ça serait ridicule, d'engager un cambrioleur alors qu'elle savait faire le boulot. Peut-être pour lui remettre la faute dessus – soit, ce n'était pas un réel problème, il réussissait toujours par fuir la justice, parfois par stratégie parfois par chance. Ça dépendait de la situation, mais dans tous les cas, ce n'est pas elle qui allait le foutre en taule, elle pouvait se foutre le doigt dans l'oeil si c'était vraiment son objectif.
Lorsqu'elle lui répondit avec ce tact et cet air tout à fait naturel, Wolfgang fronça les sourcils, la fixant toujours avec cet dubitatif. Elle était peut-être bonne comédienne, mais Wolfgang était bon observateur, et bizarrement il avait le pressentiment qu'il y avait quelque chose de louche derrière cette histoire. Surtout qu'elle était vraiment étrange, cette fille, fallait bien l'avouer. Ceci dit, il n'allait pas se mettre à faire des conclusions hâtives, ce n'était pas son genre. Il ferait comme si de rien n'était tout en restant sur la défensive. Alors soit, il ne dirait rien, c'était sûrement le mieux à faire – ou du moins presque. Même si il ne comprenait toujours pas ce qu'elle foutait là.
Alors qu'elle lui avouait avoir trouvé le coffre qu'il devait chercher – soit, c'était un boulot en moins à faire, mais c'était peut-être parce qu'elle connaissait déjà l'emplacement alors il n'allait pas la féliciter, non plus –, Wolfgang haussa simplement les sourcils, puis les épaules, l'air indifférent. D'accord, elle n'avait pas tort sur le fait qu'il n'était pas toujours accompagné, il y allait de temps en temps avec Zara quand il avait besoin de main d'oeuvre… ou simplement de compagnie, mais qu'importe. Seulement, c'est parce qu'elle était bonne cambrioleuse. Pas sûr que cette nana le soit aussi. Alors il garda le silence jusqu'au bout, l'observant – la détaillant même, sans dire un seul mot. Puis il roula des yeux et soupira pour finalement passer près d'elle, se mettant déjà en route ; de toute façon il était bien obligé de céder, il n'avait pas trop le choix.
Alors montre-moi où est ce coffre… et enlève tes talons, dit-il d'un air presque las.

Made by Neon Demon
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Mer 4 Jan - 8:39

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C’est qu’il n’est pas bavard, son cambrioleur. En même temps, c’est sans doute une habitude, on ne peut prétendre l’être en chantant à toute voix. Mais cet air d’indifférence, Aya a du mal à le supporter. Elle est tout le contraire, autant dans son extravagance que dans sa folie des grandeurs. Mais soit, il lui laisse l’opportunité de voir un vrai professionnel à l’œuvre, et bim, encore une histoire passionnante à raconter. Pas qu’elle va s’en vanter. Quoique. Il faut bien apprendre de nouvelles choses de temps en temps, hors peut-être que cet homme sait, sans le vouloir, lui apprendre quelques trucs. Si elle fait la moue quand il lui dit d’enlever ses talons, ce n’est pas comme s’il peut s’en rendre compte, vu qu’il a le dos tourné. Elle s’exécute, ne souhaitant pas risquer un coup sur la tête, sait-on jamais que l’idée lui vienne pour avoir la paix. Et c’est donc ainsi qu’elle se met à le suivre, bottes à la main et excitée comme une puce. « La troisième porte sur la gauche à l’étage. Dans le dressing, sauf que c’est la chambre d’enfant, les gens installent souvent des coffres dans les chambres d’enfants ? Parce que franchement, je trouve ça une très mauvaise idée. » Surtout que c’était à l’époque la chambre de sa petite sœur, puis peu importe, quelle idée ! Aya s’est énervé toute seule en découvrant le coffre. Bon d’accord, peut-être que ça s’est fait ainsi car la maison existait déjà avant que les Malone s’y installent. Et ses parents auraient voulu prendre la plus grande chambre avec le plus grand dressing.

