Sky(e) is the limit [ft Skye]



 
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Sky(e) is the limit [ft Skye]
Invité
Anonymous
Mar 22 Déc - 14:51
Sky(e) is the limit × ft. Riley & Skye
La gouttière au dessus de sa tête lâcha et elle fut arrosée par l’eau de pluie, et, surtout, de l’eau sale. Elle poussa un petit cri suraigu qu’elle n’avait pas pu contrôler. La frustration prit le dessus, et elle se dirigea vers sa maison. Ca avait été une journée de merde, du début à la fin : entre son père qui lui avait pris la tête, comme tous les jours, et lui avait confisqué sa guitare, son professeur absent qui l’avait forcé à perdre cinq heures de son temps à la Fac, la cantinière qui lui avait servi un truc vraiment pas ragoutant, le garçon qui ne l’avait pas vue et lui avait renversé un café entier – sur son T-shirt blanc, évidemment ! –, et maintenant ça… Elle avait presque envie de pleurer. Rentrée chez elle, ses vêtements jetés dans la machine à laver, elle fila sous la douche. Eau gelée : sérieusement ? Elle ne put plus retenir ses larmes ; les étoiles avaient décidé qu’elle devait passer une journée pourrie. C’était décidé : ce soir, elle irait se saouler quelque part. Elle sortit de la douche, complètement gelée, mais néanmoins propre, après seulement cinq minutes. Elle enfila d’autres vêtements : un grand pardessus noir, et son style habituel ; minishort, collants, T-shirt blanc avec une sorte de gilet ressemblant plus à un poncho qu’à autre chose. Elle avait un style bien à elle, mais elle aimait ça. Sortant de la maison sans répondre à son père, elle marcha jusqu’au centre-ville. Elle savait où elle pouvait avoir de l’alcool, même en étant mineure : le Triskellion Club. Elle avait prévu sa fausse carte, de toute façon, au cas où.

Et puis, ce lieu l’avait toujours attiré, sans qu’elle sache trop pourquoi : le logo, en tout cas, l’inspirait énormément. Elle marcha encore un peu, elle entendait déjà la musique. Elle aimait bien le style de musique qui se laissait entendre dans ce club. C’était assez… Sauvage, tout en étant assez rock, calme, pas exactement la musique de boite que Riley n’appréciait pas plus que ça. Elle apparut devant le videur, et lui montra la carte. Elle était assez bien faite, et si Riley pouvait faire jeune, elle ne faisait pas moins de vingt-et-un ans. Elle put donc entrer sans trop de souci.


La musique envahit les sens de Riley, qui pouvait enfin respirer. Elle adorait cette musique et ce groupe. Elle entra en dansant quelque peu, et alla s’installer au bar le plus proche. Elle regardait les gens ici : des jeunes, de son âge, voire même plus jeunes, le plus vieux ne devait pas dépasser les vingt-quatre ans. Elle sourit en voyant un couple de filles danser librement, et assez sensuellement. Alors que la musique battait son plein, un homme arrive à ses côtés, et l’invita à danser. Ma foi, pourquoi pas ? Elle ôta son pardessus, le laissa sur son tabouret, le suivit, et le rejoint sur la piste de danse. Là, elle se laissa aller au rythme de la chanson. Elle adorait ce genre de soirée : ça commençait plutôt bien. La musique finie, elle fut invitée à prendre un verre par un autre groupe. Elle se laissa aller aussi, et en enchaîna plusieurs. Deux, trois, quatre, cinq. Elle commençait à ressentir les effets. Elle leur fit signe ; ils partaient. Elle partit s’isoler, seule, dans son coin, et commanda une autre boisson. Voyant que la serveuse semblait seule, elle aussi, elle entama un semblant de conversation – essayant de ne pas paraître complètement bourrée.

« Je vous paie un verre, mademoiselle ? Je sais que les serveurs ne sont pas censés boire avec les clients, mais… »

Devait-elle le dire ?

Avant de se décider, elle capta le regard de la femme devant elle. Elle était cernée de blanc. Oui, une aura blanche. Comme si le Paradis lui-même l’entourait et souhaitait l’emmener. Riley devait être bourrée, définitivement. Certes, ce n’était pas la première fois qu’elle voyait ce genre d’auras, mais cela surprenait toujours. Et le plus choquant furent ses yeux : ils étaient faits d’or ; brillants, particulièrement brillants.

