Am I your suspect ? Really ? |PV Kathleen



 
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Am I your suspect ? Really ? |PV Kathleen
Invité
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Sam 31 Déc - 16:50

Am I your suspect ? Really ?

Kathleen A. Jane

&

Caleb Woodbury

Tu avais peu d'ennemis. En réalité, tu n'en avais aucun simplement parce que tu évitais chaque personne que tu n'appréciais pas ou qui ne t'appréciaient pas. Mais malheureusement, il arrive parfois qu’on ne puisse pas faire ce que l’on veut et qu’éviter une personne relève de l’impossible. C’est ce qui lui arriva avec Kathleen A. Jane.

Tout avait commencé quelques mois plus tôt, juste avant que le dôme ne t’empêche de quitter Beacon Hills et, par la même occasion, de devoir lutter contre la transformation à la pleine lune. Cette pleine lune-ci, la dernière avant le dôme, tu avais échoué. Lorsque tu ouvris les yeux le lendemain matin, il y avait ce trou dans ta mémoire et le fait que tu te trouvais sous un buisson, bien loin de la chambre d’hôte que tu avais loué. Deux indices indéniables de ton échec à garder le contrôle. Oh, bien sûr, cela avait dû être très court et sans doute que tu n’avais croisé personne sur ton chemin. Du moins, tu l’avais espéré.

Avec le dôme, tu avais pensé ne plus jamais avoir ce genre de problème, ce genre de questionnement sur tes absences. Et puis, ce matin-là, quelques minutes après ta prise de fonction aux urgences, un homme blessé par balles arriva. Un meurtrier présumé. Enfin, plus que présumé car la balle en question venait de l’arme du policier qui l’avait pris en flagrant délit. Heureusement pour lui (ou non), le flic avait eu la bonne idée de ne pas viser le torse mais la jambe. Cependant, dès que tu commenças ton examen, tu compris qu’il perdait trop de sang. Bien sûr, c’est ce moment précis, celui où tu allais lancer qu’il fallait l’amener d’urgence au bloc, que choisit la seule personne qui ne te portait pas dans son cœur et pour laquelle c’était réciproque pour entrer avec deux autres policiers et me stopper dans ton élan. Quelle belle journée en perspective ! Bien sûr, tu n’en fis qu’à ta tête et tu allas à l’encontre des ordres qu’elle te donna.

Ce 21 décembre, il neigeait dehors. Emmy avait dormi chez toi et, lorsque tu te levas pour aller promener Milka, tu en profitas pour lui préparer un petit déjeuner digne de ce nom. Tu venais à peine de mettre le lait à chauffer quand on frappa à la porte. Aussitôt, tu t’empressas d’aller ouvrir pour que cela ne réveille pas ta nièce. Et tu te retrouvas face à deux policiers en uniforme. « Caleb Woodbury ? » Tu marquas une légère pause, inquiet par le ton du flic. « Oui ? » « Voulez-vous nous suivre s’il vous plait ? Nous avons des questions à vous poser au sujet de June et Olivia Carter. » Tu ne connaissais ni l’un, ni l’autre de ces noms. Tu leur demandas de te laisser le temps d’écrire un mot pour Emmy avant de les suivre sans broncher. Peut-être est-ce des patients dont tu n’avais pas retenu le nom ?

Arrivé au poste, tu fus interrogé par plusieurs policiers et il ne te fallut pas longtemps avant de comprendre qu’on t’accusait d’un double meurtre. Tu en étais à réfléchir à ton alibi lorsqu’une énième personne entra dans la salle d’interrogatoire. Son visage t’était familier sans que tu ne réussisses à mettre un nom dessus. Pour montrer ton assurance, tu posas les mains sur la table. A son contact, les menottes émirent un cliquetis désagréable qui te rappelait ta condition de suspect. Tu ne dis pas un mot.
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Invité
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Dim 1 Jan - 12:28
Am I your suspect ?
Really ?

