Get off of my back ! [Charlie]



 
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Get off of my back ! [Charlie]
Invité
Anonymous
Lun 25 Avr - 14:21
Gaëlle
Chevalier
Get off of my back !
Elle claqua la porte, vissa son casque sur sa tête et enfourcha sa moto dans un mouvement continu. Gaëlle n’avait pas de temps à perdre ce soir, elle avait eu une piste sur la provenance des agissements étrangers qui pouvaient correspondre au mal qui tombait sur Beacon Hills ce matin-même au garage où elle travaillait. Et lorsqu’on travaille en solitaire, on ne prenait pas le risque de laisser sa piste refroidir.
La jeune française s’était armée, un fusil attaché dans son dos et des armes de poing à sa ceinture. Elle démarra en trombe, transperçant le début de la nuit de son bruit de moteur. Mais, plus elle s’enfonçait dans l’obscurité, plus elle se fondait dans ce décor de plus en plus boisé, celui de la forêt de Beacon Hills. Elle commençait à s’habituer à ce territoire, elle y prenait ses repères. Mais ce soir, elle avait un mauvais pressentiment sur ce qu’elle allait vivre. Allez savoir quoi.

Elle se gara dans un coin tranquille de la forêt, à l’abri des regards indiscrets et prit soin de ne rien y laisser de précieux. Quelques bouteilles de sorbier en poudre et autres utilités restèrent à leur place, la jeune femme en avait suffisamment sur elle pour sauver sa peau.
Le bruit d’un chargeur résonna doucement dans la tranquillité et elle partit patrouiller. Les rumeurs se centraient sur d’étranges trous trouvés un peu partout dans la forêt, dans lesquels les enfants pouvaient tomber, ce qui causait des soucis aux parents et autorités. Si la française métisse soupçonnait des Wendigos, elle restait cependant très prudente avec ces rumeurs de chimères.
Des traces au sol attirèrent son regard, il y avait eu une lutte ici, mais les traces commençaient déjà à dater. Son regard transperçant se promena dans le décor lugubre, elle se mit alors à courir à faible vitesse en suivant les traces au sol. Elle évoluait à vitesse constante, bien qu’elle slalomait, sautait, roulait même entre les différents obstacles que lui offrait la forêt. Elle entendait un bruissement dans son dos depuis un moment, on la suivait sans grande discrétion. Elle roula les yeux et finit par escalader un arbre pour semer son poursuivant.

Ce fut un drôle de bruit qui la fit descendre de son perchoir, elle pointa la source du bruit avec son fusil, un rictus amusé aux lèvres.
ft. Charlie
O'Connell
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Invité
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Lun 2 Mai - 17:28


Get off of my back!
feat. Gaëlle Chevalier


29 février 2016, forêt de Beacon Hills

Cette journée avait commencé sans aucun accroc. Il faisait beau et relativement doux pour la saison. Et, pour couronner le tout, ma jambe ne me faisait absolument pas souffrir alors que je trottinais tant bien que mal sur le sol inégal de la forêt de Beacon Hills. J’étais sur les talons d’une jeune femme que j’avais pris en filature quelques temps auparavant alors qu’elle enfourchait sa moto. Ce qui avait attiré ma curiosité lorsqu’elle avait dépassé le bus qui me ramenait chez moi était son équipement. Porter un fusil dans son dos n’était pas si courant que cela et c’était suffisamment rare pour me faire descendre deux arrêts plus loin avant de m’aventurer sur la route qu’avait dû emprunter l’inconnue à la moto.

Après une quinzaine de minutes de marche/course, quelque peu essoufflée, j’avais fini par tomber sur la moto abandonnée. Aucune trace de sa propriétaire. Alors, ne me démontant pas malgré l’heure avancée et le soleil qui se rapprochait dangereusement de l’horizon, je m’engageai entre les arbres sans vraiment savoir quelle direction prendre. Avec un peu de chance, j’étais partie dans la bonne direction et je finirai par la rattraper.

Et ce fut ce qui arriva. Après ce qui me parut une éternité depuis que ma hanche avait commencé à me rappeler que tous ces efforts n’étaient vraiment pas pour moi, je finis par repérer une silhouette entre deux arbres. Ralentissant le pas pour me faire plus discrète, je m’approchai autant que possible, me plaquant contre un vieux chêne d’où je pouvais guetter le moindre des gestes de l’inconnue à la moto sans qu’elle ne me repère si elle ne me cherchait pas. Elle semblait s’être arrêtée devant des traces. J’en avais entendu parler en traînant devant le poste de police de la ville. Des parents étaient venus se plaindre que des trous avaient été creusés dans la forêt et que c’était dangereux pour les enfants puisqu’ils pouvaient y tomber et ne pouvait alors plus en sortir.

