Briley ♥ It's time we face the truth



 
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Briley ♥ It's time we face the truth
Bradley Davis
Bradley Davis
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Sam 16 Jan - 21:43
Lets face the truth

We may have been strangers. But we are so much more than that. We are blood. And family doesnt end in blood.

J’avais passé l’après-midi à faire du ménage et alors que je rangeais les albums photo dans la bibliothèque, une enveloppe tomba de l’un d’entre eux. Je n’avais pas besoin de regarder à l’intérieur pour savoir ce qu’elle contenait. Mon nom y était indiqué et elle était toujours cachetée et quelques taches avaient été laissées par une tasse de café. Les coins étaient tout bousillés, on pouvait voir que j’avais souvent sorti cette enveloppe de sa cachette pour finalement ne rien y faire. Je la déposai sur la table du salon et continua mon ménage, cette semaine, c’était mon tour et puis, Andrew avait un tournoi de Quidditch ce weekend. Ce que je trouvais totalement ridicule, mais je lui avais promis que j’allais faire du ménage. Je balançai pratiquement toute la vaisselle dans le lave-vaisselle et le mis en marche, je passai la balayeuse et j’avais dû me battre avec Aramis pour qu’il cesse d’attaquer le boyau. Il n’avait jamais pu s’habituer à ce truc, et ce malgré le fait que je le passais constamment puisque ma tante était allergique aux poils de mon chien. Une chose me tracassait, je commençais à comprendre que je n’étais pas folle, que ce qui m’arrivait était surnaturel et je ne voyais pas comment tout ça avait pu arriver – si ce n’est que ça aurait pu être un truc héréditaire… Je sortis mon portable de ma poche et textai celle avec qui je me sentais le plus à l’aise de faire la folie que je m’apprêtais à faire. «Jenkins! Toi, moi et une enveloppe on a rendez-vous». Viens chez moi aussitôt que tu es disponible. Je déposai mon iPhone et le regretta aussitôt. Mais le mal était fait et je ne pouvais pas reculer. Je repris mon téléphone et ajouta « PS. Il y a de la bière dans le frigo ».

J’allais enfiler des jeans et un t-shirt noir avant de balancer mon linge dans la machine à laver. Je préférais me tenir occupé parce que si je continuais de penser à cette foutue enveloppe que m’avaient offerte mes parents à mon dix-huitième anniversaire, j’allais la bruler ou alors la balancer du haut de mon penthouse. Je reçus un appel du gardien qui me mentionna que quelqu’un voulait monter – je lui signalai de laisser monter Riley et puis j’attendis que les portes de l’ascenseur s’ouvrent. Mes parents avaient été un peu impulsifs en m’offrant cet appartement, mais ils tenaient à ma sécurité et avec le gardien en bas et un seul accès, pour eux, c’était le choix idéal. Lorsque les portes s’ouvrirent, j’aperçus Aramis courir comme un petit fou vers Riley et je la saluai en me levant du canapé et me dirigeant vers elle.


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Bradley Davis
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Sam 27 Fév - 9:00

It's time we face the truth

ft. Briley ♥


« I finally found an anchor »
La vérité attendait, tapie dans l’ombre, s’apprêtant à envelopper les deux jeunes filles. Si elles savaient ce qu’elles étaient... Riley aurait dû s’en douter. Elle avait bien vu les similitudes, les ressemblances. Le sourire. Si doux et rempli de sens, de gentillesse. Le regard. Même si leurs yeux étaient différents, l’intensité de leur regard était la même. Et même les pouvoirs. Cette sensibilités qu’elles avaient toutes les deux : elles voyaient plus de choses que les autres. Il fallait être fou pour remarquer qu’elles n’étaient pas supérieures aux autres, qu’elles n’étaient pas toutes les deux plus intelligentes que les autres. La mémoire, la faculté de raisonner, la faculté de savoir si l’autre mentait ou non… Elles s’étaient rapprochées, savaient que l’autre possédait les mêmes capacités. Mais jamais elles ne s’étaient dit qu’elles étaient plus proches qu’elles le pensaient. Une Britannique et une Américaine, cela semblait si improbable.
Mais cette même Américaine n’avait aucune idée d’où elle venait. Riley aurait dû s’en douter. Bradley aurait dû s’en douter. Être attirées au même endroit, toutes les deux. Avoir tant de points communs… Il avait fallu une raison ; et la voilà trouvée. On pouvait lutter contre sa famille jusqu’à un certain point, mais jamais on ne pouvait couper les ponts. On aurait toujours un peu d’eux, peu importe notre direction, peu importe où on allait.
Et il y avait bien une autre chose qui s’héritait de parents à enfants, surtout à Beacon Hills : les pouvoirs surnaturels.