En fin de compte, Aya cherche juste une raison de plus d’en vouloir à ses géniteurs, elle n’a que ça à faire après tout. « C’est vrai, qui voudrait qu’un cambrioleur aille dans la chambre de son enfant, hm ? C’est plus original que le bureau ou la chambre des parents, mais quand même. » Elle sait, alors qu’ils se dirigent vers les escaliers menant à l’étage, qu’elle n’est pas censée parler autant alors que bon, hello, cambriolage. Mais il n’y a personne d’autre ici et Aya a du mal à garder le silence. Du moins, jusqu’à ce qu’un bruit vienne s’ajouter au son de sa voix. Une porte qui s’ouvre, celle de l’entrée, les bruits de plusieurs clefs qui pendant sans doute à un trousseau et what ? Son cœur semble s’arrêter, elle se fige comme une statue avant d’écarquiller les yeux. Sa première pensée est que la femme de ménage n’est pas censée faire le ménage la nuit, avant qu’elle ne se rende compte que c’est absurde. Et si c’était l’homme censé venir vider le coffre avant la vente ? Non, il est trop tard pour ça également. Un voisin, alors, ou un employé, concierge, comme lui indique si gentiment la petite voix sournoise dans son esprit qui ose par ailleurs prendre un ton moqueur.

Les pensées d’Aya défilent rapidement, en l’espace de quelques secondes seulement, le temps que le -probable- concierge entre dans la maison et referme la porte derrière lui, elle a posé sa main sur le bras du cambrioleur. Et qu’instinctivement, le temps s’arrête. Son iris bleu laissant place au jaune-orangé, seul signe visible qu’elle use de ses capacités. La panique qui venait à peine de l’envahir disparaît tout aussi rapidement. C’est le simple fait d’avoir le contrôle, d’être sûre qu’elle ne risque rien, suffisamment longtemps pour qu’elle reprenne ses esprits. Un soupir l’échappe, soulagement total, qui à son tour disparaît quand elle se rend compte que l’homme à ses côtés n’est pas paralysé, figé dans le temps telle une statue de marbre. Un mouvement de recul s’en suit immédiatement, parce que c’est impossible, elle est persuadée de ne pas avoir tenté de lui épargner son don, elle voit ce qu’aucun autre ne peut voir, cette énergie qui lui est propre, maintenant présent dans les couloirs de la maison. Entourant celui qu’elle a engagé, ne l’affectant néanmoins pas. Un son entre un sifflement et un cri de stupeur lui échappe, car là, devant elle, c’est un Kanima. Elle le sait, le sent au plus profond de son être, danger, danger. Danger. Elle hait cette voix intérieure. Sa nature prend le dessus, son arrogance suite le pas. « Tsk. Maintenant, on fait bien la paire. » Son corps se prépare à une confrontation ou à une fuite, les deux sont possibles alors qu’Aya tente de rester calme. Après tout, ça ne change rien. Elle l’a engagé et ça, ici, cet incident en l’humain figé dans l’entrée, ça ne change rien. Du moins elle l’espère, parce qu’elle n’a pas envie de balancer les deux vases Ming à ses côtés sur le mec qui est à deux mètres d’elle.
AVENGEDINCHAINS


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Ven 6 Jan - 12:08
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Aya & Wolfgang
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À peine eut-il fini de parler que Wolfgang regretta aussitôt sa décision. Ce n'est pas comme si il était particulièrement difficile avec les gens… quoique, si, un peu quand même. Disons juste que les personnes qu'il n'appréciait pas des masses étaient nombreuses, mais qu'il ne le montrait pas forcément. Tant qu'on ne lui faisait pas de crasse dans le dos – voire tout court –, Wolfgang ne montrait rien, ni sympathie ni antipathie, juste une face de marbre et une allure si je-m'en-foutiste qu'il était parfois difficile de croire qu'un jeune homme puisse s'en foutre autant d'une personne – à croire que si, vu qu'il en était parfaitement capable. Il avait une longue liste de raisons ou de simples faits, comme des traits de caractère par exemple, qui lui donnait tous les droits, selon lui, de ne pas aimer quelqu'un. Et évidemment, les personnes bavardes en faisaient naturellement partie. Tout comme cette nana qui avait décidé de le suivre dans son boulot sans que personne ne sache pourquoi, encore moins lui. Ce n'était pas le fait qu'elle parle qui le dérangeait… en fait si, c'était à peu près ça l'idée. Juste qu'en temps normal ça ne l'aurait pas totalement emmerdé, si elle aimait faire la discussion toute seule, grand bien lui fasse. Mais le bémol ici, c'est qu'ils étaient en plein cambriolage. Même si il s'était évidemment occupé des systèmes de sécurité et qu'il n'y avait normalement personne par ici, il était cependant évident que se faire discret faisait partie des principales recommandations si l'on voulait cambrioler une maison. Visiblement, ça ne l'était pas pour tout le monde.
Qu'importe, Wolfgang ne s'en préoccupa pas spécialement et continua de marcher en l'écoutant d'une oreille distraite, utilisant l'autre – ainsi que son regard qui parcourait sans cesse les alentours – pour s'assurer qu'il n'y avait rien à signaler. En y réfléchissant bien, elle n'avait pas totalement tort, pourquoi foutre un coffre dans une chambre d'enfant ?
Hm, peut-être quelqu'un qui n'aime pas son gosse, marmonna t-il simplement.
Seule explication qu'il trouva.