 
Le premier jour de l'hiver a commencé depuis plusieurs heures alors que tes collègues et toi discutez de l'affaire en cours avec un sérieux presque inquiétant. Un double meurtre, voilà de quoi il s'agit. L'enquête vient de débuter, les suspects sont nombreux, les indices moindres, et des doutes vous en avez des centaines. Tu n'as pas encore regardé la liste des personnes qu'il faudrait interroger, occupée à analyser le mode opératoire, la scène de crime et toutes ces choses morbides qui font ton métier. Cela n'a rien de joyeux, mais tu t'en moques, tu as décidé de rendre justice aux personnes tuées, alors tu ne crains plus tout ce sang, toute cette horreur, toute cette noirceur. Après quelques minutes de plus à détailler les photos sans prononcer le moindre mot, tu te détaches du bureau sur lequel tu étais précédemment appuyée pour aller récupérer la liste des suspects. Famille, amis, proches, tout y est, et tes yeux la parcourent sans broncher jusqu'à ce que tes iris cessent tout mouvement, comme figés. Caleb Woodbury. Tu connais ce nom, cette personne, ce médecin. Tu sais qui il est, ta rancune dite tenace n'ayant oublié ni son visage ni votre rencontre.

Tu es une bonne comédienne, voilà qui est indéniable, et c'est ce qui te permet de passer pour une personne suffisamment agréable pour que l'on t'apprécie. Néanmoins, tu restes une demoiselle prétentieuse dont l'incroyable narcissisme s'avère très agaçant, et lorsque tu ne le caches pas derrière un quelconque masque parfaitement sculpté, il en irrite plus d'un. Dont ce fameux Caleb Woodbury. T'aimes pas qu'on te contredise, t'aimes pas qu'on t'ignore, t'aimes pas qu'on te désobéisse, et cet idiot a réussi à réunir le tout en une seule matinée, à tel point que, lorsque tu as lu son nom, tout ce qui te vint à l'esprit fut une vengeance. Hors de question que tu rates cette occasion en or.

Alors tu as trouvé un prétexte pour le faire venir ici parmi les premiers, son métier puisqu'il était plus simple de tuer quelqu'un en connaissant par cœur toutes les veines et artères qu'il était possible de sectionner pour provoquer une hémorragie. Morbide, mais efficace. Tu interrogeas brièvement le père des victimes – leur mère était morte un an plus tôt – mais il avait un alibi, et même sans tu savais qu'il ne les avait pas tuées. Les meurtres commis par des parents n'étaient pas aussi rares qu'on le pensait, certes, néanmoins tu étais convaincue que ce n'était pas le cas. Raison de plus pour interroger le médecin que tu ne portais définitivement pas dans ton cœur.

Tu sais qu'il a été amené au poste par deux policiers qui sont sans doute encore avec lui en salle d'interrogatoire. Tes collègues sont doués pour tirer les vers du nez des suspects, mais tu es meilleure, et tu le sais. Néanmoins, tu les as laissés s'occuper de lui un bon quart d'heure, sans doute pour qu'il commence à s'inquiéter quant à sa situation. Lorsque finalement tu te lasses de cette attente, tu te lèves, passes à côté de l'une des fenêtres pour voir quelques flocons tomber et rejoint la fameuse pièce où ils se trouvent. A peine entrée, tu entends le bruit métallique des menottes tandis que tu t'approches, encore debout. « Monsieur Woodbury, comment allez-vous ? » Tes collègues ne voient pas le sourire moqueur que tu lui adresses, infiniment fière de toi. « Je suppose que mes collègues vous ont expliqué pourquoi vous êtes ici. » Ton regard reste braqué sur lui, tu t'amuses de le voir ainsi attaché alors que toi tu es libre de tout mouvement. « Messieurs, pouvez-vous nous laisser s'il vous plaît ? Je prends la relève, et je vous appelle s'il ne se montre pas coopératif. » Nouveau rictus moqueur qui dure un instant avant que les deux policiers s'exécutent, ayant hésité quelques secondes. Ils quittent la pièce, et tu t'assieds sur l'une des chaises en face de lui. « Vous vous souvenez de moi ? »

 
Fiche bye Ethna
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Jeu 2 Fév - 12:20

Let me do my job and save people

Kathleen A. Jane

&

Caleb Woodbury

Dès les premiers mots qu’elle prononça, tu la reconnus. Son ton ne laissait aucun doute, c’était bien cette flic que tu avais envoyé balader alors qu’elle voulait interroger l’un de tes patients qui était un kidnappeur d’enfants. Cette ordure avait survécu aux trois balles qu’il avait reçu dans l’abdomen après avoir menacé un policier d’une arme non-chargée. Il était loin d’être une lumière et avait fini par avouer et être condamné. Toi, tu étais passé à autre chose depuis longtemps mais ce n’était visiblement pas le cas de la jeune femme au vu du sourire moqueur qu’elle te lança.