« Je crois que j’ai besoin de compagnie, ce soir… » dit-elle, toujours étonnée, les yeux écarquillés.
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Invité
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Invité
Anonymous
Mar 26 Jan - 3:58

Sky(e) is the limit

The alcohol ? It's water.
Riley & Skye

Encore et toujours une journée au Triskellion Club, à servir des clients déjà à moitié bourré et à se faire draguer par des machos qui se croient sexy et que rien n'arrête. Non mais franchement mon gars, achète-toi une vie sérieux. A la longue, ça commençait sérieusement à me peser et, comme j'étais de nature « délicate », je n'ai pas pu m'empêcher d'en envoyer un ou deux aller se faire voir. Cependant, cela ne m'a pas détourné de mon boulot et, bien au contraire, je continuais à servir des boissons et des en-cas aux autres clients, un peu plus sérieux, et à réconcilier les déprimés avec la vie. Et le pire dans tout ça, c'est que mon simple sourire et quelques paroles les faisaient retrouver au moins, un tout petit peu, le sourire à eux aussi. Bizarrement, j'étais fière de moi et j'étais contente de faire retrouver, même un chouïa, la joie de vivre à des gens qui étaient venus à la base pour se bourrer. A certains moments, moi aussi j'aimerais bien me soûler mais, comme je suis une louve, c'est totalement impossible pour moi. Par je ne sais quel mécanisme de mon corps, les cellules se régénèrent au lieu de se détruire, ou un truc comme ça. Les moments auxquels je pense c'est quand, par exemple, j'apprends que Derek a encore un rendez-vous « amoureux » avec Skyla – ou je ne sais quoi d'autre –, quand je marche dans une belle merde de chien en arrivant au boulot ou encore quand un gars ou une fille bien bourré me tâche mon joli t-shirt avec les restes de son repas précédent. Des fois, j'étais tellement désespérée, que je me finissais à moi toute seule une bouteille de vodka mais, encore une fois, cela ne me servait à rien à part me donner l'envie d'aller aux toilettes ou de vomir.

Ce soir et étrangement, j'étais de bonne humeur et m'étais fait une petite beauté avant de prendre mon service de 19h30 – alors que j'avais déjà travaillé ce matin et très tard –. Comme à mon habitude, j'avais mis un pull chaud, surmonté d'un collier assorti, un jegging bleu clair, des talons noirs et un manteau en cuir noir, tandis que je portais un petit sac de marque couleur daim. Vue que j'habitais tout près du bar, j'ai pris mes petites jambes et ait commencé à marcher jusqu'à celui-ci. L'air frais du soir me soulevait doucement les cheveux, à l'ordinaire négligé et laissé détaché, et me faisait du bien. Je me sentais tel un oiseau, pris entre les courant aériens, dont la liberté n'avait égal que la durée de ses vols. La luminosité extrême de l'enceinte du bar me fit reprendre mes esprits, avant que je ne rentres par l'arrière du bâtiment. Je posa mon sac et mon manteau dans un casier prévu à cet effet puis je rentra dans la salle et passa derrière le comptoir. Je salua toute la troupe qui se trouvait déjà dans le bar, mis mon tablier et commença à servir les clients qui m'appelaient. Un verre puis deux et ensuite un apéritif, puis tout un régiment à une seule table et ainsi de suite. Soudain, alors que je nettoyais des verres, une étrange odeur me parvint. Je relevais la tête, la tournant de chaque côté et, après cinq bonnes minutes à passer pour une idiote, je laissais tomber, et me remis à nettoyer mes chopes de bière. Et pourtant, encore quelques minutes plus tard, l'odeur se rapprochait. Je ne savais toujours pas ce que c'était alors, je me mis dans un coin, essuyant mon verre comme si de rien n'était tout en regardant autour de moi. Ce n'est pas que ça me faisait peur cette nouvelle odeur mais j'étais curieuse, de bien pouvoir savoir ce que c'était. Tout à coup, une jeune fille m'accosta, me demandant si je voulais qu'elle me paye un verre. C'est un peu un paradoxe, non ? La serveuse, elle-même, qui se fait payer un verre par sa cliente. Je la regardais, plissant les yeux, avant de m'apercevoir qu'elle n'était pas totalement « saine d'esprit », juste en regardant ses mimiques et en écoutant les battements de son cœur. Je souriais, me fichant en fait un peu de ce qu'elle pouvait bien faire, mais voulant quand même me joindre à elle, voyant son profond désespoir. La jeune femme écarquilla ensuite les yeux, on aurait dit qu'elle avait vu un fantôme. Je pris quand même la parole, voyant son air surpris.

« - Au point où vous en êtes, autant me joindre à vous dans ces circonstances là, dis-je en rigolant. Vous voulez quoi, une Vodka, un Gin, un Whisky...? »

Je me rapprochais de plus en plus d'elle, quand je me rendis compte que l'odeur que je sentais depuis tout à l'heure venait en fait d'elle. Je ne dis rien, mais me méfiait de ce qu'elle pouvait bien être tout de même, car je ne connaissais absolument pas ce qu'elle était. Au pire, au point où elle était défoncé, qu'est-ce qu'elle pourrait bien faire dans cet état ? Rien, je suppose. Cependant, je restais quand même sur mes gardes, au cas où.  
Invité
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