Mais alors qu'ils se dirigeaient vers les grands escaliers menant à l'étage, et donc, si il en croyait les dires de la jeune femme, vers le coffre-fort, le bruit d'une porte qui s'ouvre, suivi d'un son métallique, sûrement un trousseau de clé, l'obligea à se stopper net, tous les sens à l'affût. Il fronça les sourcils et tourna immédiatement la tête vers le source du bruit, prêt à détaler. Tant pis pour la nana, elle a peut-être l'air cool, même en étant trop bavarde, mais il n'a pas le temps pour sauver la peau d'une autre personne autre que lui. Elle se débrouillera avec le type qui vient de rentrer, elle devait très certainement être bonne comédienne… quoique l'accoutrement ne l'aiderait pas vraiment.
Seulement voilà, il ne put partir de suite puisqu'aussitôt, il sentit la main de la jeune femme se poser brusquement sur son bas, main qu'il fixa quelques secondes avec un air aussi perplexe que méfiant, les sourcils toujours froncés, visiblement agacé. Est-ce qu'elle comptait lui coller les basques encore longtemps celle-là ? Tout naturellement, Wolfgang s'apprêta donc à répliquer, sûrement pour lui demander poliment – ou pas – de le lâcher pour qu'il dégage de là rapidement. Mais lorsqu'il releva le regard vers elle, il ne put tout simplement pas continuer dans son élan, totalement déconcerté par ce qu'il voyait là, devant lui. Ses yeux venaient de s'illuminer d'une couleur jaune orangée, remplaçant ainsi ce bleu clair qu'elle avait quelques secondes plus tôt. Wolfgang la fixa, les sourcils plissés, abasourdi. Il remua ses méninges, rapidement, le temps qu'elle se tourne vers lui d'un air détendu, air détendu qui fut bientôt remplacé par un air choqué lorsqu'elle reposa son regard sur lui, ayant même un mouvement de recul. Le blond fronça de nouveau les sourcils, avant que ses yeux ne laissent passer une lueur de lucidité – c'était une kitsune. Il les connaissait, mais il n'en avait pas vu depuis pas mal de temps, ce qui laissait expliquer ce laps de temps de quelques secondes avant qu'il ne comprenne. Sa remarque le laissa d'abord perplexe, bien qu'il devina qu'elle savait désormais pour sa propre nature ; comment, ça il eut encore du mal à trouver, sa mémoire lui faisait défaut et il ne connaissait pas toutes les capacités de tous les kitsunes par coeur.
Je te le fais pas dire, marmonna t-il en la fixant.
Puis il jeta un regard autour de lui, comme si il cherchait quelque chose. Faut dire que ses pouvoirs ne pouvaient être visibles ici puisque, déjà avant qu'elle ne les utilise, rien ne bougeait dans les parages. Et l'entrée n'était pas vraiment dans son champ de vision.
Qu'est-ce que t'as fait ? demanda t-il alors, comme si de rien n'était, en reposant ses yeux sur elle avec un air intrigué.

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Ven 6 Jan - 13:48

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Il y a une minute encore, elle s’offusquait des mots du type, parce que oui, les Malone ont beaucoup de défaut mais les parents tenaient quand même à leurs enfants. À leur façon, il faut l’ajouter, mais jamais ils n’auraient voulu qu’un d’entre eux tombe nez à nez avec un cambrioleur ou autre malfrat du genre. Et maintenant, elle se retrouvait dans une situation délicate et regrettait amplement la décision qu’elle avait prise.