Lorsqu’elle te demanda comment tu allais, tu lui répondis avec un sourire aussi sincère que possible qu’il n’y avait pas meilleur réveil que celui qui était tout de suite suivit d’une arrestation. Ta voix était neutre, dénuée de tout sarcasme. Il était inutile de provoquer ton interrogatrice qui semblait déjà suffisamment remonté contre toi. Et c’est pour cette raison que tu décidas de répondre à la moindre de ses questions, implicites ou explicites, avec la plus grande des sincérités. « Oui, ils me l’ont dit même si je ne vois pas le rapport entre ce double meurtre et moi. » En effet, pourquoi aurais-tu tué deux jeunes gens innocents que tu ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam ? Aux dernières nouvelles, tu n’étais pas réputé pour être un psychopathe notoire.

Les deux policiers qui avaient frappé à ma porte et m’avaient amené jusqu’ici sortir de la pièce à l’injonction de leur collègue. Tu aurais préféré qu’il reste au vu de tes antécédents avec la jeune femme mais tu gardas le silence. Elle s’assit en face de toi et tu soutins son regard sans broncher. Tu avais soutenu le regard de bien des monstres, elle n’était rien en comparaison. Si tu te souvenais d’elle ? « Oui, je me souviens très bien de vous et la raison de ma présence m’apparait plus claire maintenant que je sais que vous êtes sur cette affaire. » Tu marquas une légère pause, te penchant un peu en avant pour pouvoir chuchoter. « Mais vos collègues, la connaissent-ils la véritable raison de ma présence ici ? » Ta voix n’avait été qu’un murmure plein de reproches et tu attendis sa réaction.

Tu te rassis plus en arrière avant de lui lancer avec un brin de dédain que tu te demandais quand cet interrogatoire allait vraiment commencer. Après tout, le dôme t’empêchant de te transformer, tu ne prenais aucun risque en la provoquant. Sauf peut-être celui de voir les soupçons qui pesaient sur toi s’alourdir. Enfin, quand quelqu’un te demanderait un alibi, tu serais sans aucun doute écarter de cette enquête avec laquelle tu n’avais pas le moindre lien.
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Dim 5 Fév - 13:11
Am I your suspect ?
Really ?

 
Si tu lui as demandé comment il va, c'est par provocation, évidemment. Tu dois cependant reconnaître que tu ne t'attendais pas à ce qu'il reste aussi neutre pour te répondre. « Je n'en doute pas, » lances-tu avec un sourire sarcastique. S'il veut paraître impassible, grand bien lui fasse, toi tu ne l'es absolument pas. « Je suis certaine que mes collègues se sont montrés des plus sympathiques pour finir de vous réveiller. » Cette fois-ci, tu retires toute moquerie de ta voix de sorte à amadouer tes collègues. Tu sais comment t'y prendre, et tu as bien l'intention de les faire disparaître sous peu. Seulement lui et toi, une vengeance qui attend depuis trop longtemps déjà. « Le rapport, monsieur Woodbury, c'est que vous n'habitez qu'à quelques pâtés de maison des deux victimes, et que vous avez été vu près de leur résidence la nuit du meurtre. » Tu croises les bras tout en arquant un sourcil, ton regard braqué sur lui. « Dois-je aussi parler de votre métier, ou est-ce que le rapport vous paraît suffisant sans que je n'ai à le faire ? » demandes-tu sans vraiment attendre de réponse.