Riley se réveilla, toute cotonneuse. Son rêve était étrange. Elle ne savait pas en expliquer le sens. Elle trouvait toujours un certain sens à ce qu’elle voyait, mais cette fois-ci, c’était… plus compliqué. Plus particulier. Elle avait vu… en fait, elle n’était pas tout à fait sûr de ce qu’elle avait vu. Elle se leva, toute endolorie. Aie, le sport de la veille… Elle se massa légèrement – qu’elle était maigre… – et se leva. Il était tard, elle avait dormi très longtemps, et aurait tout le temps de s’amuser aujourd’hui – et ce soir, surtout. Elle n’avait pas cours et comptait sortir. Et elle était tellement en avance comparé aux autres, de toute façon… Elle aperçut la guitare à quelques mètres de là. Elle eut un bref sourire, il était temps de s’amuser un peu ! Elle s’en saisit, et vérifia qu’elle était encore accordée. Puis joua quelques notes. Elle ne savait pas qu’elle chanson elle était en train de jouer. Elle avait juste envie de jouer ces notes. Ce ne fut qu’après quelques minutes, tout en dansant et en jouant, et en se voyant dans le miroir de sa chambre, qu’elle se souvint du titre de la chanson en question. Elle se stoppa net, fixant son propre regard, son propre corps. Elle baissa les yeux, et se mordit la lèvre inférieure.
The Nixons. Sister.
Puis, son portable vibra. La LED de son portable devint rose. Oh, Bradley ! Elle se jeta sur son portable et vint lire le message. ‘’Jenkins ! Toi, moi et une enveloppe on a rendez-vous.’’ GRRRRR ! Elle était bien la seule qu’elle autorisait à l’appeler Jenkins. Pour les autres, c’était Hepburn, le nom de famille de sa mère. Bien plus Britannique que le Jenkins de son père. Et puis, elle trouvait ça plus beau. Et elle avait toujours préféré sa mère à son père. ‘’PS : Il y a de la bière dans le frigo.’’ Ni une ni deux, Riley était déjà habillée et prête à sortir. Un simple T-shirt noir – avec le logo des Arctic Monkeys – et un jean bleu. Elle posa sa guitare – avec regret, et sorti, disant à son père qu’elle allait chez Bradley. Son père la laisse filer. Il aimait bien la blondinette.

Arrivée chez sa seule et unique amie, elle se fit accueillir par le petit animal. Aramis. Choupi, choupi. Elle le caressa et lui fit un énorme câlin, avant de poser son regard ambré dans celui azuré de Bradley Davis. Un petit sourire, rempli de sens, et d’amour. Elle se leva et prit la blondie dans ses bras, puis s’en détacha lentement.

- Où elle est, où elle est ? J’veux la voir !

Elle remarqua quelque chose sur la table du salon, pas très loin de là. Une enveloppe, toute cornée. Elle aurait presque pu saisir une aura étrange à cette lettre. Pourtant, c’était un vulgaire bout de papier. Rien de plus normal. Il n’avait rien de mystique. Mais elle savait à quel point il était important pour la demoiselle à ses côtés.

Et à quel point il allait être important à ses yeux, bientôt.

- C’est… la fameuse ?

Elle s’y approcha, l’allure d’un félidé.

- Je suis pas contre la bière promise ! avec un petit clin d’œil.

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Bradley Davis
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Lun 7 Mar - 15:24
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We may have been strangers. But we are so much more than that. We are blood. And family doesnt end in blood.

Riley ne prit pas de temps à arriver et aussitôt arriver, elle chercha l’enveloppe. J’aurai pu ouvrir l’enveloppe avec Andrew, mais j’avais ce sentiment qu’il ne pourrait pas comprendre pourquoi je l’ouvrais – il était mon meilleur ami, mais il avait deux parents biologiques présents dans sa vie, contrairement à moi qui ignorait tout de ce qui faisait de moi Bradley – en tout cas, génétiquement. J’avais si souvent mentionné à Riley l’enveloppe et mon amour/haine face à celle-ci que c’était impossible pour moi de l’ouvrir avec quelqu’un d’autre. Elle connaissait tous mes états d’âme face à ce bout de papier et je ne pouvais pas imaginer quelqu’un de mieux pour être avec moi – même si je commençais de plus en plus à regretter ma décision. Je n’avais pas eu le temps de lui indiquer que l’enveloppe était sur la table du salon qu’elle était pratiquement déjà prête à l’ouvrir et à révéler tous les secrets qu’elle contenait depuis 5 ans maintenant. « Oui c’est la fameuse enveloppe! Je suis même surprise qu’elle soit toujours – presque – intacte. Après tout ce temps» Elle me demanda une bière et comme je l’avais promis, je me dirigeai vers mon frigo pour aller sortir une bonne bière froide. Je ne lui demandai pas si elle prenait un verre ou non, j’étais trop stressé par la situation. Je m’étais souvent imaginé mes parents, ils étaient riches, ils étaient pauvres, ils avaient d’autres enfants, d’où venaient-ils, est-ce qu’ils m’avaient abandonné par choix ou non. La plupart des réponses qui pouvaient me parvenir ne changeraient rien au fait que mes pères étaient les meilleurs parents qui soient.