Un calcule vite fait du pourcentage de réussite, soixante pour cent et ce à condition que le Kanima ne se jette pas directement à sa gorge, sinon ça descend à cinquante. D’abord le vase Ming à sa droite, puis deux pas et celui de la gauche, ensuite la fuite dans le couloir jusqu’à la porte d’entrée. Tant pis pour la meuf ou le mec qui est figé à cet instant, elle passera à côté, prendre les jambes à son cou et au bon moment, sa victime sera à nouveau présente. En espérant qu’il ait un minimum de courage, elle sait que c’est un humain, le sens par le biais de son pouvoir. Si le Kanima est plus rapide, il y a une porte qui mène à un couloir, deuxième porte à droite, bureau, troisième tiroir, arme. Sauf qu’elle n’a plus sa force et qu’il lui faut la clé, toujours dans le bureau mais sous la statuette qui se trouve sur l’armoire à côté de la fenêtre. Elle n’aura jamais le temps. Time-out soudain. Il lui fait quoi là, son Kanima ? À regarder en rond après avoir confirmé ses dires, comme s’il cherche quelque chose ou… Oh. Il faut un moment à Aya pour comprendre, parce que dans sa panique, elle perd pied et s’imagine tant de scénarios qui finissent plus au moins mal pour l’un d’eux qu’elle n’arrive pas à voir ce qui est pourtant clair comme de l’eau de roche. Quand le cambrioleur pose son regard intrigué sur elle et lui demande ce qu’elle a fait, son esprit fait tilt.

Génial. Il ne sait pas, ne comprend pas, ce n’est pas le moment de danser ou de crier de joie et ses membres semblent du même avis, sans quoi elle danserait la chichacha tellement elle est soulagée. Avant que l’expression ne se lise sur son visage, elle plisse le regard et analyse la situation ainsi que la véridicité des dires du cambrioleur. Non, non il a l’air honnête dans son questionnement et bordel, c’est vrai que la plupart des Kanima ne reçoivent pas un mode d’emploi surnaturel quand ils se font mordre, pour les moins chanceux. Il faudrait qu’elle pense à lui répondre, au lieu de le regarder avec cet air suspicieux qu’elle sait avoir à l’instant. C’est dans son avantage de lui mentir, mais il doit se douter qu’elle est une Kitsune et il n’y a pas dix mille capacités qui pourraient expliquer ce qui vient d’avoir lieu. Rien donc, aux yeux du cambrioleur. Et quelles étaient ses connaissances sur les Kitsune ? Connaissait-il leurs capacités ? Elle ne tient pas à finir paralysé. « Je.. J’ai figé l’humain qui est entré. » lui dit-elle en se corrigeant à la dernière seconde, nulle besoin d’ajouter elle-même le mot temps dans cette phrase, c’est déjà assez dramatique comme ça. Son cœur bat encore la chamade et sa respiration retrouve un rythme normal quand il ne s’approche pas. En espérant qu’il n’a rien contre un regard lourd et pesant, car elle ne va plus le lâcher du regard, littéralement.

Les poings serrés, elle tourne les poignets, ayant l’envie soudaine de mettre ses mains dans ses poches et qu'elle feigne l’indifférence. Yeah right. « Il ne viendra pas nous déranger et ne se rendra compte de rien, on peut donc.. hum… » La voilà sans voix parce que très mal à l’aise, il faut le faire et le voir pour y croire mais ça lui arrive bel et bien. Elle pointe le doigt vers le plafond, comme si ça explique tout. Il n’a qu’à comprendre qu’elle veut dire par là qu’ils peuvent aller vider le coffre tranquillement, sans problème et tout le tralala. « Par contre tu.. Restes devant, tu restes devant parce que j’ai zéro confiance quand il s’agit de Kanima, no offense hein ! C’est juste que le côté paralysie etc ce n’est pas mon kiff. » Et le côté lézard, vert et gluant, oui, elle ne va pas aller ajouter ça.
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Lun 9 Jan - 14:41
Though I could as well participate
Aya & Wolfgang
I will keep quiet, you won’t even know I’m here. You won’t suspect a thing, you won’t see me in the mirror. I made myself at home in the cobwebs and the lies. You’ll never know what hit you, won’t see me closing in, the devil within.