Lorsque la jeune femme se mit à courir, je ne pus retenir un soupir agacé. Elle allait me semer à ce rythme-là ou bien je risquai d’être découverte. Cependant, je décidai que le risque en valait la peine et je m’élançai comme je pouvais à sa poursuite. Bien sûr, mon boitement m’empêchait d’éviter les feuilles mortes et les petites branches qui jonchaient le sol et je grimaçai à chaque fois que l’une d’elles craquait sous mon poids, brisant le silence relatif de la forêt aussi sûrement qu’un coup de feu. Ce fut le comble de la discrétion lorsque je ne vis pas un caillou qui dépassait de la terre et me fit trébucher. Etalée de tout mon long par terre, j’en aurai presque ri de ma maladresse si je n’avais pas compris que j’avais été repérée en ne voyant plus ma cible. Mais où était-elle passée ? Je m’assis pour reprendre mon souffle avant d’essayer de me relever et j’en profitai pour scruter les alentours. Et puis soudain, elle fut là, son fusil braqué sur moi. Aussitôt, dans un réflexe mû par l’instinct de survie, je levai les deux mains.

-J-je ne vous veux aucun mal. J-je me promenai simplement dans la forêt et j-je suis tombée, dis-je d’une voix qui trahissait encore mon essoufflement.

Bon, c’était de loin la pire des explications qui m’ait été donné de dire. Je me doutai qu’elle le prendrait sans doute mal. Tant qu’elle ne me tirait pas dessus…
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Jeu 5 Mai - 16:19
Gaëlle
Chevalier
Get off of my back !
Il y avait toujours ce sourire amusé accroché au visage de Gaëlle. Pourtant, lorsque l’on observait son regard, on pouvait se demander lequel, entre son fusil et lui était le plus meurtrier. La jeune métisse fit quelques pas vers la personne qui l’avait suivi dans les bois, une jeune femme, assez jolie, comme il y avait des centaines à Beacon Hills.
Elle baissa lentement son arme, toujours sur le qui-vive, et examina plus intensément celle qui risquait très fortement de foutre en l’air sa recherche. Cette dernière parla, arrachant un pouffement moqueur à la chasseuse, c’était peut-être un des mensonges les plus mauvais et l’un des moins originaux qu’on lui avait jamais servi. La Française ne pue s’empêcher de grommeler, levant les yeux en l’air :

« Et moi, je cueillais des champignons. Avec un flingue. »

Son visage lui disait quelque chose, et toujours sans décrocher un mot, Gaëlle se pencha vers elle pour mieux la voir dans la lumière du soleil couchant. Hum… Quand l’avait-elle vu ? Dans un bar ? Au garage ? Non, dans un endroit où elle allait moins. L’université. Oui, elle lui avait même parlé, il fallait parfois du temps à Gaëlle pour se souvenir de simples humains. Ce n’était pas plus par snobisme qu’à cause, l’esprit un peu trop encombré de la jeune fille. Maintenant, son prénom, quelque chose en « ch »… Charlotte, Chantale, Charles… Charlie !

À la manière d’un loup, la chasseuse pencha la tête sur le côté, la curiosité vient se joindre à la colère dans son regard. Cette femme n’était pas une were-creature, sinon, elle n’aurait pas joué cette comédie et elle l’aurait attaquée par-derrière. Et puis, elle l’aurait très certains soupçonné avant. Maintenant accroupie au sol, Gaëlle, très discrètement, vérifia qu’elle avait à porter de main un peu de poudre de sorbier et se tenait prête à l’utiliser si jamais la situation l’exigeait.
D’un ton calme mais néanmoins moqueur, elle brisa le silence :

« Très bien Charlie. Donc ton tripe, c’est de suivre les gens avec autant de discrétion et de délicatesse qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine et espérer quand même de ne pas se faire repérer ? Et j’pensais être la tarée de la ville. »

Sur cette dernière phrase, elle s’était lentement redressée, un sourire narquois aux lèvres, puis s’éloigna un peu pour faire le tour de la zone. Des traces de griffes sur les arbres, fraiches. Gaëlle revient sur ses pas, et lança en direction de la fille d’un ton pressant :

« Tu peux marcher ? Ou tu grimpes sur mon dos ? »

Le code d’honneur des chasseurs les empêchait d’abandonner des humains au milieu d’une zone à risque, même si Gaëlle voulait à tout pris suivre ces traces…
ft. Charlie
O'Connell


Spoiler:
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Dim 8 Mai - 8:24

Je ne pus m’empêcher de pousser un soupir de soulagement lorsque je vis le canon du fusil descendre doucement vers le sol. Au moins cette menace-là n’était plus aussi immédiate qu’auparavant, c’était toujours ça de gagner. Je ne bronchai pas lorsque la jeune (presque) inconnue pouffa devant mon excuse minable. A sa place, j’aurai certainement eu la même réaction.