Je me dirigeai vers le canapé deux bières à la main et me laissa tombé violemment sur le fauteuil en tendant sa bière à Riley. La mienne était déjà vide de moitié depuis que je l’avais sorti du frigo et je ne savais pas trop si c’était pour me donner du courage ou pour tout simplement m’empêcher de reculer. Ce n’était pas dans mes habitudes de boire, mais je crois que la situation était propice. J’allais peut-être commettre une erreur en ouvrant cette enveloppe. Peut-être que mes parents étaient des criminels, peut-être qu’ils étaient morts. Le simple fait d’ouvrir cette enveloppe me terrifiait, mais je ne pouvais plus reculer devant le fait que j’avais involontairement fait pousser des griffes sur mes mains alors que je m’entrainais avec Fitz et que personne n’avait de réponse concernant ce que j’étais. Je fixai Riley et me concentrais discrètement. Son aura était identique à celle d’Andrew, ce qui me portait à croire qu’elle était tout à fait normale, ce qui était totalement rassurant puisque j’en avais marre d’être entouré de créatures. J’agrippai l’enveloppe. « Je crois que le mieux serait que tu l’ouvres. » Je lui tendis. Bon voilà, j’avais la nausée, je n’étais finalement, peut-être pas prête à l’ouvrir cette enveloppe, c’était trop traumatisant. « Au moins, de cette manière je sais que ce soir, l’enveloppe nous aura révélé tous ses secrets. » Je lui souris et finis par prendre une énorme gorgée de bière. Aramis s’était assis tout près de moi alors je le flattais intensément pour me déstresser.


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Lun 11 Avr - 20:10

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« I finally found an anchor »
Je n’ai pas souvent été là pour, grande sœur. Mais je te promets qu’à partir de ce jour, je resterai à tes côtés.
Riley eut un petit vertige et se rattrapa à ce qu’elle put alors que Bradley était partie lui chercher la fameuse bière. Elle n’était pas une Banshee et n’en possédait pas les capacités, mais elle sentait que rien en cette lettre n’était normale. Ce n’était qu’une enveloppe blanche nacrée, scellée, pas timbrée, ornée de deux mots en écriture liée –“For Bradley.”-, et pourtant, il y avait tout une aura autour de cette dernière. Une aura qui ne manqua pas de perturber Riley. Les paroles de Bradley la réveillèrent. Elle semblait étonnée de l’état de cette dernière, et la blondie était tout autant perturbée qu’elle. Etonnamment bien conservée : comme si un charme magique avait été jeté sur cette dernière, pour la préserver de tous dégâts jusqu’à ce qu’elle soit descellée par la Davis. Se saisissant de la bière que lui tenait Bradley, revenue de la cuisine, elle s’approcha de la lettre, et, après qu’un frisson ne lui courbe l’échine, s’empara de la lettre. Elle était froide ; plus encore que la cannette venant du frigo. Elle la reposa instantanément, et s’installa aux côtés de Bradley, lui fit un faible sourire, et but une gorgée pour se donner du courage à elles deux.

Bradley la saisit et lui tendit, disant qu’il serait certainement mieux qu’elle ne l’ouvre. C’était lourd de sens pour la Kahinâ, qui ne savait trop comment réagir. Elles se connaissaient depuis si peu de temps et pourtant, elle l’avait choisie, au-delà de son meilleur ami, des autres, de ses parents, pour ouvrir la lettre. Bradley…

« Wow… je prends ça pour un énorme compliment, merci, vraiment. C’est trop d’honneur, Brady’… »

Elle déglutit… et but une autre gorgée. Elle en avait besoin, là, véritablement. Elle devait faire honneur à ce que Bradley lui avait demandé. A l’honneur qu’elle lui faisait.