Pour tout dire, Wolfgang ne savait pas vraiment ce qu'il devait penser de cette situation quelque peu… comment dire, étrange ? C'était à peu près le terme adéquat, quoiqu'il y avait très certainement mieux pour définir ce moment légèrement gênant sur les bords. Ouais, gênant c'était pas mal aussi. Même pour lui, bien qu'il ne le montrait guère, contrairement à cette fille qui laissait clairement entrevoir sa soudaine angoisse envers lui. Il ne savait pas non plus ce qu'il devait penser de cette nana d'ailleurs, du fait qu'elle soit une kitsune et que, désormais, bien qu'inconsciemment, elle sache pour sa nature de kanima. Généralement, il n'aimait pas du tout le fait que les gens sachent ce qu'il était vraiment. Depuis quelques années, il réussissait tant bien que mal à garder le secret, même si la plupart du temps ce n'était pas lui qui avait le contrôle – mais disons que le kanima qui habitait en lui savait se faire discret un minimum. Seulement voilà, étrangement, depuis qu'il était arrivé à Beacon Hills, le nombre de personnes qui découvraient sa véritable nature augmentait considérablement – autant dire que ça l'agaçait pas mal, surtout quand il n'avait pas conscience que lesdites personnes savaient pour lui. Ça l'agaçait aussi et surtout parce que, simplement, il détestait ce foutu kanima qui prenait le contrôle sur son corps et son esprit presque toutes les nuits, et qu'il y avait toujours une certaine honte qui s'installait en lui lorsque ces gens au courant posaient son regard sur lui tout en le jaugeant sans rien dire, bien que leurs yeux trahissaient vulgairement le fin fond de leurs pensées. Il détestait cela, tout simplement. Et c'était compréhensible, après tout… combien de personnes semblables à lui aimaient le fait d'être un kanima, si ce n'est qu'ils étaient au courant qu'ils en étaient un ?
Mais pour le coup, malgré une certaine gêne impossible à discerner pour la jeune femme tant il savait la dissimuler avec soin, Wolfgang ne ressentait pas grand-chose. Comme si il n'en avait absolument rien à faire – en fait c'était à peu près ça, sans qu'il ne comprenne pourquoi, car c'était bien la première fois que ça lui arrivait. Peut-être au vu des circonstances, ou sûrement parce qu'il avait en face de lui une autre créature certes aussi étrange que lui – mais un peu moins repoussante tout de même –, et que donc il savait pour elle aussi. Disons que, pour une fois, il n'était pas le seul à être dévisagé avec insistance.

Qu'importe. Il cligna des yeux pour chasser ses pensées et se reconcentrer un peu plus sur Aya, sourcils froncés, signe qu'il réfléchissait.
Il les connaissait assez bien, les Kitsunes. En même temps, à peine avait-il mis un pied aux États-Unis pour se rendre chez son oncle chez qui il avait habité jusqu'à sa majorité dans ce pays que ce dernier avait de suite pensé bon de mettre Wolfgang à la page à propos du surnaturel. Avant d'habiter chez Franz, Wolfgang ne connaissait absolument rien, ne serait-ce le stricte minimum sur les loup-garous, sur leur hiérarchie et leurs capacités, et encore. Et en quelques jours à peine il savait tout sur toutes les créatures possibles et inimaginables – le fait de retenir autant d'informations en si peu de temps ne l'avait jamais dérangé, visiblement. Cependant, encore maintenant il se demandait pourquoi son oncle avait décidé de lui apprendre tout ça… c'était quelque peu illogique. Qu'importe, ça lui servait bien à présent, surtout dans des situations comme celles-ci.
Tout ça pour dire que son oncle n'avait donc pas oublié de parler des kitsunes, bien au contraire, et qu'il avait pris soin d'enseigner à Wolfgang toutes les capacités possibles selon les différents kitsunes. Même si sa mémoire lui faisait parfois défaut, comme en ce moment, le blond gardait néanmoins quelques bribes de ses informations. De ce fait, lorsqu'elle lui expliqua – après un long moment de silence étrange d'ailleurs, mais qu'importe – qu'elle avait simplement figé l'intru de la maison, Wolfgang eut un bref hochement de tête, l'air légèrement impressionné.
Kitsune du temps, hm ? lança t-il simplement en la regardant, bien qu'il savait déjà la réponse.
Chose faite, il regarda de nouveau autour de lui, puis inspira et se mit à la fixer, la détaillant tout en arquant un sourcil. La Kitsune – appelons-la comme ça maintenant, tant qu'à faire – semblait vraiment mal à l'aise, et même si il ne disait rien et ne laissait rien transparaître, il devait bien avouer que son regard plus qu'insistant allait vite lui taper sur le système. Elle pointa alors l'étage du doigt, et Wolfgang jeta un bref regard vers l'endroit qu'elle désignait avant de recentrer sur attention sur elle, toujours avec le même air – sourcil arqué, aussi perplexe qu'exaspéré par le comportement de la Kitsune et sa remarque à deux balles. Il roula des yeux, haussa les épaules, lâcha même un «tss» bien audible, presque agacé. Puis il tourna les talons et grimpa les marches de l'escalier tout en lançant d'un ton ironique, quoique pour le coup c'était plus ou moins la vérité :
Si je voulais vraiment te paralyser je l'aurais fait depuis longtemps.
Il eut un sourire un peu moqueur, devinant déjà la réaction de la demoiselle sans même la regarder.