Il ne te faut pas longtemps pour expédier les deux flics hors de la pièce. Pas que tu ne les apprécies pas – quoique tu les considères comme de parfaits crétins –, mais si tu veux te venger, tu as besoin d'être seule. Seule avec ta victime qui, étonnamment, ne semble pas encore t'avoir reconnu. C'est presque vexant à vrai dire. Alors, dès qu'ils ont quitté la salle d'interrogatoire, tu t'assieds face à lui et, ton regard ancré dans le sien, lui demande s'il te reconnaît. T'es presque surprise qu'il affronte ainsi tes yeux sans détourner les siens, mais soit, cela ne rend le jeu que plus amusant. Il te répond puis, après une légère pause durant laquelle il s'approche un peu plus de toi, il te demande dans un chuchotement si tes collègues savent réellement pourquoi il est là. Sans te démonter, vos visages toujours assez proches l'un de l'autre, tu souris un peu plus. « Ont-ils vraiment besoin de le savoir ? » que tu murmures assez bas pour que seul lui puisse t'entendre malgré les micros de la pièce. Tu le provoques, oui, parce que tu adores entendre ces reproches dans sa remarque. Comme si cela pouvait t'attendre, c'est ridicule.

Il finit par reculer, ce que tu fais à ton tour tout en reprenant un air sérieux. Puis, idiot qui n'a visiblement pas compris que tu ne supportes pas que l'on s'en prenne à ton ego, il te demande avec un dédain évident quand est-ce l'interrogatoire va commencer. Tu lui offres un regard froid avant de commencer à parler.« Vous vouliez savoir ce que savent mes collègues, monsieur Woodbury ? » Tu croises les bras et les poses sur la table, reprenant. « Ils savent que vous avez peut-être tué deux adolescentes et endeuillé un père ayant déjà perdu sa femme, oui. » Tu restes parfaitement sérieuse cette fois-ci, comme pour lui montrer que tu ne plaisantes pas. « Ils savent aussi que vous êtes médecin, et que vos connaissances ont pu vous aider à vider de leur sang les deux victimes que nous avons retrouvées. » Ta voix est sèche, et tu apparais comme impassible. La rancœur que tu éprouves t'empêche d'être réellement objective, mais s'il s'avère qu'il est vraiment le meurtrier alors tu t'assureras qu'il pourrisse derrière les barreaux jusqu'à la fin de ses jours. « June et Olivia Carter ont été tuées la nuit du 17 septembre, c'est-à-dire il y a un peu plus de trois mois. Avez-vous un alibi pour cette nuit ? » que tu demandes froidement, ton regard braqué sur lui.


Fiche bye Ethna
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Mer 8 Fév - 11:00
Am I your suspect ? Really ?
Kathleen & Caleb
Passe la souris sur l'image, tu verras c'est magique…

Ce jeu de provocation n’aurait pas été bon pour toi en temps normal. Mais tu bénis presque ce maudit dôme d’exister et d’empêcher le renard de se réveiller. Surtout lorsqu’elle énonce le lien qu’ils ont établi entre les victimes et toi. Mais tu restas impassible, tu ne laisses rien paraître parce que tu sais trop bien quel plaisir elle aurait à te voir mal à l’aise. A sa remarque sur ton métier, tu ne répondis rien. Tu savais pourquoi tu étais devenu médecin et ce n’était sûrement pas pour t’aider dans des idées de sociopathe. Tu n’en étais pas un malgré ta condition de werecreature.

Une fois seuls, la tension ne fit que grandir. Il n’y avait que la caméra braquée sur toi pour recueillir les aveux qui empêcheront les choses de totalement dégénérer. Mais il y avait toujours un risque. Après tout, même si, aux yeux de la loi, tu étais présumé innocent, il n’y avait qu’un pas à devenir coupable. Surtout que Kathleen Jane ne voulait rien d’autre que de t’envoyer croupir en prison. Elle serait déçue lorsque tu lui sortirais un alibi sans aucune faille.

Bien sûr, personne ne savait pour le conflit d’intérêt, sinon elle ne serait pas là, du moins pas toute seule. Tu reculas et elle fit de même. Son air sérieux te fit comprendre qu’elle n’avait aucune intention de te laisser la moindre chance de t’en tirer. A toi d’abattre les bonnes cartes au bon moment. A ses accusations, tu ne bronches pas. C’est dur, le deuil d’un père te touche et tu te sens coupable malgré tout. Mais tu n’en es pas responsable, tu ne peux pas l’être. Elle n’a rien laissé paraître dans son ton et son air sérieux n’a pas bougé. A ses yeux, tu es le parfait coupable. Et elle a raison de le penser. En dehors de sa rancune contre toi, tout ce qu’elle disait avait un sens. Tu aurais pu le faire, même sans être sous l’influence du werefox.