« Okay, je vais l’ouvrir. Là. Maintenant. Tout de suite. Sauf si tu comptes changer d’avis- nan, je déconne, je vais l’ouvrir de toute façon ! »

Pas question de se défiler. Elle posa sa bière sur la table basse et caressa la lettre. Elle savait tout le poids qu’elle allait avoir sur la vie de Bradley. Elle allait forcément être un minimum influencée par le contenu de cette dernière. Et si ses parents étaient des criminels ? Allait-elle avoir honte ? Surtout alors que ce serait Riley qui lui annonçait la nouvelle… Elle ne serait pas la seule au courant ; sa meilleure amie le serait aussi. Ce serait si perturbant pour elle. Riley priait pour qu’ils soient des gens normaux : mais s’ils étaient normaux, pourquoi l’auraient-ils abandonnés ? Elle eut un sourire faible et s’attarda sur l’écriture. Elle n’entendit même pas Bradley déclarer que ce soir cette lettre n’aurait plus aucun secret pour elles. Non. elle était bien trop concentrée. Elle eut un mouvement de recul, et sans réfléchir, sans pouvoir s’arrêter, murmura – assez fort pour que Bradley puisse l’entendre – :

« Je… connais cette écriture. »

Plus curieuse que jamais, elle décida d’ouvrir l’enveloppe. Soigneusement, précautionneusement, mais rapidement malgré tout. Elle descella celle-ci, et en sortit le bout de papier. L’encre bleutée perçait à peine de l’autre côté, une écriture douce, à peine appuyée, liée et manuscrite très jolie. Les lettres étaient impeccablement formées. Et pourtant, Riley avait envie de pleurer. Ses yeux se mouillèrent un peu et elle les frotta un peu. Devant la mine interrogative de Bradley, elle s’expliqua.

« Désolée, c’est juste que… c’est la même écriture que ma mère. Okay. Je vais te lire le début… »

Elle prit une profonde inspiration. Et lut l’écriture si familière.

« ‘’Bradley, ma petite chérie… Si tu lis cette lettre, c’est que tu as eu le courage d’en savoir plus sur ton passé. Sache, ma petite princesse, que je t’aime plus que tout, et que je t’aimerai à jamais.’’ »

Elle s’arrêta là, sans qu’elle ne puisse savoir pourquoi. Elle survola le contenu, rapidement, et plongea son regard dans celui de Bradley.

« Il vaudrait peut-être mieux que tu lises la suite… C’est ta mère qui a écrit cette lettre. Et… Ces mots te sont destinés à toi. Pas à quelqu’un d’autre… »

Ce serait mieux ainsi.

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Ven 15 Avr - 10:03
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Riley semblait vraiment touché par le fait que je lui demande d’ouvrir l’enveloppe à ma place. Je m’attendais à un tas de photos de ma mère enceinte et ce genre de chose, mais ce qu’on trouva à l’intérieur était beaucoup plus précieux que des photos et des souvenirs lointains. J’arquai un sourcil lorsque Riley mentionna qu’elle reconnaissait l’écriture, c’était un trop de commentaires dans la situation présente. Bien que l’écriture fût pratiquement une empreinte digitale de nos jours, beaucoup de gens écrivaient de la même manière. La plupart des filles avaient une écriture gonflée et ronde tandis que les hommes écrivaient un peu plus carré et ultra petit. Mes pères étaient dentiste et avocat, il ne fallait pas tenter de décortiquer leurs signatures, c’était impossible. Il était fort probable qu’elle connaisse quelqu’un avec une écriture semblable, un peu moins qu’elle connaisse l’un de mes parents.  Le visage de Riley changea drastiquement d’expression quelques instants avant qu’elle me tende la lettre  me disant que c’était mieux si je la lisais – ça semblait même une urgence que je lise cette lettre. J’avais cette fichue enveloppe avec moi depuis mes 18 ans et bien que je n’avais jamais désiré rencontrer mes parents biologiques, la tournure des événements concernant mes dons m’avait ouvert les yeux. Je ne pouvais pas en apprendre sur les origines de ces pouvoirs en me tournant vers mes pères, j’allais devoir faire une croix sur mes convictions et aller vers cette famille qui m’avait abandonné, peut-être qu’elle pourrait répondre à mes questions, peut-être qu’elle pourrait me dire que tout irait bien et qu’un jour je pourrai reprendre une vie normale.

Je fixai Riley un petit moment, j’étais en véritable panique dans ma tête à ce moment précis, mais qu’est-ce que la lettre contenait pour avoir eu cet effet sur Riley, cela me paraissait effrayant. Je pris une grande inspiration et compta jusqu’à trois dans ma tête avant de prendre la lettre et de finalement poser les yeux sur l’écriture qui était définitivement féminine.

« Bradley, ma petite chérie…

Si tu lis cette lettre, c’est que tu as eu le courage d’en savoir plus sur ton passé. Sache, ma petite princesse, que je t’aime plus que tout, et que je t’aimerai à jamais.

