Are you the one I am looking for ? [Thomas & Jared]
Recherche de liens ?
Tu as l'idée parfaite d'un lien en tête mais à la flemme de créer un scénario? Le sujet de recherche de lien est pour toi !!! C'est dans ce sujet que tu trouveras ton bonheur!
Sibel ouvrit la porte arrière de la voiture pour en laisser descendre Dawn. L’animal marchait sur trois pattes depuis la veille, après avoir mis son pied arrière droit sur un clou rouillé. La jeune Montgomery avait retiré le corps étranger de la patte, l’avait nettoyée, et lui avait fait un pansement, mais Dawn ne voulait toujours pas marcher dessus. Ce chien qui avait parfois été projetée contre des murs, griffée par des créatures, paralysée par un Kanima et même, une fois, frappée par une voiture, toujours en se relevant sans chigner, jouait maintenant les fillettes après avoir marché sur un clou. Sibel était persuadée que la bête jouait la comédie.
Pour ne pas prendre de risques inutiles, elle avait décidé qu’il fallait qu’elle emmène son chien chez le vétérinaire, pour un vaccin contre le tétanos, et pourquoi pas pour un examen de routine. Depuis un an qu’ils étaient là et Sibel n’avait pas encore renouvelé les vaccins de Dawn. Le temps était venu. Peut-être que le docteur des chiens aurait quelque chose pour la douleur aussi, advenant que la souffrance de l’animal soit légitime.
La jeune sourde savait à peu près ce que le vétérinaire allait lui demander, alors elle avait préparé quelques réponses d’avance dans son cahier de note. La première feuille de papier était déjà pliée dans sa main droite. Elle avait appris à siffler pour commander à son chien de la suivre, ce qu’elle fit devant le regard piteux de sa chienne. Dawn semblait toujours savoir quand c’était le temps d’aller chez le vétérinaire, même si elle n’avait jamais mis les pieds dans l’établissement auparavant. La tête basse, l’animal la suivit en clopinant. Sibel ouvrit la porte, laissant passer Dawn devant et s’approcha du comptoir tout en dépliant sa feuille de papier numéro 1. Il n’y avait personne à l’avant, mais une clochette trônait sur le comptoir, derrière une notice qui disait : « Sonner pour du service». Sibel s’exécuta et attendit. Une minute, deux minutes, trois minutes, quatre minutes. Impatiente, Sibel sonna de nouveau. Peut-être avait-elle mal sonné la première fois, elle n’aurait pu le savoir.
Aussitôt quelqu’un apparut par la porte de l’arrière-boutique. Un visage si familier que son cœur arrêta de battre. Elle dévisagea l’homme derrière le comptoir pendant plusieurs secondes. L’homme la dévisageait en retour. Lentement, Sibel glissa son mot en direction de l’étranger, sans cesser de le dévisager. Est-ce que c’était lui? Cela pouvait être lui, cela devait être lui. Il valait mieux ne pas s'énerver tout de suite. Ce n'était pas la première fois qu'elle croyait l'avoir retrouvé. Si c’était lui, il la reconnaîtrait sans doute, il aurait une réaction. Là, elle saurait. Sur ce papier était écrit :
« Bonjour, je suis malentendante, mais je lis sur les lèvres. Je veux ouvrir un dossier pour mon chien de service, Dawn, qui a marché sur un clou. Je voudrais qu’elle ait un vaccin pour le tétanos. En même temps, je vous apporte son carnet de vaccination, je crois que je suis en retard pour ses renouvellements. Alors nous ferions tout en même temps, si possible. »
Sans cesser de le fixer à la recherche d’une quelconque réaction de la part de son interlocuteur, elle lui tendit aussi le carnet de santé de Dawn.
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Thomas Montgomery
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Lun 4 Juil - 14:51
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Thomas & Sibel
Not all those who wander are lost
J’avais promis à Deaton que je ferais des heures supplémentaires pour me faire pardonner d’avoir disparu lorsque j’avais eu quelques problèmes personnels. Il n’avait pas semblé vouloir trop me poser de questions, mais, il m’avait demandé s’il y avait quoi que ce soit qu’il pouvait faire pour moi. Avec la colère d’Allison à mon égard, je préférais travailler le plus que je le pouvais entre les cours, car, je ne pouvais pas me retrouver seul dans notre appartement. Cela faisait quelques heures déjà que Scott avait quitté le boulot pour un cours du soir et j’étais seul en compagnie des animaux de la clinique. Je nettoyais les outils chirurgicaux lorsque j’entendis la cloche qui résonnait chaque fois qu’un client entrait dans l’établissement. « Un instant » criais-je assez fort pour qu’on puisse m’entendre. La personne sonna à la clochette sur le bureau et je me répétais en criant une fois de plus « Je suis à vous dans quelques instants » Je rangeais ce qui était nettoyé et aperçu dans le miroir de surveillance de la salle d’attente une chevelure qui m’étais familière. J’arrêtais immédiatement et inspira profondément, Sibel était bel et bien là, je pouvais bien la reconnaitre en observant un peu plus les traits de la jeune femme par le miroir. Peut-être qu’elle m’avait retrouvé, peut-être qu’elle ignorait que je travaillais ici, mais, j’allais tenter le coup une dernière fois de la tenir loin de tout ce chaos qu’était devenu ma vie depuis la dernière fois que je l’avais vu. Elle sonna une deuxième fois et je traversai la porte, gardant un air neutre – je préférais voir si elle me reconnaissait avant de faire quoi que ce soit.
Elle me tendit un bout de papier et si j’avais encore eu des doutes quant à son identité, je n’en avais plus maintenant. Je dépliai le message qu’elle avait probablement écrit plus d’une fois pour en être satisfaite et s’assurer que sa calligraphie était parfaite. « Bonjour, je suis malentendante, mais je lis sur les lèvres. Je veux ouvrir un dossier pour mon chien de service, Dawn, qui a marché sur un clou. Je voudrais qu’elle ait un vaccin pour le tétanos. En même temps, je vous apporte son carnet de vaccination, je crois que je suis en retard pour ses renouvellements. Alors nous ferions tout en même temps, si possible. » Je levais les yeux vers elle et puis mon regard se dirigea vers son chien. Je lui souris et pris le carnet de vaccination de Dawn. Tout en gardant un contact visuel avec Sibel, j’ouvris la porte pour qu’elle et son chien puissent venir dans la salle d’examen. « Je vais voir ce que je peux faire. » J’avais pris la peine de ne pas parler trop rapidement et d’articuler mes mots – je n’avais pas l’air de tous ces gens qui pensent que c’est plus simple se faire comprendre s’ils crient – j’allais toujours savoir comment parler à ma sœur.
Je pris Dawn dans mes bras et la souleva pour l’installer sur la table d’examen et je la fis s’assoir. Je soulevai la patte et observa la plaie créée par le clou. Sibel avait fait du bon travail pour tout nettoyer, mais surtout, elle avait pris la bonne décision en venant à la clinique – même si j’aurais préféré l’approcher par moi-même pour notre première rencontre. Je posai de nouveau les yeux vers Sibel « Oui, je vais lui faire tous les vaccins qu’il faut renouveler ainsi que le vaccin pour le Thétanos. » Je sortit une clé de mes poches et débarrai un cabinet pour en prendre les drogues que j’avais besoin et le referma. Avec la seringue du premier vaccin à la main, je me mis à parler à Dawn pour la rassurer et puis comme si je n’avais rien fait, elle avait finalement reçu tous les vaccins qu’il lui fallait. Après avoir fait un examen rapide du chien pour m’assurer que rien ne clochait chez elle, j’ai nettoyé sa patte de nouveau et lui fis un bandage plus adapter, je la redescendis de la table.
Je me sentais mal de ne pas lui avoir donné mon nom – j’avais probablement l’air du vétérinaire le moins sympathique de la terre –, mais elle ne semblait pas me reconnaitre et pour l’instant c’était peut-être mieux ainsi. J’avais encore des chasseurs de primes à mes trousses et je ne désirais pas mêler ma famille à tout ça. J’avais déjà ruiné ma relation avec Allison à cause de cette histoire. Je la guidais de nouveau vers le devant de la boutique pour passer au paiement et surtout pour ouvrir le dossier de Dawn chez Deaton. Je sortis quelques formulaires à remplir et toujours en articulant, je lui demandai de remplir le tout en lui tendant un crayon. Je tentais d’éviter le plus possible son regard alors je décidai tout simplement de préparer la facture pendant ce temps.
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Thomas Montgomery
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Dim 17 Juil - 15:51
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Cet homme aurait parfaitement pu être Thomas. Il avait les traits tirés et le visage amaigri. Dans les derniers souvenirs qu’elle avait de lui, il était un peu moins maigrichon, un visage rond, une peau beaucoup plus lisses et des yeux plus grands. Ses cheveux aussi n’étaient pas de la même couleur, ils étaient plus clairs que dans ses souvenirs. Il semblait moins grand, mais Sibel avait grandi depuis onze ans, c’était difficile à dire. Leurs parents n’étaient pas du genre à garder des photos, peut-être que la mémoire de Sibel lui jouait des tours. Si cela avait été lui, il l’aurait sans doute reconnu, elle aurait lu un doute dans ses yeux ou de la surprise, mais le vétérinaire ne réagit d’aucune manière et la servit comme une cliente régulière.
Sibel chassa sa première impression de son cerveau. Si Thomas avait été à Beaucon Hills, Seth l’aurait retrouvé pour elle, surtout s’il n’était qu’un simple vétérinaire. En plus Thomas n’avait jamais démontré un quelconque amour des animaux. Non, c’était surement son esprit qui lui jouait des tours. Elle désirait tant le retrouver, c’était une obsession et maintenant elle le voyait partout. Invitée à le suivre dans la salle d’examen, Sibel accompagna le vétérinaire à l’arrière du magasin.
Tout se déroula sans échanges superflus avec le jeune homme. Généralement, les gens essaient de faire la conversation, pour remplir les silences. Mais Sibel était habituée au silence, ne connaissant que cela. Elle regarda la scène sans rien dire. L’homme chuchotait des paroles à Dawn à chaque geste qu’il posait, parlant plus au chien qu’à elle-même. Sibel savait qu’il chuchotait, car ses mots étaient plus difficiles à lire sur les lèvres, mais elle savait qu’il réconfortait l’animal. En vrai professionnel, le vétérinaire pointa du doigt chacun des vaccins qu’il injectait au chien, pour que Sibel sache tout ce qui était fait à chaque étape. À chaque fois elle acquiesçait de la tête poliment. Durant tout le processus, elle regardait l’inconnu avec un grand intérêt. Il lui ressemblait tellement. Après avoir refait le bandage de Dawn il la regarda d’un air satisfait, puis la reposai sur le sol.
De retour à l’avant, il lui tendit un document de deux pages à remplir, sur lequel était écrit : « Formulaire d’ouverture de compte client. » Sibel se mit à l’écart et rempli méticuleusement le document, son nom complet – qu’elle écrit clairement, juste au cas où cet homme était Thomas et qu’il ne l’avait simplement pas reconnu, ses informations de contact, le nom, l’âge et la race de Dawn, ses antécédents médicaux. Dawn avait trois ans et était un chien qui avait été dressé spécialement pour accompagner la jeune sourde dans les tâches simple, comme se lever au son du cadran ou répondre à la porte, elle l’aidait aussi dans ses déplacements, mais il y avait une chose que Sibel ne pouvait écrire dans ce document. Dawn avait été dressée par ses parents comme un chien de garde aussi, pour la protéger des dangers qui accompagnaient la vie d’une Banshee malentendante.