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Ven 3 Fév - 12:18

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S’il faut être honnête, et Aya l’est rarement à cent pourcent, elle a des penchants paranoïaque. Mais bon, vu le monde dans lequel ils vivent, les créatures qui s’y trouvent et les milliers de malheurs qui arrivent chaque jour, qui pourrait lui en vouloir ? Elle tente de se calmer, de ne pas  partir en courant comme l’incite la petite voix dans sa tête, le premier qui lui dit encore que c’est sa conscience il s’en prend une. Et quand gugusse comprend qu’elle est une kistune du temps, -mince, il sait-, elle évite de ressembler à un animal prit au piège et prêt à arracher les yeux de son adversaire. Il a bien sûr fallu qu’elle tombe sur LE kanima qui a des connaissances sur le monde surnaturel, et non pas l’un ou l’autre idiot qui se trouve être le plus malchanceux au monde. Car c’est bien ça, vivre et servir, quelle horreur ! La kitsune ne pourrait pas, se serait plus fort qu’elle, sans doute, mais non, jamais. Suivre des ordres ou être à la simple volonté d’un soi-disant maître, peu pour elle.

Bien évidemment, elle s’offusque de sa dernière remarque. Oui, oui et si elle elle veut, elle le découpe en morceaux. Mais bon.  Au vue de la situation, elle retient tous commentaires. Monsieur n’est pas très bavard et maintenant qu’elle sait que ce n’est pas un simple petit humain sans défenses, elle n’a pas trop envie de discuter. Alors quand ils arrivent à l’étage, ensuite dans la chambre et jusqu’au dressing où se trouve le coffre, Aya tire le rideau qui le cache en passant devant Wolfgang. Lui faisant confiance, après tout, il est là pour de l’argent et l’argents et souvent la solution à bien des problèmes. Le coffre n’est pas aussi grand que celui qu’il y a à la demeure familiale à Manhattan. Mais suffisamment pour qu’elle-même puisse se plier en quatre et rentrer dedans. N’allons pas lui donner des idées, elle n’est pas sûre que se cacher dans un coffre soit la solution pour échapper au détraqué qui garde les créatures comme eux en ville. « J’ai essayé le truc avec le stéthoscope comme ils font à la télé mais... Ouais. » dit-elle en laissant place au professionnel, car il faut dire ce qui est, c’est pour ça qu’elle l’a engagé. S’il avait été question d’un vieux système ça l’aurait fait, mais ici, il y a aussi un dispositif digital en plus du vieux système de la roulette et des chiffres. Son père a toujours été très méfiant, sans doute craignait-il qu’un jour un de ses enfants ne vienne trouver le code et ouvrir le coffre ? Qui sait.

Et pour finir, alors qu’elle l’observe, surtout sa manière de faire, qui sait, un jour elle devra peut-être changer de métier, elle se contente de se taire. Enfin. Autant que possible, le silence et elle n’ont jamais fait bonne compagnie. « En fait, tu sais encore paralyser des gens où ça fait partie des capacités que tu n’as plus ? » Let’s call on the bluff. Car oui, si elle a perdu certaines capacités, c’est que c’est le cas de toutes les créatures. Du moins elle l’espère, ce serait nulle d’être la seule.
AVENGEDINCHAINS
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Jeu 16 Fév - 16:14
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Aya & Wolfgang
I will keep quiet, you won’t even know I’m here. You won’t suspect a thing, you won’t see me in the mirror. I made myself at home in the cobwebs and the lies. You’ll never know what hit you, won’t see me closing in, the devil within.