J’espère que la famille qui t’a accueillie est pour toi, tout ce que je n’aurais pu être. J’espère que tu as une belle vie et que tu n’es pas tourmenté par mes actions. Sache que je ne t’ai pas abandonnée, ce que j’ai fait, c’était pour te donner une meilleure vie, un avenir plus brillant que celui que tu aurais pu avoir à mes côtés. Je t’ai laissé partir pour te sauver la vie ma chérie.
 »

Alors, je savais que mon prénom était déjà Bradley lorsque j’avais été adoptée. J’avais demandé à mes parents pourquoi j’avais un prénom de garçon et ils m’avaient tout simplement dit qu’ils avaient décidé de ne pas changer mon prénom en signe de respect pour la femme qui m’avait mis au monde – puisque grâce à elle, ils avaient reçu le plus beau cadeau du monde. J’accrochais à la section qui mentionnait qu’elle m’avait laissé partir pour me sauver la vie. Je ne comprenais rien de tout ça. Je décidai d’en lire un peu plus.

« Tu remarqueras que je ne te parle pas de ton père. C’est probablement parce que c’est de lui que je t’ai caché. Ton père n’est pas un homme bon, au contraire – j’ai certaines habiletés et il veut s’en servir à son avantage. S’il s’avérait que tu avais le même don que moi ma chérie, ton père t’aurait arraché à moi pour t’élever à faire tout ce qu’il désire…

Au moment où j’écris cette lettre, je planifie aussi quitter ton père. Feindre notre mort à toutes les deux. J’espère qu’un jour tu pourras comprendre tout ça et que tu me pardonneras. Te quitter est la chose la plus difficile qui soit.

Je te laisse partir pour que tu puisses avoir une bonne vie. Et je tente de m’offrir une nouvelle vie. En espérant nous offrir une vie hors du danger qu’est ton père.

Je ne t’oublierai jamais. Je t’aime ma petite Princesse.

Ta mère,
Elizabeth Hepburn
»

J’en avais des frissons. Je n’avais jamais voulu une relation avec ma mère – ni mon père d’ailleurs, mais de lire cette lettre me faisait réaliser que jamais je n’aurais pu imaginer le scénario de mon adoption. C’était une histoire toute droite sortie d’un film de science-fiction. Ma vie était une science-fiction depuis quelques mois et je n’arrivais pas à croire ce que je lisais. Je n’avais aucune information, sinon un nom et le fait qu’elle avait un don – probablement le même que moi. Je n’avais pas moyen de vérifier sir mon père biologique était toujours en vie et la simple pensé qu’il n’était pas un homme bon me terrifiait. Cela faisait près de 24 ans que j’avais été mis en adoption, s’il avait eu des intentions vis-à-vis moi, il serait venu bien avant aujourd’hui… Je levai les yeux sur Riley.

« Et bah, c’est toute une histoire. » Je tentais de ne pas trop paraître impressionné par l’histoire, mais j’étais encore un peu troublé – la lettre ne répondait pas à beaucoup de questions et elle m’en offrait plutôt des nouvelles. Je pris l’enveloppe avec l’intention de remettre la lettre dedans et une photo polaroid tomba sur le sol. C’était une jolie jeune femme d’environ une vingtaine d’années, elle était enceinte et souriait. La légende de la photo lisait : Lizzie et Bradley. Je levai les yeux vers Riley, je n’osais pas dire ce qui me paraissait le plus logique. Elizabeth me ressemblait autant qu’elle ressemblait à la blondinette devant moi.

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Lun 4 Juil - 11:44

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« I finally found an anchor »
Elle avait écouté avec passion la lettre. Elle en avait presque la larme à l’œil. Le fait que son écriture ressemble assez à celle de sa mère était perturbant et lui avait remémoré quelques souvenirs d’antan, mais même sans ça, elle ne pouvait nier que tout dans cette lettre l’émouvait. Elle ne voulait pas interrompre la lecture de sa meilleure amie, ni même n’osait respirer. Elle voulait se faire toute petite – elle avait l’impression de violer l’intimité de Bradley, et elle n’appréciait pas. Lorsqu’elle commença à lire la partie sur le don, elle eut un flash. De quels dons parlait sa mère ? Et si… Et si Bradley était une personne surnaturelle – comme elle-même pensait l’être, de plus en plus ? Il était assez déroutant de se rendre compte de certaines choses. Le petit homme qui l’avait sauvé la dernière fois, par exemple, entouré d’un halo, et tous ces auras qui gravitaient autour des autres personnes… La couleur rouge, celle du mensonge. Difficile de penser que tout cela était normal, et quand bien même la Jenkins était une junky, il était anormal que tout ce qui lui apparaissait était vrai. Elle avait rencontré, au moins de vue, certaines personnes aux auras particuliers… et tous s’étaient avérés être ‘étranges’. Uniques, en tout cas.
Et si c’était ça, ce qui clochait chez Bradley ? Et si le fait qu’elle ne puisse pas lire en Bradley comme elle le ferait en n’importe qui d’autres venait du fait qu’elle en était immunisée ?
Et si elle était immunisée parce qu’elle possédait elle-même ces pouvoirs ?