Sur le document était écrit « Dr. Deaton ». Si cet homme était le Dr. Deaton, ce n’était pas Thomas. Mais si c’était lui ? S’il avait perdu la mémoire ? Peut-être qu’il ne se souvenait plus de sa vie d’avant ? Il lui ressemblait tellement. Au moment où elle remit le document rempli au vétérinaire, ce dernier lui tendit sa facture pour le service qu’il venait d’offrir en plus des vaccins. Sibel se mit à fouiller dans son sac à main à la recherche de sa carte de crédit puis lui tendit d’une main en le remerciant en langage des signes de l’autre. Elle n’avait pas prononcé le mot « Merci », normalement elle le faisait, mais cette fois elle avait omit volontairement de le faire. Il lui ressemblait tellement…
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Thomas Montgomery
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Lun 18 Juil - 22:43
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Thomas & Sibel
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Je ne savais pas du tout comment réagir. Elle n’avait pas l’air de savoir qui j’étais et c’était parfait, car ça voulait dire que le détective qui m’avait contacté quelques mois plus tôt n’avait pas brisé la promesse qu’il m’avait faite. J’avais bien fait attention de ne pas la fixer et de me concentrer sur le chien. J’avais bien vite remarqué sur le carnet de vaccination du chien que c’était bien Sibel, pas que j’ai eu un doute, c’était évident que ma sœur était devant moi. Elle avait près d’onze ans de plus et ça me brisait le cœur. J’avais manqué l’occasion de faire peur à d’éventuels prétendants, de lui faire la vie dure et surtout de la protégée des folies de nos parents. Elle me redonna le formulaire et me tendit une carte de crédit. Pendant qu’elle effectuait le paiement, je sortis mon cellulaire et rechercha rapidement les signes communément utilisés par les mal entendant. Après dix ans, j’en avais perdu et je voulais pouvoir signer, lors de notre prochaine rencontre – lorsque j’allais lui avouer que j’étais son frère... Frère qui avait longtemps pensé que sa famille l’avait oublié, même si c’était peut-être mieux ainsi. J’avais échangé un culte, pour un autre et maintenant j’avais enfin ma liberté et je n’avais pas l’intention de redevenir la marionnette de mes parents. Elle me remerciant en utilisant l’un des fameux signes et instinctivement, je fis maladroitement le symbole signifiant « Ce n’est rien ». Histoire de ne pas dévoiler mon identité, je réagis rapidement et lui montra l’écran de mon téléphone en souriant. Si j’avais su que ce langage était encore ancré dans mon esprit, je n’aurais pas été cherché cette page et j’aurais probablement eu des explications à donner et, je n’étais pas prêt à m’expliquer. Je lui remis son reçu de transaction et frotta mes mains moites sur mes pantalons, j’avais le cœur qui débattait, je voulais la prendre dans mes bras, mais elle n’était qu’une étrangère. Une sœur qu’un jour j’aurai la chance de redécouvrir. Je regardai ma montre et puis regarda Sibel une fois de plus avant de prendre la parole une fois de plus. « Vous êtes arrivé à temps, je vais bientôt devoir fermer la clinique. » Je posai les yeux sur Dawn avant d’ajouter, toujours en direction de Sibel. « On ne refuse jamais personne à la clinique. Même si c’est fermé, si quelqu’un est dans l’établissement, on peut s’occuper de n’importe quelles urgences. » J’avais remarqué quelques blessures bénignes sur Dawn, j’avais rapidement conclu que mes fous de parents en avaient fait un chien de garde. « Il suffit de frapper assez longtemps et fort à la porte pour que quelqu’un ouvre. » Je raccompagnai Sibel et Dawn à la porte lui donnant une carte de la clinique en y ajoutant mon numéro – prenant bien soin de ne pas mettre mon prénom. Je refermai la porte vitrée, tourna la petite enseigne qui mentionnait maintenant que la clinique était fermée et le regard au loin, je signai pour moi-même. J’avais signé « À la prochaine, Sibel, je suis désolé pour tout... » en utilisant le symbole propre à Sibel pour son prénom. Chaque nom pouvant être signé d’une manière différente et étant choisi par la personne concernée. Je fermai la lumière et retourna dans l’arrière-boutique.
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Spoiler:
Je me suis dis que ça servait a rien de s'éternisé dans la clinique si on veut faire l'autre partie du RP XD
Thomas Montgomery
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Mer 20 Juil - 19:36
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Le cœur de la jeune Banshee explosa lorsque le jeune homme lui répondit « Ce n’est rien » en langage des signes. Ses yeux s’agrandirent et sa bouche s’ouvrit sous le choc. Cela ne dura qu’une seconde. Aussitôt, il lui avait montré qu’il avait trouvé une page Web sur son portable, une page sur les signes courants du langage des signes. Le poids du monde s’écrasa sur les épaules de Sibel qui avait eu la certitude d’avoir retrouvé Thomas. Elle baissa la tête et prit à peine le temps de regarder vers lui lorsqu’il lui expliqua le fonctionnement de la clinique. La déception sur son visage était visible et son attitude lasse. Elle avait presque arraché le reçu des mains du vétérinaire. Devant l’empressement de l’homme à la mettre à la porte, elle tourna les talons sans rien dire, se retourna pour lui faire un sourire pincé, mais poli et un signe d’au revoir commun de la main droite.
Grattant le dessus de la tête de Dawn, elle se mit à marcher jusqu’à la voiture et ouvrit la portière arrière pour y faire monter l’animal. Elle prit place du côté conducteur, lançant son sac à main sur le banc à ses côtés. Les deux mains sur le volant elle regardait le vide devant elle pendant plusieurs minutes, puis se mit à pleurer. Serrant le volant et secouée de sanglots incontrôlables, elle déversa sa rage, sa déception, son chagrin. N’allait-elle jamais le retrouver ? Allait-elle passer le reste de ses jours avec ces fausses joies suivies de terribles déceptions ? On lui avait dit d’abandonner et de cesser d’espérer, mais jamais elle ne l’avait fait et jamais ne le ferait. Quitte à en pleurer tous les jours.
Au bout d’un moment, elle reprit ses esprits et essuya ses larmes avec les manches de sa veste. Dawn s’était avancée vers l’avant et lui lécha la joue délicatement pour l’aider à terminer le travail. Sibel lui donna un baiser sur le bout du museau, puis démarra la voiture. Le chemin vers la maison n’était pas long, d’ailleurs si l’animal n’avait pas été blessé à une patte, elles s’y seraient rendues à pied. Quelques coins de rue à peine. Au deuxième tour, Sibel perdit le contrôle de sa voiture. Elle n’avait pas entendu le « Pouf » qui avait résonné lorsque ses quatre pneus avaient éclatés en même temps, ni le crissement de ses freins, ni son chien se mettre à aboyer, mais elle ressentit parfaitement sa voiture s’envoler sur le côté, puis sur le dessus, puis de nouveau sur le côté. Par réflexe elle se mit à hurler. Pas un cri de Banshee, un cri de jeune femme affolée qui fait des tonneaux sur la route, puis tout devint noir.
Lorsqu’elle ouvrit les yeux, Sibel avait la tête en bas, les bras qui pendaient sur les côtés et un goût de sang dans la bouche. Elle mit quelque seconde avant de reprendre totalement conscience. Détachant sa ceinture, elle tomba lourdement dans le toit de la voiture en gémissant de douleur. Elle se glissa hors du véhicule en rampant dans le verre brisé et se coupant les mains, les avant-bras et les genoux. Les jambes tremblantes elle se releva à la recherche de son chien. La bête n’était plus là, probablement éjectée par l’impact.
« Dawn! » cria-t-elle encore et encore, les larmes lui brulant les yeux. « Aidez-moi! Dawn! »
Elle sentit une main l’agripper par derrière et un tissu se coller sur sa bouche. Son premier réflexe fut de donner un coup puissant sur le tibia de son assaillant qui lâcha prise assez longtemps pour que Sibel se retourne et le repousse en dirigeant l’énergie de son cri puissant dans sa direction. Violemment, l’homme vêtu de noir fut projeté plusieurs mètres plus loin. Sans réfléchir, Sibel se mit à courir dans la direction inverse en boitant. Sa course fut stoppée par un autre individu qui se lança sur elle et la fit tomber au sol. Arrivant de nulle part, Dawn dont la magnifique robe blanche était couverte de sang s’en prit au deuxième homme, mais un troisième sortit du petit sous-bois qui longeait la route. Sibel aperçut un flash de lumière et son chien s’effondra sur le sol.
« Non ! »
Sibel tenta de se relever pour courir vers l’animal, mais elle ressentit un choc douloureux sur sa nuque et tout devint noir à nouveau.
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Thomas Montgomery
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Mer 10 Aoû - 20:58
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Je rangeais enfin mon dernier outil de travail lorsque je reçus un message texte. C’est une image de Sibel. Elle qui venait tout juste de quitter la clinique, elle qui était si parfaite, si délicate avant de quitter les lieux. Elle était maintenant inconsciente, tâchée de sang et entourée des hommes de main du collectionneur. Sous la photo, je pouvais lire les indications suivantes. « Si tu pensais nous avoir fait fuir. Tu te trompais. » Je combattis tous mes instincts pour ne pas saccager mon lieu de travail sous l’effet de la colère. Comment avais-je pu être aussi stupide? Comment avais-je pu penser leur avoir fait comprendre que je n’étais pas leur petit soldat parfait. J’enclenchai le système d’alarme et puis en l’instant d’une seconde, je me retrouvai dans mon appartement. J’ouvris le coffre et y pris un revolver avant d’appeler à la maison de mes grands-parents, maison ou habitaient désormais mes frères et ma sœur. J’y laissai un message très précis, j’espérais qu’un de mes frères l’entendrait. « Votre Sœur est en danger. Je vous conseille de la retrouver rapidement. » J’étais persuadé que mon plus jeune frère pourrait la retrouver sans trop de problèmes, il était un chasseur expérimenté et il avait probablement activé le GPS du téléphone de Sibel tandis que Shawn, lui, pourrait retrouver sa piste bien rapidement.
J’avais déjà quitté la ville pour protéger Allison, est-ce que j’allais devoir les suivre pour protéger ma famille? Ils m’avaient déjà arraché à eux une fois, alors je savais qu’ils pouvaient le refaire. Je répondis au message texte, sachant très bien que c’était Lewis qui l’avait envoyé – c’était après tout lui qui voulait à tout prix me ravoir dans son équipe… La réponse ne se fit pas attendre et il m’envoya les coordonnées de l’endroit où il se trouvait. Je cherchai sur une carte et lorsque je trouvai ou c’était, ils avaient joué d’humour et avaient décidé qu’on se rencontrerait dans l’ancienne cachette du collectionneur. je m’y retrouvai bien rapidement. J’avais juré ne jamais y retourner. J’avais juré que plus jamais je ne verrais les murs décrépies de ce manoir hanté. J’entrai dans la maison, sachant très bien qu’il n’y avait qu’un endroit où ils pourraient être – l’arène. C’était une grande pièce du sous-sol qui avait été aménagé pour les combats primitifs du collectionneur. Au centre de cette pièce, on retrouvait une cage pour les combats que j’avais moi-même aidé à créer. Une fois la porte fermée, aucun loup-garou ou autre créature garou ne pourrait en sortir – tant que la porte ne serait pas ouverte. Je m’avançais dans la maison, arme à la main, prêt à toute éventualité. Lorsque j’arrivai enfin dans la pièce, j’aperçus ma sœur, au milieu de la cage, porte verrouillée. Heureusement, il n’y avait pas de créature garou avec elle. Les hommes de Lewis m’entourèrent et je pouvais sentir cette rage digne des Beserker m’envahir. Cette rage que Lewis lui-même m’avait appris à utiliser pour me battre. S’il oubliait que j’avais gagné tous mes combats dans la cage, moi je m’en souvenais toujours. « Laisse-la partir. » Je ne le voyais pas, mais je savais qu’il était là. « Laisse la partir et tes hommes pourront ressortir d’ici vivants. » Je commençais à voir embrouiller, c’était l’effet de l’adrénaline qui réduisait ma vision et la colère n’aidait très certainement pas.