Finalement, la date du crime tomba. Tu restas muet, pétrifié. Et si c’était vraiment toi ? Il y a trois mois, le dôme n’existait pas. Tu comptas dans ta tête. 17 septembre, c’était une nuit de pleine lune… Tout se précisait dans ton esprit même si Kathleen n’en savait rien. Et elle avait peut-être raison. Tu cherchas ce que tu avais fait ce jour-là. Sans rien trouver qui pourrait t’innocenter. « J’ai passé la journée à l’université pour animer plusieurs ateliers de secourisme. Il devait être 21 heures quand j’en suis parti et j’ai dû arriver chez moi vers 21 heures 30. J’ai promené Milka pendant une heure et après je suis allé dormir. Je me suis réveillé vers 7 heures le lendemain matin pour aller travailler à 8 heures. » A cette pleine lune, tu n’avais pas pris la peine de t’éloigner de Beacon Hills comme Emmy était chez sa mère. Et voilà que ça te retombait dessus. Que ferait-elle avec ce que tu venais de lui donner ? Ton visage n’avait rien laissé paraître, ni angoisse, ni stress, rien.




© Gasmask

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Dim 12 Fév - 7:35
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Tu n'es pas le genre de femme à qui l'on résiste. Bien au contraire, tu es de celles à qui tout est offert sur un plateau d'argent, et rares sont ceux qui ne cèdent pas face à toi. La majorité d'entre eux finissent pas craquer, et le reste a la malchance de s'attirer tes foudres. Pas que tu es rancunière mais... si, tu es rancunière. Et orgueilleuse au point d'être susceptible, ainsi il en faut bien peu pour te vexer. Et Caleb Woodbury t'a offensé le jour de votre rencontre, pour une broutille qui plus est. Il est idiot mais véridique de se dire que si un autre policier lui avait parlé à ta place, il ne se serait rien passé. Aucune amertume, aucune colère, aucune vengeance. Le calme plat. Manque de chance – pour lui surtout –, c'est toi qui est allée vers lui ce matin-là, parce que tu voulais interroger le blessé. Mais il a refusé. Une fois, deux fois, trois fois. Puis il a disparu avec le suspect, un kidnappeur d'enfant. Plus que ton orgueil blessé, c'est aussi ta conscience professionnelle qui t'a hurlé de le haïr. Et tu ne t'y es pas opposée, loin de la même. Si seulement il savait que tu rêves de cette vengeance depuis son affront.

Alors tu parles, tu parles, tu parles, et en aucun cas tu ne te démontes. Qu'importe si finalement il a un alibi – quoique les preuves dont vous disposez actuellement ne jouent pas en sa faveur –, cela n'empêche que tu veux jouer un peu. T'amuser, et lui rappeler qu'ici il n'est rien d'autre qu'un suspect que tu peux envoyer croupir en cellule pour l'éternité si ça te chante – rancunière, en effet oui. Tu lui exposes brièvement les faits les plus évidents, ceux qui le désignent et font qu'il se trouve ici. Ton ton est sec, ta voix froide, et tu es calme, sérieuse, impassible. Tu fais ton job, et si d'apparence tu es semblable à l'accoutumée, à l'intérieur toute objectivité a disparu. Si tu pouvais le mettre sous les barreaux, ça serait vraiment jouissif. Pourtant, au fond de toi, tu sais que s'il n'est pas responsable tu ne le feras pas. Parce que cela signifierait laisser le tueur de deux adolescentes innocentes en liberté, et ça tu ne peux le tolérer, qu'importe ton orgueil. Tu es une garce qui réclame vengeance, mais tu as un cœur. Peut-être même un côté justicière en fin de compte.