Puis, vint le choc.
Elizabeth Hepburn.
Et la photo.
Elle avait toujours été aussi magnifique, ce n’était pas surprenant qu’elle le soit sur cette photo. Elle était plus jeune encore que sur toutes les photos que Riley possédait d’elle. Elle n’en avait pas gardé beaucoup, ne voulant pas se faire souffrir au quotidien. Mais elle ne pouvait pas le nier. La dame sur la photo était sa mère. Il ne pouvait s’agir d’un doppelganger ou même d’une simple ressemblance. L’idée ne lui avait même pas effleuré l’esprit. Avec tous les indices à côté, cela paraissait évident. Encore fallait-il trouver les mots pour tout lui dire, elle qui ne connaissait pas le nom de jeune fille de la mère de Riley – de leur mère – ni même son apparence. Elle prit une longue inspiration, mais, sous le coup de l’émotion, craqua, et se mit à pleurer. Elle se réfugia dans les bras de son amie, qui devait être vexée – pourquoi pleurait-elle alors que c’était de son histoire dont on parlait ? Elle se redressa, puis se concentra.

« Okay, okay… Ecoute… Je ne sais pas trop comment te dire ça, alors regarde. Elle sortit son portable de sa poche, et alla chercher une image. Une d’elle et de sa mère, alors qu’elle était encore un bambin. L’image parlerait plus que ses explications. Bradley put voir la ressemblance – non, plus qu’une ressemblance : la femme était la même. Cette femme… Sur ces deux photos… Est la même personne. Elizabeth Hepburn : ma mère. Non… Notre mère. »

Okay, ça devait faire beaucoup à avaler.

« Je sais que ça va te paraître dingue mais écoute-moi, d’accord ? Ma mère s’appelait Elizabeth Hepburn, et la photo… Tu peux le voir, non ? C’est la même personne… Je… Je crois que je suis ta sœur, Brady’. »

Elle ne savait plus trop quoi dire. Puis elle eut une révélation, et se mit à trembler.

« Je… Je crois que je connais la suite de la lettre. »

Elle eut des difficultés à prononcer la suite.

« Notre mère a rencontré un autre homme. Un Américain, Adam Jenkins. Ils se sont mariés, et je suis née. Six ans après que je sois née… Elle est tombée malade, et est morte quelques semaines plus tard. Mais… après avoir entendu le contenu de la lettre… J’ai du mal à croire qu’il s’agisse vraiment d’une maladie… »

Les derniers mots avaient presque été murmurés.

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Lun 18 Juil - 23:18
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Non, c’était impossible. Je fixai Riley et puis les deux photos et puis Riley de nouveau et je me levai d’un bond pour aller faire les quatre cents pas dans la pièce. J’entendais les mots qu’elle prononçait, ils étaient précis et clairs et mon cerveau les assimilait tous, mais une partie de mon subconscient regrettait d’avoir ouvert la lettre. J’avais découvert que ma mère était comme moi – très probablement comme moi et que j’avais une sœur. En ouvrant cette enveloppe, je n’étais pas prête à me retrouver avec un semblant de famille comme. Riley avait aussi mentionné qu’elle croyait que cette femme, qui était ma mère biologique avait probablement été assassinée ce qui me levait le cœur. J’aurais préféré qu’elle soit mariée avec un milliardaire à Hawaï plutôt que de savoir que quelqu’un lui avait volé les dernières années de sa vie. J’attrapai rapidement ma bière et la vida en quelques secondes. « Okay. Okay. Okay okay…. » C’était tout ce que je réussissais à dire. Que dire de plus à celle qui se disait être ma sœur – même si les photos le prouvaient, j’avais encore du mal à y croire. Je me dirigeai vers le frigo et en sortie deux autres bouteilles de bière que je décapsulai rapidement utilisant la technique de Riley et lui tendis l’une des deux bouteilles même si j’étais persuadée qu’elle n’avait pas terminé la première. « Déjà, ça expliquerait bien des choses. » Par exemple le fait que Riley n’avait pas d’aura, même si parfois elle semblait capter l’aura des simples humains. Ça expliquait le sentiment de familiarité qu’on avait automatiquement eu l’une envers l’autre et surtout, ça expliquait l’étrange ressemblance qu’on avait. J’avais toujours balayé ce détail mentionnant qu’il y avait plusieurs célébrités qui ne partageaient pas le même ADN et qui se ressemblaient pourtant comme deux gouttes d’eau. Je buvais ma bière comme si c’était de l’eau et je tentais de faire du ménage dans mes pensées, c’était plutôt le bordel dans ma tête à ce moment précis et je savais que je devais dire quelques choses, mais rien ne me venait à l’esprit… « Je ne sais vraiment pas quoi dire Rils’ » Pas que je n’étais pas heureuse de me découvrir une sœur, mais j’avais encore du mal à comprendre ce que je venais de lire. Mon père était un fou furieux et ma meilleure amie était en fait ma sœur et contrairement à moi, elle avait pu passer du temps avec ma mère avant que celle-ci ne soit assassinée. C’était perturbant et en même temps, je me découvris une certaine jalousie envers Riley – j’étais jalouse que ma mère n’ait pas été forcée de l’abandonner. C’était égoïste, mais c’était tout ce qui me venait en tête. « Mon père biologique est un cinglé… j’aurais dû m’en douter. » Je préférais dévier la conversation vers lui, le temps de me faire à l’idée que je me confiais à ma sœur et non à une simple amie…