Sibel était toujours inconsciente et j’espérais que l’un de mes frères ait reçu le message, car je ne savais pas si j’allais pouvoir la sauver par moi-même. J’avais envisagé envoyer un texto à Allie, mais je ne voulais pas la mêler à toute cette histoire. « On t’a laissé une chance de nous suivre. Maintenant on te ne laisse plus le choix. » Lewis apparut de l’autre côté de la pièce. Il frappait un bâton de fer contre les barreaux de la cage et je frissonnai. C’était l’une de leurs techniques de conditionnement lorsqu’il m’avait recruté. J’avais encore du mal à ne pas assimiler ce sont à la douleur de la torture. « Maintenant, tu dois payer le prix. » Je voulus m’avancer vers lui, mais deux de ses hommes m’arrêtèrent, comme si c’était suffisant. Je réussit à me défaire de leurs emprises avant d’être mis à terre par du gui. Ils connaissaient toutes mes faiblesses et ils avaient eux-mêmes créé le monstre que je pouvais devenir lorsqu’il le voulait. J’étais seulement heureux qu’ils n’avaient plus de Nixerians sous leurs emprises.
« Souviens-toi que j’aurais pu te laisser tomber du haut d’une falaise Lewis. Ça, c’était quand tu as menacé celle que j’aime. Tu ne peux pas imaginer ce que je vais faire si tu t’attaques à ma famille. » Il se mit à rire et puis laissa tomber le tuyau de fer avant de se mettre à clapper des mains. « C’est exactement ça qu’on veut me petit Tommy. On veut retrouver la bête en toi…» Un grognement se fit entendre et on aurait pu croire que c’était un animal, mais non, c’était moi. Je grognais de rage et décida que j’en avais assez entendu. Je ne pouvais pas aider ma sœur à reprendre conscience en hurlant. J’allais devoir me rendre jusqu’à elle. Je pouvais sentir l’effet du gui qui se dissipait c’est alors que je décidai de me téléporter rapidement dans la cage. J’allais apporter avec moi tous ceux qui me touchaient, mais c’était plus facile pour moi d’entrer en mode combat alors que j’étais dans la cage. J’affichai un sourire, fixant directement Lewis. « Alors c’est ce que tu auras… » J’assommais l’un des deux chasseurs qui m’avaient suivi dans la cage. Le second était l’un de mes anciens copains d’entraînement. Il ne m’avait jamais vu me battre sans respecter les règles et cette fois c’est ce que j’allais faire. Lorsqu’il fut inconscient au sol, j’approchai Sibel pour la réveiller. Je disais son nom sans espérer qu’elle m’entende, mais c’était pour me rassurer moi. Je pouvais entendre la cage s’ouvrir derrière moi et plusieurs hommes de Lewis entrèrent pour m’empêcher de quitter le manoir par téléportation. Une rage intense s’empara de moi et agrippant un tuyau qui avait très certainement servi lors d’un combat, je m’attaquais à l’un d’eux sans vraiment compter les coups. Bien rapidement, je me retrouvai recouvert du sang de mon ennemi. Je m’apprêtais à attaquer le second lorsque j’aperçus un visage familier tout prêt de l’escalier qui donnait accès à la pièce. C’était mon frère Jared qui arrivait enfin… Je ne gardais pas mon attention trop longtemps sur lui et repris le combat, mon but étant de me rendre à Lewis pour tenir la promesse que je lui avais faite. J’allais le balancer du haut d’une falaise pour tout ce qu’il avait fait.
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Je me suis laissé emportée. Sorry.
Thomas Montgomery
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Mer 10 Aoû - 23:10
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Sibel courrait dans la forêt, fuyant quelque chose dont elle ignorait l’origine à toute vitesse. Elle était pieds nus et seulement vêtue de sa chemise de nuit. Il y avait un brouillard très dense et elle ne voyait pas à plus d’un mètre devant elle. Dans sa course, elle se frappait a des branches d’arbres solides et chaque choc était extrêmement brutal. Ses pieds brulaient à force de courir sur des épines, ses bras et ses jambes saignaient, coupés par le fouet des branches. Sa nuque était si douloureuse qu’elle avait du mal à tourner la tête à gauche et à droite pour retrouver son chemin et que dire de la paume de ses mains qui étaient en sang et du goût de sang dans sa bouche. Elle courrait et courrait encore, effrayée.
Elle aperçut une lumière au loin et se précipita dans cette direction. À bout de souffle, elle se retrouva devant chez elle. Enfin, c’était bel et bien sa maison, mais elle n’était plus dans la même rue, elle se trouvait désormais au plein milieu de la forêt, sans aucun voisin, la lumière provenait de la fenêtre de sa propre chambre, au deuxième étage. Le reste de la maison était dans le noir. Elle courut en boitillant, jusqu’à la porte d’entrée, pénétra dans la maison et referma la porte aussitôt derrière elle. L’intérieur de la maison était plongé dans le brouillard et la noirceur. À ses pieds elle trouva des fracas de verre et fit un tour rapide du living room pour se rendre compte qu’il avait été complètement ravagé. Les meubles étaient déchirés ou renversés, tout ce qui devait se trouver sur les tables, décorations, cadres photos, les livres de la bibliothèque avaient été éparpillés au sol. Sibel se rendit vite compte que le premier étage en entier avait été saccagé. Inquiète, Sibel appela ses frères et son chien en s’époumonant. Rien ne se produisit.
Montant les escaliers quatre à quatre, elle ouvrit à grand fracas la porte de chambre de son frère jumeau. Le lit était défait, il n’y avait personne. Elle se dirigea ensuite vers la chambre de Shawn, toujours vide. Puis, elle entendit son nom. Une voix d’outre-tombe, dans sa tête l’appelait. C’était un écho lointain et féminin qu’elle avait déjà entendu auparavant, au travers ses pouvoirs de Banshee. Les seules voix que Sibel pouvait entendre, celles de ses ancêtres ou consœurs mythiques, qui criaient son nom. L’appel se multiplia. C’est à ce moment que Sibel comprit qu’elle était en train de rêver. Elle ne pouvait entendre ces voix désincarnées que lorsqu’elle rêvait, ou au moment d’un drame. Elle savait toujours quand elle rêvait, mais cette fois cela avait été différent, elle n’avait même pas réfléchi en voyant sa maison au beau milieu d’une forêt.
Elle regarda ses mains et ses pieds couverts de sang. La douleur était bien réelle pourtant. Maintenant qu’elle savait, il ne lui restait qu’une seule chose à faire. La lumière provenait de sa chambre à elle. C’était là qu’elle devait se rendre. Sibel n’avait plus peur maintenant, elle avait repris le contrôle. D’un pas décidé et la tête bien haute, elle se rendit dans le corridor, puis jusqu’à sa chambre et ouvrit la porte.
La lumière fut si intense qu’elle ferma les yeux. Lorsqu’elle les ouvrit, elle se trouvait sur un sol froid. Elle voulut se relever rapidement, mais en fut incapable. La douleur sur sa nuque la clouait au sol et ses muscles étaient si endoloris qu’elle avait du mal à les bouger. Elle se rendit vite compte que des ombres s’agitaient autour d’elle puis elle aperçut des pieds, puis un homme s’effondrer au sol tout près d’elle. Prise par surprise, son corps décida de se relever malgré la douleur. Elle se retrouva assise et se rendit compte qu’elle était dans une grande cage, en compagnie d’autres personnes qui faisaient du corps à corps près d’elle. Pour se protéger, elle se glissa difficilement vers un coin de la cage et se recroquevilla sur elle-même.
Sibel se rendit vite compte de la présence du vétérinaire, celui qui l’avait aidé à soigner Dawn. À cette pensée, le cœur de la jeune femme se serra. Elle se souvint de ce qui s’était passé. Est-ce que Dawn allait bien ? Elle n’était pas à la portée de ses yeux. Il y avait seulement cet homme qui se battait contre trois autres. Que faisait-il là ? Se battait-il pour elle ? Qui étaient ces hommes ? Pourquoi l'avait-on attaqué ? Où était Dawn ? Sibel était dans un état d’incompréhension total, mais elle n'avait pas le temps de se poser toutes ces questions, elle devait s'enfuir au plus vite.
Finalement, le combat se dirigea à l’extérieur de la cage. La Banshee n’était pas une idiote, personne ne portait attention à elle. Allait-elle y arriver avec toutes ces blessures ? Les épines de son rêve étaient en fait des morceaux de verres qu’elle avait dans les mains, sur les genoux et sous les pieds. Sans compter ses courbatures qui l’empêcheraient probablement de courir bien longtemps. Elle ne savait pas où elle était non plus, elle n’avait pas son portable sur elle, mais quoi qu’il en était, Sibel devait partir de cet endroit pendant qu’elle en avait l’occasion.
Elle se leva, et avança vers la porte de la cage en se faisant petite, pour que personne ne la voit. Elle n’eut pas fait un mètre à l’extérieur qu’une main l’attrapa par le poignet. Sibel prise par surprise, n’ayant pas entendu l’individu s’approcher, eu tout de même un réflexe d’auto défense enseigné par son jumeau afin de se défaire de l’emprise de son assaillant. Lorsqu’elle eut libéré son bras, elle était prête à se défendre de son cri puissant, mais son attaquant ne la regardait plus. Il avait le regard fixé dans une autre direction, immobile. Sibel suivit son regard et l’aperçut, son coeur explosa de soulagement, mais aussi d'incompréhension.
Comment est-ce que Jared avait bien pu se retrouver là ? Était-elle toujours en train de rêver ? Ceci expliquerait la présence du vétérinaire, l'étrange cage, le combat et Jared qui était apparut de nulle part. Si cela était un rêve, il paraissait bien réel. Sibel courut vers son frère en direction de l'escalier d'où il venait. Elle tenta d'ignorer la douleur de la plante de ses pieds qui la faisaient boitiller. Encore une fois, elle sentit une poigne solide agripper par derrière. Quelqu'un l'avait saisi par la gorge et l'immobilisait avec un couteau entre ses reins et la faisait reculer vers la cage. L'individu lui donna une poussée brusque et referma la porte derrière elle. Avant même qu'elle ait pu comprendre ce qui lui arrivait, elle se retrouva enfermée à clé, en compagnie d'un homme assommé qui gisait au sol.
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Sam 10 Sep - 8:35
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Tonight...I'm gonna have myself...