Tu finis par lui demander s'il a un alibi, parce qu'au final c'est ce qui peut mettre fin à l'interrogatoire dès à présent. S'il est solide, comme par exemple celui du père des deux victimes, tu ne pourras rien contre lui. Enfin si, tu pourrais, mais tu ne le feras pas. Tu veux coincer le tueur, et même si tu aimerais que ce soit lui tu n'iras pas contre la vérité. Il te détaille alors sa journée, et tu remarques sans mal que rien dans tout ce qu'il t'a dit ne le disculpe. D'autant plus que toi aussi tu as quelques cartes dans ta manche. « Donc vous ne savez pas où vous étiez cette nuit-là, monsieur Woodbury ? » Tes bras toujours sur la table, tu ne détournes pas les yeux. « Parce que figurez-vous que vous avez été aperçu à vingt-trois heures passées près de la résidence des deux victimes. » Tu arques légèrement un sourcil avant de continuer. « Donc soit vous mentez, » commences-tu en récupérant en ouvrant le dossier que tu as pris avec toi. « Soit vos crises de somnambulismes sont particulièrement... sanglantes, » termines-tu en sortant alors de toute cette paperasse l'une des premières photos prises de la scène de crime. Deux jeunes filles égorgées entourées de leur propre sang. Tu détestes voir cela, mais tu espères que cela le fera réagir, scrutant son visage à la recherche du moindre signe de culpabilité ou d'inquiétude.


Fiche bye Ethna
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Lun 20 Fév - 16:45
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Kathleen & Caleb
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A mesure que tu lui énonçais tes activités du jour dont il était question, tu t’apercevais que ce que tu disais n’était pas suffisant, loin de là. Il n’y avait aucun témoin de tout cela à part Milka mais elle ne pouvait pas te défendre. Tu étais seul face à cette sadique. Et puis, si tu étais là, c’est qu’elle avait plus que simplement ton métier comme raison. Mais quoi ? Qu’avait-elle donc contre toi ? Elle ne tarda pas à te le dire. Un témoin. C’était ce qu’il te manquait depuis le début mais celui-là n’était pas en ta faveur. Que pouvais-tu faire ? Pas grand-chose. « Je me suis couché à 22h30 et je me suis levé à 7h, il n’y a rien de plus à dire. Votre témoin doit se tromper. La nuit, il est vite arrivé de confondre deux personnes. » C’était un bien maigre argument mais c’est tout ce que tu avais.

Tu le sus avant même qu’elle ne te les montre que les images étaient sanglantes. Si elles avaient été banales, elle n’aurait pas pris la peine de les sortir. Et malgré l’horreur de ces photos, tu ne détournas pas les yeux. Tu savais qu’elle te scrutait à la recherche de la moindre trace de culpabilité dans l’expression de ton visage ou de tes yeux. Mais tu ne laissas rien paraître simplement parce qu’il n’y avait rien à laisser paraître. « Je me suis couché à 22h30 et je me suis levé à 7h. » Tu ne dis rien de plus, tu n’avais rien d’autre à ajouter. Tu pris les photos pour mieux les regarder. L’atrocité de la scène était presque insoutenable. Heureusement, les horreurs de ton métier t’aidaient à ne pas détourner le regard. Le sang masquait les plaies d’où il avait coulé, t’empêchant de vérifier que tu ne pouvais pas être l’auteur de ces meurtres. Parce que c’était ce que tu avais espéré découvrir en les regardant de plus près. Mais rien ne t’aidait. « Je ne suis pas somnambule. » Tu étais plutôt silencieux en temps normal mais la tension de cette situation te rendait encore moins bavard.

Concrètement, son témoin t’enlevait la possibilité de l’accuser de spéculation et de conflit d’intérêt. Tu avais les mains liées, aussi bien littéralement que symboliquement. Tu ne voulais pas te résigner à utiliser la dernière carte qui s’offrait à toi, celle de l’avocat qui contribuerait à l’appuyer dans son idée que tu étais coupable. Mais peut-être l’étais-tu… Clamer ton innocence alors que tu en doutais toi-même allait devenir difficile. « Ecoutez, je vous dis la vérité et je ferai ce que vous voudrez pour prouver que je n’ai rien à voir avec ces atrocités. Mon métier est de sauver des vies, pas de tuer. Quoique vous en pensiez, je n’ai jamais violé le serment d’Hippocrate. » Non, tu ne l’avais jamais violé mais le renard en toi, si. Se pouvait-il qu’il l’est encore fait et que tu ne t’en souviennes pas ? Il y avait eu plusieurs pleines lunes avant celle-ci sans que tu ne perdes le contrôle. Alors tu clamerais ton innocence jusqu’à ce qu’on t’amène la preuve du contraire.