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Ven 9 Sep - 10:28

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Elle n’arrêtait pas de bouger. Bradley faisait les cents pas, réfléchissant à toute vitesse. Si la situation n’était pas si dramatique, Riley aurait pu rire. Comment n’avaient-elles pas pu remarquer auparavant ? Bradley réagissait exactement comme elle. De la même façon. Surexcitée et hyperactive, mais conservant sa féminité et sa timidité parfois ; toujours pleine de candeur et de douceur, mais pouvant se montrer langue de vipère et sarcastique selon les moments. Une personne à deux facettes, selon de qui lui adressait la parole. Une personnalité qu’elles avaient certainement dû se forger à cause de leur histoire personnelle compliquée. Riley son père qu’elle haïssait, sa mère décédée, sa jeunesse de délinquante, et Bradley ses parents adoptifs, un couple homosexuel. Cela ne dérangeait pas Riley du tout, étant elle-même bisexuelle, mais elle pouvait comprendre que dans une époque comme la leur, Bradley avait dû s’adapter et souffrir quelque peu du jugement des autres. Okay, okay, okay. Oui, il n’y avait pas grand-chose à dire de plus. Il fallait d’abord s’y faire, comprendre ce changement que ça allait représenter. Et ça n’allait être facile pour aucune des deux. Se découvrir une demi-sœur, découvrir que le père de Bradley était un homme horrible. Le père de Riley semblait être un ange à côté de lui. Cela expliquerait bien des choses, ajouta Bradley. Oui, effectivement. Toutes leurs similarités, l’intuition et l’intelligence de Bradley, leur regard semblable, leur sourire identique, la couleur de leurs cheveux, et leur visage.

« Je ne sais pas trop quoi dire non plus, Brady… A part… Que cela ne changera rien à nous, non ? Je veux dire… Je te considérais déjà comme ma sœur avant ça, alors… J’imagine que c’est le destin qui voulait me rassurer et me dire que j’avais raison de le faire ! » dit-elle avec un petit sourire, comme pour la rassurer, lui montrer qu’il ne fallait pas être choquée.

Elle aimait ce surnom, Rils’. Personne ne l’appelait comme ça hormis Bradley. Et c’était beau. Doux. Et dans la bouche de Bradley, cela sonnait presque à chaque fois comme une légère complainte qui lui saisissait le cœur. Elle aimait Bradley – comme une sœur, comme sa meilleure amie. Ce courrier ne lui apprenait rien ; elle n’avait jamais estimé les liens du sang. Elle se choisissait sa propre famille et aurait continué de la même façon. Mais si même le sang s’y mettait, se mélangeant à ce qu’elle ressentait déjà, alors elle pouvait être sûr de son choix. Elle aimait Bradley comme elle aimait sa mère, Elizabeth. Elle n’avait plus aucun doute. Elle savait pourquoi elle avait été attirée à Beacon Hills. Elle cherchait celle qui lui manquait ; et elle l’avait trouvée. Ses dons lui auraient au moins servi à quelque chose.

Et pour la première fois, elle sembla distinguer quelque chose de différent dans l’aura de Bradley. Elle n’aurait pas pu lui donner un nom. Tout juste une couleur, ou peut-être une sensation. Dans tout ce rose des humains, elle distinguait une quelconque nuance, quelque chose qui lui faisait comprendre qu’elle était comme elle. Mais il était trop tôt pour parler de ça. Elle en était sûre, désormais ; Bradley la comprenait, comprenait ses badtrips, ses relations étranges avec les couleurs, car elle les percevait elle aussi. Elle savait définir les autres d’une couleur ; autre même que celle de leur aura, plutôt celle de leur esprit, de leur âme, de leur caractère et de leur personnalité. Synesthésie. Oui, sans aucun doute. La faculté d’apposer deux sens pour définir une chose. Lorsqu’elle voyait Bradley, elle ne voyait que du vert, alors même que son aura était rosée. Simplement parce que le vert était sa couleur préférée.