...for a good time...
...I'm alive -ive -ive -ive...
Jared regarda son lit, sa pendule, son lit, sa pendule, son lit... Et finalement attrapa son sac et courut dans les escaliers. Encore une fois il n'était pas en avance et cela serait tant pis pour ses draps encore en bazar. Il entendrait des sermons sur la propreté, le rangement, l'hygiène et une fois la tempête passée il recommencerait à ne pas faire son lit. Il courut comme un dératé et se retrouva dans l'amphithéâtre deux minutes après les autres. Rien de bien grave en soi. Et le reste de la journée se déroula comme les autres journées avant celle-ci, et comme se dérouleraient les prochaines journées de son existence. Une existence molle et pas franchement passionnante. Que ferait-il chaque matin ? Chaque soir ? Toujours la même chose, un truc pas franchement trépident. Pour un chasseur de surnaturel, c'est un peu ironique de dire que sa vie n'est pas trépidante, molle et monotone pour la seule et unique et surtout bonne raison qu'il n'est pas donné à tout le monde d'être chasseur. Sans parler de formation, rien que cette idée lui faisait courir des frissons d'effroi le long de l'échine, peu de gens était au courant pour toute cette...pagaille ? Bref, pas grand monde ne pouvait être chasseur. Par conséquent, on pourrait croire que cette vie était pleine de rebondissements, d'aventures et tout un tas de trucs tout aussi attrayants les uns que les autres alors que pour Jared et bien...pas vraiment. Il s'en serait bien passé. Se dire qu'il devait défendre se famille car chasseur, ça l'avait attiré un temps, mais maintenant cela allait bien. Ces trois ans dans le centre de chasseur, merci mais non merci, c'était à vous dégoûter de cela. Et puis on pouvait aussi réfléchir à cette notion quand le reste de sa famille était druide, garou, banshee et tout le tralala. C'était à vous faire perdre votre latin, mandarin ou klingon comme vous le souhaitez. Jared réfléchissait à sa vie au lieu de suivre le cours. C'était bien malin. Bravo, belle mentalité. Tant pis, il suivrait avec son manuel, ce n'était pas grave. La fin des cours arrivait et il se leva pour rentrer chez lui. La journée tombait assez vite en ce moment-là, et chez eux, il devait déjà faire sombre, merci la forêt. Il se gara dans l'allée et alla pour entrer. Il déposa son sac dans les escaliers dans le but de le monter plus tard et se déplaça jusque dans la cuisine pour aller boire une verre d'eau. Tout en buvant, il visita sa maison comme si il ne l'avait jamais vue. Le clignotement du téléphone fixe attira son attention. Un message vocal. Il appuya sur une touche et une voix énonça très distinctement un message très clair qui fit bondir Jared. « Votre Sœur est en danger. Je vous conseille de la retrouver rapidement. » Il lâcha son verre et courut sans se soucier du verre et e l'eau qui se rependaient anarchiquement sur le parquet. Il courut dans le garage prit un révolver et des munitions, puis une batte de base ball, un peu de force brute ne ferait aucun mal. Il ferma la porte d'entrée à triple tour et remonta dans sa voiture qu'il démarra le pied au plancher, déplaçant en grand fracas les graviers du chemin. Où pourrait il la trouver ? Qui en voudrait à Sibel ? Qui putain ? Il ne savait pas par où commencer. Il fallait bien qu'il commence quelque part et il rejoint l'endroit de toutes ses peurs, l'endroit qui leur avait causé le plus grand mal, chez le Collectionneur. Si il trouvait la vieille bâtisse vide, il chercherait autre part.
Le chasseur arriva en trombe chez le Collectionneur. Grands dieux ! Elle n'était pas vide ! Parfait ! Elle était là dedans, c'était certain. Comment allait il bien pouvoir se débrouiller ? Jared réfléchit rapidement. Si il passait par la porte d'entrée, il déboulerait comme un con, sans savoir ce qu'il se passe et là, cela serait vraiment pas fin. Il chercha une autre solution. Par où entrer ? L'idéal serait de trouver une entrée à l'étage. Il les prendrait à revers et il aurait peut être l'avantage de la hauteur, peut être pour les assommer avec ce qu'il pourrait trouver et leur faire tomber dessus. Il visualisa l'étage. Comment monter ? Les ruines pourraient l'aider. Il posa en un tas déséquilibré quelque chose pour faire un promontoire pour ensuite pouvoir s'accrocher là où il pourrait. Dans un effort moins important que ce qu'il crût il se retrouva à l'étage. Il vit la grande cage du collectionneur. Elle devait être là dedans. Habilement il se faufila à l'intérieur. Comment ? Franchement, il ne saurait pas dire, cela relevait du miracle. Bref. Il aperçut une masse rousse, terrée dans un coin de la cage. Il se rua vers elle. C'était Sibel. Il lui attrapa le poignet et la tira plus loin. Mais...peut être n'aurait il pas dû faire cela, elle était au bord de la crise cardiaque avant de se rendre compte que ce n'était que Jared. Il allait lui demander ce qu'il se passer, mais lire sur les lèvres lui prendrait peut être un peu trop de temps alors il agita ses mains dans tous les sens, des ronds avec ses mains qu'il imbriquait ("problème") tout en montrant furieusement le bazar en bas. Elle n'entendait pas les grands fracas mais lui oui ! Il fit le signe des guillemets, avec sa main droite devant ses yeux, et avec sa main gauche au niveau de son coude. Il les fit pivoter pour lui faire comprendre que en bas, il y avait du bruit. Tout en attendant sa réponse, il fouilla le reste des parages où il trouva un bâton...bon cela ne ferait pas l'affaire mais il admettrait que si.
Jared se retourna pour voir la réponse de Sibel et il la trouva sous un homme, un couteau sur sa gorge. Jared entra en transe. On avait touché à Sibel. C'était l'élément par excellence qui mettait Jared en rage. Bouillonnant, n'écoutant que sa colère qui lui mordait le cœur, qui avait pris possession de ses membres il courut vers elle. Si jamais elle avait une seule égratignure, une seule toute petite marque de rien du tout, le gentil monsieur qui lui tenait amicalement la gorge irait faire une petite baignade dans le Styx, cadeau de la maison Montgomery. Jared le frappa sur le flanc gauche. Rien que cela fit monter en lui l'adrénaline, il se sentait déjà un peu mieux. Il se félicita tout de même d'avoir eu un tant soit peu de sens logique malgré la perte totale de sa raison. En effet, si il était arrivé par derrière, il aurait pu blesser sa sœur. Et cela, il ne se le serait absolument pas pardonné. Il avait les capacités pour protéger, si c'était lui qui blessait... Bref, il chassa ces pensées tout à fait inopportunes de son esprit. Il courut et abattit le bâton sur l'homme qui se relevait après avoir été projeté contre le mur. Jared préparait un nouveau coup, en envoyant à Sibel un regard alarmé. Mais que diable se passait il dans cette baraque ?
Thomas m'a dit que c'était à moi de répondre au rp...sauf que si je suis une gourde et que j'ai mal compris, je le déplace ... Et j'espère que je n'ai pas répondu à côté de la plaque
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Thomas Montgomery
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Ven 23 Sep - 11:43
Are you the one I am Looking for
Thomas & Sibel
Not all those who wander are lost
Le simple fait de voir Sibel rejoindre Jared était pour moi un soulagement. Bon, les choses ne se passèrent pas aussi bien qu’on aurait pu l’espérer puisque l’arrivée du jeune chasseur sembla redonner de l’énergie aux autres. J’étais désespéré, je ne savais plus vraiment quoi faire voyant que mon frère et ma sœur étaient eux aussi bien occupés de leur côté. Je mis un homme à terre utilisation mon don d’impulsion et puis vidé de toute mon énergie, je commençai lentement à abandonner le combat. Levant les yeux au ciel je m’en voulus d’être revenu à Beacon hills la première fois que j’avais eu affaire à eux – si j’étais resté loin de la ville, ils ne s’en seraient pas pris à ma famille. Famille, ce n’était peut-être pas le bon terme – ils étaient des étrangers pour moi et moi pour eux… Nous n’avions plus vraiment de lien si ce n’était que par le sang, j’avais été absent si longtemps de la famille Montgomery que je savais très bien que je n’avais plus ma place parmi eux, mais je ne pouvais pas les laisser au beau milieu de cette maison, qui avait été la mienne pendant plusieurs mois, et les laisser se débrouiller. Je levai les deux bras en l’air et hurla « OKAY. C’est bon j’abandonne. » Je me mis à genoux et rapidement, fut entouré par les chasseurs de primes. Je posai les yeux vers mon frère et ma sœur. « Mais vous les laissez partir. » Un rire résonna dans la pièce et puis finalement tout le monde enchaina le pas – l’un d’entre eux mentionna qu’il était trop tard pour les laisser partir et je tentai de briser mes liens, sans succès. « Allez c’est ridicule, c’est moi que vous voulez… »
Celui que j’aurais voulu démolir, celui qui était responsable de toute cette histoire, s’approcha de moi et mit sa main sur mon épaule. Il m’avait attaqué une fois avant ce soir et je lui avais rapidement fait savoir que je n’acceptais pas les menaces – ce que j’avais fait pour me débarrasser de lui la première fois l’avait très certainement encouragé à revenir contre moi. J’aurais dû me douter qu’il n’était pas si simple de ce débarrasseur de cet homme. « Non. Cette fois on de demande de choisir » Je levai les yeux vers lui, un regard plein de haine – je savais très bien ce qu’il allait dire. « Tu choisis lequel des deux ont laissé en vie. » Comment voulait-il que je fasse un tel choix – je ne les connaissais peut-être plus, mais ça restais la petite sœur que j’avais bercée d’innombrable fois, car elle faisait des cauchemars, ça restait le frère a qui j’avais appris les bases du combat et qui avait aisément dépassé mes talents. Ça restait ma famille – ceux dont les souvenirs m’avaient gardé en vie les premières années de ma captivité.
« Non. » Je refusais de choisir et je savais qu’ils avaient sous-estimé les jeunes Montgomery, je savais qu’ils allaient pouvoir se défendre et surtout, que personne ne séparerait jamais les jumeaux. Ils pouvaient être à des centaines de kilomètres l’un de l’autre qu’ils étaient tout de même ensemble, alors jamais quelqu’un ne pourrait menacer de tué l’un des deux sans devoir faire face à l’autre… « Non, tu ne comprends pas. Tu choisis ou on choisit pour toi. » Tout en gardant une main sur mon épaule, il pointa d’abord vers Jared « Ton frère » et puis vers Sibel « ou ta sœur » Je ne pouvais pas me résoudre à les regarder. Ce n’est pas de cette manière que j’aurais voulu que ça se passe – en fait si ça avait été de moi, cette réunion n’aurait probablement jamais eu lieu.
Ça y est, je grognais. Je n’étais peut-être pas un ours-garou comme mon petit frère, mais on m’avait appris à faire ressortir le coter animal que j’avais en moi lorsque je devais me battre. « Aucun d’entre eux. » Je bougeai mon épaule et il retira sa main. Je tentai de me lever et le regarda lui dans les yeux. « Toi et moi. Dans la cage. On règle ça une fois pour toutes. » Il ne pouvait pas refuser l’offre, il aurait l’air faible devant ses petits protégés. Mais en même temps, je ne voulais pas vraiment me battre contre lui dans la cage, tout ce que je voulais c’était sortir Jared et Sibel de cet enfer.