© Gasmask

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Lun 6 Mar - 16:46
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Il n'a aucun alibi. Cette évidence te frappe alors que tu te dis qu'il aurait mieux fait de finir ivre entouré d'amis plutôt que de rester seul chez lui ce soir-là – si c'est réellement ce qu'il a fait de sa nuit. Pourtant, le fait est qu'il n'a rien de solide pour se défendre face à toi, d'autant plus lorsque tu le confrontes à un argument de taille : un témoin. Mais rien n'y fait, il répète ce qu'il t'a dit précédemment, affirmant que c'est tout ce qu'il a fait. C'est absurde, et inutile, mais soit. Ce qui te déplaît par contre, c'est qu'il discrédite la preuve que tu avances. Il est ridicule. « Malheureusement pour vous, cet argument ne fera pas le poids face à un juge. Mais peut-être est-ce ce qu'il vous est arrivé. Vous êtes vous trompé de victimes, monsieur Woodbury ? Vouliez-vous tuer deux autres personnes à la place de ces deux jeunes filles ? » Tu arques un sourcil, ne laissant pourtant rien paraître de la colère qui brûle à l'intérieur de toi. Seul un mépris évident luit dans tes yeux. Un dédain que tu ne caches pas à l'encontre ce meurtrier potentiel.

Puis tu sors les photos, et les lui mets sous le nez. Tu n'as aucune honte à agir ainsi, c'est même dans tes habitudes. Tu cherches toujours à discerner la moindre expression qui pourrait transparaître sur le visage du suspect. Culpabilité, peur, dégoût, colère... Les possibilités sont nombreuses, les significations tout autant. Mais face à lui, rien. Cela ne le disculpe pourtant pas, d'autant plus lorsqu'il répète son seul alibi à la manière d'une protection qu'il se doit d'arborer. Il n'a qu'elle, de toute manière. Il se saisit alors des photos, et à nouveau tu scrutes son visage, presque frustres de ne rien y lire, ou presque. Alors tu joues une autre de tes cartes, très courante dans ton métier. « Que cherchez-vous ? Des indices que vous n'auriez pas eu le temps de dissimuler ? Ou une quelconque satisfaction face à votre oeuvre ? » Tu le provoques, parce que c'est ainsi que tu fais craquer la plupart des suspects qui doivent t'affronter ici. Quoique tu es loin d'être objective face à Woodbury, le fait est que tu fais ton job. Si c'est vraiment lui qui a tué ces deux adolescentes, alors aucun doute que tu te feras un plaisir de le jeter derrière les barreaux pour l'éternité si ce n'est plus. Tu ne crois pas au paradis, ni à l'enfer à vrai dire, mais peut-être que c'est son cas. Qu'importe, le fait est que tu as bien l'intention de découvrir le responsable de ce massacre, et que tu n'es pas prête de le laisser tranquille.