Désormais, et maintenant que les masques étaient tombés, il ne restait plus qu'à savoir si le fait d'avoir une Kitsune du temps comme partenaire de cambriolage était une merveilleuse idée ou pas. Là était une question des plus pertinentes, en effet. Déjà, avoir une partenaire tout court n'était pas une bonne idée, surtout pour Wolfgang qui aimait se la jouer loup solitaire pendant ses cambriolages, alors avec une Kitsune, encore moins. Ceci dit, et au moins maintenant il en était sûr, ses pouvoirs ne fonctionnaient pas le moins du monde sur lui, et bien heureusement.
D'ailleurs, maintenant qu'il y réfléchissait, il était évident qu'il avait fait foirer les plans de la demoiselle sans pour autant que ce soit volontaire… ce qui voudrait dire que la jeune femme, en entendant du bruit, avait d'abord décidé de s'échapper vite fait bien fait en arrêtant le temps autour d'elle. Et donc, si sa nature de kanima ne l'avait pas empêché, il se serait retrouvé figé comme un con dans le couloir à attendre patiemment qu'on le retrouve et qu'on l'attrape comme un bleu ? Ouais, bah pour le coup, il pouvait se dire qu'il avait eu pas mal de chance, et qu'il faisait bien de se méfier un tant soit peu de cette nana – enfin, il aurait sûrement fait pareil à se place, m'enfin qu'importe, là n'était pas le problème. Autant dire que c'était certainement la première fois qu'il se disait que sa nature de kanima lui servait à quelque chose, et ce quelque chose étant autre que faire justice à un type inconnu à ses yeux et à se retrouver à poil dans la rue, sans aucun souvenir en tête.

Ils entrèrent enfin dans la fameuse chambre d'enfant que Wolfgang détailla rapidement du regard, quelque peu intrigué. Il n'eut cependant pas totalement le temps de faire une observation complète de la chambre que la jeune femme l'emmenait déjà dans une autre pièce adjacente à celle-là, et qui semblait donc être un dressing. Un dressing tout à fait normal, certes, mais qui renfermait un coffre avec, sûrement – et il l'espérait –, un bon paquet d'argent à l'intérieur, ou au moins quelque chose qui coûtait une fortune. C'était le strict minimum qu'il pouvait avoir comme récompense pour une telle soirée, vraiment.
Dès que la Kitsune – c'est vraiment étrange de l'appeler comme ça en fait, m'enfin bon – tira le rideau, Wolfgang posa immédiatement les yeux sur le coffre qui se cachait derrière, un sourire à peine perceptible sur les lèvres. C'était toujours une satisfaction d'avoir un coffre fort devant lui, satisfaction qui ne pouvait qu'accroître lorsqu'il savait qu'il allait être, dans quelques minutes, ouvert, et que tout ce qu'il renfermait serait désormais à lui. Franchement, il ne pouvait pas y avoir meilleures pensées que celle-ci, surtout pour un cambrioleur comme Wolfgang.
Le blond se reprit rapidement pour s'accroupir devant le coffre et le détailler d'un bref coup d'oeil. Il y avait une roulette, normal pour un coffre me diriez-vous, mais aussi un dispositif digital. Que des rapiats, ces riches. Enfin bon, ce n'est pas ça qui allait l'arrêter, bien au contraire… surtout pas maintenant en plus de ça. Il allait forcément trouver une solution.
Alors qu'il ôtait son sac à dos pratiquement vide – mais bientôt rempli – de ses épaules, la Kitsune reprit la parole, tout naturellement. En voilà une qui n'aimait pas le silence. Dommage pour lui, tiens. Enfin, qu'importe, ce n'est pas ça qui allait le déconcentrer, du moins il l'espérait – de toute manière il ne se gênerait pas pour lui faire comprendre de la boucler si ça en devenait insupportable.
Pas qu'à la télé fit-il remarquer d'un air presque ironique.
Puis elle ramena le sujet sur le tapis, le fameux sujet du venin paralysant de notre très cher kanima. Au fond, ça ne le dérangeait pas tant que ça, qu'elle parle de ça. Surtout quand il avait compris à quel point elle semblait s'en méfier – c'en était presque réjouissant, vraiment. Simple question d'ego, peut-être.
Tu veux vraiment savoir ? demanda t-il, l'air moqueur, alors qu'il s'affairait déjà à tenter d'ouvrir ce coffre – et avec le fameux stéthoscope, toujours la bonne vieille technique pour trouver la combinaison. Le bidule digital attendra un moment.

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