Made by Neon Demon
Spoiler:
Sorry, c'est pas mon meilleur!
Thomas Montgomery
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Lun 3 Oct - 18:29
Sibel nageait en plein chaos. Pourquoi est-ce que ces gens lui en voulaient, qu’avait-elle fait pour être retenue en otage de la sorte ? Et que diable faisait le vétérinaire de Dawn à cet endroit. Comment est-ce que Jared l’avait retrouvé ? Est-ce que Dawn allait bien ? Trop de questions, peu de temps pour y répondre, avec tout ce branle-bas, c’était la confusion totale.
Rapidement, Jared la délivra de l’homme qui la retenait, tel le sauveur qu’il avait été entrainé à devenir. Ses mouvements, son agilité et sa puissance étaient dignes des films d’action les plus impressionnants. Il la regarda ensuite, incrédule, cherchant à comprendre ce qui était en train de se passer, mais la Banshee n’en savait pas plus que lui. Elle fit un signe de négation de la tête en haussant les épaules pour lui faire comprendre qu’elle-même n’avait aucune idée de ce qui était en train de se passer. Elle franchit les quelques pas qui les séparaient, en boitant, toujours blessée de son accident de voiture. Elle s’agrippa à lui comme si c’était ce qui allait la sauver, bien que sachant qu’ils n’étaient pas sortis du bois. Ses kidnappeurs étaient en plus grand nombre qu’eux.
Puis en un moment, tout se calma autour d’elle. Le souffle court de son frère devint aussi plus détendu. Elle leva ses yeux vers le visage de Jared qui fixait dans une direction, le regard tendu. Sibel suivi ce regard en direction du vétérinaire qui était maintenant entouré d’ennemis, à genou et les mains en signe de trêve. Il la regardait, droit dans les yeux et Sibel pu lire sur ses lèvres. « Vous les laissez partir. » Disait-il. Celui à qui il parlait tournait autour de lui, Sibel put capter sur ses lèvres les mots suivants : « Non. On te demande de choisir » et « Lequel des deux on laisse en vie. ». Un frisson de terreur lui traversa l’échine et elle se serra contre son frère avec une telle emprise qu’ils auraient pu devenir une seule personne.
La conversation se poursuivit. Le vétérinaire refusa de choisir bien sûr, puis son interlocuteur, penché sur son épaule, les pointa du doigt en prononçant des mots que Sibel connaissait trop bien. « Frère » et « Sœur ». Sous le choc, Sibel desserra son étreinte et se retourna vers son ainé, les yeux grands et la bouche ouverte.
« Thomas ? » avait-elle dit incrédule. Sa vue s’embruma sous les larmes, elle ne put voir ce que ce dernier répondit à l’homme. Jared aussi avait détourné son attention des autres hommes qui en profitèrent pour les saisir et les séparer, les agenouillant chacun de leur côté, face à la scène qui se déroulait devant eux, fusil pointé sur leurs têtes. Par réflexe, les jumeaux avaient levé les mains en signe de soumission, au même rythme, dans un mouvement identique, en parfaite harmonie. C’était comme ça, ils mangeaient, buvaient, écrivaient, marchaient, pensaient et se rendaient de la même manière. Comme deux images différentes d’une seule et même personne. Lorsqu'ils étaient côte à côte, c'était évident qu'ils étaient jumeaux. Sibel ne voulait pas mourir, mais préférait de loin que son frère vive.
Sibel regarda Jared du coin de l’œil et comprit que son cerveau réfléchissait à toute vitesse comme le sien. Il planifiait déjà son prochain mouvement, il n’allait pas rester en position de soumission bien longtemps, c’était un combattant, il n’était pas du genre à se rendre. Sibel devait faire diversion, pour donner une chance à Jared de se libérer. Ensuite, il sauverait certainement la situation. Jared était son héros.
« Thomas ! Moi ! Choisis-moi ! Sauve Jared ! S’il te plait ! » cria Sibel avec sa prononciation maladroite de jeune femme sourde, attirant ainsi l'attention de tous dans sa direction.
Mais celui qui la tenait en joue avec son arme lui asséna un coup avec le manche de son fusil, ce qui eut pour effet de l’écraser au sol. Face à terre, les mains près de son visage, tremblante, elle fut secouée de sanglot et tout devint brouillard. Et là vinrent les voix. Des voix qu’elle ne voulait pas entendre, celles des Banshees qui lui chuchotaient à l’oreille. Des voix qui annonçaient une mort certaine. Les émotions vives qui la martelaient s’entremêlèrent à ces voix l’emmenant avec elle dans un grand tourbillon.
Puis tout devint clair, les yeux de Sibel fixèrent le sol devant elle. Ce n'était pas la mort d'un Montgomery que les voix lui chantaient, cela ne pouvait l'être. Poussant sur ses bras pour se remettre en position à genoux, elle ouvrit la bouche et hurla de toutes ses forces. Si fort que tous les gens présents dans la pièce durent se couvrir les oreilles, même ses deux frères. Elle cria jusqu’à ce que l’air soit totalement extirpé de ses poumons, puis reprit son souffle à grande bouffée d’air, prête à recommencer dès que cela serait nécessaire. À moins que l’on lui en empêche.
Tous étaient secoués par ce que Sibel venait de faire, Jared avait maintenant sa diversion. Qu’allait-il faire ? Sauver Thomas ? La protéger elle ? Sibel espérait que cela serait la première alternative. Elle était maintenant gonflée à bloc, en mode protection. Personne n’allait tuer un membre de sa famille aujourd’hui.
ARE YOU THE ONE I AM LOOKING FOR ?ft. Thomas et Jared Montgomery.
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Dans la maison du collectionneur ? Jared avait eu de la chance de s'y rendre en premier lieu et de la trouver là. Il ne savait toujours pas pourquoi il y avait penser immédiatement mais il y réfléchirait après. Pour l'instant, il priait la Sainte providence pour cet élan de clairvoyance. La cage sinistre y était encore, rien n’avait bougé depuis les événements, ce qui lançait des frissons d'effroi dans le dos de Jared. Comment est ce que cela avait pu ne pas bouger, et pire. Être repris par d'autres comme il le constatait. Même si il se mettait dans la peau d'un sadique il ne pouvait pas imaginer son empire du mal dans un lieu comme celui ci. Oui...devoir se battre dans ce lieu plein de souvenirs macabres le rendait malade. Mais il avait de plus grandes préoccupations que son mal-être lié au manoir du collectionneur. Sibel était en danger. Et un autre homme aussi. Mais Sibel importait le plus. C'était pour cela que Jared avait accourut. Si il n'avait pas été question de sa sœur, il ne serait pas venu. Il existe un tas de gens en danger, mais Jared n'y va pas. Alors pourquoi se serait il spécialement déplacé si elle n'avait pas été la ? Voilà. Et il avait été à moitié soulagé et à moitié paniqué de la voir perdue au milieu de ce combat étrange. Elle devait peut être comprendre ce qu'il se déroulait, elle était peut être là depuis le début. Mais lui il ne comprenait rien. Il était tout à fait perdu dans ce pétrin, il se battait mais à l'aveuglette. Il tapait, mais il ne savait pas sur qui, ni sur quoi. Il disait à Sibel de se cacher, mais il ne savait où, ni surtout de quoi il voulait qu'elle se cache. Il n'était animé que par la seule envie de protéger sa sœur jumelle. Il assena un dernier coup de batte dans la tête d'un des hommes puis ce fut le silence. Avait il tapé le dernier ? Non, ce n'était tout bonnement pas possible, il avait beaucoup tapé mais pendant le combat, il s'était rendu compte qu'un autre homme se battait contre d'autres. Mais alors que s'était il passé pour que tout cela cesse aussi rapidement ? Jared tourna la tête. Devant lui se déroulait un spectacle consternant. Les trois chasseurs de prime, car ils n'étaient rien d'autre que cela, tenaient en joue l'autre homme. Sans bouger, il regardait d'un air tendu tout ce qui se déroulait autour de lui. Ils étaient au nombre de quatre. Trois hommes sur l'homme et un qui regardait aux alentours. Jared ne devait absolument pas bouger si il voulait comprendre au mieux ce qu'il se passait. Il écoutait les conversations. L'homme devait choisir entre sa vie et celle Sibel. Jared réfléchit à toute vitesse à tous les aboutissements de ce plan un peu foireux. Soit il mourrait, soit il en était fini de Sibel, et cela, il en était hors de question. Très égoïstement, il en vint à imaginer comment les deux pourraient s'en sortir, et une des solution était la mort de l'autre homme. Mais, comme l'aurait fait Jared, l'homme demanda de les faire partir tous les deux. Jared s'attendait à tout. A vraiment tout sauf à cette réponse là. Ces chasseurs de primes en avaient un peu plus dans la caboche que dans les films, force était de le leur accorder.
- Soit ton frère...soit ta sœur.
Frère...Soeur…? Comment cela était il possible ? Ce n'était pas Aedan, non. Il ne reconnaissait plus Aedan mais sur le physique il n'avait pas encore trop changé. C'était Thomas ? Oui, oui maintenant qu'il s'en rendait compte c'était flagrant. C'était bel et bien Thomas Montgomery. Comment avait il fait pour ne pas raccrocher les fils ensemble ? Comment avait il pu ne pas soupçonner Thomas d'être à l'origine du message vocal qu'il avait reçu à la maison ? Et ce visage, maintenant qu'il le voyait, il lui était tellement familier. Alors, Jared réfléchit d'autant plus vite. Aucun d'eux trois ne devrait mourir cet après midi. Non ce n'était pas la meilleure des solutions et ce n'était pas la qui allait se passer sauf si Thomas ! Moi ! Choisis-moi ! Sauve Jared ! S’il te plait ! Sibel ? Jared fit volte-face, partagé entre la peur et la colère. Pourquoi avait-elle crié cela ? Il n'était pas le temps de discutailler là dessus mais cela n'allait ps lui faciliter la tâche, ça c'en était certain ! Avant qu'il ne puisse réagir, le mercenaire qui la tenait en joue lui assena un coup de crosse dans la mâchoire. Elle en tomba au sol, secouée par de violents sanglots. Jared bondit sur l'homme, réagissant sans réfléchir. C'était idiot, il le savait, mais son cerveau ne voulait plus écouter sa conscience. Non, il fallait qu'il tape celui qui avait fait du mal à sa soeur. Il allait se faire surpasser quand il entendit le cri de Sibel. Ce n'était pas n'importe quel cri, c'était son hurlement. Tous interloqués, s'arrêtèrent. Jared aussi. Mais comprenant plus vite ce qu'il s'était passé, un peu plus habitué, il put reprendre le dessus. Ayant déjà pas mal amoché un des hommes, il courut rejoindre Thomas pour lui prêter main forte. Il sauta sur un, le désarmant et commençant un combat à mains nues, enfin un combat équilibré. Il enchaînait les coups de points, de coude et de genoux. Cela lui coûtait de le dire, mais il n'aurait jamais eu cette force et cette dextérité sans ces trois ans. Il reçut un coup à la tempe qui le déséquilibra dangereusement, mais essayant de regagner le contrôle de ses mouvements, il porta un coup presque à l'aveuglette et l'atteint, par chance, à la mâchoire. Point. Là c'en était fini. Il vérifia du côté de Sibel, puis tourna la tête du côté de Thomas. Il s'était lancé seul dans la bataille sans vraiment savoir ce qu'ils allaient faire. Il ne comptait plus vraiment sur l'homme qu'il avait frappé en premier, celui qui avait frappé Sibel, un peu trop choqué par le cri, mais pour ceux qui tenaient auparavant Thomas en joue... Là c'était une autre histoire.