Les couleurs. Sa façon de s’exprimer. Le Lundi est bleu-noir ; ses jours suicidaires. Le Mardi est bleu sans noir, le bleu du lendemain et de la survie. Le Mercredi est orange-jaune, un jour de paix. Le Jeudi est orange-rouge, plus colérique, plus difficile. Le Vendredi est jaune, un jour neutre. Le Samedi est vert, son jour préféré. Et le Dimanche était bleu-noir lui aussi, comme le Lundi.

Et Bradley était tout aussi verte que le Mardi. Elle eut un sourire à cette pensée, en regardant Bradley. Son être humaine préférée.

« D’expérience, je dirais que tous les hommes sont cinglés… Mais ne t’en fais pas, Brady. » dit-elle tout en s’approchant de Bradley, lentement, de sa démarche de gazelle, de féline bleue. « Je suis là. Je te protégerai de lui. Il ne t’approchera pas et ne te fera pas de mal. Je ne le laisserai pas faire. »

Puis elle la prit dans ses bras. Comme si elle lui appartenait. Elle savait qu’elle devait la partager avec son petit gars, là, qu’elle trouvait plutôt mignon quoiqu’un peu dorky et grumpy, mais elle était sûre qu’il serait une bonne personne pour Bradley.

« Je t’ai retrouvée alors je ne compte pas te laisser partir ! »

Retrouvée ? Sa façon de parler de son âme-sœur, sûrement. Dans tous les sens du terme.

« Deux pour une, une pour deux. »

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Bradley Davis
Bradley Davis
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Ven 23 Sep - 16:47
Lets face the truth

We may have been strangers. But we are so much more than that. We are blood. And family doesnt end in blood.

Je n’enregistrais pratiquement rien de ce qu’elle me disait. J’étais trop occupé à scruter son aura. Elle me paraissait bien humaine et rien ne signalait que ce qu’elle me disait était un mensonge. Elle était réellement heureuse d’avoir découvert que nous étions sœur. Alors oui, ça expliquait bien des choses, même certains de nos intérêts étaient similaires, notre manière de voir la vie différait peut-être un peu, mais on avait été élevé différemment. J’hésitais entre êtres heureux et entre jalouser Riley. Elle avait connu notre mère. Elle avait passé du temps avec elle. Moi, j’avais été abandonné. Oui, mes deux parents m’avaient donné tout l’amour du monde, mais je m’étais toujours demandé c’était quoi…d’avoir une mère. Je sorti un peu de ma transe lorsqu’elle demanda si ça allait changer les choses entre nous. À ce moment précis, je n’en avais aucune idée. J’étais ravie de savoir que je n’étais pas enfant unique – même si légalement, je l’étais. Mais mon pire cauchemar s’était réalisé. Ma mère avait été vivre une autre vie, avec une autre famille, d’autres enfants. Je regardai Riley quelques secondes avant d’expirer profondément, comme si tout un stress venait d’être évacué. « Non. Ça ne change rien… » Ça ne changeait rien, mais j’allais probablement avoir besoin d’un peu de temps pour assimiler tout ce qui venait de se produire. J’allais surtout devoir aller souper avec mes pères pour leur en parler. Ils allaient être fous de joie de savoir que l’une de mes meilleures amies était en fait ma sœur biologique. Ils avaient toujours voulu adopter une deuxième fois, mais mes troubles psychologiques les en avait empêché « Je suis là. Je te protégerai de lui. Il ne t’approchera pas et ne te fera pas de mal. Je ne le laisserai pas faire. » Je l’écoutais attentivement et puis j’hochai la tête de gauche à droite. Elle me serra dans ses bras et je passais à mon tour mes bras autour d’elle. « Non… Si cet homme entre de ma vie – il n’est pas question qu’il apprenne pour ton existence. Il ne connait l’existence que d’une fille à…notre mère et je ne lui donnerai pas l’opportunité d’essayer de t’avoir toi aussi. »  Et puis, si jamais il arrivait vraiment en ville, ce que je doutais, j’avais deux loups-garous à mes côtés pour me protéger et ils avaient également des amis qui aiderait j’en étais persuadée. Les cheveux de Riley avaient une odeur particulière que j’appréciais beaucoup et je me surpris à me demander si notre mère avait eu aussi cette odeur.

« Je t’ai retrouvée alors je ne compte pas te laisser partir !   Deux pour une, une pour deux. » Ses paroles étaient particulières, mais je croyais comprendre ce qu’elle voulait dire et puis à son dernier commentaire je ne pus m’empêcher de rire. Mon chien étant nommé Artemis, je trouvais qu’il y avait quelque chose de poétique à tout ça. Je relâchai et puis la fixa droit dans les yeux. « Alors là, tu dois vraiment venir souper chez les pères. » Les pères. Je les appelais généralement comme ça avec Andrew, on avait commencé à dire ça le jour ou j’avais décidé d’accepté à 100% que ma famille était différentes et que oui. Mes parents étaient deux hommes.

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