J’en profitais qu’elle était en train de se moquer de moi pour enlever le plus de terre possible de mes habits. Pendant ce temps-là, la métisse s’était penchée vers moi pour détailler les traits de mon visage. C’était assez gênant, surtout que je me souvenais parfaitement de l’endroit où nous nous étions rencontrées. Mais j’avais un peu de fierté quand même et l’occasion de la laisser se dépêtrer toute seule était trop belle pour ne pas la saisir. Alors je ne dis rien, attendant simplement qu’elle poursuive.

Je fis une grimace en essayant de me redresser. Ma hanche me faisait souffrir un peu trop et je n’avais bien sûr pas mes médicaments sous la main. Le ton moqueur de celle dont le nom lui échappait n’arrangea pas son humeur qui virait à l’orage. Mais la moquerie disparut pour laisser place à une certaine impatience et, faisant taire tant bien que mal la douleur, je me relevai.

-Je peux marcher, ne t’en fais pas pour moi, dis-je en esquissant un premier pas.

Je manquai de tomber sous le coup de la douleur qui traversa tout mon corps quand j’essayai de m’appuyer sur ma jambe blessée. Prenant mon courage à deux mains, je fis mine de poursuivre ma route dans la direction que prenait ma filature avant que je ne m’étale par terre. La douleur était presque insupportable tous les deux pas mais j’allais finir par m’y habituer et je ne la sentirai plus vraiment. M’arrêtant quelques pas après avoir dépassé en boitant affreusement Gaëlle –son prénom m’était enfin revenu-, je me retournai pour lui lancer d’un ton volontairement acerbe mais où se cachait un peu d’impatience mêlée de curiosité :

-Alors, tu comptes dormir là ou continuer ce que tu faisais avant de te moquer d’une infirme ?

Après tout, nous n’avions pas toute la nuit non plus et, vu ma vitesse, nous n’étions pas rendues. Parce qu’il était évidemment hors de questions que je ne l’accompagne pas. A moins que le fusil ne redevienne de la partie. Téméraire, imprudente aussi mais certainement pas suicidaire.

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Ven 24 Juin - 8:15
Gaëlle
Chevalier
Get off of my back !
Le bruissement des feuilles derrière elle lui hérissa les poils de la nuque. Gaëlle roula des yeux lorsqu’elle entendit le bouquant que faisait Charlie en boitant. Si même la rouquine avait l’impression d’un écho dans toute la forée, nul doute que toutes les créatures surnaturelles de Beacon Hills étaient au courant de leur emplacement. Elle tenta de voir le côté positif des choses. Charlie camouflait ses propres pas. Avec un peu de chance, les fous qui viendraient les attaquer pouvaient croire qu’il n’y a qu’une seule personne. Ou alors, ils penseraient qu’on est en train de trainer un cadavre au sol et s’enfuirait, leur laissant le champ libre.

« Alors, tu comptes dormir là ou continuer ce que tu faisais avant de te moquer d’une infirme ? »

Charlie eut comme réponse un haussement de sourcil de la part de Gaëlle. Évidement, elle ne voulait pas de ce boulet dans ses pieds, elle aimait bien les challenges, mais cela n’était pas les plus amusants. D’un geste souple du poignet, la chasseuse chargea son fusil à pompe avec un air de défi. Elle se demandait si la femme avait des envies suicidaires, et si elle doutait qu’elle soit un danger, elle pouvait très bien être une créature fourbe. Ou juste être une sangsue humaine, c’était tout à fait envisageable.

« Es-tu si peu familière avec le danger pour ne pas voir ses signes ? Observe les arbres, des traces de griffes, fraîches. » La chasseuse claqua sa langue contre son palais avant de se rapprocher de la jeune femme. « Si tu tiens à rester, je ne me porte pas garante de ta sécurité. Et surtout, sache que tu as autant à craindre de ce qu’on va trouver que de moi. Reste dans mon champ de vision. »

Gaëlle n’avait pas besoin de prétendre être une simple chasseuse de biche, ni d’être dans un monde parfaitement rationnel où les esprits et les loups-garous restaient dans les contes. Le visage durcit, elle se détourna de Charlie avant de lui lancer un petit sac en tissu. Dedans se trouver de la poudre de sorbier. Puis elle ajouta en faisant signe d’avancer :

« En cas d’extrême urgence, lance ça en croyant très fort que tu seras protégé. »

Puis elle se mit en route, tous ses sens ouverts au moindre son, à la moindre ombre ou vibration. Elle s’arrêtait pour voir les traces, que ce soit animal ou surnaturel. C’était étrange, il y avait comme des mélanges de traces, la marque plus légère d’un coyote devenait celle d’un loup.
Intriguée, elle garda ses remarques pour elle, qui savait ce que Charlie ferait. Après un silence, et après avoir vu aucune présence particulière, Gaëlle vu néanmoins un grand changement dans le sol et se tourna vers sa compagne boiteuse :

« Attention il y a des trous au s… »

À ce moment, elle ne savait pas si elle devait rire ou pleurer.

« C'est décidé, tu vas sur mon dos. »
ft. Charlie
O'Connell


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