Excusez moi pour le temps que j'ai mis et pour cette réponse bancale. Vraiment, si je m'attarde trop sur quelque chose, je peux modifier
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Thomas Montgomery
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Mar 8 Nov - 10:49
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Quand Sibel et Jared comprirent enfin ce qui se passait, c’était comme si mon monde venait d’exploser. J’avais tellement évité la situation que maintenant, je devais y faire face et je devais accepter qu’ils n’apprécient pas de savoir que leur frère ainé était un lâche qui s’était caché et qui n’avait pas voulu les contacter alors qu’il avait eu un an pour le faire. Sibel hurla et ça me secoua, je n’avais jamais vu ma sœur utiliser ses pouvoirs, mais pour avoir vu ma mère en action quelquefois, je savais qu’elle pouvait être dangereuse. Je me souvenais d’un matin ou j’avais aidé mon père à ramasser des assiettes et des tasses de porcelaine que ma mère avait involontairement fait éclater. À l’époque les jumeaux n’étaient pas encore nés, ma mère était enceinte et c’est ce qui avait donné espoir à ma mère d’avoir enfin la banshee qu’elle désirait tant. Après n’avoir eu que des garçons, elle rêvait d’avoir une fille et bien que mon père ne le veuille que pour les raisons du culte, je savais que ma mère était ravie de savoir qu’elle aurait une petite princesse. Ce matin-là, même quelques fenêtres avaient craqué. Ma mère avait toujours eu peur d’hurler en notre présence après cet évènement puisque l’un des morceaux de verres qui avaient traversé la pièce s’était logé dans mon bras, j’en avais encore aujourd’hui, une cicatrice. Le cri de ma sœur était différent par contre – elle était en mode attaque et non en mode prophète de la mort. C’est probablement son cri et les efforts désespérés de mon frère qui me poussèrent a finalement me défendre en montrant aux hommes de main du collectionneur le monstre qu’ils avaient voulu recruter. Regardant les jumeaux je pointais vers la porte. « Partez!! Sauvez-vous!! » Je n’avais pas l’intention de les laisser à la merci des chasseurs. Si je pouvais faire une chose de bien dans toute cette histoire, j’allais leur permettre de s’enfuir. Je pouvais sentir l’effet du gui diminuer peu à peu et même si je m’étais promis que je n’utiliserais plus jamais les pouvoirs que j’avais acquis en tuant des gens, j’utilisai mon don d’impulsion pour faire perdre pied à celui qui me visait toujours de son arme prenant, par la même occasion une balle dans l’épaule, me retournant vers le coupable, j’appuyais rapidement ma main sur son torse et lui envoya une décharge électrique le laissant tomber sur le sol, inconscient – ou était-ce sans vie, en ce moment je m’en foutais royalement. J’étais hors de moi, fou de rage, et celui qu’avait conditionné le collectionneur à attaquer les yeux fermer sans se soucier des dommages collatéraux m’avait remplacé. Si dans ma vie de tous les jours j’étais Jekyll, à cet instant, j’étais Hyde. Je regardai mon épaule et puis la blessure était disparue, la balle se retrouvant sur le sol. Gardant un œil sur ma sœur et mon frère, tentant de garder le peu d’humanité qui me restait, mon attention se porta sur le dirigeant de cette équipe de chasseur. Ça suffisait – il s’en était pris à Allison et maintenant il s’en prenait à ma famille? Envoyant valser le premier qui se mit sur mon chemin avec un bon coup de poing couplé à une onde de choc et alors je l’allais enfin arracher le cœur à cet homme qui m’avait autrefois servi de modèle, je me retrouvai une fois de plus sur le sol sous un nuage de gui, neutralisant la plupart de mes pouvoirs. Je tournai la tête vers Sibel et Jared qui était toujours présent – mais qu’est-ce qu’ils faisaient, pourquoi est-ce qu’ils n’étaient pas partis. J’avais les yeux qui s’embrouillaient, à la fois de rage et à la fois de tristesse. C’était ma faute. Tout ça était de ma faute – si seulement je n’avais pas été kidnappé plus jeune, alors ils ne seraient probablement pas dans cette situation. Si j’avais mis fin à mes jours après avoir compris que le collectionneur s’attendait de moi que je devienne une abomination, toute cette histoire ne serait pas arrivée. Ils auraient fait leur deuil. La famille parfaite de mes parents aurait officiellement été détruite, mais mes frères et ma sœur seraient en sécurité. Si seulement j’avais dévoilé à Sibel la vérité lorsqu’elle était entrée dans la clinique. J’aurais pu empêcher que tout dégénère.
C’est en pensant à tout ce que j’avais fait de mal, tout ce qui nous avait menés à cette histoire, que son visage me vint à l’esprit. Je lui avais promis de ne plus l’abandonné, je lui avais promis que j’allais toujours être-là pour elle. Si j’abandonnais à cet instant, ça faisait de moi un véritable menteur et je m’étais juré de ne plus jamais briser une promesse faite à Allison. Elle m’avait gardé humain après que les souvenirs de ma famille devinrent flous. J’avais oublié que les cheveux de Sibel pouvaient ressembler à de véritables flammes toutes dépendantes de la lumière qui les frappait. J’avais oublié que le regard de Jared pouvait faire fondre des Icebergs lorsqu’il était déterminé… J’avais oublié tant de choses – les dates d’anniversaire étaient tout ce qui était véritablement fixé dans ma mémoire. Allison m’avait régulièrement questionné sur ma famille lorsque l’on était captif. Elle m’avait aussi fait prendre conscience qu’un jour, peut-être j’allais les retrouver. Mais après quelques années, l’idée de les retrouver s’était mise à me faire peur. J’étais terrifié à l’idée de devoir leur faire face. J’étais persuadé qu’ils m’avaient oublié. Ça aurait peut-être été mieux ainsi. Car nos retrouvailles étaient aussi chaotiques que nos soupers en famille. Je tentais de me relever, mais les hommes étaient toujours aussi motivés à me tenir sur le sol. Même s’ils étaient pour la plupart tous biens amochés, on pouvait voir qu’ils n’étaient pas prêts d’abandonner dans leur quête de m’avoir dans leur équipe. J’avais de moins en moins de force, cela faisait deux fois en une semaine qu’il s’en prenait à moi et j’avais une blessure qui s’était rouverte malgré le travail de couture qu’avait fait Allison sur moi. Pas question que je me laisse me vider de mon sang, pas question de briser ma promesse.
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Thomas Montgomery
Invité
Mar 8 Nov - 15:32
Bro Bear
with Sibel, Jared, Thomas & Aedan
La nuit drapait doucement son voile sur Beacon Hills, alors que, sur cette moto nouvellement acquise, casque blanc et noir sur la tête, tu roulais. Tu avais fini un travail important à la bibliothèque universitaire, tu avais ensuite été au Triskellion club pour les prévenir qu’en raison d’un partiel blanc le lendemain, tu allais devoir passer ta nuit à réviser et non à servir des cocktails. Tu t’étais ensuite dirigé vers la route pour rentrer chez toi… Chez les Montgomery.
Cela faisait longtemps que tu n’étais pas rentré pour le soir. Jared et Sibel connaissaient la nature de ton travail nocturne, et généralement, ne t’attendaient pas pour manger. Bien que la plupart du temps, tu pouvais les voir avant d’aller au bar de Derek, cette fois ci, la menace de ton contrôle avait favorisé tes études, et tu n’étais pas rentré comme d’habitude.
Sur la route, tu pouvais voir la lune apparaître. Ce n’était pas la pleine lune – et de toute façon, étant un ours et non un loup, la pleine lune n’était pas dangereuse pour toi –, mais dans quelques jours elle crèverait les cieux de la petite ville, et des centaines de loups allaient s’éveiller… Depuis plusieurs années, le Nemeton avait été régénéré – bien que tu ignorais par qui – et les créatures – en particulier les loups – revenaient en force dans la ville… C’en était presque effrayant. Le ronronnement de ta moto te sortit de ta rêverie, au moment même où tu allais tourner pour prendre le chemin de la Pin Oak Drive, mais avant même que tu aies pu attaquer le virage, une chienne – Dawn, tu la reconnaissais entre mille – apparut sur le bas-côté, blessée. Surpris, tu ne pus plus rien contrôler, et ta moto glissa pour tomber, tandis que tu roulais sur le sol, surpris. Alors la chienne s’approcha de toi, et tu enlevas ton masque, pour poser ta main sur sa tête. C’est alors que tu vis… Elle n’était pas sale comme tu l’avais pensé quelques secondes plus tôt, non… elle était ensanglantée, et faible. Tu la pris dans tes bras, et tu la posas sur l’herbe, avant d’ôter ta veste et la mettre sur elle. Puis tu posas ta main sur son cou, et tu fis ce que les loups aussi pouvaient faire : tu lui pris sa douleur. Une partie de sa douleur. Tu espérais la soulager. Ensuite, tu tournas la tête, et écoutas… Aucun battement de cœur dans les environs… mais où était donc Sibel ? Mais où était ta sœur, elle qui ne quittait jamais Dawn ? La peur s’empara de toi. Et s’il était arrivé quelque chose à Sibel ? Quelque chose de grave ? Tes yeux se tintèrent de leur couleur de garou, ce bleu glacial et luisant, et tu usas de tes sens pour chercher, pour pister le sang de la pauvre Dawn qui en avait laissé sur son chemin.
Merde ! Bon, attends…
Tu attrapas la pauvre chienne, et tu courus jusque dans la maison, la posant sur son panier. Puis tu revins sur les lieux de l’accident – de ton petit accident qui n’avait fait aucun blessé –. Tu reniflas alors le sang de la chienne, et tu trouvas, quelques rues plus loin, la voiture de Sibel, renversée. Tu trouvas le sang de Sibel. Tu fus alors pris d’une rage impitoyable. Jared te répétait souvent que tu n’étais pas le protecteur des Montgomery. Et depuis l’incident d’il y avait quelques mois, quand Jared et toi vous étiez battu et qu’il avait fini projeté contre le mur de la maison, tu avais décidé de ne plus le contredire. Pas parce que tu avais peur de ce qu’il ferait sinon, mais parce que tu avais peur de ce que tu pouvais lui faire s’il réveillait encore l’ours en toi… Tu n’étais pas le parfait protecteur attitré des Montgomery, soit – ne repartons pas sur un débat de ce genre –, mais en voyant et en sentant le sang de ta sœur, ce fut autre chose que tu compris… Tu n’étais pas le parfait protecteur, mais tu serais le vengeur…
Tu courus alors. Tu courus, en reniflant le sang. Le sang de Sibel, le sang de Dawn, le sang de tout ce qui pouvait t’aider à la retrouver. Sous ta forme humaine, tu restais rapide, et c’est ainsi que tu arrivas devant la devanture d’une maison… la maison du collectionneur. Tu humas l’air, enragé… Sibel… Sibel était là dedans… Dawn… Dawn avait été là dedans avant de s’enfuir vers toi… Jared… Jared ? Jared était là dedans aussi ? Tu remarquas une fenêtre ouverte – ou brisée ? – et en conclus que Jared avait dû lui aussi comprendre que Sibel était mal en point, sans doute d’une autre façon que toi. Il n’aurait jamais laissé Dawn aussi mal en point. Alors tu entras. Tu entras, et tu compris rapidement qu’ils étaient au sous sol. Tu descendis jusqu’au rez-de-chaussée, avant de tenter de comprendre comment passer au sous-sol… Sans doute était ce parce que tu avais peur pour les cadets, mais tu ne trouvais pas de porte pour aller au sous sol. Alors tu te transformas, et tu frappas le sol. Alors tu te changeas, et ton visage s’allongea, pour créer un museau. Alors ton corps grandit, et s’alourdit, tes os devenant plus lourds. Alors des poils blancs apparurent sur ton torse, tes bras, ton visage, tandis que tes cheveux devenaient blancs. Alors des crocs apparurent dans ta bouche, dans ta gueule, tandis que des griffes remplaçaient tes ongles. Et tu frappas le sol. Une fois. Deux fois. Trois fois. Cela devait être assourdissant pour ceux du dessous, mais ils n’eurent pas le temps de comprendre, que le plancher s’effondra sous ta rage, qu’un trou se forma, et que le plafond du sous sol laissa passer cette énorme masse blanche qu’était le mi homme mi ours… Toi, Aedan.