Plus qu'être dépourvu d'alibi, tu sais aussi qu'il ne peut rien contre toi. Si encore tu n'avais aucun argument, il aurait pu t'accuser de vouloir te venger, ce qui t'aurait causé quelque problème par rapport à tes supérieurs et collègues. Mais le fait est qu'il ne le peut pas, parce que tes soupçons sont fondés, d'autant plus que tu as un témoin. Cela n'empêche qu'il ne se dégonfle pas, comme déterminé à sortir d'ici libre et innocenté. « Vanter votre métier ne vous sauvera pas, monsieur Woodbury. De nombreux médecins avant vous ont assassiné des innocents en usant de leurs connaissances pour ne pas se faire prendre, qu'importe le serment d'Hippocrate. Pas qu'il ne soit pas louable, mais force est de constater qu'il peut être enfreint, et ce sans mal. Parfois même sans regrets. Si nous avons réussi à en faire condamner d'autres, il en sera de même pour vous, n'allez pas en douter. » Tu croises les bras, ton regard braqué sur lui. « Vous feriez mieux de plaider coupable maintenant, avant que nous ne trouvions d'autres preuves accablantes, car clamer ainsi votre innocence en niant l'évidence est vain. Cela pourrait peut-être même alléger votre peine, à défaut de soulager le cœur d'un père dévasté. » Le faire culpabiliser, oui, c'est une autre méthode. Pas des plus glorieuses, mais qu'importe. Tu ne fais que lui exposer des faits, et une vérité aussi douloureuse qu'impossible à nier. « Alors dites-moi, pourquoi les avoir tuées ? Une simple folie meurtrière, ou bien était-ce prémédité ? Peut-être se refusaient-elles à vous, et votre fierté n'a pas apprécié ? » Tu énumères quelques hypothèses, te demandant laquelle est la plus plausible. La dernière est morbide, et te dégoûtes, c'est certain. Quant aux autres, tu ne peux pour l'instant les mettre de côté. Tu ne peux rien mettre de côté.

 
Fiche bye Ethna
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Mar 9 Mai - 14:37
Am I your suspect ? Really ?
Kathleen & Caleb
Passe la souris sur l'image, tu verras c'est magique…

Tu avais scruté trop longtemps ces photos, tu le savais. ET elle ne se fit pas prier pour utiliser cela contre toi. Tu faillis froncer les sourcils, en colère contre elle et ce dégoût qu’elle affiche pour toi. Tu sais qui elle est, une sadique qui a trouvé le bon boulot pour assouvir ses besoins de souffrance. Alors, de toutes tes forces, tu te retiens de lui donner la satisfaction de te voir vaciller dans tes certitudes. La provocation doit être son arme préférée face aux suspects mais tu n’y succomberas pas. Être un werefox peut avoir ses avantages. Quand on a passé de longues nuits à lutter contre la créature qui sommeille en nous pour pouvoir la contrôler un tant soit peu, il est bien plus facile de ne pas répondre aux provocations, même les plus fortes.

Elle fait référence aux autres de tes confrères, ceux qui ont trahi leur serment. Tu n’as qu’une envie, lui crier au visage que tu n’as jamais brisé le moindre serment ou la moindre promesse. Et que tu n’as pas commencé avec ton engagement devant les doyens de la faculté de médecine. Tu traites chacun de tes patients avec toute l’attention dont tu es capable, considérant chacun d’eux comme un membre de ta famille. C’est une garce, rien de plus. Elle le sait et elle en joue. Après la provocation vient la culpabilisation. Mais tu n’es pas coupable alors sa tentative n’a pas l’effet escomptée. Bien sûr, tu es peiné pour ce père qui a perdu ses filles mais tu ne peux pas le consoler, pas plus que lui ramener ses filles. Si te désigner coupable créait un tel miracle, tu n’hésiterais pas une seule seconde.

Les hypothèses de ton interrogatrice sont banaux, sans aucune originalité. Ce sont les premiers qui viennent dans ce genre d’affaires. Tu ne peux t’empêcher de laisser transparaître ton dégoût en les attendant. Qu’on te croit capable d’une telle chose, même cette femme, te dégoûte. Tu n’as rien fait. « Je me suis couché à 22h30 et je me suis levé à 7h. » Cette même phrase, celle de ton alibi à tes yeux, bien maigre face à une enquête de police et encore plus face à ta propre conscience. Qu’a donc fait le renard pendant ces huit heures trente ? As-tu perdu le contrôle ? Tu ne veux pas y croire, tu t’y refuses. Il serait peut-être temps de prendre un avocat. Pourtant, tu hésites. Tu n’en connais pas et tu ne veux pas confier ta vie à un inconnu. « Je n’ai tué personne. Je me suis couché à 22h30 et je me suis levé à 7h. Si vous voulez me garder plus longtemps, je veux un avocat. » Silence. Ce serait ta seule arme jusqu’à ce que l’homme ou la femme qui te défendrait contre de l’argent n’arrive. Visage impassible, mains croisés, immobile. Tu ne bougerais pas à moins d’être relâché.




© Gasmask

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