Tu tombas, et ta main se raccrocha sur le plancher pour que tu puisses viser et contrôler ta chute. Tu tombas alors sur l’un des hommes qui maintenaient celui qui était au sol, Thomas – bien que tu ne l’avais pas encore reconnu –. Ecrasant cet individu du côté de Lewis – oui, bon, tu ne connaissais pas non plus ce nom –, tu jetas un œil autour de toi, tandis que les hommes de ce Lewis se tournaient tous vers le monstre que tu étais. Tu repéras Sibel. Tu repéras Jared. Ils étaient en vie, mais n’étaient pas indemne. En voyant le sang de Sibel, en voyant les hématomes de Jared, tu hurlas d’une rage folle, et tu envoyas valdinguer contre le mur les autres qui tenaient l’homme couché au sol – car s’il était l’ennemi de ceux qui en avaient après ta famille, il était forcément un ami –. Une fois que ce fut fait, voyant que plus aucun homme n’était un danger pour le moment, tu t’approchas de leur chef, et ta voix rauque se fit entendre.
Tu ne t’es pas attaqué à la bonne famille mon gars…
Et ton poing, serré par la colère de voir ainsi ta famille traitée, s’abattit rapidement sur l’homme qui ne s’attendait sûrement pas à la venue de l’ours blanc. Il fut éjecté plus loin, tandis que la bête que tu étais lui sauta dessus. Tu allais le griffer, lorsqu’il jeta la poudre de sorbier au sol. Par sa volonté, celle-ci forma une ligne entre toi et lui, et tu ne pus la traverser… Mais désormais, ses derniers hommes à terre, il ne pouvait plus rien faire, d’autant que les effets du gui sur Thomas allaient finir par disparaître. Alors il sortit une arme, te tira dessus. Tu te protégeas avec tes bras, et il en profita pour s’enfuir. Tu hurlas. Tu hurlas de douleur, même si la malle était passée dans ton bras et ton épaule pour ressortir, laissant ainsi ta chair se régénérer…
Et finalement, le danger s’écarta. Tu n’étais arrivé qu’à la fin, tu ne savais pas du tout ce qu’il s’était passé. Tu ne savais pas qui était l’homme que tu avais sauvé, tu ne savais pourquoi Sibel et Jared étaient là, ni la relation avec cet homme. Tu te retransformas, ton t-shirt était assez mal en point, déchiré de partout. Tu te précipitas vers Sibel, que Jared aidait déjà, avant de les enlacer, et de demander, à la fois en parlant, et en langage de signe :
Vous allez bien ? Vous pouvez m’expliquer ce qu’il s’est passé ? J’avoue que j’ai pas trop comp…
Ton regard avait dévié, lorsque tu parlais. Ta tête s’était tournée, et tu avais vu le visage de l’homme qui avait maintenu au sol. Cela faisait dix ans… Une décennie… Pourtant, ce visage, tu le reconnaissais. Ton cœur dut manquer quelques battements, ton corps dut arrêter tout mouvement, mais ta bouche fonctionna parfaitement.
Thomas ?
Tu t’avanças vers lui, maintenant que tu étais sûr que les jumeaux étaient en sécurité – après tout, Jared veillait sur Sibel –. Thomas… Thomas, le grand frère. Thomas, l’homme sur qui tu te reposais jusqu’à tes treize-quatorze ans. Thomas, l’enfant kidnappé. Thomas, le « futur druide ». Thomas… qui t’avait abandonné. Arrivé devant lui, tu le toisas, et tu le giflas. Violemment.
Enflure… tu nous as abandonné !
Mais les larmes arrivaient à traverser ta colère. Tes yeux se mouillaient de larmes. Tu avais toujours pensé que Thomas t’avait abandonné… Tu avais toujours vu cela ainsi. Sans doute parce qu’une partie de toi pensait cela, mais surtout, et sans aucun doute, pour te préserver du chagrin que tu aurais eu sinon… Pour te préserver… Tu avais toujours été en colère contre lui, mais tu l’aimais toujours… C’était ton grand frère. Quoique tu en dises… Tu étais en colère, tu étais furieux contre lui, et cela se sentait et se voyait, avec la gifle, et la phrase que tu lui avais lancé. Cependant, ton cœur n’était pas aussi furieux que tu ne l’aurais cru, car juste après cette réplique, juste après cette insulte, tu l’enlaças… Jared avait eu raison, lors de la crise, quelques mois auparavant… Jared avait dit que tu n’étais pas l’aîné, que Thomas avait toujours cette place. Jared avait raison, et c’était pourquoi, en cet instant, tu te réfugiais dans les bras d’un homme que tu ne connaissais sans doute plus, mais qui restait ton grand frère…
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electric bird.
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Mer 16 Nov - 17:25
Après le cri, les événements s’enchainèrent rapidement. Le regard de Sibel allait de Jared à Thomas, puis de Thomas à Jared, ensuite de Jared à Thomas, en boucle et d’une vitesse effarante. Les deux se battaient à présent, contre ce groupe d’individus que Sibel ne reconnaissait pas. À un moment, ils étaient dos à dos, mais cela n’empêchait pas les coups de fuser sur leurs beaux visages. L’ainé avait une belle coupure sur le front, il saignait abondamment tentant d’essuyer le sang qui coulait dans ses yeux. La lèvre inférieure de Jared était fendue. Ils auraient tous les trois une sale tête le lendemain, s’ils se sortaient de cet endroit vivants.
Thomas fit quelque chose avec ses mains, qui fit tomber un individu au loin, puis un autre. Sibel ne comprenait pas réellement ce qu’elle avait vu à cet instant. Qu’avait-il fait au juste ? Qu’était-ce pouvoir ? Qu’est-ce que son frère était devenu, durant toutes ces années ? Ces questions lui donnèrent mal à la tête, elle dut fermer les yeux, étourdie. La douleur était si vive, qu’elle avait l’impression que son crâne était sur le point d’exploser.
La Banshee était agenouillée au sol et n’avait pas la force de se relever. Chaque mouvement lui faisait mal à présent. Son corps était pris de tremblements. Elle se souvint de l’accident de voiture, des multiples tonneaux qu’elle avait faits. Elle s’était frappé la tête plusieurs fois pendant le dérapage. Ses mains et ses jambes brulaient et saignaient toujours, depuis qu’elle s’était trainée dans la vitre brisée, hors du véhicule. Ensuite, elle avait été brutalisée, comme jamais dans sa vie. Des coups sur les jambes, les bras, le ventre, la nuque et encore sur la tête. Combien de temps c’était écoulé depuis ? Trente minutes ? Une heure ? Elle ne le savait pas. Le dernier coup qu’elle avait pris une minute plus tôt avait été aussi très puissant. Sibel se questionnait. Comment faisait-elle pour être toujours consciente après tous ces chocs ? C’était de l’adrénaline pure. Non seulement sa vie était en danger, mais celle de Jared à présent, et celle de Thomas aussi. Ce semi-étranger qu’elle aimait de tout son cœur.
Adrénaline ou non, les forces de Sibel l’abandonnaient. Son corps allait lâcher, elle le savait. Pour bien faire, elle tenta de se relever, encore une fois, mais elle retomba sur ses genoux. La pièce tournait autour d’elle, sa vision se brouillait. Elle sentait sa conscience la quitter lentement, mais surement. Sa tête était prise dans un étau. Si elle avait voulu crier une seconde fois pour aider ses frères, elle ne l’aurait pu. Même sa voix humaine n’avait plus aucune puissance. Elle voulait s’étendre par terre et dormir. Ses mains atterrirent sur le sol, une nouvelle fois, pour l’empêcher de tomber de tout son long. Elle n’arrivait plus à suivre ce qui se passait plus loin dans la pièce. Elle combattait le sommeil. Elle ne devait pas s’endormir maintenant, surtout si elle avait subi une commotion, voire même plusieurs. Alors qu’elle allait perdre son combat, quelque chose la sorti de son état.
Une vibration. Une secousse. Puis une autre. Elle ne les entendait pas, mais pouvait les ressentir, tant elles étaient puissantes. Sibel aperçut le plâtre tomber du plafond. Elle vit aussi une faille s’y dessiner, puis une autre. Le plafond était en train de s’effondrer au-dessus de la mêlée plus loin. Quelque chose allait se passer. Sibel voulut avertir ses frères. Elle ouvrit la bouche pour crier, mais rien ne sortit de sa bouche. Elle n’avait plus assez de force. Le prénom de son jumeau s’étouffa simplement dans sa gorge, ne se rendant pas jusqu’aux oreilles de l’intéressé. Puis le ciel leur tomba sur la tête, suivit de près par une masse énorme de poils blancs. En apercevant Aedan qui tombait sur les brutes tel un animal enragé, Sibel se mit à rire. Des larmes se mirent à couler le long de ses joues, des larmes de joie, de soulagement, de fatigue et de nervosité. Le sourire ne quitta pas ses lèvres, alors qu’Aedan vengeait sa famille devant ses yeux. Même lorsque le dernier survivant tira sur l’ours, avant de s’échapper, Sibel souriait. Puis quand Jared vint l’aider à se relever, elle souriait encore. Il faut dire qu’elle était réellement bien tombée sur la tête.
Aedan vint les rejoindre et les prit dans ses bras. Sibel prit une grande respiration, s’enivrant de l’odeur de ses deux frères. Sueur ou pas, elle s’en fichait, elle n’était que ravie d’avoir l’opportunité de les avoir contre elle. Il s’éloigna d’eux pour lui parler dans le langage des signes, mais la jeune sourde n’arriva pas à comprendre. Les mouvements de son grand-frère ne voulaient rien dire. Les mots sur ses lèvres étaient indéchiffrables. Elle était confuse. Le danger maintenant écarté, l’adrénaline redescendait et son cerveau perdait peu à peu ses fonctions. Elle vit Aedan se retourner et frapper Thomas et voulut réagir, mais ne le put. Lorsqu’elle le vit ensuite s’approcher de lui et le prendre dans ses bras, sa vision se brouilla et elle ne vit plus rien. Ses mains, agrippées au t-shirt de Jared perdaient de leur poigne et la force dans ses jambes la quittait pour de bon. Elle se sentit tomber de très haut, mais reconnue les bras de son jumeau qui la rattrapèrent avant qu’elle ne touche le sol.
ARE YOU THE ONE I AM LOOKING FOR ?ft. Thomas, Aedan et Jared Montgomery.
Pour Sibel ça va se terminer là. Je vous laisse la chance de clore si vous voulez ^^
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Dim 20 Nov - 11:05
are you the one that i'm lookig for ? ft. thomas & sibel
Tonight...I'm gonna have myself...
...for a good time...
...I'm alive -ive -ive -ive...
Jared le savait bourrin. Vraiment. Il connaissait le potentiel de réflexion en mode combat de son frère, mais là, il fallait dire qu'il pétait tous les scores. Jamais on avait vu quelque chose d'aussi peu réfléchi. C'était tout compte fait assez utile, quelque peu drôle mais terriblement irréfléchi. Leur faire tomber le plafond sur la tête c'était quand même le plus beau record d'Aedan, vraiment. En voyant le plafond tomber, même si il n'était pas totalement en-dessous, Jared se vit mourir douze fois, et pareillement pour Thomas et Sibel. Il aurait pu rire de cette boulette si il ne lui en voulait plus mais là il avait plus envie de traverser la mêlée pour lui coller une paire de gifles. Mais non, ce n'était pas la chose à faire. Thomas était en train d'essayer de se débarrasser de ses assaillants. Soudainement, il fit un mouvement étrange avec ses mains, ou quelque chose du genre, qui fit reculer ses assaillants. Si bien qu'il n'en restait plus qu'un, si Jared arrivait à suivre l'avancée du combat. Il s'intéresserait plus tard à ce que Thomas venait de faire, de toute façon, il avait bien des questions à lui poser. Mais ce n'était pas le temps d'y penser. Il reprit ses esprits et traversa le faible lambeau de mêlée qui subsistait. Il voyait bien qu'il n'avait plus de rôle à jouer, Aedan qui s'acharnait sur un homme, et Thomas qui finissait de se débarrasser des siens. Jared se pencha sur Sibel. Il la regarda rire. Elle était vraiment dans un état second. Cela l'alarma mais la situation était tellement incongrue qu'il finit par sourire. La voir rire devant un plafond qui s'effondre sur ses frères, c'était étrange. La voir continuer à sourire en voyant Aedan se faire tirer dessus, c'était presque malsain. Et la voir sourire en voyant que Jared venait l'aider, c'était bizarre. Jared ne savait pas si elle souriait de satisfaction, mais il se doutait bien qu'elle n'était pas tout à fait consciente de ce qui se passait autour d'elle. C'était tellement trop, c'était tellement irréaliste, même pour eux, qu'il se mit lui même à sourire. Il n'en était pas au point de rire mais il y avait de l'idée. Il se baissa et la prit dans ses bras pour la relever. Il ne fallait pas qu'elle tombe dans un état encore plus second avec ses blessures, sinon la situation allait vraiment s'enliser. Il la releva doucement pour ne pas qu'elle perde connaissance et passa son bras sous les siens pour ne pas qu'elle force trop. Il allait se diriger vers la sortie pour la déposer dans la voiture avant d'aller chercher les autres mais ils furent rejoints par Aedan qui les enlaça. Pardon ? De peut de relâcher Sibel qui ne tiendrait de toute façon sur ses jambes, il ne le repoussa pas. Ou il ne se dégagerait pas, même si il en avait toute l'envie du monde. Il savait que c'était égoïste d'agir ainsi, surtout quand ils retrouvaient Thomas, mais il lui en voulait toujours autant. Aedan finit par se détacher pour enfin essayer de comprendre la situation. Et bien c'était simple, lui était arrivé quand Sibel et Thomas étaient aux mains des personnes pas super nettes, puis s'en était suivi un combat assez sanglant puis finalement un gros bourrin avait débarqué et avait tout pété. Non, la routine quoi. Mais au moins, il s'enquérait de leur état, ce qui était quand même une avancée pour Aedan du point de vue de Jared.
- On va bien. On en parle ap...
Il avait du mal à s'exprimer autrement avec Aedan. Jared avait encore mal à la tête. Mais Jared se rendit compte qu'Aedan venait de percuter. Il se rendait compte à l'instant que Thomas était...et bien Thomas. Jared craignait vraiment sa réaction. Un peu mauvaise langue, il se mit à se demander comment est ce qu'il réagirait en perdant sa place "d'aîné de substitution". Bah pas très bien apparemment vu que Thomas reçut un belle gifle. Jared allait bondir mais Sibel se mit à glisser de ses bras. Jared se mit à grogner. Tant pis pour Aedan. Il se baissa rapidement et rattrapa Sibel avant qu'elle ne touche le sol. Cette fois-ci, il ne ferait pas confiance à ses capacités physique, il la prit dans ses bras et sortit de là. Jared regarda autour de lui. Est ce qu'il faisait bien de partir ? Sûrement, Thomas était dans les bras de Aedan, à moins que ça ne soit l'inverse, il ne savait pas bien en fait. Il fit un peu de bruit pour leur signifier que Sibel et lui sortaient mais il ne dit rien. Il ne voulait pas briser ce qui était en train de se reconstruire. Jared se dirigea vers la voiture, dont il ouvrit une des protes arrière et déposa Sibel sur la banquette arrière de la voiture et ferma la porte. Il s'appuya contre la carrosserie et passa sa main sur son visage.
- Bon sang...
Qu'est ce qu'ils faisaient ? Où est ce qu'ils allaient ? A quoi ça menait tout cela. Thomas qui disparait, qui réapparait avec une entrée fracassante. Peut être pas autant que celle d'Aedan tout compte fait. Jared sourit et attendit près de la voiture. Si il avait des choses à régler avec Thomas, Aedan en avait beaucoup plus besoin que lui. Et si pour une fois Aedan arrivait à aligner plus de deux mots concernant le mal qui le rongeait, Jared ne le dérangerait pour rien au monde.
Cette rage qui s’était emparée de moi. Je ne voyais plus clair, tout était flou, mais je continuais de me battre, je continuais jusqu’à ce qu’un tremblement de terre ou un truc semblable fit trembler la maison. On aurait pu croire que le ciel nous était tombé sur la tête – mais non, ce n’était que le plafond. Je me retournais vers Lewis lorsque celui-ci s’enfuit comme un lâche après avoir tiré sur ce qui était de toute évidence un ours-garou. Cet ours-garou reprit une apparence humaine et ça me frappa comme si un bulldozer venait de me percuter. C’était mon frère – c’était Aeden. Mais qu’est-ce que mon père et ma mère avaient fait, c’était un choix particulier – surtout quand je savais pertinemment qu’ils avaient choisi pour mon frère un loup-garou. Il me l’avait même présenté avant que je disparaisse. Mon enlèvement avait très certainement changé des choses. Mes parents étaient définitivement devenus fous, enfin, plus qu’ils ne l’étaient déjà...Je l’observais alors qu’il prenait les jumeaux dans ses bras et pendant une seconde, je faillis bien disparaitre. Je n’avais pas ma place dans cette étreinte, je n’avais plus ma place dans cette famille. Je mis ma main sur ma plaie qui s’était ouverte à nouveau, Allison ne serait pas heureuse de devoir me recoudre une fois de plus. Mais cette fois, j’avais une bonne raison, je ne m’étais pas enfui, au contraire j’étais resté et j’avais été obligé de faire face à mes démons. Aeden me fixa quelques instants et fini par me reconnaitre. J’étais étourdi alors le fait qu’il s’avance vers moi et me gifle n’aidait pas du tout ma cause. C’est sa réaction suivante qui m’étonna le plus. Il me prit dans ses bras et ce fut instantané. C’était comme si un poids énorme venait de s’envoler de sur mes épaules. Je restais là, les deux bras dans le vide, sans trop savoir si je devais lui rendre son étreinte ou pas. Ce n’était pas le genre de contact auquel j’étais habitué, mais en même temps, c’était mon frère – c’était ma famille, peu importe ce que ma famille était devenue. Un peu mal à l’aise par la situation, je le serrai à mon tour dans mes bras, histoire de mettre fin à l’étreinte. Pas que je n’étais pas heureux d’avoir mon frère près de moi – mais bien parce que ce n’était ni l’endroit ni le moment approprié. Incapable de sourire, je me reculai un peu de mon frère et avec un petit signe de tête je fixai mon frère... « Aeden »
J’avais remarqué que Sibel était blessée j’avais bien l’intention de l’aider. «Je crois qu’on a beaucoup de choses à se dire…mais avant tout, allons rejoindre les deux autres…Je crois que Sibel a besoin de soins. » J’avais peut-être juré de ne pas me servir de mes pouvoirs sur moi-même, car ça serait à des fins personnelles, mais pour soigner ma sœur, c’était faire le bien – et non le mal. Je m’en voulais terriblement, si je lui avais révélé mon identité à la clinique, rien de tout ça ne serait arrivé. C’était ma faute si les hommes de Lewis s’en étaient pris à ma famille. Marchant difficilement vers la cage d’escalier, je sortis mon téléphone et écris un texto à Allison pour lui faire savoir que j’allais bien… même si c’était un mensonge au niveau de ma santé, ce n’en était pas véritablement un puisque j’avais retrouvé ma famille donc, j’allais très bien…
Made by Neon Demon
Spoiler:
Je crois que pour moi aussi ça peut être la fin! On pourra faire un sujet plus *joyeux* ou pas. tous ensemble ou séparément avec Thomas chacun d'entre vous. #thomasout
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J’avais promis à Deaton que je ferais des heures supplémentaires pour me faire pardonner d’avoir disparu lorsque j’avais eu quelques problèmes personnels. Il n’avait pas semblé vouloir trop me poser de questions, mais, il m’avait demandé s’il y avait quoi que ce soit qu’il pouvait faire pour moi. Avec la colère d’Allison à mon égard, je préférais travailler le plus que je le pouvais entre les cours, car, je ne pouvais pas me retrouver seul dans notre appartement. Cela faisait quelques heures déjà que Scott avait quitté le boulot pour un cours du soir et j’étais seul en compagnie des animaux de la clinique. Je nettoyais les outils chirurgicaux lorsque j’entendis la cloche qui résonnait chaque fois qu’un client entrait dans l’établissement. « Un instant » criais-je assez fort pour qu’on puisse m’entendre. La personne sonna à la clochette sur le bureau et je me répétais en criant une fois de plus « Je suis à vous dans quelques instants » Je rangeais ce qui était nettoyé et aperçu dans le miroir de surveillance de la salle d’attente une chevelure qui m’étais familière. J’arrêtais immédiatement et inspira profondément, Sibel était bel et bien là, je pouvais bien la reconnaitre en observant un peu plus les traits de la jeune femme par le miroir. Peut-être qu’elle m’avait retrouvé, peut-être qu’elle ignorait que je travaillais ici, mais, j’allais tenter le coup une dernière fois de la tenir loin de tout ce chaos qu’était devenu ma vie depuis la dernière fois que je l’avais vu. Elle sonna une deuxième fois et je traversai la porte, gardant un air neutre – je préférais voir si elle me reconnaissait avant de faire quoi que ce soit. 
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